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Corrigés-type
La différenciation verticale : Une différenciation est dite verticale lorsque pour des biens
proposés sur le marché, les consommateurs sont unanimes dans leurs classements de ces biens.
Réponse : Une barrière à l’entrée stratégique se réfère à une situation dans laquelle les firmes
présentes sur le marché peuvent modifier leur comportement lorsqu’elles font face à une menace
d’entrée. Les entreprises en place peuvent donc accroitre de manière artificielle les barrières à
l’entrée comme par exemple :
- Une multiplication des variétés ou des marques afin de couvrir tout le marché et de ne laisser
aucune niche profitable pour les entrants ;
- Une multiplication des dépôts de brevets pour pouvoir ensuite réclamer des redevances aux
entrants qui utiliseront les technologies brevetées ou pour les empêcher d’accéder à ces
technologies ;
- Un contrôle des fournisseurs ou des sources d’approvisionnement et des clients, soit en les
intégrant, soit en signant avec eux des contrats exclusifs ;
- Etc.
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La condition de 1er ordre que doit vérifier toute quantité 𝑞 strictement positive qui résout ce
programme est :
20𝑞 ∗ − 3𝑞 ∗2 = 0 ⇔ 𝑞 ∗ (20 − 3𝑞 ∗ )
Soit :
𝟐𝟎
𝒒∗ =
𝟑
Le prix exigé par le monopole.
Le monopole exigera pour chaque unité vendue de bien le prix maximum compatible avec la
demande pour ce bien. Ce prix 𝑝∗ est donc donné par :
∗
100 − 𝑝∗ 20 100 − 𝑝∗
𝑞 = ⇔ =
6 3 6
Soit
𝒑∗ = 𝟔𝟎
𝜋 ∗ = 10𝑞 ∗2 − 𝑞 ∗3 = 148.15
= 10(20⁄3)2 − (20⁄3)3
𝝅∗ = 𝟏𝟒𝟖. 𝟏𝟓
b. Quelle quantité produirait l’entreprise en monopole si elle pouvait pratiquer une
discrimination parfaite par les prix ? Déterminer son profit dans ce cas.
Réponse : L’entreprise qui pratique de la discrimination parfaite par les prix va égaliser son coût marginal
au prix dans la portion croissante de la courbe de coût marginal. La firme va donc choisir la quantité 𝑞̃
satisfaisant :
2 2
100 − 6𝑞
̃ = 100 − 32𝑞
̃ + 3𝑞
̃ ⟹ 26𝑞
̃ − 3𝑞
̃ =0
⟹ 𝑞̃(26 − 3𝑞̃) = 0
En excluant 𝑞̃ = 0 incompatible avec le fait d’être dans la portion croissante de la courbe de coût marginal
on en déduit donc que cette quantité est : 𝟐𝟔
̃∗ =
𝒒
𝟑
Le prix auquel la dernière unité du bien est vendue est donc de 100 − (32 × 26⁄3) + 3(26⁄3)2 = 48. Pour
produire cette quantité, la firme supporte un coût 𝐶 = 100𝑞 − 16𝑞2 + 𝑞3 = 2600⁄3 − 16(26⁄3) +
(26⁄3)2 = 𝟑𝟏𝟓, 𝟖𝟓. Les recettes totales 𝑅𝑇 de la firme sont données par les recettes obtenues sur les 26⁄3
unités vendues au prix égal au coût marginal auxquelles s’ajoute le surplus du consommateur que la firme
récupère sur toutes les unités inframarginales vendues. Ces recettes sont donc :
100 100 −𝑝
𝑅𝑇 = 48 × 26⁄3 + ∫ 𝑑𝑝
48 6
26 50 1000−482
= 48 × + [ 3 × 52 − ( )]
3 12
𝑅𝑇 = 𝟔𝟑𝟑
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La firme réalise donc un profit 𝝅 = 𝟔𝟑𝟑 − 𝟑𝟏𝟓, 𝟖𝟓 = 𝟑𝟏𝟕, 𝟏𝟓. Ce profit est évidemment plus élevé que celui
obtenu en c).
b) Enumère les stratégies que peut utiliser une entreprise pour relâcher la concurrence
dans ce cas.
Réponse : Deux principales stratégies sont utilisées par les entreprises pour se différencier
horizontalement :
- La localisation : Chaque firme dispose d’un certain pouvoir de marché sur les
consommateurs qui lui sont proches et cette clientèle sera d’autant plus captive que les
autres firmes sont éloignées et que les coûts de déplacement sont élevés.
- Les caractéristiques ou le positionnement du produit (ses fonctionnalités, son design, ses
options, …) : Il s’agit d’une différenciation basée sur l’hétérogénéité des préférences ou des
goûts des consommateurs.
FIN
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