Vous êtes sur la page 1sur 9

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

CENTRE DE DEVELOPPEMENT RURAL INTEGRE


DE KWILU
’’CDRIK – ONGD’’

TITRE DU PROJET 

IMPLANTATION D’UNE PLATEFORME DES TECHNOLOGIES AGRO-INDUSTRIELLES AU


SITE DE MOBESS DANS LE SECTEUR DE KWENGE - PROVINCE DU KWILU
CONGO-RDC
1. Réalisateur du Projet
CDRIK ONGD/ASBL

CDRIK ONGD est à la recherche d’un financement participatif/Don pour la mise en œuvre d’un
projet de Développement à Mobess dans le secteur de Kwenge, province du Kwilu dont
l’objectif est de combattre l’insécurité alimentaire ; d’augmenter la productivité et l’emploi
dans les chaînes de valeur des filières sélectionnées dans la province du KWILU  afin d’accroître la
production de maïs. Pour inciter les paysans à augmenter la production agricole et les connecter
aux marchés, il est prévu que le Projet appuie notamment, la construction d’une plateforme des
technologies agro-industrielles dédiée à la transformation de maïs pour lutter contre l’insécurité
alimentaire.

2. PORTEE DU PROJET

Nous voulons cultiver un champ de maïs d’une superficie de plus au moins 350 hectares
pour l'avenir et apporter de la vitalité à des millions de personnes dans la RDC.
Situé dans le territoire de Bulungu, la province du Kwilu est caractérisée par une succession
de collines presqu'entièrement défrichées, entrecoupées de vallées à rivières permanentes
sous forêts galeries et de bas fonds inondables.

La densité de population est supérieure avec une émigration saisonnière importante. Les
lignages fondateurs des villages contrôlent des centaines d'hectares alors que près de la
moitié des ménages ruraux ne sont que locataires des parcelles de terre qu'ils exploitent
pour la durée d'un cycle cultural et qu'une minorité croissante dispose de propriétés
privées. Les systèmes de production actuels reposent sur la pratique d'une agriculture
itinérante sur brulis à base de manioc avec dans certains cas une parcelle supplémentaire
en banane plantain. Les bas fonds sont cultivés en maïs. La période récente est
caractérisée par la régression générale des cultures de rente (maïs, mais aussi arachide) et
par le développement spectaculaire de l'élevage de bovin dans une minorité
d'exploitations (propriétaires fonciers, lignagers ou individuels). Les difficultés de
commercialisation des produits vivriers (enclavement de la zone) et la contrainte travail au
niveau de la transformation du manioc et maïs constituent des freins importants au
développement agricole de la zone.

03. Conception et objectifs du projet

03.1. Groupe cible

Le volet national du projet n'est pas ciblé sur un groupe particulier. Au niveau du secteur
de Kwenge, territoire de Bulungu, province du Kwilu ; le groupe cible est constitué en
majorité d'agriculteurs. Le projet n'est pas ciblé sur un groupe à l'intérieur de la population
rurale du territoire dont la diversité n'est pas analysée.
04. Objectifs et composantes

Le projet s'inscrit dans la politique du gouvernement visant à accroitre l'approvisionnement


alimentaire des villes et les revenus ruraux. Son objectif est donc l'augmentation de la
production vivrière destinée à la vente pour combattre l’insécurité alimentaire.

Le projet comprend des activités de recherche et de lutte biologique au niveau national


(introduction et lâcher d'insectes contre l'acarien vert et la cochenille) et un programme
pilote de développement agricole que nous voulons intégrer dans la province de Kwilu. Ce
dernier est composé de 3 volets:

 Un programme de développement des cultures et des exploitations agricoles axé sur le


maïs et l’huile de palme ; et basé sur un système de vulgarisation "formation et visite":
vulgarisation agricole, formation des vulgarisateurs et des agriculteurs; démonstrations
pour diffuser des variétés de maïs et palmier sélectionnés; cultiver 350 ha de maïs; mise au
point de techniques améliorées de transformation des produits (en particulier maïs et
pamier); fourniture d'intrants et de petit outillage.
 Un programme de recherche appliquée visant à mettre au point des technologies nouvelles
adaptées à la région.

 Un volet d'amélioration des infrastructures rurales: regravillonnage, nivellement, entretien


de routes de desserte agricole; construction de trois entrepôts villageois pour les
groupements d'agriculteurs (stockage des maïs et cossettes de manioc après récolte,
équipements de transformation et intrants); un programme d'hydraulique villageoise
(aménagement de sources existantes).

5. Objet du Projet
Augmenter la quantité alimentaire de la farine de maïs dans la province du Kwilu, la ville de
Kikwit et la ville province de Kinshasa pour combattre l’insécurité alimentaire.

06. Résumé du Projet

CDRIK ONGD cherche à implanter une plateforme de technologie agro-industrielle à


Mobess dans la province du Kwilu en République Démocratique du Congo. Nous voulons
être une présence rurale, locale et régionale forte pour nous permettre de fournir à la
province du Kwilu les services de production adaptés au goût et à la culture locale.

Avec un projet visant à utiliser les nouvelles technologies dans la production de maïs,
CDRIK ONGD vise à apporter de la vitalité à des millions de personnes dans les provinces du
Kwilu et la ville province de Kinshasa ; et à soutenir la viabilité à long terme et la
disponibilité de la nourriture locale.
Nous sommes en quête de la transformation de cultures en produits qui répondent aux
besoins vitaux de notre région pour l'alimentation et l'énergie.
Pour mettre fin à la faim, nous devons regarder au-delà de simples augmentations de la
production alimentaire. Il est important de produire d’avantage, mais ce n’est pas suffisant.

Notre feuille de route consiste à examiner les approches et programmes qui fonctionnent
bien, d’aider la population rurale à s’inspirer de ces programmes et les adapter à leurs
besoins spécifiques. Nous n’essayons pas de réinventer la roue, mais nous essayons juste
de trouver les meilleurs moyens de renforcer ce qui fonctionne déjà dans la région et de
renouveler notre volonté sociale pour mettre fin à la faim en milieu rural.

I. TACHES À RÉALISER

I.1. Les activités à réaliser selon le séquençage ci-après :

Phase I : Actualisation de l’étude de conception préparée par CDRIK ONG pour la fourniture, le montage et
la mise en exploitation d’une plateforme agro-industrielle de MOBESS avec ses dépendants à KWENGE dans
la province du Kwilu en RD Congo.

Les principales activités attendues sont :

(i) Effectuer impérativement la visite des sites des plateformes;


(ii) Proposer la liste des équipements et leurs fiches techniques ainsi que les services connexes ;
(iii) Construire ou faire construire les bâtiments industriels et administratifs au site de Mobess;
(iv) Fournir et installer les machines et autres équipements industriels, ainsi que mettre en service la
plateforme et un dépôt de relais à Kwenge.
(v) Procéder à l’actualisation du plan d’affaires sur base des coûts des équipements et des travaux.

Phase II : Construction de la plateforme agro-industrielle et la gestion opérationnelle des unités agro-


industrielles construites.
Mise en place de :

(i) une structure organisationnelle et assurer la gestion courante des unités agro-industrielles
construites dans un objectif commercial de profit, et
(ii) un système d’approvisionnement de la plateforme agroindustrielle en vue d’assurer le
fonctionnement des installations et la production continue à un niveau au moins égal aux
objectifs fixés dans le plan d’affaires. Pour le système d’approvisionnement, le CDRIK sera
appelé à : (a) organiser des services commerciaux et d’approvisionnement ; (b) conclure des
contrats de partenariat avec les producteurs des produits agricoles opérationnels dans la zone
du projet, et (c) mettre en place et gérer des centres de collecte des produits agricoles et des
services d’appui aux producteurs en maillant les zones de production ciblées, y compris ceux
implantés par l’opérateur de proximité ;
(iii) préparer et exécuter un programme de production et d’approvisionnements en matières
premières selon les capacités installées des plateformes;
(iv) identifier les activités de production, les limites en capacités installées de la plateforme
industrielle, les besoins en ressources financières et humaines conformément à l’organigramme
en annexe ;
(v) développer et mettre en œuvre tous les outils de gestion des procédés, des flux physiques et
financiers ;
(vi) faire une revue de tous les aspects de la gestion de la plateforme industrielle et quantifiera le
potentiel en réduction de coûts et en amélioration de la trésorerie ;
(vii) mettre en place un système de gestion comptable simple et efficace permettant d’assister la
gestion journalière de la trésorerie et la production régulière (au moins mensuelle) d’états
financiers. Ce système intégrera autant que possible les bases permettant d’établir une
comptabilité analytique des coûts.
(viii) faire une revue des activités d’exploitation de la plateforme industrielle et identifiera les actions
à entreprendre sur le plan organisationnel pour assurer la gestion de la plateforme industrielle.
(ix) identifier les sources potentielles de création de recettes, de réduction des coûts, d’amélioration
de la productivité, et toute autre opportunité d’optimisation de la trésorerie en partant du plan
d’affaires final et de l’analyse financière du projet.

II. PERSONNEL CLE


II.1. Une équipe multidisciplinaire d’experts composée de la manière suivante :

- Un Directeur Général
- Un Directeur de production /Expert en agro-industries
- Un Ingénieur de génie civil ou en bâtiments
- Un Analyste financier
- Un Juriste 
-Un spécialiste en logistique et chaînes de valeur ou d’approvisionnement/distribution

III. Stratégies

Il nous a été extrêmement important de saisir la complexité du milieu dans lequel les
populations évoluent et de comprendre l'ensemble des paramètres et leurs interactions.
Cette approche est nécessaire non seulement pour prendre en compte les conditions du
milieu physique, les conditions socio-économiques et l'organisation sociale, mais
également comprendre les manières dont les populations exploitent ce milieu, le gèrent et
en tirent bénéfice.

Nos stratégies sont le fondement de la réussite de notre projet. Il nous faudra au


préalable procéder au recrutement de la main d’œuvre dont :

- Responsable des Plateformes                                                                                      


- Responsable de la vulgarisation et formation des producteurs
- Responsable administratif et financier des sites de production
- Chef de service des appro et de la logistique
- Chef service du contrôle de qualité
- Chef service de la production et de la maintenance
- Formateurs
- Assistant administratifs de la plateforme
- Acheteur chauffeurs manutentionnaires
- Techniciens de laboratoire
- Trésorier contrôleur de gestion et caissiers de la plateforme
Le travail commencera à 8h :30 jusqu’à 12h :00 avec 30 minutes de pause pour reprendre
à 12h30 et clôturer la journée à 16h30 pour totaliser 8 heures de travail par jour.

Avant le commencement du travail, les ouvriers auront droit à un petit déjeuner et


pendant la pause de midi, ils ont droit de passer au réfectoire pour le repas de midi qui leur
sera distribué.

La semaine du travail est composée de 5 jours, (de lundi à vendredi) et les journées de
samedi et dimanche sont chômées ; sauf les gardiens travaillant en rotation sont sensés
d’œuvrer le weekend selon l’horaire établi par le Chef de Projet.

IV. Approche Méthodologique

La méthodologie employée dans notre projet propose une démarche de construction


collective de scénarios qualitatifs conçue pour répondre aux besoins spécifiques des
acteurs d’une filière à l’échelle régionale, avec une forte composante de recherche.
Les méthodologies et techniques mobilisées pour la construction Collective de Scénarios
qualitatifs sont relativement répandues aujourd’hui (analyse structurelle Ou
dimensionnelle ; mais l’approche présentée ici connaît quelques particularités :

Elle repose de manière importante sur une base de connaissances scientifiques partagées
avec un groupe d’acteurs, sur des cadres conceptuels et des outils issus d’un ensemble de
disciplines scientifiques (agronomie, géographie, économie...) Et également sur des savoirs
« profanes » issus des interactions entre chercheurs et acteurs de terrain.

V. Approche Participative et Apport

Depuis plusieurs années, on peut observer un changement dans la perception du monde


rural tant de la part des gouvernements que des bailleurs de fonds ou des partenaires au
développement. La tendance actuelle est de prendre en compte non seulement les limites
du potentiel du milieu physique, mais également les divers besoins (eau, alimentation) des
populations, notamment en matière de production agricole, d'élevage, de produits
forestiers, et par ailleurs d'insister sur le rôle que jouent ces dernières dans l'exploitation et
la gestion des ressources de leur terre.

L'approche participative, outil privilégié permettant l'association active et responsable des


populations, est née du constat d'échec des stratégies d'intervention préconisées par le
passé, ainsi que de la volonté assez récente des gouvernements d'intégrer la dimension
"participation des populations" aux politiques de développement rural. Elle vient en appui
des actions menées en faveur de la décentralisation des services techniques, des efforts
pour un désengagement de l'Etat et la privatisation des activités de production et de
gestion, dont l'exploitation forestière.
Basée sur l'instauration d'un dialogue services techniques/populations et fondée sur le
concept de participation et de partenariat, la méthodologie d'approche participative est
novatrice à plus d'un titre. Elle a pour objectif principal d'associer étroitement les
populations dans la conception et la gestion de toutes les activités de développement de
leur milieu et de leur terre.

L'approche participative n'est pas une fin en soi, mais un ensemble méthodologique -
utilisant une série d'outils - qui vise à assurer les conditions nécessaires à la sauvegarde des
ressources naturelles. Elle contribue de ce fait au développement socio-économique de la
contrée. L'approche participative tend en réalité à modifier la perception du rôle de
chacun des intervenants (Etat, services techniques, populations, etc.) dans la gestion des
ressources naturelles, à proposer un partage de responsabilités entre les différents
partenaires. Elle favorise la prise de décision et la prise en charge par les populations des
actions destinées à améliorer les conditions d'exploitation des ressources et aménager leur
espace agricultural.

En d'autres termes, il s'agit d'associer et d'impliquer étroitement les populations aux


différents niveaux et étapes du processus, à savoir:

 diagnostic de leur terroir, notamment du point de vue gestion des ressources forestières,
analyse des diverses contraintes et priorités; conception et programmation des actions à
entreprendre; réalisation, gestion et suivi/évaluation de l'ensemble du programme.

B. L'approche participative est un processus dynamique en ce sens qu'elle évolue dans le


temps, en fonction des spécificités et des conditions locales. Elle s'appuie sur la
connaissance et la perception qu'ont les populations de leur milieu et de l'interaction des
différents éléments qui entrent en jeu dans la gestion de la terre.

Toutefois, ces dernières - parce qu'elles sont le plus souvent confrontées à de nombreux
problèmes à résoudre au quotidien - peuvent ne pas percevoir l'enjeu et l'ampleur de la
dégradation et des changements du milieu auxquels elles tentent toutefois de s'adapter;
elles peuvent également ne pas être conscientes du rôle qu'elles jouent sur l'évolution à
long terme de l'état des ressources naturelles et du couvert forestier. Une des étapes
essentielles de l'approche participative est de permettre cette prise de conscience de
l'impact des différentes pratiques sur le milieu et de réfléchir avec les populations sur les
possibilités de les améliorer.
VI. Effets attendus et hypothèses

L'effet attendu de CDRIK – ONGD est d’augmenter la production de maïs et de le


transformer en farine. Au niveau de la province, on attendra une augmentation du
rendement moyen de maïs ainsi qu'une légère augmentation de rendement de manioc,
d'arachide, d’ananas, de niébés et une augmentation de production animale. On attendra
une augmentation des revenus des bénéficiaires, une amélioration de la nutrition des
familles, une amélioration de l'approvisionnement alimentaire des villes et un effet positif
sur la santé des populations en général.

VII. Hypothèse

Une hypothèse sera retenue à l'évaluation:

 Nous demanderons aux Gouvernements provinciaux d’entretenir les pistes réhabilitées par
le projet.
Annexe 1 : Planning de CDRIK-ONG
N° Mois 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16

1.01 Etudes d’exécution                                

1.02 Installation de chantier                                

1.03 Démolition                                

1.04 Terrassement Plateforme                                

Terrassement et fouilles des


1.05                                
Bassins de lagunage

Réalisation des bâtiments


1.06                                
administratifs et sociaux

Réalisation génie civil des


1.07                                
unités de production

Montage des équipements


1.09                                
industriels et tests

Réalisation Génie Civil des  


1.10                              
bassins de lagunage

Branchement des bassins de


1.11                                
lagunage

1.12 Réalisation des routes,                                

Aménagement paysage et
1.13                                
clôture

Entrée en
production
---------------------------------------

Fait à Kinshasa, le 4 septembre 2021

Hippolyte MBULA KABAMBA

Président de CDRIK-ONGD

Vous aimerez peut-être aussi