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PARTIE 1 : L’ENTREPRISE

Alors meme quel est le sujet de plusieurs discipline de droit, les entreprise
juridiquement parlant n’excite pas,elle nest pas juridiquement quelqu’un. Pour quelle
existe vraiment il faut quelle se pose sur un sujet (une personne) qui existe.

Titre 1 :L’entreprise Personne Physique :L’entrepreneur Individuel


Entreprise individuelle : entité exploiter par une personne physique peut importe son
statue. La personne physique qui exploite une entreprise peut etre un commerçant /
artisan/professionnel liberal /indépendant ce qui compte cest quil y est une
activités economique.
Être entrepreneur individuel c’est risquée à cause du patrimoine ,son patrimoine se
melange a celui de son entreprise :1 patrimoine =1personne

Es ce que il y a un moyen d’éviter ca ? Comment on fait pour éviter que les creancier
pro/personé se serve pas dans une assiettes mais dans un plateau.

Chapitre 1 -La Protection Patrimoniale De L’entrepreneur Individuel

SECTION 1 : LES MÉCANISMES SPÉCIFIQUES DE PROTECTION


3 mécanisme qui vont venir faire exception au principe de l’unicité du patrimoine :
- Insaisissabilité du patrimoine
- Fiducie
- Statut de EIRL

Mécanisme salvateur pour assurer l’entrepreneur

Paragraphe 1 : Insaisissabilité Des Biens Personels

I - Insaississabilite De Plein Droit De La Residence Principale

L526-1
Mécanisme de protection ->loi macron du 10 août 2015 ,elle concerne tout les
entrepreneur +concerne la résidence principale (la où il vit) ce lieu ne peut jamais
etre saisi par les creancier professionnel . La residence sera protéger meme si une
partie de l’immeuble est affecte à l’usage professionnel ->etat descriptif de
division va permettre des lots dans l’immeuble pour l’évaluer et permettre au
creancier d’avoir la partie professionnel mais pas la partie personnelle.
Cette protection est de plein droit :pas de formalité ,elle est automatique.


II- La Declaration D’insaisissabilité

Va s’accumule avec insaisissabilité des biens

A.Les biens objets de la declaration

Article L526-2+ L526-1 alinéa 2 -> concerne bien bâti/non bâti et pas affecter a usage
professionnelle =>immeuble au sens juridique du terme
Déclaration possible sur une seul partie du bien comme précédemment

B.Les modalités et les effets de la declaration

Allez chez le notaire obligatoirement ,la declaration est un acte notaire. Il va noter
la liste détaillé de tout les biens qui seront sous protection ,elle va etre publie au
fichier immobilier pour informer tout les creancier ,cette declaration va avoir un
impacte à l’égard des creancier professionnelle et uniquement au creancier postérieur
a la déclaration. Les creancier auquel le elle est opposable n’ont pas le droit de
saisir les biens nommée dans les declaration. On peut mettre fin a cette ddeclaration
ou a un/pls bien ou a 1/pls creancier ou elle peut tomber a l’égard du creancier
fiscal ->quand chef entreprise ne respect pas ses obligations fiscale (pas payer
impôts).

Paragraphe 2 :La Fiducie

Fiducie =contrat qui fait qu’on peut faire gère son patrimoine par un tiers
->transférer bien/droit/sûreté à une autre personne qui va les géré a titre
professionnel (le fiduciaire )

Le fiduciaire sont les avocats ou les établissements de crédit ou d’assurance.


Ce contract est notaire quand ce sont des biens en indivision /commun entre époux
hormis ces bien le contrat peut etre passé sous signature prive. Ainsi le
patrimoine fiduciaire ne peut etre saisi que par les creancier dont les créances
ont un lien avec le patrimoine en question.

Paragraphe 3: Le Statu De L’eirl

Statut par chef d’entreprise quand il s’inscrit pour dire quil exerce une
profession ,il peut opter pour EIRL(entrepreneur individuel à responsabilité
limitée). Il est régit par le code du commerce L526-6. Entrepreneur individuel va
pouvoir organiser son patrimoine professionnel. Organise un patrimoine professionnel
appelé patrimoine d’affectation .

I-Condition De Constitution Du Patrimoine D’affection

Cette constitution de patrimoine va s’appliquer peut importe la nature de


l’entrepreneur. Chef entreprise va constituer se patrimoine lui meme et va declare
certain bien comme étant intégré dans ce patrimoine affecté. Les bien qui vont
pouvoir y allais son des biens nécessaire à activités professionnelle ,on peut
intégré dans ce patrimoine des bien pas forcément nécessaire mais utilise
professionnellement.
Un meme bien ne peut faire l’objet que de un seul patrimoine d’affectation et on peut
avoir plusieurs patrimoine d’affectation.
On le declare en allant s’inscrire auprès des CFE (centre de formation des
entreprise)ensuite elle va etre intégrer au registre ->valeur bien vérifié ->ensuite
une fois mentionner au registre elle est opposable aux creancier.
II-Les Effets De La Constitution Du Patrimoine D’affectation

Ils vont d’abord concernée la personne elle meme qui fait la declaration. 1 patrimoine
=1 contabilite =contraintes avec portée conséquentes. Si comptabilité manque a une de
ses obligation comptable ,sa va faire tombé l’étanchéité et tout redevien normale avec
l’unicité du patrimoine.
Création du patrimoine d’affectation : distinction entre creancier professionnel/
personel ->un creancier professionnel peut attaquer que dans le patrimoine auquel est
rataché sa réduit le champs d’action des creancier.
Effet que sur les creancier postérieur
Ils peuvent être modifier /translit/céder

SECTION 2 : LE DROIT DES RÉGIMES MATRIMONIAUX

Droit du régime matrimoniaux = droit du mariage = règles qui s’appliquent aux époux
pdt leur mariage et qui orga à la fois le patrimoine des conjoints et qui orga les
pouvoirs des conjoints sur les biens qui font partie de ce patrimoine.
Ces règles = outils de protections indirectes du patrimoine mais parmi les diff
règles qui existent, il va falloir bien les choisir.
Quand on se marie il y a plrs facettes des régimes matrimoniaux :
⇒ Qd on ne prévoit rien, on est soumis au régime légal (par défaut c’est le droit
commun). ⇒ Qd on anticipe, on choisit un contrat, donc on choisit un régime
conventionnel (ou dit contractuel).

Paragraphe 1 – Le Régime Légal De Communauté

Régime légal de communauté = risqué pour les entrepreneurs indiv ⇒ Crtn biens vont
être communs aux époux, donc les créanciers seront communs aussi. Donc biens perso et
familiaux sont dans le même panier et les créanciers peuvent les saisir. En plus, on
entre dans une cogestion, il faut l’accord des deux pour prendre des décisions.
Bien commun ⇒ il faut qu’il a été acquis (=obtenu à titre onéreux) après le mariage.
Ça regroupe les immeubles, les salaires, les revenus de crtn biens (appartement à moi
avant mariage mais que je mets en location, les loyers sont communs).

Tout ce qui est succession, ou obtenu à titre gratuit reste personnel.


Paragraphe 2 – Les Régimes Conventionnels

Régime conventionnel = contrat entre les époux, qui se fait chez le notaire avant la
célébration du mariage à la mairie (en principe).
Il y a 3 contrats possibles et adaptables chez le notaire:
• le régime de la communauté conventionnelle (pas adapté aux chefs d’entreprise mais
plutôt pour les séniors) ⇒ Tout est commun, quelle que soit la nature du bien
(meuble, immeuble...). au décès tout revient à notre partenaire, les héritiers
n’héritent donc pas de suite.
• le régime de la séparation de biens (pure et simple) ⇒ donc adapté au chef
d’entreprise car tous les biens sont propres à chaque époux. Séparation
matrimoniale (endettement des créanciers) et de gestion (on fait ce qu’on veut,
pas besoin de l’accord de l’autre). Il n’y a pas de masse commune mais attention
il y peut y avoir une indivision (si on ne garde pas de preuve d’achat on dit que
le bien est indivisible donc il appartient aux deux conjoints ⇒ copropriétaires ).
Dans le régime de séparation il n’y a pas de protection pour le conjoint qui ne
travaille pas. Donc en cas de divorce ou de décès il n’aura rien.
• Le régime de participation aux acquêts ⇒ très adapté aux chefs d’entreprise mais
que le notaire peine à nous proposer car très compliqué à liquider en cas de
divorce par exemple. Il permet au conjoint qui ne travaille pas de recevoir
quelque chose en cas de divorce ou décès. C’est comme un régime de séparation,
tous les biens sont propres donc chacun gère comme il veut et ses créanciers ne
peuvent pas piocher sur les biens de l’autre. Et l’avantage c’est que lorsque l’on
va dissoudre le contrat, l’époux qui n’a pas perçu de rémunération ( ou
rémunération moindre) va percevoir une rémunération. On va lui verser une créance
de participation. Pour cela le notaire va devoir calculer le patrimoine respectif
des conjoints (post mariage) et il doit comparer le patrimoine avant le mariage
pour voir comment les conjoints se sont enrichis depuis le mariage jusqu’à
l'instant t (dissolution du mariage). Celui qui s’est le plus enrichi, on va
prendre le patrimoine maintenant moins le patrimoine avant mariage et on donne la
moitié du montant positif à l’autre conjoint.
Chapitre 2 - Les Différents Statuts De L’entrepreneur Individuel

SECTION 1 : LE COMMERÇANT

Paragraphe 1 : La Commercialité

La commercialité résulte à la fois de la qualité de la personne que de la nature de


l’activité exercée. ⇒ Qui ? Quels sont les éléments qui nous font dire que la personne
en face de nous est commerçante ?

I – La Capacité Commerciale

En principe tout le monde peut exercer une activité commerciale : Décret de D'allarde,
liberté du commerce et de l’indus ⇒ liberté d’entreprendre(valeur constitutionnelle),
liberté de la concurrence. Toutefois il existe des restrictions à ces libertés.

A- Les restrictions liées à l’activité

Il existe une liste des activités qui peuvent être exercées:


• activités qui sont soumises à conditions pour y accéder :
Exemple de conditions : déclaration (ex : décla d’installation, Ex : décla de
publication dans les activités de presse), possession d’un diplôme (ex : médecin,
pharmacien), respect de règles techniques d’installation (ex : dans la petite
enfance).
• activités qui sont soumises à autorisations délivrée par autorité publique,
administration :
Exemple : autorisation de fonctionner (Ex : autorisation de créer un établissement de
santé, autorisation d’ouvrir l’établissement, autorisation d’avoir un scanner/IRM
etc...).
activités qui sont interdites:
monopole d’Etat (ex : monopole fiscal, monopole de police, monopole billet de banque)
ou à certaines entreprises.
La société évolue et crtnes activités se créent notamment dû à la décentralisation.
Mais pas compatible avec les bonnes mœurs, par exmple protitutions.

B - Les restrictions liées à la personne

La qualité de crtnes personnes fait qu’on les bloque dans l’exercice de l’activité
commerçante.

Les restrictions liées à la qualité de la personne

qualité de la personne ⇒ ce contre quoi on ne peut rien faire


Les personnes protégées

Jusqu’à 2010 le mineur ne pouvait pas exercer d’activité commerciale. En 2010, la loi
vient modifier cela.
• Le mineur émancipé (à partir de 16 ans) ⇒ il suffit qu’il demande l’autorisation
d'exercer une activité économique indépendante au juge des tutelles lors de son
émancipation. Si pas fait lors de l’émancipation, faire une demande plus tard en
déposant une requête, retourner devant le juge etc.
• Le mineur non émancipé ⇒ Il faut qu’il obtienne, lorsqu’il a 16 ans révolu, une
autorisation de ses représentants légaux pour “accomplir tout seul les actes
d’administration nécessaires pour les besoins de la création et de la gestion d’une
entreprise indiv à responsabilité limitée ou société unipersonnelle.” art 388-1-2
du code civil
⇒ peut accomplir les actes d’administration seul (diff avec les actes
administratifs : qui sont pour les autorités publiques), actes importants sont à
faire avec ses représentants légaux.
⇒ Il peut créer des entreprises qui sont non dangereuses pour son patrimoine
personnel et pour les autres. Les représentants doivent lister tout ce qu’il peut
faire chez le notaire.
Depuis 2017 le mineur non émancipé peut devenir membre d’une asso qui représente une
acti commerciale avec l’accord écrit de ses parents.
Le mineur est protégé de ses propres actes : Les actes lésionnaires du mineur sont
rescindables (ils sont annulés).
Le majeur protégé ⇒ majeur dans une situation de vulnérabilité car altération de ses
facultés mentales. Depuis 1960 il est protégé selon diff régime de protection (en
fonction du degré de vulnérabilité).
• Altération mentale faible : sauvegarde de justice ⇒ consiste accorder au majeur la
possibilité d’obtenir soit l’annulation soit la réduction des actes qu’il conclut
et générer de lésion (art 435 du code civil).
• altération moyenne : la curatelle ⇒ la personne doit être assistée/conseillée dans
les actes de la vie civile. 1ere chambre civile 1978 : rien de dit qu’un majeur
sous curatelle ne peut créer son entreprise. Il doit juste être assisté pour tout
ce qui touche à son patrimoine.
• altération importante : sous tutelle ⇒ majeur privé d’acte civil. Il ne peut pas ou
plus pratiquer d’acte professionnel, pas d’activité commerciale. Pb qd le chef
d’entreprise devient.
sous tutelle du jour au lendemain-> solution pour garder l’entreprise : donner
l’entreprise en location gérance si possible à un des héritiers.

Les déchéances
Personnes qui ont commis des actes répréhensibles (personne déchues)
On empêche une personne d’exercer une activité commerciale ou industrielle (=activité
économique qui dégage des bénéfices) dans tous les aspects de l’activité (ni de
manière directe ou indirecte, ni de près ni de loin).
Cette déchéance vient sanctionner des personnes qui ont commis des délits économiques
ou contraire aux mœurs ou des crimes graves (prison ferme). C’est le juge qui
prononce la déchéance (ce n’est pas automatique). Ça peut être définitif ou
temporaire.

Les restrictions liées à la nationalité

La possibilité d’exercer une activité économique peut heurter le système éco.


Il faut faire une distinction entre personne citoyenne de l’union européenne et les
autres.
Pour les citoyens de l’UE il n’y a aucune restriction (art. 56, traité sur le
fonctionnement de l'Union européen). c’est un droit acquis des citoyens.
Pour les autres il faut qu’un traité (traité de réciprocité) existe entre la France
et le pays dont ressort cette personne. Il faut que le traité prévoit que le français
puisse exercer l’activité sur le territoire de l’autre et que la personne en question
aussi en France.
La condition de réciprocité est la base puis il faut en plus que la personne est une
autorisation qu’elle puisse exercer l’activité.
Tout dépend de son statut :
• Si elle a un statut de résident alors elle fait partie des acteurs éco fr donc elle
peut exercer son activité.
• Si elle ne réside pas en fr et qu’elle a une carte de séjour (pour 1 an puis
renouvellement) et peut être autorisée à exercer une activité temporaire.
C - Les restrictions liées à la profession
Crtnes professions ne sont pas compatibles à une activité commerçante ⇒ pour
protéger le trésor public
ex : membre des professions libérales, notaire, fonctionnaires, experts comptables,
commissaire au compte,

II – La Qualité De Commerçant

Définition : art.L121-1 du code de commerce ⇒ “Sont commerçants ceux qui exercent


des actes de commerce et en font leur profession habituelle.”
Est commerçant la personne qui :
• exerce des actes de commerce
• a activité exercée de façon indep
• fait de l’activité sa profession habituelle
(les trois critères doivent être validé sinon pas commercant)

A – L’exercice d’actes de commerce

L110-1 du code de commerce : liste des activités qui sont des actes de commerce il y
3 catégories à distinguer :

Les actes de commerce par la forme

Quelque soit leur objet, c’est la forme (l’apparence) de l’acte qui dit qu’il est
commerciale
⇒ lettre de change et certaines sociétés commerciales

La lettre de change
art.L110-1 du code de commerce ⇒ lettre de change est un acte commercial peu importe
le statut de la personne.
C’est un titre par lequel une personne (le tireur) donne à un débiteur (le tiré)
l'ordre de payer une somme d’argent à une date précise à une troisième personne (le
porteur ou le bénéficiaire). C’est à la fois un moyen de paiement et un instrument
de crédit.

Les sociétés commerciales par la forme


Sociétés en nom collectif, les sociétés en commandite simples, les SARL et sociétés
par action (=SAS, société anonyme, société en commandite par action).
Tous les actes qui concernent ces sociétés = commerciales.

Les actes de commerce par nature

un acte de commerce par nature = acte commercial en raison de son objet (objet de
l’opération projeté). Peu importe si acte civil ou commercial, ce qu’il compte c’est
le “Quoi”.
Il y a 3 types :
La distribution
L’achat pour revendre: tout achat avec revente n’est pas forcément un acte de
commerce. Pour qu’il y ait commercialité de l’acte il faut que l’acte d’achat soit
réalisé avec l’intention de revendre. En plus de cela, les juges exigent que la
revente dégage un bénéfice.
La fourniture : qui est définie comme l’activité par laquelle un fournisseur s’engage
à fournir ou à livrer des services ou des marchandises au fur et à mesure.
Ex : fourniture de service comme gaz et électricité.

La manufacture
Elle consiste à transformer des matières premières achetées ou des produits qu’on a
cultivé soit même. Peut concerner les objets déjà fabriqués qu’on améliore ou répare,
le travail à façon (= travail sur les objets). Il y a une petite exception qui
concerne les agriculteurs qui transforment les produits, ne sont pas considérés comme
étant des commerçants car cette transformation n’est pas un acte de commerce mais
comme un accessoire de leur activité principale, donc activité civile. Si
l’agriculteur produit une production venant d’autres producteurs, cela sera considéré
comme un acte commerçant.
Pour les artisans, l’activité manufacturée ne devient commerciale que lorsque
l’artisan concerné spécule sur le travail d’autrui. ( l’artisan qui a 10 salariés est
un commerçant).

Les services
• Les services financiers, qui sont définis par l’art L311-1 du code monétaire et
financier. La pratique des ces opérations bancaires est réservée aux établissements
de crédit, on peut simplement autoriser des personnes à les exercer de manière
isolée.
• Les opérations intermédiaires :
- le courtage ( maritime, transport ...)
- la collision c’est une acte par lequel une personne appelée le commissionnaire
conclut des contrats en son propre nom pour le compte d’une autre personne qui
l’on appelle le commettant
• Les opérations d’agence : les agents d’affaires englobent toute une catégorie de
personne qui gère les affaires des autres.
Les ventes à l’emprunt ou vente au enchère qui sont des activités commerciale par
nature.
- La location de meubles/d’animaux sont des activités par nature commerciale
- Les entreprises de transport: sont des actes de commerce par nature à l’exception
des taxis
- Les spectacles publics sont des activités commerciales par nature. (exception :
spectacles associatifs de bienfaisance Ex : téléthon)

Les actes de commerce par accessoire

Ces actes de commerce par accessoire seront utilisés que lorsque certaines opérations
sont réalisées ensemble/en même temps. On est obligé de distinguer celles qui sont
civiles des opérations commerciales afin d’éviter des inconvénients liés à cette
différenciation. On applique la théorie de l’accessoire : l’accessoire suit le
principal. Selon cette théorie on va pouvoir regrouper des actes ou des faits
juridiques autour de l’opération principale et leur appliquer le même régime. La
jurisprudence applique la théorie de l’accessoire et distingue l’accessoire
commerciale subjectif de l’accessoire commercial objectif

L’accessoire commercial subjectif


Cela signifie que tous les actes effectués par un commerçant pour les besoins de sa
profession doivent être considérés comme les accessoires de celle-ci et donc doivent
être traités comme des actes de commerce. C’est la qualité de celui qui exécute
l’acte qui compte. Cela étant pour appliquer l’acte commercial le subjectif doit
remplir deux conditions: l’auteur de l’acte doit être commerçant et cet acte doit se
rattacher à l’activité commerciale.
L’accessoire commercial objectif
C’est soit l’objet de l’acte de l’obligation concernée, soit son caractère accessoire
vis à vis d’une opération commerciale qui va compter.
• des obligations commerciales en raison de leur objet: toutes les obligations
relatives aux sociétés commerciales, elles visent aussi les opérations relatives au
fond de commerce alors même que la personne qui en est l’auteur n’est pas
commerçante. (Le code de commerce nous dit que tout ce qui est en lien avec le fond
de commerce est un acte commercial)
• les obligations accessoires à des opérations commerciales, certains actes comme ils
sont accessoires d’une activité commerciale, vont emprunter ce caractère
commercial.
Ex:Les billets à ordre et les chèques vont emprunter le caractère commercial de
l’opération pour laquelle ils sont émis.
Le gage c’est une garantie, ce gage s’il vient garantir une dette commerciale sera
qualifié commercial.
Le cautionnement devient commercial s’il est placé, s’il est là pour garantir une
opération commerciale.

B – L’exercice indépendant de l’activité

L’indépendance est juridique et non pas économique. La personne qui exerce un acte de
commerce pour être qualifiée de commerçante ne doit pas être soumise à un lien de
subordination ou de préposition car ce lien caractérise la relation salarié/de
travail. Le salariat chasse la commercialité. Certains opérateurs seront qualifiés de
commerçants alors qu’ils sont soumis à un lien de dépendance économique et non plus
juridique. Les franchisés sont soumis à un lien d’indépendance au franchiseur .

C – L’exercice d’une activité habituelle

caractère habituelle d’une activité :


• activité permet à la personne qui l’exerce de se procurer/générer suffisamment de
ressources pour lui permettre de vivre.
• C’est une activité qui se répète dans le temps (de façon systématique). les juges
considèrent que pour être commerçant il suffit d’avoir exercé un acte de commerce
au moins deux fois.

Paragraphe 2 : Les Effets De La Commercialité

I – Le Régime Des Actes De Commerce

La qualification d’acte de commerce permet de qualifier la personne de commerçante


et cette qualification soumet ces actes à un régime dérogatoire aux actes civiques

A- Le régime des obligations nées de l’activité commerciale

Les obligations qui naissent de l’activité commerciale peuvent provenir soit


d’engagements commerciaux (actes conclus entre commerçants), soit d’engagements
mixtes (partenaire commercial et partenaire civil).

Le régime des engagements commerciaux

Le régime qui s’applique à ces actes est très particulier et cette particularité ressort lors de la conclusion de
l’engagement ainsi que au moment de son inexécution .

La conclusion d’un engagement commercial

Quels sont les éléments de validité du contrat commercial ?

Il faut avoir la capacité commerciale (Cf: le mineur émancipé.)


Il est nécessaire que les parties donnent leur consentement, mais la particularité
tient au mode d’expression de se consentement car à l’inverse du droit civil commun,
le silence en droit commercial vaut acceptation. Il faut tout de même que ce silence
s’intègre dans un contexte qui permet de considéré comme équivalent à un
consentement. ⇒ volonté d’aller vite
Autre particularité qui concerne la preuve, en droit civil le principe est le
principe de la preuve constitué, en droit commercial l’art L110-3 du code de commerce
prévoit qu’entre commerçant les actes de commerce se prouvent par tous moyens.

Principe de preuve libre pour les actes de commerce: La preuve doit être loyale. Il y
a des conséquences; les actes de commerce en pratique ne se passent pas par écrit et
la deuxième conséquence est que la formalité du double prévu pour les actes ne
s’appliquent pas aux actes de commerce. Exception: Le cautionnement, même lorsqu’il
est commercial, doit obligatoirement répondre à des exigences de forme prévue par le
code de la consommation.
Pour la preuve en droit civile : au dessus de 1500€ il faut une preuve écrite en
droit commercial pas besoin d’écrit peu importe le montant.

L’inexécution de l’engagement commercial


Première particularité qui concerne la solidarité entre commerçants. En droit civil
la solidarité des codébiteurs ne se présume pas elle doit être expressément stipulée
dans l’acte. En droit commercial c’est l’inverse, puisque la solidarité se présume
entre les codébiteurs (elle est de plein droit). Ils ont une dette identique envers
un même créancier, le créancier peut piocher chez celui qu’il veut. Il n’y a pas
d’article qui prévoit ceci, c’est une coutume « contralegen », c’est une présomption
simple ce qui signifie qu’elle peut être combattue par une preuve contraire.
Deuxième particularité : la sanction de l’inexécution.
Il existe des sanctions complémentaires :
- la réfaction qui consiste pour le juge de diminuer le prix d’une vente d’un
produit s’il y a inexécution du contrat
- la faculté de remplacement permet en cas de défaillance d’un vendeur l’acheteur
va pouvoir remplacer le vendeur au frais du vendeur défaillant. En pratique,
l’acheteur va adresser une mise en demeure au vendeur défaillant et si le vendeur
ne s’exécute pas l’acheteur va pouvoir s’approprier le bien auprès d’un autre
vendeur.

Le régime des actes mixtes

L’engagement mixte se définit comme un acte qui présente un caractère commercial pour
l’une des parties et un caractère civil pour l’autre. La jurisprudence n'a pas posé
de critère général permettant d’identifier le critère d’application du droit civil ou
commercial ce qui signifie qu’on applique le droit civil et commercial de manière
distributive. Le critère distributif (application des règles du droit commercial au
commerçant et les règles du droit civil à la partie civil) va varier selon s’il
s’agit de règle de fond ou de règle de compétence.

L’application distributive des règles de fond


Le principe est que le contractant civil bénéficie d’une option, il peut choisir
entre l’application du droit civil ou l’application du droit commercial. Cette partie
en utilisant le droit commercial ne se retrouvera pas bloquée pour prouver ces actes,
il va choisir selon ces attentes.
Pour le commerçant, celui-ci n’aura pas le choix puisque ce choix incombe à la
qualité civile, en matière de preuve il peut se trouver soumis à la preuve légale,
très contraignante.
On fait tout pour que ce soit la personne civil qui choisisse et qu'elle soit en
quelque sorte protégée.

Les règles de compétence


Il existe deux types de compétences :
- la compétence matérielle
- la compétence territoriale
La juridiction matériellement compétente, dépend dans les actes mixtes de la qualité
du défendeur, ce qui veut dire que la partie commerçante doit assigner la partie
civile devant un tribunal civil. La partie de qualité civil bénéficie encore une fois
d’une option, elle a la possibilité d'assigner le commerçant devant une juridiction
civile, soit devant un tribunal de commerce. Cette règle de compétence matérielle
n’est pas d’ordre public, il est possible de déroger à cette règle dans l’acte : il
peut y avoir une clause de compétence matérielle qui modifie cela. Mais attention les
clauses ne fonctionnent pas à l’égard du civil.
Pour ce qui concerne la compétence territoriale on applique les règles classiques
c'est-à-dire, la juridiction territorialement compétente est celle du lieu où demeure
le défendeur. Il est possible au demandeur de saisir d'autres tribunaux compétents.
En matière contractuelle, il est possible de saisir le tribunal de lieu de la
livraison de la chose ou d’exécution, en matière délictuelle du lieu de réalisation
du dommage. On va appliquer les mêmes règles qu'en droit civil. Il est possible que
le contrat stipule une clause attributive de compétence territoriale qui déroge à la
règle légale. Ces clauses, dans les actes mixtes sont réputées non écrites.

La compétence matérielle est celle qui porte sur le fond = les règles de droit, la
matière. La compétence territoriale est celle qui concerne le lieu du procès.
Il arrive que l’on trouve dans des contrats des clauses mixtes c’est à dire des
clauses attributives de compétences matérielles et territoriales. La jurisprudence
opère une distinction pour savoir si elle est valable ou non ?
- La clause est soit scindable c’est à dire qu’on a dans la clause deux phrases
distinctes, (avec deux points). Dans ce cas la clause attributive de compétence
matérielle est valable alors que celle d’attribution de compétences territoriale ne
l’est pas.
- La clause n’est pas scindable, dans ce cas la elle est considéré comme globalement
non écrite, la partie territoriale venant contaminer la partie matérielle.

Dans un clause dans laquelle on a à la fois de la compétence matérielle et


territoriale
(ex: le tribunal de commerce de Nîmes) il faut regarder si il y a une phrase ou
deux : "Le tribunal de commerce est compétent. Le litige sera réglé à
Nîmes" (scindale) "Le tribunal de commerce de Nîmes est compétent" (non scindable).

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