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MP1&2 Janson de Sailly DS1 bis (Centrale - Mines) - Électrocinétique

DS 1bis (Centrale - Mines)


(Samedi 19 septembre 2020 - Durée 3h)

1 Résolution de problème - Détermination d’une inductance


On considère l’association d’une bobine réelle et d’un résistor de résistance 50Ω, alimentée
par un générateur de tension idéal délivrant une tension e(t). On rappelle que le terme généra-
teur de tension idéal correspond à un générateur de Thévenin de résistance nulle (on notera que
les GBF utilisés en TP ont une résistance interne de 50 Ω qui ne sera pas prise en considération
ici).
On mesure la tension s(t) aux bornes du résistor, ainsi que la tension e(t). On obtient les
graphes ci-dessous pour deux signaux d’entrée différents. Déterminer l’inductance de la bobine
dont les caractéristiques sont données plus bas.

2.0
a) e(t) b)
2.0 e(t)
1.5

1.0
1.5 s(t)
0.5
s(t)
0.0
1.0

− 0.5

− 1.0
0.5

− 1.5

0.0 − 2.0
− 0.001 0.000 0.001 0.002 0.003 0.004 0.000 0.002 0.004 0.006 0.008 0.010
t (en s) t (en s)

Caractéristiques de la bobine :
— Nombre de spires : 1000
— Charge permanente : 1,25 A
— Résistance : (env.) 9,5 Ω
— Inductance sans noyau de fer : à déterminer !
— Épaisseur du fil : 0,7 mm (diamètre)

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2 Oscillateurs mécaniques Le Millennium Bridge

Le Millennium Bridge
Pour marquer le millénaire, une nouvelle passerelle a
été construite au dessus de la Tamise à Londres pour
un coût total de plus de 20 millions de Livres Ster-
ling. Quand elle fut ouverte aux piétons on remar-
qua très vite qu’elle se balançait latéralement et ver-
ticalement en cas de forte affluence. Avec un grand
nombre de piétons, son mouvement oblique était tel
que la plupart d’entre eux s’arrêtaient et s’accrochaient
aux rampes. Des images et des vidéos ont montré que
ces mouvements latéraux pouvaient avoir une ampli-
tude moyenne de 75 mm et qu’ils se produisaient avec
des fréquences de l’ordre du hertz. Le pont fut donc
fermé deux jours après son ouverture au public. Dix-
huit mois de recherches furent nécessaire pour résoudre
le problème et faire les modifications préconisées par les
ingénieurs qui furent donc finalement consultés.
L’objectif de ce problème est la modélisation de plus en
plus fine d’une passerelle piétonne et la compréhension
de certains problèmes posés par le Millennium Bridge
de Londres.
Les vecteurs sont surmontés d’un chapeau s’ils sont
unitaires u !x ou d’une flèche dans le cas général !v .
A l’exception de i tel que i2 = −1, les grandeurs complexes sont soulignées : z ∈ C. Un point
sur une grandeur indique la dérivée par rapport au temps de cette grandeur : ẋ = dx
dt
.

I. — Oscillateur simple # !"


$
Un oscillateur est constitué d’une masse m dont le centre d’inertie G est
!x ) – voir figure 1.
repéré par la position x dans le référentiel galiléen (O, u " !
L’origine O se situe au niveau du sol. L’oscillateur est relié à un support $#
fixe par l’intermédiaire d’un ressort linéaire de raideur k et de longueur
à vide "0 ainsi que d’un amortisseur linéaire de viscosité α, exerçant sur %
m une force de frottement F!f = −αẋ! ux , avec α > 0. À tout instant t,
on assimile la distance OG à la longueur "(t) du ressort. L’ensemble est Fig. 1 – Oscillateur
soumis à l’accélération de la pesanteur !g = −g u !x avec g = 9,81 m · s−2 .
1 — En appliquant la relation fondamentale de la dynamique établir l’équation différentielle
Ẍ + 2ξω0 Ẋ + ω02 X = 0 dans laquelle on a introduit la fonction X (t) = x (t) − x̃ où x̃ est une
constante que l’on déterminera en fonction de g, ω0 et "0 . On précisera les expressions et
significations de ω0 et ξ.
2 — Dans le régime libre, le système est mis en vibration uniquement par des conditions
initiales non nulles X(0) = X0 #= 0 et Ẋ (0) = V0 #= 0. Déterminer les solutions du régime
libre (en fonction de ω0 , ξ, X0 , V0 et t) pour les cas ξ = 0 et 0 < ξ < 1 et préciser leur
comportement. Dans certains cas, le vent peut induire sur le système une force proportionnelle
au vecteur vitesse que l’on écrit F!v = β ẋ! ux , avec β > 0. Quelle peut-être la conséquence de ce
phénomène ?

Différents cas peuvent être examinés pour l’excitation (ou forçage) F (t) de l’oscillateur étudié
lors des deux premières questions. Nous nous placerons dans l’optique d’une passerelle piétonne.

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Physique I, année 2016 — filière MP

L’action de la marche d’un piéton est caractérisée par un contact continu sur la surface du sol
puisque le second pied touche le sol avant que le premier ne le quitte. La force engendrée
comprend une composante verticale et une composante horizontale non prise en compte dans
cette partie.

1,5
Charge par Pied Pied
pied 1,0 droit gauche
[unités arbitraires]
0,5

0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2 1,4 1,6 1,8


2,0
Charge Charge
combinée 1,0
[unités arbitraires]
0,0
Temps [seconde]
0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2 1,4 1,6 1,8

Figure 2 – Forçage d’une passerelle par la marche d’un piéton.

Dans le cadre d’un modèle simplifié, nous représenterons cette force, appelée charge, par un
vecteur périodique F!(t) = F!0 + F!1 cos (2πf t).
Le vecteur F ! 0 correspond à la force statique, c’est-à-dire au poids du piéton, la fréquence
f correspond à celle d’une marche normale. Nous considérerons que F!1 = 0,4 F ! 0 . Ces deux
vecteurs seront" supposés
" constants et orientés comme −! ux .
"! " F0
On note F0 = " F0 " le module de la force statique, Y = X + mω 2 la réponse en déplacement de
0
l’oscillateur et Y = Ym eiωt sa représentation complexe.

3 — Que devient l’équation de l’oscillateur en Y sous le forçage piéton ? Déterminer la fonc-


tion de transfert H(ω), rapport de la représentation complexe de la réponse en déplacement Y
sur la représentation complexe de l’excitation E= m1 F1 . On exprimera H= Y /E en fonction de
ξ, ω0 et Ω = ωω0 .

4 — Sous quelle condition portant sur ξ, un phénomène de résonance peut-il se produire ?


Pour quelle pulsation ωr obtient-on alors ce phénomène ? Exprimer le gain en amplitude à la
résonance |H| (ωr ) dans la limite ξ 2 " 1 .

5 — En se plaçant dans l’hypothèse ξ 2 " 1 et à partir d’une analyse de la courbe 1 de


la figure 3, déterminer un ordre de grandeur de ξ ainsi que la valeur de la pulsation propre
ω0 de l’oscillateur modélisant le Millennium Bridge avant la mise en place des amortisseurs
harmoniques.

6 — Pourquoi est-il important de déterminer les fréquences de résonance d’une structure


soumise à une action périodique ?

Afin d’étudier précisément les propriétés du forçage que constitue la marche d’un piéton, on
réalise l’acquisition en laboratoire du signal correspondant à cette sollicitation.

7 — Quel(s) type(s) de capteur(s) est-il envisageable d’utiliser pour obtenir un signal


électrique issu de la marche d’un piéton ?

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Le Millennium Bridge

3 5 7 9 11 13 15 17 19
Etage d’amortissement 10
harmonique Courbe 2
# 20 £ j$j avec amortisseur

j
harmonique
[dB]
"# !# 5

! "
0
Courbe 1
sans amortisseur
" !
harmonique
# [rad.s-1]
-5
4 6 8 10 12 14 16 18 20

Figure 3 – Schéma et réponse d’un amortisseur harmonique appliqué au modèle du Millennium


Bridge.

L’acquisition est effectuée sur des durées allant de quelques secondes à quelques minutes. Les
signaux ainsi obtenus sont similaires mais pas parfaitement identiques. Chacun de ces signaux
présente les caractéristiques essentielles du signal de la charge combinée représentée sur la
figure 2. On calcule alors le spectre de ces signaux en les échantillonnant en N = 300 points
équidistants sur un intervalle [tmin ,tmax ]. Les différents spectres obtenus sont rassemblés sur la
figure 4.
8 — Analyser et interpréter aussi précisément que possible ces différents spectres. Sont-ils
tous exploitables ? Lequel vous paraı̂t le plus pertinent ? En déduire la (ou les) fréquence(s)
caractéristique(s) de la marche étudiée. Etait-ce qualitativement prévisible ?
0
10 % = 300 ; &min = 1,0 s ; &max = 180,0 s % = 300 ; &min = 1,0 s ; &max = 27,0 s
1 2

-2
10
' [Hz]
' [Hz]
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 5.5
0
10 % = 300 ; &min = 1,0 s ; &max = 90,0 s % = 300 ; &min = 1,0 s ; &max = 10,0 s
3 4

-2
10

' [Hz] ' [Hz]


0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 0 2 4 6 8 10 12 14

Figure 4 – Spectres des signaux correspondants à la marche d’un piéton

9 — À partir d’une exploitation des données fournies dans le sujet, expliquer l’origine du
problème concernant le Millennium Bridge et justifier que l’installation d’amortisseurs harmo-
niques ait pu le résoudre.
FIN DE LA PARTIE I

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3 Étude de filtres
I. Réalisation d’une alimentation continue
ue(t)
On dispose d’une tension ue (t) de la forme : ue (t) = E0 + Em cos(ωt) de valeur moyenne
E0 = 5,0 V. Cette tension possède une ondulation sinusoïdale de fréquence f = ω/2π = 100 Hz
et d’amplitude Em = 1,5 V.
On souhaite étudier différents types de filtres susceptibles de fournir une tension us (t) prati-
quement constante. Chaque filtre est caractérisé par sa fonction de transfert H(jω). On notera
G(ω) le gain et Φ(ω) la phase. Par ailleurs, on notera H0 = H(j0) la valeur particulière de la
fonction de transfert à pulsation nulle.
1. Montrer que us (t) peut s’écrire de façon générale sous la forme :

us (t) = S0 + Sm cos(ωt + Φs )

Donner l’expression de S0 , puis celles de Sm et Φs en fonction de grandeurs à choisir


parmi Em , E0 , G(ω), Φ(ω) et H0 .
2. Le premier filtre étudié est représenté ci-dessous (figure 1 ). Il est réalisé à partir de deux
résistances R1 et R2 et d’un condensateur de capacité C.

R1

L
ue(t) C R2 us(t) ue(t) R us(t)

Figure 1 Figure 2

a) Déterminer la nature de ce filtre en analysant qualitativement son comportement


basse fréquence et haute fréquence.
b) Déterminer la fonction de transfert H(jω). Quelle est sa fréquence de coupure fC à
−3 dB ?
c) Représenter soigneusement et en le justifiant le diagramme de Bode de ce filtre (gain
et phase).
d) Déterminer S0 et le quotient Sm /S0 en fonction de R1 , R2 , C et du rapport Em /E0 .
e) On impose R1 = 10000 Ω et on souhaite S0 = 4,0 V et Sm /S0 = 1,0.10−2 . Calculer
la valeur de R2 et la valeur de la capacité C qui permettent d’obtenir cela.
3. On utilise maintenant le filtre représenté sur la figure 2.

a) Déterminer la fonction de transfert H(jω) de ce filtre. Retrouver les comportements


basse fréquence et haute fréquence en analysant qualitativement ce montage.
b) R = 10000 Ω. Quelle valeur doit-on donner à l’inductance L pour obtenir un rapport
Sm /S0 = 1,0.10−2 ? Ce résultat vous semble-il raisonnable ?

II. Étude d’un filtre sélectif

5
MP1&2 Janson de Sailly 3:
FigureDS1 bis (Centrale - Mines) - Électrocinétique

3.3 Filtre sélectif


On applique maintenant une tension ue (t) sinusoïdale de pulsation ω à l’entrée du filtre
On s’intéresse maintenant au filtre passif présenté dans la figure ci-dessous. On impose à l’entrée une
RLC représenté
tension sur la de
e(t) sinusoïdale figure Ê. R = 20 kΩ, C = 2,0 µF et L = 20 mH.
3 avec
pulsation

R
uee(t)
(t) C
L R us(t)
s(t)

Figure
Figure 4:3

1. Déterminer la fonction de transfert complexe H(jω) du filtre, sous forme normalisée.


Quels
1. sont saunpulsation
Représenter propre ω0quietpermettrait
montage expérimental son facteur de qualité
de visualiser et ?s(t).
e(t) Q Donner
On feraleurs valeurs
apparaître
numériques.
tous les appareils et connexions nécessaires.
2. 2. Décrire un protocole
Déterminer expérimental
le gain G(ω) qui permettrait
= |H(jω)| d’étudier Φ(ω)
et le déphasage le comportement
= arg(H(jω))en fréquence du circuit.
introduits par le
filtre.
3. On note H(Ê) =
s(Ê)
la fonction de transfert de ce filtre. Pourquoi étudie-t-on le transfert pour une 1
e(Ê)
3. Que vautsinusoïdale
tension la largeur? ∆ω de la bande passante à -3 dB de ce filtre ? Une démonstration
précise est attendue.
4. Calculer sa fonction de transfert |H(Ê)| et la mettre sous forme canonique. On précisera les expressions
de la pulsation caractéristique Ê0 , du facteur de qualité Q, et de la valeur maximale H0 .
Pour tout la suite du problème, la tension ue (t) appliquée à l’entrée du filtre RLC est dé-
5. Définir un
sormais calculer
puissignal les pulsations
triangle de coupure
de période du filtre
T = 3,77 ms,endefonction de Ê0associée
pulsation et Q. En ωdéduire la bande
f et d’amplitude
passante Ê.
A = 10,0 V (voir figure 4 ).
6. Tracer l’allure du gain linéaire G(Ê) = |H(Ê)| et de la phase Ï(Ê) = Arg(H(Ê)).
ue(t)

MP1&2 - Année 2016/2017 4 Lycée Janson de Sailly

Figure 4

On donne la série de Fourier associée à ce signal :


+∞
(−1)p 8A
ue (t) = sin[ (2p + 1)ωf t ]
X

p=0
π 2 (2p + 1)2

4. Comparer numériquement les valeurs de ω0 et ωf .


5. Pourquoi chercher us (t) sous la forme :
R1
A1 Ap
us (t) = A0 sin(ωf t + Φ0 ) + 2 sin(3ωf t + Φ1 ) + ... + sin[ (2p + 1)ωf t + Φp ] + ...
3 (2p + 1)2
L
Déterminer l’amplitude Ap et le déphasage Φp du terme de rang k = 2p + 1 en fonction
ue(t) C R2 us(t ue(t) R us(t
de Q, ωf , ω0 et A.
) )
6. AN : calculer Ap et Φp pour les termes de pulsation ωf , 3ωf et 5ωf . Quel est le terme
prépondérant ? Comment s’écrit approximativement us (t) ? Pouvait-on prévoir ce résultat
sans calculs ? Figure 1
Figure 2
7. Représenter soigneusement sur le même schéma ue (t) et us (t). Quel est l’intérêt de ce
dispositif ?

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4 Oscillateur à résistance négative


On étudie le montage électrique représenté sur la figure de gauche ci-dessous. Il fait inter-
venir un dipôle D actif dont la caractéristique UD = f (i) est représentée ci-contre.

UD

Vsat - R 1 I m
L R 1 3

i Vsat
C Im R1
UC D UD
-Vsat -I m i
R1
2

-Vsat + R 1 I m

I. Étude du dipôle D, dit "à résistance négative"


Dans un premier temps, on ne s’intéresse qu’au dipôle D, caractérisé par les constantes Im ,
Vsat et R1 .
1. Pour quelles valeurs de l’intensité i le dipôle D se comporte-t-il comme une "résistance
négative" ?
2. On notera −R2 avec R2 > 0 cette résistance négative. Exprimer R2 en fonction de R1 ,
Vsat et Im .
3. Établir les relations liant UD et i dans les deux autres zones de la caractéristique.

II. Montage oscillateur


Conditions de démarrage des oscillations
Le dipôle D est désormais connecté à l’association en série d’un condensateur de capacité
C, d’une bobine d’inductance L et d’une résistance R. Lorsque les dipôles sont connectés,
l’intensité du courant circulant dans la bobine est initialement nulle et la tension aux bornes du
condensateur est Uc (t = 0) = U0 suffisamment faible pour que le dipôle D puisse être considéré
comme une "résistance négative".
1. Montrer que i(t) est solution d’une équation différentielle du second ordre de la forme

d2 i di
+ 2ξω0 + ω02 i = 0 .
dt 2 dt
Exprimer l’amortissement ξ et la pulsation ω0 en fonction de L, C, R et R2 .
di
2. D’après les conditions initiales, quelles sont les valeurs de i(t = 0) et (t = 0) ? On
dt
suppose que |ξ| < 1. Expliciter la solution i(t).
3. Que se passe-t-il si U0 est nul ? Commenter.

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4. On suppose donc que U0 n’est pas nul mais de très faible valeur. Quelle est la condition
sur ξ puis sur R2 pour que les oscillations de i présentent une amplitude croissante au
cours du temps ? On suppose désormais que cette condition est réalisée.
5. AN : R2 = 350 Ω, R = 100 Ω, C = 1, 28 nF, L = 2 mH. Calculer la valeur de ξ et de

T0 = .
ω0

Amplitude des oscillations

6. Représenter l’allure de l’évolution de i(t) en fonction du temps à compter de t = 0. En


utilisant la caractéristique du dipôle D, montrer que cette loi d’évolution n’est valable
que sur une durée limitée.
7. Donner l’autre équation différentielle régissant l’évolution de i(t) après cette phase de
démarrage.
8. Après un régime transitoire que l’on n’étudiera pas, les variations de i en fonction du
temps suivent un régime périodique établi. La figure ci-dessous montre les évolutions de
i/Im en fonction de la variable réduite θ = t/T0 .

Déterminer les domaines de cette courbe qui se rapportent respectivement aux zones (1),
(2) et (3) de la caractéristique de D.
9. Comment qualifier les oscillations représentées sur la figure précédente ? Évaluer la pé-
riode, puis la fréquence f de ces oscillations ainsi que la valeur maximale de i.
Application numérique : mêmes valeurs que précédemment, et R1 = 2, 5 kΩ et Vsat =
15 V.
10. Donner, pour ce régime établi, la valeur maximale de la tension UD (t).

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