Introduction

La Révolution Française 1789-1804 est une rupture européenne , elle remet en cause l’ordre
politique .
La France se réorganise à partir de 1789 et la monarchie disparaît, des le début de la révolution
jusqu’à la chute de Napoléon en 1815, la France domine l’Europe et la nation devient une
notion centrale de la vie politiques.
I. Des Lumières à la Révolution : un bouleversement culturel ?
A. Qu’est-ce que l’Ancien Régime ?
1789 : la France est une monarchie absolue de droit divin, le roi Louis XVI gouverne avec un
pouvoir absolu à Versailles.
Pactum subjectionis : Les sujets du roi lui doivent obéissance.
Société divisé en trois ordres : Noblesse(2%), Clergé(1%), Tiers-état(97%).
bénéficient de privilèges (fiscaux, juridiques, symboliques…)

Société d’ordres inégalitaire.

B. Une monarchie absolue contestée.
Monarchie, absolutisme et privilèges sont contestés par les philosophes des Lumières
(Montesquieu, Voltaire, Rousseau, Diderot, d'Alembert)
C. Les origines immédiates de la Révolution française.

Crise financière→ Crise de reproduction

La monarchie est endetté après de nombreuses guerres, la crise contraint le roi de mettre en
place un nouvel impôt, le peuple s’y oppose, le 5 mai 1789 le roi convoque les États
Généraux. Le 17 juin, avec quelques députés de la noblesse et du clergé, les députés du tiers-
état forment une Assemblée Nationale. Son objectif est la rédaction d’une Constitution.
II. La Nation affirme sa souveraineté.
A. Les journées révolutionnaires de 1789.

Le 20 juin, les députés prêtent serment au jeu de paume de ne pas se séparer avant qu’une
constitution soit rédigée.
L’égalité en droit pour tous est affirmée (DDHC, 26 août 1789) : la France devient une nation
de citoyens égaux en droit.
B. Une nation de citoyens égaux.
La contestation de la société d’ordre se généralise. Des pamphlets tels que « Qu’est-ce que le
Tiers états ? » de l’abbé Sieyès, vont s’opposer à la société d’ordres et luttent en faveur de
l’abolition des privilèges.
Des tensions sociales et politiques génèrent un climat de violence en 1789 : des émeutes
éclatent dans les villes puis dans les campagnes ; c’est la Grande Peur.
Le 13 et 14 Juillet 1789, le peuple de Paris se soulève et prend la prison de la Bastille.
III. De la chute de la Monarchie aux temps des républiques (10 août 1792-2 décembre
1804).

Dans un 1er temps, Louis XVI semble participer aux institutions issues de la révolution. Mais en
juin 1791, son arrestation suite à sa tentative de fuite révèle son opposition à la Révolution. Son
image change radicalement aux yeux de la nation.
A. La chute de la Monarchie constitutionnelle : de la désacralisation du roi au procès de
Louis XVI.
20 juin 1791 : Fuite de Louis XVI qui sera interpellé à Varennes et reconduit à Paris. Le roi
sera vu comme un traître. Il va par la suite soutenir les Girondins (Danton) souhaitant engager
une guerre contre l’Autriche-Hongrie. Les défaites se multiplient, le roi en sera donc tenu
responsable. Les fédérés se dirigent vers paris et vont à l’aide du peuple parisien envahir le
palais des Tuileries le 10 août 1792.
Le roi est suspendu et emprisonner, après deux semaines de procès, Louis XVI est condamné à
mort et guillotiné le 21 janvier 1793.
B. La proclamation de la Première République en temps de guerre.

La France est une République, les monarchies européennes attaque la République Française.
Des régimes royalistes se soulèvent en France (Vendée) Le 25 septembre, la République est
déclarée « une et indivisible ».

La république, dirigée par les montagnards, se dote d’un régime dit de « Terreur » animé
notamment par Robespierre. Il est guillotiné en juillet 1794. Une nouvelle république
(« bourgeoise ») est alors établie sous le nom de Directoire.

C. La République confisquée par la bourgeoisie.

La chute du gouvernement révolutionnaire est suivie de l’instauration de la convention

thermidorienne dominée par les républicains modérés. Le pouvoir législatif est partagé entre
deux Conseils : le Conseil des Anciens et le Conseil des Cinq-cents. Le pouvoir exécutif
revient à cinq directeurs parmi lesquels Sieyès. Il s’ensuit une montée de l’électorat royaliste en
1797, puis jacobin en 1798. La victoire des jacobins aux élections sert de prétexte aux
conservateurs pour fomenter un coup d’État le 9 novembre 1799. Bonaparte fort de ses succès
en Italie et son opposition aux royalistes, se pose en sauveur de la République.