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I. GENERALITÉS

II. TEGUMENTS DES VERTEBRES

III.APPAREIL SQUELETIQUE

IV.LE SYSTÈME NERVEUX

V. L’APPAREIL EXCRETEUR

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I. GENERALITES
Les Vertébrés sont des organismes métazoaires ou encore
pluricellulaires
 Chordés: munis d’un dispositif qui deviendra les vertèbres
(chorde)
 Deutérostomiens: la bouche s’ouvre secondairement
 Epineuriens: un système nerveux se disposant
dorsalement
 Triploblastiques: présence de trois feuillets embryonnaires:
ectoderme, mésoderme et endoderme 3
I. GENERALITES
 Eumétazoaires: différenciation cellulaire poussée, les
cellules se regroupent en catégories différenciées
 Bilatériens: symétrie bilatérale
 Craniâtes: apparition d’une tête bien différenciée
La chorde est une tige rigide et flexible forme de cellules
turgescentes
 Enveloppée par une gaine élastique a l’extérieur
 Limite par une gaine fibreuse a l’intérieur
Le premier element axial de soutien chez les Chordés 4
1. Les caractères généraux des vertébrés
Les vertébrés ont différenciation du corps en trois parties: tête, tronc et
queue
Chez les vertébrés coexistent des:
 Organes métamérisés: néphrons, arc aortiques, branchies,
vertèbres, nerfs rachidiens, muscles, vaisseaux sanguins
 Organes non métamérisés: peau, tube digestif,
La métamérie est bien nette chez les embryons mais s’estompe a l'état
adulte (sauf les vertèbres, nerfs rachidiens pour l’ectoderme ; les
muscles de la queue et les muscles intercostaux pour le mésoderme)
5
Métamérisation 6
1. Les caractères généraux des vertébrés
Les vertébrés se caractérisent par:
 Présence de la crête neurale
 Présence d’organes internes caractéristiques: foie, reins et
glandes endocrines
 Présence d’un endosquelette: constitué des os pour la
plupart (cartillagineux chez certains comme les requins)
 Une reproduction presque exclusivement sexuée chez les
individus
 Une locomotion assurée par des membres plurisegmentés
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1. Les caractères généraux des vertébrés
Les vertébrés constituent un assemblages de structures
comprenant des organes:

 Tégument  L’appareil excréteur


 Squelette  L’appareil reproducteur
 Système nerveux  L’appareil circulatoire
 Tube digestif  L’appareil respiratoire

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1. Les caractères généraux des vertébrés
Les organes des vertébrés: le tégument
 Tégument est constitué de:
 L’ épiderme: pluristratifié couvrant le derme
 Derme: tissu conjonctif vascularisé
 Il produit les phanères: écailles, plumes
 Contient plusieurs glandes, qui sont caractéristiques des
classes des vertébrés

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1. Les caractères généraux des vertébrés
Les organes des vertébrés: le squelette
 Le squelette est constitué de:
 Deux tissus conjonctifs: cartilage et l’os
 Il est interne et comprend trois parties
 Squelette céphalique: neurocrane (non segmenté),
splanchnocrane (segmenté)
 Squelette axial: representé par les vertèbres (unités repetitives)
 Squelette zonaire: les paires de membres et les ceintures qui les
rattachent au reste du corps 10
1. Les caractères généraux des vertébrés
Les organes des vertébrés:
Le système nerveux
 L’encéphale formé de cinq vésicules successives
 La moelle épinière logé dans le canal rachidien
 Les nerfs assurant une coordination entre les différentes parties
Le tube digestif (TD)
 Occupe une position ventrale
 Pharynx: partie antérieure du TD
 Anus: partie postérieure 11
1. Les caractères généraux des vertébrés
Les organes des vertébrés:
L’appareil excréteur
 Néphrons (tube épithéliaux entourés de capillaires sanguins)
 Reins (groupement de plusieurs néphrons)
L’appareil reproducteur
 Sexes généralement séparés (quelques cas d’hermaphrodisme
chez les téléostéens (poisson))
 Semence évacuée par les canaux de Wolff (chez les male) et les
canaux de Müller (chez les femelles) 12
1. Les caractères généraux des vertébrés
Les organes des vertébrés:
L’appareil circulatoire
 Un vaisseau ventral ou se développe le Cœur (puissant muscle
creux et propulseur du sang)
 Un vaisseaux dorsal ou Aorte en connexion avec la veine
intestinale par les arcs aortiques
 L’appareil circulatoire des vertébrés est un système clos

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2. Classification des vertébrés
 La classification des êtres vivants satisfait à deux conditions:
 Se baser sur les caractères anatomiques appropriés
permettant de grouper par categories d’importance
décroissante l’ensemble des êtres vivants
 Rattacher les formes récentes à leurs ascendants fossiles
 Grâce à l’introduction de la phylogénétique ou cladisme on à pu
construire les arbres phylogénétiques ou cladogrammes montrant
les relations de parenté entre taxons
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2. Classification des vertébrés
Les vertébrés constituent un embranchement ou phylum du règne animal
Ce phylum se divise en deux sous-embranchements
 Les Agnates (animaux pisciformes sans mâchoire), ce sont les
premiers vertébrés à apparaitre (à l’ordovicien): deux classes
 La classe des Ostracodermes (carapace – peau), tous sous
forme fossile
 La classe des cyclostomes: peau nue (pas de carapace
externe), squelette non ossifié, une narine unique qui ne
communique pas avec la bouche (forme vivante des Agnates)
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2. Classification des vertébrés
 Les Gnathostomes (animaux pourvus de mâchoires:
macrophages): cinq classes
 La Super Classe des Poissons
• Classe des Chondrichtyens (poissons cartilagineux)
• Classe des Ostéichtyens (poissons osseux)

 Super Classe des Tétrapodes


• Classe des Amphibiens (Hétérotherme Anamniote)
• Classe des Reptiles (Hétérotherme Amniote)
• Classe des Oiseaux (Homéotherme Amniote)
• Classe des Mammifères(Homéotherme Amniote) 16
17
arbres phylogénétiques ou cladogrammes
18
19
3. Relation entre les groupes des vertébrés
 Au cours de l’ontogenèse, on admet que le squelette est d’abord
cartilagineux avant d’être ossifié
 Les vertébrés ne possédant pas le squelette ossifié sont donc
considérés comme le plus anciens
 Chondrichtyens contient des formes uniquement aquatiques et
caractérisées par un squelette cartilagineux (Sélaciens et
Chimères)

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Echelle des Temps
géologique

21
3. Relation entre les groupes des vertébrés
 Au contraire, les Ostéichtyens sont caractérisés par la présence
d’un squelette osseux (avec des os d’origine dermique et des os
d’origine enchondrale)
 Le développement d’un squelette osseux, surtout l’ossification
enchondrale, permet la formation d’un squelette rigide,
indispensable pour la sortie des eaux
 Parmi les Ostéichtyens émergent les Tétrapodes

22
23
3. Relation entre les groupes des vertébrés
 Les premiers Amphibiens avaient les membres implantés
perpendiculairement au corps
 Plutard, les membres sont devenus parallèles (membres
chiridiens), cette étape correspond à la sortie des eaux chez les
Vertébrés
 L’apparition de l’amnios, qui est une membrane entourant
l’embryon et formant ainsi un sac contenant un liquide où se
développe l’embryon: le liquide amnostique
24
Position des membres par rapport au corps

Membres implantés membres parallèles


perpendiculairement (membres chiridiens) 25
3. Relation entre les groupes des vertébrés
 En ce moment émergent deux groupes : les Mammifères et les
Sauropsidés (anciennement, Sauropsidés = Reptiles +
Oiseaux)
 Les oiseaux ont conservé partiellement leurs caractéristiques
reptiliennes (en particulier la reproduction ovipare)
 Les Mammifères se singularisent par la mise en place des
relations étroites entre l’organisme maternel et l’embryon
(reproduction vivipare)
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3. Relation entre les groupes des vertébrés
 Les plus anciens restes des vertébrés ont été découverts dans
l’Ordovicien soit environ 400 Ma (million d’années)
 Ce sont des formes aquatiques sans mâchoire et dont le corps
est entièrement recouvert des plaques osseux (Ostracodermes):
Agnates fossiles
 Ils ont vécu pendant 75 Ma
 Les Agnates actuels ont fait leur apparition au Carbonifère (les
Cyclostomes: seuls vertébrés vivant dépourvus de mâchoire)
27
3. Relation entre les groupes des vertébrés
 La majorité des formes agnathes devait être microphage, et pour
certaines espèces ectoparasites comme certaines Lamproie
actuelles
 Ce n’est qu’à partir du Dévonien que les Gnathostomes, en
particulier les Placodermes vont s’épanouir avant de s’étioler vers
la fin du carbonifère
 L’apparition des Gnathostomes (plus compétitif) aurait limitée le
développement et certainement fait disparaître bon nombre
d’Agnathes 28
Ostracodermes

Orifice buccal
de Lamproie

Lamproie

Les formes agnathes


29
3. Relation entre les groupes des vertébrés
 En effet, l’acquisition des mâchoires chez les Gnathostomes, les
ont permis d’avoir accès à un plus grand éventail de supports
alimentaires, certains se sont même spécialisés dans la prédation
 Tous les poissons (cartilagineux et osseux) sont aquatiques et
possèdent des nageoires
 La transformation d’une nageoire en membre aurait permis la
sortie des premiers Tétrapodes de l’eau

30
3. Relation entre les groupes des vertébrés
 Beaucoup d’Amphibiens retournent à l’eau pour s’accoupler et
pondre tandis que les Reptiles même ceux qui sont aquatiques
déposent leurs oeufs sur la terre ferme
 Les Mammifères s’accouplent et mettent bas sur la terre ferme
 Dans l’histoire des vertébrés, l’évolution de la vie aquatique à
celle sur la terre ferme s’est effectuée de facon graduelle
 Il est resté des traces à chaque échelle d’évolution et il y a eu des
nouvelles acquisitions
31
Reproduction chez les Amphibiens
Reproduction chez les Reptiles

32
Reproduction chez les Mammifères
3. Relation entre les groupes des vertébrés
 La tache de l’Anatomie comparée est de montrer la diversité entre
les vertébrés. Il s’agit de mettre en évidence les adaptations
structurales et fonctionnelles au sein du groupe des vertébrés
aux cours de l’évolution dans le temps

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I. GENERALITÉS

II. TEGUMENTS DES VERTEBRES

III.APPAREIL SQUELETIQUE

IV.L’APPAREIL DIGESTIF

V. LE SYSTÈME NERVEUX

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II. TEGUMENT DES VERTEBRES
 Forme le revêtement externe du corps des vertébrés
 Il est constitué de la peau et de ses annexes
 La peau recouvre l’ensemble de tout le corps mais interrompu au
niveau des orifices naturels (bouche, anus, narines, orifices
urinaires et génitaux…..)
 C’est un des volumineux organes des vertébrés
 Les annexes sont de deux types
 Annexes en creux: les glandes cutanées
 Annexes en relief: poils, écailles, plumes…. 35
1. Structure de la peau
 La peau est formée de:
 L’épiderme: épithélium superficiel d'origine épiblastique
 Le derme: tissu conjonctif profond d'origine
mésoblastique
 L’hypoderme: tissu conjonctif sous-cutané, assurant la
liaison des couches superficielles avec les organes de
mouvement sous-jacents (os-muscles)

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a. L’épiderme
 Un épithélium pluristratifié chez les Vertébrés (l'épiderme
unistratifié chez tous les Invertébrés)
 l'épiderme est fait de cellules jointives dont l'adhérence est
assurée par des différenciations locales des membranes
plasmiques
 Il n’est pas vascularisé
 Il est innervé par des terminaisons nerveuses libres et interstitielles
 Il est formé d’une génératrice à activité mitotique intense et
continuelle 37
a. L’épiderme
 Du Cyclostome au Mammifère, il passe de une a cinq couches
 Lorsque les cellules sont mortes, elle se détachent: desquamation
 Soit isolement (chez les Poissons)
 Soit par lambo (chez les Batraciens)
 Chez les vertébrés inferieurs aquatiques (Cyclostomes, Poissons) et
les larves des Amphibiens:
 les cellules épidermiques restent vivantes
 épiderme est peu épais et perméable et permet les échanges
osmotiques et ioniques 38
a. L’épiderme
 Chez les vertébrés supérieurs (Tétrapodes):
 Les cellules épidermiques, élaborent des protéines
complexes caractéristiques, les kératines, qui imprègnent
les cellules épidermiques qui se dessèchent et meurent
 La partie superficielle se transforme en une couche cornée
 Elle procure à l’animal une protection éfficace
 La kératinisation est un processus propre aux Vertébrés
Tétrapodes et représente une excellente adaptation des
Tétrapodes à la vie aérienne 39
a. L’épiderme
 Chez les vertébrés supérieurs (Tétrapodes):
 La couche cornée se desquame:
• Soit par cellules ou fragments isolés (certains reptiles,
Oiseaux, Mammifères)
• Soit d’un seul bloque sur tout le corps (la mue chez les
serpents)
• Soit par usure superficielle (Chez les Crocodiliens et les
Chéloniens)
40
a. L’épiderme
 Chez les Amphibiens adultes, encore mal adaptés au milieu
aérien, la couche cornée est mince et généralement limitée à une
seule assise cellulaire qui s'élimine périodiquement par lambeaux.
L'épiderme reste ainsi perméable, ce qui permet les échanges
osmotiques et la respiration cutanée
 Chez les Amniotes (aériens) la couche cornée peut devenir très
épaisse par la superposition d'un nombre très élevé d'assises
cellulaires kératinisées et imperméables (du aux lipides provenant
des cellules en voie de kératinisation) 41
Coupe transversale de Coupe transversale de
la peau d’un crapaud la peau de l’Homme

42
b. Le Derme
 Tissu conjonctif dense à structure homogène pour tous les
vertébrés
 Il comprend:
 Stratum laxum: couche vasculaire, couche superficielle riche
en capillaires et en terminaisons nerveuses (rôle nourricier)
 Stratum compactum: couche compacte, profonde et riche en
fibrille, donne une grande résistance mécanique (rôle
protecteur)
 Séparé de l’épiderme par une lame basale (riche en collagène)
43
Les différentes couches de la peau 44
b. Le derme
 Chez les vertébrés inferieurs (Agnates aux Reptiles), la
pigmentation est assurée par les cellules des chromatophores
(cellules simples ou étoilées avec un cytoplasme chargé de
pigment). Ce sont:
 Mélanophores : contennant de la mélanine
 Lipophores: contennant des caroténoïdes
 Guanophores: contennant de la guanine (responsable de
la coloration par diffraction de la lumière)
45
b. Le derme
 Le changement de coloration est en relation avec la répartition de
ces pigments dans le chromatophore
 Coloration apparente: pigments dans le cytoplasme
 Coloration claire: pigments concentrés autour du noyau
 Changement de couleur se fait selon l’étalement des
pigments dans la cellule
 Changement de couleur observé chez certains animaux (poisson,
cameléon) sont sous control nerveuse (SN sympatique) ou
endocrinien 46
b. Le derme
 Le changement de coloration chez les vertébrés inferieurs est
fonction de facteurs biologiques:
 Mise en harmonie (le mimétisme)
 Action de facteur externe (regulation de la température
chez certains Reptiles)
 Etat sexuel de l’animal: livré nuptiale chez les males

47
b. Le derme
 Les chromatophores dermiques sont presque inexistants chez les
vertébrés supérieurs (Oiseaux et Mammifères)
 Les pigments sont logés:
 Dans les Melanocytes: responsables de la coloration au
niveau des poils, de la peau et au niveau de la couche
basale chez les mammifères
 Dans les phanères: hypochrome et porphyrine dans les
plumes des oiseaux
48
b. L’hypoderme
 C’est un tissu conjonctif lâche situé sous le derme et qui sépare le
reste de la peau des organes
 Chez les Amphibiens, l’hypoderme (réduit à de simple cloisons) est
creusé de volumineux sinus ou sacs lymphatiques dans lesquels
circule la lymphe
 Ces sacs confèrent à la peau de la grénouille sa structure lâche
 Chez les Mammifères à poils rares (Porcs domestiques, Mammifères
aquatiques), il se charge de graisse et devient un pannicule adipeux
(adipocytes) formant une couche continue et isolante 49
2. Les fonctions de la peau
a. La protection
 Barrière de protection contre les agressions extérieures (physique:
facteurs mécaniques, thermiques, rayonnements UV; chimique:
tensioactifs, solvants, allergènes, ou biologique: agents
infectieux)
b. Echanges métaboliques
 Assure de nombreuses échanges avec le milieu extérieur
 Gazeuse: respiration cutanée chez les Amphibiens
 Eau et ions: osmorégulation chez les poissons
 Phenomène de sécrètion: production de mucus, venin, sueur
50
c. L’homéothermie
 Régulation de la température des vertébrés supérieurs à l’aides
des structures spécialisées: phanères, glandes sudoripares, les
capillaires cutanées

d. L’information
 C’est un important organe sensoriel:
 Sens tactile: dû aux corpuscules sensoriels
 Sensibilité thermique
 Siège de la pression
51
3. Les glandes cutanées

 Toutes les glandes cutanées sont exocrines


 Elles sont pour la plupart de nature épidermique mais certaines
s’enfoncent même dans l’hypoderme
 Les glandes peuvent être classées en plusieurs categories selon:
 La forme
 La fonction

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a. Classification des glandes
Classification selon la forme
 Cellules isolées (glandes cellulaires): cellules muqueuses chez les
poissons
 Glande en tube (pluricellulaires): droites, pelotonnées, ramifiées ou
réticulées
 glandes en acinus: simples, composées ou mixtes

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Classification selon la forme

54
Classification selon la forme

55
Classification selon la production
 Glandes muqueuses (micines): glycoprotéines sécrétant une
solution gluante (mucus)
 Glandes sereuses: parfois venimeuses
Classification selon le mécanisme de sécrètion
 Glandes holocrines: toute la cellule participe à la sécrétion et se
détruit par l’excrétion: ex: glandes sébacées
 Les glandes mérocrines: la cellule persiste. Ex: glandes sudoripares
 Glandes apocrines: seulement la partie apicale est détruite au cours
de l’excrétion. Ex: glandes mammaires 56
b. Evolution des glandes chez les vertébrés
Chez les Agnates et les poissons
 Les cellules holocrines, muqueuses et séreuses sont très
abondantes (contact gluant chez les Agnates et autres Poissons,
glandes venimeuse en contact avec les aiguillons chez les raies)
Chez les Amphibiens
 Diminution des cellules sécrétrices et apparition de véritables
glandes
 Les glandes cutanées sont très développées chez les Amphibiens
adultes 57
Chez les Amphibiens
 Les glandes muqueuses: réparties sur toute la surface
du corps, jouent un rôle essentiel dans l'adaptation à la vie aérienne
de ces Tétrapodes à épiderme peu kératinisé en sécrétant un film de
mucus qui limite l'évaporation, maintient la peau humide et permet la
respiration cutanée. Ces glandes sont en relation avec l’intérieur
 Glandes séreuses: ils sont en amas et leur sécrétion est toxique
(oligopeptides hypotenseurs, amines biogènes irritantes, alcaloïdes
agissant sur les canaux Na+ et K+ de la membrane plasmique des
cellules musculaires et nerveuses) et joue un rôle défensif vis-à-vis
58
des prédateurs ou de protection contre l'infection
Chez les Sauropsidés (Reptiles et Oiseaux)
 Les glandes cutanées sont très peu développées et très localisées
chez les Sauropsidés, à épiderme fortement kératinisé et sec
(Reptiles) ou recouvert d'un épais plumage (Oiseaux)
 Glande uropygiène (bilobée holocrine) chez les Oiseaux
 participe a l’hydrofugation des plumes
 Source de provitamine D
 Quelques glandes séreuses au niveau des mandibules, cloaques
(Crocodiliens) ou cuisses (Lézards, Scinques, Iguanes) des Reptiles

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Chez les Mammifères

 Les glandes cutanées des Mammifères sont généralement


nombreuses et plus variées que chez les autres vertébrés
 Elles sont différenciées en trois grandes catégories très spécialisées:
les glandes sébacées, les glandes sudoripares et les glandes
mammaires

60
 Les glandes sudoripares
 Ce sont des glandes tubuleuses simples pelotonnées constituées
par un tube épithélial
 Les glandes sudoripares se différencient en deux types, selon leur
origine, leur taille et leur sécrétion:

 les glandes dites apocrines généralement


associées a un follicule pileux
 Les glandes mérocrines ou éccrines qui
ne sont pas associées aux follicules
61
 Les glandes sudoripares
 Les glandes sudoripares manquent chez les Cétacés et sont rares
chez les carnivores

62
 Les glandes sébacées
 Ce sont des glandes acineuses simples ou composées holocrines,
annexées aux follicules pileux et s'ouvrant à la surface du
tégument
 Elles sécrètent le sébum qui est:
 une substance grasse, semi liquide
 mélange d'acides gras, de triglycérides, de
cires, de cholestérol et de débris cellulaires
 Leur sécrétion imprègne et lubrifie le système pileux
 Elles servent à la reconnaissance sexuelle et à la délimitation de
territoire 63
 Les glandes mammaires ou galactophores
 Ce sont des glandes tubulo-acineuses composées qui sont
présentes chez tous les Mammifères

 Elles sont groupées en mamelles et leur sécrétion constitue le lait,


indispensable à la nutrition du nouveau-né
 Les mamelles existent chez les deux sexes mais ells sont
rudimentaires chez les males
64
 Les glandes mammaires ou galactophores

65
• Chez les protothériens (monotrèmes)
 Pas de mamelles différenciées
 Les glandes lactéales débouchent à la
base des poils sur la face ventrale de
la mère

• Chez les méthatériens (ex: marsupiaux)


 Les mamelons ne font sailli que lorsque les
jeunes sont placés dans le marsupium
66
• Chez les Euthériens
 les mamelons sont disposés selon deux lignes ventrales qui
s'étendent chez l'embryon de la racine du membre antérieur à celle
du membre postérieur: ce sont les crêtes mammaires
 Les mamelles sont munies de mamelons permanents
 Le lait est produit par des acini en lobules repartis dans un tissu
adipeux
 Les rongeurs ont des mamelles pectorales et abdominales
 Ruminants et beaucoup d’Euthériens ont des mamelles abdominales
 Les primates ont des mamelles pectorales
67
3. Les Phanères
 Les phanères sont des productions tégumentaires saillantes
fortement kératinisées, développées à la surface externe de
l'épiderme
 Ils sont d’origine dermique ou mixte ou épidermique
 Ils sont plus rares et peu différenciés chez les Amphibiens qui ont
une couche cornée réduite
 Chez les Cyclostomes et les Poissons à épiderme sans couche
cornée, les phanères sont exceptionnels

68
a. Les formations d’origine dermiques ou mixtes

 Elles sont de nature osseuse et peuvent être considérées comme


squelettiques
 Chez les Ostracodermes: elles sont representées par le
bouclier céphalique recouvrant la partie cephalo-thoracique
 Chez les Placodermes: idem que chez les Ostracodermes. La
différence c’est la présence des mâchoires

69
Les denticules cutanées: écailles placoides
 Ce sont des denticules (dont la structure rappelle les dents buccales
des vertébrés) recouvrant le corps des Sélaciens
 Elles proviennent d’une papille dermique (pulpe)
 Elles ont une croissance limitée, tombent périodiquement et sont
remplacées

Les denticules cutanées 70


Les écailles dermiques des Osteichthyens
 Ces poissons osseux ont des écailles juxtaposées ou même
imbriquées

71
Les écailles dermiques des Osteichthyens
 Les écailles dermiques ont une croissance continue et ne tombent
pas
 Elles sont toujours recouvertes d’épiderme
 Elles peuvent être:
 Cosmoides: contient de la cosmine (structures plus proches des écailles
placoides). Ex: écailles des ancêtres des Dipneustes
 Ganoides: contiennent de la ganoine. Ex: écailles des Actinoptérigiens
primitifs
 Elasmoide: contiennent de l’ élasmodine (chez les Actinoptérygiens récents)

 Les écailles dermiques permettent de déterminer l’âge du poisson


72
Les plaques dermiques des Tétrapodes
 Ce sont des ossifications du derme des Tétrapodes qui donnent des
plaques ou os dermiques (ex: chez les Chéloniens et Crocodiliens)

 Chéloniens: boucliers dorsal et ventral unis latéralement par des ponts

 Crocodiliens: présence d’osteodermes reliés par un tissu conjonctif sur la face

dorsale, recouverts d’écailles épidermiques

 Les Reptiles du secondaire: plaques dermiques osseuses develeppées

 Les mammifères: les plaques osseuses sous les écailles épidermiques des

tatous 73
Les plaques dermiques des Tétrapodes 74
b. Les formations épidermiques cornées
 Elles proviennent uniquement de la transformation de l’épiderme avec
le soutien physique et nourricier du derme
 Ce sont les vrais phanères
 Ils jouent souvent un rôle de protection
 Ecailles : chez les Reptiles
 Plumes: chez les oiseaux
 Poils: chez les mammifères

75
Les écailles des Reptiles
 Recouvrent tout ou une partie du corps, de manière juxtaposée ou
imbriquée (chez les Chéloniens et Crocodiliens)
 C’est un épaississement de la couche cornée de l’ épiderme
 Elles sont renouvellées périodiquement chez certains vertébrés
Les écailles chez les autres vertébrés
 Chez les oiseaux: les écailles des pattes
 Chez les Mammifères: écailles de la
queue chez les rongeurs, écailles des
pangolins, écailles des tatous
76
Les Plumes des Oiseaux
 C’est une structure de revêtement protecteur isolant qui assure
l’homéothermie chez les Oiseaux
 Les plumes sont des structures épidermiques mortes, kératinisées,
vacuolisées et chargées de pigments

Plumes néoptiles (plumage jeune)


Plumes téléoptiles (plumage adulte)

 Elles sont apparues comme des adaptations depuis les dinosaures et


joueraient probablement un rôle initial de thermorégulation chez les
animaux
 L'observation d'une plume ou du plumage peut permettre de
déterminer l'espèce, le sexe, l'âge ou la santé de l’oiseau. 77
Etapes de Formation d'une plume 78
 Plume de contour

 Ce sont des plumes apparentes et visibles a rachis rigide. Ex:


queue (rectrice), ailes (rémiges).

 Plume de couverture

 Abondant chez les oiseaux aquatiques


 Plume a structure duveteuse et a rachis souple
 Elles sont en dessous

79
80
Type de plume
 disposition des plumes
 La ptérylose est le mode de distribution des plumes pour une
espèces d’oiseaux donnée
 Les plumes tombent une fois par an: c’est la mue chez les oiseaux

 Coloration des plumes

 C’est un caractère génétique qui peut être influencé par un


phénomène hormonal
 Elle est due a des pigments que sont: la mélanine et les carotènes
81
Les poils des Mammifères
 Ce sont des formations kératinisées exclusivement
épidermiques caractéristiques des Mammifères
 Ils se rarifient chez certaines espèces: porcins,
éléphants, hyppopotames
 Ils manquent totalement chez les Cétacés
 Le changement de couleurs correspond à la mue

Proboscidea: Loxodonta africana

82
Cétacés
 les poils bourres

 Courts et souples et assurent l’isolement thermique. Ex: laine chez le


mouton du Nord

 les poils de couverture


 Longs, raides et fortement pigmentés: piquants du hérisson et porc
épic, crin du cheval
 les poils Sensoriels
Echinops telfairi afrosoricida
 Poils modifiés (présent sur le museau de la baleine)

83
Les cornes et le bois

 Des protubérrances osseuses symétriques observables chez les


ruminants, situées sur la tête et en arrière des orbites
 Ils s’accroissent indefiniment

 Ils existent chez les deux sexes Cerf


 Chez les reines les deux sexes portent des bois 84
Les autres formations épidermiques

 Ce sont les cornes souples qui se rencontrent au niveau des


pattes et des bouches
 Bec des Oiseaux
 Les ongles
 Les griffes des Mammifères
 Les sabots des Mammifères
 Sole plantaire et palmaire des Mammifères

85
Conclusion..

86
I. GENERALITÉS

II. TEGUMENTS DES VERTEBRES

III.APPAREIL SQUELETIQUE

IV.L’APPAREIL DIGESTIF

V. LE SYSTÈME NERVEUX

87
III. L’APPAREIL SQUELETIQUE
 C’est la charpente de l’organisme des être vivants, constituée
par un ensemble de pièces rigides articulées entre elles
 C’est l’ élément de soutien du corps
 Il est interne et représente l’endosquelette
 C’est une structure qui est concervée par la fossilisation et grâce
auquelle il a été possible de reconstituer l’histoire des vertébrés
 Il est démonstratifs de l’évolution surtout du passage de la vie
aquatique a la vie vie aérienne
88
L’APPAREIL SQUELETIQUE

89
III. L’APPAREIL SQUELETIQUE
 C’est lui qui reflètte les multiples adaptations aux divers modes
biologiques
 C’est la base de la Paléoécologie

90
1. Formation du squelette
 L’observation de l’embryogenèse montre que les tissus
squelettiques dérivent du mésenchyme (tissu conjonctif élastique
et dense)
 Le squelette est formé des cellules anastomosées souples
séparées d’une substance fondamentale amorphe dans laquelle
sont noyés des fibres protéiques, les fibres conjonctives (fibres
collagènes et fibres élastiques)
 Il existe deux types de formation du squelette: ossification
91
a. Apparition des ostéoblaste
 La pièce osseuse n'est pas précédée par un modèle cartilagineux et
l'ossification se fait directement en milieu mésenchymateux
 Les ostéoblastes secrètent l’osséine qui s’accumule pour donner des
lamelles osseuses
 Les lamelles se fusionnent et donnent les os appelés os de membrane
 Cette ossification se déroule généralement dans le derme de la peau
et donne naissance à des os plats, superficiels, constituant
l'exosquelette.
 C’est l’ossification endoconjonctive 92
Ossification endoconjonctive 93
Ossification endoconjonctive 94
b. Apparition des blastèmes
 La pièce osseuse est précédée par un modèle cartilagineux qui sera
détruit par un tissu conjonctif dit d'invasion
 Dans le mésenchyme se produit des épaississements localisés: les
blastèmes
 Les blastèmes se transforment en tissu cartilagineux qui est
progressivement remplacé par une substance osseuse
 C’est l’ossification enchondrale ou chondrification donnant naissance
à des os profonds, dont l'ensemble constitue l'endosquelette: os
enchondraux 95
l’ossification enchondrale ou chondrification
96
c. Les différentes parties du squelette
 Le squelette céphalique
 Le squelette neural ou neurocrâne
 Le squelette viscéral ou splanchnocrâne
 Le squelette axial
 La colonne vertébrale et ses annexes
 Les cotes
 Le squelette zonal
 Le squelette des membres
 Les ceintures 97
c. Les différentes parties du squelette

98
c. Les différentes parties du squelette

99
2. Le squelette céphalique
 C’est la boite qui entoure et protège l’encéphale plus d’autres
structures qui varies en fonction du groupe taxonomique:
 Support squelettique des mâchoires et fentes branchiales
chez les vertébrés inferieurs
 Mâchoires et région du cou chez les tétrapodes
 Le squelette céphalique provient de deux parties distinctes surtout
chez les vertébrés inferieurs a savoir le neurocrane et le
splanchnocrane ou sq. viscéral (soutien de l’appareil respiratoire chez
les vertébrés inferieurs) 100
2. Le squelette céphalique
 Point de vue anatomique: le crâne des Vertébrés se compose de
deux parties:
 Le neurocrâne organisé autour de l'encéphale et des
organes sensoriels pairs (olfactifs, visuels et stato-
acoustiques)
 Le splanchnocrâne organisé autour des cavités buccale
et pharyngienne

101
2. Le squelette céphalique

102
2. Le squelette céphalique

 Point de vue histologique: le crâne des Vertébrés peut passer par


deux stades histologiques successifs : cartilagineux et osseux
 La chondrification du mésenchyme édifie le crâne
cartilagineux ou chondrocrâne qui n'est définitif que chez les
Cyclostomes et les Chondrichthyens actuels

103
2. Le squelette céphalique
 Chez tous les autres Vertébrés adultes, il lui succède un crâne
osseux ou ostéocrâne sur la base des deux ossifications:
• une ossification enchondrale qui fait disparaître plus ou
moins complètement le cartilage embryonnaire du
chondrocrâne (ostéocrâne enchondral ou
endosquelettique)
• une ossification dermique qui ajoute des os de revêtement
(ostéocrâne dermique ou exosquelettique)
104
a. Le neurocrâne
 Il est caractéristique des vertébrés appelés crâniates par
opposition aux acraniens

105
Formation du neurocrâne
 Il débute par la formation de deux bandelettes cartilagineuses
(trabécules) parallèles en dessous du cerveau
 En arrière il y a la formation des cartilages polaires de part et
d’autres de l’ébauche hypophysaire
 Concomitamment, les parachordaux (plaques symétriques) se
forment en avant de la corde
 Bandelettes, cartilages polaires et parachordaux se fusionnent et
donne la plaque basilaire
106
Formation du neurocrâne
 Les paire sensorielles, les paire nasales et otiques s’organisent et
se soudent latéralement a la plaque basilaire
 Les capsules optiques resteront indépendantes et donneront la
sclérotique des yeux
 C’est le premier stade du neurocrane

107
Formation du neurocrâne

108
Evolution du neurocrâne
 Stade de plaque basilaire
 Neurocrâne des larves de Lamproie, adultes des Myxines,
embryons des vertébrés supérieurs
 Sa structure ne permet pas la protection du cerveau qui est
assurée par une carapace d’os dermique
 Stade du chondrocrâne
 Neurocrâne des Lamproies adultes, des Chondrichtyens adultes,
des embryons des Téléosteens
 Formation d’une voute cartilagineuse qui recouvre l’encéphale
109
Evolution du neurocrâne
 Stade du chondrocrâne
 Formation d’une boite cranienne primitive: chondrocrâne
 Dans l’évolution, la présence d’un crâne cartilagineux est
importante car il permet la croissance de l’encéphale
 Contrairement, un crâne ossifié prématurement empêche un
dévélopemment normal du cerveau (accroissement du nombre de
neurones)
 Formation d’une voute cartilagineuse qui recouvre l’encéphale
110
Evolution du neurocrâne
 Stade neurocrane osseux
 Neurocrâne present a partir des Poissons osseux (Osteichtyens)
 Ossification enchondrale de la plaque basilaire suivi de la formation
d’une voute cranienne osseuse par formation d’os dermique qui
remplace le chondrocrâne
 Deux situations se presentent:
 Au niveau des plaques basilaires: ossification enchondrale
 Au niveau du Crâne sensu stricto: ossification de membrane
111
Evolution du neurocrâne
 Stade neurocrane osseux
 Au fure et a mésure que l’on monte dans la classification le nombre
d’os craniens regresse par suite de fusion précoce chez l’embryon
et le nouveau né
 Par exemple chez les Oiseaux, tous les os du crâne sont soudés a
la naissance, tandis que les dernières fusions chez l’Homme ont
lieu tardivement (4e années d’âge)

112
Evolution de la tête osseuse des Tétrapodes
 Les Reptiles primitifs et amphibiens fossiles avaient des crânes
anapsides (complement forme d’os dermiques avec seules
orifices: narines, orbites et foramen pineal)
 Cette structure persiste chez les Chéloniens

113
Evolution de la tête osseuse des Tétrapodes
 crânes diapsides (apparition de deux paires de fosses temporales)
 Ce type est rencontré chez les Sauropsidés (caractère de
nombreux reptiles)

114
Evolution de la tête osseuse des Tétrapodes
 crânes Synapside (apparition d’une paires de fosses temporales
chacune limitée par le squamosal, postorbitaire et le jugal)
 Ce type est rencontré chez les Reptiles fossiles

115
b. Le splanchnocrâne
 Il est encore appelé squelette viscéral
 Chez les vertébrés primitifs, il sert a supporter l’appareil
respiratoire branchial

 Son étude est la base de


la classification des
vertébrés en deux sous-
embranchements:
Agnates et Gnatostomes
116
Le splanchnocrâne primitif: stade chondrichtyen
 Il est formé par: l’arc mandibulaire n˚1, l’arc hyoïdien n˚2 et 3, 5 et 7
arcs branchiaux
 On distingue:
 L’arc mandibulaire: palatocarré (dorsal), le cartilage de Mekel
(ventral)
 L’arc hyoïdien : hyomandibulaire, le cératohyal, basihyal
 Les arcs branchiaux

117
118
Evolution du splanchnocrâne chez les autres vertébrés
 Chez les Osteichtyens
 Disposition identique que chez les Chondrichtyens
 Les modifications majeures sont:
 Reduction des fentes branchiales
 Reduction de l’arc hyoïdien avec formation d’opercule qui
couvre les branchies
 Ferméture de l’évent

119
Evolution du splanchnocrâne chez les autres vertébrés
 Chez les Tétrapodes
 Les embryons possèdent les arcs viscéraux cartilagineux
 Tétards : 4 arcs branchiaux et 3 fentes branchiales ouvertes
 Embryon des Reptiles: 4 arcs branchiaux et 2 fentes
branchiales qui s’ouvrent temporairement
 Embryon Humain: 1 fente branchiale qui ouvre temporaiment
 Les modifications majeures sont:
 Acquisition d’os de membrane qui remplace le cartilage
 Le palatocarré primitif forme l’os carré posterieur
120
Evolution du splanchnocrâne chez les autres vertébrés
 Chez les Tétrapodes
 Les modifications majeures sont:
 mâchoire supérieure est formée d’os soudés
 La machoire inférieure est double: l’antérieure donne l’os
dentaire, la postérieure (C. de Meckel) donne l’articulaire
 Intégration de la partie dorsale de l’arc mandibulaire au crâne

121
Evolution la mâchoire et la formation de l’oreille moyenne
 Suspension hyostylique
 Observation chez les Sélaciens et les Téleosteens
 On distingue:
 La mâchoire sup ne touche pas le neurocrane
 L’os carré forme l’articulation et est relié au crâne par les
ligaments
 Il y a une grande mobilité des mâchoires

122
Evolution la mâchoire et la formation de l’oreille moyenne
 Suspension autostylique
 Observation chez les Tétrapodes non mammaliens
 On distingue:
 La mâchoire sup. ainsi que l’os carré sont soudés au crâne
 L’articulation se fait entre l’articulaire et le carré
 L’os carré forme l’articulation et est relié au crâne par les
ligaments
 Il y a une grande mobilité des mâchoires
 L’hyalomandibulaire acquière un role auditif 123
Evolution la mâchoire et la formation de l’oreille moyenne
 Supension craniostylique
 Observation chez les mammifères
 On distingue:
 La mâchoire inf. ou mandibule est formée d’un seul os de
membrane: os dentaire
 La dentaire s’articule sur le crâne mais en avant
comparativement aux autres vertébrés
 Les arcs viscéraux originels qui supportaient l’articulation
deviennent la chaine des osselets et conduisent les vibrations
124
3. Le squelette Axial

 Il regroupe la colonne vertébrale et les côtes


 L’évolution des vertébrés est reflétée par la formation et
compilation du squelette axial

125
a. Chez tous les embryons des Vertébrés
 Formation de la chorde dorsale (structure cylindrique axiale)
sous le tube nerveux
 Elle est formée de cellules vacuolisées
 Enveloppée dans une gaine élastique et limitée a l’intérieur par
une gaine fibreuse
 La chorde ne persiste que chez les adultes de certains
Cyclostomes
 Sa morphologie et sa fonction diminuent au profit de la colonne
vertébrale des Agnates aux Gnatostomes 126
b. Formation des vertèbres
 Au cours de l’embryogenèse, le mésoblaste se dispose de part et
d’autre des structures axiales (tube nerveux, chorde, TD) en une
bande et une partie se transforme en somites
 Chaque somite se différencie et donne:
 La partie externe (myotome) donne les muscles
 La partie interne (sclérotome) donne les vertèbres
 Chaque vertèbre est formé a partir de structures appelées arcualies
(inter-dorsaux, inter-ventaux, basi-dorsaux et basi-ventaux)
 Les apophyses des basi-ventaux se prolongent en côtes
127
Formation des vertèbres

Mise en place des somites 128


vertèbre
Formation des vertèbres

Tube neural
Nerf spinal
naissant Nerf
Muscle

sclérotome myotome

129
c. Evolution des vertèbres
 Premièrement: la structure vertébrale est réalisée avec la
vertèbre aspondyle chez les Agnates et les poissons
cartilagineux
 Deuxiement: chez les Chondrichtyens et les autres Vertébrés, il
y a formation d’un corps vertébral au depend de la chorde plus
une adjonction d’ éléments squeletiques: type holospondyle
 Troisiement: présence de vertèbres holospondyles avec des
fusions ou des atrophies de certains arcualies

130
131
Caractérisation des vertèbres en fonction de la forme

 Vertèbres amphicœliques: biconcaves (poissons, amphibiens,


reptiles primitifs)
 Vertèbres procœliques: concaves en avant (reptiles actuels et
oiseaux)
 Vertèbres opisthocœliques: concaves en arrière (Mammifères
ongulés)
 Vertèbres platycœliques: droit (chez la majorité de Mammifères)

132
 Chez les amphibiens
 Amphibiens : colonne vertébrale primitive (rampe, nombre élevé
des vertèbres)
 Anoures: réduction du nombre des vertèbres, fusion des
vertèbres caudales en un os unique

 Chez les reptiles


 Vertèbres très nombreuses et mobiles
 Déplacement par ondulation du corps
 Chez ophidiens, on a une multiplication du nombre des vertèbres
(des centaines) et une disparition des membres 133
 Chez les Oiseaux
 Vertèbres cervicales (10 a 23) sont articulées, celles dorsales
sont soudées, celles caudales forment un seul os: pygostyle
 Réduction du nombre des vertèbres favorise le vol

 Chez les Mammifères


 Pas d’ondulation grâce à l’apparition des ceintures et des
membres
 Rigidité accrue de la colonne vertébrale
 Apparition des disques inter vertébraux
134
 Station et locomotion bipède
 Elle est favorisée par:
 Apparition des courbures supplémentaires de l’axe vertébrale
 Tête en équilibre au sommet de la colonne vertébrale,
réduction de la musculature cervicale et les neurépines
(Homme)
 Tête penchée, musculature puissante du cou et présence de
longues neurépines (singe)

135
 Station et locomotion bipède

136
d. Les côtes
 Tiges osseuses courbes qui sont des expansions des vertèbres
 Soudées ou articulées au vertèbres

Les côtes ventrales


 Prolongement des vertèbres par croissance centrifuge
 Elles sont sous la masse musculaire (Chez Téleosteens)
Les côtes dorsales
 Prennent naissance en dehors des vertèbres et les rejoignent par
croissance centripète (chez les Sélaciens et Tétrapodes)
 Chez les poissons on a les arêtes qui proviennent d’ossification
musculaire 137
La cage thoracique
 Chez les tétrapodes on a la formation du sternum, os plat
automone au niveau duquel se soudent les côtes
 Le sternum est simple chez les Amphibiens mais bien developpé
chez les Oiseaux

138
La cage thoracique

sternum

côtes

Vertèbre

139
4. Le squelette Zonal
 La sustentation et la locomotion des vertébrés sont dues a l’action
d’appendices du corps: les membres
 Généralement de deux paires, les membres se sont régressés chez
certains vertébrés (serpent)
 Nageoires: chez les poissons parculièrement (pterygium)
• Les nageoires impaires (dorsale, caudale, anale) chez les
poissons, amphibiens, mammifères, reptiles
• Les nageoires paires (véritable membres avec des
ceintures), existes exclusivement chez les poissons 140
4. Le squelette Zonal
 Le membre marcheur: chez les vertébrés terrestres (chiridium)
• Chez les tétrapodes, les membres et les ceintures sont
construits sur le même schema fonctionnel correspondant
au membres pentadactyles
• L’adaptation des vertébrés n’a fait que modifié le type
fondamental
• On retrouve toujours les mêmes structures homologues
lorsqu’on a faire par exemples aux membres antérieurs
141
L’adaptation du membre chez les vertébrés 142
Les deux aspects du chiridium
 Le membre transversal
• Position transversale par rapport au corps, se déplace
latéralement (crocodile, anoures)
• Supporte mal la sustention, le corps est suspendu entre les
membres et traine a terre

143
Les deux aspects du chiridium
 Le membre parasagittal
• Membres sont parallèles, les segments forment des angles
obtus
• Le corps est soulevé du sol (Oiseaux, Mammifères)

144
Les adaptations
 Des adaptations s’opèrent par rapport:
 à la marche,
 au saut,
 au vol,
 à la nage,
 au bipédie,
 au fouissage

145
CONCLUSION
 Le squelette est l’un des appareils le plus important pour
l’anatomie comparée
 Il est composé de pièces fossilisables
 A travers les fossiles, la paléontologie a permis d’établir des
relations phylétiques entre diverses lignées

146
I. GENERALITÉS

II. TEGUMENTS DES VERTEBRES

III.APPAREIL SQUELETIQUE

IV.L’APPAREIL DIGESTIF

V. LE SYSTÈME NERVEUX

147
IV. L’APPAREIL DIGESTIF
 C’est l’ensemble des organes qui interviennent dans la
transformation des aliments en substances chimiques capables
de passer dans les liquides du corps (le sang et la lymphe)
 Ces substances sont véhiculées à travers tout l’organisme
 Trois phénomènes sont mis en œuvre
 Phénomènes mécaniques: fragmentation et transport
 Phénomènes chimiques: hydrolyse enzymatique
 Phénomènes physiologiques: absorption des petites
molécules et leur pénétration dans les liquides du corps148
1. Anatomie de l’appareil digestif
 Le tube digestif (TD): long tube plus ou moins contourné qui s’étend
de la bouche à l’anus (5 éléments)
 Bouche: préhension et reception des aliments
 Pharynx: préhension et reception des aliments
 Œsophase: conduction des aliments
 Estomac: stockage
 Intestins: absorption des nutriments et elimination des déchets
Ces segments sont morphologiquement et histologiquement différenciés
et fonctionnellement spécialisés 149
1. Anatomie de l’appareil digestif
 Des organes annexes
 Les dents: coupure et broyage des aliments
 Les glandes salivaires: déverser les enzymes dans la
bouche
 Le foie: déverser ses sécretions dans l’intestin grêle
 Le pancréas: déverser ses sécretions dans l’intestin grêle

Ce sont des organes situés hors du tube digestif mais participant a


la réalisation de la digestion 150
2. Embryogenèse de l’appareil digestif
 L’épithelium recouvrant l’intérieur de l’appareil digestif est
d’origine entoblastique, il raccorde ses deux extrémités (bouche
et anus) à l’épiderme de la peau
 Une structure externe d’origine mésoblasmique se différencie en
deux tuniques concentriques autour de l’épithelium
 La première forme la muqueuse (formée de tissus
conjonctifs)
 La seconde donne la musculeuse (ensemble de fibres
musculaires lisses) 151
3. Histologie de l’appareil digestif
 La Tunique Muqueuse : épithélium recouvert d’un tissus
conjonctif ou chorion
 L’épithélium comprend:
 Les cellules glandulaires (exocrines, endocrines)
 Cellules absorbantes
 Le chorion comprend:
 Couche mince de fibres musculaires lisses entourant
des glandes
152
3. Histologie de l’appareil digestif
 La Tunique Musculeuse : constituée de deux couches de
fibres musculaires lisses
 Couche interne circulaire
 Couche externe longitudinale
 La contraction de ces couches assure la progression des
aliments le long du tube digestif: le péristaltisme
 Le TD est entouré d’une tunique appelée séreuse (absente au
niveau de l’œsophase et du rectum)
153
a. Les cellules de l’épithélium
Les cellules glandulaires exocrines
 Les cellules muqueuses: secrètent du mucus
(mucopolysaccharides liés a des proteines) qui assure:
 Progression des aliments
 Protection de la muqueuse
 On les retrouve sur toute la longueur du tube digestif
 Les cellules séreuses: secrètent des enzymes digestifs qui assurent:
 L’hydrolyse des molécules complexes
 On les retrouve surtout au niveau de l’épithélium gastrique et intestinal
154
a. Les cellules de l’épithélium
Les cellules glandulaires endocrines
 Ce sont des cellules qui secrètent des polypeptides (gastrine,
sécrétine, cholécystokinine-pancréomyzine, l’entéroglucagon) qui
sont deversées directement dans le sang.
 Ces secrétions assurent:
 Regulation des activités motrices sécrétrices
 Regulation des activités motrices trophiques

155
a. Les cellules de l’épithélium
Les cellules absorbantes
 Ce sont des cellules qui ont
un pole en plateau muni
d’une multitude de
microvillosités
 Elles sont localisées dans
l’épithélium de l’intestin

156
b. Le chorion
 Couche mince de fibres musculaires lisses encore appelée la
musculaire de la muqueuse
 L’excrétion des glandes du chorion est stimulée par sa contraction

157
Coupes transversales des
différentes parties du TD

158
4. Organogenèse de l’appareil digestif
 Les organes qui constituent l’appareil digestif dérivent de trois
feuillets embryonnaires
 Endoblaste (entoblaste): muqueuse du TD et les glandes
digestives
 Ectoblaste: l’œsophage (stomodeum) et le canal anal
(protodeum)
 Mésoblaste: tissus conjonctif, musculeuse et le péritoine

159
A. Formation de l’intestin primitif entoblastique
 C’est le précurseur de l’appareil digestif
 Il est mis en place dès la quatrième semaine du
devéloppement de l’œuf
 C’est la partie entoblastique du tube digestif
 Sa formation est fonction du mode de segmentation de l’œuf
qui dépend de la repartition du vitellus, donc du groupe
d’animaux considéré

160
A. Formation de l’intestin primitive entoblastique
 Œufs hétérolécithes a segmentation totale (Lamproie, Chondrostéens,
Holostéens, Dipneustes, Amphibiens)
 Un intestin primitif est mis en place par un proccessus
d’invagination au cours de la gastrulation
 Il est en forme de cul-de-sac ouvert a l’arrière au nivau du
blatospore (future anus) et fermé à l’avant
 Les reserves vitellines sont à l’intérieur des cellules entoblastiques
et sont utilisées lentement au cours de l’embryogenèse
161
Coupes transversale et
sagittale de l’embryon
de grenouille
Vitellus

162
A. Formation de l’intestin primitive entoblastique
 Œufs télolécithes a segmentation partielle (Myxines, Chondrichthyens,
Téléostéens, Sauropsidés, Mammifères Monotrèmes)
 L’entoblaste est en forme de lame qui repose sur la masse vitelline
restée indivis
 Ce feuillet s’étale progressivement à la surface du vitellus et l’entoure
d’un sac vitellin
 L’intestin primitif est en forme de cul-de-sac fermé à ses deux
extrémités
163
A. Formation de l’intestin primitive entoblastique
 Œufs télolécithes a segmentation partielle (Myxines, Chondrichthyens,
Téléostéens, Sauropsidés, Mammifères Monotrèmes)
 L’extrémité antérieure accolée a l’épiblaste stomodéal donnera la
bouche
 L’extrémité postérieure accolée a l’épiblaste protodéal donnera le
cloaque
 L’intestin primitif reste relié au sac vitellin par un canal vitellin
 Les reserves vitellines sont extracellulaires et sont a l’intérieur du sac
vitellin et sont utilisées progressivement au cours de l’embryogenèse
164
A. Formation de l’intestin primitive entoblastique
 Œufs secondairement alécithes a segmentation totale (Mammifère
Marsupiaux et Euthériens)
 Pas de vitellus
 La mise en place de l’entoblaste est similaire aux œufs télolécithes
 Il y a formation d’un pseudo-sac vitellin sans vitellus (le lécithocœle)

165
B. Adjonction des parties extrèmes épiblastiques
 Deux parties épiblastiques completent l’intestin primitif
 Stomodeum: depression épiblastique peu profonde
contenant la membrane pharyngienne diblastique
• Donne les bourgeons faciaux
• Il constitue la bouche primitive
• Il devient plutard la cavité buccale qui communique avec le
pharynx

166
B. Adjonction des parties extremes épiblastiques
 proctodeum: depression épiblastique plus ou moins
profonde contenant l’orifice blastoporal ou membrane
cloacale
• Il participle à la formation du cloaque

167
C. Evolution de l’intestin primitif entoblastique
 L’intestin primitif comprend trois parties:
 L'intestin primitif antérieur, dans sa partie céphalique, appelé
intestin pharyngien qui est à l’origine:
• De la cavité buccale, du pharynx et de leurs dérivés glandulaires
et lymphoïdes
• Du diverticule respiratoire
• L'œsophage, de l'estomac
• De la partie proximale du duodénum, du foie et des voies biliaires
• Du pancréas 168
C. Evolution de l’intestin primitif entoblastique
 L'intestin primitif moyen, qui est à l’origine:
• De la partie distale du duodénum
• Du jéjunum et de l’iléon
• Du caecum
• De l'appendice
• D'une grande partie du colon (segment ascendant et 2/3 du colon
transverse)
L'intestin primitif moyen est séparé de l’intestin antérieur par le
diverticule hépatique 169
C. Evolution de l’intestin primitif entoblastique
 L'intestin primitif postérieur, qui est à l’origine:
• De 1/3 distal du colon transverse, colon descendant, colon
sigmoïde
• Du rectum
• canal anal

170
Coupe sagittale d’un embryon de 4 semaines
171
5. Evolution de l’appareil digestif chez les vertébrés
a. La cavité buccale
 Partie externe des voies digestives et respiratoires à épithélium
stratifié et musculature striée
 Orifice utilisé par les vertébrés aquatiques inférieurs pour la respiration
et la nutrition
 Chez les Tétrapodes, l’apparition des choanes au plafond buccal
sépare les voies respiratoires des voies alimentaires
 Chez les Cyclostomes la cavité buccale est en entonoir circulaire ou
en U 172
a. La cavité buccale
 Chez les Gnathostomes, l’apparition de la mâchoire mobile dentée
permet la fermeture de la cavité buccale et la préhension des
aliments
 La cavité buccale comprent:
 Les lèvres: replis cutanés bien developpés chez les
Mammifères chez qui les deux lèvres (sup. et inf.)
s’unissent pour former les joues. Les rongeurs portent des
appendices au niveau des joues appellés abajoues
 Le Bec: il est corné et se rencontre surtout chez les
Amniotes tels que: les Oiseaux, les Tortues, les Monotrèmes
173
 Le Palais

 La partie supérieure de la cavité buccale est le palais. On y trouve:


 Les choanes
 Les orifices voméro-nasaux:
 Les fanons: lames keratinisées en forme de triangles,
disposées en rangées. Ils se rencontrent chez les
Cétacés sans dents ou les Mysticètes (Baleines)

174
D.V.: dent vomeriennes; Ch1: choanes primaires; Ch2: choanes secondaires; Tr.E.: trompe d’Eustache;
O.V.N.: organe vomero-nasal; R.P.: repli palatin; Md: mandibule; Mx: maxillaire; M.P.:muscle peaucier;
C.N.P.: canal nasopalatine; M.:muscle masseter; A.Pal: amygdales palatines; S.G.: sillons gulaires
175
Schemas montrant les orifices du palais
Choanes

176
 La langue
 Chez les poissons, elle est representée par une structure
rudimentaire
 Chez les Tétrapodes elle est bien evoluée et devient un organe
de préhension et de brassage des aliments dans la bouche
 Les insectivores ont une langue protactile qui participe à la
capture de proies à distance
 Les squamates ont une langue bifide qui sert à collecter des
particules odorantes
177
 La langue
 La langue est l’organe de goût chez les Mammifères
 Elle est indispensable à la phonation chez l’Homme

178
 Les dents
 Ce sont des organes durs fortement minéralisés, implantés par une
racine dans la muqueuse buccale
 Elles servent à la préhension, la contention et la mastication des
aliments
 Leur nombre se restreind avec l’évolution des vertébrés
 La dentine (seul constituant constant des dents des vertébrés)
forme la quasitotalité de la dent, ses cellules restent vivantes

179
 Les dents
 Chez les mammifères la dentine est recouverte par une mince
couche d’émail (tissus squelitique très dur)
 Chez les non-mammaliens, l’email est sous forme de structure
fibreuse
 Les cellules réalisatrices de l’émail meurent après sa mise en place
 Chez les Chondrichthyens et nombreux Actinoptérygiens l’émail est
remplacée par les émaloides

180
 Les dents
 Les dents des vertébrés (non mammaliens) ont une existences
courte et sont remplacées de de façon continue et pratiquement
illimitée : la polyphyodontie
 Les mammifères (à quelques exception près) ont deux dentitions:
diphyodontie (dent de lait et dentition définitive)
 Polyodontie et homodontie: dents très nombreuses et semblables
(10000 chez les Téléosteens, plus de cent chez les grenouilles et
serpents) chez les espèces non mammaliens
181
 Les dents
 Olygodontie et hétérodontie: ce sont des dents peu nombreuses
et morphologiquement différenciées
 Ils sont de quatre categories chez les Mammifères
 Les dents labiales qui sont en avant de l’arcade dentaire
au niveau des lèvres: les incisives et les canines
 Les dent jugales situées en arrière de l’arcade dentaire: les
prémolaires et les molaires

182
 Les dents
 Les poissons et les reptiles sont des polyodontes

183
 Les dents
 Les Mammifères sont des oligodontes

 Les Oiseaux , les


crapauds sont Anadontes

184
 Les glandes buccales
 Les vertébrés inferieurs aquatiques n’ont pas de vraies glandes
mais possèdent de nombreuses cellules à mucus
 Les glandes buccales apparaissent chez les Tétrapodes terrestres
ou elles sont constantes
 Elles regressent secondairement chez les Oiseaux et les
Mammifères aquatiques
 Elles acquièrent chez les Oiseaux granivores et les Mammifères la
fonction de secrétion d’enzyme: amylase
185
 Les glandes buccales
 Les glandes venimeuses des Reptiles
 Les glandes buccales sont très nombreuses et developpées
chez les Reptiles
 Les glandes labiales localisées autour de la bouche peuvent se
différencier en glandes venimeuses chez les Ophidiens (sauf
chez les Boats, Anaconda (Americains); les Pytons (Africains,
Australiens) et chez les Sauriens (exceptionnellement)

186
Les Sauriens venimeux:
les Holodermes

187
Squamosal Squamosal Squamosal

Maxillaire pterygoïde
Mandibulaire

188
 Les glandes buccales

 Les glandes salivaires des Mammifères


 Les glandes salivaires de petite taille sont incluses dans la
muqueuse de la bouche
 Les glandes salivaires volumineuses sont en dehors de la
muqueuse et se communiquent avec la cavité buccale par des
canaux excreteurs
189
Secrète de
l’Amylase

Secrète du
mucus
Secrète du
mucus
190
b. Le pharynx
 C’est la partie du TD entourée par les arcs squeletiques viscéraux
post-mandibulaires
 Il est recouvert par un épithelium stratifié d’origine entoblastique
 Chez les Agnates fossiles le pharynx a un double rôle (nutritive et
respiratoire)
 Chez les poissons et les larves d’Amphibiens avec l’apparition des
mâchoires, le pharynx perd son rôle nutritive. Il ne subsiste que la
fonction respiratoire assurée par les fentes branchiales
191
b. Le pharynx
 Avec le passage à la vie aérienne, la fonction respiratoire disparait
chez les Amphibiens adultes et tous les Amniotes. Les branchies
sont remplacées par l’appareil pulmonaire
 La regréssion anatomique et fonctionnelle du pharynx des vertébrés
s’accompagne du développement des dérivés pharyngiens:
thyroïde, thymus, parathyroïde, corps ultimo-branchiaux
 Chez les Mammifères adultes le pharynx ne représente plus qu’une
région discrète qui est un carrefour de la voie digestive (œsophage)
et la voie respiratoire (glotte) 192
Schéma montrant le pharynx
193
Lamproie
194
Schéma montrant le pharynx
c. L’œsophage
 Il est constitué de:
 Muqueuse : épithélium stratifié, cylindrique avec des cellules ciliées et
des cellules muqueuses (Anamniotes) et cellules pavimenteuse et
souvent kératinisées (les Amniotes)
 Musculeuse : composée de fibres striées (region antérieure) et des
fibres lisses (region postérieure). Les Amphibiens et Reptiles n’ont
que les fibres lisses, les Rongeurs et les Ruminants n’ont que les
fibres striées
 L’œsophage peut donner naissance a deux types d’invaginations195
c. L’œsophage
 Le jabot des Oiseaux : dilatation de l’œsophage en avant de la
ceinture pectoral qui sert de réservoir aux aliments. Il produit un
composé laiteux pour les jeunes chez certains Oiseaux
(Columbiformes: pigeons, tourterelles)
 La vessie gazeuse des Actinoptérigiens : un volumineux sac
ovalaire contenant du gaz
• Type physostome: la vessie reste en communication avec l’œsophage
par un canal pneumatique (Actinoptérigiens les moins évolués)
• Type physocliste: disparition du canal et vessie complètement isolée
196
Les différents types
de vessie gazeuse

197
d. L’estomac
 Une dilation musculaire et glandulaire du TD. Il assure le stockage, le
brassage et la digestion enzymatique des aliments
 L’épithélium de la muqueuse gastrique est un épithélium simple qui
s’invagine dans le chorion en une multitude de glandes tubuleuses
 La structure constante et caractéristique de l’épithélium permet de
définir les limites exactes de l’estomac
 Histologiquement, l’estomac est absente chez les Cyclostomes, les
Holocéphales, les Dipneutes, les larves des Anoures, les Téléosteens
cyprinidés, les Mammifères Monotrèmes 198
d. L’estomac
 La musculeuse gastrique est faite de fibres lisses. Elle assure le
brassage des aliments et leur transformation en chyme (pate semi-
liquide)

199
d. L’estomac
 Particularités des estomacs
 Chez les Oiseaux: deux parties bien distinctes
• Ventricule succenturié qui est glandulaire
(antérieure): sécrète le suc gastrique
• Gésier qui est musculaire (postérieure):
assure un role mécanique (broyage des
aliments)

200
d. L’estomac
 Particularités des estomacs
 Chez les Mammifères ruminants: deux compartiments séparés
par une constrition transversale
• Estomac antérieure : une vaste chambre
œsophagienne (panse ou rumen; bonnet ou
reseau; Feuillet ou osmasum)
• Estomac postérieure: partie glandulaire de l’estomac
(caillette) subdivisée en trois parties: cardiaque,
fundique et pylorique 201
Schéma de l’appareil digestif de Mammifères ruminants 202
Schemas d’estomac des vertébrés
F: zone fundique, P: zone pylorique; O:
region œsophagienne; I: region intestinale;
B: bonnet; Ca: caillette; C.Pa: cellules
parietals; C.Pp: cellules pricioales; Ch:
chorion; C.E: crypte épitheliale; Pa: panse;
Fe: feuillet

Repartition des épithéliums dans la


region gastrique des vertébrés
Glande fundique de
l’estomac humain
203
d. L’intestin
 C’est la dernière section du TD et le siège des processus ultimes de la
digestion et le lieu d’absorption des nutriments
 Il achève la digestion en transformant les molécules complexes des
aliments en molécules simples (glucose, acides aminés, acides gras,
glycérol)
 Les sucs sécrétés par le pancréas (mélange basique) neutralisent
l’acidité des sucs gastriques et permettent à nouveau la
décomposition de l’amidon en glucose
204
d. L’intestin
 Les enzymes sécrétées par le pancréas et l'intestin finissent la
digestion des protéines en acides aminés et celle des lipides en
acides gras
 La bile, un liquide verdâtre fabriqué par le foie et stocké dans la
vésicule biliaire solubilise les graisses (acides gras + glycérol) et
facilite ainsi leur absorption à travers la paroi intestinale
 Les molécules simples issues de la digestion traversent l’épithélium
de l’intestin par absorption et pénètrent dans le sang et la lymphe
205
d. L’intestin
 L’épithélium est simple et comporte trois types de cellules: les cellules
caliciformes a mucus, les glandulaires séreuses et les absorbantes
 Il s’invagine en de courte glandes tubuleuses (sauf chez les
Cyclostomes et les poissons): G. de Lieberkühn
 Chez les Mammifères, la partie antérieure de l’intestin (duodénum)
possède une seconde catégorie de glandes tubuleuses: G. de
Brünner
 La musculeuse est composée de deux couches de fibres
musculaires: internes circulaires et externes longitudinales 206
d. L’intestin
 Les Lamproies et la plupart des poissons ont un intestin gros et court.
Ils développent des spires (valvule spirale) qui augmentent la surface
de l’intestin
 Les Téléostéens et les Tétrapodes ont un
intestin très allongé qui décrit des
circonvolutions (plus long chez les herbivores
que les carnivores)

 Chez les Oiseaux et les mammifères, l’intestin développe des


villosités 207
Structure de
l’intestin grêle

208
Celllule
Villosité
épithéliale

Valvule connivente Cellule caliciforme


Chorion a mucus
Glande de Lieberkuhn Plateau strié
Glande Brunner
Sous-muqueuse
Muscle circulaire
Musculaire de Muscle longitudinal Villosité
la muqueuse
Coupe de intestinale
duodénum
Valvule spirale

Micro-Villosité

Zonnula occludens
Plateau Zonnula adherens Intestin spiralé de
strié Desmosome squale 209
d. Les organes Annexes: Foie et Pancréas
 Le pancréas est une glande mixte. Il est formé de cellules
épithéliales glandulaires dont 1% se regroupe pour former les
ilots de Langherhans qui sécrètent les hormones (insuline,
glucagon…): rôle endocrine
 Les autres cellules se regroupent en amas (les acini), elles
sécrètent le suc pancréatique qui contient les enzymes
digestives (amylase, trypsine-chymotripsine-carboxypeptidase,
lipase, ribonuclease et désoxyribonuclease): rôle exocrine
210
d. Les organes Annexes: Foie et Pancréas
 Le foie est la plus volumineuse glande de l’organisme, il a une
fonction mixte
 Les cellules hépatiques sécrètent la bile qui est drainée par les
canaux hépatiques pour être stockée dans la vésicule biliaire
avant d’être évacuer dans l’intestin par l’intermédiaire du canal
cholédoque et le sphincter d’Oddi

211
212
œsophage
Estomac

Carnivore
Estomac

Insectivore .Intestin et colon


court
.Intestin court .Présence de
.Pas de Cecum petit Cecum
Cecum

Anus

Anus

213
œsophage
Rumen
Réticulum Estomac
Omassum
Abomassum
Nonruminant
Ruminant herbivore herbivore
.Estomac a 4 .Estomac simple
chambres .Large Cecum
.Intestin et colon
longs
Cecum .Large rumen Cecum

Anus

Anus
214
I. GENERALITÉS

II. TEGUMENTS DES VERTEBRES

III.APPAREIL SQUELETIQUE

IV.L’APPAREIL DIGESTIF

V. LE SYSTÈME NERVEUX

215
V. LE SYSTEME NERVEUX
 C’est le centre de commande de l’organisme des vertébrés et de tous
les métazoaires de façon générale
 Il coordonnne les activités des organes en utilisant une chaine de
cellules spécialisées, les neuronnes qui unissent les organes entre eux
 La coordination nerveuse met en jeux 4 éléments
 Les récepteurs sensoriels
 Les centres nerveux
 Les organes éffecteurs
 Les nerfs 216
1. Point de vue Anatomique
 Le SN comprend deux ensembles étroitement associés:
 Le SN central: regroupe les centres nerveux, un axe longitudinal
s’étendand de la tête à la queux (Névraxe). Il est encore appelé le
système cérébro-spinal (cerveau ou encéphale + moelle épinière)
 Le SN périphérique: regroupe les nerfs (crâniens et rachidiens),
qui mettent en rapport d’une part les récepteurs sensoriels et
d’autre part les organes éffecteurs
 La coordination des l’activités des viscères est assurée par le SN
végétatif 217
2. Point de vue histologique
 Le tissu nerveux est constitué des cellules spécialisées: les neurones
 Les neurones sont caractérisés morphologiquement par un
prolongement cytoplasmique: les fibres nerveuses
 Ils sont caractérisés fonctionnellement par leur capacité à réagir à
une perturbation (irritabilité) et de transmettre l’excitation qui en
résulte (conductibilité) à un autre neurone ou non
 Les neurones sont en contact par l’intermédiaire d’une zone appelée
synapse
 Ils sont unis par un tissu de liaison nourricier appelé névroglie 218
3. Point de vue physiologique
 Les activités du système nerveux se résume en quatre phases:
 Perception des stimuli par les récepteurs sensoriels capables
de décéler une variation du milieu externe ou interne
 Transmission des informations sensorielles par l’intermédiaire
des nerfs afférents sensitifs
 Assimilation des informations par les centres nerveux chargés
d’élaborer les reponses appropriées
 Transmission des reponses aux organes éffecteurs par
l’intermédiaire des nerfs éfférents moteurs 219
4. Point de vue Embryologique
 Formation d’une plaque neurale à partir de l’ectoblaste à la fin de la
gastrulation
 Formation d’une gouttière neurale à partir de la plaque neurale
 Les bords ou crêtes neurales s’epaississent vers l’extérieur en deux
bandelettes dites ganglionnaires
 Fermeture de la gouttière neurale en un tube neural
 La partie antérieure élargie forme l’encéphale et la partie étroite
donne la moelle épinière
 Les bandelettes donneront par la suite les nerfs crâniens et rachidiens
220
Formation du tube neural

221
B. La moelle épinière et les nerfs rachidiens
 Chez le jeune embryon, la paroi du tube neural s’organise autour du
canal de l’épendyme en quatre plaques:
 Une plaque dorsale:
 Une plaque ventrale:
 Deux plaques latérales: elles se divisent en deux zones chacune
(latéro-dorsale et latéro-ventrale)
• Les latéro-dorsales ou plaques alaires seront les centres
sensoriels
• Les latéro-ventrales ou plaques basales seront les centres moteurs
222
B. La moelle épinière et les nerfs rachidiens
 Chez l’adulte, la moelle épinière se présente comme un cordon
cylindrique (mais aplati chez les Cyclostomes) plus ou moins renflé
 Elle s’étend généralement de tête jusqu’à l’extrémité de la queue sur
tout le long du canal rachidien
 Toutefois la régression voire la disparition de la queue (Amphibiens
Anoures et Mammifères) et la régression ou disparition de la
musculature métamérique caudale entrainent un raccourcissement de
la moelle épinière qui n’occupe plus que la partie postérieure du canal

223
La moelle épinière

224
Coupe transversale de Coupe transversale de
ME de Lamproie ME de l’Homme

Substance grise
Substance blanche

225
1. Evolution structurale
 Autour d’un canal fin (canal de l’épendyme), la paroi épaissie présente la
structure typique du névraxe
 Substance grise (SG) interne: provenant du regroupement
des neurones des plaques latérales
 Substance blanche (SB) externe: formée par les fibres
nerveuses
 Chez les Cyclostomes, la SG aplatie comme la M. épinière ne forme pas
de cornes (sensitives et motrices). La substance blanche fait de fibres
amyéliniques (grise) forme une gaine autour de la substance grise 226
1. Evolution structurale
 Chez les Gnathostomes a moelle cylindrique,
 Les plaques alaires dorsales se différencient en cornes dorsales
ou se terminent les fibres afférentes
 Les plaques basales ventrales deviennent les cornes ventrales
(motrice) qui contiennent les corps cellulaires des neurones
effecteurs
 La substance blanche est étranglée par deux sillons sagittaux dorsaux
et ventraux

227
1. Evolution structurale
 Chez les Téléostéens la moelle caudale a un renflement au niveau de
la dernière vertèbre qui est qualifié d’hypophyse caudale ou urophyse.
Ce renflement comporte des axones neurosecréteurs et interviendrait
dans l’osmorégulation
 Une voie neurosécrétoire existe chez les Sélaciens mais sans
différenciation morphologique
 La moelle lombosacrée des oiseaux présente une volumineuse
protubérance dorsale, ovoïdale bourrées de glycogène

228
Les nerfs rachidiens
 Les ébauches ganglionnaires issus de la segmentation des
bandelettes ganglionnaires forment des neurones bipolaires avec
deux axones
 La racine dorsale, sensitive, est pourvue d’un ganglion spinal dans
lequel se trouvent les corps cellulaires des neurones sensitifs (cellules
en T)
 La racine ventrale, motrice, contient le cylindraxe des neurones
moteurs
 Le nerf spinal ainsi constitué est donc un nerf mixte 229
C. Le cerveau et nerfs craniens
 La région élargie du tube neural ou vésicule cérébrale primitive se
partage en trois vésicules séparées par des étranglements
 Le proencéphale ou cerveau antérieur en avant de la corde
 Le Mésencéphale ou encéphale moyen au niveau de l’extrémité
antérieur de la corde
 Le Rhombencéphale ou cerveau postérieur qui se prolonge en
arrière par l’ébauche de la moelle épinière
 Au cours de l’embryogenèse, le proencéphale et le Rhombencéphale
se divisent en deux vésicules chacun 230
C. Le cerveau et nerfs craniens
 On a un stade a cinq vésicules: Télencéphale, Diencéphale,
Mésencéphale, Métencéphale et le Myélencéphale
 C’est sur la base de ce stade a cinq vésicules que s’organise
l’encéphale de tous les vertébrés
 Par la suite le cerveau est modifié anatomiquement
morphologiquement, fonctionnellement en fonction du mode de vie de
l’animal
 L’encéphale est protégé par une enveloppe appelée méninge qui
comporte trois couches: 231
C. Le cerveau et nerfs craniens

 La dure-mère: enveloppe externe dure et fibreuse

 L’arachnoïde: réseau de tissus conjonctifs très fins ou

entrelacés. Il contient le liquide cérébro-spinal

 La pie-mère: couche interne riche en vaisseaux sanguins

232
233
234
235
236
237
1. Evolution structurale du cerveau
 Le myélencéphale ou bulbe rachidien
 Il est bien différencié chez les vertébrés Mammifères
 Lors de sa formation les plaques alaires s’écartent l’une de
l’autre : le phenomène d’éversion
 L’éversion provoque l’ouverture du plafond de la cavité interne
du 4e ventricule qui n’est plus recouverte que par une mince
couche d’épithelium vascularisée: la toile choroidienne
 Cette structure est constante chez tous les vertébrés non
mammaliens 238
1. Evolution structurale du cerveau
 Le myélencéphale ou bulbe rachidien
 Chez les Mammifères on a l’apparition de deux territoires
céphaliques: le néocérébellum, le néopallium
 Le métencéphale ou le cervelet
 Une extension de la region dorsale du rhombencéphale
 Organe de coordination et de maintien de la posture, avec un
volume très variable en fonction de la classe des vertébrés
 Il est rudimentaire chez les Poissons et les Amphibiens,
beaucoup développé chez les Sélaciens, Oiseaux et Mammifères
239
1. Evolution structurale du cerveau
 Le métencéphale ou le cervelet
 Il est constitué de deux étages, l’archicérébellum (auricules) et
le paléocérébellum (partie médiane) commun aux vertébrés
 Chez les vertébrés aquatiques le cervelet est representé par
les auricules
 C’est le paléocérébellum qui controle le tonus de la posture,
c’est le corps du cervelet

240
1. Evolution structurale du cerveau
 Le métencéphale ou le cervelet
 Chez les Mammifères il y a une différenciation du néocérébellum a
partir du paléocérébellum
 Le paléocérébellum se developpe en une volumineuse evagination
dorsale creuse (Poissons, Crocodiliens) ou pleine (Mammifères et
Oiseaux). Il est a peine differencié chez les reptiles et les
Amphibiens
 Le néocérébellum présent seulement chez les Mammifères forme
les hemisphères cérébelleux (responsable de la motricité volontaire)
241
1. Evolution structurale du cerveau
 Le Mésencéphale
 Les plaques alaires se soudent en avant du cervelet et forme le
toit du mésencéphale (tectum). Il comprend:
• Deux lobes ou tubercules bijumeaux chez tous les non
mammaliens: centre de relai visual
• Une structure histologique allant de paire avec le
perfectionnement de la vision des Agnates aux Oiseaux
• Quatre lobes ou tubercules quadrijumeaux chez les
Mammifères 242
1. Evolution structurale du cerveau
 Le Mésencéphale
 les plaques basales forment la calotte (tegmentum)
 Le tectum et le tegmentum sont deux structures fondamentales
qui sont présentes chez tous les vertébrés
 Les Mammifères ont développé un 3e élément, le pied, plaqué
contre le tegmentum et formé par deux volumineuses faisceaux
de fibres

243
1. Evolution structurale du cerveau
 Le Diencéphale
 Il est de petite taille et est caché dorsalement chez les Amniotes
par le télencéphale qui se développe vers l’arrière (Sauropsidés)
ou le Mammifères). Il comprend:
• Le toit dont l’épithélium se differencie en photorécepteurs
• Le thalamus: couche optique
• L’hypothalamus: contient le centre de controle du SN végétatif
 C’est la structure de support de l’hypophyse

244
1. Evolution structurale du cerveau
 Le Télencéphale
 Le type original est caractérisé par la différenciation de deux
regions:
• Le pallium dorsal qui se subdivise en deux zones : Achépallium
et le paléopallium
• Le Striatum ventral avec deux zones : le Paléostriatum et
Archistriatum

245
1. Evolution structurale du cerveau
 Le Télencéphale
 Deux types fondamentaux se dégagent:
• Le type éversé (chez les Téléostéens): il se forme par
écartement des parties supérieures
• Le type inversé (chez les autres Gnathostomes): les parois
dorsales croissent l’une vers l’autre et s’inflechissent en se
dirigeant mutuellement vers l’axe du tube neural. Il y a
apparition des cloisons internes qui séparent les ventricules

246
1. Evolution structurale du cerveau
 Le Télencéphale
 Evolution du télencéphale chez les Tétrapodes
• Chez les Amphibiens, la structure est proche du type primitif,
mais il y a un apport de stimuli non olphactifs au télencéphale
• Chez les Sauropsidés, l’apport de stimuli non olfactifs est très
important. Il y a apparition du Néostriatum et du Néopallium ou
néocortex

247
1. Evolution structurale du cerveau
 Le Télencéphale
 Evolution du télencéphale chez les Tétrapodes
• Chez les Mammifères: le néocortex se développe
considérablement (corticalisation), apparition de la motricité
volontaire, formation des hémisphères cérébraux, formation de
circonvolutions (chez Homme) et frontalisation (chez l’Homme)

248
2. Les nerfs craniens
 Ils naissent de l’encéphale et sortent du neurocrane par des
foramens percés a sa base
 Certains nerfs sont sensitifs et proviennent comme les nerfs
rachidiens des bandelettes ganglionnaires
 D’autres sont moteurs et sont analogues au nerfs moteurs rachidiens
 D’autres encore sont mixtes
 Les vertébrés Amniotes ont 12 paires de nerfs crâniens, les deux
dernières n’existent pas chez les Anamniotes.
 Les vertébrés inférieurs aquatiques montrent des ramifications
spéciales liées a la présence de la ligne latérale (org. sensoriel) 249
250

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