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Approches-Résultats-Défis
Juin 2011
1
Equipe de Rédaction
ii
Avant propos
Depuis 2003, le Fonds mondial pour la nature (WWF) en collaboration avec certaines ONG
locales et internationales, accompagne dans le cadre du programme Kudu Zombo le Service de la
conservation du parc national de Campo Ma’an dans la réalisation de son plan d’aménagement.
Celui-ci vise à la fois la préservation de la riche biodiversité d’un parc de plus de 264 000 ha et
l’amélioration de conditions de vie des populations riveraines à travers entre autres, la promotion
des initiatives de gestion collective des ressources naturelles dont la foresterie communautaire.
Le présent document vise à rendre compte des travaux réalisés par le programme Kudu
Zombo dans le cadre de la promotion des initiatives de foresterie communautaires autour du parc
national de Campo Ma’an entre les années 2006 et 2010. De même, il met en exergue sur la base de
ses expériences, les principaux défis actuels et futurs du développement de la foresterie
communautaire afin de donner quelques orientations à tous ceux ou celles qui souhaiteraient
intervenir dans ce processus au sein de l’UTO Campo Ma’an.
C’est aussi l’occasion de remercier tous les bailleurs de fonds qui ont soutenu les activités de
la foresterie communautaires dans le cadre du programme Kudu Zombo, contribuant ainsi non
seulement à la promotion du parc dans l’UTO, mais aussi à l’évolution du processus de foresterie
communautaire au Cameroun. Nous parlons principalement du DGIS à travers les projets CAFPAB
(Central African Forests and Poverty Alleviation Programme) et LFP (Linking Future Program), ainsi
que l’Union Européenne à travers le projet CBFE (Community Base Forest Enterprise)
iii
Sommaire
1. Introduction ................................................................................................................................1
2. Les initiatives de foresterie communautaire autour du parc national de Campo Ma’an ...............2
5.1 Mettre en place des mécanismes durables de financement des initiatives de foresterie
communautaire. ...........................................................................................................................13
5.2 Diversifier les revenus des forêts communautaires par l’exploitation des PFNLs ? ................... 14
6. Bibliographie .............................................................................................................................16
iv
Liste de tableaux, figures et photos
Liste de tableaux
Tableau 1: Les initiatives de foresterie communautaire de Campo Ma'an dans leurs différentes
phases en 2006 ..................................................................................................................3
Liste de Figures
Figure 2: Participation des femmes dans les structures de gestion des FC en phase d'exploitation en
2009 ..................................................................................................................................11
Figure 3: Participation des femmes dans les structures de gestion des FC en phase d'exploitation en
2010 ..................................................................................................................................11
Figure 4: Evolution de la production de bois dans les FC de Campo Ma'an entre 2008 et 2010 .......... 12
Liste de Photos
Photo 1: ONG locales, Staffs WWF et personnel du MINFOF à la sortie d’une réunion de concertation
sur les initiatives de forêts communautaires ........................................................................4
Photo 2: Remise d'un package d'outils de gestion aux FC ayant participé à un séminaire de formation
en gestion financière et comptabilité à Ma'an ......................................................................8
Photo 3: Séance de travail sur la place de la femme et minorités dans le processus de foresterie
communautaire à Ma'an ......................................................................................................8
Photo 5: Séance de formation sur la maintenance des tronçonneuses au profit des FC avec l'appui de
la CAMCI ..............................................................................................................................8
Photo 6: FC et acheteurs internationaux de bois après un séminaire sur le marché de bois à Kribi ......9
Photo 7: Visites de l'usine d'un partenaire d'affaires par les FC de Campo Ma'an ................................9
Photo 8: Aperçu du poster sur le MdP produit et distribué par les WWF à Campo Ma'an .................. 10
Photo 9: : Aperçu du Guide simplifié sur le MdP produit et distribué dans l'UTO Campo Ma'an......... 10
v
Liste des sigles et abréviations
CG Convention de Gestion
CP Convention Provisoire
FC Forêts communautaires
vi
1. Introduction
Après avoir fait (1) un état du potentiel d’initiatives de forêts communautaires dans l’UTO
Campo Ma’an en 2006, le document présente (2) la stratégie d’appui déployée par le WWF
au côté du Service de la conservation pour soutenir les initiatives de foresterie
1
communautaires, (3)les résultats atteints au terme de l’année 2010, (4)ainsi que les
principaux défis et perspectives d’un meilleur accompagnement des forêts communautaires
dans l’UTO Campo Ma’an.
L’UTO Campo Ma’an est localisée dans la Région du Sud Cameroun, celle-ci couvre une
superficie de 771 668ha, soit le quart de la superficie de toute la Région. Elle s’étend sur
trois Départements de la Région du Sud, à savoir les Départements de l’Océan, de la Mvila et
de la Vallée du Ntem. Cette partie du pays est caractérisée par sa faune et flore riche et
diversifiée1, ce qui a constitué un argument important pour la création d’un parc national
dans ce site.
1
En plus de la présence de mammifères spectaculaires comme l’élephants (Loxodonta africana cyclotis) ou le
gorille (Gorilla gorilla), cette région est réputée être la plus riche en espèces de plantes endémique de l’Afrique
de l’Ouest (Tchouto Mbatchou, 2002)
2
En Janvier 2007, une étude réalisée par le WWF a permis de mettre en évidence 32
initiatives de forêts communautaires portant sur une superficie de plus de 75 000ha. Ces
initiatives comme le présente le tableau ci-dessous se trouvait à plusieurs stades du
processus d’obtention et de gestion des forêts communautaires.
Tableau 1: Les initiatives de foresterie communautaire de Campo Ma'an dans leurs différentes phases
en 2006
Total
Akom II Campo Ebolowa (partie Kribi (partie Ma'an
riveraine au Parc) riveraine au Parc)
2 2
(1) Sensibilisation (début de
mobilisation)
(6,25%)
4 1 1 2 3 11
(2) Entité juridique légalisée
(34,38%)
1 1
(3) Dossier de Réservation soumis au
MINFOF
(3,13%)
9 9
(3a) Demande/Dossier de
Réservation rejeté
(28,13)
(10) FC en exploitation 1 1
Parmi toutes ces initiatives, plus de 70% n’avaient pas encore obtenues la réservation
de la forêt communautaire et une seule avait atteint la phase d’exploitation (la forêt
communautaire d’AKAK). Bien que suscitant beaucoup d’enthousiasmes auprès des
populations, les initiatives de forêts communautaires étaient confrontées à plusieurs
difficultés parmi lesquelles :
3
L’insuffisance de communication/collaboration avec l’administration forestière locale
couplée aux lenteurs administratives
Photo 1: ONG locales, Staffs WWF et personnel du MINFOF à la sortie d’une réunion de concertation sur les
initiatives de forêts communautaires
4
Tableau 2: Communautés ayant bénéficié du soutien du WWF en différentes phases du processus
d’obtention de forêts communautaires
Convention de Gestion
De part leurs ressources ligneuses et non ligneuses, les forêts généralement attribuées
aux communautés représentent un fort potentiel économique. A titre d’illustration, une
communauté peut avoir dans un secteur quinquennal de sa forêt plus de 5000 m3 de bois à
exploiter. Ce qui représenterait en moyenne 1000m3 de bois à exploiter par an. Dans le
même sens, l’abondance de certaines ressources non ligneuses à fortes valeur commerciale à
5
l’instar des rotins, de la mangue sauvage (Ndo’o) bien connues par nos populations locales
sont des sources d’emploi et de revenus importants dont la valorisation ne demandent pas
parfois de gros investissements. Malgré tout ce potentiel, les communautés arrivées en
phase de mise en œuvre de leur plan simple de gestion ont très souvent du mal à exploiter
leurs ressources forestière au point de s’interroger sur la pertinence d’investir une dizaine de
millions, beaucoup de patience et d’énergie pour l’acquisition de ces forêts. Pourtant la
demande en produits forestiers tant au niveau national qu’international est sans cesse
croissante face à une offre qui peine à suivre. La plupart du temps, le gros problème des
communautés repose sur la capacité à transformer ces ressources forestières en biens
commercialisables, dont susceptibles de satisfaire un besoin solvable sur le marché. Les
premières tentatives ont été de confier la responsabilité à des structures externes
(couramment appelé dans le jargon local ‘’Opérateur Economique’’), mais celles-ci très
souvent, ont des objectifs incompatibles avec une gestion durable et diversifiée des
ressources (Non respect du plan de coupes, choix très sélectif des essences, …) et se
montrent peu enclin à respecter leur engagement envers les communautés (règlement non
effectif, retard dans le retrait des produits exploités…). En plus, les communautés tendent à
travers cette sous-traitance de l’exploitation à redevenir des acteurs passifs de la gestion de
leurs ressources forestières comme dans le cadre des concessions forestières.
S’inspirant des expériences de gestion des forêts communautaires en Asie du Sud Est et
en Amérique latine, le WWF a engagé un processus de promotion des entreprises forestières
communautaires à Campo Ma’an. De façon succincte, la mise en place des entreprises
forestières vise à promouvoir des structures locales de gestion de forêts communautaires
susceptibles de mobiliser les moyens de production nécessaires et les différentes couches
sociales pour créer de la valeur ajoutée à partir des ressources forestières. Dans l’UTO
Campo Ma’an, la mise en place des entreprises forestières communautaires s’est appesanti
sur quatre principaux axes de travail : (1) la promotion d’un modèle organisationnel
entrepreneurial ; (2) le renforcement des capacités techniques en exploitation de bois et des
produits dérivés ; (3) le renforcement des capacités en marketing et les partenariats
d’affaires ; (4) la mise sur pied d’une plateforme de promotion de la foresterie
communautaire dans l’UTO Campo Ma’an.
6
Le WWF en collaboration avec une ONG locale (CEPFILD), a œuvré dans une réforme interne
des entités de gestion de forêts communautaires afin d’aboutir à un modèle organisationnel
(voir figure 1 ci-dessous) plus favorable à l’entrepreneuriat et l’implication des différentes
couches sociales.
La mise en place au sein des entités de gestion des outils de gestion financière
transparentes et crédibles
La constitution d’une base associative de contrôle (BAC) forte à travers une meilleure
sensibilisation des communautés et différentes couches sociales sur l’appropriation de la
gestion communautaire des ressources
7
Photo 2: Remise d'un package d'outils de gestion Photo 3: Séance de travail sur la place de la femme
aux FC ayant participé à un séminaire de formation et minorités dans le processus de foresterie
en gestion financière et comptabilité à Ma'an communautaire à Ma'an
la gestion de la traçabilité,
le cubage du bois
8
3.2.3 Le renforcement des capacités en marketing et l’établissement des partenariats
d’affaires.
Le marché des produits forestiers au niveau national ou international n’est pas toujours
facile d’accès pour les petits producteurs, surtout lorsqu’ils n’ont aucune expérience comme
la plupart des communautés ayant bénéficié d’une forêt. Dans un tel contexte, il est très
difficile pour les communautés de mener une quelconque action fructueuse (négociation de
prix, de conditions commerciales …) sans une véritable culture de marché.
Par ailleurs, la mise en marché des produits comme le bois d’œuvre requiert souvent une
multiplicité d’opérations depuis la production jusqu’à la commercialisation auprès des
consommateurs finaux. Celles-ci deviennent encore plus complexes lorsqu’il s’agit d’exporter
le produit dans un marché international caractérisé par une certaine rigueur en matière de
qualité, de délais, et de quantité. Ce serait une utopie que de croire que les communautés
qui vont à peine démarrer l’exploitation du bois seront capables d’agir efficacement dans des
marchés donnés en proposant une offre compétitive aux clients. En gros, le monde des
affaires a de nombreuses contraintes techniques, logistiques et financière. On n’y réussit
qu’à travers une expérience avérée et des partenariats stratégiques.
9
3.2.3 La mise sur pied d’une plateforme de promotion de la foresterie communautaire au
niveau de l’UTO
Photo 9: : Aperçu du Guide simplifié sur le MdP Photo 8: Aperçu du poster sur le MdP
produit et distribué dans l'UTO Campo Ma'an produit et distribué par les WWF à Campo
Ma'an
10
4. Résultats obtenus
4 FC (Assok, Bitoto, Allen, Nemeyong) ont vu leur convention de gestion signés rejoignant
ainsi les 4 autres forêts communautaires déjà en phase d’exploitation (Akak, Ndjabilobe,
Biboulemam, Ty’assonno).
5 FC ont obtenu définitivement une CP (Aloum, Fenda, Nlomoto, Mekok, Nyabitande) et les
4 autres qui étaient à cette même phase, devront l’obtenir très bientôt après complément
d’informations demandées par le MINFOF.
Au niveau de l’intégration du genre, les femmes et les minorités pygmées Bagyeli sont plus
actifs dans la gestion des FC comme en témoigne les figures 2 et 3 ci-dessous sur l’évolution
de la structure des organes de gestion des FC.
Figure 2: Participation des femmes dans les Figure 3: Participation des femmes dans les
structures de gestion des FC en phase structures de gestion des FC en phase
d'exploitation en 2009 d'exploitation en 2010
:
11
Photo 10: Femme travaillant dans le marquage
des souches d’arbres abattus à Assok
Des partenariats d’affaires avec des entreprises locales (SCNIC, CEB la meublerie) et les EFC
ont permis d’exporter directement du bois dans les marchés internationaux et de trouver des
débouchés pour des essences secondaires dans les marchés locaux.
Figure 4: Evolution de la production de bois dans les FC de Campo Ma'an entre 2008 et 2010
Plusieurs investissements socio économiques réalisés suite aux revenus issus des forêts
communautaires (contribution à la construction d’une école de parent d’élève à Ndjabilobe,
12
paiement des salaires des instituteurs vacataires à Biboulemam, paiement de tire fort à
Ndjabilobe)
• 240 posters sur les procédures d’attribution et normes de gestion des forêts
communautaires diffusés.
• Une ONG locale (CEPFILD) opérationnelle sur le terrain avec des fonds mobilisés par elle-
même.
Le chemin à parcourir pour la foresterie communautaire dans l’UTO Campo Ma’an reste
long et mérite qu’on se penche sur un ensemble de problématique. Nous présentons dans
cette partie 5 grands défis qui interpellent tous les acteurs impliqués de loin ou de près dans
le processus de foresterie communautaire à Campo Ma’an.
5.1 Mettre en place des mécanismes durables de financement des initiatives de foresterie
communautaire.
13
communautés locales peuvent contribuer à apporter des solutions durables à cette situation.
Il faudra pour cela instaurer un cadre de dialogue entre les acteurs locaux de développement
(Mairies, ONG locales comme la CAMAMF, le Service de la conservation et les exploitants
forestiers) afin de trouver une solution définitive à cette problématique de financement des
initiatives de FC dans l’UTO Campo Ma’an.
5.2 Diversifier les revenus des forêts communautaires par l’exploitation des PFNLs ?
L’exploitation du bois est restée jusqu’à présent la première activité économique de EFC
à Campo Ma’an. S’il est vrai que la matière ligneuse est susceptible de part les sous produits
artisanaux pouvant être extraits des rebus de sciages, de procurer davantage de revenus et
créer des emplois pour les populations, il n’en demeure pas moins vrai que la stabilité des
recettes des revenus et l’implication effective de toutes les couches sociales reposeront à
moyen terme sur une plus grande diversification de l’exploitation des produits forestiers.
D’ailleurs pour la majorité des femmes qui se sentent désormais interpellées dans la gestion
des forêts communautaires à l’instar d’AKAK ou de Nemeyong, il est nécessaire de mettre en
place un système d’exploitation des PFNLs qui abondent dans leurs forêts, vu que l’activité
d’exploitation de bois est très contraignante pour certaine catégories de personnes. Cet
aspect de travail représente un défi majeur pour les intervenants actuels et futur de la
foresterie communautaire dans l’UTO Campo Ma’an. Le plus important sera de doter les
unités de production de PFNLs des capacités entrepreneuriales nécessaires à l’exploitation
d’une gamme variée de produits, tout en favorisant une meilleure capitalisation des acquis et
organisation de cette filière au sein de l’UTO Campo Ma’an2. L’un des défis importants pour
l’exploitation effective des PFNLs dans les FC repose sur l’inventaire et la mise sur pied des
plans de gestion durable, ainsi que l’amélioration et la vulgarisation d’un cadre légal propice
au développement d’une filière des produits issus des EFC.
2
Un document présentant la situation des filières PFNL dans l’UTO Campo Ma’an été développé par le
programme Kudu Zombo et pourrait servir de base de départ à une intervention visant le développement des
filières PFNLs.
14
d’exploitation est l’un des facteurs qui favorisent le développement des circuits
d’approvisionnement illégaux de bois. Il devient de plus en plus important que
l’administration fasse un transfert de compétence au niveau des Départements ou du moins
des Régions, surtout que l’on est en plein processus de Décentralisation au Cameroun. A ce
titre un lobbying important doit être mené par la plateforme des EFC de Campo Ma’an en
collaboration avec les autres organisations nationales de FC (RFC) et les ONGs d’appui pour
faciliter un processus de décentralisation des décisions en matière de gestion de foresterie
communautaire au Cameroun.
L’arrivée dans l’UTO des grands projets structurants (barrages, port en eau profonde …)
doit entrainer un boom démographique et par conséquent une plus forte demande en bois
de constructions et d’ameublement. Cela représente une grande opportunité de marché
pour les communautés locales. Mais face à une concurrence de bois illégal qui se développe
de plus en plus dans la région en offrant des produits à des prix bas, il serait difficile de
transformer cette opportunité en réel bénéfice pour les communautés. Il appartient
désormais à la plateforme des EFC en collaboration avec d’autres acteurs locaux (ONG et
Mairies…) de mener une véritable lutte contre la propension de cette activités dans les villes
de Kribi et Ebolowa. Ils peuvent saisir l’opportunité de la mise en œuvre des accords de
partenariats volontaires sur le FLEGT (Forest Law Enforcement, Governance and Trade) entre
l’UE et le gouvernement Camerounais, ainsi que le processus REDD, lesquels visent à lutter
contre l’exploitation sauvage et incontrôlée des forêts au Cameroun.
5.5 Résoudre les conflits récurrents entre autorités traditionnelles et dirigeants des FC ?
15
6. Bibliographie
1) Kana R., Bosso C., Ngueko R., Ondoua B,. RadBeek., Etoga G., (sous presse). L’exploitation des
produits forestiers non ligneux dans l’unité technique opérationnelle de Campo Ma’an, Etats
de lieux et progrès réalisés dans le cadre du programme Kudu Zombo, WWF, 18P.
2) Karsenty A., Roda J.M., Milol A., Fochivé E., 2006. Audit financier et fiscal du secteur forestier
au Cameroun, MINFIB, Yaoundé, 222p.
3) MINFOF, 2010. Rapport de la mission d’évaluation de la mise en œuvre des plans simples de
gestion dans les forêts communautaires : phase II, Sous-Direction des forêts
communautaires, Janvier 2010, 14p.
4) Sonne N., Ondoua B., Ngniado A., Tayo C., 2010. Guide simplifié des procédures d’attribution
et des normes de gestion des forêts communautaires au Cameroun, WWF, Yaoundé, 25P.
16