Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
*Le droit international public, appelé aussi le droit des gens, est le droit applicable à la société
internationale, Il est constitué par l'ensemble des normes juridiques qui régissent les relations
internationales. Il se compose de l'ensemble des règles de droit qui s'appliquent aux sujets de la
société internationale au premier rang on trouve les États.
Aujourd'hui, le droit international public, qui tend à devenir un droit de plus en plus jurisprudentiel,
s'adresse aux organisations internationales créées par les États, lesquelles organisations constituent
des sujets dérivés du droit international. Il a également vocation à s'appliquer aux individus.
*le droit international privé est l'ensemble des règles juridiques ayant pour objet de régler les
relations internationales entres personnes privées.
Selon l'article 38 du statut de la Cour internationale de justice (hérité du statut de la CPJI), qui
propose une typologie des normes du droit international public, « la Cour, dont la mission est de
régler conformément au droit international, les différends qui lui sont soumis, applique :
d) (…), les décisions judiciaires et la doctrine (…), comme moyen auxiliaire de détermination de la
règle de droit [...] ».
Commencée au début des années 1950, la tâche de codifier le droit des traités aboutit avec
l'adoption le 22 mai 1969, de la Convention devienne sur le droit des traités conclus entre États.
Selon la Convention, « l'expression "traité" s'entend d'un accord international conclu par écrit entre
États et régi par le Droit international, qu'il soit consigné dans un instrument unique ou dans un ou
plusieurs instruments connexes, et quelle que soit sa dénomination particulière»
Le traité peut avoir différentes dénominations, telles que traité, convention, accord, acte final,
protocole, charte, pacte... toutes sont équivalentes. Si cette définition reste peu précise, on doit
cependant souligner qu'un traité prend obligatoirement une forme écrite et qu'il doit absolument
produire des effets de droit… .
La conclusion d'un traité se déroule en une série d'étapes successives, comprenant la négociation,
l'adoption et l'expression par l'État de son consentement à être lié.
Paragraphe 1 : L'élaboration du texte conventionnel
A) La négociation
Cette phase vise à définir les obligations de chacune des parties. Elle est le fait des représentants des
États, dûment mandatés- les plénipotentiaires المفوضين-.(L’Art. 55 de la constitution marocaine: le Roi
signe et ratifie les traités …).
B/l’adoption
Elle se manifeste par l'arrêt définitif du texte qui, pour les traités multilatéraux peut se faire par un
vote de la conférence, et dans tous les cas par son authentification fait par la signature.
La signature du traité par les États peut être soit définitive et il s'agit d'accords en forme simplifiée,
soit par référendum, dans ce cas il faudra attendre qu'elle soit confirmée par les autorités étatiques
compétentes.
A/ la ratification :
C'est l'acte par lequel l'autorité étatique constitutionnellement compétente pour conclure les traités
confirme la volonté de l'État de se lier par le traité, et s'engage à l'exécuter.
La ratification reste cependant un acte discrétionnaire que l'État n'est pas tenu d'exécuter. C'est ainsi
que les États-Unis ont pu signer le protocole de Kyoto sur les émissions de gaz à effet de serre en
1998 et refuser par la suite de le ratifier.
Le dépôt par les États de leur instrument de ratification auprès du dépositaire du traité (ou l'échange
des instruments dans les cas de traités bilatéraux) conditionne l'entrée en vigueur du traité.
B/ L’adhésion
L'« adhésion » est l'acte par lequel un État accepte l'offre ou la possibilité de devenir partie à un
traité déjà négocié et signé par d'autres États. Elle a le même effet juridique que la ratification.
L'adhésion se produit en général lorsque le traité est déjà entré en vigueur. L’adhésion n'est possible
que si les États ayant participé à la négociation étaient convenus ultérieurement d'accepter
l'adhésion de l'État en question.
- Les réserves Un État peut estimer au cours du processus de conclusion d'un traité, que
certaines dispositions du texte ne lui conviennent pas, bien qu'il approuve la plupart du dispositif de
l'accord. Il peut alors, soit ne pas devenir partie au traité dans son ensemble, soit faire une
déclaration unilatérale en vue d'exclure de son engagement ces dispositions.
La Convention devienne définit la réserve comme une «déclaration unilatérale, quel que soit son
libellé ou sa désignation, faite par un État quand il signe, ratifie, accepte ou approuve un traité ou y
adhère, par laquelle il vise à exclure ou à modifier l'effet juridique de certaines dispositions du traité
dans leur application à cet État»
Aussi, l'article 19 de la Convention devienne dispose que les parties contractantes peuvent interdire
ou limiter les réserves.
En cas de silence du traité,( CIJ - avis consultatif relatif aux réserves à la convention sur la prévention
et la répression du crime de génocide -1951) les réserves doivent être compatibilité avec l'objet et le
but du traité
L’entrée en vigueur des traités dépend de la volonté des États contractants, Souvent, l’entrée en
vigueur ne se réalisera que lorsqu’un nombre suffisamment représentatif d’États aura ratifié le traité
(le nombre fixé par le traité lui même).
un traité doit satisfaire à un certain nombre de conditions qui visent à assurer la régularité du
consentement des contractants et la licéité de l’objet du traité.
Afin d’éviter qu’un Etat ne soit engager par un consentement vicié, la convention de Vienne distingue
plusieurs cas d’irrégularité
A) L’erreur
B) Le dol
A) Principe
la Convention de vienne dans son article 26, qui dispose ’ue «tout traité en vigueur lie les parties et
doit être exécuté par elles de bonne foi ».
B) Exceptions
Les articles 35 et 36 de la Convention de Vienne prévoient les cas où une obligation ou un droit
peuvent naître pour un tiers avec son consentement.
En l'absence de tout consentement des tiers, certains traités « objectifs » peuvent s'impose’ aux
tiers.
Comme les traités qui établissant des statuts territoriaux (délimitation d'une frontière), ou une
nouvelle entité internationale (comme la création d'une organisation internationale)
Chapitre 2: la coutume
Pour l'existence d'une coutume soit consacrée, elle doit réunir deux éléments, l'un matériel, l’autre
psychologique.
Cet élément se matérialise par l'existence d'une pratique générale, c'est-à-dire la répétition dans le temps
d'actes, de faits, de déclarations ou d'agissements, positifs ou négatifs émanant de sujets de droit
international.
A) Les « précédents »
Pour permettre de fonder une coutume ils doivent constituer une pratique à la fois constante et
uniforme. Ils doivent se répéter dans le temps, mais c'est aussi bien la durée durant laquelle ils se
répètent que leur fréquence qui va importer.
L'adoption de plusieurs résolutions sur une même question dans un temps limité peut ainsi constituer un
précédent susceptible de donner naissance à un processus coutumier (CIJ - Avis conséquences juridiques
pour les États de la présence continue de l'Afrique du Sud en Namibie, 1971).
Pour devenir une coutume universelle, une règle doit être reconnue par la majorité représentative des
États.
Il ne suffit pas, pour que le droit reconnaisse une coutume, de prouver qu'il existe une pratique
constante et uniforme : encore faut-il apporter la preuve qu'en agissant comme ils l'ont fait, les sujets
de Droit international avaient la « conviction que cette pratique est rendue obligatoire par l'existence
d'une règle de droit» (CIJ - Affaire du Plateau continental de la mer du Nord, 1969, CPJI - Affaires du
Lotus, 1927).
C'est cette conviction que traduit la formule opinio juris sive necessitatis.
Lorsqu'une norme est consacrée en tant que règle coutumière, elle se voit reconnaître une portée
juridique très étendue. Une coutume est en effet plus contraignante qu'un traité dont les effets se
limitent aux parties contractantes et qui est susceptible de faire l'objet de réserves.
Pour être lié par une coutume, il n'est pas nécessaire que l'État ait directement participé à sa formation
ou l'ait acceptée expressément. La régie coutumière, quand la preuve de l'existence de ses éléments
matériel et psychologique a été apportée bénéficie en effet d'une présomption d'acceptation unanime.
Paragraphe 2 : Rejet d'une coutume رفض العرف
Un État peut rejeter expressément une coutume alors qu'elle n'est qu'en phase de construction; il n'est
alors pas lié par les règles qu'elle établit.
Devant les difficultés que représente la mise en œuvre de ce droit non écrit, le souci de sécurité juridique
pousse la communauté internationale à codifier ces règles coutumières. تقنين هذه القواعد العرفية
De contenu variable selon qu'on les qualifie de principes de droit ou de principes du Droit international,
les principes généraux constituent une source de droit fréquemment invoquée par le juge international.
Les principes généraux «de» droit, tels qu'ils sont visés à l'article38 du statut de la CIJ, ne correspondent
pas à ce que la doctrine considère comme les principes généraux « du » Droit international.
Les Principes généraux du droit français (PGD) sont des règles non-écrites de portée générale qui ne sont
formulées dans aucun texte mais que le juge considère comme s'imposant à l'administration et à l'Etat
et dont la violation est considérée comme une violation de la règle de droit. Ils répondent à trois critères
:
ils sont "découverts" par le juge à partir de l'état du droit et de la société à un instant donné, comme
étant sous-jacents dans un état du droit existant.
Section 1 : Les principes généraux de droit visés par l'article 38 du statut de la CIJ
Le juge international pouvait se voir confronter à une situation dans laquelle, saisi par des États pour
trancher leur différend, il devait se déclarer incapable de juger au motif qu'il n'existait pas de règle de
Droit international applicable au cas espèce (situation de «non liquet»).
Pour éviter que cela ne se produise, les rédacteurs du statut de la Cour ont prévu qu'ils pourraient avoir
recours aux «principes généraux de droit reconnus par les nations civilisées ». Ces principes, le juge doit
les chercher dans les règles communes aux droits internes des principaux systèmes ,juridiques mondiaux
Exemple, le principe selon lequel nul ne peut être juge et partie, ou bien celui de l'autorité de la chose
jugée, le principe de bonne foi
Bien que le juge international y ait fréquemment recours pour trancher des différends, la définition de ces
principes est délicate.
Ces principes apparaissent comme des axiomes fondamentaux du Droit international. Il en est ainsi
notamment du « concept juridique fondamental de la souveraineté des États », des « principes
généraux de base du droit humanitaire » (CIJ - Affaire des activités militaires et paramilitaires au
Nicaragua, 1986) ou du principe « Pacta sunt servanda ». Certains de ces principes pourraient être
qualifiés de normes de jus Cogens.
Principes du Droit international touchant les relations amicales et la coopération entre Etats.
Adoptés par un seul sujet de droit (ou parfois par plusieurs, par exemple à l'issue d'une conférence de
chefs d'État), et imputables à leur seul auteur, ces actes, qu'ils émanent des États ou des organisations
internationales créent des droits et des obligations au plan international.
Il s'agit des actes par lesquels l'État exprime unilatéralement sa volonté ou manifeste son opinion.
Certains de ces actes peuvent avoir une portée juridique sur la scène internationale, qu'ils lient les États
qui les adoptent ou qu'ils soient opposables à des tiers. On distingue traditionnellement les actes que les
États adoptent de façon autonome (reconnaissance d'États nouveaux) de ceux dont l'adoption est
conditionnée par des engagements conventionnels (l'affaire des essais nucléaires opposant la France à
l'Australie en 1974) ou des normes coutumières.
Ils regroupent par exemple l'adhésion à un traité, le retrait, mais aussi tous les actes qui sont pris en vue
de mettre en œuvre une règle internationale. Il en est ainsi de l’octroi de la nationalité.
Les actes émanant des organes collégiaux des organisations internationales font l'objet d'une
terminologie très variée : on parle de résolutions, de recommandations, de décisions, de directives, de
règlements...
Or, il règne en ce domaine une grande confusion dans l'utilisation des mots, un même terme pouvant
désigner des actes de nature très différente d'une organisation à l'autre.
La doctrine qualifie de manière générale l'ensemble des actes unilatéraux des organisations
internationales de résolutions, ce terme générique regroupant des décisions, à portée obligatoire, et des
recommandations, non obligatoires.
Si elles ne constituent pas en elles-mêmes des sources du Droit international, la jurisprudence, la doctrine
et l'équité Influencent sa formation
Section 1 : La jurisprudence
Section 2 : La doctrine
Par doctrine, on entend, les positions des auteurs, des sociétés savantes ou des organes appelés à
formuler des opinions juridiques sans engager les sujets de droit (Etat , organisation internationale) dont
ils relèvent
La société internationale est aujourd’hui composée de deux principaux acteurs. D’une part, les États,
sujets originaires qui détiennent une compétence générale et les organisations internationales, sujets
dérivés à la compétence spécialisée, d’autre part.
Section 1 : L’État
L’État est considéré comme un acteur originaire, traditionnel et dominant du système international.
La prolifération des États, notamment après la seconde guerre mondiale et la fin de la guerre froide, a
dévoilé leur réalité multiforme et complexe.
La reconnaissance d’État est l’acte par lequel un sujet international, et en particulier un État, vient
constater officiellement l’existence d’un nouvel Etat sur la scène internationale.
Cet acte discrétionnaire peut être effectué selon diverses modalités : explicite ou implicite ; individuelle
ou collective; de jure ou de facto. Comme Il revêt une grande importance en apparaissant comme
l’invitation d’un État à développer des relations diplomatiques avec le nouvel État.
Par ailleurs, la communauté internationale s’accorde sur le principe de ne pas reconnaître une situation
issue d’une action de force illicite. Cette obligation de non reconnaissance est imposée par l’ONU en cas
de violation du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
On distingue deux grandes formes d’organisation de l’État : l’État unitaire d’un côté et les États composés
de l’autre côté avec leurs trois formules : les unions d’États, la confédération et le fédéralisme.
Cependant, à l’heure actuelle, en raison de l’inexistence de la première formule et de la rareté de la
deuxième formule, nous nous contenterons de l’étude du fédéralisme.
A) L’État unitaire
L’État unitaire correspond à la forme d’État, qui ne connaît qu’une seule autorité juridique et politique,
détenant l’ensemble de ses compétences sur son territoire, régie par un seul et même droit.
B/l'État fédéral
L’État fédéral est une association d’États fédérés (États fédérés aux États-Unis, Lander en Allemagne,
Cantons en Suisse, ou provinces au Canada), qui ont décidé volontairement d’abandonner une partie de
leurs compétences au profit du regroupement qu’elles ont constitué. L’union fédérale résulte le plus
souvent d’une constitution adoptée par une assemblée constituante, et ratifiée par les entités fédérées.
Cela donne lieu à la création d’une nouvelle collectivité étatique, superposée aux États fédérés, portant le
nom de l’État fédéral.
Michel Virally a proposé de définir l’organisation internationale comme « Une association d’États, établie
par accord entre ses membres, et dotée d’un appareil permanent d’organes assurant leur coopération
dans la poursuite des objectifs d’intérêts communs ».
L’OIG « a cinq caractéristiques qui sont une base interétatique, une base volontaire, une autonomie, des
organes permanents ainsi qu’une fonction de coopération ».
Ces différents organes permettent le fonctionnement des deux catégories d’organisations que nous
examinerons ci-après, à savoir : les organisations internationales à vocation universelle réunies dans le
cadre du système onusien (Section I) et celles à vocation continentale ou régionale (Section II).
La coopération universelle est réalisée au sein du système onusien qui englobe l’ONU avec ses organes
principaux et subsidiaires, ainsi que les institutions spécialisées qui lui sont rattachées.
L’ONU a été instituée avec l’adoption de la Charte de San Francisco, le 26 juin 1945, après l’échec de la
SDN dans sa mission de maintien de la paix et de la sécurité internationale.
On exposera tout d’abord les institutions mises en place par l’ONU (A) afin de réaliser les principes
juridico-politiques qui régissent la société internationale (B).
A) Structure de L’ONU
L’ONU est constituée de six organes principaux, institués par la Charte elle-même, et d’un nombre
indéterminé d’organes subsidiaires, créés par les organes principaux et soumis à leur contrôle (article 7).
Les institutions spécialisées gardent une certaine indépendance vis-à-vis de l’ONU, mais elles lui sont
rattachées par accords. D’autres organisations autonomes, comme l’OMC et l’AIEA sont liées à l’ONU,
sans avoir la qualité d’institutions internationales.
Les organes subsidiaires sont créés par les organes principaux de l’ONU, auxquels ils sont soumis
hiérarchiquement. L’article 7§2 de la Charte prévoit cette possibilité qui incombe expressément à
l’Assemblée générale (art. 22) ou au Conseil de sécurité (art. 29), ainsi qu’à tout autre organe principal
(art. 68) comme le Secrétariat général et le Conseil économique et social.
La création des organes subsidiaires, répond au souci de mieux adapter la structure de l’organisation, aux
exigences requises pour l’accomplissement de sa mission. A cet effet, de nombreux organes subsidiaires
ont été institués dans des domaines variés
En dépit de leur appartenance à « la famille » des Nations unies, les institutions spécialisées sont des
organisations internationales intergouvernementales autonomes.
* Caractéristiques générales
Les caractéristiques générales des institutions spécialisées sont précisées à l’article 57§1 de la Charte qui
stipule que: « les diverses institutions spécialisées créées par accords intergouvernementaux, et
pourvues aux termes de leurs statuts d’attributions internationales étendues, dans les domaines
économique, social, de la culture intellectuelle et de l’éducation, de la santé publique et autres
domaines connexes, sont reliées à l’Organisation conformément aux dispositions de l’article 63 ».
Classification et le rôle des institutions spécialisées
L’Union postale universelle (UPU) créée en 1874 ; l’Union internationale des télécommunications (UIT)
établie en 1932 ; l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) instituée en 1944 ;
l’Organisation météorologique mondiale (OMM) créée en 1878 ; l’organisation maritime internationale
(OMI), dénomination nouvelle, en 1975, de l’organisation intergouvernementale consultative de la
navigation maritime, créée en 1958.
L’Organisation internationale de travail (OIT), créée par le traité de Versailles en 1919 ; l’Organisation
mondiale de la santé (OMS), instituée en 1946.
L’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (sigle anglais FAO) instaurée en 1945 ; le Fonds
monétaire international (FMI) créé à Bretton Woods en 1944 ; la Banque international pour la
reconstruction et le développement (BIRD), établie aussi en 1944 ; la Société financière internationale
(SFI) instituée en 1956 et rattachée à la BIRD ; l’Association internationale de développement (AID)
créée en 1960, elle aussi, filiale de la BIRD ; le Fonds international de développement agricole (FIDA)
établie en 1976 ; l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) instituée
en 1966 par l’Assemblée générale en tant qu’organe subsidiaire autonome et a été transformé en 1979
en institution spécialisée.
L’organisation des Nations-Unies pour l’éducation, les sciences et la culture (sigle anglais UNESCO) créée
en 1945 ; l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) résulte de la transformation en 1970, en
institution internationale d’une organisation non gouvernementale, l’Union internationale des
organisations officielles du tourisme; l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI)
instituée en 1967
D’autres organisations internationales comme l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) créée
en 1956, l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT) institué en 1949, ou
l’Organisation mondiale du commerce (OMC) qui lui a succédé en 1995, sont considérées comme des
organisations autonomes. En dépit de leur appartenance au système onusien, ces organisations
internationales ne sont pas des institutions spécialisées de l’ONU au sens de l’article 57 de la Charte.
Les relations internationales sont régies par des règles générales de caractère politique et juridique, qui
constituent aujourd’hui « les principes de base de la Société internationale ».
Ces principes forment des « strates » constituées de principes existants avant 1945, principes issus de la
Charte des Nations unies et principes en devenir.
Considérés parmi les moins contestés, ces principes issus des relations interétatiques modelées par la paix
de Westphalie (1684) sont : le principe de l’égalité des États, le principe de non-intervention, le principe
de bonne foi.
Parmi ces principes proclamés dans le chapitre premier de la Charte de San Francisco, ont peut citer : le
principe de la coopération internationale, le principe de l’interdiction du recours à la force, et le principe
du règlement pacifique des différends.
Ils constituent en fait des prémisses de principes de droit international, dictés par l’actualité et par
l’urgence pour répondre à des difficiles questions qui n’ont pas encore été résolus au plan international.
Les organisations régionales peuvent être définies comme des organisations internationales qui ne sont
ouvertes qu’à des États liés par une solidarité déterminée. Cette solidarité peut être géographique (OEA,
UA, UMA), linguistique et ethnique (ligue des États arabes) religieuse (Organisation de la Conférence
Islamique), politique et militaire (OTAN, UEO), économique (UE, AELE, NAFTA).
On abordera en premier lieu l’étude des organisations européennes de coopération économique (A)
avant d’examiner plus succinctement, en second lieu, les organisations des autres continents (B).
Les organisations européennes ont proliféré en fonction de l’évolution des solidarités ou des tensions
entre États européens. Nous examinerons deux principales organisations européennes. En premier lieu
l’Union européenne (UE) qui a succédé aux communautés européennes. Ensuite, l’Association
européenne de libre-échange (AELE), qui, depuis 1992, forme avec l’UE, l’Espace Économique Européen.
L’AELE a été créée suite au désaccord entre les points de vue français et britannique quant à l’action à
entreprendre pour la relance économique européenne.
Instituée en 1960, entre les États opposés à la participation à la construction communautaire, l’AELE
regroupait, la Grande-Bretagne, l’Autriche, le Danemark, la Norvège, le Portugal, la Suède et la Suisse.
D’autres pays européens ont rejoint l’AELE, il s’agit de la Finlande qui est devenue membre associé en
1961, de l’Islande qui y a adhéré en 1971, avant d’être suivie par le Liechtenstein en 1991.
La zone de libre échange mise en place, entre les membres de l’AELE, le 1er janvier 1967, diffère du
marché commun ou marché unique réalisé dans le cadre de la construction communautaire.
Le traité sur l’Espace économique européen (EEE) signé le 2 mai 1992, entre l’UE et l’AELE, a certes
renforcé les liens économiques entre ces deux organisations, mais il a, également, consacré la
disparition progressive de l’AELE.
Avec l’adhésion de la plupart de ces membres à l’Union Européenne, l’AELE ne compte plus aujourd’hui
que 4 membres : l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse.
On abordera tout d’abord, les organisations internationales créées au niveau du continent américain . On
exposera ensuite le rôle joué par certaines organisations arabes pour la mise en œuvre de la solidarité
économique et financière sur le plan arabe et islamique. Puis on fera une place à l’étude des
organisations africaines. L’étude consacrée aux organisations régionales ne serait complète sans
l’exposition des organisations de coopération économique en Asie et dans le Pacifique.
L’organisation des États américains (OEA) est l’héritière de l’Union panaméricaine, qui a réuni dès 1889 la
première conférence internationale des Républiques américaines, en vue de développer leurs échanges
commerciaux.
L’Union panaméricaine s’est transformée en une organisation des États américains avec l’adoption de la
Charte de Bogota en 1948. Par la suite, le statut de l’OEA a été modifié substantiellement par les
protocoles de Buenos Aires en 1967, et de Carthagène de India en 1985, de Washington en 1992, et de
Managua en1993.
Les réformes opérées ont provoqué une réforme profonde, visant à renforcer la capacité d’action d’une
OEA composée des États- unis, du Canada et de tous les États latino-américains sauf Cuba
L’apparition des premières organisations internationales arabes est relativement récente, elle date de la
fin de la seconde guerre mondiale.
La richesse des revenus pétroliers et la solidarité politico religieuse des années 1970, ont donné
naissance à d’autres organisations régionales plus spécialisées (Le Fonds arabe de développement
économique et social ; Le Fonds arabe pour l’octroi des prêts aux pays d’Afrique ; Le Fonds monétaire
arabe ; Le Fonds spécial de l’OPAEP). On exposera successivement la ligue des États arabes (a), et
d’autres organisations subrégionales instituées entre les pays arabes(b)
La ligue arabe a été instituée le 22 mars 1945 au Caire, à l’initiative de l’Égypte. Cette organisation ouverte
à tous les États arabes a vue ses membres passer de 7 en 1945 à 22 en 1993.
En 1979, suite à la signature d’un traité de paix avec Israël (Accords de Camp David), l’Égypte a été
suspendue de l’organisation panarabe, dont le siège a été transféré du Caire à Tunis. Mais, en 1990, avec
la réadmission de l’Égypte, le siège de la ligue regagne la capitale Égyptienne.
Nous examinerons successivement, L’organisation des pays arabes exportateurs de pétrole, L’organisation
de la conférence islamique, et le conseil de coopération des États arabes du Golfe.
3) Les organisations régionales africaines
Les indépendances africaines des années soixante, ont engendré un foisonnement d’organisations
internationales politiques, économiques, linguistiques et idéologiques.
a)L’Union africaine
L’Union africaine a succédé à l’OUA, le 26 mai 2001. Elle a été unanimement proclamée au Sommet de
Lusaka (Zambie), en juillet 2001, qui a en même temps adopté le Nouveau partenariat pour le
développement de l’Afrique (NEPAD). La nouvelle organisation africaine a été conçue de façon à pallier les
insuffisances de l’OUA.
A cet effet, l’UA a été dotée d’une nouvelle structure, qui rappelle celle de l’Union européenne. Elle est
constituée de 17 organes dont la Banque Centrale africaine ; le Conseil économique, social et culturel ; le
Parlement africain ; la Conférence de l’Union ; le Conseil exécutif ; le Comité des représentants
permanents (COREP) ; et la Commission.
Les organisations économiques africaines sous-régionales sont nombreuses. Des unions économiques ont
été instituées en Afrique du Nord (UMA), en Afrique occidentale (CEDEAO, UEMOA), ainsi qu’en Afrique
centrale et australe (CEEAC, COMESA, SADC), cependant leur multiplicité ne témoigne guère en faveur de
leur efficacité.
A l’inverse des organisations sous-régionales africaines, les organisations de l’Asie et du Pacifique sont
caractérisées par leur nombre limité.
On consacrera notre étude aux regroupements suivants : l’ASEAN, la Commission du pacifique sud, et
l’APEC.
L’organisation administrative
Droit administrative
C’est une branche du droit public interne qui comprend l’organisation et l’activité de ce qu’on
appelle communément l’administration. Il traite des droits et des obligations de l’administration
et ses relations avec les administrés.
Quel que soit le système constitutionnel, le pouvoir central ne peut pas matériellement prendre lui-
même toutes les décisions administratives.
Ø La seconde consiste à faire attribuer certaines compétences à ses subordonnés par des textes
législatifs ou réglementaires.
La décentralisation administrative
C’est le système dans lequel des tâches administratives, des pouvoirs de décision sont remis sur
l’ensemble du territoire à des organes qui ne sont pas des agents du pouvoir central mais qui sont les
représentants des citoyens (ex. la commune).
Mais il ne s’agit pas d’une autonomie absolue, parce qu’il y a des techniques juridiques permettre au
pouvoir central d’exercer un contrôle sur les C.T, c’est ce qu’on appelle la tutelle ou le contrôle
administratif qui constitue une limite à l’autonomie locale, et à la décentralisation elle-même.
Dans le cadre de la décentralisation les collectivités locales disposent d’une existence juridique des
organes propres pour la gestion de leurs affaires. Ces organes sont élus par les membres de la
collectivité elle-même.
B/L’autonomie locale
*La gestion par les citoyens des affaires qui les concernent plus directement
* L’élection est la technique qui assure l’autonomie des organes chargés de la gestion locale : La
légitimité démocratique des autorités décentralisées
* Elle permet aux les citoyens à la prise des décisions et d’assurer une meilleure organisation du
travail au sein de l’Etat
* elle permet de créer un cadre commode d’apprentissage et d’éducation politique pour les citoyens
L’administration d’État se compose d’une administration centrale et d’une administration locale qui
n’est que son prolongement territorial. Cette administration locale se compose par des agents
d’autorité et des services déconcentrés.
L’administration centrale
se compose des organes centraux qui constituent ce qu’on appelle le « pouvoir exécutif » et qui sont
le Roi et le gouvernement. Leurs compétences sont fixées principalement par la constitution.
Le chef de l’Etat: le Roi : Le roi occupe une place spécifique dans la structure et le
fonctionnement du pouvoir central; il est placé au-dessus des institutions des l’Etat (article 42
de la constitution),
en temps normal
il peut à son initiative et après consultation du chef de gouvernement mettre fin aux fonctions
de certains ministres.
Les décisions royales sont prises sous forme de dahir, le dahir constitue une particularité de la
législation marocaine.
En temps exceptionnelle
Lorsque l'intégrité du territoire national est menacée ou que se produisent des événements qui
entravent le fonctionnement régulier des institutions constitutionnelles, le Roi peut, après avoir
consulté le Chef du Gouvernement, le président de la Chambre des Représentant, le président de la
Chambre des Conseillers, ainsi que le Président de la Cour Constitutionnelle, adressé un message à la
nation, proclamer par dahir l'état d'exception. Dans ce cas, le Roi devient l’autorité administrative
unique ; il concentre le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif, il devient ainsi le chef de
l’administration, le Roi est peut prendre les mesures qu'imposent la défense de l'intégrité territoriale et
le retour, dans un moindre délai, au fonctionnement normal des insti tutions constitutionnelles.
Le gouvernement
Se compose du chef de gouvernement et des ministres et peut se composer aussi des secrétaires
d’Etat» Le gouvernement Prépare les projets de lois et assure leur exécution et dispose de
l’administration. Il est aussi chargé de superviser l’action des entreprises et établissements publics
Le chef de gouvernement
L’une des missions essentielles du chef du gouvernement concerne son pouvoir de coordination des
activités ministérielles pour assurer l’unité d’action
Il préside un certain nombre d’organismes comme la présidence des conseils d’administration des
établissements publics nationaux ou régionaux à l’exclusion des établissements publics communaux
et les universités
Les ministres
Généralement, le ministre est un Membre du gouvernement d'un État à la tête d'un département
ministériel, il associé au gouvernement en raison soit de sa compétence ou d’une longue expérience
acquise dans un domaine déterminé, le ministre a une fonction politique et administrative:
La fonction politique : participe au travail du gouvernement et exerce les compétences attribuées par
la constitution.
La fonction administrative :
Chaque ministre est assisté par un cabinet ministériel qui regroupe des collaborateurs que le ministre
choisit personnellement en raison de leurs compétences ou de la confiance qu’il leur accorde.
leur nombre est fixé à six (un chef de cabinet et cinq conseillers).
Le cabinet a pour rôle de faciliter les relations entre le ministre et les différents services du
ministère, il a une fonction d’étude et de conseil.
Les ministres délégués : chargé d'exercer pour le compte du Premier ministre certaines des missions
de ce dernier.
Les secrétaires d’Etat : La création d’un secrétariat d’Etat permet techniquement de rassembler sous
une même autorité certains services dont l’importance ne justifie pas la création d’un département
ministériel
Ils ont pour mission de poursuivre l’action de l’administration sur le plan local, et d’assurer sur
l’ensemble du territoire national l’exécution des décisions arrêtées au niveau central, Ils sont
constitués par les services extérieurs et les agents d’autorités
Ce sont les différentes délégations régionales qui sont chargées dans la limite de leur compétence
territoriale de représenter le ministère sur le plan local, et ils sont chargés de la mise en œuvre de la
politique des administrations centrales sur le plan local.
Les agents d’autorité sont des représentants du pouvoir central investis de compétence générale à
l’intérieur de leurs circonscriptions. Ils sont constitués des walis, des gouverneurs, et des autres
agents d’autorité, Ils bénéficient de la protection de l'Etat conformément aux dispositions du code
pénal et des lois spéciales en vigueur contre les menaces, attaques ..., en plus L'Etat leur assure la
réparation des préjudices subir à l'occasion de l'exercice de leurs fonctions
Les nominations dans les cadres de gouverneurs, de pachas et de caïds sont prononcées par dahir.
Les propositions sont soumises à la Haute appréciation de Notre Majesté par le ministre de
l'intérieur. La nomination aux grades de khalifas de caïds est déléguée au ministre de l'intérieur
Le gouverneur est la plus haute autorité administrative dans la province, la préfecture ou la région ; il
veille à l’application des lois et des règlements, il joue un rôle important dans l’exercice de la tutelle
sur les communes rurales. Il est responsable du maintien de l’ordre, il dispose des forces auxiliaires et
peut mettre en œuvre la force publique (police, gendarmerie royale, FAR).
Les walis sont recrutés parmi les cadres des gouverneurs, des pachas ou le cadre des caïds, toutefois,
d’autres personnalités connues par leurs expériences et leurs qualités peuvent occuper le poste du
wali
- Ils exercent le contrôle de légalité sur les actes et les personnes des régions
Les pachas, caïds et super caïds ont pour principale fonction le maintien de l’ordre et de la sécurité
des citoyens ; ils sont également responsables de l’application de la réglementation relative aux
associations, aux rassemblements publics, à la presse, professionnels, à la police de la chasse, au
contrôle des prix.
Les chioukhs et moqqadmines sont des agents de liaison entre les agents d’autorités et les
populations
L’administration décentralisée au Maroc fait intervenir les collectivités territoriales qui sont les
régions, les préfectures, les provinces et les communes. Elles constituent des personnes morales de
droit public, qui gèrent démocratiquement leurs affaires.
• principe de subsidiarité
-Le principe de libre administration : principe garanti par la constitution, permet à la collectivité une
gestion autonome de ses affaires où aucune collectivité ne peut exercer de tutelle sur une autre, les
collectivités territoriales disposent d’un espace de liberté dans lequel elles peuvent agir avec des
organes propres élus et des moyens financiers adéquats pour que la gestion soit effective.
L’article 136 de la constitution stipule que « l’organisation territoriale du Royaume repose sur les
principes de libre administration, de coopération et de solidarité.. ».
L’organisation communale
La commune est une collectivité territoriale du droit public, caractérisé par la personnalité morale et
l’autonomie financière. Les communes sont divisées en communes urbaines et d’autres rurales.
La commune comme les autres collectivités territoriales gère ses propres affaires par l’intermédiaire
d’un organe délibérant (conseil communal) et d’un organe exécutif (le président du conseil) sous le
contrôle administratif du ministère de l’intérieur.
Le conseil communal.
L'étude du conseil communal nécessite à examine son organisation, son fonctionnement, ses
compétences et ses attributions.
Les affaires de la commune sont gérées par un conseil communal dont les membres sont élus au
suffrage universel direct pour une durée de six ans.
Le conseil communal, élu pour six ans, est constitué du bureau, de commissions permanentes, d’un
secrétaire du conseil et d’un secrétaire adjoint. Ainsi que les groupes pour les conseils à régime
d’arrondissement.
Le conseil communal se réunit obligatoirement trois fois par an, en session ordinaire durant les mois
de février, mai et octobre. Sur convocation de son président comportant l’ordre du jour et envoyée
au moins 7 jours avant la session. La durée de chaque session ne peut excéder 15 jours consécutifs.
Cette durée peut toutefois être prorogée une seule fois par arrêté du président du conseil sans que
cette prorogation ne dépasse 7jours ouvrable consécutifs.
Des sessions extraordinaires du conseil communal peuvent avoir lieu, lorsque les circonstances
l’exigent, sur convocation de son président, soit à son initiative, ou à la demande du tiers au moins
des membres du conseil. Cette demande doit être accompagnée des questions à soumettre au
conseil pour délibération.
la commune a des compétences propres, des compétences partagées avec l’Etat et les compétences
qui lui sont transférées par ce dernier.
*Il décrit les projets de développement que la commune compte réaliser pour six années selon une
approche participative et en coordination avec le gouverneur en sa qualité de coordonateur des
services déconcentrés de l’Etat.
*Il doit comporter un diagnostic mettant en évidence le potentiel de la commune, les besoins
prioritaires identifiés en concertation avec la population
1Coopération conventionnelle
La commune est tenu d’engager toutes actions de coopération, ou d'association pour favoriser son
développement avec les autres acteurs économiques et sociaux privés et avec toute autre
collectivité ou organisation étrangère dans le cadre de la coopération internationale décentralisée
après accord des autorités publiques selon les procédures en vigueur.
2 Coopération institutionnelle
La commune assure des compétences partagées entre elle et l’Etat dans les domaines suivants :
Le transfert des compétences de l’Etat aux communes doit se faire selon le principe de progressivité
et de différenciation entre les communes.
Le droit pénal
Le droit pénal est la branche du droit qui détermine les actes ou les comportements contraires à la
loi pénale et qui sont sanctionnés par des peines, ce droit il se compose par le droit pénal général et
droit pénal spécial.
Le contenu
La procédure pénale est l’ensemble des règles qui organisent le procès pénal. Elle fait le lien entre
l’infraction et la peine, par le biais de phases intermédiaires
La criminologie qui est l'étude du phénomène criminel dans sa réalité sociale et individuelle (étude
des causes et des conséquences de la criminalité)
La criminalistique est l’ensemble des procédés scientifiques de recherche des infractions et de leurs
auteurs (médecine légale, toxicologie et police scientifique).
Pénologie est l’étude des peines, de leur nature et de leurs modes d’exécution.
Aux termes de l’article 1 du code pénal marocain « la loi pénale détermine et constitue en infractions
les faits de l’homme qui en raison du trouble social qu’ils provoquent justifient l’application à leur
auteur de peines ou de mesures de sûretés ».
Ainsi, de la lecture de cet article, il ressort clairement que la loi est la seule compétente pour la
détermination des infractions et leurs peines
●L’auteur ou l’agent qui commettre l’infraction a le droit de choisir librement son avocat.
● Toute personne accusée d’une infraction est reste innocente jusqu’à ce que sa culpabilité soit
légalement établie.
L’INFRACTION PENALE
L’élément légal
la nécessité de la loi pénale pour qu’une action ou une abstention soit punissable, elle doit être
prévue et réprimée, C’est le principe de « la légalité des délits et des peines » édicté dans l’article 3
du CP « Nul ne peut être condamné pour un fait qui n’est pas expressément prévu comme infraction
par la loi, ni puni de peines que la loi n’a pas édictée ».
La sphère d’application de la loi pénale On distinguera l’application de la loi pénale dans le temps et
son application dans l’espace
Une loi pénale régulièrement adoptée, s’applique, depuis son entrée en vigueur jusqu’à son
abrogation, à tous les actes commis après son entrée en vigueur. Elle ne s’applique pas aux actes
commis avant son entrée en vigueur. Il s’agit d’un principe fondamental de sauvegarde des libertés
individuelles « non rétroactivité de la loi pénale ».Toutefois, il existe des exceptions à ce principe de
« non rétroactivité de la loi pénale » dans la mesure où une nouvelle loi s’appliquer à des situations
passées. Il s’agit des :
-lois déclarées expressément rétroactives par le législateur : le juge est donc doit les appliquer
même à des faits commis avant l'entre en vigueur de la loi
-lois interprétatives : Elles sont destinées à préciser le sens d’une loi antérieure.
-lois plus douces : les lois pénales prévoyant des peines plus douces.
L’application de la loi nouvelle doit commencer à partir de sa naissance, mais il y a aussi une
exception de cette principes qui se présente quand le législateur retarder l'application de la loi
nouvelle
l’article 10 du CP en ces termes « Sont soumis à la loi pénale marocaine, tous ceux qui, nationaux,
étrangers ou apatrides, se trouvent sur le territoire du Royaume, sauf les exceptions établies par le
droit public interne ou le droit international
L’élément matériel
L'élément matériel : Une infraction pour êtr²e punissable, doit comprendre un élément matériel
Le contenu de l’infraction
L’infraction peut être consommée par la commission d’un acte contraire à la loi. On parle alors
d’infraction de commission. Exemples : un meurtre, un viol…
L’infraction peut également être consommée par l’omission de faire un acte imposé par la loi. On
parle ici d’infraction d’omission.
Les infractions d’habitude : sont celles qui sont constituées par la répétition de plusieurs actes de
même nature
Le temps de l'infraction
Les infractions continues : sont celles dont l’exécution se prolonge dans le temps.
Résultat de l'infraction
Mais parfois, l’élément matériel de l’infraction est constitué même si que le comportement n’a pas
produit le résultat visé. On parle d’infraction tentée.
L’infraction consommée
Généralement, l’élément matériel de l’infraction suppose une atteinte à une valeur (exemples : la
vie, l’intégrité physique…) on distingue entre les infractions matérielles et les infractions formelles.
*Une infraction matérielle est une infraction dont la réalisation suppose un dommage. C'est
pourquoi on l'appelle aussi « infraction de résultat ». La plupart des infractions sont des infractions
matérielles.
*À l'inverse, une infraction formelle est une infraction consommée par le seul accomplissement de
l'acte incriminé, même s'il n'a commis aucun dommage. On parle aussi d'« infraction de moyen ».
L’infraction tentée
La tentative est l’activité tendant à la commission d’une infraction mais qui ne mène pas au résultat
incriminé par la loi. La tentative se caractérise par la réunion de deux éléments :
Tout d’abord un commencement d’exécution : Il s’agit le projet des actes d’exécution ayant une
relation directe avec l’infraction projetée. En effet, la simple intention ne peut constituer la tentative.
Il faut obligatoirement des agissements extérieurs d’exécution et non de simples actes préparatoires.
La deuxième condition pour que la tentative soit punissable est l’absence de désistement volontaire :
même en cas de commencement d’exécution, la tentative ne sera pas punissable si l’agent décide de
renoncer à commettre l’infraction. Pour que la tentative soit punissable, il faut donc que la
défaillance du résultat de circonstances indépendantes de la volonté de l’agent. Exemple : en cas
d’arrestation par la police.
L’élément moral
Pour qu’une action ou une abstention soit punissable, il faut que l’auteur commis une faute et que
cette faute lui soit imputable, la loi pénale ne sanctionnée pas les intentions de l’auteur à condition
de ne pas faire un trouble social L’élément moral de l’infraction comprend :
L’imputabilité
Pour engager la responsabilité pénale, l’auteur du comportement puni par la loi doit avoir agi selon
sa propre volonté et il doit être capable de comprendre les conséquences de ses actes. Ne seront
donc pas pénalement responsables :
N’est pas pénalement responsable la personne qui était atteinte, au moment des faits, d’un trouble
psychique ou neuropsychique Il faut donc 2 conditions pour que le trouble mental entraîne
l’irresponsabilité pénale :
Il n’a pas nécessairement à être permanent (exemple : la schizophrénie). Il peut tout à fait être
temporaire (exemples : une crise de paranoïa, de somnambulisme).
L’ivresse est toutefois un cas particulier. Si l’agent s’est volontairement enivré afin de commettre
une infraction, il sera pénalement responsable. A l’inverse, s’il s’est enivré sans en avoir en
conscience, il ne sera pas pénalement responsable.
Le discernement doit avoir été totalement aboli ; il faut que le trouble ait supprimé la conscience ou
le contrôle des actes.
La minorité
La personne de moins de 18 ans au moment des faits, et qui est incapable de discernement, n’est pas
pénalement responsable.
La contrainte
N'est pas pénalement responsable la personne qui a agi sous le fait d’une force ou d’une contrainte,
La contrainte peut être :
Une contrainte physique : Il s’agit d’une force physique qui agit sur le corps de l’agent et restreint sa
liberté de mouvement.
Une contrainte morale : Il s’agit de pressions psychologiques qui vont annihiler la volonté propre de
l’agent.
La culpabilité
Pour les crimes et les délits (ainsi que certaines contraventions), la faute doit être intentionnelle
Pour les contraventions (ainsi que certains délits), la faute peut être non intentionnelle.
❖L’ordre de la loi et le commandement de l’autorité légitime lorsqu’une autorisation est donnée par
une autorité légitime
❖L'état de nécessité et la contrainte : où L'état de nécessité désigne la situation dans laquelle une
personne commet volontairement une infraction afin de sauvegarder un intérêt supérieur, la
contrainte est la fait physique extérieur sur la personne pour commet une infraction, ce fait peut
constituer une cause de justification de l’infraction
❖ Légitime défense: Toutes les législations considérer la personne qui commet une infraction parce
qu’il n’a pas d’autre moyen de se défendre ou de défendre autrui, ne constitue pas un danger pour la
société. Toutefois, toute légitime défense ne constitue pas systématiquement une cause
d’irresponsabilité pénale car il doit proportionnée à la gravité de l’agression.
Il s’agit de l’hypothèse où une infraction a été commise avec le consentement de la victime. Cette
hypothèse se produit aussi pour des infractions contre la personne qui consent à des jeux érotiques
très violents.
L’auteur et le co-auteur :
1- L’auteur matériel : c’est celui qui a un lien de causalité doit s’établir entre sa personne et
le trouble social.
2- L’auteur intellectuel ou moral : c’est celui qui ne commet pas personnellement le crime,
mais en est l’instigateur et le cerveau pour l’exécution matérielle de son projet criminel et
qui fait l'obligation par la force ou le chantage à un ou plusieurs co-auteurs pour commettre
l’infraction à sa place.
Droit commercial
le droit commercial est une partie de droit privé, régissant l'exercice de la profession de
commercent et définissant le régime juridique applicable aux actes de commerce, pour
objet d'assurer la sécurité et l'honnêteté entre les professionnels du commerce. ce droit
s'applique au commerce, à l'industrie et dans une partie important des services ce qui
concerne la finance et aussi il régi la majeure partie de l'activité économique.
la commerce : est la distribution et circulation des biens par les opérations d'achat, du vente
et du louage.
Historique
L'antiquité : babyloniens, phéniciens, grecs sont les principales civilisations ayant participé à
la construction et l'évolution du droit commercial
2 phéniciens : ils ajouté plusieurs techniques qui sont la base de droit maritime
3 grecs : ils ajouté plusieurs règles relatives aux les opérations financières et les opérations
de prêts.
Moyen-âge :
Cette période se caractérisé par la rédaction des statuts qui devenu de véritable code de
commerce.
-un droit en perpétuel construction avec un formalisme assoupli : le droit commercial est
toujours en mouvement car il doit suivre l'évolution de la société et de ses besoins pour
l'organisation des activités économique, pour cela le droit commercial doit être basé sur un
formalisme adapté aux besoins du commerce.
-le droit commercial a un caractère international : car les transactions internationales sont
plus en plus nombreuses.
-importance du crédit en droit commercial : à la différence du non commerçant qui recourt
au crédit pour consommer, le commerçant recours au crédit pour investir.
*contractuelle : elle se reflète au niveau des opérations commerciales effectuées par accord
des volontés, c’est le domaine des contrats.
*statutaire : elle constitue le cadre juridique du droit public dans lequel doivent se dérouler
les opérations commerciales.
Les solutions adoptées différent selon que l'acte est civil ou commercial ou selon que
l'auteur est commerçant ou non commerçant, deux règles peuvent donc s’appliquer, celle du
droit civil et celle du droit commercial. On peut donner comme exemple le régime des
incapacités
Le régime des incapacités: Le droit civil est basé sur le principe de la protection des
incapables, c'est-à-dire les mineurs et les majeures dont les facultés mentales sont
insuffisantes. Ces personnes sont protégées car ils ne peuvent mener seules leur vie
juridique. Elles sont représentées par des personnes capables.
En droit commercial, les incapables sont exclus de certaines opérations Ils ne peuvent les
accomplir même par l’intermédiaire de leur représentant légal. C'est le cas plus
particulièrement des effets de commerce. Un incapable ne peut émettre un chèque, tirer ou
accepter une lettre de change .Ces activités comportent trop de risques pour incapable
Les règles de procédure édictent les règles à suivre par les commerçants pour assurer leur
droit.
Le droit international privé organise les relations privé entre personnes appartient à des
états différents, le rapport entre les deux branches peut se manifeste à l'occasion d'une
relation commerciale internationale.
La répression des infractions commises par les commerçants dans le cadre de leur activité
est à l'origine des rapports entre les deux branches. On parle même aujourd'hui du droit
pénal des affaires
1 La loi :
Est la source principale. En générale la loi rassemble les textes votés par le parlement et
dispositions réglementaires prises par le premier ministre.
2 Règles de la charia :
Le droit commercial peut avoir une compétence assez large se rapportant aux actes de
commerce, aux commerçants et aux sociétés commerciales" Il peut s'étendre à différents
domaines. La délimitation du domaine du droit commercial n'a pas été formulée de manière
précise. En ce sens, on peut se placer à un double point de vue:
Point de vue objective consiste à dire que le droit commercial est le droit des actes de
commerce.
Point de vue subjective consiste à dire que le droit commercial est le droit des commerçants.
Définition
2/Théorie de la circulation
C’est la circulation des biens el des richesses qui confère à l'activité son caractère
commercial. La circulation concerne le parcours du bien depuis le producteur jusqu'au
consommateur
3/Théorie de l'entremise
2. THEORIE DE L'ENTREPRISE
L'activité doit se faire dans le cadre d'une entreprise. Ce qui exclut l'activité exercée par une
personne de manière isolée même s'il y a spéculation ou entremise.
Le régime juridique des actes de commerce se réfère à un ensemble de règles qui lui sont
particulières. Ces règles sont différentes de celles applicables aux actes civils. L'on relève ces
différences particulièrement au niveau des règles de compétence et des règles de fond.
En droit commercial, les commerçants ont le choix de recourir à deux sortes de justices commerciales
D’un côté la justice des tribunaux de commerce
De l’autre côté, la justice arbitrale
Est celui qui détermine la juridiction devant être saisie d'une affaire commercial en
fonction de critères de localisation géographique.
la preuve: en matière commerciale la preuve est libre c'est à dire que le droit commercial
admet la preuve par tous moyens au contraire de droit civil qui exige la preuve écrite pour
les actes juridiques.
La solidarité : En droit commercial, lorsque deux commerçants sont tenus au paiement d'une
dette, le créancier peut à son choix poursuivre l'un des deux pour l'intégralité de la somme
due. Il n'a pas à supporter le risque d'insolvabilité de l'un d'entre eux.
La prescription:
Le mandat : en matière civile, lorsque plusieurs personnes sont nommées mandataires, elles
doivent agir ensemble, En matière commerciale, en cas de pluralité de mandataires, chacun
peut agir séparément.
Le délai de grâce: en matière civile, le juge peut accorder au débiteur un délai de grâce mais
En matière commerciale, aucun jour de grâce ni légal, ni judiciaire pour le paiement d'une
lettre de change.
L'acte mixte est un acte conclu entre un commerçant et un non-commerçant. Il a une double
nature : pour le commerçant, il s'agit d'un acte commercial, pour le non-commerçant, il
s'agit d'un acte civil. Le régime des actes mixte repose sur le principe de dualiste
C’est-à-dire que les règles de droit commercial s’appliquent au commerçant et les règles de
droit civil s'appliquent au non commerçant
En matière de preuve par exemple, le non-commerçant peut prouver par tout moyen
l'obligation commercial de son cocontractant (car en matière commerciale la preuve est
libre). Mais le commerçant qui voudra prouver l'obligation du particulier non-commerçant
doit respecter les règles de preuve du Code civil (notamment la production d’une preuve
écrit)
Mais il n'est pas toujours possible d'appliquer des règles différentes à un même acte :
parfois, le droit civil s'applique à l'intégralité de l'acte, parfois le droit commercial s'applique
à l'intégralité de l'acte,
La prescription quinquennale s'applique de la même manière aussi bien pour les obligations
nées entre commerçants à l'occasion de leur commerce, que pour celles nées entre
commerçants et non commerçants, c'est à dire les actes mixtes.
Chapitre IV. Limitations à l'exercice d'une activité commerciale L'exercice d'une activité
commerciale est basé sur le principe de la liberté. C'est un principe assuré par la constitution
La loi a toutefois prévu quelques restrictions au principe. Ce sont des mesure a un objet de
protéger, d'une part, la personne intéressée par l'activité commerciale, d'autre part, les tiers
a une relation avec l'activité commercial. Il existe deux types de restrictions, les restrictions
légales et les restrictions conventionnelles.
la loi détermine l'exercice de l'activité commercial dans une âge particulière, tout marocain
qui a atteint l'âge de 18 ans elle est capable en matière commerciale d'exercer une activité
commerciale, on peut conclure alors que l'âge de la majorité commercial marocain est égale
18 ans.
Mais toutefois, il existe des exceptions dans lequel une mineur peut exercer une activité
commerciale, on peut donc répartir ces exceptions en trois étapes pour le code commerciale
marocain :
Avant douze ans : incapable totale, puisque le mineur est considéré comme complètement
dépourvu de discernement
Entre 12 et 16 ans : personne non majeur, mais il a la possibilité d'accomplir certains actes
commerciaux qui soumises à la validité est subordonnée à l'accord du tuteur.
Mais parfois on peut voir des incapables majeurs, se sont les personnes majeures dont les
facultés mentales sont insuffisantes comme le prodigue et le dément.
Parfois, on peut remplir toutes les conditions exigées par la loi pour acquérir la qualité d'un
commerçant et avoir la capacité commerciale mais, la loi prévoit quelques situations dans
laquelle on ne peut d’être commerçant comme :
Les interdictions : elle englobe des interdictions pour des raisons objectives, et d’autres
imposées par la loi. Pour des raisons liées à la nature de l’activité
➢ Le monopole d’Etat: l’Etat est réservé le monopole dans certains domaines (électricité,
eau, postes …).
Les incompatibilités : la loi exclue quelques personnes qui ne peuvent pas exercer le
commerce comme les fonctionnaires, les gens qui ont eu leur retraite, ou qui sont
démissionné au secteur public, donc ils ne peuvent jamais travailler a ce secteur
Les déchéances : la déchéance c'est une sanction dans une période limitée, suite la non
respect de la loi par une personne qui a déjà exercée le commerce
Il y a quelques situations, dans lesquelles on ne peut pas exercer une activité commerciale,
elles ne sont pas prévues par la loi mais par le contrat, se sont des restrictions
conventionnelles.
Les restrictions conventionnelles, sont les résultats d'une relation contractuelle. Une des
parties peut s'engager, à traverse d'une clause insérée dans le contrat à ne pas concurrencer
l'autre partie en exerçant une activité déterminée. Et donc trois clauses peuvent être à
l'origine de ces interdictions :
La clause de la non-rétablissement : cette clause est insérée dans le contrat de vente d'un
fonds de commerce pour interdire au cédant de créer directement ou indirectement, à
quelque titre que ce soit, un fonds de commerce, similaire en tout ou partie à celui cédé.
La clause d'exclusivité : elle impose au commerçant de ne pas vendre que certains produits
et de ne se fournir que à travers d'un fournisseur déterminé.
Dans l'exercice de son activité, le commerçant est soumis à certaines obligations qui lui sont
particulières. Parmi eux on a La publicité commerciale et
A. La publicité commerciale
Le registre local ;
est tenu par le tribunal de commerce, si non par le tribunal de la première instance, il
comporte des informations concernant les commerçants. Le registre local comprend un
registre chronologique et un registre analytique.
- Le registre chronologique
Il rassemble toutes les demandes et déclarations d’inscriptions faites par les responsables
des entreprises commerciales et industrielles.
- le registre analytique
Il est utilisé pendant la durée de l’exploitation pour enregistrer les modifications survenues
ou complémentaires
le registre central
- délivrer des certificats relatifs aux inscriptions des noms de commerçants, dénominations
commerciales et enseignes
- publier au début de chaque année un recueil donnant tous les renseignements sur les
noms de commerçants, les dénominations commerciales et les enseignes qui lui sont
transmis.
Les inscriptions au registre du commerce ont pour but de donner une idée précise sur la
situation des assujetties. Elles comprennent les immatriculations,,
-la matriculassions est obligé pour toute personne physique ou morale, marocain ou
étranger exerçant une activité commerciale sur le territoire du royaume.
*Modalités d'immatriculation
Les inscriptions se faites par une déclaration volontaire des assujettis à l'immatriculation.
Certaines mentions doivent figurer dans la déclaration d'immatriculation Elle contient des
informations sur le commerçant et l'activité commerciale.
** Contrôle du tribunal
Le président du tribunal, ou le juge qu'il désigne à cet effet, est chargé de la surveillance de
la tenue du registre du commerce. A la fin de chaque mois, il vérifie les registres
chronologique et analytique. Il peut dénoncer au ministère public les indications qui seraient
données de mauvaise foi.
Ce sont les inscriptions qu'ils peuvent modifier l'immatriculation des commerçant, ces
inscriptions modificatives Quand ça arrive des changements au niveau des inscriptions
initiales (telle que : les décisions prononçant l'interdiction du commerçant ; nantissement du
fonds de commerce, les brevets d'invention etc.)
se font pour déclarer la fin de l'exercice d'un fond de commerce, soit a l'initiative du
personne lui-même (vendre le fond), soit la radiation se fait automatiquement (décès, un
jugement qui interdit la personne de ne pas exercer le commerce)
Qui désigne que toute personne physique ou morale inscrite au registre de commerce est
considérée comme étant commerçant et, par conséquent, voit ses actes qualifiés d'actes de
commerce.
La responsabilité solidaire
Après la vente ou la location d'un fonds de commerce, le vendeur ne se fait pas radier du
Registre qu'après l'expiration d'un certain délai. Durant cette période, un lien de solidarité
lie à son successeur ou locataire.
En règle générale, l'immatriculation permet d'opposer au tiers les faits et les actes
mentionnés au registre de commerce effectues par le commerçant a l'occasion de son
commerce.
la comptabilité présente un intérêt pour l'Etat, pour l'entreprise et pour les tiers
Pour l'Etat : elle permet de déterminer l'assiette des impôts calculés sur le chiffre d'affaires.
Les commerçants sont tenus d'enregistrer les mouvements affectant les actifs et les passifs
de l'exploitation. Ces mouvements sont enregistrés chronologiquement, opération par
opération et jour par jour. Les enregistrements comptables sont portés sur les livres de la
comptabilité.
Le livre journal
Le livre journal constitue un registre dans lequel l'entreprise inscrit de manière quotidienne
et chronologique les différentes opérations financières qu'elle effectue et qui évoluer son
actif. Ce document comptable doit être tenu par les commerçants qui dépendent du régime
d'imposition réel, par les professions libérales, par les artisans...
Le grand livre
De son côté, le grand livre reprend les différentes opérations mentionnées dans le livre
journal, mais en correspondance avec le plan comptable général de l'entreprise.
Le livre d'inventaire
Le livre d'inventaire doit être tenu par les sociétés dépendantes du régime d'imposition réel.
Ce registre obligatoire mentionne les éléments passifs et actifs immobilisés du bilan. Cela
comprend le matériel, le stock mais aussi les dettes et les créances...
Les états de synthèse comportent le bilan, le compte de produits et charges, l'état des soldes
de gestion, le tableau de financement et l'état des informations complémentaires. Ces
informations ont pour but d'expliquer et de préciser le contenu des états de synthèse
annuels.
Les fonds de commerce
On appelle fonds de commerce l’ensemble des biens meubles qu’un commerçant organise et
assemble pour conquérir une clientèle matériel, nom commercial, droit au bail, et droits de
propriété industrielle constituent le fonds de commerce et contribuent à fixer sa valeur.
-Le matériel : c'est l'ensemble d'objets mobiliers comme les machines, l’équipement, les
outils pour l'exploitation du fonds de commerces ;
-La clientèle un ensemble de personnes qui se rendent le commerçant d'une manière fidèle
et habituelle pour ses capacités personnelles ou professionnelles.
-L'achalandage c'est l'ensemble de personnes qui sont de passage et qui sont attirées par
l'emplacement du fonds.
Le nom commercial
C’est le nom sous lequel l’entreprise exerce son activité. Il peut être un nom patronymique
ou bien un pseudonyme, un nom composé ou une dénomination de fantaisie.
L’enseigne commerciale
C’est un signe extérieur qui permet d’individualiser l’établissement, elle peut être constituée
par une dénomination de fantaisie, un emblème.
Le droit au bail est un des éléments les plus importants du fonds. Son importance se situe à
deux niMeaux:
-La possibilité de continuer à occuper le local : prolonger le contrat de bail et donc pouvoir
maintenir la clientele,
-La possibilite de céder son bail à l'acquéreur de son fonds de commerce, ou dans le cas ou
le propriétaire utilise son fonds pour une autre transaction (ex: utilisation du fonds comme
apport dans une société).
Droit constitutionnel
le droit constitutionnel est une branche du droit public qui rassemble les règles juridiques
relatives à la forme de l'État, à la constitution du gouvernement et des pouvoirs publics et à
la participation des citoyens à l'exercice de ces pouvoirs.
- tout d'abord, il a un objet d'étude du dogme constitutionnel. En général, il s'agit des règles
relatives à l'aménagement et à la transmission du pouvoir d'État, des règles qui déterminent
les rôles des institutions constitutionnelles... C'est le droit constitutionnel normatif.
- en second lieu, le droit constitutionnel a pour objet de retracer les organes d’État (les
institutions politiques), d'analyser les articulations juridiques, politiques, économiques et
sociologiques qui les déterminent, de décrire les fondements constitutionnels des
institutions administratives et juridictionnelles... C'est le droit constitutionnel institutionnel.
- d’autre part, un troisième objet qui n'est pas moins important que les deux premiers, mais
qui demeure assez en retrait dans la plupart des régimes constitutionnels des pays en voie
de développement. Il s'agit de l'étude des droits fondamentaux de la personne humaine et
du domaine de ses libertés. C'est le droit constitutionnel relationnel ou substantiel
*Le droit constitutionnel définit les principes fondamentaux du droit public et le droit
administratif s'occupe de la mise en œuvre de ces principes.
* Il existe une relation intégrale entre la science politique et le droit constitutionnel car la
science politique s'intéresse à l'étude de divers phénomènes politiques tels que le
gouvernement et les partis politiques dont les lois sont définies par la constitution.
Le droit constitutionnel a une relation avec diverses autres branches du droit, comme le
droit pénal, car le droit constitutionnel définit les fondements de l'ordre au sein de la société
et le droit pénal est celui qui protège ces fondations
*La législation : est l'ensemble des règles écrites édictées par les autorités compétentes
*la coutume : est l’ensembles des règles nés de la répétition de certaines activités
* Jurisprudence :
*la doctrine
La constitution
La constitution est la charte ou loi fondamentale de l'Etat qui détermine la forme de gouvernement
et qui règle les droits politiques des citoyens, c'est l'ensemble des textes constitutionnel qui
permettent la stabilité institutionnelle.
Définition formelle: c'est un document écrit contient des règles de droit dont leur valeur juridique
est supérieur à toutes les autres règles de droits, La constitution est le principe suprême de droit d'un
Etat et que son respect est obligatoire, nécessaire et assuré par un conseil constitutionnel.
Définition matérielle: c'est l'ensemble des règles les plus importants de l'Etat qui
déterminent le statut de l'Etat ; fixent le mode de désignation des gouvernants ainsi que leur
compétence, elle fixe aussi les libertés publiques.
Constitution souple : Une Constitution est dite souple quand la procédure de révision est la
même que la procédure d'adoption des lois.
Constitution rigide : Une Constitution est dite rigide quand sa révision requiert une procédure
différente de l'adoption des lois ordinaires
Généralement il existe trois modes d'élaboration des constitutions : les modes autoritaires,
les modes semi démocratiques, et les modes démocratiques.
1 les modes autoritaires : Dans les modes autoritaires le peuple ne participe pas à
l'élaboration de la constitution, dans ce mode la constitution est souvent le fait d'un seule
homme.
2 les modes démocratiques : c'est le peuple qui rédige seul sa constitution.il élabore et
adopte cette dernière directement ou indirectement par l'intermédiaire des représentants
élus
On doit signaler que les dispositions relatives à la religion musulmane ne peuvent être une
objet d'une révision constitutionnelle
Objectif : cette révision se fait notamment pour exclut les interdictions dans la Constitution
Le contrôle de constitutionnalité
Le contrôle de constitutionnalité est un contrôle juridictionnel exercé afin d'assurer que les
normes de droit (lois, règlements, traités) d'un Etat, respectent la Constitution. Celle-ci est,
en effet, placée à la tète de la hiérarchie des normes.
Abstrait ou concret. Le contrôle est abstrait quand l'examen auquel se livre le juge est
uniquement de norme à norme. Le contrôle est concret si cet examen utilise des notions de
fait, par exemple la situation du litige.
Concentré ou diffus. Le contrôle est concentré si une seule juridiction a le monopole du
contrôle de constitutionnalité. Il est diffus quand tous les juges de l'ordre juridique peuvent
contrôler la constitutionnalité.
Erga omnes ou en:inter partes. L'effet de la décision de constitutionnalité est erga omnes
quand sa solution vaut pour l'ensemble des litiges ultérieurs. Il est inter partes si l'effet ne
vaut que pour le litige en cause.
Par voie d'action ou par voie d'exception. Par voie d'action, une autorité ou un justiciable a
directement saisi le juge de la question de constitutionnalité. Par voie d'exception, le juge
s'intéresse à la question de constitutionnalité au cours de l'examen de la norme contestée,
mais ce n'est pas l'objet du litige.
L’état
Définition
une population ;
un territoire ;
un gouvernement ou autorité politique.
le territoire
Dans les limites territoriales, la compétence de l’État est pleine, exclusive et entière.
La population
La population est l’ensemble des individus qui sont rattachés à l’État par un lien juridique : la
nationalité.
La souveraineté
C’est le troisième élément constitutif. L'État doit réellement disposer du monopole du
pouvoir, et doit l'exercer pleinement. Ainsi, un État peut par le droit constitutionnel,
disposerait de tous les mécanismes nécessaires pour garder sa souveraineté, sa légitimité...
Mais qui est incapable d'assurer l'effectivité de ce pouvoir, ne peut pas être considéré
comme un État.
L'État unitaire. Dans cette forme il n'y a qu'un système de droit, organisé par une
Constitution qui s'applique uniformément sur le territoire. Cet État peut être centralisé
(toutes les affaires sont gérées par le pouvoir central) ou décentralisé (les affaires sont
gérées par les autorités locales selon un principe de subsidiarité)
La fédération, ou l'État fédéral. Ici, c'est plus qu'une association d'États, l'État fédéral est bâti
sur une véritable Constitution. Il a la personnalité juridique, et est réellement un État sur le
plan international. Ses composantes sont également des États, auxquels ont été retirés des
parties importantes de la souveraineté. Ces États ont une grande autonomie sur certains
plans : justice, éducation, législation..., Enfin, les États fédérés participent à la politique
fédérale, en général par le vote à majorité qualifiée (et non à l'unanimité). C'est le cas des
États-Unis.
La confédération. C'est une association d'États. Elle repose sur un traité international de la
volonté pour plusieurs États d'instaurer des rapports privilégiés, notamment en matière de
maintien de la paix, et de gestion de certains intérêts communs.
le pouvoir signifie l'autorité qui organise la vie sociale et celui qui en use, le ou les
gouvernants, un homme ou un groupe d'hommes, qui édicte les règles de l'organisation du
groupe.
Le pouvoir politique est un type de pouvoir qu'une personne ou un groupe de personnes
exerce dans une société. C'est la souveraineté, c'est le pouvoir de fixer les règles qui
s'appliquent à la population sur un territoire donné.
Théorie Générale des Obligations
Définition
Est la branche du droit la plus importante. L'intérêt du droit des obligations est de faire
suivre la création d'obligations de conséquences juridiques, pour permettre la sécurité des
affaires.
L’obligation
Généralement, l’obligation est obligée une personne de faire quelque chose même s’il ne veut pas ,
on distingue principalement entre L’obligation morale et L’obligation juridique :
L’obligation morale : est celle qui relève de la conscience individuelle et dont l’exécution forcée ne
peut être obtenue devant les tribunaux.
L’obligation juridique : L'obligation est un lien de droit unissant deux personnes et en vertu duquel
l'une (le créancier) est en droit d'exiger quelque chose de l'autre personne (le débiteur)
Débiteur : le sujet passif, celui qui subi, l’obligation est une dette : une diminution du son
patrimoine
Créancier : le sujet actif celui qui bénéficie l’obligation est une créance : un droit
patrimonial.
Caractères de l’obligation
D’abord, l’obligation est un droit personnel, et non un droit réel. Il s’agit d’un lien entre des
personnes, et non d’un rapport entre une personne et une chose.
Ensuite, l’obligation Elle a un caractère obligatoire. Le créancier peut saisir la justice pour
faire sanctionner l’inexécution de l’obligation par le débiteur
Enfin, l’obligation a un caractère patrimonial. Elle peut être transmise, entre vifs à cause de
mort.
• Les droits extrapatrimoniaux sont les droits non soumis à une évaluation pécuniaire.
L'obligation civile est un lien de droit unissant deux personnes et en vertu duquel l'une (le créancier)
est en droit d'exiger quelque chose de l'autre personne (le débiteur).les obligations civiles sont
juridiquement contraignantes et sont soumis à un exécution forcée.
A- Classification légale
Il y a 5 sources aux obligations, une source conventionnelle : le contrat, les sources non
conventionnelles, le quasi contrat (un fait licite qui s’apparente au contrat mais qui s’impose
au débiteur en dehors de sa volonté), le délit (un fait intentionnel et illicite engageant la
responsabilité civile de son auteur) et le quasi délit (un fait illicite mais non intentionnel
comme imprudence ou négligence engageant la responsabilité de son auteur) et enfin la loi
qui fait naître des obligations en dehors de toute volonté privée comme l’obligation
alimentaire, l’obligation du tuteur.
Une manifestation de volonté Une manifestation de volonté destinées à produire des effets
de droit. Il peut être conventionnel (contrat) Ou Unilatéral (acte unilatéral)
Les faits juridiques sont définis comme « des évènements qui produisent des effets de droit:
Quasi-contrat ; Délit ; Quasi-délit.
On distingue, les obligations de faire, ne pas faire ou donner (transférer un droit réel,
notamment la propriété d’une chose):
Les obligations de donner ont pour objet le transfert de propriété d'une chose ;
Les obligations de faire imposent au débiteur d'accomplir un acte positif .Autrement dit,
elles ont pour conséquence un engagement du débiteur à accomplir une prestation pour le
créancier.
Les obligations de ne pas faire imposent au débiteur de ne pas accomplir un acte négatif.
autrement dit le débiteur s’engage à s’abstenir de faire quelque chose, c'est le cas par
exemple des clauses de non-concurrence.
Dans l’obligation de résultat le débiteur est tenu d'obtenir un résultat déterminé et le simple
fait que ce résultat n'ait pas été atteint montre que l'obligation n'a pas été exécutée.
B – L’obligation de moyen
Dans l’obligation de moyen, le débiteur n'est tenu que d'employer les meilleurs moyens
possibles, en vue d'obtenir tel résultat, mais sans pouvoir de le garantir
• A – Avant le protectorat
Dans cette période le droit des obligations été se base sur deux sources principales qui sont :
* Droit coutumier : coutumes et pratiques commerciales locales de chaque région ou tribus
*Droit musulman des contrats Fiqh Al Mouamalat ,Doctrine Malikite
B – La période coloniale
• mettre Des tribunaux modernes afin de remplacer notamment les tribunaux consulaire.
2. Caractéristiques du D.O.C
• Droit français : la mise en œuvre des concepts, les catégories et les classifications du droit
français.
C– Le Maroc indépendant
• B – Importance de la matière
• Importance théorique
• Au niveau technique
Le droit des obligations est considéré comme Les mathématiques juridiques : des modes de
raisonnement abstraits …