Axes à instruire Ma réflexion

Introduction Les organisations sont aujourd’hui confrontées à un environnement

complexe, un besoin d’adaptation constante et une culture de résultats de
plus en plus prégnante. Ce phénomène se répercute indéniablement sur la
façon de faire des managers, confrontés à de nouvelles exigences de
performance et aux attentes de plus en plus fortes de leurs collaborateurs.
Le management est une notion qui a évolué avec le temps, en effet les
managers avaient besoin d’une théorie pour leur guider dans la gestion
de leurs affaires, ce besoin s’est accentué avec l’évolution industrielle car i
y’avait une nécessité d’augmenter la production ouvrière ce qui a induit
l’apparition du management scientifique accompagnée par une nécessité
d’organiser les entreprises sur le plan administratif. Plusieurs théoriciens
sont apparus pour développer ces deux modes de management et ils
avaient pour objectif de révolutionner les mentalités.
Ces théories de management scientifiques et administratives étaient
révolutionnaires à leurs époques mais, certes elles devaient céder la
place à d’autres théories plus efficaces et pertinentes dans le temps.

Pourquoi et On peut affirmer que trouver de nouvelles techniques

comment en finir managériales plus progressistes et plus adaptés à la réalité que l’on vit
avec le aujourd’hui et plus que vitale pour les entreprises. On assiste en ce
management à moment à un phénomène nouveau, c’est l’entreprise n’arrive plus à
l’ancienne ? s’adapter à la société. En effet, l’image du manager traditionnel sévère et
froid n’est plus attractive et l’autorité n’est plus perçue comme autrefois.
Pour cela la nouvelle conception du management se base
désormais sur la motivation des collaborateurs émergeant elle-même
davantage du sens donné à leur action qu’aux directives transmises. Ce
management repose sur la confiance permettant ainsi au manager de
s’appuyer sur des personnes dotées d’aptitudes diverses et d’encourager la
coopération et la créativité.
Ensuite, il faut d’une part clarifier est bien assimiler ses intérêts
commerciaux avant débutera n’importe quel projet, ceci permettra aussi
d’évaluer les résultats à la fin et d’autre part revoir sa définition de
leadership en « partant d’en haut » c’est-à-dire être le reflet de ses propres
convictions, un leader doit être cohérent avec les objectifs qu'il a fixés à
l'entreprise.
D’autre part, il faut traiter les personnes comme des individus car au-delà
de sa principale mission de production, une entreprise, pour réussir et se
développer à besoin d’être appréciée par ses différentes parties prenantes.
D’où prendre en compte le facteur humain et les relations entre les
différents membres de l’entreprise est d’une chose plus que primordiale.
 Dans cette époque on vit dans un environnement qui est de plus en plus
évolutif et incertain qui est lié aux changements économiques, sociaux,
politiques et culturels. Donc cet environnement imprévisible n’est plus
compatible avec les anciens modèles de management qui nécessitent un
environnement stable.

Un partenariat avec des entreprises internationales connues par un dynamisme

dans leur système de management s’avère indispensable pour révolutionner le
management dans les entreprises tunisiennes. Je peux prendre le cas Lufthansa
qui est connue par un système de management efficace, pour le transport
aérien fait partie des industries qui ont initié concept de « yield management »
cette pratique consiste à adapter en permanence les prix en fonction des places
restantes et de la demande, afin de nourrir le yield management de ses vols,
Lufthansa confié à son « innovation Hub », Lufthansa installe le service
AirlineCheckins, cet outil présente donc un deuxième intérêt pour Lufthansa au-
delà de recueil de données. Avec AirlineCheckins, Lufthansa un service digne
d’une startup, cultivant et libérant l’innovation au sein du groupe. Ce qui
Parmi les pratiques pourrait faire évoluer les services de la compagnie a terme. L’expérience étant
de management et concluante, la plateforme vise désormais d’autres segment du voyage aérien,
d’organisation puisqu’elle a étoffe son offre avec service d’automatisation des check-ins pour
modernes, quelles les entreprises. Lufthansa est toujours en évolution selon les circonstances et a
sont celles à pu survivre à la concurrence féroce grâce à une organisation en étoile qu’elle
adopter adoptait en créant des filiales Swissair , Austrian Airlines et Brussels Airlines une
aujourd’hui afin de filiale pour les vols locaux (HOP), et une filiale low-cost  Germany wings la
permettre aux plus grande compagnie low-cost allemande, TUNISAIR peut à travers un
organisations et partenariat stratégique bénéficier de l’expertise de cette compagnie française
entreprises pour établir une vision stratégique qui pouvoir survivre dans le domaine
tunisiennes d’être aéronautique sujette à une énorme évolution avec le temps.
performante dans
l’environnement
actuel des . Lorsqu’on parle innovations et nouvelles techniques managériales, on
affaires ? peut passer sans citer Google et sa vision innovatrice de la hiérarchie au sein de
l’entreprise. Elle s’est poser la question « Ai-je besoin ou non de manager ». La
réponse qu’elle a trouvée est « Oui » mais elle a misé en sur des plus petites
équipes composées de collaborateurs entraiment qualifiés et autonomes. Elle a
donné plus de liberté à ses employés et sortir de conformisme traditionnel. Cette
philosophie pourrait améliorer les performances des entreprises tunisiennes
notamment celle qui travaillent dans le domaine des nouvelles technologies.
- On peut citer aussi la technique utilisée par la société Finlandaise «  SOL »
qui consiste à responsabiliser les employés. Globalement, elle se base sur la
confiance en partant du principe que tout le monde a envie de réussir, pour cela
elle diminue du nombre de manager et donne plus de responsabilités aux
employés ce qui leur donne le sentiment d’être responsable et donnent le mieux
puissent faire. A mon avis cette technique peut être utilisée en Tunisie surtout
dans les entreprises qui

Emploient une catégorie de main d’œuvre non qualifié tel que les sociétés de
nettoyage, gardiennage, restauration…

- Une autre méthode très intéressante applicable dans notre pays mais pas
avant avoir remis en cause notre perception du leadership en commençant du
haut vers le bas, c’est-à-dire en limitant les avantages accordés au manager et le
distribuer de façon équitable entre tous les salariés de l’entreprise ce qui leur a
donné plus motivations en se sentant une composante essentielle dans
l’organisation. Cette méthode mise au point au sein du groupe « Stan
Richardson » aux états unis où elle a fait ses preuves et elle a diminué la notion
hiérarchie au sein de l’organisation ce qui a permis de faire focaliser les salariés
sur la qualité du travail fourni plus que sur les ambitions personnelles.

- Une autre méthode qui parait un peu radicale qui peut être adoptée en
Tunisie dans l’industrie manufacturière est celle employée par la société
« FLAVI » qui a tout simplement supprimé les managers. Cette philosophie qui
considère que les managers sont un frein pour l’entreprise et se dise « qu’un
ouvrier heureux fait des clients heureux » a permis à cette société d’être leader
dans son domaine. Son directeur voit qu’aujourd’hui on passe trop de temps à
manager que ce soit en réunions ou en discutant et on oublie l’essentiel qui est
l’écoute au client.
 Donc pour conclure, on peut dire que devant l’évolution de notre société
impose d’une façon impérative de trouver de nouvelles techniques
managériales qui s’adapte mieux à avec notre réalité, le management doit
être en évolution continue et pour assurer son amélioration, Les
entreprises tunisiennes doivent d’abord commencer par rompre avec le
management traditionnel basé sur une autorité qui va de haut en bas et
sur une vision classique des taches et des fonctions. Un mode de
management efficace doit être dynamique, flexible et basé sur une
Conclusion
mobilisation et développement de la ressource humaine des entreprises
tunisiennes.

. Mais en même temps ces méthodes qui sortent parfois du

commun font face à une culture qui refuse le changement, c’est pour cela
on peut affirmer qu’inventer un nouveau management exige avant tout une
révolution des mentalités.

Références - Le Management fait sa révolution

- La Harvard Business Review : Cinq conseils pour en finir avec le
management à l’ancienne.
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