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Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche

Niveau: Master2 PVE


Scientifique RÉPUBLIQUE DE CÔTE
Année : 2020-2021 D’IVOIRE
UNION-DISCIPLINE-TRAVAIL

Année académique: 2020 -2021

UFR Sciences de la Nature

Mémoire de Master II
Protection des Végétaux et de l’Environnement

THEME : ENTOMOFAUNE DE LA CULTURE DU


CONCOMBRE DANS LA ZONE DE DABOU

Présenté par :

KOUAKOU Hémé Franck Romuald

Président du jury : Université Nangui Abrogoua

Encadreur : Université Nangui Abrogoua

Examiteur : Université Nangui Abrogoua

Soutenu : …/../….
TABLES DES MATIERES

TABLE DES MATIERES


INTRODUCTION
CHAPITRE I : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
I.1 GENERALITE SUR LE CONCOMBRE
I.1.1 Origine et distribution du concombre
I.1.2 Systématique
I.1.3 Description botanique du concombre
I.1.4 Ecologie
I.1.5 Mode de reproduction et développement du concombre
I.1.6 Importance du concombre
I.1.7 Variétés de concombre en Côte d’ivoire
1.2 Pathogènes et ravageurs du concombre
1.2.1 Pathogènes
1.2.2 Ravageurs
1.2.3 Méthodes de lutte contre les pathogènes et les ravageurs
1.3 Présentation du site d’étude.
CHAPITRE II : MATERIEL ET METHODES
2.1 Matériel
2.1.1 Matériel biologique
2.1.2 Matériel technique
2.2 Méthodes
2.2.1 Description de la parcelle expérimentale
2.2.2 Dispositif de collecte de spécimens d’insectes
2.2.3 Identification et conservation des insectes capturés
CHAPITRE III : RESULTATS ET DISCUSSION
3.1 Résultats
3.1.1 Diversité et abondance des insectes collectés sur le concombre
3.1.2 Potentiels familles des insectes ravageurs du concombre
3.1.3 Variation des abondances des familles d’insectes potentiellement ravageurs du concombre en
fonction de la période de collecte
3.2 Discussion
CONCLUSION ET PERSPECTIVTES

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
INTRODUCTION
Le concombre (Cucumis sativus L.) originaire d’Asie, est devenu essentiel dans
l’alimentation des populations en général et presque incontournable dans les plats de salade.
Le monde abrite de grands pays producteurs de concombre comme : la Chine 1er producteur
avec 28.049.900 tonnes/an ; l’ Iran 2ième producteurs avec 1.720.000 tonnes/an ; la Turquie
3ième producteurs avec une production de 1.674.580 tonnes/an ; la Russie 4ième producteurs
avec 1.386.810 tonnes/an et les Etats-Unis 5ième producteurs avec 920.000 tonnes/an (FAO,
2009).

En Cote d’ivoire, ce légume occupe également une place importante tant au niveau de
l’alimentation qu’au niveau économique. En effet les populations rurales et urbaines
s’adonnent à la culture du concombre qui représente pour beaucoup la première source de
revenu de la famille (N’Guettia, 2014). Pour l’année 2016, sa culture s’étendait sur 4.806 ha
sur l’ensemble du territoire avec une production totale estimée à environ 21.216 tonnes
(FAOSAT, 2016). Et cette production est soutenue en partie, par divers programmes tels que
le PRO2M, le FIRCA et la DCARA (Dugué P, et al 2003). Les variétés les plus cultivées en
Côte d’ivoire sont : le Tokyo, et le Poinset. La variété la plus recommandée par les
producteurs est la variété Tokyo, avec un fort rendement et ses fruits peuvent être conservés
plus longtemps que les autres (Kouakou et al., 2019).

Comme toutes productions maraichères, l’entomofaune associée à la culture du concombre est


accompagnée de problèmes phytosanitaires pouvant potentiellement freiner son expansion.
Parmi ces insectes, les plus dommageables pour la culture sont : les acariens, les thrips, les
mouches des semis et les pucerons.

L’objectif de cette étude est donc de faire un inventaire des insectes. Plus
spécifiquement, il s’agit de collecter et d’identifier les différents ordres et les familles
d’insectes présents sur la culture du concombre. Par la suite, étudier les variations des
populations d’insectes.

La méthodologie employée à notre compte rendu s’articulera autour du plan suivant :


après une généralité sur le concombre, nous présenterons le matériel et les méthodes qui
permettront d’obtenir les résultats envisagés. Après la discussion de ces résultats, une
conclusion et des perspectives clôtureront notre travail.
CHAPITRE I : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
I.1. GENERALITE SUR LE CONCOMBRE
Le concombre fait partie de la famille des cucurbitacées. Cette famille est constituée de 90
genres et 750 espèces. Le genre Cucumis contient près de 40 espèces parmi eux trois sont plus
cultivées C. anguria L. (cornichon antillaise), C. sativus (concombre) et C. melo L.
(cantaloup) (Mudassar Iqbal et al, 2015).

I.1.1 Origine et distribution du concombre


Ce légume est une plante sauvage cousine du melon, du cornichon, du potiron et de la
courgette. Selon les légendes bouddhistes, le concombre serait une des plus vieilles plantes
potagères du monde : des archéologues ont identifié en Birmanie des graines datant de plus de
7000 ans avant JC. En plus il est certain que le concombre poussait à l’état sauvage sur les
contreforts de l’Himalaya, puis qu’il a été domestiqué très tôt en Chine (5 000 ans avant JC)
et rapidement diffusé vers l’Ouest.

Par ailleurs sa culture s’est développée en Inde, puis en Egypte où il était cultivé sur les bords
du Nil. Les Hébreux l’importèrent en Terre Promise, où il devint l’un de leurs mets préférés.
Et lorsque l’empereur Tibère le découvre à Jérusalem, il l’embarque à Rome.
Enfin Christophe Colomb introduit le concombre en Amérique en 1494. À partir de ce
moment, le légume-fruit s’est répandu lentement sur l’ensemble du continent. Des 100
variétés de concombres actuellement cultivées, 2/3 sont pour la consommation fraîche tandis
que le reste est transformé en marinades et autres relish (Francine Ménard , 2015)

I.1.2 Systématique
L’espèce Cucumis sativus fut décrite en 1753 par Carl von Linné un naturaliste suédois du
XVIIIe siècle.
Règne : Plantae

Sous-Règne: Tracheobionta

Division : Magnoliophyta

Classe : Magnoliopsida

Sous-classe : Dilleniidae

Ordre : Violales

Famille : Cucurbitaceae

Genre : Cucumis
I.1.3 Description botanique du concombre
Sur le plan botanique, le plant de concombre s'enracine dans le sol, développe de longues
tiges agrémentées de vrilles poilues et de feuilles triangulaires avec une base cordée et un
pétiole de 5 à 15 cm de longueur ( Rogg, 2002 et Ahmed, 2005). Les fleurs males et femelles
sont jaunes et se développent sur le même pied (plante monÏque). Mais il existe des variétés
gynoïques, strictement femelles. Les fruits du concombre sont parthénocarpiques (ni
fécondation, ni pépins), tombants et présentent des formes variables en taille. La chair est
vert-pâle et les graines sont plates et blanches de 8 à 10 mm (Tindall, 1983).

I.1.4 Ecologie

Le Concombre (Cucumis sativus) préfère les sols profonds et frais, bien drainés et fertiles
avec un pH compris entre 6 et 7 (ANADER., 1999). Ce légume se développe bien sous les
climats chauds tropicaux. La croissance végétative est favorable à des températures comprises
entre 25°C-30°C (Guillaume C., 1999). Au niveau de la lumière, les jours courts favorisent
habituellement la croissance végétative et la production de fleurs femelles. Mais un excès de
lumière provoque des nécroses et des brûlures sur les feuilles et les fruits (Guillaume C.,
1999). Enfin le concombre Cucumis sativus nécessite un apport régulier en eau pendant toute
sa période de croissance sous forme de pluie ou d’arrosage en raison des pertes d’eau par
évapotranspiration estimées à 18 mm/jour (ANADER., Novembre 1999).

I.1.5 Mode de reproduction et développement du concombre

Tout le monde est habitué depuis longtemps au fait que la reproduction des concombres se
fait en semant des graines. Cependant la reproduction du concombre se fait également par
boutures ou enracinement des beaux-enfants. En effet, ce type de reproduction est bénéfique
dans la mesure où il permet d’augmenter le nombre de plants, ainsi que le rendement de la
culture (Annonyme 2020).
I.1.6 Importance du concombre

 Au niveau nutritionnel et médical


Au niveau nutritionnel, le concombre offre un large éventail de minéraux et vitamines plus
concentrés dans sa peau tel que : le potassium, les vitamines A, B, C, E et PP. En raison de sa
richesse en eau (96%), le concombre a des propriétés hydratantes, cicatrisantes, assainissantes
et astringentes. On l’utilise traditionnellement (sous forme de cataplasme ou de lotion) pour
lutter contre les maladies de la peau (Annonyme 2021).
 Au niveau économique
Ici en Cote d’ivoire selon, Le Journal De L’Economie, 2010, en moins de trois mois, il
peut rapporter jusqu’à 7 millions F CFA à certains planteurs.
Au niveau mondial c’était deux millions d’hectares qui ont été utilisés pour la culture du
concombre en 2002 avec une production totale estimée à 36 millions de tonnes. L’Asie est le
premier producteur mondial et la Chine à elle seule représente 60% (FAO, 2007)
Le tableau suivant comporte des données relatives au classement des premiers pays les plus
producteurs des fruits de concombre dans le monde.
Tableau : Production mondiale de concombre en tonnes pour l’année 2007 (source :
FAO, 2009).

Rang Etat Production Rang Etat Production

Chine Japon 639.800


1 28.049.900 6

2 Iran 1.720.000 7 Egypte 615.000

3 Turquie 1.674.580 8 Ukraine 599.200

Russie Indonésie 581.206


4 1.386.810 9

5 Etats unis Espagne 510.000


920.000 10

I.1.8 Variété de concombre en Côte d’ivoire


En Cote d’ivoire différentes variétés du cultivar Cucumis sativus sont cultivées. Les plus
cultivées sont la variété pollen POINSETT, la variété hybride nommée F1 TOKYO
(Kouakou et al., 2019).

La variété POINSETT, est une variété fixée tolérante à l’Oïdium et au Mildiou . TOKYO est
une variété améliorée de type slicing. Elle produit des fruits uniformes vert foncé et est
tolérante au Mildiou (Pseudoperonospora cubensis), à l’ Oïdium (Sphaerotheca fuliginea), et
au CMV Virus de la Mosaïque du Concombre, (G.Anais & G. Gelabale, 1972).

1.2 Pathogènes et ravageurs du concombre


1.2.1 Pathogènes
Les plants et les fruits concombres sont exposés aux agents pathogènes tels que : les
champignons, les bactéries, les virus, les mycoplasmes, et les nématodes.

 Virus
Le virus de la mosaïque du concombre est un problème mondial chez les Cucurbitacées.
Selon (Francki. R.LB et al., 1979), ce virus peut s’attaquer à plus de 40 familles
d’angiospermes (plantes à fleurs). Il est transmit par les pucérons principalement par le
puceron noir (Aphis gossypii). Le virus peut infecter les plantes à tous les stades de
croissance. Si les plantules sont infectées, les cotylédons flétrissent ou jaunissent et les plantes
sont rabougries. L'infection de plantes plus âgées, en croissance, entraîne l'apparition d’une
marbrure ou mosaïque vert jaunâtre. Par la suite, on assiste à une déformation des fleurs, des
fruits.
 Bactéries

Le flétrissement bactérien : La bactérie Erwinia tracheiphila est responsable du


flétrissement des plants de concombre. Cette bactérie est logée dans le ventre d’un coléoptère
spécifique appartenant à la famille des Scarabaeidae. Elle est transmise à la plante lorsque le
coléoptère se nourrit. Et une fois à l’intérieur de la plante, la bactérie se multiplie et bloque le
système vasculaire. C’est ce qui provoque le flétrissement bactérien.

La tache angulaire : c’est une maladie qui s'observe suite à une introduction des cultures
infectées. Le problème survient également lorsque les cultures sont irriguées par aspersion ou
dans lesquelles la condensation est excessive. L’agent responsable de cette maladie est
Pseudomonas syringae pv. Lachrymans (Kritzman, G., et D. Zutra. 1983).

 Champignons
Les maladies fongiques sont très nombreuses avec des incidences très variables.

L’Oïdium : c’est une maladie importante chez le concombre. Il peut être causée par deux
espèces de champignons : Erysiphe cichoracearum DC et Sphaerotheca fuliginea. Les
premiers signes de la maladie sont l’apparition de petites taches blanches et poudreuses sur les
tiges et feuilles. Ces colonies poudreuses se multiplient, et couvrent entièrement les faces
supérieures et inférieures de la feuille. Les feuilles gravement atteintes jaunissent, brunissent
et se recroquevillent. Les tiges et les fruits exposés, après la mort du feuillage, peuvent flétrir
et blanchir par insolation. (Javir, W.R et K. Slingsby, 1977).

Le Mildiou : En fin de saison, lorsque le temps est chaud et humide, Le mildiou attaque les
cultures de concombre en n’infectant que les feuilles. Selon (Palti. J. 1975),
Pseudoperonospora cubensis est le champignon responsable de ces désastres dans les cultures
de concombre. La maladie débute par des taches jaunâtres sur la face supérieure des feuilles.
Par la suite des lésions brunes apparaissent et les feuilles se fanent et meurent.

La pourriture noire des racines : les pertes sur les rendements engendrées par Phomopis
sclerotioides van Kesten vont jusqu'à 50 %. La maladie est plus grave dans les sols froids et
détrempés. Les symptômes se manifestent par l’apparition des zones brunes pâles sur les
racines qui deviennent noires à mesure que la maladie progresse. Ces nécroses finissent par
étrangler les racines puis entrainent leur mort. Lorsque que l’infection parvient à la tige, il y a
production d’exsudats gommeux ambre (jaune doré). Les plantes infectées sont donc
rabougries avec de petites feuilles enroulées vers le bas et les fruits n’arrivent pas à maturité.
(Oindrat, D., et A.R. Moody. 1973).

 Nématodes
Le concombre et les légumes de la famille des solanacées sont très sensibles aux dommages
causés par les nématodes cécidogènes du genre Meloidogyne : nématodes à galles, nématodes
des nodosités. Les symptômes incluent la prolifération de radicelles et la production de petites
galles sphériques sur les racines. En plus nous notons le jaunissement et le rabougrissement
des tiges, ainsi que la sénescence précoce.
1.2.2 Ravageurs
 Acariens
On distingue deux espèces d’acariens ennemis du concombre :

 L’araignée rouge
Ce type d’acarien prolifère en temps sec et chaud. L’araignée suce la sève de la plante, puis
les feuilles tombent. La plante dépérit et finit par mourir. (Helle et al., 1985)

 La tétranyque à deux points


On la trouve partout sur diverses cultures comme les arbres fruitiers, les légumes, les plantes
ornementales mais de toutes ces cultures, elle préfère le concombre. Sa multiplication est
favorisée en milieu chaud et sec. Les infestations primaires se situent habituellement à la face
inférieure des feuilles. En effet lorsque les tétranyques à deux points sont nombreuses, elles
perforent et sucent les cellules des feuilles. La plante s’affaiblit suite à l’apparition de petites
taches blanches qui s'unissent et entraînent la mort des feuilles. Ces infestations peuvent
causer des pertes modérées, parfois élevées. Dans les cas extrêmes, elles peuvent détruire la
culture (Helle et al., 1985).

 Insectes
 Le thrips des petits fruits
Ce thricoptère représente un important ravageur du concombre. Les larves et les adultes
percent les feuilles et sucent les sucs cellulaires ce qui provoquent l’apparition de
mouchetures noires (déjections). Ces dommages causés par les thrips sur les feuilles réduisent
la capacité photosynthétique de la plante et entrainent le dépérissement et une baisse de
rendement. Enfin le thrips des petits fruits est un vecteur du virus de la tomate. (Tellier, A.J.,
et M.Y. Steiner. 1990)

 Les pucerons

Ces insectes appartenant à l’ordre des Homoptères s’installent de préférence sur la face
inférieure des feuilles, sur les jeunes pousses et les jeunes feuilles. Les populations de ce
ravageur augmentent en période chaude. De ce fait les cultures précoces, les pépinières et les
autres cultures de mois chaud sont pratiquement exposées à de potentielles attaques (Arrufat
A, 2003). Les pucerons tels que : Aphis gossypii et Bemisia tabaci sont vecteurs de nombreux
virus très dangereux pour le concombre. Par exemple Aphis gossypii peut transmettre jusqu’à
50 virus différents comme celui de la mosaïque du concombre. Les symptômes
d’affaiblissement de la plante et de fumagine surviennent lorsque le puceron prélève la sève
des plantes, excrète du miellat et injecte des toxines (Simon JEANNEAU
 , 2014).

 La mouche des semis de concombre


La mouche des semis Delia platura s'attaque à de nombreux végétaux. Ce diptère aime les
plantes potagères telles que les haricots, les Cucurbitacées (melon, concombre et pastèque).
Les attaques de cette mouche surviennent durant les mois d'avril, mai et juin. Les larves
(asticots blancs) se nourrissent des graines en germination et font des trous dans les tiges et
les cotylédons du concombre. Les jeunes pousses succombent ou se développent
anormalement. (Anonyme, 2020).

 Les coccinelles
Epilachna chrysomelina, est une grosse coccinelle de 7 à 8 mm de couleur rougeâtre avec des
élytres maculés de 12 taches circulaires noires (6 par élytre). Ce coléoptère est étroitement
inféodé aux cucurbitacées et cause des dégâts considérables aux cultures de concombre de
melon et de pastèque de saison. Les larves, très voraces, rongent complètement le parenchyme
des feuilles et peuvent attaquer également les pétioles et les fruits (Declert. C, 1990).

 Les chenilles

Les pyrales et les noctuelles appartiennent à l’ordre des lépidoptères. Elles sont responsables
des diverses défoliations du feuillage du concombre.

1.2.3 Maladies non parasitaires

 Troubles de la nutrition
 Calcium

Une carence en calcium entraîne une nécrose des bourgeons apicaux et la production de
jeunes feuilles rabougries. La marge des feuilles s'enroule vers le bas et devient brun pâle. Les
jeunes fruits sont ridés et changent de couleur montrant des signes de pourriture api- cale. Les
plantes affectées sont incapables de réguler t leur distribution interne de calcium à cause d'une
transpiration insuffisante. Des niveaux élevés de potassium peuvent inhiber l'absorption du
calcium (Roorda van Eysinga et al,.1981).

 Azote

La carence en azote entraine une réduction de la croissance de la plante et baisse du nombre


de fruits. Cependant un excès d’azote engendre la production de plantes rabougries. Les
jeunes feuilles affectées par cette carence sont petites ont une couleur passant du vert à jaune
pâle. (Winsor, G P. Adams. 1987)

 Bore

A ce niveau les feuilles sont vert foncé et leurs bourgeons apicaux peuvent mourir. Les
feuilles âgées développent une chlorose jaune brunâtre, roussie entre les nervures. Les plantes
affectées par cette carence sont fragiles et les fruits en développement sont difformes
présentant des marques blanches comme s’ils étaient exposés au froid (Roorda van Eysinga
et al,.1981).
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Le Journal De L’Economie Publié le lundi 18 janvier 2010 |


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