I. GENERALITÉS
III.APPAREIL SQUELETIQUE
V. L’APPAREIL EXCRETEUR
2
I. GENERALITES
Les Vertébrés sont des organismes métazoaires ou encore
pluricellulaires
Chordés: munis d’un dispositif qui deviendra les vertèbres
(chorde)
Deutérostomiens: la bouche s’ouvre secondairement
Epineuriens: un système nerveux se disposant
dorsalement
Triploblastiques: présence de trois feuillets embryonnaires:
ectoderme, mésoderme et endoderme 3
I. GENERALITES
Eumétazoaires: différenciation cellulaire poussée, les
cellules se regroupent en catégories différenciées
Bilatériens: symétrie bilatérale
Craniâtes: apparition d’une tête bien différenciée
La chorde est une tige rigide et flexible forme de cellules
turgescentes
Enveloppée par une gaine élastique a l’extérieur
Limite par une gaine fibreuse a l’intérieur
Le premier element axial de soutien chez les Chordés 4
1. Les caractères généraux des vertébrés
Les vertébrés ont différenciation du corps en trois parties: tête, tronc et
queue
Chez les vertébrés coexistent des:
Organes métamérisés: néphrons, arc aortiques, branchies,
vertèbres, nerfs rachidiens, muscles, vaisseaux sanguins
Organes non métamérisés: peau, tube digestif,
La métamérie est bien nette chez les embryons mais s’estompe a l'état
adulte (sauf les vertèbres, nerfs rachidiens pour l’ectoderme ; les
muscles de la queue et les muscles intercostaux pour le mésoderme)
5
Métamérisation 6
1. Les caractères généraux des vertébrés
Les vertébrés se caractérisent par:
Présence de la crête neurale
Présence d’organes internes caractéristiques: foie, reins et
glandes endocrines
Présence d’un endosquelette: constitué des os pour la
plupart (cartillagineux chez certains comme les requins)
Une reproduction presque exclusivement sexuée chez les
individus
Une locomotion assurée par des membres plurisegmentés
7
1. Les caractères généraux des vertébrés
Les vertébrés constituent un assemblages de structures
comprenant des organes:
8
1. Les caractères généraux des vertébrés
Les organes des vertébrés: le tégument
Tégument est constitué de:
L’ épiderme: pluristratifié couvrant le derme
Derme: tissu conjonctif vascularisé
Il produit les phanères: écailles, plumes
Contient plusieurs glandes, qui sont caractéristiques des
classes des vertébrés
9
1. Les caractères généraux des vertébrés
Les organes des vertébrés: le squelette
Le squelette est constitué de:
Deux tissus conjonctifs: cartilage et l’os
Il est interne et comprend trois parties
Squelette céphalique: neurocrane (non segmenté),
splanchnocrane (segmenté)
Squelette axial: representé par les vertèbres (unités repetitives)
Squelette zonaire: les paires de membres et les ceintures qui les
rattachent au reste du corps 10
1. Les caractères généraux des vertébrés
Les organes des vertébrés:
Le système nerveux
L’encéphale formé de cinq vésicules successives
La moelle épinière logé dans le canal rachidien
Les nerfs assurant une coordination entre les différentes parties
Le tube digestif (TD)
Occupe une position ventrale
Pharynx: partie antérieure du TD
Anus: partie postérieure 11
1. Les caractères généraux des vertébrés
Les organes des vertébrés:
L’appareil excréteur
Néphrons (tube épithéliaux entourés de capillaires sanguins)
Reins (groupement de plusieurs néphrons)
L’appareil reproducteur
Sexes généralement séparés (quelques cas d’hermaphrodisme
chez les téléostéens (poisson))
Semence évacuée par les canaux de Wolff (chez les male) et les
canaux de Müller (chez les femelles) 12
1. Les caractères généraux des vertébrés
Les organes des vertébrés:
L’appareil circulatoire
Un vaisseau ventral ou se développe le Cœur (puissant muscle
creux et propulseur du sang)
Un vaisseaux dorsal ou Aorte en connexion avec la veine
intestinale par les arcs aortiques
L’appareil circulatoire des vertébrés est un système clos
13
2. Classification des vertébrés
La classification des êtres vivants satisfait à deux conditions:
Se baser sur les caractères anatomiques appropriés
permettant de grouper par categories d’importance
décroissante l’ensemble des êtres vivants
Rattacher les formes récentes à leurs ascendants fossiles
Grâce à l’introduction de la phylogénétique ou cladisme on à pu
construire les arbres phylogénétiques ou cladogrammes montrant
les relations de parenté entre taxons
14
2. Classification des vertébrés
Les vertébrés constituent un embranchement ou phylum du règne animal
Ce phylum se divise en deux sous-embranchements
Les Agnates (animaux pisciformes sans mâchoire), ce sont les
premiers vertébrés à apparaitre (à l’ordovicien): deux classes
La classe des Ostracodermes (carapace – peau), tous sous
forme fossile
La classe des cyclostomes: peau nue (pas de carapace
externe), squelette non ossifié, une narine unique qui ne
communique pas avec la bouche (forme vivante des Agnates)
15
2. Classification des vertébrés
Les Gnathostomes (animaux pourvus de mâchoires:
macrophages): cinq classes
La Super Classe des Poissons
• Classe des Chondrichtyens (poissons cartilagineux)
• Classe des Ostéichtyens (poissons osseux)
20
Echelle des Temps
géologique
21
3. Relation entre les groupes des vertébrés
Au contraire, les Ostéichtyens sont caractérisés par la présence
d’un squelette osseux (avec des os d’origine dermique et des os
d’origine enchondrale)
Le développement d’un squelette osseux, surtout l’ossification
enchondrale, permet la formation d’un squelette rigide,
indispensable pour la sortie des eaux
Parmi les Ostéichtyens émergent les Tétrapodes
22
23
3. Relation entre les groupes des vertébrés
Les premiers Amphibiens avaient les membres implantés
perpendiculairement au corps
Plutard, les membres sont devenus parallèles (membres
chiridiens), cette étape correspond à la sortie des eaux chez les
Vertébrés
L’apparition de l’amnios, qui est une membrane entourant
l’embryon et formant ainsi un sac contenant un liquide où se
développe l’embryon: le liquide amnostique
24
Position des membres par rapport au corps
Orifice buccal
de Lamproie
Lamproie
30
3. Relation entre les groupes des vertébrés
Beaucoup d’Amphibiens retournent à l’eau pour s’accoupler et
pondre tandis que les Reptiles même ceux qui sont aquatiques
déposent leurs oeufs sur la terre ferme
Les Mammifères s’accouplent et mettent bas sur la terre ferme
Dans l’histoire des vertébrés, l’évolution de la vie aquatique à
celle sur la terre ferme s’est effectuée de facon graduelle
Il est resté des traces à chaque échelle d’évolution et il y a eu des
nouvelles acquisitions
31
Reproduction chez les Amphibiens
Reproduction chez les Reptiles
32
Reproduction chez les Mammifères
3. Relation entre les groupes des vertébrés
La tache de l’Anatomie comparée est de montrer la diversité entre
les vertébrés. Il s’agit de mettre en évidence les adaptations
structurales et fonctionnelles au sein du groupe des vertébrés
aux cours de l’évolution dans le temps
33
I. GENERALITÉS
III.APPAREIL SQUELETIQUE
IV.L’APPAREIL DIGESTIF
V. LE SYSTÈME NERVEUX
34
II. TEGUMENT DES VERTEBRES
Forme le revêtement externe du corps des vertébrés
Il est constitué de la peau et de ses annexes
La peau recouvre l’ensemble de tout le corps mais interrompu au
niveau des orifices naturels (bouche, anus, narines, orifices
urinaires et génitaux…..)
C’est un des volumineux organes des vertébrés
Les annexes sont de deux types
Annexes en creux: les glandes cutanées
Annexes en relief: poils, écailles, plumes…. 35
1. Structure de la peau
La peau est formée de:
L’épiderme: épithélium superficiel d'origine épiblastique
Le derme: tissu conjonctif profond d'origine
mésoblastique
L’hypoderme: tissu conjonctif sous-cutané, assurant la
liaison des couches superficielles avec les organes de
mouvement sous-jacents (os-muscles)
36
a. L’épiderme
Un épithélium pluristratifié chez les Vertébrés (l'épiderme
unistratifié chez tous les Invertébrés)
l'épiderme est fait de cellules jointives dont l'adhérence est
assurée par des différenciations locales des membranes
plasmiques
Il n’est pas vascularisé
Il est innervé par des terminaisons nerveuses libres et interstitielles
Il est formé d’une génératrice à activité mitotique intense et
continuelle 37
a. L’épiderme
Du Cyclostome au Mammifère, il passe de une a cinq couches
Lorsque les cellules sont mortes, elle se détachent: desquamation
Soit isolement (chez les Poissons)
Soit par lambo (chez les Batraciens)
Chez les vertébrés inferieurs aquatiques (Cyclostomes, Poissons) et
les larves des Amphibiens:
les cellules épidermiques restent vivantes
épiderme est peu épais et perméable et permet les échanges
osmotiques et ioniques 38
a. L’épiderme
Chez les vertébrés supérieurs (Tétrapodes):
Les cellules épidermiques, élaborent des protéines
complexes caractéristiques, les kératines, qui imprègnent
les cellules épidermiques qui se dessèchent et meurent
La partie superficielle se transforme en une couche cornée
Elle procure à l’animal une protection éfficace
La kératinisation est un processus propre aux Vertébrés
Tétrapodes et représente une excellente adaptation des
Tétrapodes à la vie aérienne 39
a. L’épiderme
Chez les vertébrés supérieurs (Tétrapodes):
La couche cornée se desquame:
• Soit par cellules ou fragments isolés (certains reptiles,
Oiseaux, Mammifères)
• Soit d’un seul bloque sur tout le corps (la mue chez les
serpents)
• Soit par usure superficielle (Chez les Crocodiliens et les
Chéloniens)
40
a. L’épiderme
Chez les Amphibiens adultes, encore mal adaptés au milieu
aérien, la couche cornée est mince et généralement limitée à une
seule assise cellulaire qui s'élimine périodiquement par lambeaux.
L'épiderme reste ainsi perméable, ce qui permet les échanges
osmotiques et la respiration cutanée
Chez les Amniotes (aériens) la couche cornée peut devenir très
épaisse par la superposition d'un nombre très élevé d'assises
cellulaires kératinisées et imperméables (du aux lipides provenant
des cellules en voie de kératinisation) 41
Coupe transversale de Coupe transversale de
la peau d’un crapaud la peau de l’Homme
42
b. Le Derme
Tissu conjonctif dense à structure homogène pour tous les
vertébrés
Il comprend:
Stratum laxum: couche vasculaire, couche superficielle riche
en capillaires et en terminaisons nerveuses (rôle nourricier)
Stratum compactum: couche compacte, profonde et riche en
fibrille, donne une grande résistance mécanique (rôle
protecteur)
Séparé de l’épiderme par une lame basale (riche en collagène)
43
Les différentes couches de la peau 44
b. Le derme
Chez les vertébrés inferieurs (Agnates aux Reptiles), la
pigmentation est assurée par les cellules des chromatophores
(cellules simples ou étoilées avec un cytoplasme chargé de
pigment). Ce sont:
Mélanophores : contennant de la mélanine
Lipophores: contennant des caroténoïdes
Guanophores: contennant de la guanine (responsable de
la coloration par diffraction de la lumière)
45
b. Le derme
Le changement de coloration est en relation avec la répartition de
ces pigments dans le chromatophore
Coloration apparente: pigments dans le cytoplasme
Coloration claire: pigments concentrés autour du noyau
Changement de couleur se fait selon l’étalement des
pigments dans la cellule
Changement de couleur observé chez certains animaux (poisson,
cameléon) sont sous control nerveuse (SN sympatique) ou
endocrinien 46
b. Le derme
Le changement de coloration chez les vertébrés inferieurs est
fonction de facteurs biologiques:
Mise en harmonie (le mimétisme)
Action de facteur externe (regulation de la température
chez certains Reptiles)
Etat sexuel de l’animal: livré nuptiale chez les males
47
b. Le derme
Les chromatophores dermiques sont presque inexistants chez les
vertébrés supérieurs (Oiseaux et Mammifères)
Les pigments sont logés:
Dans les Melanocytes: responsables de la coloration au
niveau des poils, de la peau et au niveau de la couche
basale chez les mammifères
Dans les phanères: hypochrome et porphyrine dans les
plumes des oiseaux
48
b. L’hypoderme
C’est un tissu conjonctif lâche situé sous le derme et qui sépare le
reste de la peau des organes
Chez les Amphibiens, l’hypoderme (réduit à de simple cloisons) est
creusé de volumineux sinus ou sacs lymphatiques dans lesquels
circule la lymphe
Ces sacs confèrent à la peau de la grénouille sa structure lâche
Chez les Mammifères à poils rares (Porcs domestiques, Mammifères
aquatiques), il se charge de graisse et devient un pannicule adipeux
(adipocytes) formant une couche continue et isolante 49
2. Les fonctions de la peau
a. La protection
Barrière de protection contre les agressions extérieures (physique:
facteurs mécaniques, thermiques, rayonnements UV; chimique:
tensioactifs, solvants, allergènes, ou biologique: agents
infectieux)
b. Echanges métaboliques
Assure de nombreuses échanges avec le milieu extérieur
Gazeuse: respiration cutanée chez les Amphibiens
Eau et ions: osmorégulation chez les poissons
Phenomène de sécrètion: production de mucus, venin, sueur
50
c. L’homéothermie
Régulation de la température des vertébrés supérieurs à l’aides
des structures spécialisées: phanères, glandes sudoripares, les
capillaires cutanées
d. L’information
C’est un important organe sensoriel:
Sens tactile: dû aux corpuscules sensoriels
Sensibilité thermique
Siège de la pression
51
3. Les glandes cutanées
52
a. Classification des glandes
Classification selon la forme
Cellules isolées (glandes cellulaires): cellules muqueuses chez les
poissons
Glande en tube (pluricellulaires): droites, pelotonnées, ramifiées ou
réticulées
glandes en acinus: simples, composées ou mixtes
53
Classification selon la forme
54
Classification selon la forme
55
Classification selon la production
Glandes muqueuses (micines): glycoprotéines sécrétant une
solution gluante (mucus)
Glandes sereuses: parfois venimeuses
Classification selon le mécanisme de sécrètion
Glandes holocrines: toute la cellule participe à la sécrétion et se
détruit par l’excrétion: ex: glandes sébacées
Les glandes mérocrines: la cellule persiste. Ex: glandes sudoripares
Glandes apocrines: seulement la partie apicale est détruite au cours
de l’excrétion. Ex: glandes mammaires 56
b. Evolution des glandes chez les vertébrés
Chez les Agnates et les poissons
Les cellules holocrines, muqueuses et séreuses sont très
abondantes (contact gluant chez les Agnates et autres Poissons,
glandes venimeuse en contact avec les aiguillons chez les raies)
Chez les Amphibiens
Diminution des cellules sécrétrices et apparition de véritables
glandes
Les glandes cutanées sont très développées chez les Amphibiens
adultes 57
Chez les Amphibiens
Les glandes muqueuses: réparties sur toute la surface
du corps, jouent un rôle essentiel dans l'adaptation à la vie aérienne
de ces Tétrapodes à épiderme peu kératinisé en sécrétant un film de
mucus qui limite l'évaporation, maintient la peau humide et permet la
respiration cutanée. Ces glandes sont en relation avec l’intérieur
Glandes séreuses: ils sont en amas et leur sécrétion est toxique
(oligopeptides hypotenseurs, amines biogènes irritantes, alcaloïdes
agissant sur les canaux Na+ et K+ de la membrane plasmique des
cellules musculaires et nerveuses) et joue un rôle défensif vis-à-vis
58
des prédateurs ou de protection contre l'infection
Chez les Sauropsidés (Reptiles et Oiseaux)
Les glandes cutanées sont très peu développées et très localisées
chez les Sauropsidés, à épiderme fortement kératinisé et sec
(Reptiles) ou recouvert d'un épais plumage (Oiseaux)
Glande uropygiène (bilobée holocrine) chez les Oiseaux
participe a l’hydrofugation des plumes
Source de provitamine D
Quelques glandes séreuses au niveau des mandibules, cloaques
(Crocodiliens) ou cuisses (Lézards, Scinques, Iguanes) des Reptiles
59
Chez les Mammifères
60
Les glandes sudoripares
Ce sont des glandes tubuleuses simples pelotonnées constituées
par un tube épithélial
Les glandes sudoripares se différencient en deux types, selon leur
origine, leur taille et leur sécrétion:
62
Les glandes sébacées
Ce sont des glandes acineuses simples ou composées holocrines,
annexées aux follicules pileux et s'ouvrant à la surface du
tégument
Elles sécrètent le sébum qui est:
une substance grasse, semi liquide
mélange d'acides gras, de triglycérides, de
cires, de cholestérol et de débris cellulaires
Leur sécrétion imprègne et lubrifie le système pileux
Elles servent à la reconnaissance sexuelle et à la délimitation de
territoire 63
Les glandes mammaires ou galactophores
Ce sont des glandes tubulo-acineuses composées qui sont
présentes chez tous les Mammifères
65
• Chez les protothériens (monotrèmes)
Pas de mamelles différenciées
Les glandes lactéales débouchent à la
base des poils sur la face ventrale de
la mère
68
a. Les formations d’origine dermiques ou mixtes
69
Les denticules cutanées: écailles placoides
Ce sont des denticules (dont la structure rappelle les dents buccales
des vertébrés) recouvrant le corps des Sélaciens
Elles proviennent d’une papille dermique (pulpe)
Elles ont une croissance limitée, tombent périodiquement et sont
remplacées
71
Les écailles dermiques des Osteichthyens
Les écailles dermiques ont une croissance continue et ne tombent
pas
Elles sont toujours recouvertes d’épiderme
Elles peuvent être:
Cosmoides: contient de la cosmine (structures plus proches des écailles
placoides). Ex: écailles des ancêtres des Dipneustes
Ganoides: contiennent de la ganoine. Ex: écailles des Actinoptérigiens
primitifs
Elasmoide: contiennent de l’ élasmodine (chez les Actinoptérygiens récents)
Les mammifères: les plaques osseuses sous les écailles épidermiques des
tatous 73
Les plaques dermiques des Tétrapodes 74
b. Les formations épidermiques cornées
Elles proviennent uniquement de la transformation de l’épiderme avec
le soutien physique et nourricier du derme
Ce sont les vrais phanères
Ils jouent souvent un rôle de protection
Ecailles : chez les Reptiles
Plumes: chez les oiseaux
Poils: chez les mammifères
75
Les écailles des Reptiles
Recouvrent tout ou une partie du corps, de manière juxtaposée ou
imbriquée (chez les Chéloniens et Crocodiliens)
C’est un épaississement de la couche cornée de l’ épiderme
Elles sont renouvellées périodiquement chez certains vertébrés
Les écailles chez les autres vertébrés
Chez les oiseaux: les écailles des pattes
Chez les Mammifères: écailles de la
queue chez les rongeurs, écailles des
pangolins, écailles des tatous
76
Les Plumes des Oiseaux
C’est une structure de revêtement protecteur isolant qui assure
l’homéothermie chez les Oiseaux
Les plumes sont des structures épidermiques mortes, kératinisées,
vacuolisées et chargées de pigments
Plume de couverture
79
80
Type de plume
disposition des plumes
La ptérylose est le mode de distribution des plumes pour une
espèces d’oiseaux donnée
Les plumes tombent une fois par an: c’est la mue chez les oiseaux
82
Cétacés
les poils bourres
83
Les cornes et le bois
85
Conclusion..
86
I. GENERALITÉS
III.APPAREIL SQUELETIQUE
IV.L’APPAREIL DIGESTIF
V. LE SYSTÈME NERVEUX
87
III. L’APPAREIL SQUELETIQUE
C’est la charpente de l’organisme des être vivants, constituée
par un ensemble de pièces rigides articulées entre elles
C’est l’ élément de soutien du corps
Il est interne et représente l’endosquelette
C’est une structure qui est concervée par la fossilisation et grâce
auquelle il a été possible de reconstituer l’histoire des vertébrés
Il est démonstratifs de l’évolution surtout du passage de la vie
aquatique a la vie vie aérienne
88
L’APPAREIL SQUELETIQUE
89
III. L’APPAREIL SQUELETIQUE
C’est lui qui reflètte les multiples adaptations aux divers modes
biologiques
C’est la base de la Paléoécologie
90
1. Formation du squelette
L’observation de l’embryogenèse montre que les tissus
squelettiques dérivent du mésenchyme (tissu conjonctif élastique
et dense)
Le squelette est formé des cellules anastomosées souples
séparées d’une substance fondamentale amorphe dans laquelle
sont noyés des fibres protéiques, les fibres conjonctives (fibres
collagènes et fibres élastiques)
Il existe deux types de formation du squelette: ossification
91
a. Apparition des ostéoblaste
La pièce osseuse n'est pas précédée par un modèle cartilagineux et
l'ossification se fait directement en milieu mésenchymateux
Les ostéoblastes secrètent l’osséine qui s’accumule pour donner des
lamelles osseuses
Les lamelles se fusionnent et donnent les os appelés os de membrane
Cette ossification se déroule généralement dans le derme de la peau
et donne naissance à des os plats, superficiels, constituant
l'exosquelette.
C’est l’ossification endoconjonctive 92
Ossification endoconjonctive 93
Ossification endoconjonctive 94
b. Apparition des blastèmes
La pièce osseuse est précédée par un modèle cartilagineux qui sera
détruit par un tissu conjonctif dit d'invasion
Dans le mésenchyme se produit des épaississements localisés: les
blastèmes
Les blastèmes se transforment en tissu cartilagineux qui est
progressivement remplacé par une substance osseuse
C’est l’ossification enchondrale ou chondrification donnant naissance
à des os profonds, dont l'ensemble constitue l'endosquelette: os
enchondraux 95
l’ossification enchondrale ou chondrification
96
c. Les différentes parties du squelette
Le squelette céphalique
Le squelette neural ou neurocrâne
Le squelette viscéral ou splanchnocrâne
Le squelette axial
La colonne vertébrale et ses annexes
Les cotes
Le squelette zonal
Le squelette des membres
Les ceintures 97
c. Les différentes parties du squelette
98
c. Les différentes parties du squelette
99
2. Le squelette céphalique
C’est la boite qui entoure et protège l’encéphale plus d’autres
structures qui varies en fonction du groupe taxonomique:
Support squelettique des mâchoires et fentes branchiales
chez les vertébrés inferieurs
Mâchoires et région du cou chez les tétrapodes
Le squelette céphalique provient de deux parties distinctes surtout
chez les vertébrés inferieurs a savoir le neurocrane et le
splanchnocrane ou sq. viscéral (soutien de l’appareil respiratoire chez
les vertébrés inferieurs) 100
2. Le squelette céphalique
Point de vue anatomique: le crâne des Vertébrés se compose de
deux parties:
Le neurocrâne organisé autour de l'encéphale et des
organes sensoriels pairs (olfactifs, visuels et stato-
acoustiques)
Le splanchnocrâne organisé autour des cavités buccale
et pharyngienne
101
2. Le squelette céphalique
102
2. Le squelette céphalique
103
2. Le squelette céphalique
Chez tous les autres Vertébrés adultes, il lui succède un crâne
osseux ou ostéocrâne sur la base des deux ossifications:
• une ossification enchondrale qui fait disparaître plus ou
moins complètement le cartilage embryonnaire du
chondrocrâne (ostéocrâne enchondral ou
endosquelettique)
• une ossification dermique qui ajoute des os de revêtement
(ostéocrâne dermique ou exosquelettique)
104
a. Le neurocrâne
Il est caractéristique des vertébrés appelés crâniates par
opposition aux acraniens
105
Formation du neurocrâne
Il débute par la formation de deux bandelettes cartilagineuses
(trabécules) parallèles en dessous du cerveau
En arrière il y a la formation des cartilages polaires de part et
d’autres de l’ébauche hypophysaire
Concomitamment, les parachordaux (plaques symétriques) se
forment en avant de la corde
Bandelettes, cartilages polaires et parachordaux se fusionnent et
donne la plaque basilaire
106
Formation du neurocrâne
Les paire sensorielles, les paire nasales et otiques s’organisent et
se soudent latéralement a la plaque basilaire
Les capsules optiques resteront indépendantes et donneront la
sclérotique des yeux
C’est le premier stade du neurocrane
107
Formation du neurocrâne
108
Evolution du neurocrâne
Stade de plaque basilaire
Neurocrâne des larves de Lamproie, adultes des Myxines,
embryons des vertébrés supérieurs
Sa structure ne permet pas la protection du cerveau qui est
assurée par une carapace d’os dermique
Stade du chondrocrâne
Neurocrâne des Lamproies adultes, des Chondrichtyens adultes,
des embryons des Téléosteens
Formation d’une voute cartilagineuse qui recouvre l’encéphale
109
Evolution du neurocrâne
Stade du chondrocrâne
Formation d’une boite cranienne primitive: chondrocrâne
Dans l’évolution, la présence d’un crâne cartilagineux est
importante car il permet la croissance de l’encéphale
Contrairement, un crâne ossifié prématurement empêche un
dévélopemment normal du cerveau (accroissement du nombre de
neurones)
Formation d’une voute cartilagineuse qui recouvre l’encéphale
110
Evolution du neurocrâne
Stade neurocrane osseux
Neurocrâne present a partir des Poissons osseux (Osteichtyens)
Ossification enchondrale de la plaque basilaire suivi de la formation
d’une voute cranienne osseuse par formation d’os dermique qui
remplace le chondrocrâne
Deux situations se presentent:
Au niveau des plaques basilaires: ossification enchondrale
Au niveau du Crâne sensu stricto: ossification de membrane
111
Evolution du neurocrâne
Stade neurocrane osseux
Au fure et a mésure que l’on monte dans la classification le nombre
d’os craniens regresse par suite de fusion précoce chez l’embryon
et le nouveau né
Par exemple chez les Oiseaux, tous les os du crâne sont soudés a
la naissance, tandis que les dernières fusions chez l’Homme ont
lieu tardivement (4e années d’âge)
112
Evolution de la tête osseuse des Tétrapodes
Les Reptiles primitifs et amphibiens fossiles avaient des crânes
anapsides (complement forme d’os dermiques avec seules
orifices: narines, orbites et foramen pineal)
Cette structure persiste chez les Chéloniens
113
Evolution de la tête osseuse des Tétrapodes
crânes diapsides (apparition de deux paires de fosses temporales)
Ce type est rencontré chez les Sauropsidés (caractère de
nombreux reptiles)
114
Evolution de la tête osseuse des Tétrapodes
crânes Synapside (apparition d’une paires de fosses temporales
chacune limitée par le squamosal, postorbitaire et le jugal)
Ce type est rencontré chez les Reptiles fossiles
115
b. Le splanchnocrâne
Il est encore appelé squelette viscéral
Chez les vertébrés primitifs, il sert a supporter l’appareil
respiratoire branchial
117
118
Evolution du splanchnocrâne chez les autres vertébrés
Chez les Osteichtyens
Disposition identique que chez les Chondrichtyens
Les modifications majeures sont:
Reduction des fentes branchiales
Reduction de l’arc hyoïdien avec formation d’opercule qui
couvre les branchies
Ferméture de l’évent
119
Evolution du splanchnocrâne chez les autres vertébrés
Chez les Tétrapodes
Les embryons possèdent les arcs viscéraux cartilagineux
Tétards : 4 arcs branchiaux et 3 fentes branchiales ouvertes
Embryon des Reptiles: 4 arcs branchiaux et 2 fentes
branchiales qui s’ouvrent temporairement
Embryon Humain: 1 fente branchiale qui ouvre temporaiment
Les modifications majeures sont:
Acquisition d’os de membrane qui remplace le cartilage
Le palatocarré primitif forme l’os carré posterieur
120
Evolution du splanchnocrâne chez les autres vertébrés
Chez les Tétrapodes
Les modifications majeures sont:
mâchoire supérieure est formée d’os soudés
La machoire inférieure est double: l’antérieure donne l’os
dentaire, la postérieure (C. de Meckel) donne l’articulaire
Intégration de la partie dorsale de l’arc mandibulaire au crâne
121
Evolution la mâchoire et la formation de l’oreille moyenne
Suspension hyostylique
Observation chez les Sélaciens et les Téleosteens
On distingue:
La mâchoire sup ne touche pas le neurocrane
L’os carré forme l’articulation et est relié au crâne par les
ligaments
Il y a une grande mobilité des mâchoires
122
Evolution la mâchoire et la formation de l’oreille moyenne
Suspension autostylique
Observation chez les Tétrapodes non mammaliens
On distingue:
La mâchoire sup. ainsi que l’os carré sont soudés au crâne
L’articulation se fait entre l’articulaire et le carré
L’os carré forme l’articulation et est relié au crâne par les
ligaments
Il y a une grande mobilité des mâchoires
L’hyalomandibulaire acquière un role auditif 123
Evolution la mâchoire et la formation de l’oreille moyenne
Supension craniostylique
Observation chez les mammifères
On distingue:
La mâchoire inf. ou mandibule est formée d’un seul os de
membrane: os dentaire
La dentaire s’articule sur le crâne mais en avant
comparativement aux autres vertébrés
Les arcs viscéraux originels qui supportaient l’articulation
deviennent la chaine des osselets et conduisent les vibrations
124
3. Le squelette Axial
125
a. Chez tous les embryons des Vertébrés
Formation de la chorde dorsale (structure cylindrique axiale)
sous le tube nerveux
Elle est formée de cellules vacuolisées
Enveloppée dans une gaine élastique et limitée a l’intérieur par
une gaine fibreuse
La chorde ne persiste que chez les adultes de certains
Cyclostomes
Sa morphologie et sa fonction diminuent au profit de la colonne
vertébrale des Agnates aux Gnatostomes 126
b. Formation des vertèbres
Au cours de l’embryogenèse, le mésoblaste se dispose de part et
d’autre des structures axiales (tube nerveux, chorde, TD) en une
bande et une partie se transforme en somites
Chaque somite se différencie et donne:
La partie externe (myotome) donne les muscles
La partie interne (sclérotome) donne les vertèbres
Chaque vertèbre est formé a partir de structures appelées arcualies
(inter-dorsaux, inter-ventaux, basi-dorsaux et basi-ventaux)
Les apophyses des basi-ventaux se prolongent en côtes
127
Formation des vertèbres
Tube neural
Nerf spinal
naissant Nerf
Muscle
sclérotome myotome
129
c. Evolution des vertèbres
Premièrement: la structure vertébrale est réalisée avec la
vertèbre aspondyle chez les Agnates et les poissons
cartilagineux
Deuxiement: chez les Chondrichtyens et les autres Vertébrés, il
y a formation d’un corps vertébral au depend de la chorde plus
une adjonction d’ éléments squeletiques: type holospondyle
Troisiement: présence de vertèbres holospondyles avec des
fusions ou des atrophies de certains arcualies
130
131
Caractérisation des vertèbres en fonction de la forme
132
Chez les amphibiens
Amphibiens : colonne vertébrale primitive (rampe, nombre élevé
des vertèbres)
Anoures: réduction du nombre des vertèbres, fusion des
vertèbres caudales en un os unique
135
Station et locomotion bipède
136
d. Les côtes
Tiges osseuses courbes qui sont des expansions des vertèbres
Soudées ou articulées au vertèbres
138
La cage thoracique
sternum
côtes
Vertèbre
139
4. Le squelette Zonal
La sustentation et la locomotion des vertébrés sont dues a l’action
d’appendices du corps: les membres
Généralement de deux paires, les membres se sont régressés chez
certains vertébrés (serpent)
Nageoires: chez les poissons parculièrement (pterygium)
• Les nageoires impaires (dorsale, caudale, anale) chez les
poissons, amphibiens, mammifères, reptiles
• Les nageoires paires (véritable membres avec des
ceintures), existes exclusivement chez les poissons 140
4. Le squelette Zonal
Le membre marcheur: chez les vertébrés terrestres (chiridium)
• Chez les tétrapodes, les membres et les ceintures sont
construits sur le même schema fonctionnel correspondant
au membres pentadactyles
• L’adaptation des vertébrés n’a fait que modifié le type
fondamental
• On retrouve toujours les mêmes structures homologues
lorsqu’on a faire par exemples aux membres antérieurs
141
L’adaptation du membre chez les vertébrés 142
Les deux aspects du chiridium
Le membre transversal
• Position transversale par rapport au corps, se déplace
latéralement (crocodile, anoures)
• Supporte mal la sustention, le corps est suspendu entre les
membres et traine a terre
143
Les deux aspects du chiridium
Le membre parasagittal
• Membres sont parallèles, les segments forment des angles
obtus
• Le corps est soulevé du sol (Oiseaux, Mammifères)
144
Les adaptations
Des adaptations s’opèrent par rapport:
à la marche,
au saut,
au vol,
à la nage,
au bipédie,
au fouissage
145
CONCLUSION
Le squelette est l’un des appareils le plus important pour
l’anatomie comparée
Il est composé de pièces fossilisables
A travers les fossiles, la paléontologie a permis d’établir des
relations phylétiques entre diverses lignées
146
I. GENERALITÉS
III.APPAREIL SQUELETIQUE
IV.L’APPAREIL DIGESTIF
V. LE SYSTÈME NERVEUX
147
IV. L’APPAREIL DIGESTIF
C’est l’ensemble des organes qui interviennent dans la
transformation des aliments en substances chimiques capables
de passer dans les liquides du corps (le sang et la lymphe)
Ces substances sont véhiculées à travers tout l’organisme
Trois phénomènes sont mis en œuvre
Phénomènes mécaniques: fragmentation et transport
Phénomènes chimiques: hydrolyse enzymatique
Phénomènes physiologiques: absorption des petites
molécules et leur pénétration dans les liquides du corps148
1. Anatomie de l’appareil digestif
Le tube digestif (TD): long tube plus ou moins contourné qui s’étend
de la bouche à l’anus (5 éléments)
Bouche: préhension et reception des aliments
Pharynx: préhension et reception des aliments
Œsophase: conduction des aliments
Estomac: stockage
Intestins: absorption des nutriments et elimination des déchets
Ces segments sont morphologiquement et histologiquement différenciés
et fonctionnellement spécialisés 149
1. Anatomie de l’appareil digestif
Des organes annexes
Les dents: coupure et broyage des aliments
Les glandes salivaires: déverser les enzymes dans la
bouche
Le foie: déverser ses sécretions dans l’intestin grêle
Le pancréas: déverser ses sécretions dans l’intestin grêle
155
a. Les cellules de l’épithélium
Les cellules absorbantes
Ce sont des cellules qui ont
un pole en plateau muni
d’une multitude de
microvillosités
Elles sont localisées dans
l’épithélium de l’intestin
156
b. Le chorion
Couche mince de fibres musculaires lisses encore appelée la
musculaire de la muqueuse
L’excrétion des glandes du chorion est stimulée par sa contraction
157
Coupes transversales des
différentes parties du TD
158
4. Organogenèse de l’appareil digestif
Les organes qui constituent l’appareil digestif dérivent de trois
feuillets embryonnaires
Endoblaste (entoblaste): muqueuse du TD et les glandes
digestives
Ectoblaste: l’œsophage (stomodeum) et le canal anal
(protodeum)
Mésoblaste: tissus conjonctif, musculeuse et le péritoine
159
A. Formation de l’intestin primitif entoblastique
C’est le précurseur de l’appareil digestif
Il est mis en place dès la quatrième semaine du
devéloppement de l’œuf
C’est la partie entoblastique du tube digestif
Sa formation est fonction du mode de segmentation de l’œuf
qui dépend de la repartition du vitellus, donc du groupe
d’animaux considéré
160
A. Formation de l’intestin primitive entoblastique
Œufs hétérolécithes a segmentation totale (Lamproie, Chondrostéens,
Holostéens, Dipneustes, Amphibiens)
Un intestin primitif est mis en place par un proccessus
d’invagination au cours de la gastrulation
Il est en forme de cul-de-sac ouvert a l’arrière au nivau du
blatospore (future anus) et fermé à l’avant
Les reserves vitellines sont à l’intérieur des cellules entoblastiques
et sont utilisées lentement au cours de l’embryogenèse
161
Coupes transversale et
sagittale de l’embryon
de grenouille
Vitellus
162
A. Formation de l’intestin primitive entoblastique
Œufs télolécithes a segmentation partielle (Myxines, Chondrichthyens,
Téléostéens, Sauropsidés, Mammifères Monotrèmes)
L’entoblaste est en forme de lame qui repose sur la masse vitelline
restée indivis
Ce feuillet s’étale progressivement à la surface du vitellus et l’entoure
d’un sac vitellin
L’intestin primitif est en forme de cul-de-sac fermé à ses deux
extrémités
163
A. Formation de l’intestin primitive entoblastique
Œufs télolécithes a segmentation partielle (Myxines, Chondrichthyens,
Téléostéens, Sauropsidés, Mammifères Monotrèmes)
L’extrémité antérieure accolée a l’épiblaste stomodéal donnera la
bouche
L’extrémité postérieure accolée a l’épiblaste protodéal donnera le
cloaque
L’intestin primitif reste relié au sac vitellin par un canal vitellin
Les reserves vitellines sont extracellulaires et sont a l’intérieur du sac
vitellin et sont utilisées progressivement au cours de l’embryogenèse
164
A. Formation de l’intestin primitive entoblastique
Œufs secondairement alécithes a segmentation totale (Mammifère
Marsupiaux et Euthériens)
Pas de vitellus
La mise en place de l’entoblaste est similaire aux œufs télolécithes
Il y a formation d’un pseudo-sac vitellin sans vitellus (le lécithocœle)
165
B. Adjonction des parties extrèmes épiblastiques
Deux parties épiblastiques completent l’intestin primitif
Stomodeum: depression épiblastique peu profonde
contenant la membrane pharyngienne diblastique
• Donne les bourgeons faciaux
• Il constitue la bouche primitive
• Il devient plutard la cavité buccale qui communique avec le
pharynx
166
B. Adjonction des parties extremes épiblastiques
proctodeum: depression épiblastique plus ou moins
profonde contenant l’orifice blastoporal ou membrane
cloacale
• Il participle à la formation du cloaque
167
C. Evolution de l’intestin primitif entoblastique
L’intestin primitif comprend trois parties:
L'intestin primitif antérieur, dans sa partie céphalique, appelé
intestin pharyngien qui est à l’origine:
• De la cavité buccale, du pharynx et de leurs dérivés glandulaires
et lymphoïdes
• Du diverticule respiratoire
• L'œsophage, de l'estomac
• De la partie proximale du duodénum, du foie et des voies biliaires
• Du pancréas 168
C. Evolution de l’intestin primitif entoblastique
L'intestin primitif moyen, qui est à l’origine:
• De la partie distale du duodénum
• Du jéjunum et de l’iléon
• Du caecum
• De l'appendice
• D'une grande partie du colon (segment ascendant et 2/3 du colon
transverse)
L'intestin primitif moyen est séparé de l’intestin antérieur par le
diverticule hépatique 169
C. Evolution de l’intestin primitif entoblastique
L'intestin primitif postérieur, qui est à l’origine:
• De 1/3 distal du colon transverse, colon descendant, colon
sigmoïde
• Du rectum
• canal anal
170
Coupe sagittale d’un embryon de 4 semaines
171
5. Evolution de l’appareil digestif chez les vertébrés
a. La cavité buccale
Partie externe des voies digestives et respiratoires à épithélium
stratifié et musculature striée
Orifice utilisé par les vertébrés aquatiques inférieurs pour la respiration
et la nutrition
Chez les Tétrapodes, l’apparition des choanes au plafond buccal
sépare les voies respiratoires des voies alimentaires
Chez les Cyclostomes la cavité buccale est en entonoir circulaire ou
en U 172
a. La cavité buccale
Chez les Gnathostomes, l’apparition de la mâchoire mobile dentée
permet la fermeture de la cavité buccale et la préhension des
aliments
La cavité buccale comprent:
Les lèvres: replis cutanés bien developpés chez les
Mammifères chez qui les deux lèvres (sup. et inf.)
s’unissent pour former les joues. Les rongeurs portent des
appendices au niveau des joues appellés abajoues
Le Bec: il est corné et se rencontre surtout chez les
Amniotes tels que: les Oiseaux, les Tortues, les Monotrèmes
173
Le Palais
174
D.V.: dent vomeriennes; Ch1: choanes primaires; Ch2: choanes secondaires; Tr.E.: trompe d’Eustache;
O.V.N.: organe vomero-nasal; R.P.: repli palatin; Md: mandibule; Mx: maxillaire; M.P.:muscle peaucier;
C.N.P.: canal nasopalatine; M.:muscle masseter; A.Pal: amygdales palatines; S.G.: sillons gulaires
175
Schemas montrant les orifices du palais
Choanes
176
La langue
Chez les poissons, elle est representée par une structure
rudimentaire
Chez les Tétrapodes elle est bien evoluée et devient un organe
de préhension et de brassage des aliments dans la bouche
Les insectivores ont une langue protactile qui participe à la
capture de proies à distance
Les squamates ont une langue bifide qui sert à collecter des
particules odorantes
177
La langue
La langue est l’organe de goût chez les Mammifères
Elle est indispensable à la phonation chez l’Homme
178
Les dents
Ce sont des organes durs fortement minéralisés, implantés par une
racine dans la muqueuse buccale
Elles servent à la préhension, la contention et la mastication des
aliments
Leur nombre se restreind avec l’évolution des vertébrés
La dentine (seul constituant constant des dents des vertébrés)
forme la quasitotalité de la dent, ses cellules restent vivantes
179
Les dents
Chez les mammifères la dentine est recouverte par une mince
couche d’émail (tissus squelitique très dur)
Chez les non-mammaliens, l’email est sous forme de structure
fibreuse
Les cellules réalisatrices de l’émail meurent après sa mise en place
Chez les Chondrichthyens et nombreux Actinoptérygiens l’émail est
remplacée par les émaloides
180
Les dents
Les dents des vertébrés (non mammaliens) ont une existences
courte et sont remplacées de de façon continue et pratiquement
illimitée : la polyphyodontie
Les mammifères (à quelques exception près) ont deux dentitions:
diphyodontie (dent de lait et dentition définitive)
Polyodontie et homodontie: dents très nombreuses et semblables
(10000 chez les Téléosteens, plus de cent chez les grenouilles et
serpents) chez les espèces non mammaliens
181
Les dents
Olygodontie et hétérodontie: ce sont des dents peu nombreuses
et morphologiquement différenciées
Ils sont de quatre categories chez les Mammifères
Les dents labiales qui sont en avant de l’arcade dentaire
au niveau des lèvres: les incisives et les canines
Les dent jugales situées en arrière de l’arcade dentaire: les
prémolaires et les molaires
182
Les dents
Les poissons et les reptiles sont des polyodontes
183
Les dents
Les Mammifères sont des oligodontes
184
Les glandes buccales
Les vertébrés inferieurs aquatiques n’ont pas de vraies glandes
mais possèdent de nombreuses cellules à mucus
Les glandes buccales apparaissent chez les Tétrapodes terrestres
ou elles sont constantes
Elles regressent secondairement chez les Oiseaux et les
Mammifères aquatiques
Elles acquièrent chez les Oiseaux granivores et les Mammifères la
fonction de secrétion d’enzyme: amylase
185
Les glandes buccales
Les glandes venimeuses des Reptiles
Les glandes buccales sont très nombreuses et developpées
chez les Reptiles
Les glandes labiales localisées autour de la bouche peuvent se
différencier en glandes venimeuses chez les Ophidiens (sauf
chez les Boats, Anaconda (Americains); les Pytons (Africains,
Australiens) et chez les Sauriens (exceptionnellement)
186
Les Sauriens venimeux:
les Holodermes
187
Squamosal Squamosal Squamosal
Maxillaire pterygoïde
Mandibulaire
188
Les glandes buccales
Secrète du
mucus
Secrète du
mucus
190
b. Le pharynx
C’est la partie du TD entourée par les arcs squeletiques viscéraux
post-mandibulaires
Il est recouvert par un épithelium stratifié d’origine entoblastique
Chez les Agnates fossiles le pharynx a un double rôle (nutritive et
respiratoire)
Chez les poissons et les larves d’Amphibiens avec l’apparition des
mâchoires, le pharynx perd son rôle nutritive. Il ne subsiste que la
fonction respiratoire assurée par les fentes branchiales
191
b. Le pharynx
Avec le passage à la vie aérienne, la fonction respiratoire disparait
chez les Amphibiens adultes et tous les Amniotes. Les branchies
sont remplacées par l’appareil pulmonaire
La regréssion anatomique et fonctionnelle du pharynx des vertébrés
s’accompagne du développement des dérivés pharyngiens:
thyroïde, thymus, parathyroïde, corps ultimo-branchiaux
Chez les Mammifères adultes le pharynx ne représente plus qu’une
région discrète qui est un carrefour de la voie digestive (œsophage)
et la voie respiratoire (glotte) 192
Schéma montrant le pharynx
193
Lamproie
194
Schéma montrant le pharynx
c. L’œsophage
Il est constitué de:
Muqueuse : épithélium stratifié, cylindrique avec des cellules ciliées et
des cellules muqueuses (Anamniotes) et cellules pavimenteuse et
souvent kératinisées (les Amniotes)
Musculeuse : composée de fibres striées (region antérieure) et des
fibres lisses (region postérieure). Les Amphibiens et Reptiles n’ont
que les fibres lisses, les Rongeurs et les Ruminants n’ont que les
fibres striées
L’œsophage peut donner naissance a deux types d’invaginations195
c. L’œsophage
Le jabot des Oiseaux : dilatation de l’œsophage en avant de la
ceinture pectoral qui sert de réservoir aux aliments. Il produit un
composé laiteux pour les jeunes chez certains Oiseaux
(Columbiformes: pigeons, tourterelles)
La vessie gazeuse des Actinoptérigiens : un volumineux sac
ovalaire contenant du gaz
• Type physostome: la vessie reste en communication avec l’œsophage
par un canal pneumatique (Actinoptérigiens les moins évolués)
• Type physocliste: disparition du canal et vessie complètement isolée
196
Les différents types
de vessie gazeuse
197
d. L’estomac
Une dilation musculaire et glandulaire du TD. Il assure le stockage, le
brassage et la digestion enzymatique des aliments
L’épithélium de la muqueuse gastrique est un épithélium simple qui
s’invagine dans le chorion en une multitude de glandes tubuleuses
La structure constante et caractéristique de l’épithélium permet de
définir les limites exactes de l’estomac
Histologiquement, l’estomac est absente chez les Cyclostomes, les
Holocéphales, les Dipneutes, les larves des Anoures, les Téléosteens
cyprinidés, les Mammifères Monotrèmes 198
d. L’estomac
La musculeuse gastrique est faite de fibres lisses. Elle assure le
brassage des aliments et leur transformation en chyme (pate semi-
liquide)
199
d. L’estomac
Particularités des estomacs
Chez les Oiseaux: deux parties bien distinctes
• Ventricule succenturié qui est glandulaire
(antérieure): sécrète le suc gastrique
• Gésier qui est musculaire (postérieure):
assure un role mécanique (broyage des
aliments)
200
d. L’estomac
Particularités des estomacs
Chez les Mammifères ruminants: deux compartiments séparés
par une constrition transversale
• Estomac antérieure : une vaste chambre
œsophagienne (panse ou rumen; bonnet ou
reseau; Feuillet ou osmasum)
• Estomac postérieure: partie glandulaire de l’estomac
(caillette) subdivisée en trois parties: cardiaque,
fundique et pylorique 201
Schéma de l’appareil digestif de Mammifères ruminants 202
Schemas d’estomac des vertébrés
F: zone fundique, P: zone pylorique; O:
region œsophagienne; I: region intestinale;
B: bonnet; Ca: caillette; C.Pa: cellules
parietals; C.Pp: cellules pricioales; Ch:
chorion; C.E: crypte épitheliale; Pa: panse;
Fe: feuillet
208
Celllule
Villosité
épithéliale
Micro-Villosité
Zonnula occludens
Plateau Zonnula adherens Intestin spiralé de
strié Desmosome squale 209
d. Les organes Annexes: Foie et Pancréas
Le pancréas est une glande mixte. Il est formé de cellules
épithéliales glandulaires dont 1% se regroupe pour former les
ilots de Langherhans qui sécrètent les hormones (insuline,
glucagon…): rôle endocrine
Les autres cellules se regroupent en amas (les acini), elles
sécrètent le suc pancréatique qui contient les enzymes
digestives (amylase, trypsine-chymotripsine-carboxypeptidase,
lipase, ribonuclease et désoxyribonuclease): rôle exocrine
210
d. Les organes Annexes: Foie et Pancréas
Le foie est la plus volumineuse glande de l’organisme, il a une
fonction mixte
Les cellules hépatiques sécrètent la bile qui est drainée par les
canaux hépatiques pour être stockée dans la vésicule biliaire
avant d’être évacuer dans l’intestin par l’intermédiaire du canal
cholédoque et le sphincter d’Oddi
211
212
œsophage
Estomac
Carnivore
Estomac
Anus
Anus
213
œsophage
Rumen
Réticulum Estomac
Omassum
Abomassum
Nonruminant
Ruminant herbivore herbivore
.Estomac a 4 .Estomac simple
chambres .Large Cecum
.Intestin et colon
longs
Cecum .Large rumen Cecum
Anus
Anus
214
I. GENERALITÉS
III.APPAREIL SQUELETIQUE
IV.L’APPAREIL DIGESTIF
V. LE SYSTÈME NERVEUX
215
V. LE SYSTEME NERVEUX
C’est le centre de commande de l’organisme des vertébrés et de tous
les métazoaires de façon générale
Il coordonnne les activités des organes en utilisant une chaine de
cellules spécialisées, les neuronnes qui unissent les organes entre eux
La coordination nerveuse met en jeux 4 éléments
Les récepteurs sensoriels
Les centres nerveux
Les organes éffecteurs
Les nerfs 216
1. Point de vue Anatomique
Le SN comprend deux ensembles étroitement associés:
Le SN central: regroupe les centres nerveux, un axe longitudinal
s’étendand de la tête à la queux (Névraxe). Il est encore appelé le
système cérébro-spinal (cerveau ou encéphale + moelle épinière)
Le SN périphérique: regroupe les nerfs (crâniens et rachidiens),
qui mettent en rapport d’une part les récepteurs sensoriels et
d’autre part les organes éffecteurs
La coordination des l’activités des viscères est assurée par le SN
végétatif 217
2. Point de vue histologique
Le tissu nerveux est constitué des cellules spécialisées: les neurones
Les neurones sont caractérisés morphologiquement par un
prolongement cytoplasmique: les fibres nerveuses
Ils sont caractérisés fonctionnellement par leur capacité à réagir à
une perturbation (irritabilité) et de transmettre l’excitation qui en
résulte (conductibilité) à un autre neurone ou non
Les neurones sont en contact par l’intermédiaire d’une zone appelée
synapse
Ils sont unis par un tissu de liaison nourricier appelé névroglie 218
3. Point de vue physiologique
Les activités du système nerveux se résume en quatre phases:
Perception des stimuli par les récepteurs sensoriels capables
de décéler une variation du milieu externe ou interne
Transmission des informations sensorielles par l’intermédiaire
des nerfs afférents sensitifs
Assimilation des informations par les centres nerveux chargés
d’élaborer les reponses appropriées
Transmission des reponses aux organes éffecteurs par
l’intermédiaire des nerfs éfférents moteurs 219
4. Point de vue Embryologique
Formation d’une plaque neurale à partir de l’ectoblaste à la fin de la
gastrulation
Formation d’une gouttière neurale à partir de la plaque neurale
Les bords ou crêtes neurales s’epaississent vers l’extérieur en deux
bandelettes dites ganglionnaires
Fermeture de la gouttière neurale en un tube neural
La partie antérieure élargie forme l’encéphale et la partie étroite
donne la moelle épinière
Les bandelettes donneront par la suite les nerfs crâniens et rachidiens
220
Formation du tube neural
221
B. La moelle épinière et les nerfs rachidiens
Chez le jeune embryon, la paroi du tube neural s’organise autour du
canal de l’épendyme en quatre plaques:
Une plaque dorsale:
Une plaque ventrale:
Deux plaques latérales: elles se divisent en deux zones chacune
(latéro-dorsale et latéro-ventrale)
• Les latéro-dorsales ou plaques alaires seront les centres
sensoriels
• Les latéro-ventrales ou plaques basales seront les centres moteurs
222
B. La moelle épinière et les nerfs rachidiens
Chez l’adulte, la moelle épinière se présente comme un cordon
cylindrique (mais aplati chez les Cyclostomes) plus ou moins renflé
Elle s’étend généralement de tête jusqu’à l’extrémité de la queue sur
tout le long du canal rachidien
Toutefois la régression voire la disparition de la queue (Amphibiens
Anoures et Mammifères) et la régression ou disparition de la
musculature métamérique caudale entrainent un raccourcissement de
la moelle épinière qui n’occupe plus que la partie postérieure du canal
223
La moelle épinière
224
Coupe transversale de Coupe transversale de
ME de Lamproie ME de l’Homme
Substance grise
Substance blanche
225
1. Evolution structurale
Autour d’un canal fin (canal de l’épendyme), la paroi épaissie présente la
structure typique du névraxe
Substance grise (SG) interne: provenant du regroupement
des neurones des plaques latérales
Substance blanche (SB) externe: formée par les fibres
nerveuses
Chez les Cyclostomes, la SG aplatie comme la M. épinière ne forme pas
de cornes (sensitives et motrices). La substance blanche fait de fibres
amyéliniques (grise) forme une gaine autour de la substance grise 226
1. Evolution structurale
Chez les Gnathostomes a moelle cylindrique,
Les plaques alaires dorsales se différencient en cornes dorsales
ou se terminent les fibres afférentes
Les plaques basales ventrales deviennent les cornes ventrales
(motrice) qui contiennent les corps cellulaires des neurones
effecteurs
La substance blanche est étranglée par deux sillons sagittaux dorsaux
et ventraux
227
1. Evolution structurale
Chez les Téléostéens la moelle caudale a un renflement au niveau de
la dernière vertèbre qui est qualifié d’hypophyse caudale ou urophyse.
Ce renflement comporte des axones neurosecréteurs et interviendrait
dans l’osmorégulation
Une voie neurosécrétoire existe chez les Sélaciens mais sans
différenciation morphologique
La moelle lombosacrée des oiseaux présente une volumineuse
protubérance dorsale, ovoïdale bourrées de glycogène
228
Les nerfs rachidiens
Les ébauches ganglionnaires issus de la segmentation des
bandelettes ganglionnaires forment des neurones bipolaires avec
deux axones
La racine dorsale, sensitive, est pourvue d’un ganglion spinal dans
lequel se trouvent les corps cellulaires des neurones sensitifs (cellules
en T)
La racine ventrale, motrice, contient le cylindraxe des neurones
moteurs
Le nerf spinal ainsi constitué est donc un nerf mixte 229
C. Le cerveau et nerfs craniens
La région élargie du tube neural ou vésicule cérébrale primitive se
partage en trois vésicules séparées par des étranglements
Le proencéphale ou cerveau antérieur en avant de la corde
Le Mésencéphale ou encéphale moyen au niveau de l’extrémité
antérieur de la corde
Le Rhombencéphale ou cerveau postérieur qui se prolonge en
arrière par l’ébauche de la moelle épinière
Au cours de l’embryogenèse, le proencéphale et le Rhombencéphale
se divisent en deux vésicules chacun 230
C. Le cerveau et nerfs craniens
On a un stade a cinq vésicules: Télencéphale, Diencéphale,
Mésencéphale, Métencéphale et le Myélencéphale
C’est sur la base de ce stade a cinq vésicules que s’organise
l’encéphale de tous les vertébrés
Par la suite le cerveau est modifié anatomiquement
morphologiquement, fonctionnellement en fonction du mode de vie de
l’animal
L’encéphale est protégé par une enveloppe appelée méninge qui
comporte trois couches: 231
C. Le cerveau et nerfs craniens
232
233
234
235
236
237
1. Evolution structurale du cerveau
Le myélencéphale ou bulbe rachidien
Il est bien différencié chez les vertébrés Mammifères
Lors de sa formation les plaques alaires s’écartent l’une de
l’autre : le phenomène d’éversion
L’éversion provoque l’ouverture du plafond de la cavité interne
du 4e ventricule qui n’est plus recouverte que par une mince
couche d’épithelium vascularisée: la toile choroidienne
Cette structure est constante chez tous les vertébrés non
mammaliens 238
1. Evolution structurale du cerveau
Le myélencéphale ou bulbe rachidien
Chez les Mammifères on a l’apparition de deux territoires
céphaliques: le néocérébellum, le néopallium
Le métencéphale ou le cervelet
Une extension de la region dorsale du rhombencéphale
Organe de coordination et de maintien de la posture, avec un
volume très variable en fonction de la classe des vertébrés
Il est rudimentaire chez les Poissons et les Amphibiens,
beaucoup développé chez les Sélaciens, Oiseaux et Mammifères
239
1. Evolution structurale du cerveau
Le métencéphale ou le cervelet
Il est constitué de deux étages, l’archicérébellum (auricules) et
le paléocérébellum (partie médiane) commun aux vertébrés
Chez les vertébrés aquatiques le cervelet est representé par
les auricules
C’est le paléocérébellum qui controle le tonus de la posture,
c’est le corps du cervelet
240
1. Evolution structurale du cerveau
Le métencéphale ou le cervelet
Chez les Mammifères il y a une différenciation du néocérébellum a
partir du paléocérébellum
Le paléocérébellum se developpe en une volumineuse evagination
dorsale creuse (Poissons, Crocodiliens) ou pleine (Mammifères et
Oiseaux). Il est a peine differencié chez les reptiles et les
Amphibiens
Le néocérébellum présent seulement chez les Mammifères forme
les hemisphères cérébelleux (responsable de la motricité volontaire)
241
1. Evolution structurale du cerveau
Le Mésencéphale
Les plaques alaires se soudent en avant du cervelet et forme le
toit du mésencéphale (tectum). Il comprend:
• Deux lobes ou tubercules bijumeaux chez tous les non
mammaliens: centre de relai visual
• Une structure histologique allant de paire avec le
perfectionnement de la vision des Agnates aux Oiseaux
• Quatre lobes ou tubercules quadrijumeaux chez les
Mammifères 242
1. Evolution structurale du cerveau
Le Mésencéphale
les plaques basales forment la calotte (tegmentum)
Le tectum et le tegmentum sont deux structures fondamentales
qui sont présentes chez tous les vertébrés
Les Mammifères ont développé un 3e élément, le pied, plaqué
contre le tegmentum et formé par deux volumineuses faisceaux
de fibres
243
1. Evolution structurale du cerveau
Le Diencéphale
Il est de petite taille et est caché dorsalement chez les Amniotes
par le télencéphale qui se développe vers l’arrière (Sauropsidés)
ou le Mammifères). Il comprend:
• Le toit dont l’épithélium se differencie en photorécepteurs
• Le thalamus: couche optique
• L’hypothalamus: contient le centre de controle du SN végétatif
C’est la structure de support de l’hypophyse
244
1. Evolution structurale du cerveau
Le Télencéphale
Le type original est caractérisé par la différenciation de deux
regions:
• Le pallium dorsal qui se subdivise en deux zones : Achépallium
et le paléopallium
• Le Striatum ventral avec deux zones : le Paléostriatum et
Archistriatum
245
1. Evolution structurale du cerveau
Le Télencéphale
Deux types fondamentaux se dégagent:
• Le type éversé (chez les Téléostéens): il se forme par
écartement des parties supérieures
• Le type inversé (chez les autres Gnathostomes): les parois
dorsales croissent l’une vers l’autre et s’inflechissent en se
dirigeant mutuellement vers l’axe du tube neural. Il y a
apparition des cloisons internes qui séparent les ventricules
246
1. Evolution structurale du cerveau
Le Télencéphale
Evolution du télencéphale chez les Tétrapodes
• Chez les Amphibiens, la structure est proche du type primitif,
mais il y a un apport de stimuli non olphactifs au télencéphale
• Chez les Sauropsidés, l’apport de stimuli non olfactifs est très
important. Il y a apparition du Néostriatum et du Néopallium ou
néocortex
247
1. Evolution structurale du cerveau
Le Télencéphale
Evolution du télencéphale chez les Tétrapodes
• Chez les Mammifères: le néocortex se développe
considérablement (corticalisation), apparition de la motricité
volontaire, formation des hémisphères cérébraux, formation de
circonvolutions (chez Homme) et frontalisation (chez l’Homme)
248
2. Les nerfs craniens
Ils naissent de l’encéphale et sortent du neurocrane par des
foramens percés a sa base
Certains nerfs sont sensitifs et proviennent comme les nerfs
rachidiens des bandelettes ganglionnaires
D’autres sont moteurs et sont analogues au nerfs moteurs rachidiens
D’autres encore sont mixtes
Les vertébrés Amniotes ont 12 paires de nerfs crâniens, les deux
dernières n’existent pas chez les Anamniotes.
Les vertébrés inférieurs aquatiques montrent des ramifications
spéciales liées a la présence de la ligne latérale (org. sensoriel) 249
250