1-L'histoire de l'alimentation
A- Ionisation
B-Filtrage
9-Entreposage :
10-Durée de conservation :
Congélation
Fermentation
Fumage
Séchage
A- La stérilisation et appertisation :
B- La pasteurisation :
C-La déshydratation :
A-La réfrigération :
C- La congélation :
D- La surgélation :
A- La fermentation :
A-La fermentation
D-Le fumage
18-Matériel de conservation
CONCLUSION
Les références
Introduction :
D’après la norme ISO 9000-2000, la traçabilité est l’aptitude à retrouver l’historique, la mise
en œuvre ou l’emplacement de ce qui est examiné. Dans le cas d’un produit, elle peut être
liée à l’origine des matériaux et des composants, l’historique de réalisation, la distribution et
l’emplacement du produit après livraison.
La norme ISO 8402 [ISO, 1994] définit la traçabilité comme étant l’aptitude à retrouver
l’historique, l’utilisation ou la localisation d’une entité, au moyen d’identifications
enregistrées. Une note mentionne qu'il existe 3 acceptions principales à cette définition.
Viruega et Vernet [1999] les décrivent.
1
1-L'histoire de l'alimentation
L’Homme a toujours cherché des techniques pour la conservation des aliments. Cela était, et
est encore, une question de survie. Comment subsister en cas de mauvaise récolte ? Comment
faire face à un hiver trop long et froid ou à un été brûlant tout sur son passage ? Rien n’a
vraiment changé malgré les siècles passés, seules les techniques de conservation des aliments
se sont améliorées et diversifiées.
Par contre, comme elle ne semble concerner que des produits d’origine animale, je
m’abstiendrai donc de toute vidéo de présentation.
La salaison date également de cette période. Les Romains conservaient leurs olives, légumes
et poissons de cette manière là.
J’ai découvert en préparant cet article qu’à Lanester dans le Morbihan, se trouvent les vestiges
d’une usine de salaison gallo-romaine. Ces vestiges ne sont accessibles que lors des Journées
européennes du patrimoine car ils sont sur une propriété privée.
Voilà que nous passons quasiment de l’Antiquité au 18° siècle pour voir de réels changements
dans la conservation des aliments.
Le premier homme a avoir révolutionné la conservation des aliments est Nicolas Appert dans
les années 1790. On peut dire qu’il est l’inventeur de la boîte de conserve car il a trouvé la
technique de conservation des aliments en les chauffant dans un récipient en verre et
hermétique, c’est l’ appertisation. L’appertisation détruit tous les microbes ou bactéries
vivants.
Enfin, il faut attendre environ un siècle de plus pour voir un nouveau pas important dans la
conservation des aliments, le milieu du 19° siècle avec Jacob Perkins et Ferdinand Carré qui
inventent le premier frigo.
Désormais, la conservation des aliments est plus facile mais toutes ces nouvelles méthodes ne
bénéficient pas encore à tout le monde.
2
Nouveau grand pas dans la conservation des aliments
Pasteur. Nous connaissons tous Louis Pasteur mais on oublie souvent qu’on lui doit la
pasteurisation.
Comprenant que les intoxications alimentaires sont dues au développement des bactéries ou
des champignons lors de la conservation des aliments, Pasteur dépose un brevet. Dès lors, en
1865, le brevet de la pasteurisation est déposé.
La conservation des denrées alimentaires concerne donc tous les facteurs biotiques (micro-
organismes, animaux, germination végétale, etc.) et abiotiques (lumière, oxygène, chaleur,
irradiation, UV, etc.) qui peuvent détériorer la qualité de la denrée stockée. L'emballage et les
conditions d'entreposage des aliments sont aussi essentiels.
La plupart des aliments nécessitent, pour être conservés efficacement, une étape de contrôle
de leurs biochimies, cela concerne autant les viandes que les poissons, les fruits et légumes
que les laitages : il s'agit d'empêcher le développement des bactéries, champignons et autres
micro-organismes, et de retarder leurs rancissement et autolyse.
d'eau sous forme libre : activité de l'eau qui ne représente pas la teneur en eau (ou
humidité) mais bien la disponibilité de cette eau,
de chaleur,
Toutes les techniques de conservation ont pour but de les priver de l'accès à un de ces
éléments. Une fois la privation réalisée, le maintien dans cet état empêche le processus de
dégradation de reprendre, cela s'applique par des règles d'hygiène alimentaire et par un
emballage protecteur.
Ces modes de conservation privent les micro-organismes d'eau par la déshydratation des
aliments, et leur développement s'en trouve ralenti. Les différentes techniques utilisées sont :
3
Séchage à l'aide du soleil ou dans un four
Fumage :
Réfrigération
L'abaissement de la température (entre 4 et 8 °C) diminue l'action des bactéries et des
enzymes présentes dans les aliments. Elle permet une conservation de quatre à dix jours.
Congélation
Technique qui consiste à abaisser la température de l'aliment et à la maintenir en
dessous de la température de fusion de la glace (0 °C), en pratique (dans les congélateurs)
entre -18 et 0 °C. Si la vitesse de refroidissement est rapide, peu de cristaux de glace se
développent et les tissus cellulaires ne sont pas abimés. Elle permet de consommer les
aliments plusieurs années après le début de leur congélation si celle-ci est ininterrompue.
Surgélation
Des produits conservateurs traditionnels sont utilisés comme le sel, le salpêtre, les sulfites, le
sucre, le miel, la graisse, l'huile, la saumure, le vinaigre, l'alcool, l'eau de chaux ou les
particules issues de l'action combinée de fumage.
Des additifs alimentaires issus de l'industrie agroalimentaire sont aussi utilisés : dicarbonate
de diméthyle utilisé surtout pour les boissons, antibiotique dans les fromages, antimicrobien,
antioxydant et certains acides.
1
- Arômes de fumée , sur europa.eu, consulté le 5 mai 2018.
4
L'ajout d'hydroxyde de sodium (soude) rend le milieu trop alcalin pour la croissance
bactérienne. Il provoque aussi la saponification des graisses, ce qui modifie le goût et la
texture de l'aliment. Le lutefisk, certaines recettes de conservation des olives utilisent la
soude.
La pasteurisation, utilisée pour le lait, la bière, les semi-conserves, est une technique qui
consiste à soumettre les aliments à une température comprise entre 65 et 100 °C et à les
refroidir brutalement.2
L'upérisation consiste à chauffer les aliments par un courant de vapeur d'eau à 140 °C
pendant quelques secondes puis homogénéiser.5
A- Ionisation
L'ionisation est un procédé relativement récent (1992[réf. souhaitée]) qui consiste à utiliser
des radiations ionisantes pour détruire tout ou partie des micro-organismes présents dans
l'aliment ou à sa surface, sans ouvrir l'emballage. Pour ce faire, les denrées sont exposées aux
émissions ionisantes produites par un canon à électrons ou une source radioactive telle que le
cobalt 60 ou le césium 137. On utilise aussi l'accélérateur de particules qui produit également
des radiations ionisantes,(rayons X et Gamma) l'accélérateur ne contient pas de substances
radioactives en tant que tel lorsqu'il est neuf.
2
- Définitions lexicographiques et étymologiques [archive] de « pasteurisation » dans le Trésor de la langue
française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales
3
- Définitions lexicographiques et étymologiques [archive] de « stérilisation » dans le Trésor de la langue
française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
4
- Définitions lexicographiques [archive] et étymologiques de « appertisation » dans le Trésor de la langue
française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
5
- Définitions lexicographiques et étymologiques de « upérisation » dans le Trésor de la langue française
informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
5
Cette technique est utilisée en Belgique, France, aux Pays-Bas, en Italie et au Royaume-Uni.
Les fraises, les oignons, l'ail, l’échalote, les flocons et germes de céréales pour produits
laitiers, les légumes et fruits secs, la farine de riz, la gomme arabique, la viande de volaille et
les abats de volailles séparées mécaniquement ou pas, les cuisses de grenouilles congelées, le
sang séché, les plasmas, les coagulas, les crevettes congelées décortiquées ou étêtées, le blanc
d’œuf liquide (déshydraté ou congelé), la caséine et les caséinates, les camemberts au lait cru,
les épices, aromates secs et herbes aromatiques surgelées, les aliments composés pour
animaux de laboratoire, le colostrum bovin pour l'alimentation des veaux.
Le Royaume-Uni pratique plus généralement l'irradiation pour les légumes, les fruits, les
céréales et les poissons. Ces produits peuvent circuler librement dans l'Union européenne ou
bien être incorporés dans des produits agro-alimentaires de pays n'autorisant pas l'ionisation.
Il n'existe pas de chaîne de traçabilité.
En France les industriels ont l'obligation d'apposer sur leurs produits un logo représentant une
plante verte cerclée de pointillés verts, lorsque le produit est vendu au consommateur final.
B-Filtrage
Le filtrage par radio-isotopie consiste à faire passer un liquide sur une série de membranes
dont les pores (de 0,1 à 10 μm de diamètre) sont suffisamment étroits pour retenir les micro-
organismes. Cette technique de stérilisation à froid est actuellement surtout employée pour le
lait et pour certains vins de basse qualité (en effet, des qualités organoleptiques sont perdues
lors de la microfiltration).
9-Entreposage :
L'utilisation d'un emballage spécifique peut être recommandée pour allonger la durée de
conservation, tandis que d'autres sont inhérents au procédé de conservation choisi : en
6
fonction des caractéristiques du procédé, comme la température et des conditions de stockage,
il s'agira de pasteurisation, d'appertisation ou d'upérisation. Pour l'appertisation les propriétés
de l'emballage font une part essentielle du procédé : les conteneurs doivent être étanches et on
utilise alors des boîtes de conserves, des bocaux et des bouteilles.
Stocker les grains dans un seau rempli de sable ou de cendre de bois est une manière efficace
de protéger les grains des insectes ravageurs
10-Durée de conservation :
La Date Limite d'Utilisation Optimale (DLUO) est la date qui figure sur les produits avec la
mention « À consommer de préférence avant… » remplacée, depuis 2016, par la DDM (date
de durabilité minimale).
Nous remarquons qu’à ce stade nous obtenons des produits 100% destinés à être consommés,
augmentant de fait la valeur nutritionnelle par unité de poids des produits prétraités par
rapport à l'original. Les produits sont souvent également blanchis préalablement.
Stérilisation
La stérilisation est un processus consistant à porter nos produits, préalablement disposés dans
un récipient hermétiquement fermé, à une température de minimum 100-140 ° C pendant une
durée suffisante pour détruire complètement tous les micro-organismes qui peuvent provoquer
une détérioration. La stérilisation, ainsi que la pasteurisation, c'est-à-dire le chauffage à des
6
- AFSCA (2013) Circulaire relative aux dispositions applicables aux banques alimentaires et associations
caritatives [archive], circulaire 3/1092228 du 2013-08-02, consultée 2013-08-05
7
températures inférieures à 100 ° C, sont les méthodes principales et les plus répandues de
conservation, surtout dans l’industrie.
Avantages : longue durée de vie du produit (si la stérilisation est menée dans de bonnes
conditions), stockage des conserves à température ambiante donc économe en énergie,
préservation relative du goût des aliments.
Inconvénients : technique relativement risquée, une stérilisation mal réalisée peut devenir
très dangereuse (intoxication au Clostridium botulinum, etc.), nécessité d'avoir un minimum
de matériel (bocaux, joints neufs, étuve ou très grande casserole pour la montée en
température), perte des vitamines.
Congélation
La congélation est basée sur le fait que lorsque la température baisse jusqu’à -18 -25 ° C,
pratiquement toute activité des micro-organismes ainsi que l'action des enzymes dans les
produits sont stoppées. C'est une méthode de conservation répandue car elle permet de
préserver en grande mesure les propriétés organoleptiques et la valeur nutritionnelle des
produits. L'inconvénient est la nécessité de maintenir constamment des températures très
basses lors de la conservation des aliments. La congélation peut être utilisée (avec quelques
exceptions tout de même), pour presque tous les types de produits d'origine végétale et
animale.
Fermentation
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Inconvénients : le goût original du produit est transformé, et le goût acide caractéristique en
résultant peut ne pas plaire à tout le monde. Procédé utilisable seulement pour les fruits et les
légumes.
Fumage
Lors du fumage, l'effet antiseptique des produits formés dans la fumée lors de la sublimation
du bois (phénols, formaldéhyde, créosote, acide acétique) permet d’obtenir des produits fumés
pouvant se conserver longtemps. Le fumage est utilisé pour la viande et le poisson, qui sont
de plus généralement présalés.
La présence de sucre à des concentrations élevées (pas moins de 60 à 65%, selon le type de
produit) crée une pression osmotique élevée dans la solution. Dans ce cas, non seulement
l'absorption des nutriments par les microbes devient impossible, mais les cellules
microbiennes elles-mêmes sont également soumises à une plasmolyse, une déshydratation
sévère. Cette méthode est utilisée pour conserver essentiellement des fruits (confiture, gelée,
etc.).
Avantages : il est possible de décliner ces préparations selon une multitude de recettes (ajout
d'épices, d'aromates)
Inconvénients : le goût et la texture originelle des aliments sont modifiés, la qualité diététique
aussi (ne pas manger trop gras, trop salé, trop sucré)
Il y a plusieurs manières de réaliser des conserves à l’aide de produits chimiques comme par
exemple : le marinage, le salage, l’addition de sulfites ou l’utilisation des acides benzoïque et
sorbique.
9
sels, qui sont inoffensifs pour le corps humain, et certains antibiotiques,
principalement la nisine et la tylosine.
Séchage
Pendant le séchage, l'eau est éliminée des produits, ce qui entraîne une augmentation de la
concentration de substances sèches et, par conséquent, de la pression osmotique jusqu'à des
limites auxquelles il devient impossible de les assimiler (absorption) par des micro-
organismes unicellulaires. La méthode est universelle - elle s'applique à la plupart des
produits. Le séchage était déjà connu comme méthode conservation et de concentration des
goûts dans l’Antiquité et par pratiquement toutes les civilisations. Les méthodes industrielles
de séchage à l'air chaud dans des fours ou des séchoirs (armoire, tunnel) entraînent souvent
des pertes importantes de nutriments précieux (vitamines, etc.) en raison d'une exposition
prolongée à des températures élevées. Aujourd’hui nous avons heureusement des méthodes
pour sécher les fruits et les légumes en contrôlant la température à un niveau n’allant pas au-
delà de 45-47 ° C, ce qui permet de conserver les nutriments et de garder le produit cru
(méthode utilisée par Frrrutiz). C’est ce qui s’appelle la déshydratation à basse température.
Avantages du séchage à basse température : saveurs et nutriments quasi intacts, occupe très
peu d’espace une fois séchés, nombreuses possibilités d'utilisation des aliments séchés,
applicable à la plupart des fruits, légumes et champignons. Très légers et faciles à transporter
et à conserver.
Inconvénients : le séchage à basse température est difficile à réaliser avec le four traditionnel
de la cuisine. Il faut veiller à protéger les produits séchés de l’humidité et de la lumière (pour
qu’ils gardent leur couleur).
Depuis longtemps, l’Homme cherche à conserver les aliments pour plusieurs raisons :
préservation des denrées périssables, pour conserver les produits en grande production, pour
prémunir des famines, etc.
Si les premiers moyens de conservation sont toujours utilisés de nos jours, les progrès de la
science ont permis de mettre en place des procédés modernes et plus adaptés à nos besoins. Il
existe des méthodes faciles à pratiquer chez soi, d’autres doivent être réalisées à l’échelle
industrielle.
10
13- 9 méthodes de conservation des aliments :
11
La conservation des aliments sert à préserver leur comestibilité ainsi que leurs qualités
organoleptiques (goût, odeur, saveur) et nutritives. En effet, elle empêche le développement
de bactéries ; de champignons ; ainsi que de micro-organismes qui pourraient entraîner
éventuellement une intoxication alimentaire.
L’Homme a depuis son origine toujours eu besoin de stocker et conserver ses aliments le plus
longtemps possible. Cela afin d’assurer sa subsistance et faire face aux famines. Il a bien vite
compris qu’il fallait mettre ses denrées alimentaires à l’abri. De la lumière, de la chaleur, de
l’humidité et des prédateurs par exemple. Pour cela il utilisait les comme le séchage ; le salage
; le saumurage ; le fumage ; et la conservation dans de l’huile, dans du miel ou dans du sable
par exemple. Il a donc essayé un grand nombre de techniques de conservation.
A partir de la révolution industrielle, les techniques ont beaucoup évolué en même temps que
se développe l’industrie agro-alimentaire. Voici le point sur quelques-unes des techniques
existantes et encore utilisées :
E- La stérilisation et appertisation :
La stérilisation consiste à amener une préparation (le plus souvent en bocaux) à plus de
100°C. Une température de 120°C pendant 20 mn permet de détruire la plupart des bactéries.
La durée de “cuisson” étant bien évidemment variable et a adapter en fonction de la
contenance des bocaux. Et c’est un procédé qui peut également se faire facilement à la maison
sans devoir faire de gros investissement. De plus, les préparations peuvent se conserver ainsi
pendant environ 5 ans.
12
F- La pasteurisation :
C-La déshydratation :
Dès les origines de l’humanité, on a séché au soleil les denrées alimentaire, dans des
“séchoirs”, puis finalement dans des fours. Aujourd’hui, on déshydrate aussi les denrées avec
des déshydrateurs ou des rampes infrarouges par exemple. La finalité étant d’ôter une quantité
suffisante d’eau du produit pour pouvoir bloquer le développement de micro-organismes.
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Le lait en poudre, les céréales, les fruits secs peuvent donc se conserver à température
ambiante. Et cela en particulier quand on les conditionne dans des emballages qui les
protègent de l’humidité qui conservent également leurs qualités nutritionnelles et
organoleptique. Cependant, cette méthode de conservation peut éventuellement détruire
partiellement les vitamines présentes.
A-La réfrigération :
On abaisse la température entre 0°C et 4°C pour allonger la durée de conservation des
aliments. L’état réfrigéré ralentis les métabolismes cellulaires. Dans les pays dit
“industrialisés”, nous connaissons tous cette méthode depuis que le réfrigérateur est entré en
masse dans nos cuisines. La durée de conservation dépend ici de la nature des aliments à
conserver.
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G- La congélation :
La congélation est une technique qui consiste à abaisser la température d’une denrée
alimentaire. Suffisamment pour permettre à l’eau présente dans le produit de passer de l’état
liquide à l’état solide. Cette cristallisation de l’eau contenue dans l’aliment permet de réduire
l’eau présente dans le produits. Ce faisant, de ralentir voire d’arrêter totalement l’activité
microbienne et enzymatique. Le congélateur est très présent dans nos cuisines, presque autant
que le réfrigérateur. Ils vont même parfois de paire.
H- La surgélation :
C’est une technique similaire à celle utilisée dans la congélation. Mais pour celle-ci nous
optons pour un abaissement de la température très rapide. La denrée doit bien évidemment
être saine et fraîche avant de commencer l’opération. Pour cela on abaisse très rapidement la
température à -18°C. L’eau contenue dans les cellules se cristallise finement et rapidement.
Cela permet ainsi de réduire la destruction cellulaire comparé à la congélation classique. Les
produits conservent donc leur texture et leur goût. Cette méthode est difficilement réalisable à
la maison, car elle nécessite un matériel très performant et onéreux.
B- La fermentation :
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On utilise la lactofermentation depuis très longtemps par exemple. Elle consiste à laisser
macérer les aliments avec du sel ou de les plonger en saumure. Cela permet de les couper de
toute oxygène. Ce mode de préparation préserve notamment les éléments nutritifs et les
vitamines. De plus, la fermentation améliore l’assimilation et la digestibilité des aliments par
notre organisme. Car les bactéries qui rendent difficiles la digestion ne sont plus présentes.
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Le fonctionnement de ce procédé est un petit peu particulier. On expose les aliments à des
rayonnements ionisants dans le but de réduire le nombre de micro-organismes, bactéries et
virus présents. C’est à dire que ces rayonnement tuent les bactéries et autres cellules vivantes
des aliments. Mais comme vous devez vous en douter, si ce procéder permet de détruire toutes
les cellules vivantes, il détruit également les bonnes cellules vivantes.
Pourtant, on l’utilise depuis les années 40. On l’utilise encore beaucoup pour les farines ;
légumes et fruits secs ; les oignons ; les céréales ; les épices… Heureusement, l’agriculture
biologique interdit cette méthode de conservation.
A-La fermentation
La fermentation est une technique de conservation très ancienne, si ce n'est la plus ancienne.
Utilisée essentiellement pour les légumes, il s'agit tout simplement de les plonger dans un
bocal rempli d'eau salée, puis de laisser agir les levures présentes sur la surface des
aliments. Celles-ci prendront alors toute la place et n'en laisseront aucune pour les autres
micro-organismes, potentiellement pathogènes.
Cette technique, appelée fermentation lactique, permet une conservation de longue durée à
température ambiante tout en gardant l'intégralité des qualités, mais elle fait évoluer le
produit, tant en goût qu'en texture. Pensez donc à garder un œil dessus !
Comme la fermentation, la conservation en milieu acide est une méthode très ancienne,
utilisée quasiment exclusivement pour les légumes. Il s'agit de les plonger dans des bocaux
remplis d'un liquide acide, comme le vinaigre ou le jus de citron, dont le pH très bas (entre 2
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et 3) empêchera le développement de micro-organismes pathogènes. Si elle permet une
conservation de très longue durée, cette technique modifie le goût des aliments, encore plus
que la fermentation. Leur utilisation après avoir passé quelques semaines ou moins en bocal
sera donc très limitée.
Tout comme le vinaigre, le sel et le sucre en très grande quantité et l'huile sont des
environnements défavorables aux micro-organismes, dans lesquels vous pouvez plonger
vos aliments pour les conserver. Vous pouvez par ailleurs jouer avec les saveurs pour
améliorer vos ingrédients, en mélangeant différentes huiles ou en ajoutant des épices en
poudre dans le sel.
D-Le fumage
La technique du fumage est quant à elle privilégiée pour les viandes et les poissons. Elle
consiste à soumettre ces aliments aux fumées de certains végétaux. Elle a pour principaux
avantages de parfumer et de préserver les aliments des actions microbiennes. Le fumage peut
se faire à chaud ou à froid mais n’est pas une technique qui s’improvise ! Comment bien
utiliser son fumoir ? Quel combustible convient ? Quelle température pour quels aliments ? Il
existe des guides dédiés pour vous apprendre pas à pas la technique ancestrale du fumage.
18-Matériel de conservation
Vitrine réfrigérée
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Maintien au chaud
Container isotherme
Thermos
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Maintien au froid
Réfrigérateur
Congélateur
Cellule de refroidissement
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Machine à glaçons, sorbetière
Distributeur de boissons
Cafetière, bouilloire
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CONCLUSION
Les méthodes de conservation alimentaire précédemment citées permettent donc toutes, à des
degrés divers, de garder les aliments plus longtemps et cherchent toutes à supprimer un
ou plusieurs éléments permettant ou stimulant la dégradation de ces derniers. Mais suite à
l'étude comparative des différents procédés de conservation des aliments observés (cf.:
tableaux), il apparaît que toutes n'ont pas la même efficacité.
Il existe de fait de très nombreuses méthodes de conservation que l’on peut classer en 3
catégories. On peut dire qu’elles reposent sur 3 techniques :
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Les références :
1. Arômes de fumée , sur europa.eu, consulté le 5 mai 2018.
2. Définitions lexicographiques et étymologiques [archive] de « pasteurisation » dans le
Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources
textuelles et lexicales
3. Définitions lexicographiques et étymologiques [archive] de « stérilisation » dans le
Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources
textuelles et lexicales.
4. Définitions lexicographiques [archive] et étymologiques de « appertisation » dans le
Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources
textuelles et lexicales.
5. Définitions lexicographiques et étymologiques de « upérisation » dans le Trésor de la
langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et
lexicales.
6. AFSCA (2013) Circulaire relative aux dispositions applicables aux banques
alimentaires et associations caritatives [archive], circulaire 3/1092228 du 2013-08-02,
consultée 2013-08-05
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