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1.

LA FLUIDISATION
I.1 Définition
La fluidisation gazeuse est l’opération par laquelle les particules d’un solide divisé (on dit
aussi un matériau granulaire ou plus simplement une poudre), sont mises en suspension par
un gaz ou un liquide.
La fluidisation consiste à faire passer, verticalement et vers le haut, un fluide à travers un lit
de particules afin de mettre en suspension ces particules[ CITATION Mar19 \l 7177 ].
I.2 Description du phénomène
Considerons un lit fluidisé. La relation de conservation de l’impulsion nous permet de relier
la chute de pression dans le lit fluidis´e `a la force exerc´ee par le fluide sur les particules. On
consid`ere un volume de contrˆole d´elimit´e par S1 et S2 (fig. 3). Si on n´eglige la friction
sur les parois du tube, la difference de pression entre S1 et S2 compense exactement le poids
du liquide et des particules. Comme on mesure l’´ecart ∆P par rapport `a la pression
hydrostatique, cet ecart vaut donc :

Ou ρp et ρf sont les densités respectives des particules et du fluide, ϕ la fraction de volume


occupée par les particules (le complémentaire de la porosité) et L sa hauteur. Par
conservation de la matière, le produit ϕL est constant et on s’attend donc à ce que ∆P ne varie
plus au-delà du seuil de fluidisation.

Figure 1:Volume de controle pour le calcul de la force exercée sur le lit de particules.
La différence de pression est-elle effectivement constante au-delà du seuil de fluidisation ? A
partir de la mesure de k et de ϕ0, déterminer la vitesse minimale de fluidisation et la
comparer à la valeur observée. A partir de la hauteur du lit, déterminer l’évolution de la
fraction volumique ` ϕ occupée par les particules en fonction de la vitesse moyenne du
liquide. La vitesse de chute U0 d’une particule isolée sédimentant dans un fluide visqueux est
donnée par :

Ou a est le rayon de la particule (sous la condition Re = ρfU0a/η << 1). Quelle serait alors la
vitesse minimale de fluidisation ? Au-delà de cette vitesse, la particule se stabiliserait-elle `a
une hauteur d’équilibre comme le fait le lit ? (On pourra commenter la valeur du nombre de
Reynolds). Expliquer qualitativement pourquoi le lit se stabilise effectivement `a une hauteur
d’´equilibre.

I.3 Conditions de fluidisation


Lorsqu’un fluide traverse du bas vers le haut une couche de grains d’un matériau granulaire,
il subit une force de frottement dont l’intensité augmente notamment avec la vitesse de
passage entre les grains : on imaginera par exemple un récipient ayant un fond poreux rempli
de sable et alimenté par de l’air qui traverse du bas vers le haut le fond poreux puis le lit de
sable. La force de frottement est dirigée vers le haut et peut devenir d’intensité égale à celle
du poids des particules du solide divisé. Lorsque c’est effectivement le cas, les grains voient
leur poids équilibré par la force de frottement et acquièrent de ce fait la possibilité de se
mouvoir au sein du récipient qui est traversé par le fluide, tout comme les molécules d’un
fluide sont libres de se mouvoir dans une enceinte qui délimite un volume. Le lot de poudre
ainsi parcouru par un fluide ascendant est alors dit fluidisé par opposition à l’état fixe qui
précède la mise en fluidisation. Lorsqu’ils sont fluidisés, les grains du matériau granulaire se
comportent à certains égards comme un fluide, d’où le terme de fluidisation et de lits
fluidisés. Un solide divisé acquiert alors des propriétés d’écoulement qu’il n’avait pas
lorsqu’il était à l’état fixe, propriétés qui s’apparentent à celles d’un fluide.

I.4 vitesse minimale de fluidisation


L’Umf est la vitesse minimale ou minimum de fluidisation, c’est-à-dire la vitesse minimale à
partir de laquelle un lit de particules passe de lit fixe à lit fluidisé. De ce fait, les particules
acquièrent alors la possibilité de se mouvoir au sein du réacteur. La vitesse de fluidisation
varie en fonction des caractéristiques géométrique du réacteur dans lequel a lieu la
fluidisation. Expérimentalement, lorsque la vitesse augmente, la perte de charge ∆p entre le
haut et le bas du lit augmente jusqu’à se stabiliser à une valeur constante . La vitesse à partir
de laquelle la ∆p devient constante est définie comme la « vitesse minimum de fluidisation ».

On détermine la vitesse à laquelle intervient la fluidisation en fonction de la pression due à la


pesanteur et de la pression correspondant à la perte de charge du fluide à travers un milieu
poreux. Soit un lit de particules homogènes disposées dans une colonne au-dessus d’une
plaque perforée. Un fluide réel (air) s’écoule au travers du lit. Dans les cas les plus fréquents
(particules fines), la fluidisation se produit en régime laminaire.

Pour un certain débit, la perte de charge du fluide traversant le lit poreux est donnée par la
relation de Kozeny-Carman : dans laquelle Zo est la hauteur initiale du lit de particules, εo la
porosité du lit, dp le diamètre des particules et μ la viscosité du fluide.

Lorsque cette perte de pression est égale à la pression exercée par le poids du lit de particules
le lit commence à se soulever ; c’est le seuil de fluidisation, caractérisé par la vitesse
minimale de fluidisation wmin f.

Avec A, l’aire de la section de la colonne et Δρ = (ρp – ρf) la différence entre les masses
volumiques des particules et du fluide. On remarque que wmin f ne dépend pas du diamètre
de la colonne. Dans les cas usuels (particules solides comprises entre 30 et 1 000 μm pour la
fluidisation en phase gazeuse), la fluidisation intervient en régime laminaire. L’utilisation de
la relation de wmin f pose quelques problèmes, car il est très difficile d’évaluer la valeur de la
porosité ε du lit au moment de la fluidisation. En l’absence des données expérimentales, le
rapport ε/ (1 – ε) peut être évaluer à 0,091.

Dans la littérature spécialisée on trouve d’autres expressions permettant le calcul de la vitesse


minimale de fluidisation. Ainsi, pour les lits monodispersés, Leva donne la relation :
Valable pour un régime d’écoulement laminaire.

I.5 Types de fluidisation


La classification de Geldart est la classification de référence de la fluidisation. Les particules
peuvent être réparties en 4 catégories selon leurs propriétés vis-à-vis de la fluidisation (Figure
9). La classification des particules dépend de leur diamètre moyen (d p) et de la différence de
masse volumique entre la particule et le gaz de fluidisation (ρp-ρg). Dans l’étude menée par
Geldart, l’agent de fluidisation de référence est de l’air à température ambiante et à pression
atmosphérique.

Figure 2:diagramme de Geldart


Les quatre classes mises en évidence par Geldarf sont :

– Classe A : les poudres fines et légères (20 < dp < 150 μm et ρp < 1 500 kg/m3);
de type particulier et avec une désaération lente, la fluidisation de ces grains est aisée;
exemples de poudres : divers catalyseurs.
– Classe B : les poudres sableuses (80 < dp < 800 μm et 1 500 < ρp < 4 000 kg/m3);
fluidisation facile de type agrégative avec désaération très rapide; exemple de poudre :
le sable.
– Classe C : les poudres fines cohésives (dp < 30 μm); fluidisation difficile à
cause des forces de surface très élevées entre grains; exemple de poudre : farine, talc.
– Classe D : les poudres granuleuses (dp > 800 μm) ; fluidisation possible, mais il
préférable d’utiliser le lit à jets ; exemple de poudre : les céréales. Une bonne
fluidisation est assurée par une poudre caractérisée par : une bonne distensibilité et
une bonne coulabilité (taille des particules comprise entre 50 et 500 μm dans les
classes A et B);une distribution raisonnable des granulométries; une bonne résistance
au frittage (attrition).

I.6 Phénomène d’élutriation


Lorsque les bulles arrivent à la surface du lit, elles éclatent et projettent des particules
solides vers le haut. Une partie de ces particules projetées retombe dans le lit, en
particulier les grosses particules ou les particules agglomérées. D’autres sont susceptibles
de quitter la colonne et doivent être récupérées par des dispositifs annexes tels que les
cyclones et les filtres. Ce processus d’entrainement des particules est communément
appelé élutriation.

I.7 application industrielle


La fluidisation est utilisée pour mettre en œuvre des réactions catalytiques ou à solide
consommable, des opérations de séchage , de tri, de granulation, et même de
cristallisation, ou encore de traitement de surface, ou tout simplement elle sert dans les
échangeurs de chaleur pour solides pulvérulents.

I.8 Avantages et inconvenients de la fluidisation


- Une température homogène au sein du lit du fait d’un bon mélange des particules en
régime fluidisé, contrairement au lit fixe qui est soumis à un fort gradient de température.
- Un coefficient de transfert de chaleur solide/fluide très élevé entre 200 et 600 W/(m2 ·
K), qui est nettement supérieure à celui des échangeurs fluide/fluide qui est de l’ordre de
50 W/(m2 · K).

- La phase solide du système peut être aisément renouvelée si besoin est, même en
fonctionnement.

- La vidange et le nettoyage du lit de particules se font très facilement.

Cette technique présente cependant quelques inconvénients, citons les deux principaux :

. - Une diminution progressive du diamètre des particules au cours de l’utilisation due à


un frottement permanent entre elles. Les particules les plus fines peuvent alors quitter le
lit, entraînées par le fluide et polluent l’aval du process.

- Pour de très grandes vitesses de gaz, la partie de gaz sous forme de bulles quitte
rapidement le lit. Dans ce cas l’échange de chaleur entre les bulles et les particules est
beaucoup plus faible : le temps de contact solide/gaz est beaucoup plus faible
II. TRANSPORT HYDRAULIQUE ET PNEUMATIQUE
On comprend par l’Hydraulique Industrielle, la discipline qui étudie la transmission de
l’énergie par un liquide en transformant l’énergie mécanique en énergie Hydraulique,
moyennant des composants qui véhiculent et régulent cette énergie. Les deux composants
de l’énergie hydraulique sont la Pression et le Débit

Autrefois, une machine hydraulique était toujours mue par l’eau, aujourd’hui, le terme
désigne tout engin dont le fonctionnement fait intervenir un liquide.

2.2 Caractéristiques et équations de l’écoulement en conduite


2.2.1 Ecoulement en conduite oblique exemple d’un film tombant
Le premier exemple que nous discutons est celui de l'écoulement d'un liquide le long d'une
plaque plate inclinée de longueur L et de largeur W, comme le montre la figure 2.2-1. De tels
films ont été étudiés dans le cadre de tours à parois humides, d'expériences d'évaporation et
d'absorption de gaz et d'applications de revêtements. On considère que la viscosité et la
densité du fluide sont constantes. Une description complète de l'écoulement du liquide est
difficile en raison des perturbations à

les arêtes du système (z = 0, z = L, y = 0, y = W). Une description adéquate peut souvent être
obtenue en négligeant de telles perturbations, en particulier si W et L sont grands par rapport
à

l'épaisseur du film б.

Pour les petits débits, nous nous attendons à ce que les forces visqueuses empêchent
accélération continue du liquide le long de la paroi, de sorte que v deviendra indépendant de z
sur une courte distance le long de la plaque. Par conséquent, il semble raisonnable de postuler
que v, = v,(x), v, = 0 et v, = 0, et en outre que p = p(x). D'après le tableau B.l, on voit que les
seules composantes non nulles de I sont alors T,, = T,, = -p(dv,/dx). Nous sélectionnons
maintenant comme « système » une coque mince perpendiculaire à la direction x (voir Fig.
2.2-). Ensuite, nous établissons un équilibre z-momentum sur cette coque, qui est une région
d'épaisseur Ax, délimitée par les plans z = 0 et z = L, et s'étendant sur une distance Win la
direction y. Les différentes contributions au bilan de quantité de mouvement sont ensuite
obtenues à l'aide des grandeurs des colonnes « z-composant » des tableaux 1.2-1 et 1.7-1. En
utilisant les composantes du « tenseur combiné impulsion-flux » + défini en 1.7-1 à 3, on
peut inclure tous les mécanismes possibles pour le transport de quantité de mouvement à la
fois :

En utilisant les quantités +, et +, nous rendons compte du transport z-momentum par tous
mécanismes, convectifs et moléculaires. Notez que nous prenons les directions "in" et "out"
dans la direction des axes x et z positifs (dans ce problème, ils coïncident avec les directions
de transport z-momentum). La notation I,,,, signifie « évalué à

x + Δx", et g est l'accélération gravitationnelle. Lorsque ces termes sont substitués dans
l'équilibre z-momentum de l'équation. 2.1-1, on obtient
Cette distribution de vitesse parabolique est illustrée à la Fig. 2.2-3. Elle est cohérente avec
les postulats formulés initialement et doit donc être une solution possible. D'autres solutions
pourraient être

possible, et des expériences sont normalement nécessaires pour déterminer si d'autres


modèles d'écoulement peuvent

se posent réellement. Nous revenons sur ce point après l'Eq. 2.2-23.

Une fois la distribution de la vitesse connue, un certain nombre de quantités peuvent être
calculées
L'intégrale double au dénominateur de la première ligne est l'aire de la section transversale du

film. L'intégrale double au numérateur est le débit volumique à travers un différentiel

élément de la section transversale, v,dx dy, intégré sur toute la section transversale.

Il s'agit de la composante z du poids du fluide dans l'ensemble du film, comme nous l'aurions
attendu. Des observations expérimentales de chutes de films montrent qu'il existe en réalité
trois "régimes », et que ceux-ci peuvent être classés selon le nombre de Reynolds, « Re, pour
le couler. Pour les films tombants, le nombre de Reynolds est défini par Re = 4б(vz)ϼ/μ. Les
trois flux régime sont alors : écoulement laminaire avec ondulation négligeable Re < 20

écoulement laminaire avec ondulation prononcée 20 < Re < 1500

écoulement turbulent Re > 1500

L'analyse que nous avons donnée ci-dessus n'est valable que pour le premier régime, puisque
l'analyse était restreinte par les postulats formulés au départ. Des ondulations apparaissent à
la surface du fluide à tous les nombres de Reynolds. Pour les nombres de Reynolds inférieurs
à environ 20, les ondulations sont très longs et croissent plutôt lentement à mesure qu'ils
descendent à la surface du liquide; par conséquent, les formules dérivées ci-dessus sont utiles
jusqu'à environ Re = 20 pour des plaques de moyenne

longueur. Au-dessus de cette valeur de Re, la croissance d'ondulation augmente très


rapidement, bien que la,le flux reste laminaire. Vers Re = 1500, le flux devient irrégulier et
chaotique, etle flux est dit turbulent.A ce stade, on ne sait pas pourquoi la valeur de la Le
nombre de Reynolds doit être utilisé pour délimiter les régimes d'écoulement. Nous aurons
plus à dire à ce sujet dans g3.7. Cette discussion illustre un point très important : l'analyse
théorique des systèmes d'écoulement est limitée par les postulats qui sont faits pour poser le
problème. C'est absolument nécessaire de faire des expériences pour établir les régimes
d'écoulement afin de savoir quand des instabilités (oscillations spontanées) se produisent et
lorsque l'écoulement devient turbulent. Quelques informations sur l'apparition de l'instabilité
et la délimitation des régimes d'écoulement peut être obtenu par l'analyse théorique, mais
c'est un sujet extraordinairement difficile.

2.2.2 Ecoulement dans une conduite verticale circulaire

L'écoulement de fluides dans des tubes circulaires est fréquemment rencontré en physique,
chimie, biologie et ingénierie. L'écoulement laminaire des fluides dans des tubes circulaires
peut être analysé par moyen du bilan de quantité de mouvement décrit en 52.1. La seule
nouvelle fonctionnalité introduite

voici l'utilisation de coordonnées cylindriques, qui sont les coordonnées naturelles pour
décrire les positions dans un tuyau de section circulaire.
On considère alors l'écoulement laminaire en régime permanent d'un fluide de densité
constante ϼ et viscosité μ dans un tube vertical de longueur L et de rayon R. Le liquide
s'écoule vers le bas sous l'influence d'une différence de pression et de la gravité. On précise
que la longueur du tube doit être très grande par rapport au rayon du tube,

de sorte que les "effets finaux" seront sans importance dans la majeure partie du tube; c'est-à-
dire que nous pouvons ignorer le fait qu'à l'entrée et à la sortie du tube, le flux ne sera pas
nécessairement parallèle à la paroi du tube.
Ce résultat assez célèbre s'appelle l'équation de Hagen-poiseuille. Il est utilisé, avec des
données expérimentales pour le débit et la différence de pression modifiée, pour déterminer la
viscosité des fluides
Ce résultat indique que la force visqueuse F est contrebalancée par la force de pression nette
et la force gravitationnelle. C'est exactement ce que l'on obtiendrait de faire un équilibre de
force sur le fluide dans le tube.

Les résultats de cette section ne valent que par les postulats introduits au début de la section,
à savoir que v, = v,(r) et p = p(z). Des expériences ont montré que ces postulats sont en fait
réalisés pour des nombres de Reynolds jusqu'à environ 2100 ; au dessus de valeur, le flux
sera turbulent s'il y a des perturbations appréciables dans le système, c'est-à-dire la rugosité
de la paroi ou les vibrations^.^ Pour les tubes circulaires le nombre de Reynolds est défini par
Re = D(Vz)ϼ/μ où D = 2R est le diamètre du tube.

Nous résumons maintenant toutes les hypothèses qui ont été faites pour obtenir l'équation de
Hagen Poiseuille.

(a) L'écoulement est laminaire; c'est-à-dire que Re doit être inférieur à environ 2100.

(b) La densité est constante ("flux incompressible").

(c) Le débit est "stable" (c'est-à-dire qu'il ne change pas avec le temps).

(d) Le fluide est newtonien (l'équation 2.3-14 est valide).

(e) Les effets finaux sont négligés. En fait une "longueur d'entrée", après l'entrée du tube,

de l'ordre de L, = 0,035D Re, est nécessaire pour la construction du profil parabolique.

Si la section de tuyau d'intérêt comprend la région d'entrée, une correction doit

être appliqué.~ La correction fractionnaire de la différence de pression ou du débit massique


de

le débit ne dépasse jamais L,/L si L > L,.

(f) Le fluide se comporte comme un continu - cette hypothèse est valable, sauf pour les gaz
très dilués ou les tubes capillaires très étroits, dans lesquels le libre parcours moyen
moléculaire

est comparable au diamètre du tube (la "région d'écoulement de glissement") ou bien


supérieur à

le diamètre du tube (le régime du « flux de Knudsen » ou du « flux de molécule libre »).
(g) Il n'y a pas de glissement au mur, de sorte que la Colombie-Britannique. 2 est valide ;
c'est une excellente hypothèse

pour les fluides purs dans les conditions supposées en (0. Voir le problème 2B.9 pour une
discussion sur le glissement de paroi.

2.2.3 Ecoulement en conduite horizontale

Jusqu'à présent, nous avons considéré des situations d'écoulement avec des limites solide-
fluide et liquide-gaz.Nous donnons maintenant un exemple de problème d'écoulement avec
une interface liquide-liquide (voir Fig. 2.5-1). Deux liquides non miscibles et incompressibles
s'écoulent dans la direction z horizontalement fente mince de longueur L et de largeur W sous
l'influence d'un gradient de pression horizontal (po - p,)/L. Les débits de fluide sont réglés de
manière à ce que la fente soit à moitié remplie de fluide I (le phase plus dense) et à moitié
rempli de fluide I1 (la phase la moins dense). Les fluides s'écoulent suffisamment lentement
pour qu'aucune instabilité ne se produise, c'est-à-dire que l'interface reste exactement plane.
On souhaite trouver les distributions quantité de mouvement-flux et vitesse.

Un équilibre de quantité de mouvement différentiel conduit à l'équation différentielle


suivante pour le

flux de quantité de mouvement :


Ces distributions sont illustrées à la figure 2.5-1. Si les deux viscosités sont les mêmes, alors
la distribution des vitesses est parabolique, comme on pourrait s'y attendre pour un fluide pur
s'écoulant entre plaques parallèles (voir Eq. 2B.3-2).
La vitesse moyenne dans chaque couche peut être obtenue et les résultats sont

A partir des distributions de vitesse et de flux de quantité de mouvement données ci-dessus,


on peut également calculer la vitesse maximale, la vitesse à l'interface, le plan de contrainte
de cisaillement nulle, et la traînée sur les parois de la fente
BIBLIOGRAPHIE
Lightwood H, TRANSPORT PHENOMENA SECOND EDITION sans date
Emilian K, Aide memoire de genie chimiaque 2006

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