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Ce cours est constitué de trois chapitres :
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Chapitre1. Le contexte du management stratégique
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Ces transformations peuvent être aussi bien négatives (la fatigue, le stress,
les conflits, les frustrations, etc.) que positives (le travail lui-même et l’intérêt
qu’on y trouve, la promotion, l’expérience accumulée, la formation..).
Ces décisions sont en principe plus rares que les précédentes et constituent
des décisions d’exception qu’il est difficile de prévoir, d’organiser et de
modéliser. Elles doivent être prises dans un univers où les niveaux de risque et
d’incertitude sont plus élevés. La solution passe rarement par un objectif
d’optimisation mais plutôt par la recherche de solution « satisfaisante ».
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- La prise de décision est un phénomène crucial dans l’entreprise ; l’école décisionnelle conçoit la firme comme
un centre de décisions.
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§3. Les décisions stratégiques
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1. Objet et nature de l’information
L’information ne constitue pas une fin en soi. Elle doit être communiquée
aux membres concernés. Or, la transmission de l’information ne se fait pas
toujours de façon automatique (de son point d'origine au reste de l'organisation).
Des facteurs, liés en partie aux comportements humains, peuvent susciter des
ruptures dans les échanges d'information et entraver la communication (groupes
hétérogènes, climat conflictuel, phénomène de filtrage..)
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1. Les sources du pouvoir
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La délégation présente de nombreux avantages :
elle permet la transmission du savoir entre les membres de
l'organisation et aide à la formation des collaborateurs,
elle permet de situer les décisions près de l'action ; ce qui limite le
gaspillage des ressources,
elle allège la charge des dirigeants et leur permet de se consacrer à
l'essentiel (c'est à ce niveau que réside le plus grand avantage de la
délégation).
Devant un capital - temps limité, le dirigeant doit garder son esprit libre
de tous les problèmes de détail pour penser aux questions vitales de l'entreprise.
La délégation lui permet de se décharger des contraintes de l'action quotidienne
pour se consacrer davantage au long terme. Elle repose sur la confiance et la
possibilité de perfectionnement des hommes à qui on délègue.
Tous les auteurs qui ont présenté la démarche stratégique, y compris les
professeurs consultants de la Harvard Business School pionniers en matière de
management stratégique, ont décomposée le processus en quatre phases
essentielles :
Cette démarche qui repose sur une logique décisionnelle classique ne peut
en aucun cas être considérée comme un modèle fonctionnant selon une suite
logique préétablie, mais bien plutôt itérative.
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Chapitre 2. Les objectifs stratégiques
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-les buts résultent plutôt des contraintes inhérentes à l’entreprise telles que : la survie, la croissance et la
recherche du profit.
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- C’est ainsi qu’un objectif se définirait par les composantes suivantes : un attribut (la dimension), une échelle
de mesure, une norme, un horizon temporel (exemple : atteindre un taux (échelle) de rentabilité (attribut) de 20%
(norme) d’ici deux ans (horizon).
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Les objectifs sont divers et couvrent plusieurs domaines. On peut opposer
les objectifs internes et externes, en classant les buts en fonction des groupes
d’acteurs que l’on cherche à satisfaire. On peut également faire une dissociation
entre les objectifs économiques (rentabilité à CT, rentabilité à LT, flexibilité) et
non économiques (aspiration individuelle, préoccupations sociales…).
Quel que soit le contenu des objectifs, la question qui se pose est de savoir
comment et par qui ils sont formulés. Les spécialistes se partagent entre deux
écoles :
o l’une est normative : elle préconise de rechercher des méthodes pour
déterminer des objectifs,
o l’autre est descriptive : elle se borne à observer les différentes pratiques qui
varient selon les circonstances.
Selon les tenants de cette école, les objectifs doivent répondre à certaines
obligations :
o ils doivent avoir un contenu défini par des variables bien identifiées (chiffre
d’affaires, part de marché, marges, niveau de coûts, etc.)
o un horizon de temps marquant le moment où ils doivent être réalisés et une
échelle de mesure (%) ,
o les personnes qui seront chargées de leur réalisation,
o une analyse logique qui a pour objet de déterminer les différentes sortes de
relations que ces objectifs peuvent avoir entre eux (relation de
complémentarité, relation de concurrence, relation d’indifférence).
Selon la vision normative, les objectifs doivent être réalistes, acceptées par les
hommes qui seront chargés de les réaliser, écrits pour préparer le contrôle.
Ces différents groupes de participants possèdent des valeurs, des intérêts qui
leur sont propres et qui peuvent entrer en conflit. Les objectifs de la firme vont
résulter des marchandages entre ces différents individus.
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Section 3. Le processus de formulation des objectifs
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