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REPUBLIQUE DU SENEGAL N° 96 177 /PR

PESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
DECRET
relatif à l’organisation et aux attributions
du conseil supérieur de la Défense nationale.
_____________
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

Vu la costitution, notamment en ses articles : 37, 39 et 65 ;


Vu la loi n° 70-23 du 06 juin 1970 portant organisation générale de la Défense
nationale, modifiée par les lois n° 72-92 du 29 novembre 1972 et n°82-17 du 28
juillet 1982 ;
Vu le decret n° 70-623 du 03 juin 1970, portant réorganisation et fixation des
attributions du conseil supérieur de la Défense nationale ;

DECRETE

Article premier - Le conseil supérieur de la Défense nationale prévu à l’article 7 de


la loi n°70-23 du 06 juin 1970 a pour attribution :
- l’étude des problémes de la défense nationale ;
- l’élaboration de tous avis et recommandation pouvant résulter de
cette étude ainsi que toutes propositions ayant trait aux besoins de
la défense nationale.
Ces problémes portent notamment sur :
- la préparation, l’utilisation et la protection des ressources de la
Nation en vue d’assurer la Défense nationale ;
- la Direction générale et la Direction Militaire de la Défense
nationale ainsi que les conditions prévues pour l’emploi des Forces
armées en temps de paix et en temps de guerre ;
- le recrutement, la constitution, l’organisation et la répartition des
forces armées.
Article 2 Outre le Président de la République qui en assure la présidence, sont
membres de droit du conseil supérieur de la Défense nationale :
- Le Premier Ministre
- Le Ministre chargé des Affaires étrangéres et des sénégalais de
l’extérieur ;
- Le Ministre chargé des forces armées ;
- Le Ministre chargé de l’Intérieur ;
- Le Ministre chargé de l’économie, des finances, et du plan ;
- Le Ministre chargé de l’Equipement, des Transports Terrestres ;
- Le Ministre chargé de la Pêche et des Transports Maritimes ;
- Le Ministre chargé du Tourisme et des Transports Aérien ;
- Le Ministre chargé de la Communication ;
- Le Chef d’Etat-Major Général des Armées
- Le Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale ;
- Le Chef d’Etat-Major particulier du Président de la République ;
- L’Inspecteur Général des forces armées ;
- Le Secrétaire Général de la Présidence de la République ;
- Le Secrétaire Général du Gouvernement ;
et s’il y a lieu, sur convocation du Président, les autres Ministres pour les questions
relevant de leur responsabilité.
Article 3 : Le Président du conseil supérieur de la défense nationale peut, en
outre, convoquer pour être entendu par le conseil, toute personnalité en raison de sa
compétence .
Article 4 : Le conseil supérieur de la défense nationale se réunit à la diligeance de
son président qui arrête l’ordre du jour.
Les travaux du conseil peuvent être préparés par des groupes de travail
spécialisés, composés et convoqués à l’initiative et à la diligeance du Ministre chargé
des forces armées.
Article 5: Le secrétaire du conseil supérieur de la défense nationale est assuré
par un secrétaire permanent qui est nommé par decret.
Le secrétaire permanent assiste le Président de la République et le
Gouvernement pour la coordination, la préparation et l’exécution des mesures de
défense incombant aux divers départements ministériels.
Article 6 : sont abrogées toutes dispositions contraires au présent decret et
notamment le decret n° 70-623 du 03 juin 1970.
Article 7 : Le Premier Ministre est chargé de l’exécution du présent décret qui
sera publié au Journal officie
Dakar, le 29 février 1996
Abdou DIOUF
REPUBLIQUE DU SENEGAL LOI N° 84-62
Un Peuple – Un But – Une Foi relative à l’organisation générale
des armées.

L’asssemblée nationale, a délibéré et adopté, en sa séance du vendredi 03


août 1984 ;
Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :

Article premier : - le Président de la République, Chef des armées assure le haut


commandement des forces armées ; il dispose des Armées de Terre, de l’Air, et de la
Marine ainsi que de la Gendarmerie nationale.
Article 2 : Sous l’autorité du Président de la République, et dans le cadre de
l’article 10 de la loi n° 70-23 du 06 juin 1970 portant organisation générale de la
Défense nationale, le Ministre chargé des forces armées est chargé de l’application
de la politique militaire définie en conseil supérieur de la Défense nationale, de la
mise en condition des forces armées et de l’exécution des décisions du Président de
la République. Il dispose, pour emploi, des Armées de Terre, de l’Air et de la Mer
ainsi que de la Gendarmerie nationale.
Article 3 : Les forces armées comprennent :

1°) au niveau de la Présidence de la République :

- un Etat-Major particulier ;
- une Inspection générale des forces armées ;
- une Maison Militaire.
2°) au niveau du Ministére des forces armées :

- un Etat-Major général des armées ;


- un Haut Commandement de la Gendarmerie nationale ;
- une Direction de la Justice Militaire ;
- des Directions de services ;
- des organes d’Inspection, d’études, d’information et de contrôle.

3°) au niveau des Armées et de la Gendarmerie nationale  :

- des Etats-Majors d’Armées de Terre, de l’Air et de Mer ;


- des Commandements de la Gendarmerie territoriale et de la
- Gendarmerie mobile ;
- des Coprps de Troupe et de gendarmerie ;
- des écoles militaires et de Gendarmerie ;
- des organismes de soutien logistique.
L’organisation des forces armées est fixée par décret.
Article 4 Les forces armées comprennent : en temps de paix :
- une organisation territoriale en zones militaires, dont les limites
sont fixées par décret et à la tête desquelles sont placés des
officiers généraux ou supérieurs assurant le commandement
territorial des troupes de toutes armées et services
- des forces permanentes.
Article 5 - les forces permanentes sont :
- les forces de gendarmerie articulées en formations mobiles et
territoriales ;
- les forces térrestres, aériennes, et navales qui comprennent : les
forces de réserve générale et les forces territoriales.
Article 6 en temps de guerre : Dans les autres circonstances prévues par l’article
2 de la loi n°70-23 du 06 juin 1970 portant organisation de la Défense nationale, les
forces armées peuvent être placées sous l’autorité d’un officier général ou supérieur
désigné à cet effet par décret.
Cet officier prend, alors, le titre de Commandant en chef des Forces
arrmées ; il exerce les compétences fixées à l’article 18 de la loi précitée.
Article 7 sont abrogées toutes dispositions contraires à la présente loi,
notamment la loi n°74-36 du 18 juillet 1974relative à l’organisation générale des
forces armées.

La présente loi sera exécutée comme loi d’Etat.

Fait à Dakar, le 16 aôut 1984

Abdou DIOUF
Loi n° 70-23 du 6 juin 1970
portant organisation générales de la défense nationale,
modifiée par la loi n°72-92 du 29 novembre 1972.
L’asssemblée nationale a délégué et adopté,
Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :

TITRE PREMIER

DISPOSITIONS GENERALES
Article premier :- La défense nationale a pour but d’assurer en tout temps, en toutes
circonstances et contre toutes formes d’agressions la sécurité et l’intégralité du
territoire, ainsi que la vie de la population.

Elle pourvoit de même au respect des alliances, traités et accords


internationaux.
Article 2 - Le Président de la République et le Gouvernement, dans l’exercice
de leurs attributions constitutionnelles respectives, prennent les mesures
nécessaires pour atteindre les objectifs définis à l’article précédent.

En cas de menace, ces mesures peuvent être soit la mobilisation


générale, soit la mise en garde définie à l’article 3, soit les dispositions particulières
prévues à l’article 6.
Article 3 - la mobilisation générale met en œuvre l’ensemble des mesures de
défense.

La mise en garde consiste en certaines mesures propres à assurer la


liberté d’action des pouvoirs publics, à diminuer la vulnérabilité des populations ou
des équipements principaux et à garantir la sécurité des opérations de mobilisation
ou de mise en œuvre des forces militaires.
Article 4 - La mobilisation générale et la mise en garde sont décidées par décret
du Président de la République pris en vertu de l’article 39 de la constitution.
Article 5 - Ces decrets ont pour effet, dans le cadre des lois existantes, la mise
en vigueur immédiate de dispositions qu’il appartient au Président de la République
et au Gouvernement de préparer et d’adapter à tout moment aux nécessités de la
défense.
Ils ouvrent dans tous les cas au Président de la République, dans les
conditions et sous les pénalités prévues par loi.
a) le droit de requérir les personnes, les biens et les services ;
b) le droit de soumettre à contrôle et à répartition les ressources en énergie,
matières premiéres, produits industriels et produits nécessaires au
ravitaillement et, à cet effet, d’imposer au personnes physiques ou morales
en leurs biens, les sujétions indispensables.

Article 6 le Président de la République peut décider de n’utiliser que


partiellement les pouvoirs qui lui sont dévolus à l’article précédent au cas notamment
ou la menace ne porte que sur une partie du territoire, sur un secteur de la vie
nationale ou sur une fraction de la population.
TITRE II

DIRECTION GENERALE ET DIRECTION MILITAIRE DE LA DEFENSE


Article 7 - La mise en œuvre de la politique de la défense est arrêtée par le
Président de la République.
Les décisions en matières de direction générale et de direction militaire
de la défense sont prises après avis du conseil supérieur de la défense nationale.
Article 8 - le Président de la République , responsable de la défense nationale,
exerce la direction générale et la direction militaire de la défense. A ce titre, il formule
les directives générales pour les négociations concernat la défense et suit le
développement de ces négociations.Il décide de la préparation et de la conduite
supérieure des opérations et assure, avec le concours du Premier Ministre, la
coordination de l’activité en matière de défense de l’ensemble des départements
ministériels. Il nomme à tous les emplois militaires conformément à l’article 39 de la
constitution ; il peut déléguer certaines de ces attrbutions.

TITRE III

RESPONSABILITES DES MINISTRES EN MATIERE DE DEFENSE

Article 9 - chaque ministre est responsable de la préparation et de l’exécution


des mesures incombant au département dont il il a la charge.
Il est assisté, en ce qui concerne les départements autre que celui des
forces armées, par un haut fonctionnaire désigné à cet effet.
Article 10 - le Ministre chargé des forces armées est responsable de l’exécution
de la politique militaire et en particulier de l’organisation, de la gestion, de la mise en
condition d’emploi et de la mobilisation de l’ensemble des forces, ainsi que
l’infrastruture militaire qui leur est nécessaire.
Il assiste le Président de la République pour la mise en œuvre de ces
forces.
Il a autorité sur l’ensemble de l’armée et est responsable de sa sécurité.
Dés la mise en garde définie à l’article 3, le ministre chargé des forces
armées dispose en matière de communication, transports, transmissions et
répartition des ressources générales, des priorités correspondant aux besoins de
l’Armée.
Article 11 - le ministre de l’Intérieur prépare et met en œuvre la défense civile.
Il est responsable, à cet titre, de l’ordre public, de la protection
matérielle et morale des personnes et de la sauvegarde des installations et
ressources d’intérêt général.
Il prépare, coordonne et contrôle l’exécution des mesures de défense
civile incombant aux divers départements ministériels.
Son action se développe sur le territoire en liaison avec les autorités
militaires et concourt au maintien ou au rétablissement de leur liberté d’action.
Il reçoit du ministre chargé des forces armées, pour le développement
et la mise en œuvre de ses moyens, le soutien des services et de l’infrastructure de
l’armée, et notamment pour le maintien de l’orde public, l’appui éventuel des forces
militaires.
Dans les zones ou se développent des opérations militaires et sur
décision du Président de la République, le commandement militaire désigné à cet
effet, devient responsable de l’ordre public et exerce la coordination des mesures de
défense civile avec les opérations militaires.
Article 12 - les ministres, chacun en ce qui le concerne, sont responsables des
mesures à prendre pour satisfaire au mieux les besoins du ministre chargé des
forces armées et du ministre de l’intérieur, dans les cas prévus aux articles 2et 6.

TITRE IV
ORGANISATION TERRITORIALE ET OPERATIONNELLE DE LA DEFENSE
Article 13 - la préparation, la conduite et la coordination des efforts en matières de
défense sont assurées dans le cadre régional ainsi qu’il précise aux articles
suivants :

Le territoire de la république est divisé en « zones militaires », chacune


d’elles peuvent couvrir une ou plusieurs circonscriptions administatives territoriales.
Article 14 Dans chaque zone, les préfets ont les pouvoirs nécessaires au contrôle
des efforts non militaires prescrits en vue de la défense, au respects des priorités et
à la réalisation des aides réciproques entre services civils et militaires, en vue de la
sécurité intérieure du territoire.
Les gouverneurs sont chagés de la coordination de ces efforts.
Les gouverneurs peuvent prescrir la mise en garde prévue à l’article 3,
ainsi que les mesures nécessaires à l’exécution des plans de défense intérieure ou
extérieure, en cas de rupture des communications avec le gouvernementn du fait
d’une agression interne ou externe.
Article 15 - le commandement militaire de chaque zone est exercé par un officier,
directement subordonné au chef d’Etat-Major de l’Armée nationale.

Article 16 - le commant de la zone militaire assure le commandement des troupes


de sa zone, à l’exclusion des forces de réserves.
A ce titre, ses attributions s’étendent à toutes les questions les
consernant l’instruction et l’emploi des troupes, l’administration intérieure des corps
de troupes , la displine, l’hygiène, la préparation du travail d’avancement du
personnel.
Article 17 - le commandant de zone assure le commandement territorial de la
zone.
A ce titre, ses attrbutions s’étendent sur toutes les questions concernant la
displine générale, le service de garnison, les problémes de recrutement et de
mibilisation, le contrôle de l’utilisation des effectifs dans les établissements militaires,
l’organisation défensive détaillée de sa zone selon les directives données par le haut
commandement.

Article18 - (loi n)72-92 du 29 novembre 1972) – Indépendamment de


l’organisation territoriale prévue ci-dessus,les commandements responsables de
l’emploi opérationnel des forces sont :
- le commandant en chef des forces armées désigné dans les
circonstances et dans les conditions prévues
- le commandant en chef des forces armées, à partir de sa prise de
commandement, à complèter autorité sur ‘enselmble des forces, et
moyens militaires. Ilest investi par le Président de la République
des pouvoirs relatifs à la défense civiles dans les conditions
prévues à l’article 11, à la sécurité des troupes et à l’utilisation des
services, personnes et biens nécessaires à la conduite des
opérations et à l’entretien de leurs forces.
- Les commandements supérieurs sont interarmés. Ils disposent des
éléments d’infrastrures nécessaires aux forces mises à leurs
disposition, peuvent reçevoir en matière de défense civile, de
sécurité des troupes, de réquisition des services, personnes et
biens, les déléguations nécessitées par leurs missions
opérationnelles.
- Les commandements spécialisésrépondent à des conditions
particulières pour la mise sur pied et l’emploi de groupements
opérationnels spécialisés (opération aéroportée, aérienne,
maritime, et autres), ou concernant une armée spécialisée
(transmissions, génie et autres).
TITRE V

EMPLOI DES PERSONNES ET DES RESSOURCES


Article 19 - Il est institué un service national auquel sont assujéttis, de vingt à
soixante ans, les citoyens de sexe masculin possédant la capacité physique
nécessaire.
Loi 82-17 du 22 juillet 1982 Toutefois, les personnes de sexe féminin
peuvent accéder aux écoles en emplois militaires dans les conditions fixées par le
decret. Dans ce cas, elles sont régies par le statut militaire
Article 20 - le service national comprend d’une part le service militaire destiné à
répondre aux besoins des armées, d’autres part le service de défense destiné à
apportér son concours à la construction nationale, au maintien de l’ordre public et à
satisfaire les besoins de la défense en personnel non militaire.

Article 21 - la durée du service militaire s’étend sur vingt cinq années réparties
ainsi :

- Service actif et disponibilité………………………5ans


- Réserve……………………………………………….20ans
Des dispositions spéciales peuvent être prévues par decret en ce qui concerne les
sous-officiers et les officiers de réserve, ainsi que les péres de famille nombreuse.
Article 22 - Dans les cas prévus aux articles 2 et 3 de la présente loi, le Président
de la République peut maintenir ou rappeler sous les drapeaux tout ou partie des
personnels soumis aux obligations du service miliaire.
Article 23 - les obligations du service de défense s’aplliquent aux personnels
définis à l’article 19 non soumis aux obligations du service militaire ou qui, y étant
soumis, n’ont pas d’affectation militaire ou dont l’appel est différé.
Article 24 - lorsque les conditions de leur emploi l’exige, les assujettis au service
de défense peuvent être groupés en « corps de défense », dont la mise sur pied,
l’instruction, l’encadrement et la mission sont déterminées par decret.
- les « corps de défense » peuvent être constités à l’échélon du village, de la
commune, de l’arrondissemnt, du département, de la région ou de la zone militaire.
Article 25 - les assujettis au service de défense sont assimilés aux militaires et de
ce fait, soumis à la discipline générale des forces armées et justiciables des
juridictions ordinaires à formation spéciale ; ils ont droit au bénéfice des dispositions
du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de la guerre pour les
blessures reçues et les maladies contractées ou aggravées du fait ou à l’occasion du
service de défense.
Les dispositions du code des pensions sont applicables aux veuves,
orphelins et ascendants des intéressés.
Article 26 - Dans les cas prévus aux articles 2 et 6 de la présente loi, les
prestations nécessaires pour assurer les besoins de la défense sont obtenues par
accord amible ou par réquisition
Article 27 - sont abrogées toutes dispostions contraires à la présente loi,
notamment l’ordonnance n°60-54 du 14 novembre1960 portant organisation
générale de la défense, modifiée par la loi n°65 – 08 du 04 février 1965

La présent loi sera exécutée comme loi de l’Etat.

Fait à Dakar, le 6 juin 19670

Léopold Sédar SENGHOR

REPUBLIQUE DU SENEGAL N° 2001-753 /PR


PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

DECRET
Relatif à l’organisation et aux attributions
Du Conseil Supérieur de la Défense Nationale.
__________________

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

Vu la constitution, notamment en ses articles 43 et 76 ;


Vue la loi n° 70-23 du 06 juin 1970, portant organisation générale de la défense
nationale, modifiée par les lois n° 72- 92 du 29 novembre 1972 et decret n° 82-17 du
23 juillet 1982,
Vu le decret n° 96-177 du 29 février 1996, relative à l’organisation et aux attributions
du Conseil Supérieur de la Défense, complété par le decret n°97-166 du 15 février
1997.

DECRETE
Article premier : le Conseil Supérieur de la Défense nationale prévu à l’article 7
de la loi 70-23 du 06 juin 1970 modifiée, a pour attributions :
- l’étude des problémes de la défense nationale ;
- l’élaboration de tous les avis et recommandations pouvant résulter
de cette étude ainsi que toutes propositions ayant tarit aux besoins
de la défense nationale.
Ces problémes portent notamment sur :
- la préparation, l’utilisation et la protection des ressopurces de la
nation en vu d’assurer la défense natinale ;
- la direction générale et la direction militaire de la Défense nationale
ainsi que les conditions prévues pour l’emploi des forces armées
en temps de paix et en temps de guerre ;
- le recrutement, la constitution, l’organisation et la répartition des
forces armées.
Article 2 : Outre le Président de la République qui en assure la présidence,
sont membres de droit du conseil de défense nationale :
- le Premier Ministre ;
- le Ministre d’Etat, Directeur de Cabinet du Président de la
République ;
- le Ministre des forces Armées ;
- le Ministre de l’Economie et des Finances

MINITERE DES FORCES ARMEES

Loi n°78-39 du 6 juillet 1978


Obrogeant et remplaçant l’article 31 de la
Loi n°63-15 du 5 février 1963 fixant le statut
Des officiers de Réserve

Expose des Motifs

La loi n°63-15 du 5 février fixe la limite d’âge des officiers de réserve à celle des
Officiers d’Active, majorée de cinq ans. Au tevrnme de ce délai, les intéressés sont
alors rayés d’officie des cadres pour être versés dans l’hinnoriat. Ils ne concurent
plus à l’avancement et ne sont pas susceptible d’être enrôlés en cas de mobilisation.

Or, les limites d’âge des officiers d’active prises comme base étant déjà
trop basses, ils s’en suit qu’aujourd’hui les rangs des officiers de réserve se
dégharnissent à un rythe tel qu’une pénurie en cadres de réserve serait imminente.

En effet, prés de 80% des officiers de réserve risqueraient d’être rayés


des contrôles si les limites d’âge actuelle étaitent maintenues.

C’est pour prévenir une telle lacune, tenir compte des veux exprimés
par l’association des officiers de réserve dans le même sens et assurer la diponibilité
d’effectifs mobilisables adéquats qu’il convenait de relancer les limites d’âge en
cause.
Aussi, est-il proposé de porter les dites limites d’âge à dix (10) ans ; soit
une amélioration de cinq (05) ans jugés parfaitement conforme aux normes et
réalités du pays, étant toutefois précises que l’octroi des deux dernieres années est
surbordonné à l’aptitude à une visite médicale passée par un Médecin Militaire.

Tels sont les motifs du présent projet de loi dont l’adoption est
demandée.
L’ASSEMBLEE NATIONALE A DELIBERE ET ADOPTE EN SA
SEANCE DU LUNDI 19 JUIN 1978 ;

Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :

Aticle premier : - L’article 31- de la loi 63-15 du 5 février fixant le statut des officiers
de réserve est obrogé et replacé par les dispositions suivantes :
Article 31 : - Les limites d’âge des officietrs de réserve sont celles des officiers
d’Active augmentées de huit (08) ans.

« La limite d’âge ainsi fixées peut être prorogée exceptionnellement


d’une durée ne pouvant excécéder deux (02) ans, au profit de l’officier de réserve qui
en fait la demande avant la radiation des cadres ety dont l’aptitude est reconnue par
le médicin militaire qui en délivre le certificat ».

Article 2 :- Les conditions d’application de la présente loi aux officiers de réserve qui
ont atteint la limite d’âge à sa date d’entré en vigueur seront fixées par decret.

La présent loi sera exécutée comme loi de l’Eftat.

Fait à Dakar, le 6 juillet 1978

Léopold Sédar SENGHOR


Président de la République
Le Premier Ministre
MINISTERE DES FORCES ARMEES

Decret n°97-14 du 14 janvier 1997 : Abrogeant et remplaçant l’article 55 du decret


n°91-1173 du 07 novembre 1991, fixant les règles relatives au recrutement dans les
armées.
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
Vu la constitution, notamment en ses articles 37, 39 et 65 ;
Vu la loi n°67-42 du 30 juin 1967, prtant code des pensions militaires d’invalidité
modifiée par la loi n°72-45 du 12 juin 1972 ;
Vu la loi n°70-23 du 6 juin 1970, portantorganisation générale de la défense
nationale, modifiée par les lois 72-92 du 29 novembre 1972 et n°82-17 du 23 juillet
1982 ;
Vu la loi 69-69 du 30 octobre 1969,répriment les infactions aux règles relatives au
recrutement dans les armées ;
Vu la loi n°81-52 du 10 juillet 1981, portant code des pensions civiles et militaires de
retraite modifiée ;
Vu le decretn°67-218 du 1 mars 1967, relatif à la formation spéciale des officiers de
réserve, complété par le decref n°69-20 du 26 février 1969 ;
Vu le decret n°83-1013 du 23 septemtre 1983, fixant les limites d’âge des personnels
militaires des armées de Terre, de l’Air, de Mer, de la Gendarmerie et du
Groupement National des Sapeurs Pompiers ;
Vu le decret n°90-1159 du 12 octobre 1990, portant règlement de displine générale
dans les forces armées ;
Vu le decret n°91-1173 du 7 novembre 1991, fixant les régles relatives au
recrutementdans les armées ;
Vu le decret n°93-717 du 1 juin 1993, portant nomination du Premier ministres ;
Vu le decret n°95-312 du 15 mars 1995, portant nomination des Ministres modifié par
le decret n°95-748 du 12 septembre 1995, portant répartition des services de l’Etat et
du contrôle des établissements publics, des sociétés nationales et des sociétés à
particiption publique entre la Présidence de la République, la primature et les
Ministres .
Sur le rapport du Ministre des Forces armées,
DECRET
Article premier : - l’article 55 du decret n°91-1173 du 7 novembre 1991 est abrogé
et remplacé par les dispositions suivantes :
«  article 55 (nouveau). Les militaires peuvent être admis à contacter des
rengagements de six moi, Un, Deux, Trois, Quatre ou cinq ans. Des rengagement de
huit ans peuvent être souscrits par certains spécialistes des forces Aériennes et de la
Marine.
Article 2 : - le ministre des forces armées est chargé de l’exécution du présent
decret qui sera publié au Journal Officiel.
Le ministre qui contracte un rengagement peut servir dans les cadres ou mis
en position hors cadres ».

Fait à Dakar, le le 14 Janvier 1997.

Abdou DIOUF
REPUBLIQUE DU SENEGAL Loi n°86-06 du 3 février 1986
MINISTERE DES FORCES ARMEES Dakar, le 3 juin 1985

Loi abrogeant et remplaçant


L’article 36 de la loi n°63-15 du
5 février 1963 fixant le statut des
Officiers de Réserve.

EXOSE DES MOTIFS

La Loi N°63 15 du 5 février 1963, qui fixe le statut des Officiers de


Réserve offre la possibilité à ces derniers de servir en situattion d’activité pendant
une durée maximale de dix (10) ans et par périodes renouvelable de six (06) mois
(article 36).

L’expérience montre que ce délai de six (mois) trop court. En effet, ce


temps, non seulement ne permet pas à l’officier concerné de s’exprimer pleinement
mais encore est essentiellement conscerné, les services administratifs à la
préparation et à l’instruction des dossiers de renouvellement de l’engagement
souscrit.

Tout cela joue défavorablement suir le moral des officiers concernés


dont l’efficacité s’en trouve affecté et , pour lever les inconvénients que voilà, il
apparaît nécessaire et plus rationnel de porter le délai de six (6) mois à un (1) an.
REPUBLIQUE DU SENEGAL
UN PEUPLE - UN BUT- UNE FOI
________________

Loi n°86-06
Abrogeant et remplaçant l’article 36
de la loi n°63-15 du 5 février 1963
fixant le statut des officiers de réserve

L’ASSEMBLEE NATIONALE à délibéré et adopté en sa séance du


mercredi 8 janvier 1986,

LE RESIDENT DE LA REPUBLIQUE promulgue la loi dont la teneur


suit :

Article unique : - L’article 36 de la loi n°63-15 du 5 février 1963 fixant le statut


des officiers de réserve, est abrogé et remplacé par les dispositions suivantes :

Aticle 36 : - Les officiers de réserve peuvent sur leur demande et, compte
tenu des nécessités de l’encadrement des Forces Amées, être admis à servir en
situation d’activité par période renouvelable d’un an sans que le temps passé par eux
dans cette position ajouté à celui de leurs obligations légales puisse dépasser dix
(10) années.

La présente loi exécuté comme loi de l’Etat.

Fat à dakar, le 24 Janvier 1986.

Abdou DIOUF
REPUBLIQUE DU SENEGAL
Un Peuple – Un But – Une Foi

Loi n°2002-08 abrogeant et remplaçent


Certaines dipositions de la loi 81-52
Du 10 juillet 1981portant code des
Pensions civiles et militaires de retraite

L’Assemblée Nationale a délibéré et adopté en sa séance du


Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :

ARTICLE PREMIER : Les dispositions des articles premier, deuxième et quatrième,


quatre alinéas premier et 2, 8, 2° et 3° paragraphe 6, 10, 2°, 12, 20 alinéa
premier,28,29,30 34 alinéas premier et 3, 39 2°, 41, 55 alinéa 2, 61 alinéas premier
et 3° 69,70, 80, 81 Alinéa premier, 90 2° de la loi n°81-52 du 10 juillet 1981 portant
code des pensions civiles et militaires de retraite modifié, sont abrogées et
remplacées par les suivantes :

Article premier :
2°- aux magistrats des Cours et Tribinaux, aux magistrats de la Cour des Comptes
ainsi qu’aux inspecteurs généraux d’Etat,
4°- aux personnels relevant du corps en voie d’extinction des Sapeurs pompiers
ainsi qu’aux personnels des corps militaires de la Douane, de la police, de
l’Administration pénitentiaire, du Service national de l’Hygièneet des Parcs
nationaux.

Article 4 : alinéa premier : Le droit à la pension d’ancienneté est acquis lorsque se
trouve remplie, la cessation d’activité, la double condition de 60 ans d’âge et 30 ans
accomplis de services effectifs.
Alinéa 2: cette condition est réduite à 60 ans et 25 années de service pour les
fonctionnaires qui ont effectivement accomplis 15 années au moins de services
effectifs dans les emplois présentant un risque particulier ou de fatigue
exceptionnelle. La nomenclature de ces emplois est fixée par decret.
Les fonctionnaires civils dont la limite dâge est fixée à 53 ans par leurs statut
peuvent bénéficier du droit à la pension d’ancienneté s’ils ont accompli 25 années
de service effectifs.

Aticle 8 : - Les services de stage rendus à partir de l’âge de 18 ans, les intéressés
étant astreint à verser rétroactivement, pour cette pérgiode, lors de ‘admission
définitive dans les cadres, la retenue légale est calculée sur les émoluments visés à
l’article 28 afférent au grade, à la classe et à l’échelon occupés à la date de la
demande de régularisation de cotisation.

3° - Paragraphe 6 : - En aucun cas, n’est recevable la demande de validation


présentée moins de deux ans avant l’admission à la retraite.

Article 10 : alinéa premier : 2° : Les femmes fonctionnnaires obtiennent, dans la
limite de trois (3) ans une bonification de services d’un année pour chacun des
enfants qu’elles ont eus et qui ont été régulièrement déclarés à l’état civil.

Article 12 : Les fonctionnaires tributaires du présent Code nepeuvent être maintenus
en service au delà de 60 ans, sous réserve des limites d’âge fixées par les statuts
particuliers.

Aticle 20 : alinéa premier : est également prise en compte la bonification des
bénéfices de campagne, supputés dans les conditions précises à l’article 5 et qui
s’ajoute éventuellement aux services militaires.

Article 28 : la pension est basée sur la moyenne des émoluments ssoumis à retenue
afférents aux grades, classés, et échelons, occupés effecthivements par le
fonctionnaire ou le militaire durant les trois dernières années précédant son
admission à la retraite.

Ces émoluments se décomposent comme suit :


- a) la solde indiciaire,
- b) le complément spécial de solde,
- c) l’endemnité de résidence,
- d) l’indemnité différentielle dégressive allouée, par suite de leur
intégration dans la fonction Publique sénégalaise, aux
fonctionnaires ayant appartenu aux cadres français,
- e) l’indemnité différentielle dégressive en cas de changement de
corps,
- f) l’indemnité spéciale pour l’enseignement,
- g) les augmentations et ajustements de salaire.
Lorsque les émoluments ci-dessus définis excédent dix (10) fois le traitement
afférents à l’indice minimum dans l’échelle des traiements, la portion dépassant cette
limite n’est comptée que pour moitié.
Article 29 :Les pensions et les rentes de toute nature sont revalorisées dans les
mêmes proportions, chaque fois qu’il est à une augmentation générale des
traitements et salaires du secteur public.
Article 30 : La pension d’ancienneté ou proportionnelle est fixée à 1,80% des
émoluments visés à l’article 28 par annuité liquide.
Aticle 34 : alinéa premier : La pension d’ancienneté ainsi que la pension pour
l’invalidité sont majorée de 10% en ce qui concerne les titulaires ayant élevé à leur
date d’admission à la retraite au moins trois enfants depuis leur naissance jusqu’à
l’âge de 16 ans.
Alinéa 3 : Les titulaires d’une pension d’ancienneté ou d’une pension proportionnelle
allouée au titre du présent code bénéficient, le cas échéant des avantages familiaux
servis aux agents en activités à l’exclusion du supplément familial de traitement et
dans la limite de six (6) enfants.
Article 39 : 2° pour les fonctionnaires visés à l’article 6, 3 jusqu’à lâge de 60 ans.
Artile 41 : Le fonctionnaire civil atteint d’une invalidité résultant de blessures ou de
maladie contractées ou aggrvées, soit en service ou à l’occasion du service, soit en
accomplissant un acte de dévouement dans un intérêt public, soit en exposant ses
jours sauver la vie d’une ou plusieurs personnes peut prétendre à à une rente
d’invalité.
Si le fonctionnaire civil atteint d’invalidité est dans l’impossibilité difinitive et absolue
de continuer ses fonctions, il peut être admis à la retraite sur sa demande ou mis à la
retraite d’office à l’expiration des droits à congé de maladie de longue durée dont il
est bénéficiaire en vertu des dispositions statuaires qui lui sont applicables. Le
fonctionnaire a droit dans ce cas à une rente viagère d’invalidité culable avec la
pension proportionnelle prévue à l’article 6, 1 ou le cas échéant, avec la pension
d’ancienneté.
Si le fonctionnaire civil atteint d’invalidité est reconnu par la par la commission de
réforme apte à continuer d’exercer ses fonctions, il peut bénéficier d’une rent
d’invalidité temporaire ou définitive cumulable avec son traitementd’activité.

Aticle 55 : alinéa premier : nonobstant la condition d’antériorité prévue ci-dessus et


si le mariage antérieur ou postérieur à la cession de l’activité a duré au moins six
années, le droit à la pension de veuve est reconnu lorsque le mari a obtenu ou pouvé
obtenir au moment de son décès une pension d’ancienneté. L’entrée en jouissance
de la pension est éventuellement différée jusqu’ à l’époque ou la veuve atteindra
l’âge de 45 ans.
Article 61 : alinéa premier : Les veuves remariées perdent, si elles sont âgées de
moins de 45 ans, le droit à la jouissance de s émoluments dont elles bénéficiaient
antérieurement à leur nouvel état, en application des dispositions du présent Code.
alinéa 3 : Toutefois, la veuve remariée, redevunue veuve ou divorcée a son profil
exclusif, si elle est âgée de 45 ans au moins, recouvre l’intégralité de ses droits.
Article 69 : Toute demande de pension ou de rente viagière d’invalidité ou de
révision présentée au delà d’un an et dans la limite de cinq ans à partir de
l’admission à la retratite ou de la radiation des cadres pour le titulaire, et pour les
ayants cause, du jour du décès du fonctionnaire civil ou militaire, peut bénéficier d’un
rappel d’une annéed’arrérage antérieurs à la date du dépôt de la demande.
Toute demande telle que visée à l’alinéa ci-dessus, présentée cinq ans après
l’admission à la retraite ou la radiation des cdres pour le titulaire et, pour les ayants
cause , le jour du décès du fonctionnaire civil ou militaire, est liquidée pour compter
de la date de dépôt.
Article 70 : Dans l’hypotèse ou la production tardive de la demande de liquidation ou
de révision restait imputable au fait personnnel du pensionné, celui-ci peut prétendre
à un appel d’arrérages pour compter de la date d’admission à la retraite ou de
radiation des cadres pour le titulaire, et de la date de décès du fonctionnaire ou du
militaire, pour les ayants cause.
Article 80 : Les agents visés à l’article premier du présent code supportent une
retenue de 12% sur les sommes payées au titre des émoluments visés à l’article 28
de la présente loi.
La retenue est due même en cas de radiation ou de suspension dfe traitement por
cause d’absence de service fait ou de suspension de fonction.
Article 81 : alinéa premier : L’administration employeur verse une contribution à 23%
des émoluments visés à l’article 28 de la présente loi.
Article 90 : alinéa 2,2° : Le montant d’une contriution dont le taux est fixé à 23% des
émoluments soumis à retenu pour pension en exécution de l’article 81du présent
decret.
ARTICLE 2 : A titre transitoire, la pension est basée, pour les tributaires dont les
cotisations ne sont pas assises sur les émoluments visés à l’article 28 pendant toute
la durée de leur carrière, sur les traitements et indemnités effectivement soumis à la
cotisation et au prorota des durées respectives de cotisation.
ARTICLE 3 : Sont abrogées toutes dispositions contraires à la présente loi et
notamment la loi 2000 – 03 du 10 janvier 2000 et la loi 98 – 10 du 02 mars 1998.
ARTICLE 4 : Les dispositions de la présente loi sont applicables pour compter du
1janvier 2002 à l’exception de celles de l’article 61 qui prennent effet pour compter
du 1 novembre 1987.

La présente loi sera exécutée comme loi de l’Etat


Fait à Dakar, le 22 Février 2005

Abdoulaye WADE

PAR LE Président de la République


Le Premier Ministre

Mme Mame Madior BOYE


REPUBLIQUE DU SENEGAL DECRET N°88-990/PR/MFA
MINISTERE DES FORCES ARMEES
fixant la hiérarchie et les condions
d’avancement des personnels militaires d’ac-
tive des Armées, de la Gendarmerie et du
Groupement National des Sapeurs-Pompiers
Complété par le decret n°89-692 du
15 – 06 –1989

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
Vu la constitution, notamment en ses articles 37, 39 et 65 ;
Vu la loi n°62-37 du 18 mai 1962, fixant le statut général des officiers d’active,
modifiée par la loi n°65-10 du 4 février 1965 ;
Vu la loi n°62-38 du 18 mai 1962, fixant le statut général des sous-officiers de
carrière, modifiée par les lois n°65-09 du 4février 1965 et n°66-24 du 1 février 1966 ;
Vu la loi n°63-15 du 18 mai 1963, fixant le statut général des officiers de réserve,
modifiée ;
Vu la loi n°70-23 du 6 juin 1970, fixant l’organisation générale de la défense
Nationale, modifiée par les lois n°72-92 du 29 novembre 1972 et n°82-17 du 23 juillet
1982 ;
Vu la loi n°82-12 du 23 juillet 1982, soumettant au statut militaire les personnels du
Groupement national des sapeurs-pompiers ;
Vu la loi n°84-62 du 16 aôut 1984, relative à l’organisation générale des forces
armées ;
Vu le decret n°62-199 du 19 mai 1962, fixant la hiérarchie et les conditions
d’avancement des personnels militaires d’active des armées de Terre, de l’Air et de
Mer, modifiée ;
Vu le decret n°71-131 du 10 février 1971, relatif au recrutement de l’armée, modifiée,
Vu le decret 79-50 du 11 janvier 1979, portant statut particulier du personnel de la
Gendarmerie nationale ;
Vu le decret n°83-1013 du 23 septembre 1983, fixant les limites d’âge des
personnels militaires des Armées de Terre, de l’Air, de Mer, de la Gendarmerie
nationale et du Groupement national des sapeurs pompiers ;
Vu le decret n°84-153 du 9 février1984, portant statut du personnel du Groupement
national des sapeurs- pompiers ;

La Cour Suprême entendue en sa séance du 17 juin 1988,


Sur le rapport du Ministre des forces armées,

-DECRETE–
TITRE PREMIER
HIERARCHIE
Chapitre premier – Militaires non officiers
Article premier – La hiérarchie des militaires non officiers est la suivante :
a) – Hommes de Troupe
- soldat ou sapeur mineur ou matelot, de 2éme classe ;
- soldat ou sapeur mineur ou matelot de 1ème classe ;
- caporal ou brigadier ou quartier-maître de 2 ème classe ;
- caporal-chef ou brigadier-chef ou quartier-maître de 1 ème.

b) – Sous-Officiers
1- sous-officiers subaltenes
- gendarme ;
- sergent ou maréchal-des-logis ou second-maître ;
- sergent-chef ou maréchal-des-logis-chef ou maître.
c) – 2 Sous-Officiers supérieurs
- adjudant ou premier-maître ;
- adjudant-chef ou maître principal ;
- adjudant major ;
- aspirant.
Article 2: - Dans l’Artillerie, l’Arme blindée et la Cavalerie, les appellations de
brigadier, brigadier-chef, maréchal-des-logis et maréchal-des-logis-chef remplaceront
respectivement celles de caporal, caporal-chef, sergent, sergent-chef. Dans le
Génie, l’appellation de sapeur mineur remplace celle de soldat.

Chapitre 2 – Officiers
Article 3 : - La hiérarchie des officiers est la suivante :
a) – officiers subalternes
- sous-lieutenant ou enseigne de vaisseau de 2 ème classe ;
- lieutenant ou enseigne de vaisseau de 1ème classe ;
- capitaine ou lieutenat de vaisseau.
b) – officiers supérieurs
- commandant ou chef de bataillon, chef d’escadron ou capitaine de
corvette ;
- lieutenat-colonel ou capitaine de frégate ;
- colonel ou capitaine de vaisseau.

c) – officiers généraux
- général de brigade, général de brigade aérienne oui contre amiral ;
- général de division, général de division aérienne ou vice-amiral.
Les rangs et appellations de général de corps d’armée, général de corps
aérien, général d’armée, général d’armée aérienne, de vice-amiral, d’escadre et d’amiral
peuvent, le cas échéant et en fonction des circonstances, être conférés aux officiers
généraux par le Président de la République.

Dans les services, les grades sont les mêmes que dans les armes. Toute fois,
pour les intendants, les ingénieurs, les médecins, les dentistes, les vétérinaires,et les
pharmaciens, le grade doit être précédé du titre : intendant, ingénieur, médecin, dentite,
vétérinaire ou pharmacien.

Les statuts spéciaux ou particuliers peuvent fixer la hiérarchie propre à


certains corps techniques.

Chapitre 3 – Rang
Article 4 : - Pour tous les grades, le rang est déterminé par l’ancienneté dans
le grade. Cette ancienneté compte de la date de nomination ou de promotion, déduction
faite des interruptions de service. A égalité d’ancienneté dans le grde, le rang se règle
sur l’ancienneté dans le grade précédent et ainsi de suite.

TITRE II
AVANCEMENT
Chapitre premier – dispositions générales
Aticle 5 : - Les nominations et promotions à un grade supérieur sont subordonnées aux
vacances constatées d’après les tableaux d’effectifs arrêtés annuellement par le Ministre
chargé des forces armées.
Article 6 :- L’avancement des hommes de troupe à lieu au choix et à titre
exczeptionnel. La décision de nomination ou de promotion appartiennent au chef de
corps après approbation d’un tableau d’avancement semestriel par l’autorité
immédiatement supérieure.

Article 7 : - L’avancement des officiers et sous-officiers se fait soit au choix, soit à
l’ancienneté, soit à titre exceptionnel.

Article 8 : - Aucune dérogation ne peut être apportée aux conditions de temps imposées
pour passer d’un grade à un autre ; sauf en ce concerne l’avancement à titre
exceptionnel d’une part, et en temps de guerre d’autre part, ou elles sont réduites de
ùmoitié.
Les candidats à l’avancevementau choix sont inscrits, sur proposition de leurs
chefs hiérachiques, au tableau d’avancement arrêté annuellement par l’autorité.

Article 9 : - L’avancement à titre exceptionnel ne poura être prononcé que parmi les
militaires de tous grades qui sont distinguésdans les missions spéciales ou par des
services exceptionnels rendus aux forces armées et qui auront fait l’objet de ce fait de
citation ou d’une lettre de félicitationde l’autorité investie du pouvoir de nomination.
Les intéressés sont inscrits sur un tableau d’avancement spéciale qui peut
être établi à toute époque de l’année.

Article 10 : - Les nominations ou promotions sont prononcées à titre définitif ; toute fois,
elles peuvent être prononcées à titre temporaire, soit pour remplir des fonctions de
durée limitée, soit en temps de guerre. Le grade détenu à ce titre comporte tous les
droits, avantages et prérogatives attachés audit grade. Il est sans effet sur l’ancienneté
et, l’avancement ne peut avoir lieu qu’en considération du grade détenu à titre définitif.

Article 11 : - Les nominations ou promotions au choix, à l’anciennté, à titre exceptionnel


des sous-officiers sont prononcées par arrêté du Ministre chargé des forces armées.

Article 12 : - Les nominations ou promotions de officiers et sous-officiers sont publiées


au journal officiel.

Chapitre 2 – Avancement des hommes de Troupe


Article 13 : - Nul ne peut être nommé caporal, brigadier, ou quartier-maître de 2 ème
classe s’il n’a servi au moins six mois comme soldat ou matelot ou sapeur mineur et s’il
n’est titulaire du certificat techniue n°1 ( CAT.1) ou d’un diplôme équivalent de la
Margine, de l’Aviation, de la Gendarmerie ou du Groupement national des sapeurs-
pompiers.

Article 14 : - Nul ne peut être promu caporal-chef, brigadier-chef ou quartier-maître de


1ème classe s’il n’a servi au moins six mois dans le grde de caporal, brigadier ou quartier-
maître de 2ème classe.
Toute fois, peuventêtre promus directement caporaux-chefs, brigadiers-chefs
ou quartiers-maîtres de 1ème classe sous réserve d’avoir accompli six mois de services
actifs et d’être titulaire du CAT.1 ou d’un diplôme équivalent de la Marine, de l’Aviation,
de la Gendarmerie ou du Groupement national des sapeurs-pompiers :

1°) - Les soldats, sapeurs mineurs ou matelots titulaires d’un brevet de préparation
militaire élémentaire (P.M.E.) ;
2°) - Les soldats, sapeurs-mineurs ou matelot ayant suivi le peleton préparatoire au
peleton d’élèves officiers de réserve ou les cours de préparation militaire supérieure et
qui n’ont pas satisfait aux examens de sortie ;
3) - Les anciens élèves des écoles d’enfants de troupe.

Article 15 : - Les hommes de troupe inscrits au tableau d’avancement perdent le


bénéfice de cette inscription lors d’un changement de corps d’affectation d’office à la
suite d’une sanction disciplinaire. Ils peuvent en outre être rayés du tableau
d’avancement pour inconduite ou incapacité. La radiation est prononcée par l’autorité
qualifiée pour approuver le tableau d’avancement.

Chapitre 3 – Avancement des sous-officiers

Article 16 : - l’avancement à l’ancienneté est appliqué exclusivement aux sous-officiers


de carrière pour l’accession aux grades de sergent-chef ou maréchal-des-logis-chef ou
maître et adjudant ou premier-maître.
Article 17 : - nul ne peut être nommé sergent, maréchal-des-logis ou second-maître s’il
n’a accompli une année de service actif dont six mois en qualité de caporal-chef,
brigadier-chef ou quartier-maître de 1ème classe et s’il n’est titulaire du certificat
technique n°2 (CAT.2) ou d’un diplôme équivalent de la Marine, de l’Aviation,de la
Gendarmerie de Groupement natinal des sapeurs-pompiers.

Toutefois, les anciens enfants de troupe titulaires du CAT.2 et les militaires


ayant suivi les peleton d’élèves officiers de réserve et obtenu une moyenne inférieure à
10/10 peuvent être nommés au grade de sergent, maréchal-des-logis ou second-maître
après avoir accompli six mois de services actifs.
Article 18 : - Nul ne peut être promu sergent-chef, maréchal-des-logis-chef ou maître s’il
n’a servi aumoins trois ans dans le grade de sergent, maréchal-des-logis ou second-
maître et s’il n’est titulaire du certificat interarmes (CIA) ou du tout diplôme équivalent de
la Marine, de l’Aviation de la Gendarmerie ou du Groupement national des sapeurs-
pompiers.
Les sergents, maréchaux-des-logis ou second-maître titulaire d’un brevet de
1° degré ou d’un diplôme équivalent de la Marine, de l’Aviation, de la Gendarmerie ou
du Groupement national des sapeurs-pompiers bénécifient des bonifications
d’ancienneté égale à six mois.
Article 19 : - Nul ne peut être promu adjudant ou premeir-maître s’il n’a servi au moins
trois ans dans le grade de sergent-chef, maréchal-des-logis-chef ou maître et s’il n’est
titulaire d’un brevet de 1° degré ou d’un diplôme équivalent de la Marine, de l’Aviation,
de la Gendarmerie ou du Groupement national des sapeurs-pompiers.
Les sergents-chefs, maréchhaux-des logis-chefs ou maîtres titulaires d’un
brevet de 2° degré ou d’un diplôme équivalent de la Marine, de l’Aviation, de la
Gendarmerie ou du Groupement national des sapeurs-pompiers bénéficient d’une
bonification d’ancienneté égale à six mois.
Article 20 : - Nul ne peut être promu adjudant-chef ou maître-principal s’il n’a servi deux
ans dans le grade d’adjudant ou premier-maître et, n’est titulaire d’un brevet de 2°degré
d’armes, d’un brevet de 2°degré de spécialité ou d’un diplôme équivalent de la Marine,
de l’Aviation, de la Gendarmerie ou du Groupement national des sapeurs-pompiers.
Article 21 : - Peuvent être promu au grade d’adjudant-major, les adjudant-chefs ou
maître-principaux qui en font la demande et remplissent les conditions suivantes :
- avoir accompli, au moins cinq ans de service dans le grade d’adjudant-chef
ou maître principal
- être âgé de quarante sept ans au moins
- n’avoir jamais fait l’objet d’une sanction particulière.
Les Promotions au grade d’adjudant-major ont lieu exclusivement au chois,
une seul fois chaque année, le 1juillet, par arrêté Ministériel chargé des forces armées
après inscription des candidats à un tableau d’avancement.
Article 22 : - Peuvent être nommés :
a) – au grade d’aspirant de réserve, lesmilitaires qui, pendant la durée de
leur service légal, ont satisfait aux examens de sortie des peletons
d’élèves officiers de réserve.
b) – au grade d’aspirant d’active, les élèves des grandes écoles militaires
particulières prévues par les statuts de ces écoles.
Article 23 – Le Ministre chargé des forces armées est seul habilité à prononcer, par
décision, la radiqtion de tout sous-officier inscrit au tableau d’avancement soit
d’office, soit sur proposition de ses chefs hiérarchiques.
Article 24 – sont rayés d’office du tableau d’avancement :
a) – Les sous-officiers rayés des contrôle de l’armée active avant que leur
promotion ou nomination au grade supérieur ne soit effective ;
b) – Les sous-officiers changés de corps d’affectation par mesure
disciplinaire.
Article 25 : - Peuvent être rayés du tableau d’avancement sur proposition de leurs
chefs hiérachique, les sous-officiers punis pour faute grave ou inconduite.
Article : 26 – Sauf dans les cas prévus à l’article 24, la radiation du tableau
d’avancement est obligatoirement précédé de la communication du dossier, dans les
conditions détermineées par le règlement de discipline générale applicable aux
personnels militaires des forces armées.

Chapitre 4 : - Avancement des Officiers

Article 27 : - seuls, peuvent être nommés au grade de sous-lieutenat ou enseigne de


vaisseau se 2ème classe :
1°) – les élèves officiers qui, admis dansune école miltaire assurant le
recrutement direct des officiers de l’armée active, ont satsfait aux examens de sortie
de cette école ;
2°) – les sous-officiersqui, admis dans une école d’officiers, ont satisfait aux
examens de sortie de cette école.
3°) – les adjudants-ches ou maîtresprincipaux ayant deux ans de grade et dix
années de service au moins dans l’armée active qui, titulaires d’un brevet du degré
ou de son équivalent dans la Marine, de l’Aviation, de la Gendarmerie ou dans les
Groupement national des sapeurs-pompiers, ont satisfait aux épreuves sanctionnant
l’obtentiondu diplôme d’aptitude au grade d’officiers (DAGO), dont les modalités sont
fixées par decret ;
4°) – les sous-lieutenant ou enseigne de vaisseau de 2 ème classe de réserve,
nommé à ce grade après avoir donné leur admission de l’armée active et qui, âgés
de 40 ans au plus, auront été jugés aptes, à l’issu d’un stage probatoire de six mois
dans un corps ou une formation de leur arme ou service, à reprendre leur grade dans
l’armée active.
5°) – les sous-lieutenant ou enseigne de vaisseau de 2 ème classe de réserve,
âgés de 40 au plus, qui, après une période probatoire dans l’armée active dont la
durée est fixée par arrêté du Ministre chargé des forces armées, auront été admis
dans une école d’application et auront satisfait aux examens de sortie de cette école.
Ces officiers ne pourront être nommés sous-lieutenants ou enseignes de vaisseau
de 2ème claasse avant d’avoir atteint l’âge de 25 ans ;
6°) – les élèves des écoles supéreures dont la liste est fixée par decret qui,
ayant satisfait aux examens de sortie de ces écoles et ayant été nommés sous-
lieutenants ou enseignes de vaisseau de 2ème claase de réserve, ont accompli à ce
titre une année de service dans l’armée. Ces officiers bénéficieront, au moment de
leur admission dans les cadres d’active, d’un grand rappel d’ancienneté égal au
temps de service accompli comme sous-lieutenat de réserve.
Article 28 : - seuls, peuvent être promus au grade de lieuteneant ou enseigne de
vaisseau de 1ème de classe :
1°) – les sous-lieutenat ou enseigne de vaisseau de 2 ème classe ayant deux
ans de grade. Toutefois, en ce concerne les sous-lieutenat ou enseigne de vaisseau
de 2ème classe issus des écoles militaires assurant le recrutement direct des officiers,
cette ancienneté pourra être réduite à un an. La liste des écoles militaires dont il
s’agit sera fixée par arrêté du Ministre chargé des forces armées.
2°) – les lieutenants ou enseignes de vaisseau de 1ème classe de réserve,
promus à ce grade après avoie donné leur démission de l’armée active, qui, âgés
de42 ans au plus, auront été jugés aptes, à l’issue d’un stage probatoire de six mois
ou une formation de leur arme ou service, à reprendre leur grade dans l’armée
active.
3°) – Les lieutenants ou enseignes de vaisseau de 1ème de réserve, âgés de
42 ans au plus et titulaires d’un diplôme universitaire qui, après une période
probatoire dans l’armée active auront été admis dans une école d’application et
auront satisfait aux examens de sortie de cette école. Un arrêté du Ministrev chargé
des forces armées détermine les diplômes universitaires et la durée de la période
dont il s’agit. Ces officiers ne pourront être promus lieutenatnt ou enseigne de
vaisseau de 1ème classe avant d’avoir atteint l’âge de 27 ans. Dans le cas contraire ils
sont nommés sous-lieutenant ou enseigne de vaisseau de 2 ème classe et prennent le
rang de ce grade, avec effet rétroactif, du jour de leurs 25 ans.
Article 29 : - En cas d’impossibilité absolue d’admission dans une école d’application
pour toutes raisons autres que l’inaptitude physique du candidat, le stage prévu aux
articles 27-5 et 28-3 pourra être remplcé, sur décision du Ministre chargé des forces
armées, par une année supplémentaire de service en situation d’activité.
Article 30 : - Les médecins, pharmaciens, chirurgiens- dentistes et vétérinaires
militaires accédent directement au grade de lieutenant, qui constitue pour eux, le
grade de début :
Ils prennet rang dans ce grade à compter du 1 janvier de l’année au
cours de laquelle ils ont obtenu :
- en ce qui concerne les médecins, leur diplôme d’Etat de Docteur
en médecine,
- en ce qui concerne les vétérinaires, leur diplôme d’Etat de Docteur
vétérinaire,
- en ce qui concerne les pharmaciens,leur diplôme d’Etat de
pharmacien,
- en ce qui concerne les chirurgiens-dentistes, leur diplôme d’Etat de
chirurgien-dentiste.
Ils sont considérés comme ayant une ancienneté de deux ans dans le
grade de sous-lieutenant.
Article 31 : - la promotion au grade de lieutenat ou enseigne de vaisseau de 1ème a
lieu uniquement à l’ancienneté, après deux ans de grade, szous réserve des
dispositiions contraires de l’article 28-1°.
Article 32 : - Nul ne peut être promu au grade de capitaine ou lieutenant de vaisseau
s’il n’a servi au moins trois ans dans le grade de lieutenant ou enseigne de vaisseau
de 1ème classe.
Article 33 : - les deux tiers des grades de cpitaine ou lieutenant de vaisseau sont
pourvus au chois et un tiers à l’ancienneté.
Article 34 : - Nul ne peut être promu commandant, chef de bataillon, chef d’escadron
ou capitaine de corvette.
- s’il n’a servi au moins quatre ans dans le grade de capitaine ou
lieutenant de vaisseau ;
- s’il n’est titulaire du diplôme d’aptitude au grade d’officier supérieur
(DAGOS) ou d’un diplôme d’enseignement militaire supérieur
admis en équivalence.

Les modalités de l’examen DAGOS et la liste des diplôme admis en


équivalence sont fixés par decret.

Article 35 : - Pour tenir compte de leurs mérites exceptionnels, certains capitaines
ou lieutenants de vaisseau, qui n’ont pu obtenir le diplôme d’aptitude au grade
d’officier supérieur, pourront être promus, sur proposition du Ministre chargé des
forces armées, au grade de commandant, chef de bataillon, chef d’escadron ou
capitaine de corvette dans la dernière année correspondante à la limite d’âge de leur
grade.
Article 36 : - les deux tiers des grades de commandant, chef de bataillon, chef
d’escadron ou capitaine de corvette sont pourvus au chois et un tiers à l’ancienneté.
Article 36 bis :- Toutefois par décision de l’autorité ayant pouvoir de nominatio, sur
proposition du MFA peuvent être écartés provisoirement du bénéfice de
l’avancement à l’ancienneté. Les officiers objet d’un rapport circonstancié du
commandement faisant ressortir soit leur mauvaise manière habituelle de servir, soit
des sanctions encourues pour faute grave contre la discipline, contre l’honneur ou
par oubli de la dignité professionnelle.
Article 37 : - A partir de grade de commandant, chef de bataillon, chef d’escadron ou
capitaine de corvette, l’avancement a lieu uniquement au choix.
Article 38 : - Nul ne peut être promu lieutanant-colonel ou capitaine de frégate, s’il
n’a servi au moins quatre ans dans le grade commandant, chef de bataillon, chef
d’escadrons ou capitaine de corvette.
Article 39 : - Nul ne être promu colonel ou capitaine de vaisseau, s’il n’a servi au
moins deux ans dans le grade de lieutenant-colonel ou capitaine de fégate.
Article 40 : - Nul ne peut être nommé général de brigade, général de brigade
aérienne ou contre amiral, s’il n’a servi au moins trois dans le galon de colonel ou
capitaine de vaisseau.
Article 41 : - Le Président de la République seul peut prononcer, par décision, la
radiation de tout officier inscrit au tableau d’avancement, soit d’office, soit sur
proposition de ses chefs hiérarchiques.
Article 42 : - soit rayés d’office du tableau d’avancement :
a) – les officiers rayés des controles de l’armée active avant que leur
promotion ou nomination au grade supérieur ne soit effective ;
b) les officiers changés de classement par mesure disciplinaire.
Article 43 : - Peuvent être rayés du tableau d’avancement sur proposition de leurs
chefs hiérarchiques, les officiers punis pour faut grave ou inconduite.
Article 44 : – Sauf dans les cas prévus à l’article 42, la radiation du tableau
d’avancement est obligatoirement précédée de la communication du dossier, dans
les conditions déterminées par le règlement de discipline générale applicable aux
personnels militaires des forces armées.

TITRE III

DISPOSITIONS DIVERSES

Article 45 : - Un arrêté du Ministre chargé des forces armées déterminera


l’équivalence des diplômes de l’Armée de Terre avec ceux de la Marine, de
l’Aviation, de la Gendarmerie et du Groupement national des Sapeurs-pompiers.
Article 46 : - Des instructions ministérielles préciseront, autant que besoin, les
modalités d’application du présent decret.
Article 47 : - Sont abrogées toutes dispositions contraires au présent décret et
notamment le décret n°62-19 du 19 mai 1962.
Article 48 : - Le Ministre des Forces Armées et le Ministre de l’Intérieur sont
chargés, chacun à ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret qui sera
publié au jouranl officiel. Fait à Dakar, le 19 juillet 1988

Abdou DIOUF
REPUBLIQUE DU SENEGAL N° 001970/MFA/DIR. CEL
MINISTERE DES FORCES ARMEES
DIRECTION DE CONTROL, ETUDES
ET LEGISLATION Dakar, le 23 juin 1988

Projet de décret fixant la hiérarchie et


les conditions d’avancement des personnels
militaires d’active des Armées, de la Gendarmerie
et du Groupement national des sapeurs-pompiers

-----------------------------
RAPPORT DE PRESENTATION
-----------------------------

La hiérarchie et les conditions d’avancement des militaires d’active sont


actuellement fixées par le décret n°62-199 du 29 juillet 1962 en application des
dispositions des lois n°62-37 et n°62-38 du 18 mai 1962 portant respectivement
statut général des officiers et sous-officiers de carrière.

En raison de son ancienneté et pour l’adapter aux réalités nées des


différentes mutations intervenues au sein des forces armées depuis plus de vingt
cinq ans, ce texte a été plusieurs fois modifié.

Toutefois, certaines lacunes ou ambiguités y subsistent encore et affectent


plusieurs articles rendant l’application correct de ce décret plutôt mal aisé. Par
exemple, ontété ajoutées : aux articles premier et 2, les appellations de sapeur-
mineur, brigadier,gendarme et adjudant-major ; à l’article 3, celles de chef
d’escadron, de chef bataillon,ainsi que celles des généraux d’aviation et d’amiraux
de la Marine, lesquelles étaient toutes omises dans le texte en vigueur.

Pour lever les difficultés dont l’énumération serait longue sans être complète, il
convenait, de manière à harmoniser les dispositions en cause, de ronde entièrement
ce texte, sans affecter le fond.
Telle est, Monsieur le Président de la République, l’économie du présent
projet de décret soumis à votre haute approbation et signature.
Le Ministre des Forces Armées

Médoune FALL

Dakar, le 25 octobre 1991


REPUBLIQUE DU SENEGAL n°91-1173 du 07 novembre 1991, fixant les règles
MINISTERE DES FORCES ARMEES relatives au recrutement dans les armées
DIRECTION DE CONTROLE, ETUDES
ET LEGISLATION

Projet de décret fixant les règles


Relatives au recrutement dans les
Armées
----------------
RAPPORT DE PRESENTATION
-----------------

Les nombreuses modifications qu’il a subies ont rendu le décret n°71-131 du


10 février 1971 fixant les règles relatives au recrutement dans les Armées,
difficilement explicable. Aussi sa réactualisation tendant à refondre les différents
textes en un seul, tout en permettant une utilisation plus aisée, adapter le nouveau
texte aux différentes mutations structurelles des Armées.

Les changements proposés prenant en compte les derniers amendements


devraient permettre de ne plus faire de distinction entre première et deuxième
réserve pour les sous-officiers.

Par ailleus les conditions requises pour pouvoir contracter un engagement


volontaire ont été révisées, au même titre que la nécessité pour les candidats admis
pour les écoles de formation, à contracter un engagement de dix (10) ans.

Enfin les jeunes gens de sexe féminin devraient, conformément aux dispositions de
l’article 19 de la loi n°70-23 du 6 juin 1970, pouvoir accéder aux écoles et emploi de
personnels militaires du service de santé.

Telle est, Monsieur le Président de la République, l’économie du présent


décret soumis à votre haute approbation et signature.

Le Ministre des Forces Armées

Médoune FALL
REPUBLIQUE DU SENEGAL n°91-1173 du 07/11/91
MINISTERE DES FORCES ARMEES

Fixant les règles relatives au recrutement


dans les armées

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,

Vu la constitution, notamment en ses articles 37, 39 et 65,


Vu la loi n°63-15 du 5 février 1963, portant statut des officiers de réserve, modifiée,
Vue la loi n°67-42 du 30juin 1967, poratnt code des pensions militaires d’invalidité,
modifiée par la loi n°72-45 du 12 juin 1972,
Vu la loi n°69-69 du 30 octobre 1969, réprimant les infractions aux régle relatives au
recrutement dans les armées,
Vu la loi n°70-23 du 6 juin 1970, portant organisation de la Défense Nationale,
modifiée par les lois n°72-92 du 29 novembre 1972 et n°82-17 du 23 juillet1982,
Vu la loi n°81-52 du 10 juillet 1980, portant code des pensions civiles et militaires de
retraite, modifiée,
Vu le décret n°67-218 du 1 mars 1967, relatif à la fotmation spéciale des officiers de
réserve, complété par le décret n°69-209 du 26 février 1969,
Vu le décret 71-131 du 10 février 1971, fixant les règles relatives au recrutement
dans les armées, modifiée,
Vu le décret n°83-1013 du 23 septembre 1983, fixant les limites d’âge des
personnels militaires des Armées de Terre, de l’Air, de Mer, de la Gendarmerie
nationale et du Groupement national des sapeurs-pompiers,
Vu le décret 90-1159 du 12 octore 1990,, portant règlement de discipline générale
dans les armées,
Sur le rapport du Ministre des Forces Armées,
-DECRETE-
TITRE PREMIER
DISPOSITIONS GENERALES
Article premier : - l’Armée recrute par appel du contingent annuel par engagement
et rengagement
Article 2 : - la durée de service militaire s’étend sur vingt cinq (25) années ainsi
réparties :
- service actif : deux (2) ans
- disponibilité : trois (3) ans
- première réserve : quinze (15) ans
- deuxième réserve : cinq (5) ans

le termps de service supplémentaire accompli dans le service actif vient


en déduction du temps à passer dans la disponibilité ou dans les réserve.

Par dérogation aux dispositions ci-dessus :

a) – Dans les réserves, la durée des obligations des sous-officiers est de


vingt cinq (25) ans sans qu’il soit fait de distinction entre première et deuxième
réserve ;
b) – Les officiers de réserve sont assujétis aux obligations militaires jusqu’à
l’âge de 60 ans.

Article 3 : - les militaires accomplissant la durée de leur service légal et les militaires
rappelés qui ont subi des punitions d’arrêt de rigueur, de prison ou de cellule d’une
durée supérieur à huit (08) jours peuvent être maintenu au corps après la libération
de leur classe ou l’expiration de leur engagement pendant un nombre de jours égal
au nombre de journée d’arrêt de rigueur, de prison ou de cellule qu’ils ont subies,
déduction faite des punitions n’excédant pas huit jours . cette disposition n’est pas
applicable à ceux qui, au moment de leur libération sont en possession d’un grade
ou de soldats de 1ère classe.

Ceux dont la conduite s’est améliorée peuvent bénéficier d’une réduction


partielle ou même de l’annulation de cette sanction après comparution devant un
conseil de discipline. L’une ou l’autre de ces mesures doit être prise après avis du
conseil de discipline par le chef de corps qui en rend compte à l’autorité supérieure.

Article 4 : - sont exclus de l’honneur d’effectuer le service militaire :

1°) – les individus qui ont condamnés à une peine criminel ;


2) – ceu qui ont été condamnés à une d’un an d’emprisonnement au moins,
pour coups et blessures volontaires, pour violences contre enfants, pour outrages
piblics à la pudeur, pour délit de vol, recel, escrquerie, abus de confiance ou attentat
au mœurs ;
3°) – ceux qui ont été condamnés, à l’étranger, pour un crime ou délit puni par
la loi pénale sénégalaise, d’une peine criminelle ou d’une année au moins
d’emprisonnement ;
4°) – ceu qui ont été condamnés à une peine de trois mois d’emprisonnement
au moins pour provacation à la désertion ou l’insoumission ;
5°) – ceux qui ont été l’objet de deux ou plusieus condamnations dont la durée
totale est de trois mois d’emprisonnement au moins pour diffamation ou injure envers
l’Armée, pour outrage à l’Armée, pour provocation adressée à des militaires dans le
but de les détourner de leurs devoirs militaires ;
6°) – ceux qui ont été condamnés à six mois d’emprisonnement au moins pour
proxénétisme ;
7°) – ceux qui ont été l’objet de deux oou plusiers condamnations dont la
durée totale est d’un an au moins pour rebellion ou violence contre les dépositaires
de l’autorité et de la force publique ;
8°) – ceux qui ont été l’objet de deux ou plusieurs condamnations dont la
durée totale est de neuf mois pour l’un des délits spécifiés au paragrphe 2 du présent
article ;
9°) – ceux qui font l’objet d’une condamnation pour usage ou trafic de
stupéfiant.

Article 5 : - tout appelé ou engagé reconnu coupable d’une infraction militaire
qualifiée crime ou ayant fait l’objet durant sonservice d’une ou plusieurs des
condamnations spécifiées à l’article 4 est exclu du service militaire à l’expiration de
sa peine. La décision d’exclusion est prononcée par le Chef d’Etat-major général des
Armées (des notifications du jugement) pour les appelés incorporés dans les Armées
par le Haut commant de la Gendarmerie pour les appelés incorporés dans la
Gendarmerie, par le Commandant du Groupement national des Sapeurs-pmopiers
pour les appelés incorporés dans ce corps.
Tout appelé ou engagé coupable d’agissement contraires au devoir militaire
ou la faute contre l’honneur ou contre la discipline, est exclu du service actif, la
décision d’exclusion est pronocée par le :
- Chef d’Etat-major général : après avis d’un conseil de discipline ;
- Haut Commandant de la Gendarmerie : après avis d’un conseil de
discipline ;
- Commandant du Groupement des Sapeurs-pompiers : après avis d’un
conseil de discipline.

Dans les deux cas, les intéressés restent soumis au service de défense.

TITRE II

RECENSEMENT ET REVISION

Chapitre premier – Du recensement

Article 6 : - Chaque année, les tableaux de recensement des junes gens ayant
atteint ou devant atteindre l’âge de vingt (20) ans révolus au cours de l’année et
domiciliés dans les communes ou dans les arrondissemnents du territoire de la
République, sont dressés par les Gouverneurs, Préfets,Maires et Sous-Préfets.

Ce recensement est fait :


1°) – d’office, d’après les registres de l’Etat-civil et tous autres documents et
renseignements,
2°) – sur la déclaration à laquelle sont tenus les jeunes gens, leurs parents ou
leurs tuteurs.

Sont portéssur ses tableaux les jeunes gens qui, en vertu de la loi sur la
nationalité, sont sénégalais.
Ces tableaux sont arrêtés chaque année.

Article 7 : - les individus devenus sénégalais par voies de naturalisation,


réintégration ou déclaration faite conformément aux lois ou reconnus tels à la suite
d’un jugement, sont portés sur les tableaux de recensement de la première classe
formée après leur changement de nationalité, à moin qu’il n’aient lâge de trente (30)
ans.
Article 8 : - sont, d’après la notorièté publique, considérés comme ayant l’âge requis
pour l’inscription sur les tableaux de recensement, les jeunes gens qui ne peuvent
produire ou n’ont pas produit, avant la vérification des tableaux, un extrait des
registres de l’Etat-civil, constatant un âge différent ou qui à défaut des pièces d’’Etat-
civil, ne peuvent pas prouver ou n’ont pas pu prouver leur âge conformément aux
dispositions en vigueur.
Article 9 : - sont considérés comme légalement domiciliés dans les communes et
dans les arrondissemnents du sénégal :
1°) – les jeunes gens résidant sur le territoire de la commune ou de
l’arrondissement et ceux dont le père, ou à défaut, la mère ou le tuteur, y sont
domiciliés, au moins qu’il ne justifient de leur inscription sur les tableaux de
recensement d’une autre commune ou d’un autre arrondissement ;
2°) – les jeunes gens en dehors du territoire national, expartriés, absents en
état d’emprisonnement, si leur père ou à défaut leur tuteur, est domicilié dans la
commune ou dans l’arrondissement ou si le père expatrié, y avait son domicile.
Article 10 : - Si dans l’établissement des tableaux de recensement des années
précédentes, des jeunes gens ont été omis, ils sont inscrits sur les tableau de
resensement de la classe qui est appelée après la découverte de l’omission, à moins
qu’ils n’aient trente (30) ans révolus à l’époque de la clôture des tableaux, et soumis
à toutes les obligations qu’ils auraient eu à accomplir s’ils avaient été inscrits en
temps utile.

Toutefois, ils sont libérés à titre définitif avec leur classe d’âge.

En cas de mobilisation générale, les omis, aussitôt découverts, sont ajoutés


sur les tableaux de la dernière classe recensées, examinés et s’ils sont reconnus
aptes, immédiatement incorporés.
Article 11 : - les étudiants et les élèves des établissement d’enseignement supéreur,
secondaire, technique et professionnel sont inscrits sur ses tableaux spéciaux de
recencement.

Le Ministre chargé des forces armées fixe, par arrêtés, sur proposition du
Ministre chargé de l’Education nationale et du Ministre chargé de l’Enseignement
Technique et de la Formation Professionnelle, la liste de ces établissements
d’enseignement.
Article : 12 – Les tableau de resencement et les tableaux spéciaux de recensement
définis aux articles 6 et 11 du présent décret sont établis en triple exemplaires dont
une expédition est adressée avnt le 15 janvier de chaque année au chef de la
division recrutement Mobilisation.

Chapitre 2 – De la révicion

Article 13 : - la révision a pour but de statuer sur la situation au point de vue du
service militaire de tout ou partie des jeunes gens recensés.

Elle est assurée par une commission de révision du contingent annuel.


Article 14 : - les autorités civiles locales assurent la nourriture des jeunes gens
convoqués devant les commissions de révision dans l’hypothèse ou ceux-ci se
trouveraient dans l’impossibilité matérielle absolue de se procurer des vivres sur les
lieux de convocation.
Article 15 : - la commission de révision est composée :
1°) – du gouverneur ou du préfet du département, Président.
Ceux-ci ne peuvent être remplacésn dans cette fonction qu’en cas de
nécessité absolue, par un fonctionnaire désigné par le Gouverneur de région ;
2°) – d’un membre de l’assemblée régionale désigné par le Président de cette
asseblée ;
3°) – du maire, du Président du cdonseil municipal ou d’un membre du conseil
municipal ou se tient la commission de révision, ou du sous-Préfet ;
4°) – d’un officier désigné par le Chef d’Etat-major Général des Armées ;
5°) – d’un ou plusieurs médecins militaires désignés par le Directeur de service de
santé des armées ;
6°) – du Chef de la Division Recrutement Mobilisation ou de son représentant.

Si les jeunes gens ne se rendenent pas à la convocation de la commission, ils


ne s’y font pas obtenus un délai, ils sont déclarés « bons absent ». Ceux dont les
excuses n’ont pas été admises sont sanctionnés conformément à la loi répriment les
infractions aux régles relatives au recrutement de l’Armée.

Des secrétaires militaires et le cas échéant, civil sont mis à la disposition de la


commission.

Article 16 : - le Médecin procède, devant les autres membres de la commission, à


l’examen des jeunes gens inscrits sur le tableau de recensement.

La commission se prononce sur l’aptitude physique des jeunes gens et


éventuellement sur expertise médicale.

Les avis sont consignés dans une colonne spéciale, en face de chaque
nom, sur les tableau de recensement.

En cas de partage de voix, celle du Président est prépondérante.


Article 17 : - la commission de révision se réunit dans chaque chef-lieu de région ;de
département ou dans tout autre lorsque la situation démographique l’exige.
Le Ministre chargé des forces armées fixe par arrêté, le calendrier des
opérations.
La commission examine d’abord la situation des omis et prend à leur
égard l’une des décisions suivantes :
- sont excusés ceux qui, ayant déposé huit jours au moins avant la
réunion de la commission une demande tendant à justifier leur inscription sur les
tableaux de recensement des années précédentes, prouvent que l’omission de leur
nom sur ce tableau ne peut être imputée à leur négligence ;
- sont au contraire annotés, comme devant être sanctionnés ;
1°) – les omis condamnés par les tribunaux ;
2°) – ceux dont les excuses n’ont pas été adùmises.

Dans le cas ou l’une des infractions prévues par l’article 2 de la loi réprimant
les régles de recrutement a été relevée, la commmission saisit le Ministre des forces
armées.

Article 18 : - Au point de vu de l’aptitude physique, la commission de révision classe


les jeunes gens présentés en trois catégories :

1°) – ceux qui sont reconnus bons pour le service militaire, ;


2°) – ceux qui, étant d’une constitution physique trop faible, sont
ajournés à un nouvel examen ;
3°) – ceux chez qui une constitution générale mauvaise ou certaines
infirmités déterminent une impotence fonctionnelle partielle ou totale et qui exemptés
du service militaire.

Dans la première catégorie les jeunes gens sont classés en deux portions.

La première portion concerne les jeunes gens reconnus aptes et incorpopés et


la deuxième portion les jeunes gens reconnus aptes et non incorporés.

Ces derniers constituent une réserve de conscrits révisés et peuvent être


incorporés.

A l’expiration du service actif de leur classe d’appartenance, les hommes de la


deuxième portion non incorporés seront considérés comme ayant satisfait à leur
obligations d’activité. Ils seront admis dans les réseves comme réservistes non
instruits.

Il est délivré aux jeunes gens des deux denières cathégories pour justiifier leur
sitation, une attestation qu’ils sont tenus de présenter à toute réquisition des
autorités militaires, judiciaires et civiles.

Les jeunes gens ajournés sont avertis qu’ils auront à se présenter l’année
suivante devant la commission. Ils peuvent être de nouveau ajournés l’année
suivante lors de cette deuxième visite, mais à la suite de la troisième ils doivent être
reconnus aptes, soit exemptés définitivement.

Tous les jeunes gens recensés reçoivent un numéro d’identification dit


« numéro matricule de recrutement ».
Article 19 : - L’un des deux frères inscrits la même année sur les tableaux de
recensement ou faisant partie du même appel, et en cas de désacord entre eux, le
plus jeune peut obtenir sur sa demande, un sursis lui permettant de n’êtyre incorporé
qu’après l’expiration du emps obligatoire du service de l’autre frère.

Il en est de même de celui qui, au moment des opérations du conseil de


révision, à un frère accomplissant la durée légale du service actif.
Article 20 : - sont dispensés des obligations de service militaire :

1°) – le fils, seul soutien d’une mère veuve ou le petit fils, seul soutien d’une
aïeul veuve ;
2°) – l’orphelin, seul soutien de frère ou sœur mineurs ou infirmes ;
3°) –le fils, seul soutien d’un père très âgé ou infirme au point de ne pouvoir
subvenir à ses besoins ;
4°) – tout homme dont le frère sera ùort ou aura été réformé pour blessure
reçue ou infirmité contractée en service pendant la durée du service actif ou lors d’un
rappel à l’activité.

Une fois accordée, la dispense est définitive.

Les jeunes gens dispensés sont portés dans la colonne as-hoc des tableaux
de recensement, soit au moment de leur établissement si la dispense est connue,
soit par les soins de la commission.
Article 21 : - Au cours des opérations de révisions sera établie pour chacun des
jeunes gens examinés par la commission, une fiche d’identité du service national.

Article 22 : - la commission de révision transmet l’ensemble des dossiers à la


Division Recrutement Mobilisation.

Les jeunes gens reconnus aptes pour le service militaire sont


incorporés en une ou plusieurs fractions dans l’année suivant celle du recensement.

Le Ministre chargés des Forces Arm ées fixe l’effectif des contingents à


incorporer et la date d’appel.

La Division Recrutement Mobilisation, après avoir eu connaissance de


l’effectif à incorporer, établit et lance un nombre d’appel correspondant à celui des
recrutés retenues.

Article 23 : - La date d’incorporation des recrues est celles du jour où elles ont été
constituées en détachement ou celle de convocation pour rejoindre les formations
d’affectation.

A partir de cette date, les recrues qui ne se présenteraient pas aux lieux
fixés ou qui abandonneraient le détachement seront passibles des sanctions prévues
par la loi réprimant les infractions aux règles relatives au recrutement de l’Armée.

Article 24 : - Il est tenu par le Division Recrutement Mobilisation un fichier sur lequel
sont portés les renseignements nécessaires sur les jeunes gens recensés.
Cette fichier mentionne tous les changement successifs qui peuvent
survenir dans la situation de chaque inscrit.

Chapitre 3 - Des mesure particulières concernant le


recensement et la révision des étudiants et élèves des
établissements d’enseignement supérieur, secondaire,
technique et professionnelarticle

Article : 25 – Les tableaux spéciaux de recensement prévus à l’article 11 relatifs aux


étudiants et élèves des établissements d’enseignement, sont établis à la diligence du
Ministre chargé de l’Education nationale et de l’enseignement supérieur d’après les
renseignements fournis par les directeurs des établissements considérés.

Tous les étudiants et élèves, présents dans les établissemnts


d’enseignementvisés par l’arrêté ministériel prévu à l’article 11 qui atteindront lâge de
vingt (20) ans dans l’année où à lieule recensement, sont inscrits sur ces tableaux
spéciaux dans l’ordre suivant :

1°) – Les omis ;


2°) – Les ajournés des classes précédentes ;
3°) – Les jeunes gens atteignant vingt (20) ans l’année en cours.

Article 26 : - Les jeunes gens inscrits sur ces tableaux spéciaux de recensement sont
révisés par une commission spéciale dont la composition est fixée par le
Gouvernement comme suit :

1°) – du Gouverneur ou du Préfet du département.

Ceux*ci ne peuvent être remplacés qu’en cas de nécessité absolue, par


un fonctionnaire désigné par le Gouverneur de Région.

2°) – d’un où plusieurs médecins militaires désignés par le Directeur du


service de santé ;
3°) – d’un officier de l’Armée nationale, représentant le commandant de zone
militaire ;
4°) – d’un représentant de Ministre chargé de l’Education nationale ;
5°) – d’un représentant du Ministre chargé de l’Enseignement supérieur ;
6°) – du Chef de la Division Recrutement Mobilisation ou de son représentant.

La commission spéciale de révision est saisie par le Ministre chargé


des Forces Armées qui lui trznsmet les tableaux spéciaux de recensement des
étudiants et élèves, en même temps que les deùmandes sursis.
Le procés-verbal de libération de ctte commission est communiqué à la
Division Recrutement Mobilisation qui procédera à l’immatricalation des jeunes gens
recensés.

Article 27 : - Les ajournés reçoivent un certificat d’ajournement et doivent se


présenter à nouveau devant la commission spéciale de réforme de l’année suivante.

Si les ajournés cessent leurs études pendant l’année de recrutement,


ils sont rayés du tableau spécial de recensement et signalés au Chef de la
circonscription administrative d’origine qui les fera figurer sur ses propres tableaux
de recensement.
Article 28 : - Pour leur permettre de continuer leurs études, des sursis
d’incorporation d’une durée d’un an, renouvelable d’année en année jusqu’à l’âge
maximun de 23 ans révolus, peuvent être accordés aux étudiants et élèves résident
au sénégal ou expatriés, qui en font la demande expresse.

Les demandes de sursis d’incorporation doivent être établies par les


intéressés dans les trois (03) mois qui précèdent les opérations d’inscription sur les
tableaux spéciaux de recensement. Elles sont transmises au Ministre chargé des
Forces Armées par le Ministre chargé de l’Education nationale ou le Ministre chargé
dec l’Enseignement supérieur. Les Directeurs des établissements d’enseignement
annetent ces demandes par déléguation des Ministres compétents.

Le Ministre chargé des Forces Armées accorde ou refuse les srsis


d’incorporation.

En tout état de cause, le sursis d’incorporation accordé pourra être


annulé ou suspendu en cas de nécessité ou pour les raison de sécurité, par décision
du Ministre chargé des Forces Armées, et l’incorporation décidée sans attendre la
formation d’un nouveau contingent.

L’octroi du sursis d’incorporation en lève toute possibilité d’obtenir une


dispense.
En cas de refus du sursis d’incorporation, d’annulation ou de non
renouvellement, l’intéressé doit être présenté devant la comission spéciale de
révision.
La commission spéciale de révision statue sur l’aptitude au service
militaire des jeunes gens inscrits sur les tableaux de recensement.

Le Ministre chargé des forces armées fixe les dates d’incorporation.

Article 29 : - Les sursitaires incorporés continuent à appartenir à leur classe de


recrutement et non à celle d’incorporation.
Ils entrent en ligne de compte dans le contingent à fournir dans l’armée
et reçoivent également un numéro matricule au moment ou leur ordre d’appel est
lancé.
Dès qu’ils sont en possession de l’ordre d’appel les jeunes gens doivent
prendre toutes dispositions pour rejoindre le corps d’affectation à la date fixée. Ceux
qui, sauf cas de force majeure, ne le feraient pas, seraient passibles des sanctions
prévues par la loi.
Chapitre 4 – Jeunes gens domiciliés ou en résidence à l’étranger.

Aricle 30 : - Ainsi qu’il est stipulé à l’article 10, les jeunes gens domiciliés ou résident
hors du territoire national sont inscrits sur les tableaux de recensement de la
circonscription administrative ou de la commune où résident leurs parents ou leurs
tuteurs.
Tous les citoyens sénégalais qui ont quitté le territoire national pour se
rendre à l’extérieur, recensés ou non, doivent se présenter aux représentants
diplômatiques ou consulaires de la République du sénégal, lesquels avertissent le
Miniostre chargés des Forces Armées.
Article 31 : - Sur convocation du Ministre chargé des forces armées, les jeunes gens
domiciliés ou résident hors du sénégal, sont présentés par les soins des
représentants diplômatiques ou consulaires devant un médecin agréé en vue de
statuer sur leur aptitude au service militaire.
Article 32 : - Les pièces matricules et les ordres d’appel concernant ces jeunes gens
sont établis par la Division Recrutement Mobilisation conformément aux directives
données par le Minsitre des Forces armées.

TITRE III

DU SERVICE MILITAIRE
Chapitre premier – Des bases de service

Article 33 : - Le service actif compte du jour de l’incorporation.


En temps de paix, les militaires qui ont accompli la durée de service
prescrite dans l’armée actuive, dans la disponibilité, dans la première réserve et dans
la deuxième réserve, sont respectivement classés dans la disponibilkité, dans la
première réserve, dans la deuxième réserve ou sont libérés du service militaire.
Mention de ces divers passages et de la libération est faite sur le livret
individuel, soit par la Division Recrutement Mobilisation, soit par la brigede de
Gendarmerie de la localité de résidence.
Lorsque les circonstances l’exigent, le Ministre chargé des Forces
Armées peut procéder par anticipation à la libération totale ou partielle d’un
contingent ou conserver temporairement sous les drapeaux la fraction de classe qui
en termine sa durée normale de service actif, afin de dis^poser en toput temps, des
effectifs nécessaires à la défense du pays.
Dans le même cas, peuvent être rappelés d’une temporairement sous
les drapeaux, par ordre individuel, les militaires de la disponibilités et des réserves
(officiers, sous-officiers, homme de troupe).
En temps de guerre, les passages d’une catégorie à une autre, n’ont
lieu qu’après l’arrivée de la classe nouvellement incorporée.
En cas de mobilisation générale, la libération des hommes ayant
terminé la durée légale des obligations militaires, peuvent être ajournés jusqu’à la
cessation de cette mesure.
Article 34 : - Ne compte pas, pour les années de service exigées par le présent
décret dans le service actif, dans la disponibilité, dans les réserves, le temps pendant
lequel un militaire du service actif, de la disponibiklité ou des réserves, a subi, en
vertu d’un jugement, une peine ayant eu pour effet de l’empêcher d’accomplir au
moment fixé tout partie des obligations d’activité qui lui sont imposées par le présent
décret ou par les engagements qu’il a souscrits.
Ce militaire est tenu de remplacer ses obligations d’activité soit à l’expiration
de sa peine s’il appartient au service actif, soit au moment de l’appel qui suit son
élargissement s’il fait partie des réserves.

En aucun cas, le temps pendant lequel les omis et les insoumis n’ont
pas été présents sou les drapeaux ne comptent dans les années de service exigées.

Toutefois, quelles soient les déductions de service ainsi opérés, les


hommes qui en sont l’objet sont libérés définitivement en même que la classe à
laquelle ils appartiennent.

Chapitre 2 - Du service actif, des permissions

Article 35 : - Les jeunes gens appelés sous les drapeaux sopnt mis à la disposition
du Ministre chargé des forces armées pour la durée du service actif. Ils sont affectés
aux unités dans lesquelles ils sont incorporés et inscrits. Toutefois, les engagés
spéciaux au titre de la formation spéciale d’officiers de réserve prévus à l’article 53
ci-après, pourront être laissés à la disposition de leur administration ou de leur
établissemnet d’études dans les conditions fixées par le décret n° 67-218 du 1 ère
mars 1967.

Article 36 : - Les militaires appelés qui accomplissent la durée normale de service
actif et les militaires engagés servanr pendant la durée légale de vingt quatre (24)
mois peuvent obtenir, sauf cas d’inconduite notoire, une permission de vingt et un
(21) jours par an.

Ils peuvent éventuellement bénéficier de cinq (5) jours supplémentaires


durant leur service actif, si leur manière de servir donne entière satisfaction.

Les militaires visés au premier alinéa du présent artocle ont droit à


l’occasion de leur permission, à la gratuité du transport tant à l’aller qu’au retour.

Chapitre 3 – Du service dans les réserves

Article 37 : - Tout homme assujétti aux obligations de réserve reçoit, au moment de
sa libération du service actif,un fascicule indiquant ses obligations en cas de
mobilisation. L’intéressé est tenu de présenter ce fascicule à toute réquisition des
autorités militaires ou civils notamment en cas de rappel pour des périodes
d’exercice.
Hors du territoire national, les ordres de mobilisation , de rappelou de
convocation, sont transmis par les soins des représentants diplômatiques ou
consulaires de l’Etat.

Le rappel de disponibilité ou de la première réserve a lieu, en principe


par classe en commençant la moins ancienne.

En cas d’agression ou menace d’agression, le rappel à l’activité peut


être donné par la totalité des classes.

Les mêmes dispositions sont applicables à la deuxième réserve.


Toutefois, afin de limiter les rappels au nombre nécessité par certains besoins
locaux, spéciaux ou temporaires, ceux-ci peuvent toujours s’effectuer
individuellement et sans commencer oblgatoirement par la classe la moins ancienne.
Article 38 : - Les officiers de réserve sont convoqués pour des périodes d’exercice
dont le nombre et la durée sont fixées par le Ministre chargé des forces armées sans
que la durée totale puisse exécéder quatre (4) mois pendant la durée des obligations
militaires.

Les personnels convoqués pour des exercices sont passibles des


sanctions prévues par les lois et les réglements. L’autorité militaire en assure
l’exécution des sanctions dans les formes prévues par les réglementations en
vigueur.

Sur leur demande, les officiers de réserve peuvent, indépendamment


des périodes d’instruction auquelles ils sont astreints, accomplir une période de
quinze (15) jours les années où ils ne sont pas convoqués.

Article 39 : - Les sous-officiers et hommes de troupe de la disponibilité ou des


réserves sont assujettis à prendre part, au cours de leur séjour dans la disponibilité,
dans la première réserve et dans la deuxième réserve, à des périodes d’exercice
dont le nombre et ladurée sont fixés par le Ministre chargé des forces armées, sans
que la durée totale exécéde quatre (4) mois. La durée de chaque période ne pourra
être supérieure à vingt et un (21) jours.

Dans le cas de nomination à ungrade d’officier, les obligations déjà


accomplies comme sous-officiers ou homme de troupe viennet en déduction de
celles prévues à l’article 38.

Sur leur demande, les sous-officiers de réserve de la disponibilité et


des six (6) premières classes de la réserve peuvent, indépendamment des périodes
d’instruction auquelles ils sont astreints, accomplir une période de sept (7) jours les
années où ils ne sont pas convoqués.

Article 40 : - Les officiers de réserve et sous-officiers de disponibilité ou des


réserves, peuvent autorisés à suivre des cours de perfectionnement dont
l’organisation
incombe au Chef d’état-Major général des armées.
Article 41 : - Les hommes de la disponibilité ou des réserve domiciliés ou résident
hors du territoire national peuvent être dispensés des périodes d’exercice, s’ils
occupent à l’extérieur des situations régulières et si le représenant diplômatique ou
consulaire de la République du Sénégal auprès du pays dans lequel ils se trouvent,
émet un avis motivés favorable à l’octroi de ces dispenses.

Article 42 : - Les convocations pour les périodes d’exercice seront fixées en tenant
compte, dans toute la mesure du possible, des intérêt régionaux et notamment
desépoques des travaux agricoles.

Article 43 : - Les miliatires de la disponibilité et des réserves convoqués à une


période d’exercice ne peuvent obtenir, sauf cas de force majeur justifiée, aucun
ajournement.

Aticle 44 : - Les hommes de la disponibilité ou des réserves appelés en cas de


mobilisation, ou appelés par applications des dispositions qui précèdent ou
convoqués pour les périodes d’exercice, sont considérés, sous tous les rapports
comme des militaires de service actif et soumis dès lors à toutes les obligations
imposées par les lois et réglements en vigueur.

Article 45 : - Sans préjudice des peines disciplinaires ou pénales, tout homme qui
n’a pas rejoint au jour indiqué par l’ordre d’appel qui lui a été adressé pour des
maneouvres ou exercices, peut être astreint par l’autorité militaire à faire ou à
compléter, dans un corps de troupe, le temps de service pour lequel il était appelé.

Article 46 : - En cas de mobilisation, nul ne peut se prévaloir de la fonction ou de


l’emploi qu’il occupe pour se soustraire des obligations de la classe à laquelle il
appartient.

Pour satisfaire aux besoins de l’armée, au fonctionnement des


administrations publiques, au au maintien de la vie économique du pays, les
hommes de la deuxièmes réserve et ceux de la première réserve, peuvent recevoir
une affectation spéciale.

Les affectés spéciaux sont des militgaires affectés à un emploi


spécial.Ils sont justiciables des juridictions ordinaires à formation spéciale.Ils peuvent
etre relevés de leur emploi et rejoindre un corps de troupe, inversement les hommes
mobilisés dans les unités peuvent, en cas de besoin, être placés dans l’affectation
spéciale.

Un décret fixera les conditions d’application des dispositions du présent


article. Il déterminera notamment les catégories de profession qui peuvent comporter
des affectations spéciales, les classes de réserve dans lesquelles ces afectations
pourront être pronocées, la composition des commissions d’inpection chargées de
s’assurer, dès la mobiklisation, que les affectations spéciales intervenues sont
indispensables.

Article 47 : - Tout homme inscrit sur le registre matricule est astreint s’il se déplace,
aux obligations suivantes :
1°) – s’il change de domicile ou de résidence à l’intérieur du territoire, il fait
viser au départ et à l’arrivée son livret par la brigade de Gendarmerie de sa localité.

2°) – s’il va se fixer hors du territoire national, il fait viser avant son départ son
livret individuel par le Gendarmerie dont relève la localité qu’il va quitter, en indiquant
le pays ou il désire s’établir.
A l’arrivée dans ce pays, il prévient aussitôt l’agent diplômatique ou
consulaire, lequel lui donne récépissé de sa déclaration et envoie copie de celui-ci au
Ministre chargé des forces armées.
Il informe également l’agent diplômatique ou consulaire de tous ses
changements de résidence et celui-ci en avise le Ministre chargé des forces armées.
Les hommes qui se sont conformés aux prescriptions qui précèdent
peuvent bénéficier, s’il y a, en cas de mobilisation ou de rappel sous les drapeaux,
de délais supplémentaires pour rejoindre,calculés d’après la distance à parcourir.

Article 48 : - Tout citoyen encore dégagé de toutes obligations militaires est tenu de
fournir à l’autorité militaire, dans un délai d’un mois les renseigenments qui
pourraient lui être demandés concernant sa profession ou ses capacités.

A l’étranger, la correspondance est acheminée par l’agent diplômatique


ou consulaire du sénégal. L’intéressé doit répondre exactement, et au plus tard dans
les trente jours qui suivent la remise du questionnaire, aux questions qui lui sont
posées.

Celui qui s’abstient de répondre ou qui fait une déclaration inexacte est
passible des peines prévues par l’article 8 du code des contraventions.

Article 49 : - Les hommes de troupe des réserves pères de cinq (5) enfants vivants
sont classés, dès la naissance de leur cinquième enfant, dans la classe de
mobilisation plus âgée de cinq (5) ans que leur classe d’incorporation.

Les hommes de troupe des réserves pères de six (6) enfants vivants
sont classés, dès la naissance de leur sixièmen enfant, dans la classe de
mobilisation plus âgée de six (6) ans.

Les hommes de troupe des réserves de sept (7) enfants vivants sont
classés, dès la naissance de leur septième enfant, dans la plus jeune classe de la
deuxième réserve.

Les hommes de troupe des réserves pères de plus de neuf (9) enfants
vivants sont libérés de toutes obligations militaires dès la naissa,ce de leur neuvième
enfant.

La Direction Recrutement Mobilisation ne statue sur ces bonifications


d’âge qu’au vu de la demande du réserviste appuyée d’extrait de naissance ou de
certificat de vie collectif.

Il n’est pas tenu compte, en matière de classement de classes, des


déclarations qui n’ont pas été faites au moins avant la pubication du décret de
mobilisation ou de l’ordre de rappel individuel ou de convocation, sauf dans le cas où
ces déclarations résultèrent d’une situation nouvelle.

Article 50 : - Tout militaire appartenant au service au service actif,à la disponibilité


ou aux réserves qui cesse d’étre apte au service armé ,doit étre réformé, soit
temporairement,soit définitivement dans les conditions détreminées par la loi n° 67-
42 du 30 juin 1967.

A cet effet, il est examiné par une commission de réforme , qui statue
sur son cas.

La réforme temporaire est renouvelable deux fois pour les militaires de


disponibilité et des réserves.

TITRE IV

DES ENGAGEMENTS ET DES RENGAGEMENTS

ARTICLE 51 : - Tout citoyen sénégalaise ou naturalisé sénégalaise, ainsi que les
jeunes appelés à figurer sur les tableaux de recensement ou autorisés par les lois à
servir dans l’armée, peuvent être admis à contracter un engagement volontaire.

Les jeunes gens de sexe féminin peuvent exclusivement accéder aux


écoles et emplois des personnels militaires du service de santé. Ils sont dans ce cas
régis par le statut militaire.

Article 52 : - La durée des engagements volontaires est de deux, trois, quatre ou
cinq ans. Elle est de huit ans pour certains spécialistes des forces aériennes et de la
marine nationale. Des engagements volontaires par devancement d’appel pour une
durée égale à celle du service actif légal, peuvent être reçus.

Des engagements spéciaux d’élèves officiers de réserve peuvent être reçus.


Ces contrats, dont la souscription est réservée à certains fonctionnires des
catégories A et B en activité et aux élèves de certaines grandes écoles définies par
le décret n° 67-218 du 1er mars 1967, ont une durée égale à celle du service actif
légal.
Les jeunes admis comme élèves dans une école militaire ou dans une école
de santé militaire doivent, avant de rejoindre ladite école, souscrire :

1°) un engagement au service pour la durée de leur scolarité, augmentée de


dix (10) ans. Toutefois, les jeunes admis à l’école nationale des sous-officiers
d’active, ne doivent souscrire, au moment de leur incorpoaration, qu’un contrat
d’engagement de cinq (5) ans (durée de scolairité augmentée de trois ans).
Les appelés et les engagés volontaires servant pendant la durée la durée légale,
admis à ce concours, souiscrivent, avant leur entrée à l’école, un contrat
complémentaire. La durée de ce contrat, augmentée au contrat en cours, doit être
égale à cinq (5) ans.
2°) un engagementde remboursement éventuel du montant forfaitre des frais
d’entretien supportés par l’Etat à leur profit, en cas radiation de l’école pour toute
cause autre que l’inaptitude physique dûment reconnue notamment pour :

- démission volontaire au cours de la scolarité ;


- insuffisance de travail ;
- mesure disciplinaire ;
- faute grave contre la morale ou contre l’honneur ;
- échec aux examens ;
- rupture délibérée de l’engagement de servir l’Etat après la sortie de
l’école.

Le montant forfaitaire des frais d’entretien est déterminé, chaque année, par
arrêté du Ministre chargé des forces armées. Les élèves des écoles militaires
péparatoires, ayant terminé la scolarité qui ne désirent pas poursuivre leur études
supérieures, ainsi que ceux exclus pour toute cause autre que l’inaptitude physique
dûment reconnue, souscrivent un engagement d’une durée de cinq (5) ans l’armée,
ou dans un autre corps de l’Etat.

En cas de refus, les parents ou le tuteur de l’élève mineur, ou l’élève devenu


majeur, sont sont tenus de rembourser le montant forfaitaire des frais d’entretien de
scolarité, supportés par l’Etat.

Article 53 : - Les conditions pour pouvoir contracter un engagement volontaire sont
les suivantes :

1°) – avoir au moins dix huit (18) ans et au plus vingt huit (28) ans. Toutefois,
la limite d’âge supérieure des condidats à l’engagement spécial d’élève officier de
réserve est reportée à 35 ans ;
2°) – être sain, robuste, bien constitué ;
3°) – n’avoir subi aucune condamnation ;
4°) – être de bonne vie et mœurs.

Ces engagements peuvent être reçu en tout temps. Ils sont souscrits à
titre provisoire et ne deviennent définitifs qu’après un délai de 90 jours partant de la
date de signature du contrat.

Article 54 : - Le réserve militaire compte, pour les engagés, du jour de la signature
de l’acte d’engagement. Ils passent soit dans la disponibilité ou dans la première
réserve à l’expiration de leur contrat et suivent, dès lors, le sort de la fraction de
classe dont l’incorporation a suivi immédiatement la signature de leur contrat.

Article 55 : - Les militaires peuvent être admis à contracter des rengagements de six
(6) mois, un, deux, trois, quatre ou cinq ans. Des engagements de huit (8) ans
peuvent être souscrits par certains spécialistes des forces aériennes et de la marine.

Article 56 : - les rengagements des réservistres dans leurs foyers ne sont admis
qu’avec le consentement préalable du Chef d’Etat-Major général des armées.
En cas de refus, un recours hiérarchique peuvent être adressé au
Ministre chargé des forces armées qui statue, dans ce cas, en dernier lieu.

Article 57 : - Les contrats d’engagement ou de rengagement ne peuvent après


homologation, être résiliés que dans les cas suivants par le Chef d’Etat-Major
général (pour les hommes de troupe) et le Ministre des forces armées (pour les
sous-officiers).

1°) – Pour cause d’inaptitude physique. Dans les conditions fixées par les
articles 116, 117, 120, 121, 128, 129, 133, 136 et 137 de la loi n° 67- 42 du 30 juin
1967 portant code des pensions militaires d’invalidité.

2°) – L’officier pour raison de discipline. Les gradés ne peuvent être éliminés
de cette manière qu’après cassation et présentation devant un conseil d’enquête ; il
en est de même des militaires visés à l’alinéa suivant.

Le contrat d’engagement ou de rengagement de tout militaire gradé ou


non peut être rompu en cours d’exécution, si le bénéficiaire a été l’objet d’une ou
plusieurs condamnations d’une durée totale de trois mois au moins, prononcées par
les juridictions ordinaires à formation spéciale.

Il peut en être de même à l’égard du militaire qui, en dehors du cas


nettement justiciables des juridictions ordinaires à formation spéciale, se serait rendu
coupable d’agissement contraires au devoir militaire, la décision devra alors être
appuyés d’un avis motivé d’un conseil d’enquête ou de discipline.

Ce militaire, en vertu des prescriptions ci-dessus, ne pourra plus être


admis à contracter un engagement, il suivra le sort de sa classe dans les réserves.

3°) – Sur demande. Les demandes de résiliation de contrat ne sont


susceptibles d’être satisfaites que si elles sont motivées par des éléments d’ordre
familial ou personnel, indépendant de sa volonté et survenu depuis la date de
l’engagement ou du rengagement de l’intéressé. Les dossiers de résiliation devront
être appuyés de pièces justificatives.

Toutefois, le commandement pourra toujours subordonner la résiliation


du contrat au rengagement de tout ou partie des dépenses occasionnées pour la
formation de l’intéressé.

Article 58 : - Sont abrogés toutes dispositions contraires au présent décret


notamment le décret n° 71-131 du 10 février 1971 modifié.

Fait à Dakar, le 7 Novembre 1991

Abdou DIOUF
STATUTS DES SOUS-OFFICIERS DE CARRIRE (S.O.C)

INSTRUCTION N°3456/MFA/CAB
Du 10 Novembre 1965

Relative à l’application des dispositions


de la loi 62-38 du 18 mai 1962 fixant le statut des
Sous-offficiers de carrière.

OBJET DE L’INSTRUCTION.

La présente instruction a pour objet de déterminer les conditions générales


d’application de la loi n°62-38 du 18 mai 1962 (J.O de la République du Sénégal n°3532
en date du 2 Juin 1962) fixant le statut général des sous-officiers de carrière.

Elle en prend les articles en les développant.


Elle s’applique aux sous-officiers de carrière des armées de Terre, Mer, de
l’Air, et de la GendarmerieNationale.

Article premier – L’ETAT DES SOUS-OFFICIERS DE CARRIERE

Les avantages et garanties consentis par la loi n°62-38 du 18 mai 1962


constituent l’état des sous-officiers de carrière. Ils sont définis aux articles 7 à 9 ; 14
et 15 à 19 de la loi précitée.

Le grade n’est pas constitutifs de l’Etat de sous-officier de carrière.

Article 2 – INTERDICTION D’EXERCER UNE ACTIVITE PRIVEE LICRATIVE.


Les dispositions de la loi n°61-34 relative au statut général des fonctinnaires
rappelés par les circulaires Ministérielles n°037/xxxxxxx du 4 juin 1962 et 40 du 15
juin 1962 sont applicables aux personnels militaires et, en particulier, aux sous-
officiers de carrière. Tout chef a, en conséquence, l’obligation de rendre compte à
l’autorité supérieure immédiatement de toute infraction relevée dans ce domaine.

Article 3 –L’interdiction faite aux sous-officiers de carrière d’avoir tenus eux-mêmes


ou par personnes interposées, des intérêts pouvant compromettre leur indépendance
toute participation à une entreprise ou résolution directe avec le Ministère des forces
armées, de quelque forme qu’elle soit (entreprise privée, coopérative, société etc…).
Ils ne doivent, notamment, avoir aucun lien commercial (prise d’intérêt, souscriptions
de parts ou d’actions, participations aux bénéfices, etc…) avec les fournisseurs du
département des forces armées.

Article 4 – Lorsque la conjointe du sous-officier de carrière n’est pas fonctionnaire,


agent de l’Eat ou employée dans une entreprise ou société à participation de l’Etat,
mais exerce une activité privée lucrative, la déclaration d’activité privée doit être faite
par l’intéressé dans un délai de trois mois suivant le date d’embauche de son
épouse.
Cette déclaration est adressée, par la voie hiérarchique, au Chef d’Etat-Major
Général des Armées, ou Directeur de la Gendarmerie, qui, par délégation du Ministre
des forces armées, décide alors éventuellement des mesures qu’il juge utiles.

Article 5 – Le dossier individuel du sous-officier de carrière a la composition fixée


par l’instruction n°1941/MFA/CAB/5/7 DU 1er juillet 1964 relative à la composition et à
la tenue des dossiers des officiers, des sous-officiers au-dessus de la durée légale et
des caporaux servant sous contrat au-dessus de la durée légale (chapitre II).
Il est tenu conformément aux prescriptions de cette instruction aux articles (III,
IV, V et VI ).

En particulier, les notes des sous-officiers de carrière sont citées


conformément aux prescriptions du décret n° 62-0433 du 24 octobre 1962 fixant le
régime de notation des militaires des forces armées à l’instruction n°2327
d’apllication de ce décret, en date du 10 octobre 1962.

Article 6 – ADMISSION DANS LE CORPS DES SOUS-OFFICIERS DE CARRIERE

Les règles relatives à l’admission dans le corps des sous-officiers de carrière


diffèrent selon que l’intéressé appartient à l’Armée ou à la Gendarmerie, ces deux
cas sont examinés séparément.

I – ARMEE
A) Conditions d’admission
L’article 6 de la loi fixe les conditions minima d’ancienneté dans le service et dans le
grade à remplir par le sous-officier qui demandfe son admission dans le corps des
sous-officiers de carrière :

- 7 ans de service actif dont 2 ans dans le grade de sergent ou


second-maître.
- 8 ans de service actif dont 1 an dans le grade de sergent ou
second-maître
les effectifs à entretenir en sous-officiers de carrière étant une sélection est
nécessaire ; elle tient compte :

1°) – de l’aptitude physique


1°) – des titres de qualification détenus
3°) – de l’âge
4°) – des notes des intéressés.
a) – l’aptitude physique doit être prouvée par un certificat visite concluant, sans
ambiguïté, que le candidat est apte à servir en du territoire et en toutes
circonstances et qu’il est indemne à l’affection cancéreuse,lépreuse, mentale,
terbuleuse ou polyomélique.
b) – L’admission dans le corps des sous-officiers de carrière de réserve à l’élite
des sous-officiers, seuls peuvent faire candidature à cette admission des
sous-officiers titulaires au Brevet d’Arme ou de spécialité du 1 er degré (Armée
de Terre) ou diplômes militaires correspondants pour l’Aviation et la Marine,
difinis par l’instruction ministérielle n°1565/MFA/CAB du 1962 :
- Certificat Militaire n°2 (Aviation)
- Brevet Supérieur et Brevet Supérieur Technique (Marine)
d) – seuls les sous-officiers qui sont à plus d’un an de la se …….qui leur est
applicable au moment du dépôt de leur demande susceptibles de voir agréer leur
candidature.

c)- le choix parmi les candidats s’exerce d’après la valeur obtenue comme
sous-officier.

Les sous-officiers peuventsolliciter leur admission dans le corps des sous-officiers de


carrière.

B) – Dossier de candidature

Le dossier de candidature a la composition suivante :

- demande du candidat, écrite de sa main, et revêtue avis motivé


des autorités hiérarchiques, et d’un avis administrative du Major du corps, précisant
sans ambiguïté les situations militaires de l’intéressé ;
- d’un état signalétique et des services ;
- un relevé « in extenso » des punitions ;
- une copie « in extenso » des notes obtenues des quatre dernières
années ;
- le résumé des notes obtenues, comme sous-officier,
antérieurement aux quatre dernières années ;
- la copie certaifiée de tous les certificats ou brevets détenus ;
- le certificat d’aptitude physique ;
- un mémoir de proposition du modèle figurant en annexe I.

C) –Tramsmission des dossiers


Les dossiers, constitués comme il est fixé ci-dessus la diligence des
commandants d’unités, sont adressés par eux aux Chef de corps, semestriellemnt,
pour le 1er mars et le 1er septembre de chaque année. En ce qui concerne les sous-
officiers détachés d’autres corps il appartient aux commandants des formations qui
les emploient d’adresser en temps voulu les demandes, revêtues de leur avis
personnels, aux commandants d’unité d’affectation des demandeurs, pour
constitution du dossier.

Les chefs de corps transmettent les dossiers complets au chef d’état-major


général (Etat-Major – 1er bureau), en seulengagement semestriel, pour le 1er Avril et
le 1er Occtobre de chaque année.

D) – Instruction des demandes.

Après examen par l’Etat-Major Général, portant notamment l’exixtance et


l’exactitude des renseignements des demandes : les dossiers de candidature sont
soumis POUR AVIS à une COMMISSION CONSULTATIVE D’ADMISSION DANS
LE CORPS DES S.O.C.

Cette commission, dont les membres sont désignés par le Chef d’Etat-Major
Général, qui en décide la réunion,est composée de :

- un officier supérieur, Président ;


- deux officiers subalternes, Membres ;
- deux sous-officiers de carrière, Membres.

Après avoir examiné sur pièce si les candidats présentent toutes les garanties
recherchées sur les plans :

- manière de servir ;
- aptitude intellectuelle et diplômes ;
- aptitude morale ;
- aptitude physique (certificat médical).

La commission formule un AVIS qui est consigné sur le mémoire de


proposition-------- au dossier-------------- de candidature sont transmis au Ministre des
Forces Armées------------- en deux envois annuels, pour le 1 er Décembre et le
----------------

E) – Admission dans le corps des sous-officiers de carrière

Après examen des dossiers de candidature et des avis des diverses autorités
hiérarchique, le Ministre, statuant en dernier ressort, une des trois mesures
suivantes :

a) Admission dans le corps des sous-officiers de carrière

Elle est pronocée deux fois par an, au 5 janvier et au 5 juillet par arrêté du
Ministre des Forces Armées publié au journal officiel. L’arrêté a la contexture figurant
en annexe II. Il est notifié à l’intéressé dans les conditions fixées par l’article 20 de
l’instruction 941/MFA du 1er juin 1964 sur la composition et la tenue des dossiers de
certains militaires.

Il est porté à la connaissance des corps de Troupe par la voie de -----.Le


dossier individuel et les pièces matriculaires sont mis à ------- en conséquence.

b) Refus d’admission.

Il est prononcé sous forme d’une décision du Ministre qui a la contexture


figurant en annexe III. Le refus d’admission a un caractèristique définitif et ne permet
pas à l’intéressé de faire à nouveau acte de candidature. La décision portant refus
d’admission est notifiée confidentiellement à l’intéressé dans les conditions
rappelées au paragraphe (a) ci-dessus. Aucune inscription relative à ce refus ne doit
être mis sur l’état signalétique et des services ou sur les pièces matriculaires du
candidat. Le sous-officier auquel l’admission est refusée continue à servir au titre qui
lie au service. Aucune considération de refus d’admission ne doit prévaloir quan au
renouvellement éventuel de son contrat en cours.
c) Ajournement.

Il fait l’objet d’une décision du Ministre qui a la contexture figurant en annexe


IV. Cette décision fixe la date à partir de laquelle le sous-officier peut renouveler sa
demande d’admission. Elle ne présente en rien de la suite qui sea donnée à cette
nouvelle demande. Il n’est jamais pris, pour le même sous-officier, deux décisions
d’ajournement consécutives.
Les règles précisées au paragraphe (b) ci-dessus et relatives à la notification
de la décision , à l’interdiction de la mentionner sur les pièces de l’intéressé, et au
renouvellement éventhuel du contrat en cours sont aplluicables.
II – GENDARMERIE
Les sous-officiers de la gendarmerie sont admis dans le coprs des sous-
officiers de carrière dès qu’ils remplissent les conditions suivantes :
1°) être au moins du grade de maréchal des logis
2°) totaliser six années de service militaires.
L’admission étant de plein droit. Les intéressés n’ont aucune demande à
formuler et le ministre ne prend pas d’arrêté d’admission. L’admissiondans les corps
des S.O.C est constatée par inscriptions du dossier individuel et sur les pièces
matricules. Les S.O.C de la Gendarmerie qui obtiennent leur passage dans une
autre arme ou service des Forces Armées conservent leur état de sous-officier de
carrière.
Article 7 et 8 – Les modalités d’application des articles 7 ( solde et indemnité) et 8
( passage d’échelon) de la loi font l’objet d’un décret particulier.
La solde servie aux sous-officiers placés en position de non activité :
- Pour infirmités temporaires (2/3 de la solde plus prestation
familiales intégrales
-  Par mesure disciplinaire (1/3 de la solde plus prestation familiales
intégrales).
- Est définie par l’article 14 de la loi (paragraphe a/ et b/ ).
Article 9. - Avancement des sous officiers de carrière .
Les conditions dans les quelles les sous – officiers de carrière reçoivent de
l’avancement sont fixées par decret 62-0199 du 19/05/1962 sur la hiérarchie et les
conditions d’avancement des personnels d’active des armées de terre, de Mer et de
l’Air. L’avancement à l’ ancienneté, prévue par l’article 17 de ce décret, n’existe,pour
les S.O.C que pour les promotions au grade de Sergent –Chef ou Maitre et Adjudant
ou Maitre.
Pour ces catégories de personnels et les grades, d’avancement à lieu :

-trois quarts au choix


-un quart à l’ancienneté.
Les certicats et brevet exigés pour accéder aux grades supérieurs ont
fait l’objet de l’instruction ministérielle n° 1565 / M.Def / en date du 2 Aout
1962,déterminant l’équivalence des diplômes dans les trois armées .
L’avancement des S.O.C de la Gendarmerie aux différents grades de leur
hiérarchie a lieu exclusivement au choix ( décret n°63 .71 du 8 novembre 1963
potant statue particulier du personnel de la Gendarmerie, article 38 et suivants.

Article 10 – Discipline.

. Le régime des sanctions disciplinaires dans les forces armées tel qu’il est
défini par le décret n° 63.832 / MFA , du 18 Décembre 1963 s’applique intégralement
aux sous –officiers de carrière .

Article 11 . L ‘article 11 de la loi stipule qu’en dehors des punitions ordinaires, des
sanctions displinaires particulières telles que : radiation du tableau d’avancement,
mise en non activité, radiation des cadres, peuvent être prononcées à l’encontre des
sous-officiers de carrière. Ces sanctions sont définies par les articles 17, 21 et 22 du
décret 63.832 du 18 décembre 1963 fixant le régime des sanctions disciplinaires
dans les forces armées.

a) Radiation du tableau d’avancement.

Sur le vu du rapport circonstancié du chef de corps, établi consécutivement à


une faute contre la discipline ou en raison d’un comportement jugé répréhensible, le
chef d’Etat-Major Général, en ce qui concerne les sous-officiers de carrière des
Armées de Terre, de Mer, de l’Air, et le Ministre des forces armées, en ce qui
concerne ceux appartenant à la Gendarmerie, peutprocéder, sans l’avis préalable
d’un conseil d’enquête, à la radiation du tableau d’avancement du sous-officier en
cause. Cette radiation est cependant subordonnée à la communication, à l’intéressé,
de son dossier individuel ainsi que du dossier disciplinaire qui aurait été établi. La
radiation du tableau d’avancement est notifiée au sous-officier intéressé par la voie
de l’ordre. Le sous-officier radié ne peut faire l’objet d’une nouvelle proposition pour
l’avancement à titre normal ou à titre exceptionnel avant un délai d’un an courant du
jour où la décision a été notifiée.
b) Non activité par mesure disciplinaire.
Elle peut développée à l’article 14 ci-dessous.
c) Radiation des cadres
Se rapporte à l’article 19 ci-dessous.

d) Changement d’office de corps ou de résidence.

Le Chef d’Etat-Major général ou le Directeur de la Gendarmerie peut


pronocer, soit à la demande de l’intéressé, soit d’office de mutation d’un sous-officier
de carrière dans un autre corps ou un changement de résidence. Les mouvements
d’office sont prononcés soit dans l’intérêt du service, soit, pour la Gendarmerie
seulement par mesure disciplinaire. Dans ce dernier cas, ils sont obligatoirement
procédés de la communication du dossier.

Article 12 - POSITIONS

La loi ne prévoit que deux positions : l’activité et la non activité.


Le passage de l’une à l’autre est pronocé par le Ministre.

Article 13 – L’ACTIVITE

LA position d’activité ne résulte pas seulement d’une présence effective, des


situations d’absence telles que les permissions de détente, exceptionnelles, de
convalescence, les congés de convalescence, de longue durée pour maladie sont
admises comme position d’activité, de même que la situation hors-cadre ou en
mission.

Article 14 – LA NON-ACTIVITE

Elle est prononcée soit pour infirmité temporaire, soit par mesure disciplinaire.

a) La non-activité pour infirmités temporaires.

Peuvent être placés dans la position de non activité pour infirmités


temporaires, les sous-officiers de carrière qui, pour raison de santé, sont
indisponibles pendant une période supérieure de six mois. Cette mesure peut être
prise au cours d’une indisponibilité même si l’intéressé est apte à reprendre du
service avant ---------------condition que la durée totale de l’indisponibilité--------------.

Les sous-officiers de carrière atteints de maldie ouvrant droit au congé de


longue durée pour maladie (affection cancéreuse, lépreuse, mentales, tuberculeuse
poliomyélite) ne peuvent être l’objet d’une telle décision tant qu’ils n’ont pas épuisé
leur droit à congé de longue durée.

Sur le vu du relevé des indisponibilités (infirmerie, hopital, convalescence) , le


chef de corps établit la proposition de mise en non-activité appuyé d’un rapport
détaillé exposant les périodes d’inactivité. Ce dossier qui doit comprendre outre les
pièces ci-dessus, un état signalétique et des services, et un certificat médical
d’expertise constatant la nature de l’affection et indiquant que la durée totale de
l’indisponibilité prévue est d’au moins six mois , est adressé au Chef d’Etat-Major
Général (direction du service de santé) ,ou au directeur de la Gendarmerie qui
prescrit l’envoi de l’intéressé devant une commission de réforme.
Le procés-verbal de la commission de réforme spécifie la nature de l’infirmité,
la durée présumée de sa guérison s’il y a disponibilité ou l’incurabilité de l’affection
constatée.

Le procés-verbal établit par la commission de réforme est transmis avec le


dossier concernant cette affaire au Chef d’Etat-Majorb Général ou au Directeur de la
Gendarmerie, qui l’adresse avec son avis au Ministre des forces armées pour
décision.

La non-activité pour infirmité temporaire est prononcée pour une durée


comprise pour six mois et un an et renouvelable jusqu’à untotal de trois années au
maximum.

Quarante cinq jours avant l’expiration du délai de non-activité, l’organisme


chargé de l’administration du sous-officier dans cette position rend compte au Chef
d’Etat-Major Général ou au Directeur de la Gendarmerie de la date de la prochaine
échéance. Celui-ci le présente devant une commission de réforme qui le propose soit
pour le rappeler à l’activité s’il remplit les conditions d’aptitudephysique requise, sont
pour une nouvelle période de non activité dans la limite du total maximum de trois
ans, si sa guérison n’est pas encore achevée. Si la non-activité n’est pas prolongée
pendant trois années, la commission de réforme propose l’intéressé soit pour le
rappel à l’activité, s’il remplit les conditions d’aptitude physique requises, soit pour la
réforme si, inapte, il compte moins quinze années de services, soit pour la retaite
d’office si, inapte, il a des droits acquis à pension proportionnelle ou d’ancienneté.

Les sous-officiers en non-activité pour infirmités temporaires qui, avant l’issue


de la durée fixée, s’estiment capables de reprendre duservice, peuvent formuler une
demande de rappel à l’activité. Dans ce cas, ils sont visités ar les experts qui les ont
suivis et présentés devant une commission de réforme.

Les procés-verbaux établis par les commissions de réforme sont transmis au


Chef d’Etat-Major Général ou au Directeur de la Gendarmerie qui les adresse, avec
son avis au Ministre des forces armées, celui-ci prend les dicisions nécessaires.
Toutefois, le Chef d’Etat-Majoe Général et le Directeur de la Gendarmerie sont en ce
qui lee concerne, habilité à accorder les renouvellements des périodes de non-
activité.

Le temps passé dans cette position compte pour la retraite et, si les infirmités
justifiant la non-activité sont imputables au service, pour l’avancement de l’anciennté,
s’il y a lieu.

b) La non-activité par mesure de discipline

Le mise en non-activité par mesure de discipline est suboedonnée à la


communication du dossier et à la traduction devant un conseil d’enquête.

La loi n’a pas spécifié les motifs qui peuvent entraîner cette sanction, de toute
façon, il ne peuvent revêtir un caractère de gravité sup érieur à ceux prévus pour la
radiation des cadres (article19). Lorsqu’il estime l’élimination temporaire doité être
préférée à l’élimination définitive, compte tenu des antécédents, de la personnalité et
des posssibiités d’amendement du sous-officier en cause, le Chef d’Etat-Major
Général ou, s’il s’agit d’un militaire de la Gendarmerie , le Ministre des forces armées
envoie l’intéressé devant un conseil d’enquête, dans les conditions prévues par le
décret n°63-760 du 19 novembre 1963, en vue de sa mise en position de non-activité
par mesure de discipline.

Le Ministre des forces armées, après examrn du dossier et de l’avis du conseil


d’enquête, pronoce la mise en non activité pour une durée variant de trois mois à un
an. La notification de la décision de mise en non-activité est faite dans les conditions
prévues à l’article 20 de l’instruction n°1941/MFA/CAB/5/7 du 1-7-64 sur la
composition et la tenue des dossiers de certains militaires.

Le temps passé dans cette ^position ne compte ni pour l’avancement ni pour


la retraite.

Ainsi de la période fixée par l’arrêté de mise en non-activité, sauf à faire l’objet
d’une autre sanction disciplinaire statutaire à raison de nouvelles fautes commises.

c) Obligation des sous-officiers en non-activité.

Qu’ils soient placés dans cette position pour infirmité temporaire ou par
mesure de discipline, les sous-officiers restent soumis aux obligations qui résultent
de leur état, notamment aux règles de la discipline militaire, et demeurant justiciables
des juridictions ordinaires àformation spéciale. Ils ne peuvent fixer leur résidence ou
en changer qu’après approbation du Chef d’Etat-Major Général ou du Directeur de la
Gendarmerie qui peut toujours assigner une autre résidence que celle choisie Ils
sont tenus de répondre aux convocations de l’autorité militaire ; ils peuvent revêtir la
tenue civile mais doivent , obligatoirement, répondre aux sanctions en tenue
militaires

Les sous-officiers en non-activité ont la possibilité d’exercer la profession de


leur choix, à condition d’en faire préalablement la déclaration au Chef d’Etat-Major
général ou au Directeur de la Gendarmerie, qui peut toujours s’y opposer, lorsqu’il
estime que l’exercice de la profession choisie est incompatible avec la dignité ou
l’honorabilité de la condition militaire.

Les sous-officiers en non-activité sont placés sous surveillance de l’autorité


territoriale du lieu de leur résidence de son délégué ( Commandant de zone,
Commandant d’Armes, Commandant de Compagnie de Gendarmerie), qui les
inspecte trimestriellement. Le rapport d’inspection est adressé, suivant le cas, au
Chef d’Etat-Major Général ou au Directeur de la Gendarmerie.

Article 15 – PERTE DE L’ETAT DE SOUS-OFFICIER DE CARRIERE

L’état de sous-officier de carrière ne peut être rendu que dans les cas suivant :
a) Sur décision du Ministre : par mise en réforme, démission ou par radiation
des cadres
b) De plano : par condamnation définitive à la dégradation militaire, à la
destitution ou à la perte de grade, ou encore undécret ou jugement définitif de perte
de la nationalité sénégalaise.

La perte de l’état de sous-officier de de carrière détermine la perte de


l’ensemble des garnties et avantages prévues par le statut. Elle n’entraine la perte du
grade que dans les cas suivant :

- démission , sauf sur décision du Ministre, ------------ de grade soit


concervé par l’intéressé dans les réserves
- radiation des cadres
- condamnation définitive à l’une des peines citées ci-dessus
- perte de la nationalité sénégalaie.

Article 16 – LA RETRAITE

A – Définition

La loi de retraite « situation définitive du sous-officier de carrière rendu à la vie


civile et admis à la jouissance d’une pension d’ancienneté ou d’unpension
proportionnelle ».

La mise à la retraite est pronocée par le Ministre.


Le sous-officier de carrière admis à la retraite en principe affecté dans les
formations de réserve avec le gradede l’ancienneté qu’il détenait dans l’activité à la
date d’admission à la retraite.

B – Admission à la retraite : elle est prononcée sur décision


ministérielle dans les cas, a, b, c et d explicités ci-dessus et par arrêté ministériel
publié au Journal Officiel dans le cas défini au paragraphe (e).

a) – Sur demande de l’intéressé quand il a effectué quinze ans


de services au moins. Les sous-officiers de carrière qui totalisent au quinze ans de
sevice effectifs peuvent à toutmoment demander à faire valoir leurs droits à la
pension proportionnelle.

Compte-tenu des nécessités de service, le Ministre des


Forces Asrmées reste en droit d’accepter ou d’ajourner cette demande.

b) Sur demande de l’intéressé après qu’il ait acquis des droits à


pension d’ancienneté.Les sous-officiers de carrière qui totalisent vingt cinq ans de
service effectifs peuvent notamment demander à faire valoir leurs droits à pension
d’ancienneté. Satisfaction ne peut leur être refusée.

c) D’office lorsque l’intéressé a atteint la limite d’âge de son grade.


L’admission à la limite d’âge des sous-officiers de carrière atteints par la limite d’âge
de leur grade à lieu d’office.

La décision prend obligatoirement effet le jour ou l’intéressé est atteint


par la limite d’âge.
d) D’office lorsque l’intéressé a acquis des acquis à pension
d’ancienneté.

Le sous-officier totalisant vingt cinq années de service effectifs doit être mis à
la retraite d’office, par décision ministérielle et en réunion d’un conseil d’enquête. La
décision ainsi prise n’a aucun caractère disciplinaire.

e) D’office mais après avis d’un conseil d’enquête et communication du


dossier. Lorsque l’intéressé, non atteint par la limite d’âge a effectué quinze années
de services effectifs au moins, mais n’a pas encore acquis des droits à la pension
d’ancienneté.

La proposition de la mise en retraite d’office est pronocé par le chef de


corps de l’intéressé sous la forme d’un rapport circonstancié en faisant ressortir les
motifs (incapacité physique, intellectuelle ou professionnellle, rendement insuffisant,
comportement critiquable, etc…). Le rapport est transmis, accompagné d’un dossier
comprenant :
- un état signal étique et des service ;
- une copie « extenso » des notes des quatre dernières années ;
- un relevé des punitions ;
- éventuellement un certificat médical d’incapacité adressé au Chef
- d’Etat- Major Général, ou s’il s’agit d’un militaire à la Gendarmerie,
au Ministre qui ordonne l’envoi du sous-officier devant un conseil d’enquête.

Le dossier complété par le procés-verbal de délibération du conseil


d’enquête, est transmis au Ministre des Forces Armées pour DECISION.

La décision d’admission à la retraite d’office est notifiée à l’intéressé


dans les conditions fixées à l’article 20de l’instruction n°1941/MFA/CAB 5/7 du 1 er
juillet 1964

La décision prend, dans ce cas effet soixante jours après sa date de


notification.

Article 17 – REFORME

La réforme s’applique aux sous-officiers de carrière totalisant moins de


quinze ans de service, ne sont pas susceptibles d’être maintenus ou rappelés à
lactivité. Elle est prononcée, par arrêté ministériel, sur proposition d’une commission
de réforme ; soit pour une durée renouvelable, soit pour infirmités prolongées au delà
de la duréede non-activité (3ans) prévue à l’article 14 de la loi.

La proposition de la mise en réforme est établie par le chef de corps,


soit l’organisme chargé de l’administration des sous-officiers de carrière admis en
non activité pour infirmités temporaires.

Dans ce dernier cas, les propositions de mise à la retraite sont faites à


l’occasion des inspections trimestrielles ou à l’expiration de la durée totale de non-
activité.
La proposition de mise à la réforme, accompagnée d’un état
signalétique et des services du sous-officier intéressé et, éventuellement, du relevé
des indisponibilités ou des pièces médicales, est transmise au Chef d’Etat-Major
Général ou Directeur de la Gendarmerie, qui prescrit l’envoi du sous-officier devant
une comission de réforme.

A l’issue de la réunion de la commisssion de réforme, le dossier initial


complété par lme procés-verbal de délibération de cette commission est transmise
au Ministre par le Chef d’Etat-Major Général ou du Directeur de la Gendarmerie.

Article 18 – LA DEMISSION

Elle ne peut résulter que d’une demande écrite adressée au Ministre,


dans laquelle l’intéressé marque sa volonté non équivoque de quitter l’armée, et elle
ne produit ses effets qu’après acceptation du Ministre.

Les offres de démission peuvent être présentées à tout moment ;


toutefois, elles ne sont pas recevables en temps de guerre lorsque l’état de siège ou
d’urgence a été proclamé.

Les démissions collectives sont interdites et tombent sous le coup de


l’article 126 du code pénal.

Les offres de démission accompagnées d’un état signalétique et des


services, des copies des notes des trois dernières années et d’un relevé des
punitions sont adressées au Ministre, revêtues de l’avis des autorités hiérarchiques.

Le Minstre fait connaître sa décision dans un délai de deux mois


courant du jour où l’offre a été déposée. En cas d’acceptation, la décision devient
effective le jour fixé par la décision si celle-ci ne fixe aucune date, le lendemain du
jour de sa notification.

L’acceptation de la démission ne fait pas obstacle à la liquidation des


droits à pension ou au remboursement des retenues pour pension, non plus qu’au
remboursement de l’indemnité de ------ lorsque celle-ci a été versée au fond national
des -----------

Le sous-officier démissionnaire est versé dans les réserves sur décision


du Ministre, il peut conserver le grade de l’ancienneté qu’il détenait dans l’activité.

L’ancien sous-officier de carrière démissionnaire ne doit être admis en


cette qualité à l’activité ; il ne peut que engager dans les conditions normales
préévues par la loi sur le recrutement. S’il appartient à la Gendarmerie, il ne peut en
aucun cas être réadmis dans cette arme.

Article 19 : - RADIATION DES CADRES


La radiation des cdres n’intervient que pour des raisons disciplinaires.
Elle est prononcée par le Ministre des Forces Armées et ne peut intervenir que pour
l’un des motifs respectivement énumérés par l’article 19 de la loi.

Le sous-officier de carrière radié des cdres perd songrade et est classé


dans les réserves comme soldat de 2ème classe. Il reste soumis aux obligations de la
loi sur le recrutement.

La radiation des cadres est, suivant le cas, subordonnés à l’avis d’un


conseil d’enquête.

A ) – Radiation des cadres sans comparution devant un conseil d’enquête.

La radiation intervient obligatoirement, sans conseil d’enquête lorsque la


condamnation entraine de plein droit la perte du grade suivant les conditions prévues
par le code de justice militaire.à son article 192, c’est à dire dans les cas suivant :

a) – condamnation à la dégradation militaire ou à la libération ;


b) – condamnation à la peine accessoire de perte de grade militaire
accompagne obligatoirement certaines condamnations de la limite d’âge prévues
par la loi, savoir :

- toute condamnation prononcée par quelque tribunal que se soit


pour crime ou pour l’un des détails prévus par les articles 979 et 401 à 408 inclus du
code pénal, même si les circonstances atténuantes ont été admises ;
- toute condamnation à une peine correctionnelle d’emprisonnement
qui a , en outre, pronocé contre le condamné une intervention de séjour et l’a interdit
de tout ou partie de ses droits ------- , civils ou de famille.

Dans ces différents cas, la radiation des cadres est notifiée par une
simple décision ministériellle. Elle prend effet ------------ de la condamnation définitive.

A )- Radiation des cadres après avis d’unconseil d’enquête  :

Elle est prononcée par un arrêté du ministre des forces armées, publiée
au journal officiel, pris après avis d’un conseil d’enquête pour l’un des motifs suivant :

a) - inconduite habituelle
c) – faute grave dans le service ou contre la discipline ;
d) – faute contre l’honneur ;
e) – condamnation à une peine criminelle ou corectionnelle à caractère
infamant autre que l’amande, cette disposition------------- aux sous-officiers de
carrière non condamné à la dégradation, à la destitution ou à la perte du grade.

Sur proposition des autorités hiérarchiques, le S.O.C cause est envoyé par le
Chef d’Etat-Major Général ou, s’il s’agit d’un militaire de la Gendarmerie, par le
Ministre, devant un conseil d’enquête dans les conditions fixées par le décret n°63-760
du ---novembre 1963. Il reçoit communication de son dossier du personnel ainsi de
l’affaire motivant sa comparution.
Le Ministre des forces armées, après examen du dossier et l’avis émis par le
conseil d’enquête, prend, s’il y lieu, l’arrêté du radiation des cadres qui est notifié à
l’intéressé dans les conditions prévues par l’article 20 de l’instruction
n°1941/MFA/CAB 5 /7 du 1er juillet 1964, relative à la composition et à la tenue des
dossiers de certains militaires.

La radiation prend effet le lendemain du jour de la notification de l’arrêté pris


par le Ministre.

Article 20 : - MESURES TRANSITOIRES

A ) Ancien sous-officier dee carrière de l’Armée Française :


Sauf demande contraire de leur part, explicitement formulée, les sous-officiers en
activité de service dans les forces arméesnationales ayant bénéficié dans l’armée
française du statut de sous-officier de carrière :

- Soit qu’ils l’aient eu au moment de leur transfert ;


- Soit qu’ils l’aient perdu avant leur intégration dans l’’armée
nationale pour tout autre motif que disciplinaire ou par suite de
condamnation ;
B ) Limie d’âge :

Les dispositions suivantes ne concernenent pas les sous-fficiers de la


Gendarmerie.
Les limites d’âger applicables aux des Armées de Terre, de Mer,et de l’Air,
chaque fois qu’il en est fait état dans la présente instruction, sont celles définies par
le décret 63 - 723 du 18 octobre 1963 (art 5) . Il est en particulier à préciser qu’il est
au minimum un an avant d’être atteint par la limite d’âde normale des sous-officiers
doivent formuler leur demande d’admission dans le corps de sous-offocier de
carrière.

Toutefois, les sous-officiers remplissant les conditions et atteints par la limit


d’âge normale de leur grade à al prise d’effet (date de diffusion) de la présente
instruction Ministérielle, ou qui le seront moins d’un an après cette date ;
auront------------- de six mos pour faire acte de candidature à l’admission dans le
corps de sous-officier de carrière, nonobstant les dispositions précisées à l’alinéa
précédent. Cetta demande sera indépendante à celle qu’ils peuvent formuler par
ailleurs pour bénéficier au titre de sous-officier s servant sous contrat de la limite
d’âgereculée prévue par l’article 8 du décret n° 63- 723.

En cas d’admission dans le corps des sous-officiers de carrière, ils prendront


droit ipso facto au bénéfice de la limite d’âge des sous-officiers de carrière de leur
grade et pourront formuler une demande d’admission au bénéfice d’une limite d’âge
---------- au titre de S.O.C , dans les conditions fixées par l’instruction Ministérielle
n°-------------/MFA/CAB 5 du -----------------------, soit immédiatement s’ils se trouvent
au-delà de la limite d’âge de leur grade, ou à moins d’un an de cete-----------,soit
dans les délais fixés, dans le cas contraire.
JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU SENEGALS
Loi n°63 –11 du 5 février 1963
Etant création de l’Institut de Technologie Alimentaire

L’assemblée nationale a délibéré et adopté ;


Le Président de la épublique promulgue la loi dont la teneur suit :
Article premier : Il est créé un Institut de Technologie Alimentaire (I.T.A).
L’Institut est un établissement public à caractère industriel et commercial jouissant de
la personnalité civile et de l’économie financière.
Article 2 : L’Institut de Technologie Alimentaire est de :
- De mener et de coordonner les recherches , études et le concernant le traitement ,
la transformation, la consommation et le stockage de toutye les denrées
alimentaires et de leurs sous-produits ;
De la mise en valeur de nouvelles ressources alimentaires locales, dérivées
notamment de l’arachide, du poisson, de fruits et de légumes, de la viande et du lait ;
De la mise au point et de la diffusion de masse d’almimentation composés, riches en
protéines, de haute valeur nutritionnelles adaptées aux gouts et pratiques
alimentaires comme moyens financiers des consommmateurs ;
De participer au contrôle de la qualité des produits alimentaires aux stades de la
production, de la commercialisation et de l’exportation.
Aticle 3 : Un décret pris en conseil des ministres fixera ----- d’organisation et le
fonctionnement del’Institut de Technologie Alimentaire.
La présente loi sera exécuté comme loi de l’Etat.

Fait à dakar, le 5 février 1963

Léopold Sédar SENGHOR.

Par le Président de la République :


Le ministre des finances et des affaires économiques

André PEYTAVIN

Loi n°63-12 du 5 février 1963


Interdisant ou limitant l’accès des enfants
aux salles de spectacles cinématographiques

L’assemblée nationale a délibéré et adopté :


Le président de la République proùulgue la loi dont la teneur suit :
Article prmier Est interdit l’accès des enfants âgés de moins de quatre ans à tout
spectacle cinématographique quelque le film projeté.
Article 2 : Est interdit l’accès des enfants âgés de quatre ans à toutes les salles
commerciales de spectacles cinématographiquess à l’exceptation de celles ou sont
organisés spécialeent à leur intension des projections des films des conditions qui
seront fixées par décret.
Article 3 : Les enfants de moins de quinze ans qui auront été surpris en infrarction
aux dispositions des articles 1 et 2 seront appréhendés et remis dans les délais les
plus courts aux parent s’ils vivent avec eux ou aux personnes qui exercent sur eux le
pouvoir de tutelle opu de garde à quelque soit

Au-delà des six mois qui suivent, ces enfants sont appréhendés pour la même
infraction, ces mêmes enfants pourront être punis d’une amande de 500 à 5000
francs au plus après enquête sociale.
Article 4 : Toute personne qui aura conduit ou fait conduire des enfants à un
spectacle cinématographique contrairement aux dispositions des articles 1 et 2 sera
punie d’une amande de 1000 francs à 5000 francs.
Article 5 : Les Directeurs ou gérants de salle ou organisateur de spectacles
cinématographique qui auront admis des enfants nonobstans des dispositions des
articles 1 et 2 seront punis d’une amande de 500 à 5000 francs autant de fois qu’il y
aura d’infaction.
Article 6 : Ces Directeurs, gérants, organisateur pourront exigés la production de la
carte d’identité ou de tout autre document muni d’une photographie de nature à faire
la preuve de l’âge du spectateur.
Article 7 : Au cas de revellement de l’infraction, prévue à l’article 5 dans les trois
mois, la fermeture de la salle en outre pronocée pour une durée de huit jours au
moins et de six mois au plus.

La décison sera affichée aux entrées de la salle.


Toute infraction aux dispositions d’un jugement prononçant la fermeture du salle sera
puni d’une peine de un mois à un an de prison et une amande de 50.000 à un million
de francs ou de l’une de ces deux peines seulement.
Article 8 : Une commission chargée du contrôle de l’application des dispositions de
la présente loi sera créée dans les localités où les salles de cinéma existent.
La présente loi sera exécutée comme loi de l’Etat.

Fait à dakar, le 5 février 1963

Léopold Sédar SENGHOR

Par le Président de la République


Le ministre de l’éducation populaire,
de la jeunesse et des sports,

Demba DIOP

Le garde des sceaux, ministre de la justice,

André GUILLABERT
Loi n° 63-15 du 5 février 1963 portant dissolution du centre régional d’assistance
pour le développement du cap-vert.

L’Assemblée nationale a délibéré et adopté :


Le Président de la République promulgue la la loi dont la teneur suit :
Artgicle unique : - Le centre régional d’assistance pour le développement de cap-
vert est dissous pour compter d’une date qui sera déterminée par décret. L’actif et le
passif du C.R.A.D.sont dévolus à l’Etat.
La présente loi sera excutée comme loi d’Etat

Fait à dakar, le 5 février 1963

Léopold Sédar SENGHOR


Par Le Président de la République
Le ministre de l’économie rurale,

Karim GAYE.

Loi n° 63 –15 du 5 février 1963 fixant le statut des officiers de réserve

L’assembl ée nationale délibére et adopte ;


Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :

TITRE PREMIER
DISPOSITIONS GENERALES

Article premier – Le présent statut s’applique :


1°- Aux officiers généraux de la 2ème section du cadre de réserve en ce qu’il n’est pas
contraire aux dispositionx spéciales qui les régissent ;
2° Aux officiers de réserve des forces armées.
Article 2 : les officiers de réserve ont rang et prérogatives d’officiers et détiennent
leur grade dans les conditions fixées par la présente loi. Le grade constitue l’état de
l’officier de réserve.
Article 3 : Le Président de la République nomme à l’un des drades d’officres
généraux et supérizeurs de réserve par décret pris en conseil des ministres. Le
Président de la République nomme par décret à l’un des grades d’officiers
subalternes de réserve. Ces décrets sont publiés au Journal officiel.
Article 4 : es dipositions des articles 4, 5, et 6 du statut général des officiers d’active
sont applicables aux officiers de réserve admis sur leur demande à servir en situation
d’activit é.
Article 5 : Le dossier individuel de l’officier de réserve doit contenir toutes les pièces
intéressant à situation militaire, notamment ses notes et les décisions de sanction
disciplinaire.
TITRE II
RECRUTEMENT

Article 6 : Nul ne peut être nommé officier de réserve s’il ne remplit les conditions
exigées par l’article 8 du statut général des officiers d’active.
Article 7 – Les officiers de réserve se recrutent :

1 – A tous les grades


Parmi les officiers de l’armée active retraités ou démissionnaires. Ils reçoivent dans
le corps des officiers de réserve un grade au moins égal à celui qu’ils détenaient
dans l’armée active.
Toutefois les officiers d’active démissionnaires ne peuvent être admis au bénéfice de
leur grade dans le corps des officiers de réserve que par décret pris dans les
conditions prévues à l’article 3.

2- Au grade de sous-lieutenant de réserve :


a) Parmi les militaires accomplissant leur service actif et qui, ayant satisfait aux
examens de sortie d’une école d’application d’arme ou d’une école d’officier
de réserve, ont été nommés sous-lieutenants de réserve à la sortie de l’école.
b) Parmi les aspirants de réserve sortant des mêmes écoles et comptant au
moins six mois de grade et parmi les aspirants de réserve, comptant, au
moins onze mois de grade, issus du peleton spécial de formation d’officiers de
réserve. (loi n° 67-11 du 28 février 1967. J.O.R.S du 17 avril 1967 – page 555)
2) Au grade de sous-lieutenant de réserve
c « Parmi les doctur en médecine, les pharmaciens, les dentistes, les docteurs
vétérinaires ayant effectué le service militaire eu à défaut trois périodes
d’exercice d’un mois au moins.
Ils doivent, en outre, être âgé de quarante ans audelà et possèder l’aptitude
physique requise pour servir dans les réserves. »
Référence loi n° 16 juillet 1960
TITRE III
SOLDE ET INDEMNITES
Article 9 : Tout officier de réserve, rappelé à l’activité, admis à servir en
situation d’activité, mobilisé ou effectuant une période d’exercice sur
convocation de l’autorité militaire a droit après service fait à la même
rémunération que l’officier d’activ de même grade et même ancienneté.
Toutefois, si l’officier de réserve convoqué pour une période d’exercice
reçoit déjà untraitement de l’Etat, il doit opter entre la perception de ce
traitement et la solde de son grade.
TITRE IV

AVANCEMENT

Article 10 : L’avancement des officiers de réserve à lieu après inscription à un


tableau d’avancement annuel dans des conditions qui seront fixées par décret.
Le tableau d’avancement est arrêté par l’autorité investie du pouvoir de
nommination. Il est publié au Journal Officiel. Les promptions sont prononcées dans
les conditions fixées à l’article 3.
Article 11 : L’avancement à lieu exclusivement au choix sauf en ce qui concerne la
promotion au grade de lieutenant qui à lieu à l’ancienneté. L’aptitude vérifiée aux
fonctions du grade supérieur est la condition de tout avancement.Cette vérification
est effectuée au cours de périodes dans des conditions fixées à l’article 15.

TITRE V
DROITS ET DEVOIRS

Article 12 : Les officiers de réserve pendant les périodes où ils sont en situation
d’activité telle qu’elle est définie à l’article 18 ont les même droits que les officiers de
l’armée active.

Dans toutes les circonstances où ils sont autorisésà porter luniforme, les
officiers de réserve ont droits aux honneurs, préséance et marques extérieures de
respect dues aux officiers de mêùme grade dans l’armée active.

Ces droits comportent pour eux les mêmes devoirs et obligations.

Tout officier de réserve a le droit, sur production d’une pièce officielle établissant sa
qualité, de requérir qu’il en soit fait mentionsur les actes de l’état civil le concernant.
Article 13 : En dehors des circonstances où le port de l’uniforme est obligatoire, les
officiers de réserve sont admis, sans autorisation préalable, à ,revêtir l’uniformeà
l’occasion de réunions, fêtes et cérémonies officielles à condition de ne s’y livrer à
aucune manifestation dans les conditions fixées par les règlements en vigueur.
Article 14 : La tenue de campagneest seule obligatoire pour les officiers de réserve ;
ils peuvent toutefois porter la tenue qui est prévue pour les officiers de l’armée
active, dans toutes les circonstances où ils sont autorisés à porter l’uniforme.
Article 15 : Les officiers de réserve sont convoqués pour des périodes d’exercice
dont le nombre et la durée sont fixés par le Ministre de la défense ou le ministre de
tutelle sans que le total dans la réserve puisse excéder 4 mois, chacune de ces
périodes, ne pouvant excéder 1 mois, au cours de l’année considérée.

Ils peuvent en outre être autorisésà accomplir sur leur demande une période de 15
jours avec solde les années où ils ne sont pas convoqués et suivre des cours de
perfectionnement organisés par l’état-major général.
Ils peuvent enfin être convoqués à des sances d’instruction supplémentaires d’une
demi-journée à deux jours dont la durée globale ne peut excéder six jours par an et
accomplir des services volontaires non retribués comme instructeurs dans le service
prémilitaire et dans les écoles de perfectionnement.
Article 16 : Le régimes des punitions militaires est applicable aux officiers de réserve
pendant leur présence sous les drapeaux

TITRE VI

POSITIONS

Article 17 : Les officiers de réserve peuvent être dans l’une des positions suivantes :

- En situation d’activité ;
- Dans les cadres de réserve ;
- Hors des cadres de réserve ;
- En non dispoinibilité ;
- Dans l’honorariat.
Article 18 : La position « en situation d’activité » est celle de l’officier de réserve
présent sousles drapeaux :

- soit qu’il effectue une période de réserve ou un stage obligatoire ou


volontaire ;
- soit qu’il est été appelé à l’activité dans les conditions fixées par
l’ordonnance n° 60 –06 du 27 août 1960 ;
- soit qu’il ait été admis à servir sur sa demande en situation
d’activité dans les conditions définies par l’ordonnance n°60-07 du
27 août 1960 et les articles 36 et 37 de la présente loi.
Article 19 :La position « dans les cades de réserve » est celle de l’officier de réserve
pourvu d’un des emplois normalement prévus dans les forces mobilisées ou
susceptables de l’être.
Article 20 : La position « hors cadre » est celle de l’officier de réserve dépourvu
d’emploi dans les formations mobilisées ou susceptibles de l’être, mais maintenu à la
disposition du ministre de la défense ou ministre du tutelle pour être affecté à
certains emplois particuliers prévus ou à prévoir à la mobilisation notamment dans le
cadre des affectations spéciales définies par l’article 44 du décret sur le recrutement
de l’armée.
Article 21 : La position « de non disponibilité » est celle de l’officier de réserve
dépourvu d’emploi à la mobilisation et temporairement dispensé de tout service, soit
pour maladie ou infirmités temporaires, soit par mesure de discipline.
Article 22 : Est placé en non disponibilité pour maladie ou infirmité temporaire
l’officier de réserve reconnu par une commission de réforme comme incapable
d’exercices ses fonctions pendant six mois au moins.
Cette situation ne peut se prolonger pendant plus de trois années. Si à
l’expiration de la troisième année les certificats de visite et contre-visites médicales
spécifient que l’officier est incapable d’exercer ses fonctions, ce dernier est convoqué
devant une commission de réforme qui émet son avis au sujet de sa radiation ou de
sa réintrégration.
Article 23 : Tout officier de réserve peut être mis en non disponibilité par mesure
disciplinaire par décret pris dans les conditions prévues à l’article 3 ci-dessus et sur
proposition du ministre de la défense ou ministre du tutelle pendant un an au plus.
L’officier en non disponibilité par mesure de disciple ne peut porter l’uniforme
ni prendre part à aucune réunion militaire.
En cas de mobilisation tout officier mis en non disponibilité par mesure
disciplinaire est réintégré.
Article 24 : Les officiers de réserve en non disponibilité ne peuvent recevoir
d’avancement pendant qu’ils sont placés dans cettec position.
En outre le temps passé dans cette position par mesure de displine n’entre
pas en ligne de compte pour la fixation du rang d’ancienneté.
Article 25 : La position « dans l’honorariat » est celle des officiers de réserve non
suscetibles être rappelés à l’activité qui remplissent en outre l’une des conditions
suivantes :
a) Avoir atteint sans intéruption de service depuis leur entrée dans le corps des
officiers de réserve dans la position en situation d’activité, dans les cadres ou hors
cadres, en non disponibilité pour infirmité temporaire la limite d’âge fixée par l’article
31.
b) Avoir été maintenu dans les cadres de réserve à l’expiration de leurs
obligations légales, et avoir été rayés des cadres avant la limite d’âge de leur grade
indépendamment de leur volonté et pour toute autre cause que par mesure de
disciple.
c) Avoir été rayés des cadres pour blessure, maladie ou infirmité contractée ou
aggravée en service.
Dans tous ces l’honorariat est de droit.

Article 26 : Peuvent être admis à l’honorariat sur leur demande les officiers de
réserve rayés des cadres pour blessure, maladie ou infirmités contractés en dehors
du service conformément à l’article 30.
Article 27 : L’honorariat se perd pour les motifs et dans les conditions prévues par
les dispositions des articles 32 et 34 de la présente loi.
Article 28 : Les prérogatives et les obligations attachées à cette position sont celles
des officiers de réserve dans leurs foyers.

TITRE VIII

PERTE DE GRADE ET DE L’ETAT D’OFFICIER

Article29 : La perte du grade n’intervient que pour l’une des causes ci-après :
1) Démission du grade accepté par le ministre de la défense ou ministre
de tutelle pour la gendarmerie ;
2) Radiation des cadres prononcée d’office par le ministre pour l’un des
motifsénumérés à l’article 32 ;
3) Radiation des cadres prononcée dans les formes et conditions prévues
à l’article 33 ;
4) Révocation prononcée dans les formes et conditions prévues à l’article
34 ;
5) Destitution prononcée par jugement.
Article 30 : A l’expiration du temps de service exigé par le décret sur le recrutement,
tout officier de réserve est tenu d’adresser au ministre de la défense ou au ministre
de tutelle une déclaration faisant connaître s’il veut ou non rester dans les cadres.
Dans l’affirmative le maintien est de droit si l’intéressé remplit les conditions
d’aptitude physique et professionnelle correspondant à son grade.
Tout officier qui déclare ne pas vouloir rester dans les cadres est considéré
comme démissionnaire et rayé des cadres.
Article 31 : Les limites d’âge des officiers de réserve est celles des officiers d’active
augmentées de 8 ans.
« La limite d’âge ainsi fixée peut être exceptionnellement d’une durée ne
pouvant excéder 8 ans au profit de l’officier de réserve qui en demande avant la
radiation des cadres et dont il est reconnue par le médecin militaire qui en délivre un
certificat ».
a) perte de la qualité de sénégalais prononcée par jugement ou par décret ;
b) condamnation à une peine criminelle ou correctionnelle à caractère
infamant autre que l’amande ;
c) Condamnation pour atteinte à la sûreté intérieure ou extérieure de l’état ;
d) Mise en état de faillite pronocée par jugement ;
e) Destitution d’une charge d’officier public ou ministériel pronocée par
jugement ;
Article32 : Peuvent être rayés des cadres par décret pris dans les conditions
prévues à l’article 3 et sur proposition du ministre de la défense ou ministre de
tutelle ;
1) Après avis d’une commssion de réforme les officiers de réserve
reconnus comme étant atteints d’infirmités les mettant
définitivement hors d’état de servir
2) Après avis d’un conseil d’enquête les officiers de réserve signalés
par leur chef de corps ou de service comme étant incapables de
remplir les fonctions de leur grade.
Article 34 : La révocation peut être prononcée par décret pris dans les conditions
prévues à l’article 3 et sur avis conforme d’un conseil d’enquête :
1) Contre tout officier de réserve révoqué d’un emploi public ou rayé par
mesure de disciple d’un ordre légalement constitué ;
2) Contre tout officier de réserve qui, ayant été mis en non disponibilité par
mesure disciplinaire pendant un an pour avoir manqué aux prescriptions de la
législation sur leur recrutement relatives aux déclarations de changement de
résidence, n’a pas l’expiration de cette peine discikplinaire, fait connaître
officiellement sa résidence ou a commis une nouvelle infraction à cette disposition ;
3) Contre tout officier de réserve qui, à l’occasion du service et en dehors de
la situation d’activité définie à l’article 18 adresse à l’un de ses supérieurs militaires
ou publie contre lui un écrit injurieuxou commet envers l’un d’eux un acte reconnu
comme offensant ;
4) Contre tout officier de réserve qui publie ou divulgue dans les conditions
nuisibles aux intéêts de l’Etat des renseignements parvenus à sa connaissance en
raison de sa situation militaire ;
5) Contre tout officier de réserve mis en non disponibilité par mesure de
discipline dans les conditions prévues à l’article 23 ;
6) Pour faute contre l’honneur ;
7) Pour inconduite habituelle ;
8) Pour faute contre la discipline soit dans le service soit en dehors du service
et en particuier pour agissements indirects ou collectifs tendant à la rebellion contre
les lois en vigueur.
Article 35 : La composition et le fonctionnement des conseils d’enquête sont fixéspar
décret pris en conseil des ministres.

TITRE VIII

ADMISSION EN SITUATION D’ACTIVITE ET


INTEGRATION DANS L’ARMEE ACTVE

Article 36 : Les officiers de réserve peuvent, sur lur demande et compte tenu des
nécessités de l’encadrement des forces armées être admis à servir en sitaution
d’activité par périodes renouvelables de 6 mois sans que le temps passé par eux
dans cette position ajouté à celui de leurs obligations légales puisse dépasser 10
ans.
Article 37 : Peuvent être admis à servir en situation d’activité les officiers de réserve
qui auront été libérés du service actif à quelque date que ce soit, susceptibles
d’accomplir au moins deux années de service avant d’être atteints par la limite d’âge
de leur grade dans l’armée active possédant l’aptitude physique requise pour les
officiers de même grade de l’armée active et ayant satisfait à un examen d’aptitude
dont les modalités seront fixées par arrêté du ministre de la défense ou du ministre
de tutelle.

TITRE IX

DISPOSITIONS DIVERSES

Article 38 : La durée des services accomplis dans l’armée active ou service d’activité,
dans un grade donné déterminatant les droits au commandement des officiers de
réserve par rapport aux officiers d’active du même grade. Ces derniers ont, à durée
égale de grade, le commandement sur ceux des réserves.
Pour les officiers de réserve de même grade, les droits au
commandementsont établis sur l’ancienneté dans le grade, les services dans l’armée
active ou en situation d’activité comptant pour le double de leur durée effective.
Article 39 : Les officiers de réserve peuvent être l’objet de récompenses diverse,
telles que distinctions honorifiques, lettres de félicitation etc… en raison de services
accomplis sous formes de périodes obligatoires ou volontaires, séances d’instruction
et de perfectionnement, encadrement du service prémilitaire , dans des conditions
déterminées par décret ou instruction ministérielle.
Ils peuvent, e, outre, bénéficier pour les mêmes motifs d’annuités ou de
fractions d’annuités entrant dans le décompte des annuités comptant pour l’ordre
national dans des conditions fixées par arrêtés ministériel.
Article 40 : Les services militaires accomplis par les officiers de réserve rappelés ou
admis sur leur demande à servir en situation d’activité concourrent avec les services
civls pour la détermination du droit à pension. Ils sont pris en considération pour leur
durée effective, pour l’établissement du droit à pension et liquidés conformément au
code des pensions civiles et militaires de retraite s’ils n’ont pas déjà été pris en
compte dans une pension de retraite.
La présente loi sera exécuté comme de l’Etat.
Fait à Dakar, le 5 février 1963.
Léopold sédar SENGHOR
Par le Président de la République :
Le ministre des forces armées,
Amadou Cissé DIA
LOI n° 63-16 du 15 février 1963
réprimant la culture, la détention, le commerce
et l’usage du chanvre indien
L’assemblée nationale a délibéré et adopté.
Le Président de la république promulgue la loi dont la teneur suit :
Article premier : Sont interdits sur toute l’étendue du territoire de la République :

- la culture, la détention, la transformation, le transport, le courtage, le


commerce, l’exportation

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