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2 Baccalauréat
Scientifique
CONTINUITÉ D‛UNE
FONCTION NUMÉRIQUE
Version étudiant(e)
Fonctions réciproques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
Feuille d‛exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
Activité 1
◦ Voir fiche d‛activités.
Définition
Soit f une fonction définie sur un intervalle I contenant x0 .
∧
Remarques
Exemples
x+1 , x 6= 3 4
1. Soit f la fonction définie sur R par : f(x) =
3 ,x = 2
3 • Cf
a. Montrons que la fonction f est continue en x0 = 3 :
2
On a lim f(x) = lim x + 2 = 3 et f(2) = 3
x→3 x→2
1
Alors lim f(x) = f(2) = 3. ⃗j
x→2
b. Graphiquement, la courbe représentative
Cf , ci-contre, ne –1
O
⃗i 1 2 3 4
présente aucun saut au point M 2; 3 .
–1
x2 – 1 , x 6= –1 4
2. Soit g la fonction définie sur R par : g(x) =
3 , x = –1
a. Montrons que la fonction g n‛est pas continue en x0 = –1 : • 3 Cg
Définition
1. Soit f une fonction définie sur un intervalle de type x0 ; x0 + α tel que α 0.
∨
On dit que f est continue à droite en x0 , si : lim f(x) = f(x0 )
x→x+
0
Plus précisément : ∀ϵ 0 ∃α 0 0 ≤ x – x0 α ⇒ f(x) – f(x0 ) ϵ.
∧
2. Soit f une fonction définie sur un intervalle de type x0 – α; x0 tel que α 0.
∨
On dit que f est continue à gauche en x0 , si : lim f(x) = f(x0 )
x→x–0
Plus précisément : ∀ϵ 0 ∃α 0 –α x – x0 ≤ 0 ⇒ f(x) – f(x0 ) ϵ.
∨
∧
Exemples √
x–1 ,x ≥ 1
Soit f la fonction définie sur R par : f(x) =
x3 – 1 ,x ≤ 1
On remarque que : lim f(x) = lim f(x) = f(1), donc lim f(x) = f(1)
x→1+ x→1– x→1
Il en déduit que la fonction est continue en x0 = 1.
Propriété
Une fonction f est continue en x0 si et seulement si elle est continue à droite et à gauche en x0 .
Autrement dit : lim f(x) = lim– f(x) = f(x0 )
x→x+ x→x0
0
Définition
Soit I un intervalle contenant x0 , et f une fonction définie sur I sauf en x0 .
1. On dit que f est prolongeable par continuité en x0 , si elle est admet une limite finie l en x0 , ou
encore lim f(x) = l.
x→x0
f(x) , x 6= x0
2. La fonction g : x 7→ est appelée prolongement continu de f.
l , x = x0
Exemples
x2 – 4
On considère la fonction f définie sur R – {2} par : f(x) = .
x–2
Définition
Soit a et b deux réels tels que a b.
∧
1. On dit que une fonction
f est continue sur l‛intervalle ouvert a; b , si la fonction f est continue
en tout point x de a; b .
2. On dit
que une fonction f est continue sur le segment a; b , si la fonction f est continue sur
a; b , à droite en a et à gauche en b.
Remarques
On définit d‛une façon analogue la continuité d‛une fonction sur les intervalles a; b et a; b .
Exemples
1. La fonction partie entière x 7−→ E(x) est continue sur chaque intervalle n; n + 1 , où n est un entier.
En effet :
a. Elle est continue en tout point de l‛intervalle ouvert n; n + 1 .
b. Elle est continue à droite en n.
On donne la courbe représentative de la fonction partie entière sur l‛intervalle – 4; 5 :
•
4 •
3 •
2 •
1 •
•
–4 –3 –2 –1 O 1 2 3 4 5
• –1
• –2
• –3
• –4
Propriété
Exemples
1 3 √
1. La fonction x 7→ x + x + 2 est continue sur R, car elle est polynôme.
2
x2 + x + 1
2. La fonction x 7→ est continue en tout point de R – {2}.
x–2
Propriété
Exemples
Théorème
Soit u et v deux fonctions définies respectivement sur I et J tel que u I ⊆ J, et x0 un élément de I.
1. Si u est continue en x0 et v est continue en u(x0 ), alors la composée v ◦ u est continue en x0 .
2. Si u est continue sur I et v est continue sur u I , alors la composée v ◦ u est continue sur I.
Exemples
1
1. Montrons que la fonction f : x 7→ est continue sur 0 :
cos(x) – 2
1
Pour tout x ∈ I = R, on a : f(x) = v u(x) , avec v(x) = et u(x) = cos(x)
x–2
De plus, on a u I = – 1; 1 ⊂ J = R – {2}.
Comme la fonction u est continue 0 et la fonction v est continue en u(0) = 1, alors la composée f = v◦u
est continue en 0.
√
2. Montrons que la fonction f : x 7→ sin x est continue sur R :
+
√
Pour tout x ∈ I = R , on a : f(x) = v u(x) , avec v(x) = sin(x) et u(x) = x
+
De plus, on a u I = R+ ⊂ J = R.
la fonction u est continue sur I = R et la fonction v est continue sur R, en particulier sur
Comme +
u R , alors la composée f = v ◦ u est continue sur R+ .
+
Corollaire
√
Si u est une fonction continue et positive sur un intervalle I, alors la fonction u est continue sur I.
Exemples
√
1. Montrons que la fonction f : x 7→ x2 + 1 est continue sur R :
7→ x2 + 1 est continue sur R, et on a pour tout x de R : x2 + 1
On a la fonction u : x √ 0
∨
alors la fonction f = u est continue sur R.
Propriété
Soit f une fonction définie sur un intervalle I contenant x0 , et g une fonction définie sur un intervalle
J contenant l. On suppose que u(I) ⊆ J.
lim f(x) = l
x→x 0
et ⇒ lim g ◦ f (x) = g(l)
g est continue en l x→x0
Exemples
1 √
1. On a : lim 3 + 2 = 4 et la fonction x 7→ x est continue en x0 = 4
x→1r x
1 √
alors lim 2 + 2 = 4 = 2.
x→1 x
1 – cos(x)
2. On a : lim 2π. 2
= π et la fonction x 7→ tan x est continue en x0 = π
x→0 x
1 – cos(x)
alors lim tan 2π. 2
= tan π = 0.
x→0 x
Activité 2
◦ Voir fiche d‛activités.
Théorème
M
f(a) × • Cf
f(b) × •
⃗j
O
⃗i
a b
Remarques
Sur un segment a; b de son domaine de définition, une fonction continue est bornée et atteint à
ses bornes, c‛est à dire :
f a; b = m; M , où m = min f(x) et M = max f(x)
x∈[a;b] x∈[a;b]
Les intervalles I et f(I) ne sont pas forcément
de même nature ouvert, fermé ou semi-ouvert
.
Exemple : L‛image de l‛intervalle semi-ouvert –2, 2 par la fonction carré est l‛intervalle fermé 0; 4 .
La condition de la continuité est suffisante, mais n‛est pas nécessaire. donner un exemple
Propriété
Exemples
1 + x2
On donne ci-dessous, le tableau de variations de la fonction f définie sur R∗ par : f(x) =
x
x –∞ –1 0 1 +∞
-2 +∞ +∞
f(x)
–∞ –∞ 2
On remarque que f est une fonction rationnelle, donc elle est continue en tout point de R∗ .
1. Déterminons f 2; 3 :
5 10
On a f est strictement croissante sur 2; 3 , alors f 2; 3 = f(1); f(3) = ; .
2 3
2. Déterminons f – 1; 0 :
On a f est strictement décroissante sur – 1; 0 , alors f – 1; 0 = lim f(x); f(–1) = – ∞; –2 .
x→0–
√
3. Déterminons f – ∞; – 5 :
√ √ √
On a f est strictement croissante sur – ∞; – 5 , alors f – ∞; – 5 = lim f(x); f(– 5) =
x→–∞
√
6 5
– ∞; – .
5
Théorème (1)
Si une fonction f est continue
sur l‛intervalle a; b , alors pour tout réel k compris entre f(a) et f(b),
il existe un réel c de a; b tel que f(c) = k.
Remarques
Autrement dit, si f est continue sur a; b , alors
pour tout réel k compris entre f(a) et f(b) l‛équation
f(x) = k admet au moins une solution dans a; b .
Graphiquement, La droite d‛équation y = k et la courbe représentative Cf sont nécessairement
sécantes.
f(a) Cf
y=k × • • • • •
f(b)
⃗j
× × × × ×
O
⃗i c5 c1 c2 c3 c4
a b
Exemples
1. Montrons que l‛équation x3 + x = 3 possède au moins une solution dans 1; 2 :
Pour tout x ∈ R, on pose : f(x) = x3 + x
La fonction f est bien continue sur R, et en particulier sur 1; 2
De plus f(1) = 2 et f(2) = 11 ,
3
Comme f(1) 3 f(2), alors d‛après le TVI l‛équation x + x = 3 possède au moins une solution dans
∧
∧
1; 2 .
Corollaire (1)
continue sur a; b et f(a) × f(b)
Si f est une fonction 0, alors l‛équation f(x) = 0 admet au moins une
∧
solution dans a; b .
Exemples
1. Montrons que l‛équation x3 – 2 = 0 possède au moins une solution dans 0; 2 :
Pour tout x ∈ R, on pose : f(x) = x3 – 2
La fonction f est bien continue sur R, et en particulier sur 0; 2
f(0) × f(2) 0, alors d‛après le TVI l‛équation x – 2 = 0
De plus f(0) = –2 et f(2) = 6 , Puisque 3
possède au moins une solution dans 0; 2 . ∧
Théorème (2)
Si une fonction f est continue et strictement monotone sur l‛intervalle a; b , alors pour tout réel k
compris entre f(a) et f(b), il existe un unique réel c de a; b tel que f(c) = k.
Corollaire (2)
Si une fonction f est continue et strictement monotone
sur l‛intervalle a; b et f(a) × f(b)
∧ 0, alors
l‛équation f(x) = 0 admet une unique solution dans a; b .
Exemples
1. Montrons que l‛équation x4 + x3 + 3x = 4 possède une solution unique dans 0; 1 :
Pour tout x ∈ R, on pose : f(x) = x4 + x3 + 3x – 4
La fonction f est bien continue sur R, et en particulier sur 0; 1 . De plus f(0) = –4 et f(1) = 1 ,
Puisque × f(1)
f(0) 0, alors d‛après le TVI l‛équation x4 + x3 + 3x – 4 = 0 possède une solution unique
∧
dans 0; 1 .
D‛où l‛équation x4 + x3 + 3x = 4 possède une solution unique dans 0; 1 .
Remarques
Le théorème
des valeurs intermédiaires se généralise à n‛importe quel intervalle ouvert,
semi-ouvert à condition de remplacer l‛image par la limite.
« Si f est une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle I, alors pour tout réel
k ∈ f(I) , il existe un unique réel c de I tel que f(c) = k. »
∀k ∈ f(I) ∃!c ∈ I f(c) = k
Exemples
√ π π
1. Montrons que l‛équation tan(x) = 5 possède une unique solution dans – ; :
2 2
π π
On pose pour tout x ∈ – ; : f(x) = tan(x)
2 2
π π
La fonction f est continue est strictement croissante sur – ; ,
2 2
π π
De plus limπ – tan(x) = +∞ et lim tan(x) = +∞ , d‛où f – ; = – ∞; +∞[
x→ 2 π
x→– 2 + 2 2
√ √
Puisque
5 ∈ – ∞; +∞[, alors d‛après le TVI l‛équation tan(x) = 5 possède une unique solution
π π
dans – ; .
2 2
Activité 3
◦ Voir fiche d‛activités.
D‛après ce qui précède, on a vu que si f est fonction est continue et strictement monotone sur I, alors
pour tout élément y de f(I) l‛équation f(x) = y admet une unique solution dans I.
Autrement dit, tout élément y de f(I) possède un unique antécédent x dans I, on peut alors définir sur
f(I) une fonction g : y 7−→ g(y) = x, où g(y) est l‛unique antécédent de y.
Cette fonction est appelée la fonction réciproque de f, on la note f–1 .
f–1 : f I −→ I
y 7−→ f–1 (y) = x
Théorème
Si la fonction f est continue et strictement monotone sur un intervalle I, alors la fonction f admet
une fonction réciproque, notée f–1 , définie sur f(I) telle que :
x∈I y ∈ f(I)
⇐⇒
f(x) = y x = f–1 (y)
On dit que la fonction f réalise une bijection de l‛intervalle I sur l‛intervalle f(I).
Exemples
√
On considère la fonction f définie sur I = 0; +∞ par : f(x) = x
1. On a la fonction racine carrée est continue et strictement croissante sur I, alors elle admet une
fonction réciproque f–1 définie sur J = f(I) tel que J = f(0); lim f(x) = 0; +∞ .
x→+∞
–1
2. Déterminons l‛expression
de la fonction f :
Soit y ∈ J = 0; +∞ . On résout l‛équation f(x) = y sur I = 0; +∞
√ √ 2
f(x) = y ⇐⇒ x = y ⇐⇒ x = y2 ⇐⇒ x = y2 = f–1 (y)
D‛où ∀y ∈ 0; +∞ f–1 (y) = y2 , ou encore ∀x ∈ 0; +∞ f–1 (x) = x2 , c‛est la fonction carré.
√ 2 √
3. On voit que : ∀x ∈ 0; +∞ , f–1 ◦ f (x) = x = x et ∀x ∈ 0; +∞ , f ◦ f–1 (x) = x2 = x.
4. Traçons les deux courbes Cf et Cf–1 , dans un repère orthonormé d‛unité 1cm.
6
5 Cf–1
x
=
y
4 •
2 •
Cf
1
⃗j
O
–1 ⃗i 1 2 3 4 5 6
–1
5. On remarque que Cf et Cf–1 sont symétriques par rapport à la première bissectrice, la droite
d‛équation y = x.
Conséquences
Soit f une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle I, et f–1 sa fonction réciproque.
On pose J = f(I), on a :
1. La fonction f–1 est continue et strictement monotone sur l‛intervalle J, et varie dans le même
sens que la fonction f.
2. ∀x ∈ I f–1 ◦ f (x) = x et ∀x ∈ J f ◦ f–1 (x) = x.
3. Dans un repère orthonormé, les courbe représentatives Cf et Cf–1 respectives de f et f–1 sont
symétriques par rapport à la droite d‛équation y = x.
2- Fonction Arctangente
Définition
π π
La fonction tangente admet une fonction réciproque de – ; dans R, appelée la fonction arctan-
2 2
gente et notée arctan.
π π
arctan : R −→ – ;
2 2
x 7−→ arctan(x)
Exemples
√ √
π 3 3 π
1. On sait que : tan – =– , réciproquement on a : arctan – =– .
6 3 3 6
De même, on a :
π π
2. arctan 0 = 0. 3. arctan 1 = . 4. arctan – 1 = – .
4 4
√
√ π √ π 3 π
5. arctan 3 = . 6. arctan – 3 = – . 7. arctan = .
3 3 3 6
Conséquences
π π
1. ∀x ∈ R ∀y ∈ – ; arctan(x) = y ⇐⇒ x = tan(y).
2 2
π π
2. ∀x ∈ R tan arctan(x) = x et ∀x ∈ – ; arctan tan(x) = x.
2 2
3. Pour tous réels a et b, on a :
∧
π π
4. a. lim arctan(x) = b. lim arctan(x) = –
x→+∞ 2 x→–∞ 2
Ctan
x
=
y
π
2
Carctan
⃗j
π O π
2 ⃗i 2
π
2
Définition
Soit n un entier naturel non nul.
La fonction
√ x 7→ xn admet une fonction réciproque de R+ dans R+ , appelée fonction racine n-ième et
n
notée •.
√
n
• : R+ −→ R+
√
x 7−→ n x
Remarques
Soit x ∈ R+ .
√
Le réel n x se lit « racine n-ième de x ».
√
Pour n = 1, on a 1 x = x.
√ √
Pour n = 2, on a 2 x = x se lit « racine carrée de x ».
√
Pour n = 3, on a 3 x se lit « racine cubique de x ».
y = x3
y = x2
5
x
=
y
4
3 √
y= x
√
2 y= 3x
√
4
y= x
1
⃗j
O
⃗i 1 2 3 4 5 6 7
Conséquences
√ ∧
n
4. lim x = +∞.
x→+∞
Exemples
√
1. Résoudrons, dans
R, l‛équation E 1 : 3x=4
L‛équation E1 est définie si et seulement si x est positif x ∈ R+ , et on a :
√ √ 3
3
x = 4 ⇐⇒ 3
x = 43 ⇐⇒ x = 64
Donc l‛ensemble des solutions S1 de l‛équation est : S1 = 64 .
√
R, l‛inéquation E2 : x ≤ 2
5
2. Résoudrons, dans
L‛inéquation E2 est définie si et seulement si x est positif x ∈ R+ , et on a :
√ √ 5
5
x ≤ 2 ⇐⇒ 5
x ≤ 25 ⇐⇒ x ≤ 32
T
Donc l‛ensemble des solutions S2 de l‛inéquation est : S 2 = R+ – ∞; 32 = 0; 32 .
Propriété
Soit a; b ∈ R2+ et n; p ∈ N∗ 2 .
√
np √ p √ √ √ √
n
√
n
1. ap = n a. 2. n p
a= np
a. 3. n
a× b= ab.
√ r √ √ √
n
a a 5. n
a× p
a=
np
anp .
4. √
n
= n . b 6= 0 .
b b
Exemples
√ √ p
3 √
3× 69 3×
1. Simplifions le nombre √
4
:
√ √ p √ √ 81 √ √ √ √
6 2 3 6 6 6 4 4
On a 3 = 3p , 3= √ 3 9 = 32√ et 81 = 34 = 1
√ 3 √ √ 6
3 ×p 3 × 9 = 3 × 3 × 32 = 36 = 1
6 6 3
et on a
√ 3 √ √
3× 3× 69
Donc √
4
=1
81
√ √
2. Comparons les √ deux nombres 5 3 et 3 2 :√
√
5 15 3 √ √ 15 5 √
On a 3= 3 = 15 27√ et √ 3 2 = 2 = 15 32
Comme 27 32, donc 5 3 3
2.
∧
∧
4- Puissance rationnelle d‛un nombre strictement positif
Définition
p
Soit a un réel strictement positif et r un nombre rationnel tel que r =, où p ∈ Z et q ∈ N∗ .
q
On appelle « puissance rationnelle du nombre a à l‛exposant r » le nombre ar tel que :
p √
q
ar = a q = ap
Exemples
2 √
7 √
1. 8 7 = 82 = 7 64.
r
– 34
√ 1 1
2. 6 = 6 = 4 3 = √
4 –3
4
.
6 216
Propriété
Soit a; b ∈ R∗+ 2 et r; r′ ∈ Q2 .
′ ′ r r ′
1. ar .ar = ar+r . 2. ar .br = ab . 3. ar
′
= arr .
r
1 ar r–r′ ar a
4. = a–r . 5. ′ = a . 6. r = .
ar ar b b
Exemples
√
9 √ 5
272 × 4
81 × 9 2
1. Simplifions le nombre 17 :
3 3
√
9 2 2 √ 4 5
On a 272 = 33 9 = 33 et 4
81 = 3 4 = 3 et 9 2 = 35
√
9 √ 5 2 20
272 × 4
81 × 9 2 3 3 × 3 × 35 3 3 3
Alors 17 = 17 = 17 = 3 3 = 3.
3 3 3 3 3 3
Exercice 1
Exercice 2
Exercice 3
1. Soit g la fonction définie sur 0; π par : g(x) = cos3 (x) – 3 cos(x) + 2
√
Montrer qu‛il existe un unique réel c de 0; π tel que g(c) = 2.
2. Soit h la fonction définie sur R par : h(x) = 1 – x + sin(x)
a. Déterminer lim h(x).
|x|→+∞
Exercice 4
Soit n ∈ N∗ .
x
1. On considère la fonction fn définie sur 0; 1 par : fn (x) = 1 – – xn
2
a. Montrer qu‛il existe un unique réel c de 0; 1 tel que f3 (c) = 0.
b. Montrer qu‛il existe un unique réel cn de 0; 1 tel que fn (cn ) = 0.
n
2. Montrer qu‛il existe un unique réel positif xn tel que : xn + 4xn – 2 = 0.
2n
3. Montrer que : ∃c ∈ ; 2 , cn+1 – 2cn + 1 = 0.
n+1
Exercice 5
1. Soit f une fonction continue sur 0; 1 à valeurs dans 2, +∞ .
1 1
Montrer qu‛il existe un réel α de 0; 1 tel que f α = + .
α α+1
1
2. Soit f une fonction continue sur 0; 1 à valeurs dans , +∞ .
2
√ 1
Montrer qu‛il existe un réel c de 0; 1 tel que f c + f c = 2 .
c
Exercice 6
Soit f la fonction définie sur un intervalle a; b à valeurs dans a; b telle que :
∀(x; y) ∈ [a; b]2 , f(x) – f(y) x – y
∧
1. Montrer que f est continue sur a; b .
2. Montrer que l‛équation f(x) = x possède une solution unique dans a; b .
Exercice 7
2
x
1+ √ , 1≤x
1 + x2
b. Montrer que h réalise une bijection de 1; +∞ sur un intervalle K que l‛on précisera.
c. Donner l‛expression de h–1 (x) pour tout x sur K.
Exercice 8
2
Soit f la fonction définie de I = – ∞; –1[ par : f(x) = 1 + x3
Exercice 9
Exercice 10
1
La fonction f : x 7−→ x arctan est-elle prolongeable par continuité en 0 ?
x
Exercice 11
Exercice 12
√ !
1+ x2 + 1
Soit f la fonction définie sur R∗ par : f(x) = x arctan
x
Exercice 13
1. Soit f une fonction définie et continue sur 0; 1 telle que f(0) = f(1). Montrer que :
1 1
∃t ∈ 0; , f t + = f(t)
2 2
1 1
2. Soit n ∈ N∗ On considère la fonction gn définie sur 0; 1 – par : gn (x) = f x + – f(x)
n n
P
n–1 k
a. Calculer gn .
k=0 n
b. En déduire que : ∃cn ∈ 0; 1 gn (c) = 0
Exercice 14
Soit f la fonction définie de R par : f(x) = x arctan x
1. Étudier la parité de f.
2. Montrer que pour tous a et b de R+ : a b ⇒ f(a) f(b).
∧
3. Soit n ∈ N∗ .
πn
a. Montrer que l‛équation f(x) = admet exactement deux solutions αn et βn tels que
n+1
βn 0 αn .
∧
∧
Exercice 15
1
fn (x) = xn – cos πx
2π
1. Montrer que : ∃βn ∈ 0; 1 fn βn ) = 1.
!
n+2
2. Montrer que : ∀n ≥ 2 ∃!αn ∈ 0; fn αn = 0.
2n
1 1
3. Montrer que : ∀n ≥ 2 αnn+1 cos παn et αn+1n cos παn+1 .
∧
2π 2π
4. Montrer que la suite αn n est strictement croissante.
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