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PESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
DECRET
relatif à l’organisation et aux attributions
du conseil supérieur de la Défense nationale.
_____________
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
DECRETE
- un Etat-Major particulier ;
- une Inspection générale des forces armées ;
- une Maison Militaire.
2°) au niveau du Ministére des forces armées :
Abdou DIOUF
Loi n° 70-23 du 6 juin 1970
portant organisation générales de la défense nationale,
modifiée par la loi n°72-92 du 29 novembre 1972.
L’asssemblée nationale a délégué et adopté,
Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :
TITRE PREMIER
DISPOSITIONS GENERALES
Article premier :- La défense nationale a pour but d’assurer en tout temps, en toutes
circonstances et contre toutes formes d’agressions la sécurité et l’intégralité du
territoire, ainsi que la vie de la population.
TITRE III
TITRE IV
ORGANISATION TERRITORIALE ET OPERATIONNELLE DE LA DEFENSE
Article 13 - la préparation, la conduite et la coordination des efforts en matières de
défense sont assurées dans le cadre régional ainsi qu’il précise aux articles
suivants :
Article 21 - la durée du service militaire s’étend sur vingt cinq années réparties
ainsi :
DECRET
Relatif à l’organisation et aux attributions
Du Conseil Supérieur de la Défense Nationale.
__________________
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
DECRETE
Article premier : le Conseil Supérieur de la Défense nationale prévu à l’article 7
de la loi 70-23 du 06 juin 1970 modifiée, a pour attributions :
- l’étude des problémes de la défense nationale ;
- l’élaboration de tous les avis et recommandations pouvant résulter
de cette étude ainsi que toutes propositions ayant tarit aux besoins
de la défense nationale.
Ces problémes portent notamment sur :
- la préparation, l’utilisation et la protection des ressopurces de la
nation en vu d’assurer la défense natinale ;
- la direction générale et la direction militaire de la Défense nationale
ainsi que les conditions prévues pour l’emploi des forces armées
en temps de paix et en temps de guerre ;
- le recrutement, la constitution, l’organisation et la répartition des
forces armées.
Article 2 : Outre le Président de la République qui en assure la présidence,
sont membres de droit du conseil de défense nationale :
- le Premier Ministre ;
- le Ministre d’Etat, Directeur de Cabinet du Président de la
République ;
- le Ministre des forces Armées ;
- le Ministre de l’Economie et des Finances
La loi n°63-15 du 5 février fixe la limite d’âge des officiers de réserve à celle des
Officiers d’Active, majorée de cinq ans. Au tevrnme de ce délai, les intéressés sont
alors rayés d’officie des cadres pour être versés dans l’hinnoriat. Ils ne concurent
plus à l’avancement et ne sont pas susceptible d’être enrôlés en cas de mobilisation.
Or, les limites d’âge des officiers d’active prises comme base étant déjà
trop basses, ils s’en suit qu’aujourd’hui les rangs des officiers de réserve se
dégharnissent à un rythe tel qu’une pénurie en cadres de réserve serait imminente.
C’est pour prévenir une telle lacune, tenir compte des veux exprimés
par l’association des officiers de réserve dans le même sens et assurer la diponibilité
d’effectifs mobilisables adéquats qu’il convenait de relancer les limites d’âge en
cause.
Aussi, est-il proposé de porter les dites limites d’âge à dix (10) ans ; soit
une amélioration de cinq (05) ans jugés parfaitement conforme aux normes et
réalités du pays, étant toutefois précises que l’octroi des deux dernieres années est
surbordonné à l’aptitude à une visite médicale passée par un Médecin Militaire.
Tels sont les motifs du présent projet de loi dont l’adoption est
demandée.
L’ASSEMBLEE NATIONALE A DELIBERE ET ADOPTE EN SA
SEANCE DU LUNDI 19 JUIN 1978 ;
Aticle premier : - L’article 31- de la loi 63-15 du 5 février fixant le statut des officiers
de réserve est obrogé et replacé par les dispositions suivantes :
Article 31 : - Les limites d’âge des officietrs de réserve sont celles des officiers
d’Active augmentées de huit (08) ans.
Article 2 :- Les conditions d’application de la présente loi aux officiers de réserve qui
ont atteint la limite d’âge à sa date d’entré en vigueur seront fixées par decret.
Abdou DIOUF
REPUBLIQUE DU SENEGAL Loi n°86-06 du 3 février 1986
MINISTERE DES FORCES ARMEES Dakar, le 3 juin 1985
Loi n°86-06
Abrogeant et remplaçant l’article 36
de la loi n°63-15 du 5 février 1963
fixant le statut des officiers de réserve
Aticle 36 : - Les officiers de réserve peuvent sur leur demande et, compte
tenu des nécessités de l’encadrement des Forces Amées, être admis à servir en
situation d’activité par période renouvelable d’un an sans que le temps passé par eux
dans cette position ajouté à celui de leurs obligations légales puisse dépasser dix
(10) années.
Abdou DIOUF
REPUBLIQUE DU SENEGAL
Un Peuple – Un But – Une Foi
Article premier :
2°- aux magistrats des Cours et Tribinaux, aux magistrats de la Cour des Comptes
ainsi qu’aux inspecteurs généraux d’Etat,
4°- aux personnels relevant du corps en voie d’extinction des Sapeurs pompiers
ainsi qu’aux personnels des corps militaires de la Douane, de la police, de
l’Administration pénitentiaire, du Service national de l’Hygièneet des Parcs
nationaux.
Article 4 : alinéa premier : Le droit à la pension d’ancienneté est acquis lorsque se
trouve remplie, la cessation d’activité, la double condition de 60 ans d’âge et 30 ans
accomplis de services effectifs.
Alinéa 2: cette condition est réduite à 60 ans et 25 années de service pour les
fonctionnaires qui ont effectivement accomplis 15 années au moins de services
effectifs dans les emplois présentant un risque particulier ou de fatigue
exceptionnelle. La nomenclature de ces emplois est fixée par decret.
Les fonctionnaires civils dont la limite dâge est fixée à 53 ans par leurs statut
peuvent bénéficier du droit à la pension d’ancienneté s’ils ont accompli 25 années
de service effectifs.
Aticle 8 : - Les services de stage rendus à partir de l’âge de 18 ans, les intéressés
étant astreint à verser rétroactivement, pour cette pérgiode, lors de ‘admission
définitive dans les cadres, la retenue légale est calculée sur les émoluments visés à
l’article 28 afférent au grade, à la classe et à l’échelon occupés à la date de la
demande de régularisation de cotisation.
Article 10 : alinéa premier : 2° : Les femmes fonctionnnaires obtiennent, dans la
limite de trois (3) ans une bonification de services d’un année pour chacun des
enfants qu’elles ont eus et qui ont été régulièrement déclarés à l’état civil.
Article 12 : Les fonctionnaires tributaires du présent Code nepeuvent être maintenus
en service au delà de 60 ans, sous réserve des limites d’âge fixées par les statuts
particuliers.
Aticle 20 : alinéa premier : est également prise en compte la bonification des
bénéfices de campagne, supputés dans les conditions précises à l’article 5 et qui
s’ajoute éventuellement aux services militaires.
Article 28 : la pension est basée sur la moyenne des émoluments ssoumis à retenue
afférents aux grades, classés, et échelons, occupés effecthivements par le
fonctionnaire ou le militaire durant les trois dernières années précédant son
admission à la retraite.
Abdoulaye WADE
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
Vu la constitution, notamment en ses articles 37, 39 et 65 ;
Vu la loi n°62-37 du 18 mai 1962, fixant le statut général des officiers d’active,
modifiée par la loi n°65-10 du 4 février 1965 ;
Vu la loi n°62-38 du 18 mai 1962, fixant le statut général des sous-officiers de
carrière, modifiée par les lois n°65-09 du 4février 1965 et n°66-24 du 1 février 1966 ;
Vu la loi n°63-15 du 18 mai 1963, fixant le statut général des officiers de réserve,
modifiée ;
Vu la loi n°70-23 du 6 juin 1970, fixant l’organisation générale de la défense
Nationale, modifiée par les lois n°72-92 du 29 novembre 1972 et n°82-17 du 23 juillet
1982 ;
Vu la loi n°82-12 du 23 juillet 1982, soumettant au statut militaire les personnels du
Groupement national des sapeurs-pompiers ;
Vu la loi n°84-62 du 16 aôut 1984, relative à l’organisation générale des forces
armées ;
Vu le decret n°62-199 du 19 mai 1962, fixant la hiérarchie et les conditions
d’avancement des personnels militaires d’active des armées de Terre, de l’Air et de
Mer, modifiée ;
Vu le decret n°71-131 du 10 février 1971, relatif au recrutement de l’armée, modifiée,
Vu le decret 79-50 du 11 janvier 1979, portant statut particulier du personnel de la
Gendarmerie nationale ;
Vu le decret n°83-1013 du 23 septembre 1983, fixant les limites d’âge des
personnels militaires des Armées de Terre, de l’Air, de Mer, de la Gendarmerie
nationale et du Groupement national des sapeurs pompiers ;
Vu le decret n°84-153 du 9 février1984, portant statut du personnel du Groupement
national des sapeurs- pompiers ;
-DECRETE–
TITRE PREMIER
HIERARCHIE
Chapitre premier – Militaires non officiers
Article premier – La hiérarchie des militaires non officiers est la suivante :
a) – Hommes de Troupe
- soldat ou sapeur mineur ou matelot, de 2éme classe ;
- soldat ou sapeur mineur ou matelot de 1ème classe ;
- caporal ou brigadier ou quartier-maître de 2 ème classe ;
- caporal-chef ou brigadier-chef ou quartier-maître de 1 ème.
b) – Sous-Officiers
1- sous-officiers subaltenes
- gendarme ;
- sergent ou maréchal-des-logis ou second-maître ;
- sergent-chef ou maréchal-des-logis-chef ou maître.
c) – 2 Sous-Officiers supérieurs
- adjudant ou premier-maître ;
- adjudant-chef ou maître principal ;
- adjudant major ;
- aspirant.
Article 2: - Dans l’Artillerie, l’Arme blindée et la Cavalerie, les appellations de
brigadier, brigadier-chef, maréchal-des-logis et maréchal-des-logis-chef remplaceront
respectivement celles de caporal, caporal-chef, sergent, sergent-chef. Dans le
Génie, l’appellation de sapeur mineur remplace celle de soldat.
Chapitre 2 – Officiers
Article 3 : - La hiérarchie des officiers est la suivante :
a) – officiers subalternes
- sous-lieutenant ou enseigne de vaisseau de 2 ème classe ;
- lieutenant ou enseigne de vaisseau de 1ème classe ;
- capitaine ou lieutenat de vaisseau.
b) – officiers supérieurs
- commandant ou chef de bataillon, chef d’escadron ou capitaine de
corvette ;
- lieutenat-colonel ou capitaine de frégate ;
- colonel ou capitaine de vaisseau.
c) – officiers généraux
- général de brigade, général de brigade aérienne oui contre amiral ;
- général de division, général de division aérienne ou vice-amiral.
Les rangs et appellations de général de corps d’armée, général de corps
aérien, général d’armée, général d’armée aérienne, de vice-amiral, d’escadre et d’amiral
peuvent, le cas échéant et en fonction des circonstances, être conférés aux officiers
généraux par le Président de la République.
Dans les services, les grades sont les mêmes que dans les armes. Toute fois,
pour les intendants, les ingénieurs, les médecins, les dentistes, les vétérinaires,et les
pharmaciens, le grade doit être précédé du titre : intendant, ingénieur, médecin, dentite,
vétérinaire ou pharmacien.
Chapitre 3 – Rang
Article 4 : - Pour tous les grades, le rang est déterminé par l’ancienneté dans
le grade. Cette ancienneté compte de la date de nomination ou de promotion, déduction
faite des interruptions de service. A égalité d’ancienneté dans le grde, le rang se règle
sur l’ancienneté dans le grade précédent et ainsi de suite.
TITRE II
AVANCEMENT
Chapitre premier – dispositions générales
Aticle 5 : - Les nominations et promotions à un grade supérieur sont subordonnées aux
vacances constatées d’après les tableaux d’effectifs arrêtés annuellement par le Ministre
chargé des forces armées.
Article 6 :- L’avancement des hommes de troupe à lieu au choix et à titre
exczeptionnel. La décision de nomination ou de promotion appartiennent au chef de
corps après approbation d’un tableau d’avancement semestriel par l’autorité
immédiatement supérieure.
Article 7 : - L’avancement des officiers et sous-officiers se fait soit au choix, soit à
l’ancienneté, soit à titre exceptionnel.
Article 8 : - Aucune dérogation ne peut être apportée aux conditions de temps imposées
pour passer d’un grade à un autre ; sauf en ce concerne l’avancement à titre
exceptionnel d’une part, et en temps de guerre d’autre part, ou elles sont réduites de
ùmoitié.
Les candidats à l’avancevementau choix sont inscrits, sur proposition de leurs
chefs hiérachiques, au tableau d’avancement arrêté annuellement par l’autorité.
Article 9 : - L’avancement à titre exceptionnel ne poura être prononcé que parmi les
militaires de tous grades qui sont distinguésdans les missions spéciales ou par des
services exceptionnels rendus aux forces armées et qui auront fait l’objet de ce fait de
citation ou d’une lettre de félicitationde l’autorité investie du pouvoir de nomination.
Les intéressés sont inscrits sur un tableau d’avancement spéciale qui peut
être établi à toute époque de l’année.
Article 10 : - Les nominations ou promotions sont prononcées à titre définitif ; toute fois,
elles peuvent être prononcées à titre temporaire, soit pour remplir des fonctions de
durée limitée, soit en temps de guerre. Le grade détenu à ce titre comporte tous les
droits, avantages et prérogatives attachés audit grade. Il est sans effet sur l’ancienneté
et, l’avancement ne peut avoir lieu qu’en considération du grade détenu à titre définitif.
1°) - Les soldats, sapeurs mineurs ou matelots titulaires d’un brevet de préparation
militaire élémentaire (P.M.E.) ;
2°) - Les soldats, sapeurs-mineurs ou matelot ayant suivi le peleton préparatoire au
peleton d’élèves officiers de réserve ou les cours de préparation militaire supérieure et
qui n’ont pas satisfait aux examens de sortie ;
3) - Les anciens élèves des écoles d’enfants de troupe.
Article 35 : - Pour tenir compte de leurs mérites exceptionnels, certains capitaines
ou lieutenants de vaisseau, qui n’ont pu obtenir le diplôme d’aptitude au grade
d’officier supérieur, pourront être promus, sur proposition du Ministre chargé des
forces armées, au grade de commandant, chef de bataillon, chef d’escadron ou
capitaine de corvette dans la dernière année correspondante à la limite d’âge de leur
grade.
Article 36 : - les deux tiers des grades de commandant, chef de bataillon, chef
d’escadron ou capitaine de corvette sont pourvus au chois et un tiers à l’ancienneté.
Article 36 bis :- Toutefois par décision de l’autorité ayant pouvoir de nominatio, sur
proposition du MFA peuvent être écartés provisoirement du bénéfice de
l’avancement à l’ancienneté. Les officiers objet d’un rapport circonstancié du
commandement faisant ressortir soit leur mauvaise manière habituelle de servir, soit
des sanctions encourues pour faute grave contre la discipline, contre l’honneur ou
par oubli de la dignité professionnelle.
Article 37 : - A partir de grade de commandant, chef de bataillon, chef d’escadron ou
capitaine de corvette, l’avancement a lieu uniquement au choix.
Article 38 : - Nul ne peut être promu lieutanant-colonel ou capitaine de frégate, s’il
n’a servi au moins quatre ans dans le grade commandant, chef de bataillon, chef
d’escadrons ou capitaine de corvette.
Article 39 : - Nul ne être promu colonel ou capitaine de vaisseau, s’il n’a servi au
moins deux ans dans le grade de lieutenant-colonel ou capitaine de fégate.
Article 40 : - Nul ne peut être nommé général de brigade, général de brigade
aérienne ou contre amiral, s’il n’a servi au moins trois dans le galon de colonel ou
capitaine de vaisseau.
Article 41 : - Le Président de la République seul peut prononcer, par décision, la
radiation de tout officier inscrit au tableau d’avancement, soit d’office, soit sur
proposition de ses chefs hiérarchiques.
Article 42 : - soit rayés d’office du tableau d’avancement :
a) – les officiers rayés des controles de l’armée active avant que leur
promotion ou nomination au grade supérieur ne soit effective ;
b) les officiers changés de classement par mesure disciplinaire.
Article 43 : - Peuvent être rayés du tableau d’avancement sur proposition de leurs
chefs hiérarchiques, les officiers punis pour faut grave ou inconduite.
Article 44 : – Sauf dans les cas prévus à l’article 42, la radiation du tableau
d’avancement est obligatoirement précédée de la communication du dossier, dans
les conditions déterminées par le règlement de discipline générale applicable aux
personnels militaires des forces armées.
TITRE III
DISPOSITIONS DIVERSES
Abdou DIOUF
REPUBLIQUE DU SENEGAL N° 001970/MFA/DIR. CEL
MINISTERE DES FORCES ARMEES
DIRECTION DE CONTROL, ETUDES
ET LEGISLATION Dakar, le 23 juin 1988
-----------------------------
RAPPORT DE PRESENTATION
-----------------------------
Pour lever les difficultés dont l’énumération serait longue sans être complète, il
convenait, de manière à harmoniser les dispositions en cause, de ronde entièrement
ce texte, sans affecter le fond.
Telle est, Monsieur le Président de la République, l’économie du présent
projet de décret soumis à votre haute approbation et signature.
Le Ministre des Forces Armées
Médoune FALL
Enfin les jeunes gens de sexe féminin devraient, conformément aux dispositions de
l’article 19 de la loi n°70-23 du 6 juin 1970, pouvoir accéder aux écoles et emploi de
personnels militaires du service de santé.
Médoune FALL
REPUBLIQUE DU SENEGAL n°91-1173 du 07/11/91
MINISTERE DES FORCES ARMEES
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
Article 3 : - les militaires accomplissant la durée de leur service légal et les militaires
rappelés qui ont subi des punitions d’arrêt de rigueur, de prison ou de cellule d’une
durée supérieur à huit (08) jours peuvent être maintenu au corps après la libération
de leur classe ou l’expiration de leur engagement pendant un nombre de jours égal
au nombre de journée d’arrêt de rigueur, de prison ou de cellule qu’ils ont subies,
déduction faite des punitions n’excédant pas huit jours . cette disposition n’est pas
applicable à ceux qui, au moment de leur libération sont en possession d’un grade
ou de soldats de 1ère classe.
Article 5 : - tout appelé ou engagé reconnu coupable d’une infraction militaire
qualifiée crime ou ayant fait l’objet durant sonservice d’une ou plusieurs des
condamnations spécifiées à l’article 4 est exclu du service militaire à l’expiration de
sa peine. La décision d’exclusion est prononcée par le Chef d’Etat-major général des
Armées (des notifications du jugement) pour les appelés incorporés dans les Armées
par le Haut commant de la Gendarmerie pour les appelés incorporés dans la
Gendarmerie, par le Commandant du Groupement national des Sapeurs-pmopiers
pour les appelés incorporés dans ce corps.
Tout appelé ou engagé coupable d’agissement contraires au devoir militaire
ou la faute contre l’honneur ou contre la discipline, est exclu du service actif, la
décision d’exclusion est pronocée par le :
- Chef d’Etat-major général : après avis d’un conseil de discipline ;
- Haut Commandant de la Gendarmerie : après avis d’un conseil de
discipline ;
- Commandant du Groupement des Sapeurs-pompiers : après avis d’un
conseil de discipline.
Dans les deux cas, les intéressés restent soumis au service de défense.
TITRE II
RECENSEMENT ET REVISION
Article 6 : - Chaque année, les tableaux de recensement des junes gens ayant
atteint ou devant atteindre l’âge de vingt (20) ans révolus au cours de l’année et
domiciliés dans les communes ou dans les arrondissemnents du territoire de la
République, sont dressés par les Gouverneurs, Préfets,Maires et Sous-Préfets.
Sont portéssur ses tableaux les jeunes gens qui, en vertu de la loi sur la
nationalité, sont sénégalais.
Ces tableaux sont arrêtés chaque année.
Toutefois, ils sont libérés à titre définitif avec leur classe d’âge.
Le Ministre chargé des forces armées fixe, par arrêtés, sur proposition du
Ministre chargé de l’Education nationale et du Ministre chargé de l’Enseignement
Technique et de la Formation Professionnelle, la liste de ces établissements
d’enseignement.
Article : 12 – Les tableau de resencement et les tableaux spéciaux de recensement
définis aux articles 6 et 11 du présent décret sont établis en triple exemplaires dont
une expédition est adressée avnt le 15 janvier de chaque année au chef de la
division recrutement Mobilisation.
Chapitre 2 – De la révicion
Article 13 : - la révision a pour but de statuer sur la situation au point de vue du
service militaire de tout ou partie des jeunes gens recensés.
Les avis sont consignés dans une colonne spéciale, en face de chaque
nom, sur les tableau de recensement.
Dans le cas ou l’une des infractions prévues par l’article 2 de la loi réprimant
les régles de recrutement a été relevée, la commmission saisit le Ministre des forces
armées.
Dans la première catégorie les jeunes gens sont classés en deux portions.
Il est délivré aux jeunes gens des deux denières cathégories pour justiifier leur
sitation, une attestation qu’ils sont tenus de présenter à toute réquisition des
autorités militaires, judiciaires et civiles.
Les jeunes gens ajournés sont avertis qu’ils auront à se présenter l’année
suivante devant la commission. Ils peuvent être de nouveau ajournés l’année
suivante lors de cette deuxième visite, mais à la suite de la troisième ils doivent être
reconnus aptes, soit exemptés définitivement.
1°) – le fils, seul soutien d’une mère veuve ou le petit fils, seul soutien d’une
aïeul veuve ;
2°) – l’orphelin, seul soutien de frère ou sœur mineurs ou infirmes ;
3°) –le fils, seul soutien d’un père très âgé ou infirme au point de ne pouvoir
subvenir à ses besoins ;
4°) – tout homme dont le frère sera ùort ou aura été réformé pour blessure
reçue ou infirmité contractée en service pendant la durée du service actif ou lors d’un
rappel à l’activité.
Les jeunes gens dispensés sont portés dans la colonne as-hoc des tableaux
de recensement, soit au moment de leur établissement si la dispense est connue,
soit par les soins de la commission.
Article 21 : - Au cours des opérations de révisions sera établie pour chacun des
jeunes gens examinés par la commission, une fiche d’identité du service national.
Article 23 : - La date d’incorporation des recrues est celles du jour où elles ont été
constituées en détachement ou celle de convocation pour rejoindre les formations
d’affectation.
A partir de cette date, les recrues qui ne se présenteraient pas aux lieux
fixés ou qui abandonneraient le détachement seront passibles des sanctions prévues
par la loi réprimant les infractions aux règles relatives au recrutement de l’Armée.
Article 24 : - Il est tenu par le Division Recrutement Mobilisation un fichier sur lequel
sont portés les renseignements nécessaires sur les jeunes gens recensés.
Cette fichier mentionne tous les changement successifs qui peuvent
survenir dans la situation de chaque inscrit.
Article 26 : - Les jeunes gens inscrits sur ces tableaux spéciaux de recensement sont
révisés par une commission spéciale dont la composition est fixée par le
Gouvernement comme suit :
Aricle 30 : - Ainsi qu’il est stipulé à l’article 10, les jeunes gens domiciliés ou résident
hors du territoire national sont inscrits sur les tableaux de recensement de la
circonscription administrative ou de la commune où résident leurs parents ou leurs
tuteurs.
Tous les citoyens sénégalais qui ont quitté le territoire national pour se
rendre à l’extérieur, recensés ou non, doivent se présenter aux représentants
diplômatiques ou consulaires de la République du sénégal, lesquels avertissent le
Miniostre chargés des Forces Armées.
Article 31 : - Sur convocation du Ministre chargé des forces armées, les jeunes gens
domiciliés ou résident hors du sénégal, sont présentés par les soins des
représentants diplômatiques ou consulaires devant un médecin agréé en vue de
statuer sur leur aptitude au service militaire.
Article 32 : - Les pièces matricules et les ordres d’appel concernant ces jeunes gens
sont établis par la Division Recrutement Mobilisation conformément aux directives
données par le Minsitre des Forces armées.
TITRE III
DU SERVICE MILITAIRE
Chapitre premier – Des bases de service
En aucun cas, le temps pendant lequel les omis et les insoumis n’ont
pas été présents sou les drapeaux ne comptent dans les années de service exigées.
Article 35 : - Les jeunes gens appelés sous les drapeaux sopnt mis à la disposition
du Ministre chargé des forces armées pour la durée du service actif. Ils sont affectés
aux unités dans lesquelles ils sont incorporés et inscrits. Toutefois, les engagés
spéciaux au titre de la formation spéciale d’officiers de réserve prévus à l’article 53
ci-après, pourront être laissés à la disposition de leur administration ou de leur
établissemnet d’études dans les conditions fixées par le décret n° 67-218 du 1 ère
mars 1967.
Article 36 : - Les militaires appelés qui accomplissent la durée normale de service
actif et les militaires engagés servanr pendant la durée légale de vingt quatre (24)
mois peuvent obtenir, sauf cas d’inconduite notoire, une permission de vingt et un
(21) jours par an.
Article 37 : - Tout homme assujétti aux obligations de réserve reçoit, au moment de
sa libération du service actif,un fascicule indiquant ses obligations en cas de
mobilisation. L’intéressé est tenu de présenter ce fascicule à toute réquisition des
autorités militaires ou civils notamment en cas de rappel pour des périodes
d’exercice.
Hors du territoire national, les ordres de mobilisation , de rappelou de
convocation, sont transmis par les soins des représentants diplômatiques ou
consulaires de l’Etat.
Article 42 : - Les convocations pour les périodes d’exercice seront fixées en tenant
compte, dans toute la mesure du possible, des intérêt régionaux et notamment
desépoques des travaux agricoles.
Article 45 : - Sans préjudice des peines disciplinaires ou pénales, tout homme qui
n’a pas rejoint au jour indiqué par l’ordre d’appel qui lui a été adressé pour des
maneouvres ou exercices, peut être astreint par l’autorité militaire à faire ou à
compléter, dans un corps de troupe, le temps de service pour lequel il était appelé.
Article 47 : - Tout homme inscrit sur le registre matricule est astreint s’il se déplace,
aux obligations suivantes :
1°) – s’il change de domicile ou de résidence à l’intérieur du territoire, il fait
viser au départ et à l’arrivée son livret par la brigade de Gendarmerie de sa localité.
2°) – s’il va se fixer hors du territoire national, il fait viser avant son départ son
livret individuel par le Gendarmerie dont relève la localité qu’il va quitter, en indiquant
le pays ou il désire s’établir.
A l’arrivée dans ce pays, il prévient aussitôt l’agent diplômatique ou
consulaire, lequel lui donne récépissé de sa déclaration et envoie copie de celui-ci au
Ministre chargé des forces armées.
Il informe également l’agent diplômatique ou consulaire de tous ses
changements de résidence et celui-ci en avise le Ministre chargé des forces armées.
Les hommes qui se sont conformés aux prescriptions qui précèdent
peuvent bénéficier, s’il y a, en cas de mobilisation ou de rappel sous les drapeaux,
de délais supplémentaires pour rejoindre,calculés d’après la distance à parcourir.
Article 48 : - Tout citoyen encore dégagé de toutes obligations militaires est tenu de
fournir à l’autorité militaire, dans un délai d’un mois les renseigenments qui
pourraient lui être demandés concernant sa profession ou ses capacités.
Celui qui s’abstient de répondre ou qui fait une déclaration inexacte est
passible des peines prévues par l’article 8 du code des contraventions.
Article 49 : - Les hommes de troupe des réserves pères de cinq (5) enfants vivants
sont classés, dès la naissance de leur cinquième enfant, dans la classe de
mobilisation plus âgée de cinq (5) ans que leur classe d’incorporation.
Les hommes de troupe des réserves pères de six (6) enfants vivants
sont classés, dès la naissance de leur sixièmen enfant, dans la classe de
mobilisation plus âgée de six (6) ans.
Les hommes de troupe des réserves de sept (7) enfants vivants sont
classés, dès la naissance de leur septième enfant, dans la plus jeune classe de la
deuxième réserve.
Les hommes de troupe des réserves pères de plus de neuf (9) enfants
vivants sont libérés de toutes obligations militaires dès la naissa,ce de leur neuvième
enfant.
A cet effet, il est examiné par une commission de réforme , qui statue
sur son cas.
TITRE IV
ARTICLE 51 : - Tout citoyen sénégalaise ou naturalisé sénégalaise, ainsi que les
jeunes appelés à figurer sur les tableaux de recensement ou autorisés par les lois à
servir dans l’armée, peuvent être admis à contracter un engagement volontaire.
Article 52 : - La durée des engagements volontaires est de deux, trois, quatre ou
cinq ans. Elle est de huit ans pour certains spécialistes des forces aériennes et de la
marine nationale. Des engagements volontaires par devancement d’appel pour une
durée égale à celle du service actif légal, peuvent être reçus.
Le montant forfaitaire des frais d’entretien est déterminé, chaque année, par
arrêté du Ministre chargé des forces armées. Les élèves des écoles militaires
péparatoires, ayant terminé la scolarité qui ne désirent pas poursuivre leur études
supérieures, ainsi que ceux exclus pour toute cause autre que l’inaptitude physique
dûment reconnue, souscrivent un engagement d’une durée de cinq (5) ans l’armée,
ou dans un autre corps de l’Etat.
Article 53 : - Les conditions pour pouvoir contracter un engagement volontaire sont
les suivantes :
1°) – avoir au moins dix huit (18) ans et au plus vingt huit (28) ans. Toutefois,
la limite d’âge supérieure des condidats à l’engagement spécial d’élève officier de
réserve est reportée à 35 ans ;
2°) – être sain, robuste, bien constitué ;
3°) – n’avoir subi aucune condamnation ;
4°) – être de bonne vie et mœurs.
Ces engagements peuvent être reçu en tout temps. Ils sont souscrits à
titre provisoire et ne deviennent définitifs qu’après un délai de 90 jours partant de la
date de signature du contrat.
Article 54 : - Le réserve militaire compte, pour les engagés, du jour de la signature
de l’acte d’engagement. Ils passent soit dans la disponibilité ou dans la première
réserve à l’expiration de leur contrat et suivent, dès lors, le sort de la fraction de
classe dont l’incorporation a suivi immédiatement la signature de leur contrat.
Article 55 : - Les militaires peuvent être admis à contracter des rengagements de six
(6) mois, un, deux, trois, quatre ou cinq ans. Des engagements de huit (8) ans
peuvent être souscrits par certains spécialistes des forces aériennes et de la marine.
Article 56 : - les rengagements des réservistres dans leurs foyers ne sont admis
qu’avec le consentement préalable du Chef d’Etat-Major général des armées.
En cas de refus, un recours hiérarchique peuvent être adressé au
Ministre chargé des forces armées qui statue, dans ce cas, en dernier lieu.
1°) – Pour cause d’inaptitude physique. Dans les conditions fixées par les
articles 116, 117, 120, 121, 128, 129, 133, 136 et 137 de la loi n° 67- 42 du 30 juin
1967 portant code des pensions militaires d’invalidité.
2°) – L’officier pour raison de discipline. Les gradés ne peuvent être éliminés
de cette manière qu’après cassation et présentation devant un conseil d’enquête ; il
en est de même des militaires visés à l’alinéa suivant.
Abdou DIOUF
STATUTS DES SOUS-OFFICIERS DE CARRIRE (S.O.C)
INSTRUCTION N°3456/MFA/CAB
Du 10 Novembre 1965
OBJET DE L’INSTRUCTION.
I – ARMEE
A) Conditions d’admission
L’article 6 de la loi fixe les conditions minima d’ancienneté dans le service et dans le
grade à remplir par le sous-officier qui demandfe son admission dans le corps des
sous-officiers de carrière :
c)- le choix parmi les candidats s’exerce d’après la valeur obtenue comme
sous-officier.
B) – Dossier de candidature
Cette commission, dont les membres sont désignés par le Chef d’Etat-Major
Général, qui en décide la réunion,est composée de :
Après avoir examiné sur pièce si les candidats présentent toutes les garanties
recherchées sur les plans :
- manière de servir ;
- aptitude intellectuelle et diplômes ;
- aptitude morale ;
- aptitude physique (certificat médical).
Après examen des dossiers de candidature et des avis des diverses autorités
hiérarchique, le Ministre, statuant en dernier ressort, une des trois mesures
suivantes :
Elle est pronocée deux fois par an, au 5 janvier et au 5 juillet par arrêté du
Ministre des Forces Armées publié au journal officiel. L’arrêté a la contexture figurant
en annexe II. Il est notifié à l’intéressé dans les conditions fixées par l’article 20 de
l’instruction 941/MFA du 1er juin 1964 sur la composition et la tenue des dossiers de
certains militaires.
b) Refus d’admission.
Article 10 – Discipline.
. Le régime des sanctions disciplinaires dans les forces armées tel qu’il est
défini par le décret n° 63.832 / MFA , du 18 Décembre 1963 s’applique intégralement
aux sous –officiers de carrière .
Article 11 . L ‘article 11 de la loi stipule qu’en dehors des punitions ordinaires, des
sanctions displinaires particulières telles que : radiation du tableau d’avancement,
mise en non activité, radiation des cadres, peuvent être prononcées à l’encontre des
sous-officiers de carrière. Ces sanctions sont définies par les articles 17, 21 et 22 du
décret 63.832 du 18 décembre 1963 fixant le régime des sanctions disciplinaires
dans les forces armées.
Article 12 - POSITIONS
Article 13 – L’ACTIVITE
Article 14 – LA NON-ACTIVITE
Elle est prononcée soit pour infirmité temporaire, soit par mesure disciplinaire.
Le temps passé dans cette position compte pour la retraite et, si les infirmités
justifiant la non-activité sont imputables au service, pour l’avancement de l’anciennté,
s’il y a lieu.
La loi n’a pas spécifié les motifs qui peuvent entraîner cette sanction, de toute
façon, il ne peuvent revêtir un caractère de gravité sup érieur à ceux prévus pour la
radiation des cadres (article19). Lorsqu’il estime l’élimination temporaire doité être
préférée à l’élimination définitive, compte tenu des antécédents, de la personnalité et
des posssibiités d’amendement du sous-officier en cause, le Chef d’Etat-Major
Général ou, s’il s’agit d’un militaire de la Gendarmerie , le Ministre des forces armées
envoie l’intéressé devant un conseil d’enquête, dans les conditions prévues par le
décret n°63-760 du 19 novembre 1963, en vue de sa mise en position de non-activité
par mesure de discipline.
Ainsi de la période fixée par l’arrêté de mise en non-activité, sauf à faire l’objet
d’une autre sanction disciplinaire statutaire à raison de nouvelles fautes commises.
Qu’ils soient placés dans cette position pour infirmité temporaire ou par
mesure de discipline, les sous-officiers restent soumis aux obligations qui résultent
de leur état, notamment aux règles de la discipline militaire, et demeurant justiciables
des juridictions ordinaires àformation spéciale. Ils ne peuvent fixer leur résidence ou
en changer qu’après approbation du Chef d’Etat-Major Général ou du Directeur de la
Gendarmerie qui peut toujours assigner une autre résidence que celle choisie Ils
sont tenus de répondre aux convocations de l’autorité militaire ; ils peuvent revêtir la
tenue civile mais doivent , obligatoirement, répondre aux sanctions en tenue
militaires
L’état de sous-officier de carrière ne peut être rendu que dans les cas suivant :
a) Sur décision du Ministre : par mise en réforme, démission ou par radiation
des cadres
b) De plano : par condamnation définitive à la dégradation militaire, à la
destitution ou à la perte de grade, ou encore undécret ou jugement définitif de perte
de la nationalité sénégalaise.
Article 16 – LA RETRAITE
A – Définition
Le sous-officier totalisant vingt cinq années de service effectifs doit être mis à
la retraite d’office, par décision ministérielle et en réunion d’un conseil d’enquête. La
décision ainsi prise n’a aucun caractère disciplinaire.
Article 17 – REFORME
Article 18 – LA DEMISSION
Dans ces différents cas, la radiation des cadres est notifiée par une
simple décision ministériellle. Elle prend effet ------------ de la condamnation définitive.
Elle est prononcée par un arrêté du ministre des forces armées, publiée
au journal officiel, pris après avis d’un conseil d’enquête pour l’un des motifs suivant :
a) - inconduite habituelle
c) – faute grave dans le service ou contre la discipline ;
d) – faute contre l’honneur ;
e) – condamnation à une peine criminelle ou corectionnelle à caractère
infamant autre que l’amande, cette disposition------------- aux sous-officiers de
carrière non condamné à la dégradation, à la destitution ou à la perte du grade.
Sur proposition des autorités hiérarchiques, le S.O.C cause est envoyé par le
Chef d’Etat-Major Général ou, s’il s’agit d’un militaire de la Gendarmerie, par le
Ministre, devant un conseil d’enquête dans les conditions fixées par le décret n°63-760
du ---novembre 1963. Il reçoit communication de son dossier du personnel ainsi de
l’affaire motivant sa comparution.
Le Ministre des forces armées, après examen du dossier et l’avis émis par le
conseil d’enquête, prend, s’il y lieu, l’arrêté du radiation des cadres qui est notifié à
l’intéressé dans les conditions prévues par l’article 20 de l’instruction
n°1941/MFA/CAB 5 /7 du 1er juillet 1964, relative à la composition et à la tenue des
dossiers de certains militaires.
André PEYTAVIN
Au-delà des six mois qui suivent, ces enfants sont appréhendés pour la même
infraction, ces mêmes enfants pourront être punis d’une amande de 500 à 5000
francs au plus après enquête sociale.
Article 4 : Toute personne qui aura conduit ou fait conduire des enfants à un
spectacle cinématographique contrairement aux dispositions des articles 1 et 2 sera
punie d’une amande de 1000 francs à 5000 francs.
Article 5 : Les Directeurs ou gérants de salle ou organisateur de spectacles
cinématographique qui auront admis des enfants nonobstans des dispositions des
articles 1 et 2 seront punis d’une amande de 500 à 5000 francs autant de fois qu’il y
aura d’infaction.
Article 6 : Ces Directeurs, gérants, organisateur pourront exigés la production de la
carte d’identité ou de tout autre document muni d’une photographie de nature à faire
la preuve de l’âge du spectateur.
Article 7 : Au cas de revellement de l’infraction, prévue à l’article 5 dans les trois
mois, la fermeture de la salle en outre pronocée pour une durée de huit jours au
moins et de six mois au plus.
Demba DIOP
André GUILLABERT
Loi n° 63-15 du 5 février 1963 portant dissolution du centre régional d’assistance
pour le développement du cap-vert.
Karim GAYE.
TITRE PREMIER
DISPOSITIONS GENERALES
Article 6 : Nul ne peut être nommé officier de réserve s’il ne remplit les conditions
exigées par l’article 8 du statut général des officiers d’active.
Article 7 – Les officiers de réserve se recrutent :
AVANCEMENT
TITRE V
DROITS ET DEVOIRS
Article 12 : Les officiers de réserve pendant les périodes où ils sont en situation
d’activité telle qu’elle est définie à l’article 18 ont les même droits que les officiers de
l’armée active.
Dans toutes les circonstances où ils sont autorisésà porter luniforme, les
officiers de réserve ont droits aux honneurs, préséance et marques extérieures de
respect dues aux officiers de mêùme grade dans l’armée active.
Tout officier de réserve a le droit, sur production d’une pièce officielle établissant sa
qualité, de requérir qu’il en soit fait mentionsur les actes de l’état civil le concernant.
Article 13 : En dehors des circonstances où le port de l’uniforme est obligatoire, les
officiers de réserve sont admis, sans autorisation préalable, à ,revêtir l’uniformeà
l’occasion de réunions, fêtes et cérémonies officielles à condition de ne s’y livrer à
aucune manifestation dans les conditions fixées par les règlements en vigueur.
Article 14 : La tenue de campagneest seule obligatoire pour les officiers de réserve ;
ils peuvent toutefois porter la tenue qui est prévue pour les officiers de l’armée
active, dans toutes les circonstances où ils sont autorisés à porter l’uniforme.
Article 15 : Les officiers de réserve sont convoqués pour des périodes d’exercice
dont le nombre et la durée sont fixés par le Ministre de la défense ou le ministre de
tutelle sans que le total dans la réserve puisse excéder 4 mois, chacune de ces
périodes, ne pouvant excéder 1 mois, au cours de l’année considérée.
Ils peuvent en outre être autorisésà accomplir sur leur demande une période de 15
jours avec solde les années où ils ne sont pas convoqués et suivre des cours de
perfectionnement organisés par l’état-major général.
Ils peuvent enfin être convoqués à des sances d’instruction supplémentaires d’une
demi-journée à deux jours dont la durée globale ne peut excéder six jours par an et
accomplir des services volontaires non retribués comme instructeurs dans le service
prémilitaire et dans les écoles de perfectionnement.
Article 16 : Le régimes des punitions militaires est applicable aux officiers de réserve
pendant leur présence sous les drapeaux
TITRE VI
POSITIONS
Article 17 : Les officiers de réserve peuvent être dans l’une des positions suivantes :
- En situation d’activité ;
- Dans les cadres de réserve ;
- Hors des cadres de réserve ;
- En non dispoinibilité ;
- Dans l’honorariat.
Article 18 : La position « en situation d’activité » est celle de l’officier de réserve
présent sousles drapeaux :
Article 26 : Peuvent être admis à l’honorariat sur leur demande les officiers de
réserve rayés des cadres pour blessure, maladie ou infirmités contractés en dehors
du service conformément à l’article 30.
Article 27 : L’honorariat se perd pour les motifs et dans les conditions prévues par
les dispositions des articles 32 et 34 de la présente loi.
Article 28 : Les prérogatives et les obligations attachées à cette position sont celles
des officiers de réserve dans leurs foyers.
TITRE VIII
Article29 : La perte du grade n’intervient que pour l’une des causes ci-après :
1) Démission du grade accepté par le ministre de la défense ou ministre
de tutelle pour la gendarmerie ;
2) Radiation des cadres prononcée d’office par le ministre pour l’un des
motifsénumérés à l’article 32 ;
3) Radiation des cadres prononcée dans les formes et conditions prévues
à l’article 33 ;
4) Révocation prononcée dans les formes et conditions prévues à l’article
34 ;
5) Destitution prononcée par jugement.
Article 30 : A l’expiration du temps de service exigé par le décret sur le recrutement,
tout officier de réserve est tenu d’adresser au ministre de la défense ou au ministre
de tutelle une déclaration faisant connaître s’il veut ou non rester dans les cadres.
Dans l’affirmative le maintien est de droit si l’intéressé remplit les conditions
d’aptitude physique et professionnelle correspondant à son grade.
Tout officier qui déclare ne pas vouloir rester dans les cadres est considéré
comme démissionnaire et rayé des cadres.
Article 31 : Les limites d’âge des officiers de réserve est celles des officiers d’active
augmentées de 8 ans.
« La limite d’âge ainsi fixée peut être exceptionnellement d’une durée ne
pouvant excéder 8 ans au profit de l’officier de réserve qui en demande avant la
radiation des cadres et dont il est reconnue par le médecin militaire qui en délivre un
certificat ».
a) perte de la qualité de sénégalais prononcée par jugement ou par décret ;
b) condamnation à une peine criminelle ou correctionnelle à caractère
infamant autre que l’amande ;
c) Condamnation pour atteinte à la sûreté intérieure ou extérieure de l’état ;
d) Mise en état de faillite pronocée par jugement ;
e) Destitution d’une charge d’officier public ou ministériel pronocée par
jugement ;
Article32 : Peuvent être rayés des cadres par décret pris dans les conditions
prévues à l’article 3 et sur proposition du ministre de la défense ou ministre de
tutelle ;
1) Après avis d’une commssion de réforme les officiers de réserve
reconnus comme étant atteints d’infirmités les mettant
définitivement hors d’état de servir
2) Après avis d’un conseil d’enquête les officiers de réserve signalés
par leur chef de corps ou de service comme étant incapables de
remplir les fonctions de leur grade.
Article 34 : La révocation peut être prononcée par décret pris dans les conditions
prévues à l’article 3 et sur avis conforme d’un conseil d’enquête :
1) Contre tout officier de réserve révoqué d’un emploi public ou rayé par
mesure de disciple d’un ordre légalement constitué ;
2) Contre tout officier de réserve qui, ayant été mis en non disponibilité par
mesure disciplinaire pendant un an pour avoir manqué aux prescriptions de la
législation sur leur recrutement relatives aux déclarations de changement de
résidence, n’a pas l’expiration de cette peine discikplinaire, fait connaître
officiellement sa résidence ou a commis une nouvelle infraction à cette disposition ;
3) Contre tout officier de réserve qui, à l’occasion du service et en dehors de
la situation d’activité définie à l’article 18 adresse à l’un de ses supérieurs militaires
ou publie contre lui un écrit injurieuxou commet envers l’un d’eux un acte reconnu
comme offensant ;
4) Contre tout officier de réserve qui publie ou divulgue dans les conditions
nuisibles aux intéêts de l’Etat des renseignements parvenus à sa connaissance en
raison de sa situation militaire ;
5) Contre tout officier de réserve mis en non disponibilité par mesure de
discipline dans les conditions prévues à l’article 23 ;
6) Pour faute contre l’honneur ;
7) Pour inconduite habituelle ;
8) Pour faute contre la discipline soit dans le service soit en dehors du service
et en particuier pour agissements indirects ou collectifs tendant à la rebellion contre
les lois en vigueur.
Article 35 : La composition et le fonctionnement des conseils d’enquête sont fixéspar
décret pris en conseil des ministres.
TITRE VIII
Article 36 : Les officiers de réserve peuvent, sur lur demande et compte tenu des
nécessités de l’encadrement des forces armées être admis à servir en sitaution
d’activité par périodes renouvelables de 6 mois sans que le temps passé par eux
dans cette position ajouté à celui de leurs obligations légales puisse dépasser 10
ans.
Article 37 : Peuvent être admis à servir en situation d’activité les officiers de réserve
qui auront été libérés du service actif à quelque date que ce soit, susceptibles
d’accomplir au moins deux années de service avant d’être atteints par la limite d’âge
de leur grade dans l’armée active possédant l’aptitude physique requise pour les
officiers de même grade de l’armée active et ayant satisfait à un examen d’aptitude
dont les modalités seront fixées par arrêté du ministre de la défense ou du ministre
de tutelle.
TITRE IX
DISPOSITIONS DIVERSES
Article 38 : La durée des services accomplis dans l’armée active ou service d’activité,
dans un grade donné déterminatant les droits au commandement des officiers de
réserve par rapport aux officiers d’active du même grade. Ces derniers ont, à durée
égale de grade, le commandement sur ceux des réserves.
Pour les officiers de réserve de même grade, les droits au
commandementsont établis sur l’ancienneté dans le grade, les services dans l’armée
active ou en situation d’activité comptant pour le double de leur durée effective.
Article 39 : Les officiers de réserve peuvent être l’objet de récompenses diverse,
telles que distinctions honorifiques, lettres de félicitation etc… en raison de services
accomplis sous formes de périodes obligatoires ou volontaires, séances d’instruction
et de perfectionnement, encadrement du service prémilitaire , dans des conditions
déterminées par décret ou instruction ministérielle.
Ils peuvent, e, outre, bénéficier pour les mêmes motifs d’annuités ou de
fractions d’annuités entrant dans le décompte des annuités comptant pour l’ordre
national dans des conditions fixées par arrêtés ministériel.
Article 40 : Les services militaires accomplis par les officiers de réserve rappelés ou
admis sur leur demande à servir en situation d’activité concourrent avec les services
civls pour la détermination du droit à pension. Ils sont pris en considération pour leur
durée effective, pour l’établissement du droit à pension et liquidés conformément au
code des pensions civiles et militaires de retraite s’ils n’ont pas déjà été pris en
compte dans une pension de retraite.
La présente loi sera exécuté comme de l’Etat.
Fait à Dakar, le 5 février 1963.
Léopold sédar SENGHOR
Par le Président de la République :
Le ministre des forces armées,
Amadou Cissé DIA
LOI n° 63-16 du 15 février 1963
réprimant la culture, la détention, le commerce
et l’usage du chanvre indien
L’assemblée nationale a délibéré et adopté.
Le Président de la république promulgue la loi dont la teneur suit :
Article premier : Sont interdits sur toute l’étendue du territoire de la République :