B2 Proposer un modèle de Modélisation plane Préciser et justifier les conditions et les limites de la
connaissance et de modélisation plane
comportement
C2 Procéder à la mise en Principe fondamental de la statique Déterminer le calcul complet des inconnues de liaison
œuvre d’une démarche de Équilibre d’un solide, d’un Déterminer la valeur des paramètres conduisant à des
résolution analytique ensemble de solides positions d'équilibre
Théorème des actions réciproques
BRIDE HYDRAULIQUE.
Mise en situation.
Le système étudié a pour fonction de brider (bloquer) des pièces
sur une table de machine-outil afin de les usiner par la suite.
Problématique.
On se propose de déterminer la pression d’alimentation d’huile de
la bride hydraulique pour que l’intensité de l’action mécanique de
la vis de pression 8 sur la pièce soit d’environ F = 4000 N pour
assurer un maintien en position correct.
K
I
Hypothèses.
♦ Les liaisons sont parfaites.
♦ Il n’y a pas de mouvement relatif entre 10 et 11.
♦ La vis 8 est en contact ponctuel de normale y avec la pièce à usiner.
♦ On néglige l’action de la pesanteur sur les pièces
par rapport aux autres actions mécaniques.
♦ La bride est fixée sur la table de la machine outil,
elle est alimentée en huile sous pression et bloque la
pièce à usiner.
♦ Longueur du ressort : Lo = 20 mm à vide, et L = 16 mm longueur mesurée en position comprimée.
♦ Raideur du ressort k = 10 N/mm.
Travail demandé.
Question 1 : Repérer et colorier chaque classe d’équivalence cinématique (CEC) :
En blanc : A = { 1,
En jaune : B = { 4,
En bleu : C = { 7,
En rouge : D = { 11,
Question 2 : Réaliser le graphe de structure, puis compléter-le en vue d’une étude de statique.
Question 3 : Donner la suite d’isolement à effectuer pour pouvoir déterminer la pression p d’alimentation du
vérin de la bride hydraulique.
Question 1 : Donner la nature du mouvement de la pointe (3) par rapport au cadre à cônes (1) lorsque
l’on actionne le vérin de relevage.
Question 2 : Sachant que l’étrave peut être montée sur des véhicules de différentes hauteurs, justifier
l’intérêt de ce type de mouvement pour le mécanisme de relevage.
Notation : On appellera {S3} l’ensemble des pièces supportées par la pointe (3):
S3 = {3, 7, 7’, 8, 8’, 9, 9’, 10, 10’, 11, 11’} (voir DT5)
glisseur suivant :
0 0
{T(Pesanteur →S)} = - 8500 0
0 0
G ( )
Question 4 : Faire, sur feuille de copie, le bilan détaillé des actions mécaniques agissant sur
PCSI Sciences Industrielles de l’Ingénieur 3/6
CI 7 - TD n°3 Principe Fondamental de la Statique - Analytique 2015-2016
l’ensemble isolé S.
D’autre part, l’action du vérin en F sera considérée comme verticale. On notera ⎢⎢F (5→4) ⎢⎢ = F
Les graphes du document DT8 donnent l’effort développé par le vérin en fonction de la pression
d’alimentation.
Question 8 : Relever l’effort fourni pour une pression d’alimentation de 15 MPa, dans le cas du vérin
de relevage, lors de la sortie de la tige.
Question 9 : Comparer votre résultat à celui obtenu dans la question 7 et conclure quant au
fonctionnement du mécanisme de relevage.
Dans les aéroports modernes, des couloirs télescopiques, comme celui modélisé ci-dessous, relient les avions
aux halls d’accès. Les passagers pénètrent ainsi dans les avions à l’abri des intempéries.
L’appareil comporte :
• deux couloirs 1 et 2,
• une roue motrice 3,
• un cadre 4.
• L’extrémité raccordée aux bâtiments (par des soufflets) est soutenue par le solide 4.
• Pour pouvoir atteindre la porte de l’avion, l’autre extrémité peut se déplacer dans toutes les directions grâce
à une roue motrice orientable 3.
!
• Un système, non représenté et non étudié, permet une translation du point C suivant la direction z afin
d’adapter le système aux différentes hauteurs des avions. Durant tout le problème, nous considérerons le
Schéma d’architecture
couloir horizontal.
• Le contact de la roue motrice 3 avec le sol 0 sera modélisé par une liaison ponctuelle de point de contact
! → !
D et de normale z tel que CD = − h z .
Afin de dimensionner les liaisons en A, B, C, D, E et M, il est nécessaire de connaître les actions mécaniques
transmissibles par ces dernières.
Travail demandé.
Question 3 : Donner la suite d’isolement à effectuer pour pouvoir déterminer complètement toutes les
actions transmissibles dans les liaisons.
On donne :
4
OC = y0 = 16 m m1 = 10 kg
3
OG1 = d = 6m m2 = 15.10 kg
OA = OB = a = 1,5 m
CG2 = e = 1m
CD = OE = h = 3 m
OM = ! = 7m
Exercice 4 :
Une potence utilisée en manutention se compose d'une flèche (3) articulée en A sur une colonne pivotante (1)
et d'un tirant BD ou (2) articulé en D sur (1) et en B sur (3). L'ensemble est en liaison pivot (axe vertical EF)
sur des supports (4) et (5) encastrés dans le mur (0).
500
1600
1000
2700 500
300
Hypothèses :
- Le poids des solides est négligé,
- P (2 000 daN) schématise le poids de la charge à lever.
Etude analytique :
1. Isoler le tirant 2. Faire le Bilan des Actions Mécaniques Extérieures et, après avoir exprimé tous les
moments en D, appliquer le PFS.
2. Isoler la flèche 3. Faire le Bilan des Actions Mécaniques Extérieures et, après avoir exprimé tous les
moments en A, appliquer le PFS.
3. En déduire les actions exercées en A, B et D.
4. Isoler l’ensemble (1+2+3+6). Faire le Bilan des Actions Mécaniques Extérieures et, après avoir exprimé
tous les moments en F, appliquer le PFS.
5. En déduire les actions exercées en F et E. (l’action en E est supposée horizontale)