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Exercices et
Problèmes
de mécanique
des solides
et des structures
© Dunod, Paris, 2011
ISBN 978-2-10-05-
TABLE DES MATIÈRES
Avant-propos V
III
Problèmes de mécanique des solides
Chapitre 5 - Solutions 97
IV
AVANT-PROPOS
V
STRUCTURES - POUTRES 1
1.1 TREILLIS PORTEUR ISOSTATIQUE
On considère le treillis plan ABCD ci-dessous, constitué de 2 mailles triangulaires (l’une
équilatérale, l’autre en triangle-rectangle), chargé en son extrémité A par une force - F y :
1
Chapitre 1 • Structures - Poutres
On considère, jusqu’à la question 7 incluse, que la flèche de flexion est très supé-
rieure aux déplacements dus aux efforts normaux et tranchants.
1 Montrer que le calcul des flèches dynamiques est équivalent au problème déve-
loppé suivant :
2
1.3 • Modes Plans d’une Poutre Coudée
NB : On remarque que dans tout le problème, le segment O1A est orienté selon X
(de O1 vers A) et le segment O2A est orienté selon Y (de O2 vers A).
3
Chapitre 1 • Structures - Poutres
V T1 ( X ;t ) = f 5 ( X )g ( t ) sur le segment O 1A ( 0 ≤ X ≤ L1 )
V T2 ( Y ;t ) = f 6 ( Y )g ( t ) sur le segment O 2A ( 0 ≤ Y ≤ L2 )
Donner la forme des fonctions f3, f4, f5, F6 génériques.
9 Dans la configuration sans masse additionnelle et sans excitation, écrire les condi-
tions mécaniques permettant de calculer la dynamique propre en effort normal et
en effort tranchant :
4
1.5 • Anneau Doublement Hyperstatique
Les barres sont identiques entre elles : elles sont prismatiques de longueur L et
d’aire de section droite S, et réalisées en un matériau élastique linéaire de module
d’Young E. Le poids propre des barres est négligeable par rapport à F.
1 Vérifier que le problème est isostatique.
2 Calculer les efforts dans toutes les barres.
3 Calculer le déplacement vertical v1 du nœud A1.
4 Connaissant le moment quadratique I des barres en flexion, donner la valeur critique
de F à partir de laquelle un élément du treillis atteint sa limite de flambage.
Corrigé page 110
kanneau
2 3 1
1 - = π R - πR
– 8 -------
-------------- + ------- -------- 1 -
----------------- - + ------------
k anneau 4π EI a 4 ES a GS T
y
5
Chapitre 1 • Structures - Poutres
6
1.6 • Travée en Flexion Symétrique et Antisymétrique
On précisera les raisons pour lesquelles les conditions limites proposées génèrent
effectivement les modes symétriques (modes de numéro impair).
3 Demi-modèle Modal Antisymétrique
Vérifier de même (et justifier) la représentativité du demi-modèle côté droit ci-
dessous pour les modes antisymétriques (de numéro pair) :
7
Chapitre 1 • Structures - Poutres
A 1 -
– --------- 3 3
B 2 3 – ------6
- ------3- – ------6
-
3
1 1 1
A : L --- soit L – --- ; B : L 0 ; C : L ---
2 2 2
D
2 3
F – ------2- 2 3
– -------------
- – -------------
3
- 2 3
– -------------
-
3 3 3
8
1.8 • Flexion Dynamique sur Deux Segments
Le treillis est suspendu en O au bâti Galiléen, et chargé par une force verticale de
module F appliquée en D.
1 Montrer que le problème est isostatique.
2 Montrer que les symétries du problème et ses invariances en rotation permettent
de ne considérer que deux efforts normaux indépendants.
3 Calculer les efforts normaux dans les barres.
4 Calculer le déplacement induit en D dans cette configuration isostatique.
5 À partir des déformations des barres horizontales (AB, BC, AC), donner le coeffi-
cient de Poisson équivalent de cette maille en traction selon OD, exprimant la
rétraction relative latérale du triangle horizontal en fonction de l’allongement
relatif vertical (ratio de la déformation latérale par rapport à la déformation longi-
tudinales, au signe près).
2
On ajoute maintenant une 10ème barre de longueur 2L ------- ,
3
reliant directement O et D, de mêmes caractéristiques (E,S) que
les 9 autres barres, et assemblée sans contrainte à la température
T0 avant l’application de F.
D
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Chapitre 1 • Structures - Poutres
Réponse Harmonique
On suppose dans cette partie que la poutre est soumise à une charge (excitation)
harmonique. Un moment extérieur M = cos ω e t est appliqué à la poutre en A,
dirigé selon A Z (autour de Z) :
10
1.9 • Poutre Hyperstatique Plane
7 Donner une méthode pour calculer l’amplitude RAY de la réaction exercée par le
bâti sur la poutre en A ?
Application Particulière
On suppose désormais que la poutre est constituée de 2 segments parallélépipé-
diques plats ; les sections droites sont donc des rectangles de largeur b selon Z
(b<<L). La hauteur (selon Y) des sections droites est h1=h (h<<b) pour le segment
OA, et h2= η h (0 < η ≤ 1) pour le segment AB.
On suppose de plus que le coefficient de Poisson ν du matériau qui constitue la
1
poutre, vaut --- .
3
8 Simplifier, sous ces hypothèses, les conditions limites de la question 3).
9 Sans expliciter le calcul de la réponse forcée permanente, donner une condition
sur η qui entraîne en A une antirésonance du mode fondamental vis-à-vis de la
sollicitation harmonique considérée question 6).
Corrigé page 127
11
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Chapitre 1 • Structures - Poutres
Charge Statique
Dans cette partie statique, la poutre est placée dans le champ de gravité g = – gY .
Le chargement statique considéré est uniquement le poids de la masse m concentrée.
On suppose en effet que R, composante selon Y de la réaction hyperstatique du bâti
sur la poutre en A, est nulle au montage de la poutre avant fixation de la masse m.
Cela revient à négliger le poids propre de la poutre par rapport à mg dans le calcul
statique qui nous intéresse dans cette partie statique.
1 Calculer la réaction R après mise en place de la masse m.
2 Calculer la flèche au point B (X=2A).
T a + TS T a + TS
T a + Ti T a + Ti
12
1.10 • Antirésonance par Masse Accordée
Les faces inférieures et supérieures des deux segments sont portées aux tempéra-
tures uniformes Ta+Ti et Ta+Ts respectivement, où Ta désigne la température
ambiante à laquelle la structure a été assemblée sans contrainte.
6 Calculer la réaction en A.
Appui Élastique
7 Comment faudrait-il modifier les réponses aux questions 1) (statique), 6) (ther-
mique) et 4) (dynamique) si l’on suppose que l’appui central est remplacé par un
ressort de raideur k (ou deux ressorts symétriques en parallèle de raideur k/2) ?
k
2
k
2
13
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Chapitre 1 • Structures - Poutres
x1 x2
m1 m2
k1 k2
Les rigidités k1 et k2 sont choisies de telle sort que les pulsations propres des deux
oscillateurs placés en série soient égales (de même valeur ω0). Le système étudié
dans cette partie est donc :
2 2 2 2
( ω 0 – ω )m 1 + ω 0 m 2 –ω0 m2
[Z(ω ) ] =
2 2 2
–ω0 m2 ( ω 0 – ω )m 2
x 1 β 1 2 +
≡ cos ω e t ; ( β 1, β 2 ) ∈ R , ω e ∈ R
x 2 perm β 2
14
1.10 • Antirésonance par Masse Accordée
15
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Chapitre 1 • Structures - Poutres
1.1 Ce treillis, libre de tout appui, est chargé statiquement par deux forces
antagonistes d’intensité F appliquées sur l’un des côtés AB. À partir de
l’expression des déplacements des nœuds A et B (ou de l’énergie de
déformation du treillis), on demande de donner l’expression de la rigidité
équivalente khyperstatique du treillis complet dans cette configuration
hyperstatique, entre les nœuds A et B, c’est à dire la raideur du ressort AB
équivalent au treillis complet en traction “vu entre les points A et B” :
16
1.11 • Contraintes d’Assemblage
17
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Chapitre 1 • Structures - Poutres
2.1 Quelle est l’expression de l’effort critique initial de compression qu’il faut
fournir pour amorcer le flambage de l’arc (c’est à dire pour obtenir la
bifurcation initiale de la compression de la poutre droite pour amorcer la
courbure en flexion) ?
2.2 On considère maintenant le post-flambage (après amorçage de la flexion),
l’arc étant déformé selon la semi-sinusoïde fondamentale (du calcul de
bifurcation d’Euler) :
A longueur de la corde
N tension de montage de la corde
π N c0 c0
ω 1corde = --- ----------- où :
A ρc Sc ρc masse volumique de la corde
Sc aire de la section de la corde
Arc monté
Supposant que la courbure initiale au centre de l’arc est 1/R0 (R0 donné, supposé
grand devant L), recalculer la tension Nc0 de la corde.
2.5 Comment pourrait-on prendre en compte l’effet d’un champ thermique
appliqué à l’arc (poutre seule) dans le calcul de Nc0 ?
18
1.12 • Équivalence d’Absi Treillis / Poutre 2D
19
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Chapitre 1 • Structures - Poutres
20
1.13 • Masses Modales Effectives d’Interface en Effort Normal
Le treillis peut être représenté à partir des problèmes partiels précédents ou par une
poutre équivalente (dont l’équivalence a été calculée dans les questions précédentes),
de sorte que le problème à étudier devient celui d’une poutre encastrée en flexion
soumise à une flexion uniforme et à un gradient transverse de température. On note
Λ =nL la longueur totale de la poutre, n étant le nombre de mailles (n=4 sur le schéma).
4.1 Calculer la flèche transverse (perpendiculaire à l’axe de la poutre que
constitue le treillis) obtenue à l’extrémité du treillis.
4.2 Pour quelle valeur de τ cette flèche s’annule-t-elle ?
Corrigé page 147
EN EFFORT NORMAL
Ce problème, qui constitue une application simple du cours, traite la modélisation
des efforts d’interface d’un système vibrant sur une direction inertielle, selon une
approche discrète ou continue.
Question Préliminaire
1 Pourquoi l’étude du système conservatif (sans amortissement) et non-excité,
étude dans laquelle n’interviennent que les énergies cinétiques et potentielles, est-
elle la plus fondamentale dans un modèle de dynamique des structures ?
21
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Chapitre 1 • Structures - Poutres
m m m
k k k
5 Montrer que les 3 vecteurs propres d’amplitudes associés aux trois modes propres
sont :
.328 .737 – .591
( p ) 1 ≅ .591 ;
( p ) 2 ≅ .328 ; ( p ) 3 ≅ .737
.737 – .591 – .328
6 On suppose que le mouvement, approprié au fondamental, a lieu suivant le mode
1 exclusivement (donc à la pulsation ω1) :
x 1 .328
2 ≅ β .591 cos ω 1 t
x
.737
x 3
22
1.13 • Masses Modales Effectives d’Interface en Effort Normal
Rappel : La masse effective µ1, est celle du système masse-ressort (µ1,ω1) stricte-
ment équivalent à ω1 au système complet, “vu” de l’interface bâti en termes
d’efforts de liaison. C’est donc la masse du système à 1DDL qui donne, pour une
énergie unitaire, la même amplitude R, à la même pulsation propre ω=ω1.
Pour un système (µ,ω) à 1DDL, cette amplitude R vaut évidemment :
2 2 - = ω 2µ
R = χα = ω µ ----------
2
µω
23
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Chapitre 1 • Structures - Poutres
U(X)
X
L
ANNEXE (rappel) :
3 2
Les racines réelles de l’équation cubique x + a 2 x + a 1 x + a 0 = 0 sont :
θ + 2ηπ
x a, b, c = A + B cos -------------------- ( η = 0, 1 ou 2 )
3
2
a 3a 1 – a 2 R
Avec : A ≡ – ----0- ; B ≡ –Q ; Q ≡ -------------------- ; θ ≡ arc cos -------------- ;
3 9 – Q 3
3
9a 2 a 1 – 27a 0 – 2a 2
R ≡ ----------------------------------------------
54
3 2
En conséquence, les racines de l’équation cubique x – 5x + 6x – 1 = 0 sont :
x a ≅ 3.247 ; x b ≅ 0.1981 ; x c ≅ 1.555
On pourra approximer :
x a ≈ 3.2 ; x b ≈ 0.20 ; x c ≈ 1.6 ; x a ≈ 1.8 ; x b ≈ 0.45 ; x c ≈ 1.2
24
1.14 • Vibrations en Translations d’un Élément Prismatique 2D Complet
O A B
X
L
Z
1 Questions Préliminaires
1.1 Expliquer brièvement pourquoi il est licite d’étudier les vibrations dyna-
miques indépendamment d’un éventuel chargement statique.
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit.
25
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Chapitre 1 • Structures - Poutres
26
1.15 • Thermique d’un Volet Composite à Longeron Métallique
5 Synthèse
5.1 Si l’excitation en B est une force quelconque (bruit blanc selon X et Y),
préciser l’ordre des pics de résonance des réponses en O, A et B.
Commenter.
5.2 Proposer un modèle discret rendant compte (avec une certaine approxima-
tion) des raideurs dynamiques en O, A et B.
Corrigé page 159
Revêtement
Composite
L Longeron
Métallique
Composite
Métal
27
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Chapitre 1 • Structures - Poutres
28
1.16 • Transmissibilité Fréquentielle 2D d’un Élément de Poutre Droite
29
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Chapitre 1 • Structures - Poutres
30
STRUCTURES - COQUES 2
2.1 DYNAMIQUE D’UN DISQUE EN CISAILLEMENT
DE RÉVOLUTION
On considère un disque mince d’épaisseur uniforme h, simplement appuyé sur son
pourtour de rayon R, et constitué d’un matériau élastique homogène et isotrope de
module d’Young E, module de glissement G et masse volumique ρ, pour lequel on
ne s’intéresse qu’aux déplacements transverses (selon z) et axisymétriques dans le
cadre linéaire ; on cherche, dans ce problème, à étudier uniquement la flèche trans-
verse w ≅ W T due à l’effort tranchant transverse seul.
31
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Chapitre 2 • Structures - Coques
32
2.3 • Divergent Parabolique Déployable
2
r - cos θ – -r- = 0
1 + ----
Conicité (locale) en P : a
2 a
:
θ ≡ ( Z;Y ) compté >0 autour de – X
2
r - sin θ – 1 = 0
1 + ----
a
2
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit.
Étude Élastodynamique
La coque est soumise à une pression normale interne δp, constante dans le temps
mais variable selon z (ou r) ; cette pression constitue le chargement statique étudié
dans les questions 1 à 6. On résout ce problème par la méthode de Beltrami appli-
quée aux membranes axisymétriques sous chargement méridien, en calculant les
flux de membrane ( N XX ( r );N YY ( r ) ) .
1 Écrire les équations d’équilibre des coques appliquées à ce problème, en tout
point P (0<r ≤ R).
33
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Chapitre 2 • Structures - Coques
2 On suppose désormais (pour cette question et les suivantes) qu’on se place dans le
divergent pour lequel r>>a. Donner les équations d’équilibre simplifiées, qui
serviront de référence pour le reste du problème.
3 Donner les expressions des éléments du visseur pour une pression uniforme
δp 1 ≡ α .
4 Donner les expressions des éléments du visseur pour une pression linéaire
δp 2 ≡ βz .
5 La pression réelle étant de la forme δp = α + βz ( α ∈ R + *, β ∈ R ) , donner la
relation que doivent vérifier α et β pour que la condition d’adadaptation de la
tuyère au fonctionnement dans le vide soit respectée.
Étude Élastothermique
On supposera, pour simplifier dans toute la suite du problème, que le matériau élas-
tique qui constitue le divergent est homogène et isotrope, de module d’Young E,
module de glissement G, masse volumique ρ et coefficient de dilatation thermique
linéaire αth. On suppose aussi que la coque est d’épaisseur h constante.
Par ailleurs, grâce à la linéarité des problèmes considérés, on ne prendra plus en
compte la sollicitation statique précédente, supposée déjà étudiée ; on étudiera donc
séparément et indépendamment, dans les questions suivantes, les différentes sollici-
tations thermiques.
34
2.3 • Bande de Roulement d’un Pneu Tubeless
Comme il s’agit d’un divergent déployable ajouté, on considère ici que la coque
est simplement posée sur le propulseur, et libre de se dilater.
9 Donner la forme de la déformée obtenue à partir de la surface de référence
lorsqu’on considère que la tuyère est portée à une température uniforme T1 diffé-
rente de la température de référence T0.
10 Définir le visseur induit dans le divergent si la coque est soumise à un gradient
uniforme Cth de température selon Z (normale à la coque, dirigée vers l’extérieur).
Synthèse
11 Donner une interprétation physique des charges ou configurations considérées
aux questions 5 (statique), 7-8 (dynamique linéaire) et 9-10 (thermique).
Corrigé page 173
35
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Chapitre 2 • Structures - Coques
N R 0
( ϑ ) ≡ XX XY
T = δp
a
T XY N YY
0 a 1 – -------
2R
2 Le pneu peut être considéré comme un composite, dont les armatures métalliques
constituent les fibres, et le caoutchouc la matrice. Dans les deux cas suivants, propo-
ser un drapage adapté en résistance au gonflement pour la bande de roulement :
a) Pneu voiture : R = 280 mm, a = 40 mm (δplim = 3.6 105 Pa ; c = 120 mm)
b) Pneu avion : R = 650 mm, a = 150 mm (δplim = 17 105 Pa ; c = 200 mm)
3 On considère à présent un pneu à structure diagonale, pour lequel la membrane
peut être considérée comme quasi-isotrope (en première approximation), de
module d’Young E XX ≅ E YY ≡ E et coefficient de Poisson ν ≡ 0.3 .
Donner l’expression de la variation de diamètre due au gonflage.
Corrigé page 181
36
2.6 • Déformées d’une Plaque Rectangulaire
On considère une plaque mince rectangulaire de longueur 2L, largeur 2A, et d’épaisseur
h uniforme. On suppose que X est la direction correspondant à la longueur, et donc L ≥ A.
37
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Chapitre 2 • Structures - Coques
Étude Statique
On suppose que la plaque est soumise à moments linéiques uniformes sur chacune
de ses frontières :
38
2.7 • Peau Composite d’un Fuselage Pressurisé
Étude Dynamique
On propose la déformée dynamique suivante :
πX πY
W sin ( X, Y ;t ) = A ( t ) cos ------- cos -------
2L 2A
4 Montrer que cette déformée vérifie les conditions limites en flèche et qu’elle
correspond au mode fondamental en vibration. Commenter la valeur des moments
de flexion induits sur les bords.
+L +A
. .2
5 À partir de la définition : 2E cin ( W ) = ∫ ∫ ρhW , exprimer 2E cin en fonc-
–L –A
.
tion de A . Commenter cette expression.
Synthèse
6 En admettant que l’on peut associer à cette énergie cinétique dynamique l’énergie poten-
tielle calculée dans la partie statique (on approxime la déformée dynamique par la déformée
statique), et en remarquant que 2E pot est une forme quadratique en A et 2E cin une forme
.
quadratique en A , déduire de la conservation de l’énergie mécanique la pulsation propre
ω1 du mode représenté, pour une plaque carrée de coefficient de Poisson égale à 1/3.
7 Commenter les hypothèses proposées pour ce calcul.
8 Proposer des expressions de W permettant de calculer des modes harmoniques.
+π ⁄ 2
2 π
NB : On rappelle que : ∫ cos u du = ---
2
–π ⁄ 2
39
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Chapitre 2 • Structures - Coques
2 L’avion volant en croisière au niveau 350 (35000 ft ou 11000 m), δp vaut 0.8 bars
à Charge Limite (1bar ≈ 105 Pa). Sachant que a = 2200 mm et h = 5 mm donner
les valeurs numériques des contraintes σXX et σYY à Charge Limite.
3 On donne les éléments suivants :
- les modules élastiques de la peau sont : EXX = 60 GPa ; EYY = 40 GPa ;
νXY = 0.3
- le critère de Tolérance aux Dommages impose, à charge limite, que la plus
grande déformation principale en traction ne dépasse pas 0.2% (et en
compression -0.1%, soit 0.1% en valeur absolue).
On demande de calculer la marge structurale dont on dispose dans la peau à
charge limite. Commenter le résultat.
On s’intéresse à présent aux contraintes
autour d’un accident de forme, représenté
par une ouverture circulaire de rayon r
(<<a) pratiquée dans la peau.
On rappelle qu’autour d’un trou circulaire
percé dans une plaque d’épaisseur
constante en traction simple (contrainte
courante σ ∞ ), les contraintes locales en
bord de trou atteignent les valeurs maximales shématisées ci-contre :
4 Donner l’expression des
contraintes induites par la
pressurisation aux points A
et B en bord de trou (sché-
mas ci-contre).
5 En déduire l’expression des
déformations en A et B.
Calculer leurs valeurs numé-
riques et commenter.
Corrigé page 189
40
2.8 • Coque Hémisphérique sous Pression Non Uniforme
autour duquel s’opère cette invariance est Oz, axe de référence inertiel, considéré
comme la verticale ascendante locale, O étant le centre du grand cercle de référence.
On propose une approche de Beltrami pour la partie statique, et de Navier-Lagrange
pour la partie dynamique.
Vérifier que cette expression est compatible avec la condition limite sur la lisière
calculée en 1.
3 Montrer que l’équation d’équilibre local selon la normale Z en P, au sens des
membranes, se réduit à :
2
ρ f ga cos α – ( N XX + N YY ) = 0
41
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Chapitre 2 • Structures - Coques
U = V = 0
W = δt cos α ( avec δt<<a )
42
2.9 • Plaque en Flexion avec Appui Élastique
Poisson ν, masse volumique ρ), encastrée en son extrémité X ≡0. Cette plaque
travaillant uniquement en flexion (flèche W) constitue le domaine élastique étudié.
Elle est assemblée en son autre extrémité X ≡ L à une membrane très mince ne
transmettant aucun moment de flexion, et ne travaillant, dans notre cas, qu’en effort
normal de traction-compression. Cette membrane d’appui, de longueur a, d’épais-
seur e petite devant h, est constituée du même matériau que la plaque en flexion.
Par unité de largeur selon Y, la membrane d’appui est donc équivalente, pour la
plaque en flexion étudiée, à un simple ressort selon z, sans masse (car a<<h) et de
Ee
raideur χ = ------ .
a
Dans les cas de charge considérés, en statique comme en dynamique, on supposera
qu’aucun phénomène de flambage n’apparaît, de sorte que la membrane se comporte
effectivement comme une rigidité χ constante, aussi bien en traction qu’en compression.
Résolution Statique
On considère le chargement statique ci-dessous
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit.
43
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Chapitre 2 • Structures - Coques
Équations Dynamiques
On considère le chargement dynamique ci-dessous
44
2.11 • Coque en Rotation
1 Compte tenu des symétries et invariances du problème, rappeler quels sont les
termes non-nuls du visseur de membrane en P.
2 Écrire les équations d’équilibre local des membranes en P, en tenant compte des
symétries et invariances du problème.
3 Vérifier que la solution NYY ≡ 0 ( ∀z ) est compatible avec les équations d’équi-
libre et les conditions limites aux deux extrémités de la coque.
4 En déduire la solution en termes de flux de membranes, en calculant explicitement
NXX(z).
5 Si on suppose que la coque est constituée d’un matériau métallique homogène,
donner la nature de la loi d’évolution de l’épaisseur h(z) optimisée pour ce char-
gement.
6 Préciser de même quels sont le types de drapages adaptés à ce chargement, si la
coque est réalisée en composite stratifié.
7 Dans le cas d’un matériau homogène et isotrope (module d’Young E, coefficient de
Poisson ν), calculer les déformations εXX et εYY en P.
En déduire en particulier la flèche W(z) en P.
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit.
45
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Chapitre 2 • Structures - Coques
R X = r = acos θ
R r - = –a
= – ----------- R Y = R nY = – a
nX cos θ
ds Y = adθ
R r cos θ
----------- ------------
gX = + sin θ = a sin θ
46
2.12 • Modes de Torsion-Flexion d’un Rectangle Appuyé
Poisson ν, masse volumique ρ) appuyée sur deux appuis en couteau (appuis simples
linéiques sur bâti Galiléen) en X=0 et X=L.
Ces appuis seront conservés dans toutes les questions de cet exercice. Par ailleurs,
on définit les approximations suivantes, que l’on adoptera pour simplifier les expres-
sions dans les calculs, et qui restent compatibles avec une précision de l’ordre du % :
2 5 G 3
π ≅ 10 ; ( 1 – ν ) ≅ --- ; module de glissement G tel que ---- ≅ ---
6 E 5
On s’intéresse dans un premier temps à la pulsation ω1torsion du premier mode de
la plaque en torsion. On adoptera pour cela une première approche de type poutre, ce
qui suppose que les sections droites se déforment peu. Si on ne les raidit pas, cela
revient à supposer que la plaque est relativement longue. En pratique, cette condition
est vérifiée dès que L>2b, hypothèse que nous adopterons a priori.
1 Rappeler l’équation différentielle qui régit la dynamique de torsion de la poutre
(équation en rotation θX, X étant l’axe de la poutre). Expliciter en particulier la
vitesse de propagation ctorsion des vibrations de torsion en fonction des données
du problème et des hypothèses simplificatrices. On pourra l’exprimer en fonction
de G, puis de E.
2 Expliciter la solution générique de cette équation. À l’aide des conditions limites
aux deux extrémités de la plaque-poutre, donner l’expression de la pulsation
propre ω1torsion du premier mode de torsion.
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Chapitre 2 • Structures - Coques
5 Donner l’expression du rapport L/b tel que ωnflex coïncide avec ω1torsion
Question Préliminaire
1 Préciser géométriquement les conditions selon lesquelles il est licite de ramener le
calcul des modes de plaque à un calcul de poutre.
48
2.14 • Plaque en Flexion sur Appuis Asymétriques
Questions Supplémentaires
On suppose désormais que la plaque vérifie la condition géométrique définie question 9.
10 On suppose que l’on applique en un point quelconque une force sinusoïdale de
pulsation égale à cette pulsation propre commune. Donner les caractéristiques
qualitatives du mouvement obtenu (sans faire de calcul).
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Chapitre 2 • Structures - Coques
Approche Statique
1 Donner l’expression de la réaction hyperstatique linéique QXZ(L) exercée par
l’appui sur la plaque, en justifiant les hypothèses de calcul considérées.
2 Donner l’expression des éléments non-nuls du visseur de plaque en tout point.
3 Calculer l’abscisse Xm de la ligne de points de flèche maximale (en valeur abso-
lue), ainsi que la valeur de la flèche en ces points.
On négligera la flèche provenant des efforts tranchants transverses.
4 Comparer les 3 résultats précé-
dents avec leurs homologues
dans le problème symétrique
appuyé-appuyé (ci-contre).
Commenter.
Approche Dynamique
5 Calculer les 5 premières pulsations propres de flexion Y-invariante de la plaque en
configuration encastrée-appuyée (asymétrique).
Préciser la valeur des hypothèses considérées.
6 Comparer ces pulsations à celles que l’on trouve en configuration symétrique
appuyée-appuyée, et commenter.
50
2.15 • Réservoir Torique Pressurisé
δpa δpa b
N XX ( r ) = --------- ; N YY ( r ) = --------- 1 + ---
2 2 r
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit.
b
3) Pour simplifier, on suppose désormais que a = --- . Expliciter les contraintes prin-
cipales en P. 2
4) On suppose que c’est la plus grande des contraintes principales (ici : NYY) qui
définit le critère de résistance.
En quel(s) points Pc cette contrainte est-elle maximale (points critiques) ?
En quel(s) points Pnc cette contrainte est-elle minimale (points non-critiques) ?
5) Si le réservoir torique est réalisé en composite stratifié, proposer un drapage (Dc)
adapté aux points Pc, et un drapage (Dnc) adapté aux points Pnc.
Corrigé page 213
51
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Chapitre 2 • Structures - Coques
Étude Statique
On considère que la plaque est simplement appuyée sur son pourtour (r=a), et que le
système piézoélectrique soumet cette lisière à un moment linéique donné µ
(uniforme, et constant dans le temps) autour de uψ (induisant donc un moment Mrr
dans la plaque), comme indiqué sur les figures qui suivent.
52
2.16 • Étude d’un Micro Actuateur en Flexion
Étude Dynamique
5 Vibrations libres : dans cette question, la plaque est simplement appuyée sur sa
lisière, sans excitation (µ ≡ 0).
Dans la formulation modale classique “axi-invariante” W(r;t)=f(r)g(t), rappeler la
solution générique f(r), et donner l’expression en f des conditions limites.
Indiquer ensuite la méthode de résolution permettant de trouver les modes
propres. On ne demande pas d’expliciter les équations (qui ne seront de toutes
manières résolubles que numériquement) mais seulement de décrire la méthode.
Préciser la nature des formes modales correspondantes et rappeler les limitations
théoriques de cette modélisation.
6 Vibrations forcées : donner la méthode de calcul de la solution en régime perma-
nent lorsqu’on considère, de manière canonique, que le moment appliqué dynami-
quement (toujours autour de uψ) est : µ ≡ cos(ωet).
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit.
Synthèse
7 On cherche à calculer le facteur d’amplification statique en déplacement, sachant que
l’actuateur piézoélectrique applique en r=a le moment µ comme indiqué ci-dessous :
53
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Chapitre 2 • Structures - Coques
détermine une flèche locale δ (<<h). L’amplification peut donc être définie comme
le rapport entre δ et la flèche en O :
W( 0)
η s = ------------- en statique
δ
Considérant le résultat statique de la question 3, et en identifiant la pente en r=a au
rapport δ/h, donner l’expression du facteur ηs d’amplification statique. Ce rapport
représente effectivement le ratio entre la course de l’élément piézoélectrique et le
déplacement maximal obtenu.
8 Dans certaines bandes de fréquence particulières, que l’on précisera, donner
l’expression du facteur d’amplification ηd dynamique/statique en fonction de
l’amortissement adimensionnel équivalent ζ du système (matériau de la plaque et
amortissement linéique des appuis). L’amplification géométrique totale pour ces
fréquences est naturellement η ≡ ηsηd.
Questions subsidiaires
9 Si on ajoute une masse m ponctuelle, fixée sur la plaque en O, proposer une
méthode (sans mener le calcul) pour trouver les fréquences propres.
10 Proposer une autre configuration - éventuellement non-linéaire - permettant
d’obtenir une amplification plus importante. Commenter.
Corrigé page 214
a Moment
Pressurisation Résultante F
résultant
X 2= z
p
X1
P
Z=K
54
2.18 • Déformée Quadratique d’une Plaque Carrée en Flexion
La coque est une membrane cylindrique de rayon a, dont les lignes coordonnées L1
et L2 sont les parallèles et méridiens (repère local X1, X2, K défini selon schéma ci-
dessus), constituée d’un matériau élastique linéaire homogène d’épaisseur h uniforme.
1 Donner les expressions des flux de membrane dus à la charge A (indice A) : N11A,
N22A, TA en un point P de la partie cylindrique.
2 Donner les expressions des flux de membrane dus à la charge B (indice B) : N11B,
N22B, TB.
3 Donner les expressions des flux de membrane dus à la charge C (indice C) : N11C,
N22C, TC.
4 Calculer numériquement les valeurs des grandeurs ci-dessus, ainsi que les flux
totaux (charge totale A+B+C) avec les données suivantes : a = 2m ; ∆P=5.105 Pa ;
F = 6.106 N ; Γ = 2.106 Nm.
5 Considérant les flux numériques totaux calculés, proposer des proportions de plis
(sur les orientations classiques 0°, 90°, +45°, -45°) adaptées à la charge totale
(A+B+C), si on suppose que la coque est constituée d’un drapage composite.
Corrigé page 218
Y
h
O
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit.
X
L
L L
Cette plaque est supposée posée uniformément sur ses 4 bords (X,Y=±L). On
propose une approximation simple mais utile du problème classique de la plaque en
flexion. L’épaisseur étant supposée petite devant la largeur (h<<L), la flèche due aux
cisaillements transverses d’efforts tranchants est négligée devant la flèche de
flexion. Le seul déplacement pris en compte est donc la translation W selon Z.
55
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Chapitre 2 • Structures - Coques
Étude Statique
On suppose que la plaque est soumise à une pression surfacique p dirigée selon Z et
répartie uniformément sur la surface de la plaque. La solution exacte de ce problème
donne lieu à des sommes infinies, mais on propose ici d’étudier une déformée
quadratique simple du plan moyen, qui donne effectivement un déplacement nul sur
les quatre bords :
2 2
X Y
W ( X, Y ) = α 1 – ------- 1 – -------
2 2
L L
1 Montrer que ce champ de déplacement selon Z vérifie bien l’équation de
Lagrange biharmonique statique des plaques en flexion, et donner la valeur de la
constante α (en fonction de p) qui permet de valider cette équation et tout point de
la plaque.
2 Compte tenu des symétries et invariances du problème, préciser quelle fraction de
la plaque il est nécessaire et suffisant de considérer.
3 Donner l’expression des éléments du visseur dans la plaque en fonction de α.
4 À partir de l’expression du moment de flexion linéique le long d’un côté du carré,
donner le type de condition limite (appui, encastrement ou fixation élastique) que
peut représenter la solution proposée. Commentez.
Étude Dynamique
On se propose de calculer la première pulsation propre dynamique (premier mode ou
mode fondamental) de la plaque dans des conditions d’appui identiques à celles de la
partie statique. On supprime donc le chargement statique p, et on considère selon la
méthode de Rayleigh un champ de déplacement dynamique :
2 2
X Y
W ( X, Y ;t ) = α ( t ) 1 – ------- 1 – -------
2 2
L L
La fonction spatiale (forme) dans le premier mode est donc la déformée statique
précédente.
5 Donner, sous forme quadratique en α., l’expression du double 2Ecin de l’énergie
cinétique de la plaque entière dans ce mouvement, en intégrant l’énergie cinétique
surfacique résultant de la translation selon Z proposée. Préciser pourquoi il est
licite de négliger les énergies de rotation.
6 Pour calculer l’énergie potentielle, on propose ici une approche directe par l’éner-
gie de déformation élastique. Toutefois, ce calcul en contraintes étant très compli-
qué, on n’en demande que les équations algébriques, admettant que le résultat
sera quadratique en α.
Donner les équations définissant la densité surfacique d’énergie élastique statique
de déformation, en fonction de α, au sens des plaques en flexion-torsion. On
56
2.19 • Réservoir Cryotechnique Pressurisé
Questions complémentaires
8 Suggérer une déformée (fonction de forme) différente de la forme quadratique
proposée, mais compatible avec la méthode de Reissner-Ritz.
9 Pourrait-on calculer l’énergie potentielle plus simplement qu’en intégrant l’éner-
gie surfacique calculée à partir du visseur ?
Corrigé page 219
X1
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hc
a
b X2
K
X1
Coupe méridienne
(quart de réservoir)
57
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Chapitre 2 • Structures - Coques
58
2.21 • Interface Tronconique
a
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit.
59
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Chapitre 2 • Structures - Coques
b–a
On pourra noter α l’angle du cône tel que tgα = ----------- .
L
On suppose que 0 ≤ a ≤ b.
L’étage supérieur exerce sur la frontière supérieure des charges vibratoires expri-
mées en quasi-statique par un effort longitudinal (selon z) ±F et un moment de
torsion (autour de z) ±Γ.
Pour nos calculs, nous considèrerons +F et +Γ, la frontière inférieure étant
bloquée en déplacement :
On suppose que le drapage précédent est adopté dans toute la surface du cône. Ce
choix est-il optimal ? Commenter.
6 Calculer alors l’allongement total ∆L et la rotation θz dus aux charges, en suppo-
sant que l’épaisseur de la coque est h=2mm.
Corrigé page 227
60
2.22 • Flambage de Panneaux de Voilure
Géométrie et flux
On considère la nervure zéro (emplanture de la demi-voilure), dont le caisson struc-
tural est assimilé à un rectangle. On se limite pour cette première approche à la
flexion voilure, qui fait travailler l’intrados et l’extrados en flux longitudinaux (le
long de l’envergure) que l’on supposera uniforme selon la corde. Cette approxima-
tion néglige le désaxage et la torsion (erreur de l’ordre de 15%). Elle permet néan-
moins d’obtenir un ordre de grandeur convenable des flux.
L’emplanture se présente comme suit :
1800 mm
4770 mm
F 7200 mm
M
P est calculée à partir du facteur de charge vertical ascendant nz : P = α ----- n z
2
M : Masse Maximale au Décollage (MTOW) : M = 270 t
α : Coefficient de décharge du à au kérosène dans la voilure : α = 0.74
61
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Chapitre 2 • Structures - Coques
62
2.23 • Réservoir d’Helium Pressurisé
5 Sachant que les raidisseurs doivent s’appuyer autant que possible au droit des
cadres fuselage, lesquels sont régulièrement espacés de 530 mm exactement,
donner la largeur de maille réelle, qui doit être une partie entière du pas des
cadres.
63
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3 PROBLÈMES COMBINÉS
1 Montrer qu’au point courant C, les 3 éléments du visseur plan de poutre induits
par ce chargement sont donnés par les expressions suivantes, dans lesquelles on
demande d’expliciter la constante β (en fonction de la masse volumique ρ, et à
partir des équations d’équilibre local) :
N ( θ ) = β ( ( C 1 + θ ) sin θ – C 2 cos θ )
T Y ( θ ) = β ( ( C 1 + θ ) cos θ + C 2 sin θ )
M Z ( θ ) = – βR ( ( C 1 + θ ) sin θ + ( 1 – C 2 ) cos θ + C 3 )
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit.
2 Calculer les constantes C1, C2, C3 à l’aide des conditions limites en θ=α.
Montrer que les éléments du visseur plan s’écrivent ainsi :
N ( θ ) = ρgSR ( θ – α ) sin θ
T ( θ ) = ρgSR ( θ – α ) cos θ
Y
2
M Z ( θ ) = – ρgSR ( ( θ – α ) sin θ + cos θ – cos α )
3 En supposant que les déplacements dus aux efforts normaux et tranchants sont
négligeables par rapport à la flèche de flexion (hypothèse que l’on justifiera),
donner l’expression de la flèche transverse V(θ).
64
3.1 • Structure en Arc Mince sur Appui Ponctuel
2 2
On notera que les fonctions 1, cos θ , sin θ , θ cos θ , θ sin θ , θ cos θ , θ sin θ
constituent une base pertinente pour la recherche de la solution V(θ) de ce problème.
8 À partir des résultats de la première partie, en se plaçant dans le cadre des hypo-
thèses de coques minces travaillant en flexion dans lesquelles les contraintes
varient linéairement selon Z, en négligeant les effets de bord, expliciter les
65
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Chapitre 3 • Problèmes Combinés
éléments du visseur (efforts normaux et flexions) ainsi que les expressions des
déplacements U,V,W du point courant de la surface moyenne exprimés dans les
axes locaux de coques. On justifiera les hypothèses simplificatrices.
9 Le problème pourrait-il être traité par la théorie linéaire de Reissner des coques
appliquée aux problèmes axisymétriques ?
10Les résultats obtenus en thermique aux questions 4 à 6 peuvent-ils être étendus à
cette configuration de coque ?
66
3.3 • Interface Tronconique Raidie
67
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Chapitre 3 • Problèmes Combinés
68
3.3 • Interface Tronconique Raidie
La dernière hypothèse est cohérente avec l’application des charges par des cadres
forts circulaires de rayons respectifs a et b sur les deux lisières de l’interface. Ces
cadres, qui assurent une répartition homogène des flux sur les lisières, ne seront pas
considérés explicitement dans la structure (hormis précisément l’hypothèse de flux
de révolution).
Charge Longitudinale
Dans cette partie, l’interface est chargée statiquement par une force dirigée selon
l’axe z du lanceur (axe de révolution du tronc de cône).
F
N 0 0
( ϑ ) ( F ) ≡ XX ( F ) T XY ( F ) =
F -
0 --------------------
T XY ( F ) N YY ( F ) 2πr cos θ
69
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Chapitre 3 • Problèmes Combinés
Charge en Torsion
6 À partir du visseur induit dans la peau seule par la charge Γ, visseur dont en explicitera
l’expression, montrer que la rigidité de torsion de la peau tronconique s’exprime :
2 2
2πEh sin θ a b
C peau = ------------------------- -----------------
1 + ν b2 – a2
.. . . ∂N XX ∂T YX 2 sin θT XY
p X – ρh [ U – 2W ( ∂ X W ) ] + --------------- + -------------- – -------------------------- = 0
r∂ψ ∂Y r
p – ρh [ V .. – 2W . ( ∂ W ) . ] + ∂N YY ∂T XY sin θ ( N XX – N YY )
- + -------------- + ---------------------------------------------- = 0
--------------
(I) Y Y ∂Y r∂ψ r
cos θN XX
p – ρh W .. + 2 V . ( ∂ W ) . + U . ( ∂ W ) . – -----------------------
Z Y X - = 0
r
70
3.4 • Analyse Implicite de Rayleigh d’Éléments Minces 2D
dans cet exercice, au mouvement plan (dans le plan OXY), et au mode fondamental
de la poutre. Selon une approche de Rayleigh, on considère la poutre dans une
configuration voisine de la configuration rectiligne, de type sinusoïdal, normalisée par
la flèche δ(t) au milieu, petite (par rapport à L) mais non identiquement nulle :
X
V ( X;t ) = f ( X )δ ( t ) avec f ( X ) = sin π ---- et δ ( t ) = cos ( ωt )
L
71
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Chapitre 3 • Problèmes Combinés
.
1.1 Donner l’expression, en fonction de δ 2, du double 2Ecin de l’énergie
cinétique.
1.2 Donner l’expression, en fonction de F et δ2, du double 2Epot N de l’éner-
gie potentielle de l’effort normal total (précontrainte incluse), intégrée sur
la longueur de la poutre.
. 2
ε XX ( X;t ) = 1 + ( V ( X;t ) ) – 1
NB2 : Dans tous les calculs, on négligera les infiniments petits du second ordre.
1.3 Déduire des deux expressions précédentes (en utilisant la partie quadra-
tique de l’énergie potentielle) la pulsation propre ω1 Corde Raylaigh sin du
mode fondamental de corde (sans énergie de flexion, ou avec EIz ≡ 0)
calculée par la Méthode de Rayleigh avec fonction de forme sinusoïdale.
Comparer avec la valeur trouvée par la méthode explicite appliquant les
équations des poutres courbes à la déformée (équation des cordes
vibrantes), et commenter.
1.4 Dans ce cas de la corde (sans rigitié de flexion), quelle est la valeur limite
de ω1 lorsque F tend vers l’infini, et quelle est la valeur limite de F lorque
ω1 tend vers 0 ?
1.5 Donner l’expression du double 2Epot Mz de l’énergie potentielle de défor-
mation en flexion (en supposant maintenant que EIz ≠ 0). En sommant
cette énergie à la partie utile de l’énergie potentielle précédente (effort
normal), en déduire la pulsation ω1 N+flexion Rayleigh sin du mode fonda-
mental de la poutre travaillant en effort normal et flexion.
1.6 Donner l’expression de la nouvelle valeur de F qui permet d’annuler ω1.
Commenter.
1.7 On considère à présent la flèche due à l’effort tranchant TY. Donner
l’expression du double 2Epot TY de l’énergie potentielle de déformation en
effort tranchant, toujours en fonction de δ2. Pourquoi peut-il être néces-
saire, pour certains types de poutres, de prendre en compte cette énergie ?
72
3.4 • Analyse Implicite de Rayleigh d’Éléments Minces 2D
1.10 En supposant que la section droite de la poutre est isotrope dans le plan
YZ, discuter (sans calcul) les combinaisons entre modes fondamentaux
liés aux flèches selon Y et Z.
73
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Chapitre 3 • Problèmes Combinés
Nous nous plaçons dans le cas de la traction simple, sachant que cette configura-
tion représente en réalité un grand nombre de cas, par le biais des contraintes princi-
pales. Le problème est alors ramené à une maille circulaire tendue, c’est à dire à un
anneau empli de matériau élastique, étiré diamétralement.
L’armature modélisée dans ce problème est assimilée à une poutre mince dans
laquelle les flèches d’effort normal et d’effort tranchant sont négligées par rapport à
la flèche de flexion. Selon une approche en déplacement, on suppose que la défor-
mée à l’allure suivante :
74
3.4 • Analyse Implicite de Rayleigh d’Éléments Minces 2D
75
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Chapitre 3 • Problèmes Combinés
Synthèse
2.6 À partir de l’énergie de déformation totale dans le quart de maille (arma-
ture+garniture) E = Ea+Eg, calculée à partir des résultats obtenus aux
questions 2.1 et 2.5, déduire (par le théorème de Castigliano) la relation
entre la flèche d et l’effort f.
2.7 On considère le cas usuel suivant :
- armature de section droite carrée hxh et telle que a=10h
- polymère (mousse) et armature (résine) tels que : E=1000Eg
Donner l’expression simplifiée de d en fonction f, Eg et h.
Quesion subsidiaire
Expliquer dans quelles conditions la démarche des deux problèmes permet
d’aborder les modes statiques (flambage) ou dynamiques (vibrations) d’une plaque
rectangulaire sous tension (problème 1) ou les modes en lobes d’un cylindre long
pressurisé (problème 2).
Corrigé page 257
a Y
76
3.5 • Modes Dynamiques de Gauchissement d’une Plaque Libre
Pour cela, nous allons procéder selon deux étapes simples, qui constituent deux
parties indépendantes.
+ C Y
+
X
2c
2c
Y
A
77
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Chapitre 3 • Problèmes Combinés
La plaque est donc ici traitée comme une poutre OA (profil mince plat), dont le
gauchissement est représenté par l’angle θX de torsion.
On rappelle que pour ce profilé, le moment quadratique de la section droite en
3
bh
torsion vaut (en théorie des poutres) : J = ---------
3
2.1 Écrire l’équation différentielle dynamique régissant la torsion θX(X) le
long de la poutre, en explicitant les termes par rapport aux constantes du
problème.
2.2 Expliciter les conditions limites en O (X=0) et A (X=a)
2.3 Donner la méthodologie de résolution de type ondulatoire, en partant de
l’onde de rotation proposée (combinaison d’une onde montante et d’une
onde descendante) :
X – ct X + ct
θ X ( X;t ) = A m cos ω --------------- + ϕ m + A d cos ω --------------- + ϕ d
c c
2.4 Donner la méthodologie pour obtenir une solution de type modal.
Corrigé page 264
Plancher
b
p
Pa
vil
lon
Inf
éri
eu
r
78
3.6 • Tronçon Courant de Fuselage Bilobé
b
Pour simplifier l’écriture, on pourra noter : --- ≡ cos β
a
1 Montrer qu’il est pertinent de représenter, dans un premier temps, chaque pavillon
par une coque-membrane cylindrique mince et le plancher par une plaque-
membrane indéformable dans le plan du schéma.
2 Donner les flux de membranes dans les pavillons, selon les axes conventionnels
des coques de révolution.
3 Donner les flux de membrane dans le plancher, en supposant que la liaison méca-
nique avec les pavillons est parfaite dans le plan du schéma.
b 3
4 Pour simplifier les calculs, on supposera désormais que --- ≡ ------- .
a 2
Simplifier les expressions ci-dessus (des questions 2 et 3).
5 Quels sont les flux additionnels entraînés par un moment de flexion Mf du fuse-
lage autour d’un axe horizontal ?
6 Quels sont les flux additionnels entraînés par un effort tranchant Tf (introduit au
droit d’un cadre par la voilure par exemple) ?
7 Quels sont les flux additionnels entraînés par un moment de torsion Mf du fuse-
lage autour de son axe longitudinal (manœuvre antisymétrique de roulis) ?
8 En supposant que l’on additionne les flux trouvés dans les questions précédentes
(manœuvre réelle en vol, combinant les 3 charges) donner la méthodologie
permettant de calculer la résistance de la peau du pavillon en zone courante (hors
accident de forme) en contrainte et en stabilité.
9 Donner de même la méthodologie permettant de calculer la pulsation du mode
fondamental dynamique d’un pavillon, en supposant que ce mode soit dans le
plan du schéma et que le plancher constitue un bâti Galiléen.
79
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Chapitre 3 • Problèmes Combinés
11 Pour l’analyse thermique, on suppose que la peau des pavillons subit un écart δT
par rapport à tout ce qui se trouve à l’intérieur du fuselage.
Autrement dit :
- le plancher reste à la température de référence (d’assemblage), et n’est donc
soumis à aucun écart de température ; il est supposé très rigide en
membrane (par rapport à la rigidité de flexion du pavillon) ;
- chaque pavillon est porté à un écart δT, sans gradient dans l’épaisseur. Cela
suppose que l’isolation thermique dans la cabine est parfaite. En vol de croi-
sière, δT est <0.
Donner la méthode permettant de calculer les flux d’origine thermique dans les
éléments structuraux, en considérant un problème équivalent de poutre, dont on
précisera les caractéristiques et les hypothèses.
NB : Pour simplifier l’approche, et pour rester cohérent avec le modèle de
membrane en zone courante, on admettra que le moment de flexion local à la
jonction entre les deux pavillons est petit devant le moment de flexion induit par
les réactions en tout point du pavillon.
12 Préciser dans quelle mesure il est licite de mener les études précédentes en
statique (avec 3 cas de charge indépendants), en dynamique et en thermique de
manière séparée (comme proposé) pour ensuite recombiner les résultats. Ce
raisonnement est-il valable pour le calcul de stabilité locale (bifurcation non-
linéaire par flambage de la peau, ou cloquage) ?
Corrigé page 267
80
ARCHITECTURE
DES LANCEURS
4
4.1 PERFORMANCES COMPARÉES D’UN LANCEUR
AÉROPORTÉ
Dans cet exercice, on compare les performances d’un lanceur léger de technologie
classique lancé d’une part en monoétage à partir d’un avion gros porteur en croi-
sière, et d’autre part en biétage série directement du sol. Cette comparaison est réali-
sée sur deux missions-types, qui font l’objet des 3 premières questions. Elle aura
pour objectif de déterminer si le portage avion peut se substituer à un premier étage.
81
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Chapitre 4 • Architecture des Lanceurs
Enfin, la masse de la coiffe est considérée comme faisant partie de la charge utile
injectée en orbite.
2 Pour des masses utiles de 600, 700, 800 ou 900 kg, calculer le ∆V propulsif fourni
par le lanceur (partie fusée) en configuration monoétage.
3 Calculer de même le ∆V propulsif fourni par le lanceur en configuration biétage,
pour des masses utiles de 550, 650 ou 750 kg.
Identification de la Performance
4 En identifiant le ∆V requis par la mission au ∆V fourni par le lanceur, donner la
performance (c’est à dire la masse utile injectée en orbite) :
- en configuration monoétage pour la mission AE
- en configuration monoétage pour la mission AP
- en configuration biétage pour la mission SE
- en configuration biétage pour la mission SP
5 Comparer les performances et commenter.
6 Pour quelles raisons le port spatial Guyanais est-il un site particulièrement inté-
ressant ?
Quelles est l’utilité particulière (missions du satellite) des orbites mentionnées dans
l’exercice ?
Quelles autres solutions d'architecture proposeriez vous d'étudier, avec quels avan-
tages ou inconvénients a priori, pour augmenter significativement la charge utile ?
Corrigé page 275
82
4.2 • Performance de Lanceur à Transfert de Propergol
propulsion) du dernier étage de combustion (bien que cette masse morte soit mise en
orbite, elle n’appartient pas à la partie utile de la mission lanceur).
Dans tout l’exercice, on suppose que la masse du lanceur au décollage est :
Mdec=M0=100t.
83
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Chapitre 4 • Architecture des Lanceurs
t0
Phase A
t1
t2
Phase B
t3
2 Connaissant ∆VA = 2.5 km/s (étage A), calculer la masse du lanceur en fin de
combustion du 1er étage.
3 En déduire la masse de propergol du 1er étage, sa masse de réservoir, et sa masse
à vide.
4 En déduire la masse du lanceur en début de combustion du second étage, puis à
partir du ∆VB restant à assurer, la masse du lanceur en fin de combustion.
5 En déduire la masse de propergol du second étage, et la masse à vide du second
étage.
6 En déduire la performance massique du lanceur dans cette architecture série.
84
4.3 • Faisabilité d’un Lanceur Hybride Monoétage
Calcul du ∆V Mission
L’orbite visée est une orbite polaire (i=90°) circulaire d’altitude 300km. L’injection
s’opère selon une trajectoire en 2 phases : ascension verticale jusqu’à z = 300 km,
puis prise de vitesse horizontale.
1 Calculer la vitesse orbitale à l’injection
14 3 –2
(on donne µ ≡ GM Terre ≅ 3.986 10 km s ).
2 Calcul des pertes :
2.1 On souhaite faire une évalution des pertes par gravité. Calculer l’énergie
potentielle acquise par une masse de 1kg passant de z=0 à z=300 km, en
considérant g constante et égale à 9 m/s2 (valeur moyenne entre 0 et
300 km).
2.2 En identifiant cette énergie potentielle à l’énergie cinétique acquise lors
d’une chute libre de la même hauteur (avec la même valeur de g), calculer
la vitesse équivalente à cette énergie potentielle.
2.3 On admettra que le lanceur, optimisé, admet un ∆V total des pertes égal à
2550 m/s, valeur que l’on prendra désormais comme référence. Commen-
ter cette valeur, par rapport au résultat 2.2).
3 À partir des réponses 1) et 2.3), calculer le ∆V propulsif de la mission au sens de
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit.
Tsiolkowski.
85
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Chapitre 4 • Architecture des Lanceurs
Dimensionnement
6 Calculer la valeur du rapport de masse, au sens de Tsiolkowski, qui permet de
réaliser la mission.
7 Commenter cette valeur vis-à-vis des technologies existantes et des charges utiles
possibles.
8 Commenter les résultats globalement par rapport au concept de lanceur hybride.
Corrigé page 279
86
4.5 • Lanceur Rallumable en Configuration Interplanétaire
NB : On ne tiendra pas compte de la coiffe. Elle est supposée incluse dans la masse
morte intégrée dans la masse initiale du lanceur, précisément dans la masse
morte des EAP (largués plus tard que dans la mission de base).
87
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Chapitre 4 • Architecture des Lanceurs
88
4.7 • Comparaison d’Architectures de Nanolanceurs
89
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Chapitre 4 • Architecture des Lanceurs
90
4.8 • Prédimensionnement d’un lanceur à poudre
- Propulsion à poudre pour les 3 étages, donnant une impulsion spécifique de 290 s
dans le vide, et 250 s au sol.
- Premier étage :
Masse de propergol : Mpoudre1 = 80 t
Indice de structure (rapport masse morte étage sur masse de poudre) : α1 = 11%
Impulsion spécifique : Isp1 = moyenne des Isp au sol et dans le vide.
- Deuxième étage : Mpoudre2 = 25 t
α2 = 9%
Isp2 = Isp dans le vide.
91
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Chapitre 4 • Architecture des Lanceurs
1 2 3
a
Recalculez une bonne approximation de la performance (Mu) du lanceur pour la
même orbite, mais en ajoutant deux accélérateurs (boosters de décollage) mis à feu
en même temps que le premier étage. Chaque booster contient 12t de poudre, avec
un indice de structure de 12% et une impulsion spécifique égale à l’impulsion spéci-
fique au sol. On supposera qu’à la fin de la combustion des boosters, le premier
étage contient encore 75% de sa masse de poudre. On supposera aussi, pour simpli-
fier, que ce premier étage a pour impulsion spécifique : la valeur au sol pendant la
phase durant laquelle les boosters fonctionnent, et 275 s dans la phase suivante.
Corrigé page 286
92
4.9 • Le lanceur H2A - Architecture et Incident en Vol
L'Incident en Vol
Le 29/11/2003 pour son 6ème vol, la fusée décolle du Tanegashima Space Center
avec à son bord deux satellites d'observation. Le vol ne se passe pas comme
prévu : le système de largage d'un des boosters SRB-A ne fonctionne pas. Le
composite poursuit sa route sur la trajectoire prévue, traînant le booster vide jusqu'au
largage du 1er étage.
4 Recalculer le ∆V propulsif crée en fin de combustion du 1er étage (c'est à dire de
T0 à T3) dans cette configuration déficiente.
93
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Chapitre 4 • Architecture des Lanceurs
94
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simplifier le calcul
SSB SSB-A
Coiffe 2 ème étage 1 er étage (Solide Strap-on (Solide Rooket
Booster) Booster)
65 t Masse ergols
Impulsion
448 s 440 s 283 s
spécifique
Temps de
530 s 390 s 100 s
ANNEXE - Caractéristiques de la famille H2A
combustion
Instant de
T0+390 s T0+920 s T0+390 s T0+100 s largage
(T0 = décollage)
Considérée MoteurLE-5B MoteurLE-7A
constante pour les cryotechnique cryotechnique Commentaire
différentes versions LOx/LH2 LOx/LH2
95
Chapitre 4 • Architecture des Lanceurs
Variantes
La fusée H2A peut voler dans les configurations suivantes. par capacité croissante :
- H2A202 (version standard) : corps central cryotechnique avec 2 boosters SRB-A,
- H2A2022 = H2A202 + 2 boosters SSB,
- H2A2024 = H2A202 + 4 boosters SSB,
- H2A202 : corps central cryotechnique avec 4 boosters SRB-A.
Nota
On considère en première approche que la coiffe est larguée en fin de vol du premier étage
(et fait donc partie de la masse morte du premier étage).
96
SOLUTIONS 5
1.1 TREILLIS PORTEUR ISOSTATIQUE
1 Le problème est extérieurement isostatique car les appuis définissent exactement
3 blocages extérieurs indépendants (le nœud D est bloqué en translation, et la
rotation d’ensemble autour de D z est ensuite bloquée par l’appui simple en C).
Le treillis, détaché de ses appuis, possède 4 nœuds (n=4) et 5 barres (b=5). Il
vérifie donc globalement la relation 2n-b=3 des treillis isostatiques 2D, et on peut
vérifier qu’elle est vraie pour toute maille (sous treillis) ; en effet, les mailles ABC
et BCD sont deux mailles triangulaires simples qui ne se recouvrent pas. Le
problème est donc intérieurement isostatique.
Étant isostatique intérieurement et extérieurement, le problème est complètement
isostatique.
2 On écrit l’équilibre du nœud A, où la charge est connue, en précisant les angles :
A
3
30° – ------- N – 1 --- N = 0
F 2 AB 2 AC N AB = F
B ( A ) ⇒
1 3 N AC = – 3F ≅ – 1.73 F
60°
– F – -- 2
- N AB – ------- N AC = 0
2
60° 60°
60°
D C
3
------- N + 1 1
--- N – --- N = 0
2 AB 2 BC 2 BD 3F + N BC – N BD = 0
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(B ) ⇒
1 3 3 F – 3N BC – 3N BD = 0
--
2
- N AB – ------- N BC – ------- N BD = 0
2 2
3
N = – ------- F ≅ – 0.577 F
BC 3
⇒
2 3
N BD = – 2N BC = ---------3
- F ≅ +1.15 F
97
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Chapitre 5 • Solutions
1 1 3 3
( C ) x : --- N AC – --- N BC – N CD = 0 soit – ------- F + ------- F – N CD = 0
2 2 2 6
3
⇒ N CD = N BC = – ------- F ≅ –0.577 F
3
F
+F
3
3
F
F
2F
98
1.1 • Treillis Porteur Isostatique
toutes même rigidité EI, c’est la barre la plus longue qui admet donc la charge
critique la plus basse. Il s’agit de la barre AC, pour laquelle a=2L.
Or il se trouve que c’est aussi la barre la plus comprimée ( N AC = – 3F ) . En
conséquence, la barre AC est bien la barre critique en compression (la première qui
flambera lorsque la charge croît).
Il suffit donc de remonter à la valeur de F qui génère cette charge critique dans la
barre AC, soit :
2 2 2
π EI π EI π EI EI
– ------------ = – 3F c ⇒ F c = ---------- ------ ≅ 0.144 ------------ ≅ 1.425 ------
2 4 3L 2 2 2
4L L L
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99
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Chapitre 5 • Solutions
100
1.2 • Travée Symétrique Hyperstatique
101
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Chapitre 5 • Solutions
Il suffit donc d’identifier cette valeur à l’expression de l’effort normal induit par F
pour trouver la valeur critique de F :
2 2
Sb L EI EI ( 6I + S b L ) 6I EI
- F c ≅ – 20.2 ------ ⇒ F c ≅ 20.2 ----------------------------------- = 20.2 1 + ------------ ------
– -----------------------
2 2 2 2 2
6I + S b L L Sb L Sb L L
4 La barre verticale étant encastrée sur une poutre bien plus rigide en flexion, le
flambage aura lieu en configuration encastrée-encastrée, selon le schéma suivant :
C A
On observe que, pour une poutre de longueur L, dans cette configuration, la demi-
sinusoïde déformée est exactement deux fois plus courte que dans la configuration de
référence d’Euler appuyée-appuyée (birotulée, représentée en pointillés ci-dessous).
2
π EI
Cela revient à multiplier la charge critique ------------ par 4, et donc :
2
L
2 2
π EI π EI
N c barre encastrée/encastrée ≡ – 4 ------------ ≅ 39.48 ------------
2 2
L L
En conséquence, la nouvelle valeur critique de F qui entraîne l’effort normal de
flambage dans la barre verticale est donnée par :
2
2 EI ( 6I+ Sb L ) 6I EI
F c = 4π ----------------------------------- ≅ 39.48 1 + ------------ ------
4 2 2
Sb L Sb L L
102
1.3 • Modes Plans d’une Poutre Coudée
2 EI
ω - – --------1- ≡ 0
------
4 ρS 1
Ω1
g ( t ) ≡ cos ( ωt ) avec
ω 2 EI 2
------4- – --------- ≡ 0
Ω ρS 2
2
V 1 ( 0;t ) = 0 V 2 ( 0;t ) = 0
3 En O 1 : ; En O 2 : ;
M z1 ( 0;t ) = 0 M z2 ( 0;t ) = 0
V 1 ( L 1 ;t ) = 0
V 2 ( L 2 ;t ) = 0
En A :
θ z1 ( L 1 ;t ) = θ z2 ( L 2 ;t )
M z1 ( L 1 ;t ) = M z2 ( L 2 ;t )
4 Ces conditions devant être respectées ∀t , les 4 systèmes ci-dessus s’explicitent
ainsi :
f1 ( 0 ) = 0 f2 ( 0 ) = 0
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O1 : ( I ) ; O 2 : ( II ) ;
f 1'' ( 0 ) = 0 f 2'' ( 0 ) = 0
f (L ) = 0
( III ) 1 1
f2 ( L2 ) = 0
A:
f 1' ( L 1 ) = – f 2' ( L 2 )
( IV )
f 1'' ( L 1 ) = – f 2'' ( L 2 )
103
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Chapitre 5 • Solutions
A1 + C1 = 0
Le système (I) s’explicite : ⇒ A1 = C1 = 0
– A1 + C1 = 0
Il en est de même du système (II) ; en tenant compte de ces deux systèmes, les
fonctions f1 et f2 prennent donc les formes suivantes (dans lesquelles il reste
2 constantes par fonction) :
f 1 ( X ) = B 1 sin ( Ω 1 X ) + D 1 sh ( Ω 1 X )
f 2 ( Y ) = B 2 sin ( Ω 2 Y ) + D 2 sh ( Ω 2 Y )
Comme il en est de même pour f2, la prise en compte des systèmes (I) à (III)
conduit aux formes suivantes, avec une seule constante par fonction :
B1
f 1 ( X ) = ------------------------ { sh ( Ω 1 L 1 ) sin ( Ω 1 X ) – sin ( Ω 1 L 1 ) sh ( Ω 1 X ) }
sh ( Ω 1 L 1 )
B2
f 2 ( Y ) = ------------------------
sh ( Ω 2 L 2 )
{ sh ( Ω 2 L 2 ) sin ( Ω 2 Y ) – sin ( Ω 2 L 2 ) sh ( Ω 2 Y ) }
f 1' ( L 1 ) + f 2' ( L 2 ) = 0
Le système ( IV ) s’explicite alors :
f 1'' ( L 1 ) + f 2'' ( L 2 ) = 0
104
1.3 • Modes Plans d’une Poutre Coudée
2 EI 1 4 EI 2 4
Cette équation, dans laquelle ω = --------- Ω 1 = --------- Ω 2 , permet de trouver les
ρS 1 ρS 2
+*
pulsations propres du système en flexion ( avec ( ω ;Ω 1 ;Ω 2 ) ∈ R ) .
5 Comme on ne considère que les flèches de flexion dans les segments de poutre, la
masse n’intervient pas en inertie de translation, puisque celle-ci est bloquée hori-
zontalement par le segment O1A, et verticalement par le segment O2A. Le
nouveau problème en flexion est donc équivalent au problème ci-dessous, qui
considère la flèche transverse en flexion, avec blocage en translation en A et
inertie ponctuelle en rotation :
jz
105
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Chapitre 5 • Solutions
V e1 ( X ;t ) dans le segment O 1 A
La solution établie en flexion est donc notée :
V e2 ( Y ;t ) dans le segment O 2 A
La force linéique sinusoïdale peut être représentée par une translation verticale
sinusoïdale y e ( t ) = α e cos ω e t imposée au repère ; pour donner l’équivalence avec
la charge linéique λ Y ( t ) = λ cos ω e t , il suffit de l’identifier à la force d’inertie
..
linéique – µy induite par la translation du repère (où µ ≡ ρS est la masse linéique
de la poutre ) ; on obtient donc :
2 λ
λ cos ω e t ≡ – α e ω e cos ω e t ⇒ α e ≡ – ------
2
ωe
La translation du référentiel agit en flexion uniquement sur le segment O1A, le
segment O2A subissant une sollicitation en effort normal qui n’agit pas dans le
problème en flexion. Dans le problème équivalent (développé) en flexion, ce dépla-
cement n’est appliqué que sur le segment O1A. Sur ce segment, la solution à retenir
sera celle du repère mobile, et on note Ve1fix la solution dans le repère fixe, dans
lequel il est plus commode d’écrire les Conditions Limites.
Le passage du repère de la poutre au repère fixe s’effectue par simple translation :
Ve1fix ≡ Ve1 + y(t)
Par rapport à la question 4, les Conditions Limites à appliquer sont donc modi-
fiées uniquement pour V 1 ( 0 ;t ) et V 1 ( L 1 ;t ) :
V e1fix ( L 1 ;t ) = y ( t )
V e1fix ( 0;t ) = y ( t ) V 2 ( L 2 ;t ) = 0
En O1 : ; En A: ;
M z1 ( 0;t ) = 0 θ z1 ( L 1 ;t ) = θ z2 ( L 2 ;t )
M z1 ( L 1 ;t ) = M z2 ( L 2 ;t )
V 2 ( 0;t ) = 0
En O2 :
M z2 ( 0;t ) = 0
Pour clarifier les notations, précisons que la solution générique (sur laquelle les
CL s’écriront) s’applique comme suit :
106
1.3 • Modes Plans d’une Poutre Coudée
Le problème étant maintenant excité, les formes génériques restent valables, mais
les pulsations ω ou pseudo-pulsations Ω sont désormais connues, avec :
ω 2 EI
--------
e
- – --------1- ≡ 0
4 ρS 1
Ω e1
g e ( t ) ≡ cos ( ω e t ) ; 2
ω EI
e
- – --------2- ≡ 0
--------
Ω 4 ρS 2
e2
λ
Comme y e ( t ) = – ------ cos ( ω e t ) , les conditions limites s’écrivent finalement :
2
ωe
λ
f 1fix ( L 1 ) = – ------
ωe
2
f λ
( 0 ) = – ------
e1fix 2
En O 1 : ω e ; En A : f2 ( L2 ) = 0 ;
f'' e1fix ( 0 ) = 0 f' 1fix ( L 1 ) = – f 2' ( L 2 )
EI 1 f'' 1fix ( L 1 ) = EI 2 f 2'' ( L 2 )
f e2 ( 0 ) = 0
En O2 :
f'' e2 ( 0 ) = 0
Le système obtenu en {Ae1fix, Be1fix, Ce1fix, De1fix, A2, B2, C2, D2} linéaire non-
homogène permet de trouver la solution { f e1fix ( X ), f e2 ( X ) } ; la solution
{ f e1 ( X ), f e2 ( X ) } s’en déduit immédiatement.
7 Les fréquences propres d’une poutre mince en effort normal et effort tranchant
sont très supérieures à celles des modes de flexion. En effet, en flexion les carrés
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit.
107
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Chapitre 5 • Solutions
Les modes en flexion d’une part et en efforts normaux et tranchants d’autre part
sont totalement découplés fréquenciellement, et peuvent donc être étudiés séparément.
8 Si on note ‘ la dérivée par rapport à X dans le segment O1A et la dérivée par
rapport à Y dans le segment 02A, les équations qui régissent les déplacements dus
aux efforts normaux et tranchants dans les deux segments sont :
c 2 U ′′ – U .. = 0 2 E
avec c N ≡ --- ( carré de la célérité de propagation en effort normal )
N 1 1 ρ
2 ′′ .. 2
cN U2 – U2 = 0 ( c N défini ci-dessus )
2 ′′ .. 2 G S 1TY
c T1 V T1 – V T1 = 0 avec c T1 ≡ ---- ------------ ( S 1TY : surface cisaillée de section droite segment O1 A )
ρ S1
2 ′′ .. 2 G- S 2TY
c T2 V T2 – V T2 = 0 avec c T2 ≡ ---
ρ
-----------
S
- ( S 2TY : surface cisaillée de section droite segment O 1 A )
2
ωX ωX
f 3 ( X ) = A 3 cos -------- + B 3 sin --------
c N cN
f ( Y ) = A cos ωY ωY
-------- + B 4 sin --------
4 4 c c
N N
ωX ωX
f 5 ( X ) = A 5 cos -------- + B 5 sin --------
c T1 c T1
f ( Y ) = A cos ωY ωY
-------- + B 6 sin --------
6 6 c c
T2 T2
9 Les rotations n’interviennent pas dans ces sollicitations, et les conditions limites
en translations sont :
U 1 ( 0;t ) = 0 U 2 ( 0;t ) = 0
En O1 : ; En O2 : ;
V T1 ( 0;t ) = 0 V T2 ( 0;t ) = 0
U 1 ( L 1 ;t ) = – V 2 ( L 2 ;t )
U 2 ( L 2 ;t ) = +V 1 ( L 1 ;t )
En A:
T Y1 ( L 1 ;t ) = – N 2 ( L 2 ;t )
T Y2 ( L 2 ;t ) = +N 1 ( L 1 ;t )
108
1.3 • Modes Plans d’une Poutre Coudée
Y1
O1 A
X
Y Y2
Y
X O2
109
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Chapitre 5 • Solutions
N 12 N 23
--------- – --------- – N 24 = 0 2 3
2 2 N 23 = – N 12 = – ---------- F
3
De même : (A2) ⇒
N 12 3 N 23 3 2 3
– ----------------- – ----------------- = 0 N 24 = N 12 = ---------- F
2 2 3
N 23 N 34
N 13 + -------- - – --------- – N 35 = 0 2 3
2 2 N = ---------- F
(A3) ⇒ 34 3
N 23 3 N 34 3
----------------- + ----------------- = 0 N 35 = – 3F
2 2
N 34 N 45
N 24 + -------- - – --------- – N 46 = 0 2 3
2 2 N 45 = – ---------- F
3
(A4) ⇒
N 34 3 N 45 3 4 3
– ----------------- – ----------------- = 0 N 46 = ---------- F
2 2 3
Pour la dernière barre b56, plutôt que d’écrire l’équilibre du nœud A5, qui néces-
siterait le calcul a priori des réactions d’appui, il est plus judicieux d’écrire l’équi-
libre du nœud A6, qui donne en même temps la réaction selon x en ce point :
N 56 N 56 = 0
N 46 + --------- + R 6x = 0
(A6) 2 ⇒
N = 0 4 3
R 6x = – N 46 = – ---------- F
56 3
110
1.4 • Treillis Plan Triangulé
2 3
N = N 24 = N 34 = – N 23 = – N 45 = ---------- F ≅ +1.155 F
12 3
3
N 13 = – ------- F ≅ –0.577 F
3
N = – 3F ≅ –1.732 F
35
N 4 3
= ---------- F ≅ +2.309 F
46 3
N 56 = 0
L’ensemble des charges extérieures et internes appliquées au treillis peut être
schématisé comme suit :
N 46 + 2.309 F N 24 + 1.155 F
R6 x 2.309 F
N 34 + 1.155 F
N 56 = 0
N23 1.155 F
N 45 1.155 F
N12 + 1.155 F
On remarque que la barre b56 ne travaille pas, et pourrait être supprimée. Cela
provient du fait que la barre b46 est perpendiculaire à l’appui simple en A6, et joue le rôle
d’appui glissant. Le problème proposé est strictement équivalent au schéma ci-dessous :
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F
111
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Chapitre 5 • Solutions
Comme : N 46 = 4 N 13 ; N 35 = 3 N 13 ; N 12 = N 24 = N 34 =
N 23 = N 45 ≡ 2 N 13
3
on peut noter ( N 13 ≡ N ) ≡ ------- F avec :
3
2 2 2 2 2 2
N 12 = N 24 = N 34 = N 23 = N 45 = 4N
N2 ≡ N2
13 2
2 2 F -
N 2 = -----
N 35 ≡ 9N
3
N 2 ≡ 16N 2
46
2
N ≡ 0
56
Et donc :
2 2 2
N L F L
E élast = ----------- ( 4 + 1 + 4 + 4 + 4 + 9 + 4 + 16 + 0 ) = ---------- ( 46 ) = 23F L-
---------------
2ES 6ES 3ES
∂E élast 46FL FL
- = – ------------- ≅ 15.3 -------
D’après Menabrea : v 1 = ---------------
∂ ( –F ) 3ES ES
4 Les barres ayant même section droite et même longueur ont toutes même charge
critique intrinsèque. Il suffit donc de recherche la barre la plus chargée en
compression. Il s’agit de la barre b35 dans laquelle N35 = – 3F . La charge
critique de flambage dans cette barre (birotulée) étant la charge critique d’Euler
2
π EI
– ------------ , la charge F critique est donc :
2
L
2
π - -----
------ EI- EI
Fc = ≅ 5.698 ------
3L 2 2
L
112
1.5 • Anneau Doublement Hyperstatique
2 2 2
k barre ( π – 8 ) Sb R Sb R
K = – --------------------------------------- F = – ------------------- ------------- F ≅ – 0.0744 ------------- F
k anneau + k barre 8π Ia Ia
2.1La charge critique est obtenue lorsque la barre atteint la limite d’Euler en
2
π EI
compression bi-rotuleé, soit N = – --------------b- ; en identifiant avec l’expression ci-
2
( 2R )
dessus, il vient :
3
2π EI a I b EI a I b
F critique appuyé = -------------- -------- ------ ≅ 33.2 -------- ------
π – 8 Sb R Sb R4
2 4
2.2La charge critique est obtenue lorsque la barre atteint la limite d’Euler en
20.2EI
compression encastrée-rotulée, soit N ≅ – ------------------b- ; en identifiant, il vient :
2
( 2R )
40.4π EI a I b EI a I b
F critique encastré ≅ -------------- ------------- ≅ 67.9 -------------
2 4 4
π – 8 Sb R Sb R
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3 À partir des résultats donnés sur l’anneau en flexion, on trouve immédiatement les
déplacements uA et vB induits par le problème élémentaire suivant (dans lequel le
centre géométrique de l’anneau est supposé bloqué) :
vB 2 3
F1 π –8R
--------------
u A1 = --------------------- = 2π EI - F 1 -------
2k anneau a
F1
3
π–4R
B1
v = -----------
- -------
-F
4π EI a 1
uA
113
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Chapitre 5 • Solutions
uA
Soit :
π2 – 8 4 – π R3 4
π – 17π + 4π + 64 R
2 3
R
3
u A = -------------- + -------------- ----------- F = ------------------------------------------------- -------- F ≅ 0.527 -------- F
π 2 2EI a 2 EI a EI a
π – 8 2π ( π – 8 )
114
1.6 • Travée en Flexion Symétrique et Antisymétrique
V ( 0 ;t ) ≡ 0 f( 0) = 0 A+C = 0 A ≡ 0
M ( 0 ; t ) ≡ 0 ∀t ⇒ ( car g ( t ) ≠ 0 et M z = E I z V'' ) ⇒ ⇒
z f '' ( 0 ) = 0 – A + C = 0 C ≡ 0
Dès lors, en tenant compte de cet appui, f(X) se récrit f ( X ) = B sin ΩX + DshX
et les conditions limites sur l’appui de droite s’écrivent :
2 EI jπ 2 EI
ω j = Ω j --------Z- = ------- --------Z-
ρS 2L ρS
115
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Chapitre 5 • Solutions
EI Z EI Z
ω ≅ 9.870
------------- --------- ≅ 2.467 ------------
- ( symétrique )
1 4L 2 ρS 4
ρSL
39.48- EI Z EI Z
ω 2 ≅ ------------
2
--------- ≅ 9.870 ------------
ρS
-
4
( antisymétrique )
4L ρSL
Numériquement :
88.83 EI Z EI Z
ω 3 ≅ ------------- --------- ≅ 22.21 ------------
- ( symétrique )
4L
2 ρS ρSL
4
EI Z EI Z
ω ≅ 157.9
------------- --------- ≅ 39.48 ------------
- ( antisymétrique )
4 4L 2 ρS 4
ρSL
2 La solution générique sur le demi-modèle est toujours de la même forme, avec :
4
f ( X ) = α cos ΩX + β sin ΩX + γchΩX + δshX , ( α, β, γ, δ ) ∈ R
f '(0) = 0 β+δ = 0 β = 0
( car T Y = – EL z V''' ) ⇒ ⇒
f '' ( 0 ) = 0 – β + δ = 0 δ = 0
116
1.6 • Travée en Flexion Symétrique et Antisymétrique
f '(0) = 0 α+γ = 0 α ≡ 0
( car M Z = ELz V'' ) ⇒ ⇒
f '' ( 0 ) = 0 – α + γ = 0 γ ≡ 0
On peut donc récrire f(X) pour le demi-modèle adapté aux modes antisymétriques :
f antisym ( X ) = β sin ( ΩX ) + δsh ( ΩX )
(Ω ≠ 0)
Det ≡ 0 ⇔ sin ( ΩL ) sh ( ΩL ) ≡ 0 ⇒ sin ( ΩL ) ≡ 0 ⇒ ΩL = iπ
117
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Chapitre 5 • Solutions
f(L) = 0
ρS
M ( L ;t ) = EL V'' ( L ;t ) ≡ cos ( ω t ) ⇒ cos ( ωt ) ≡ cos ( ω e t ) ⇒ ω ≡ ω e ⇒ Ω ≡ Ω e = ----------ω
EL Z e
Z Z e
EL Z f '' ( 0 ) = 1
1
α = – ---------------------------------------------
-
α cos ( Ω e L ) + γch ( Ω e L ) = 0 2
2EL Z e cos ( Ω e L )
Ω
⇒ – α cos ( Ω L ) + γch ( Ω L ) = -----------------
1 - ⇒
e e 2 1
γ = + -------------------------------------------
-
EL Z Ωe 2
2EL Z Ω e ch ( Ω e L )
1 ch ( Ω e X ) cos ( Ω e X )
V pair ( X ;t ) = --------------------- ---------------------- – ------------------------- cos ( ω e L )
2EL Z Ω e ch ( Ω e L ) cos ( Ω e L )
2
1 ch ( Ω e X ) cos ( Ω e X )
V résonance paire ( X ;t ) = --------------------- ---------------------- – ------------------------- cos ( ω e L )
2 ch ( Ω L ) cos ( Ω L )
sous charge asymétrique 4EL Z Ω e e e
118
1.6 • Travée en Flexion Symétrique et Antisymétrique
f(L) = 0
Les conditions limites sur l’appui de droite s’écrivent de même
EL Z f '' ( 0 ) = 1
et s’explicitent à présent
1
β = – ------------------------------------------
β sin ( ΩL ) + δsh ( ΩL ) = 0 -
2
2EL Ω sin ( ΩL )
1 - ⇒
– β sin ( ΩL ) + δsh ( ΩL ) = -----------------
Z e
2 1
δ = + -----------------------------------------
Ω e EL Z 2
2EL Z Ω e sh ( ΩL )
1 sh ( Ω e X ) sin ( Ω e X )
V impair ( X ;t ) = --------------------- ---------------------
- – ------------------------ cos ( ω e L )
2EL Z Ω e sh ( Ω e L ) sin ( Ω e L )
2
1 sh ( Ω e X ) sin ( Ω e X )
V résonance paire ( X ;t ) = --------------------- ---------------------
- – ------------------------ cos ( ω e L )
4EL Z Ω e sh ( Ω e L ) sin ( Ω e L )
2
sous charge asymétrique
Remarque complémentaire :
Pour générer les modes symétriques, un effort central sinusoïdal est efficace, ainsi
qu’un moment central pour les modes antisymétriques. Mais un tel chargement dans
le plan de symétrie aurait donné un calcul plus complexe.
Le cas de l’effort central est traité ci-dessous : on considère le demi-modèle symé-
trique, chargé avec la moitié du chargement (car celui-ci, ponctuel, est dans le plan
de symétrie) :
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit.
V' ( 0 ;t ) ≡ 0
∀t cos ( ω e t )
T Y ( 0 + ;t ) ≡ – ---------------------- ( coupure amont )
2
119
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Chapitre 5 • Solutions
TY
F
+
2
X
F
2
1 -
β = + --------------------
f '(0) = 0 β + δ = 0 3
2EL Z Ωe
cos ( ω t )
– EL V''' ( 0 ;t ) = ---------------------
e ω ≡ ω e ⇒ Ω ≡ Ω 1
e ⇒ β – δ = --------------------- ⇒
Z -⇒ 3 1 -
δ = – --------------------
2 – 2EL f''' ( 0 ) = 1 2EL Z Ω e
Z 3
2EL Z Ω e
120
1.7 • Maille Hexaédrale en Traction Diagonale
N1 N1
N1
N2
C NOA = NOB = NOC = NAD = NBD = NCD = N1
A
N2
N2 NAB = NBC = NAC = N2
B
N1
N1
N1
2
L -------
( DA ) 3 2
γ ≡ ----------------Z- = ----------- = -------
DA L 3
2
L’équilibre de D selon z s’explicite donc : – F + 3 ------- N1 = 0
3
F 2 3
Ce qui donne immédiatement : N1 = -------------- = -------------- F ≅ 0.408 F
2 3 6
121
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Chapitre 5 • Solutions
( OB ) X ( AB ) X
- = ------3- ; α 2 ≡ ----------------
α 1 ≡ ---------------- - = ------3-
OB 3 AB 2
------- + N2
Et donc : N1 ------- = 0 ,
3 2
2 2F 2 3
d’où : N2 = – --- N1 = – ---------- = – -------------- F ≅ –0.272 F
3 3 3 9
On obtient ainsi calcul les efforts dans les 9 barres du treillis en configura-
tion isostatique.
4 L’énergie de déformation élastique s’exprime : E pot = 6E pot ( barre N 1 ) +
3E pot ( barre N 2 )
2 2
1 N1L F L
Or : E pot ( barre N 1 ) = --- ----------- = ------------- ;
2 ES 12ES
2 2 2 2 2
1 N2 L F L F L F L 11 F L
E pot ( barre N 2 ) = --- ----------- = ------------- ⇒ E pot = ---------- + ---------- = ------ ----------
2 ES 27ES 2ES 9ES 18 ES
Le théorème de Castigliano donne immédiatement :
∂E pot 11 FL FL
δD = -------------- = ------ ------- ≅ 1.222 -------
∂F 9 ES ES
Le treillis est donc statiquement équivalent, pour sa rigidité longitudinale entre O
et D, à un ressort de raideur :
9 ES ES
k éq = ------ ------- ≅ 0.818 -------
11 L L
5 Les barres horizontales subissent une déformation :
σ N 2 3 F F
ε 2 = -----2- = ------2- = – -------------- ------- ≅ –0.272 -------
E ES 9 ES ES
Le treillis subit une déformation longitudinale égale au déplacement de D divisé
par la longueur totale de la structure, soit :
11 FL
------ -------
9 ES-
-------------
δD ES 11 2 3 F F
ε longi = ------------- = -------------- = --------------------- ------- ≅ 0.748 ------- .
OD 2 36 ES ES
2L -------
3
122
1.7 • Maille Hexaédrale en Traction Diagonale
11 2 3 11 11
N add ≡ k add δD hyper = --------------------------------- F = ------ ( 6 2 3 – 11 )F = ------------------------------ F ≅ 0.428F
36 + 11 2 3 95 11 + 6 2 3
123
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Chapitre 5 • Solutions
Tout en restant à température T0, le treillis isostatique hors barre OD est donc
soumis à un effort longitudinal – N add appliqué par la barre additionnelle OD. En
conséquence, son allongement, égal au déplacement du point D, s’exprime :
– N add 22 2
δD therm ≡ --------------- = --------------------------------- αL ( T – T 0 ) ≅ 0.699αL ( T – T 0 )
k iso 18 2 + 11 3
8 Le système non-excité non-amorti a pour équation matricielle :
..
[ M ]( q ) + [ K ]( q ) = ( 0 ).
Le nœud O étant fixe, les Degrés de Liberté du treillis se limitent aux déplace-
ments des nœuds A, B, C, D.
On vérifie que le double de l’énergie cinétique admet une expression quadratique
canonique par rapport aux dérivées de ces paramètres de Lagrange, dont on peut
extraire les matrices [M] et [K].
Ainsi, pour l’énergie cinétique :
uA
v
A
w A
uB
vB
w B .2 .2 .2 .2 .2
( q j ) ≡ ; 2E cin = m u A + v A + w A + u B + … + w D ⇒ [ M ] ≡ m [ I d ] (matrice identité 12×12)
uC 12×12
vC
w C
uD
vD
w D
L 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2
2 E pot = ------- N OA + N OB + N OC + N AB + N BC + N AC + N AD + N BD + N CD + --- 2 3N OA
ES 3
124
1.7 • Maille Hexaédrale en Traction Diagonale
α 3- ≅ –0.289 α 3- ≅ –0.289
OA = – ------6 α OB = ------3- ≅ 0.577 OC = – ------
6
3 α OD = 0
1 1
β OA = – --2- ; β OB = 0 ; β OC = --- ; β OD = 0
2
2 3 ≅ –0.816 γ OD = – 1
2 3- ≅ –0.816 γ OB = – --------------
γ OA = – ------------- 2 3
γ OC = – -------------- ≅ –0.816
3 3 3
α 3- α 3- 3
α CD = -------
α = ------3- α BC = – ------3- AD = ------
6 CD = ------
6 6
AB
2 2 α
AC = 0
1 1 1
β 1 ; 1 ; β AC = 1 ; β AD = --- ; β CD = – --- ; β CD = – ---
AB = --
- β BC = – --
- 2 2 2
2 2
γ AC = 0
γ AB = 0 γ BC = 0 2 3 2 3 2 3
γ AD = – -------------- γ CD = – -------------- γ CD = – --------------
3 3 3
OA OB OC OD AB BC AC AD BD CD
α -0,289 0,577 -0,289 0,000 0,866 -0,866 0,000 0,289 -0,577 0,289
β -0,500 0,000 0,500 0,000 0,500 0,500 1,000 0,500 0,000 -0,500
γ -0,816 -0,816 -0,816 -1,000 0,000 0,000 0,000 -0,816 -0,816 -0,816
2 2
2 E S 2
Ainsi : N OA = ------------ { u A α OA + v A β OA + w A γ OA }
2
L
125
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Chapitre 5 • Solutions
2 2
2 E S- 2 2 2 2 2 2
N OA = -----------
2
( u A α OA + v A β OA + w A γ OA + 2u A v A α OA β OA + 2v A w A β OA γ OA + 2u A w A α OA γ OA )
L
2 2
Soit : N 2OA = E S-
-----------
2
2 2 2
( 0.0833u A + 0.25v A + 0.667w A + 0.289u A v A + 0.816v A w A + 0.471u A w A )
L
Les 9 autres termes de l’énergie potentielle doivent être explicités de la même
manière, puis sommés pour obtenir la forme quadratique dont on tire la matrice [K].
On observe que dans ce paramétrage de Lagrange, c’est le terme statique ([K]) qui
pose les plus grandes difficultés de calcul.
126
1.8 • Flexion Dynamique sur Deux Segments
f i ( X ) ≡ f i1 ( X ) pour X ∈ [ 0 ;L ]
g i ( t ) = cos ( ω i t + ϕ i ) ;
≡ f i2 ( X ) pour X ∈ [ L ;2L ]
ω 2 El
--------
i
– --------1- ≡ 0
4 ρS 1
Ω i1
2
ω El
i
-------- – --------2- ≡ 0
Ω 4 ρS 2
i2
2
ω EI
soit : f iA ( X ) = A iA cos Ω iA X + B iA sin Ω iA X + C iA chΩ iA X + D iA shΩ iA X ; -------i- – --------A- = 0
Ω iA
4 ρS A
* 4 +*2
i ∈ N ; A = 1,2 ; ( A iA, B iA, C iA, D iA ) ∈ R ; ( Ω iA, ω i ) ∈ R ; E, ρ, I A, S A ≥ 0
Chaque mode compte donc, pour f(X), 8 constantes (de type A, B, C, D), régies
par les conditions limites en flèche (géométriques, ou de Lagrange). Les pulsations
propres ωi (ou Ωi) conditionnent l’existence des solutions (non identiquement
nulles) en A, B, C, D.
La solution générale de l’équation dynamique homogène (non-excitée) est :
∞
V générale homogène ( X ;t ) = ∑ αi fi ( X ) cos ( ωi t + ϕi )
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit.
i=1
V ( 0 ;t ) ≡ 0 f i1 ( 0 ;t ) = 0
– en O : ∀t ⇒
V' ( 0 ;t ) ≡ 0 f' i1 ( 0 ;t ) = 0
127
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Chapitre 5 • Solutions
f i1 ( L ) = 0
V ( L ;t ) ≡ 0 et continue
V' ( L ;t ) continue f i2 ( 0 ;t ) = 0
– en A : ∀t (poudre assemblée bout-à-bout) ⇒
f ' i1 ( L ) – f ' i2 ( L ) = 0
V'' ( L ;t ) continue (pas de moment ponctuel introduit en A)
f '' i1 ( L ) – f '' i2 ( L ) = 0
M Z ( 2L ;t ) ≡ 0 f '' i2 ( 2L ) = 0
– en B : ∀t ⇒
T Y ( 2L ;t ) ≡ 0 f ''' i2 ( 2L ) = 0
A i1 + C i1 = 0
3 Les Conditions Limites en O s’explicitent :
B i1 + D i1 = 0
ce qui permet de récrire f 1 ( X ) avec 2 constantes seulement ( A i1 et B i1 ) :
Restent donc au total les 6 constantes inconnues ( A i1, B i1, A i2, B i2, C i2, D i2 ) .
Les Conditions Limites qui restent permettent de les préciser.
Les Conditions Limites en B et C s’explicitent comme suit :
A ( cos Ω i1 L – chΩ i1 L ) + B i1 ( sin Ω i1 L – shΩ i1 L ) = 0
i1
A cos Ω L + B sin Ω L + C chΩ L + D shΩ L = 0
i2 i2 i2 i2 i2 i2 i2 i2
A i1 ( – sin Ω i1 L – shΩ i1 L ) + B i1 ( cos Ω i1 L – chΩ i1 L )
(B)
+ A i2 sin Ω i2 L – B i2 cos Ω i2 L – C i2 shΩ i2 L – D i2 chΩ i2 L = 0
A i1 ( – cos Ω i1 L – chΩ i1 L ) + B i1 ( – sin Ω i1 L – shΩ i1 L )
+ A i2 cos Ω i2 L + B i2 sin Ω i2 L – C i2 chΩ i2 L – D i2 shΩ i2 L = 0
128
1.8 • Flexion Dynamique sur Deux Segments
ω 2 El
--------
e
- – --------1- = 0
4 ρS 1
Ω e1
2
ω El
e
- – --------2- = 0
--------
Ω 4 ρS 2
e2
Il reste donc 8 constantes, pour lesquelles les Conditions Limites doivent fournir
8 équations indépendantes.
5 Les Conditions Limites en O et B sont formellement inchangées, et s’écrivent
donc :
V ( 0 ;t ) ≡ 0 f e1 ( 0 ) = 0 M Z ( 2L ;t ) ≡ 0 f '' e2 ( 2L ) = 0
∀t ⇒ ( Ae ) ; ⇒ ( Ce )
V' ( 0 ;t ) ≡ 0 f ' e1 ( 0 ) = 0 T Y ( 2L ;t ) ≡ 0 f ''' e2 ( 2L ) = 0
En A, le moment M introduit modifie la dernière équation uniquement :
V ( L ;t ) ≡ 0 et continue
∀t, ∀ε 0 < ε<< 1 V' ( L ;t ) continue (poutre assemblée bout-à-bout)
M Z ( L – ε;t ) = M Z ( L + ε;t ) + M ( t ) continue(moment ponctuel introduit)
Cette dernière condition s’écrit :
El 1 V''e1 ( L ;t ) = El 2 V''e2 ( L ;t ) + M ( t ) ⇒ E ( l 1 f '' e1 ( L ) – l 2 f '' e2 ( L ) )g ( t ) = cos ω e t
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit.
129
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Chapitre 5 • Solutions
130
1.8 • Flexion Dynamique sur Deux Segments
3
Eh - .
Les termes El sont remplacés par D = -------------------------
2
12 ( 1 – ν )
3
Or 1 – ν = 8 3Eh - ; D = η 3 D .
2
--- , donc : D 1 = ------------ 2 1
9 32
l1 2 l2 2 2
3h 3η h - , et
Comme par ailleurs, S 1 = h ; S 2 = ηS 1 , on a ------ = --------- ; ------ = --------------
S1 32 S2 32
donc :
2
ωe 3E 2
--------- – ------ --- h ≡ 0
4 32 ρ 2
Ω e1 Ω e1
2
⇒ --------
2
-η = 0
ωe 3E 2 2 Ω e2
--------- – ------ --- η h ≡ 0
Ω e2
4 32 ρ
Les Conditions Limites sont formellement inchangées.
9 Pour obtenir une antirésonance en rotation en A, il suffit d’avoir en ce points deux
systèmes en série ayant la même pulsation de résonance vis-à-vis de cette sollici-
tation. Le point A étant fixe en translation, on observe que le système dynamique
en rotation en A est équivalent aux deux problèmes suivants en série :
1
Les Conditions Limites du problème 2 (appuyé-libre) conduisent, de manière
remarquable, à l’équation caractéristique homologue tgΩ 2 i1 L – thΩ2 i1 L ≡ 0 ,
avec une solution approchée également homologue :
E l2 1 π 4 3E 1 π 4 2 2
ω2i1 ≅ --- ------ i + --- --- = ------ --- i + --- --- η h
2
ρ S 4 L
2 32 ρ 4 L
2 2
L’identification ωc i ≡ ω2i , donnant l’antirésonance, conduit immédiatement à
la condition η=1, valable (aux approximations près) non-seulement pour le mode
fondamental, mais aussi pour tous les harmoniques.
131
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Chapitre 5 • Solutions
O A B
Problème “+R” :
+R Y
A 2A
1 5 2 2
E élast = --------- ∫ – mg ( 2A – X ) + --- ( A – X ) dX + ∫ [ – mg ( 2A – X ) ] dX
2El 2
0 A
132
1.9 • Poutre Hyperstatique Plane
2
( mg )
Soit E élast = --------------- {*} où :
2El
A 2A
3 3 3
1 1 3 20A 7A 4A
( 2A – X ) dX = --- A + ----------- – -------- = --------
2 2
{*} ≡ ---
4 ∫ ( A – 3X ) dX + ∫ 4 3 3 3
0 A
2 3 ∂E élast 3
2 ( mg ) A mgA
Et donc : E élast = ------------------------ ⇒ V B = ------------------
- = – -------------
3El ∂ ( – mg ) 3El
..
3 La solution générale de l’équation de flexion dynamique ρSV + ElV'' '' = 0
est générée par superposition des modes propres, chaque mode étant une solution
générique du type :
V ( X ;t ) = f ( X )g ( t ) avec g ( t ) ≡ cos ( ωt + ϕ ) et f ( X ) définie comme suit :
f ( X ) ≡ f 1 ( X ) pour X ∈ [ 0 ;A ]
où :
≡ f 2 ( X ) pour X ∈ [ A ;2A ]
V ( 0 ;t ) = 0 f1 ( 0 ) = 0 A1 + C1 = 0
4 En O : ∀t ⇒ ⇒
V' ( 0 ;t ) = 0 f 1' ( 0 ) = 0 B1 + D1 = 0
f1 ( A ) = 0
V ( A ;t ) ≡ 0 et continue
V' ( A ;t ) continue f2 ( A ) = 0
En A : ∀t (poutre assemblée bout-à-bout) ⇒
f '1 ( A ) – f '2 ( A ) = 0
V'' ( A ;t ) continue (pas de moment ponctuel introduit en A)
f '' 1 ( A ) – f '' 2 ( A ) = 0
M ( 2A ;t ) = 0 f '' ( 2A ) = 0
Z 2
En B : ∀t ⇒
..
T Y ( 2A ;t ) = – mV ( 2A ;t )
..
– EIf ''' 2 ( 2A )g(t) + mf 2 ( 2A )g (t) = 0
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit.
A1 + C1 = 0
5 Les Conditions Limites en A s’explicitent :
B1 + D1 = 0
Ceci permet de récrire f 1 ( X ) avec 2 constantes seulement :
f 1 ( X ) = A 1 ( cos ΩX – chΩX ) + B 1 ( sin Ω X – shΩX )
133
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Chapitre 5 • Solutions
Les équations (I) et (II) constituent un système en (A1, B1, A2, B2, C2, D2) linéaire
et homogène. La nullité de son déterminant entraîne l’existence de solutions non
identiquement nulles, en nombre infini, donnant les valeurs de Ω pour chaque mode,
dont on déduit celles de ω.
α1 A2 + β1 B2 + γ1 C2 + δ1 D2 = 0
2 2 2
( β 1 – δ 1 + ( α 1 – γ 1 ) )A 1 + ( δ 1 – β 1 ) ( β 1 A 2 – α 1 B 2 – δ 1 C 2 – γ 1 D 2 ) = 0
( III ) ( ( α 1 + γ 1 ) ( β 1 – δ 1 ) – ( α1 – γ 1 ) ( β 1 + δ 1 ) )A 1 + ( δ 1 – β 1 ) ( α 1 A + β 1 B – γ 1 C – δ 1 D 2 ) = 0
2 2 2
α2 A + β2 B – γ2 C + δ2 D2 = 0
2 2 2
A ( mΩα + ρSβ ) + B ( mΩβ – ρSα ) + C ( mΩγ + ρSδ ) + D ( mΩδ + ρSγ ) = 0
2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2
α1 – γ1
α 1 ≡ cos ΩA α 2 ≡ cos 2ΩA B1 = – β----------------- A 1
1 – δ1
β 1 ≡ sin Ω A β 2 ≡ sin 2Ω A
avec : ; ; C1 = –A1
γ 1 ≡ chΩA γ 2 ≡ ch2ΩA
α1 – γ1
δ 1 ≡ shΩA δ 2 ≡ sh2ΩA ----------------- A 1
D1 = β
1 – δ1
134
1.9 • Poutre Hyperstatique Plane
l2 MZ = R( l X)
VA T =
2
A 2 2 A 2 3 2
1 2 αβA R 2 αβA 2 A αβA
E M+T = --------- ∫ M Z dx – R ------------ = --------- ∫ ( A – X ) dx – R ------------ = R --------- R ------------
2EI 2 2EI 2 6EI 2
0 0
∂E M+T
Le théorème de Ménabréa ------------------ ≡ 0 donne immédiatement :
∂R
3 EI 3EIα
R = --- ------ αβ = ------------- ( T s – T i )
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit.
2A 2Ah
7 Statique :
Si R désigne la réaction du bâti sur le ressort, et donc l’effort normal (au signe près)
2
1 2
dans le ressort, l’énergie élastique comporte le terme supplémentaire --- kV A = R
------ :
2 2k
A 2A
1 2 2 R2
E élast = --------- ∫ { – mg ( 2A – X ) + R ( A – X ) } dX + ∫ { – mg ( 2A – X ) } dX + ------
2EI 2k
0 A
135
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Chapitre 5 • Solutions
∂E élast 3 3
1 A 5mgA R
Le théorème de Ménabréa ---------------- ≡ 0 se récrit : --------- R ----- – ---------------- + ---- ≡ 0
∂R 2EI 3 6 k
3 3
A 5 kA
Il vient immédiatement : ------------ { 2R – 5mg } + R
---- ≡ 0 ⇒ R = --- ------------------------ mg
12EI k 2 kA 3 + 6EI
Thermostatique :
Le terme supplémentaire est identique, et l’énergie de Ménabréa généralisée se récrit :
3 2 2
A 2 αβA R
E M+T = R --------- – R ------------ + ------
6EI 2 2k
Le théorème de Ménabréa généralisé se récrit donc :
3 2 3 3
RA αβA + R 3 EI kA 3EIα kA
--------- – ------------ ---- ≡ 0 ⇒ R = --- ------ ------------------------ αβ = ------------- ------------------------ ( T s – T i )
3EI 2 k 2 A kA 3 + 3EI 2Ah kA 3 + 3EI
Dynamique :
En O et en B, les Conditions Limites sont inchangées, à savoir :
f '' ( 2A ) = 0
f1 ( 0 ) = 0 2
(encastrement en O) ; (masse libre en B) ..
f ' 1 ( 0 ) = 0 – EI f 2''' ( 2A )g ( t ) + mf 2 ( 2A )g ( t ) = 0
136
1.10 • Antirésonance par Masse Accordée
.2 .2 m1 0
2 2E cin = m 1 x 1 + m 2 x 2 ⇒ [ M ] =
0 m2
2 2 2 2
2E pot = k 1 x 1 + k 2 ( x 2 – x 1 ) = ( k 1 + k 2 )x 1 + k 2 x 2 – 2k 2 x 1 x 2
k1 + k2 –k2 2 m + m2 –m2
⇒ [K] = = ω0 1
–k2 k2 –m2 m2
2 2 2 2
2 ( ω 0 – ω )m 1 + ω 0 m 2 –ω0 m2
[Z(ω)] = [K] – ω [M] =
2 2 2
–ω0 m2 ( ω 0 – ω )m 2
1
3 L’équation du mouvement excité est : [ M ] ( q ) + [ K ] ( q ) = cos ω e t . Le
..
0
β 1
vecteur des amplitudes de la réponse forcée est solution du système non-
β 2
β 1 1
homogène [ Z ( ω e ) ] = ,
β 2 0
2
1 –ω0 m2
det
2 2
0 ( ω 0 – ω e )m 2
et donc : β 1 = -----------------------------------------------------
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit.
det Z ( ω e )
2 2
Le numérateur de cette expression vaut m 2 ( ω 0 – ω e ) ; il s’annule donc pour
ω e = ω 0 , ce qui suffit à démontrer l’antirésonance recherchée.
β1 ( ωe ≡ ω0 ) ≡ 0
2 2 2 2 2 2
L’expression complète du dénominateur est : det Z ( ω e ) = m 1 m 2 ( ω 0 – ω e ) – m 2 ω 0 ω e
137
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Chapitre 5 • Solutions
ωe ωI ω II
Où : γ e ≡ ------ , γ I ≡ ------ , γ II ≡ -------
ω 0 ω 0 ω 0
2 2 2
( ω 0 – ω e )m 1 + ω 0 m 2 1
det
2
–ω0 m2 0
4 De même : β 2 = ----------------------------------------------------------------------------- =
det Z ( ω e )
2
ω0 1
-------------------------------------------------------------
- = ---------------------------------------------------------
-
2 2 2 2 2 2
m 1 ( ω 0 – ω e ) – m 2 ω 0 ω e m 1 ω 0 ( γ e – γ I ) ( γ e – γ II )
2 2 2 2
Et donc : 1 -
β 2 ( ω e ≡ ω 0 ) ≡ – -------------
2
m2 ω0
k k
5 On constate que lorsqu’on fait varier m 2 tout en conservant la relation ------1- = ------2-,
m1 m2
on a toujours β 1 ≡ 0 (indépendamment de m 2 ).
Si on choisit une masse m 2 faible, l’amplitude β 2 croît (en 1 ⁄ m 2 ), et vice-versa.
On a donc le choix entre un système antirésonance léger mais fortement sollicité
(avec de forts déplacements géométriques) et un système plus lourd mais à déplace-
ment plus limité.
6 La pulsation fondamentale encastrée-libre, peut se calculer comme suit, à partir
de la solution générique de l’équation de flexion dynamique :
4 2
V ( X ;t ) ≡ f ( X ) cos ωt ; f ( X ) = A cos ΩX + B sin ΩX + CchΩX + DshΩX ; EIΩ – ρSω ≡ 0
138
1.10 • Antirésonance par Masse Accordée
1 + cos ΩL ch ( ΩL ) = 0
La plus petite solution strictement positive de cette équation est :
2
2 EI 1.875 EI ≅ 3.516 EI
Ω 1 L ≅ 1.875 ⇒ ω 1 ≡ Ω 1 ------ ≅ ---------------- ------ ------------- ------
ρS L
2 ρS L
2 ρS
2 2 EI EI
Ou encore : ω 1 ≅ 1.875 ------------- ≅ 12.36 -------------
4 4
ρSL ρSL
7 On peut calculer la flèche statique (sous l’effet de F appliquée en P) par applica-
tion du théorème de Castigliano :
L L 2 L
1 2 1 2 F 2
E élast = --------- ∫ M Z dx = --------- ∫ ( F ( L – X ) ) dx = --------- ∫ ( L – X ) dx
2EI 2EI 2EI
0 0 0
Et donc :
L
E élast ( F ) F F
3 3
- = ------ ∫ ( L – X ) dx = ------ – (--------------------
L – X ) - = FL
2
V P = V ( L ) = E élast = --------------------- ----------
∂F EI EI 3 3EI
0
3EI
On en déduit immédiatement : k statique en P = χ 1 = ---------
3
L
3EI
---------
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χ1 3
L
8 µ 1 ≡ ------ ≅ --------------------------- ≅ 0.2427ρSL ≡ 0.2427M poutre
2
ω 1 12.36 ------------ EI
-
4
ρSL
Au voisinage de ω1, on constate donc que le système masse-ressort équivalent, de
même pulsation propre ω1, admet une masse représentant environ un quart de la
masse de la poutre.
Cette masse modale est la masse équivalente entraînée (en moyenne au sens de
l’énergie cinétique) par le mode fondamental assimilé à la déformée statique en
flexion simple.
139
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Chapitre 5 • Solutions
m
k
F=cos e t µ 0.2427 SL
3EI
L3
k χ
Il y a antirésonance si ---- ≡ --- .
m µ
140
1.11 • Contraintes d’Assemblage
Ni
F – N – N ------2- = 0 (1)
e O 2
2-
– N t – N O ------
2
= 0 (2)
L’équilibre des nœuds B et C donne immédiatement :
– N – N ------2- = 0 (3)
i O 2
2
N t + N O ------
2
- = 0 (4)
141
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Chapitre 5 • Solutions
∂E élastique ( F, N e )
Le théorème de Menabrea, selon lequel ------------------------------------------- ≡ 0 donne immédia-
∂N e
tement :
2 ( 3 + 4 2 ) ( N e – F ) + 2N e = 0
N 3+4 2 5– 2
D’où : -----e- = ------------------- = ---------------- ≅ 0.896
F 4+4 2 4
L’allongement de la barre extrados AB vaut donc :
N 5 – 2 FL FL
δL AB = ------e- = ---------------- ------- ≅ 0.896 -------
ES 4 ES ES
-------
L
La raideur équivalente khyperstatique du treillis complet entre les nœuds A et B vaut
donc :
4 + 4 2 ES 4 ES ES
k hyperstatique = ------------------- ------- = ---------------- ------- ≅ 1.116 -------
3+4 2 L 5– 2 L L
2
1 F
NB1 : L’énergie de déformation, identifiée à --- ---------------------------------------- donne le même résultat.
2 k hyperstatique
NB2 : Les efforts normaux dans les autres barres sont donnés par :
N N 1 NO 1
------t = ------i = – --------------------------- ≅ – 0.104 et -------
- = ------------------------------------ ≅ 0.146
F F 4( 1 + 2) F 2 2( 1 + 2)
142
1.11 • Contraintes d’Assemblage
k1 a1 + k2 a2 = 0
Il vient donc immédiatement :
a1 = a2 + δ
L’allongement final après montage de la barre 2, qui était hors tolérance géomé-
trique (longueur L+δ) vérifie donc, par substitution : k 1 ( a 2 + δ ) + k 2 a 2 = 0 , soit
k1 δ
a 2 = – ----------------
-.
k1 + k2
ES 4 + 4 2 ES ES
k 2 ≡ k barreAB = ------- ⇒ k 1 + k 2 ≡ k hyperst = ------------------- ------- ≅ 1.116 -------
L 3+4 2 L L
1
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ES
N AB = N e = N ABδ + N ABT = – ------------------------ --δ- + α∆T ≅ –0.104ES --δ- + α∆T
4(1 + 2) L L
143
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Chapitre 5 • Solutions
Si on souhaite calculer les charges dans les autres barres, il suffit d’écrire les
équations d’équilibre des nœuds avec F=0, soit :
N + N ------2- = 0
e O 2 ES δ δ
N t = N i = N e = – ------------------------ --- + α∆T ≅ –0.104ES --- + α∆T
2 4(1 + 2) L L
N i + N O ------- = 0 ⇒
2 ES
N = – 2N = -------------------------------
O e - --δ- + α∆T ≅ +0.146ES --δ- + α∆T
N + N ------2- = 0 2 2(1 + 2) L L
t O 2
On trouve une sollicitation “isotrope” (en termes d’efforts) dans la maille.
2.1 L’effort normal critique qu’il faut générer en compression dans la poutre (arc)
est égal à la charge de flambage d’Euler de bifurcation compression-flexion
birotulée, soit :
2 EI EI
N p critique = – π ------ ≅ – 10 ------
L L
2
Cette charge en compression dans l’arc est induite par la tension opposée dans la
corde :
2 EI EI
N c critique = +π ------ ≅ +10 ------
2 2
L L
2.2Cette question revient en réalité à généraliser la démonstration d’Euler ; si Z
désigne l’axe orthogonal au plan du problème, et donc l’axe de plus faible
moment quadratique de la section droite de l’arc :
d0 2 2
X π d0 X π d 0 X
----
-
y' = π cos π ---
- ; y'' = – ------------ sin π ---
- ⇒ M Z ( x ) = Ely'' = – EI - sin π ----
-----------
A A 2 A 2 A
A A
2
A π d0
Le moment de flexion au milieu de l’arc vaut donc : M Z --- = – EI ------------
2 2
A
144
1.11 • Contraintes d’Assemblage
145
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Chapitre 5 • Solutions
A
2
2.7 La longueur de l’arc vaut ∫ 1 + y' dx . Si on admet que y'<<1 , ce qui revient à
0
limiter la pente d’assemblage, alors :
A A A A 1 + cos 2π x ---
y'
2
πd x πd A πd
1 + y' dx ≅ 1 + ------ dx = A + ------ cos π --- dx = A + ------ --------------------------------- dx = A + ------
∫ ∫ ∫ ∫
2 2
2 2A A 2A 2 4
0 0 0 0
L’identification de cette expression avec la longueur L de l’arc établit le résultat
demandé.
146
1.12 • Équivalence d’Absi Treillis / Poutre 2D
E, S/2, L/2
2
2
L
S,
E,
Nt
o
N
–1
N t = N l – F = ------------------- F ≅ – 0.172 F
3+2 2
On en déduit immédiatement :
N = 2 ( F – N ) = ------------------- 2
F ≅ +0.243 F
o l
3 + 2 2
1.2 Le déplacement longitudinal du nœud chargé peut se calculer directement en
écrivant l’allongement de la demi-barre longi (de section S et longueur L/2) :
N 2+2 2 F L 1 + 2 2 FL FL
ε l = ------l- = ------------------- ------- ⇒ µ = ε l --- = ------------------- ------- ≅ +0.414 -------
ES 3 + 2 2 ES 2 3 + 2 2 ES ES
147
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Chapitre 5 • Solutions
FL
v 0.172
ES
Nl 0.828 F
0.172 F
F
3
24
0.
Nt
No
3+2 2
η= = 2F
------ = ------------------- ES ≅ 2.414 ES
εl 1+ 2
1.4 Le coefficient de Poisson de la poutre équivalente est :
1
ν poutre ≡ – v
--- = ---------------- ≅ 0.414
u 1+ 2
On constate que cette valeur se situe entre les bornes de la théorie de l’élasticité
(0 ≤ ν ≤ 0.5), mais est placée dans la partie haute de l’intervalle. Cela provient du
choix des barres obliques, de même section que les autres barres.
1.5 Le Flambage global se traduira par une flexion d’ensemble, déterminant la ruine
globale de la structure :
148
1.12 • Équivalence d’Absi Treillis / Poutre 2D
2.1 Par symétrie du problème, on définit 4 efforts internes Nl1, Nl2, Nt, NO indépendants :
+F Nl 1 -F
No
o
N
Nt
Nt
-F Nl 2 +F
– F – N – N ------2- = 0
I1 o 2
L’équilibre des nœuds donne 3 équations indépendantes : – N t – N o ------2- = 0
2
+F – N – N ------2- = 0
I2 o 2
Si on choisit N o comme inconnue hyperstatique : N I2 = +F – N o ------2-
2
N = – N ------2-
t o 2
149
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Chapitre 5 • Solutions
L 2 2 2 2 2 2
E élast ( F, N O ) = ---------- F + N o ------- + F – N o ------- + 4 N o ------- + 2 2N o =
2
2ES 2 2 2
L-
---------
2 2
[ 2F + ( 3 + 2 2 )N o ]
2ES
Le théorème de Menabrea donne immédiatement :
∂ ( E élast ( F, N o ) )
---------------------------------------- = 0 ⇒ N o = 0
∂N o
Ce résultat pouvait être prévu par une analyse initiale fine des symétries et répéti-
tivités, mais il était dangereux de partir de ces symétries car on aurait eu tendance à
placer un nœud central fixe (comme lors dans la première question où la répétitivité
est d’ordre 4). Or ici, les barres obliques se déplacent horizontalement, symétrique-
ment l’une de l’autre, mais leur centre subit une translation horizontale.
En fait, l’analyse mécanique au sens de Kirchoff est la plus simple : la flexion
pure n’entraîne pas d’effort tranchant, donc pas de cisaillement des barres. Mais il
faut évidemment distinguer ces efforts modélisant le cisaillement des efforts trouvés
en question 1, provenant du coefficient de Poisson.
Dans la modélisation de la flexion, le dépla- u=
FL
2ES u
2
dans la maille sont représentés ci-cntre.
On observe bien que le point d’intersection
0
L L
2 2
2.2 D’après la formule de Bresse en flexion pure, la rotation de la section droite par
unité de longueur de poutre s’exprime :
M MZ
E poutre I poutre = -------Z- = ---------
V'' dθ
--------Z-
dX
Considérant la demi-maille droite, la rotation de la section droite vaut :
u 2u F
δθ Z = --- = ------ = -------
L L ES
---
2
150
1.12 • Équivalence d’Absi Treillis / Poutre 2D
I o 2
0
2
N t + N o ------
2
- = 0
0
0
Un raisonnement similaire à celui de la question
0
V'' T = – α poutre A
2τ
Le gradient de température dans le traillis étant A = ----- (écart de 2τ sur la
L
hauteur L), en identifiant les deux expressions, on s’aperçoit que la poutre modélisée
a même coefficient de dilatation équivalent en flexion que les barres qui constituent
le treillis : α poutre ≡ α .
Ce résultat pouvait être anticipé par les hypothèses de Kirchoff, les déformations
des barres longi représentant simplement les allongements et rétractions des
semelles ou surfaces extrados et intrados de la poutre.
151
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Chapitre 5 • Solutions
2
ESL 2τ
Comme E poutre l poutre = -------------- , α poutre = α et A = ----- , il vient :
2 L
2 2
FL X F X
V F = ---------------------------------- – α poutre A ------- = ------- – τα -------
E l 2 ES L
poutre poutre
On observe que si cette flèche est nulle pour X=Λ, alors elle est identiquement
nulle sur toute la poutre (puisqu’on superpose deux déformées de même nature,
parabolique en l’occurence). La flèche est donc nulle pour :
FL - – α poutre A = 0
--------------------------------- soit : F- – τα = 0
------
E poutre I poutre ES
F
Cette dernière condition, indépendante de L peut s’expliciter : τ = ----------- .
ESα
152
1.13 • Masses Modales Effectives d’Interface en Effort Normal
2 –1 0
⇒ [ K ] = k –1 2 –1
0 –1 1
2
2k – ω m –k 0
3 [ Z( ω ) ] = k –k
2
2k – ω m –k
2
0 –k k–ω m
2 2 2 2 2 2
⇒ [ Z ( ω ) ] = ( 2k – ω m ) [ ( 2k – ω m ) ( k – ω m ) – k ] – k ( k – ω m ) =
3 2 2 2 2 3 6
k – 6mk ω + 5m kω – m ω
2 k 3 2
4 Avec ω i ≡ α i ---- , il vient : [ Z ( ω ) ] = 0 ⇔ α – 5α + 6α – 1 = 0
m
Cette équation a nécessairement 3 racines réelles (éventuellement confondues)
car le système est non-dissipatif. Ces racines sont positives, car l’équation cubique
est en ω2. Elles sont effectivement, d’après la résolution de l’équation du 3ème degré
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153
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Chapitre 5 • Solutions
… ( 1 – .1981 ) …
2 k 2
Pour ω 1 ≡ .1981 ---- ; [ ∆ ( ω 1 ) ] ≅ k … ( 2 – .1981 ) ( 1 – .1981 ) …
m
… ( 2 – .1981 ) …
.8019
1.445 est donc un vecteur propre du premier mode.
1.8019
Il faut encore le diviser par sa norme pour obtenir le vecteur propre unitaire (selon
nos conventions sur les amplitudes en norme Euclidienne) :
.8019
1.445
1.8019 .3280 .33
Il vient donc : ( p ) 1 ≅ -------------------------------------------------------------------- ≅ .5910 ou ( p ) 1 ≈ .59
2 2 2
.8019 + 1.445 + 1.8019 .7370 .74
1 – 1.555 .5550
k
≡ 1.555 , ( 2 – 1.555 ) ( 1 – 1.555 ) = .2470 est un
2
De même, pour ω2 ---
-
m
2 – 1.555 –.4450
vecteur propre.
.5550
.2470
–.4450 .7370
Après normalisation Euclidienne, on trouve : ( p ) 2 ≅ -------------------------------------------------------- ≅ .4280
2 2 2
.555 + .247 + .445 –.5910
2 k
Enfin, pour ω 3 ≡ 3.247 ---- , on trouve de même :
m
–2.2470
2.8019
–1.2470 –.5910
( p ) 3 ≅ -------------------------------------------------------------------- ≅ .7370
2 2 2
2.247 + 2.8019 + 1.247 –.3280
(les signes ont été choisis pour obtenir une base orthonormée directe).
[P] (matrice de passage paramètres principaux) :
.328 .737 –.591
[ P ] ≡ [ ( p ) 1 ( p ) 2 ( p ) 3 ] ≅ .591 .328 .737
.737 –.591 –.328
154
1.13 • Masses Modales Effectives d’Interface en Effort Normal
[M] est déjà diagonale (d’ailleurs homothétique à l’unité, elle est diagonale dans
toute base). Mais pour [K], on peut vérifier :
.1981 0 0
t
[ K ] diag ≡ [ P ] [ N ] [ P ] ≡ k 0 1.555 0
0 0 3.247
x 1 .328
k x
6 Mode 1 : ω 1 ≡ .1981 ---- ; 2 ≅ β unitaire .591 cos ω 1 t
2
m
3 1
x .737
2 2 2 2 2 2 2
2E méca1 = 2 E cin 1 ≅ mβ unitaire ω 1 ( .328 + .591 + .737 ) = mβ unitaire ω 1
β unitaire = 2
-----------
2
mω 1
2
2 k mω
7 R = k.(amplitude de x 1 ) ; or ω 1 ≡ .1981 ---- ⇒ k = ------------1- ; x 1 = .328β unitaire
m .1981
2
mω 1 2 .328
Il vient donc : R ≅ ------------- -----------.328 = ------------- ω 1 2m ≅ 1.656ω 1 2m
.1981 2 .1981
mω 1
8 En identifiant à l’expression de l’oscillateur (µ1,ω1) à 1DDL, il vient :
2
ω 1 2µ 1 ≅ 1.656ω 1 2m ⇒ µ 1 ≅ 1.656 m ⇒ µ 1 ≅ 1.656 m ≅ 2.742m
2 2
9 2E méca2 ≅ mγ unitaire ω 2 (car tous les vecteurs propres ont été normalisés à 1).
2
mω 2
2
2 k mω
R = k.(amplitude de x 1 ) ; ω2 ≡ 1.555 ---- ⇒ k = ------------1- ;
m 1.555
amplitude de x 1 = .737γ unitaire
2
mω 2 2 .737
Il vient donc : R ≅ ------------- -----------.737 = ------------- ω 2 2m ≅ .4740ω 2 2m
1.555 2 1.555
mω 2
155
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Chapitre 5 • Solutions
11Il y a cette fois-ci une infinité de modes. On ne s’intéresse qu’aux trois premiers
(les plus significatifs, qui permettront en outre de comparer avec l’approche
discrète).
.. 2 2 E
D’après le cours : U – c U'' = 0 avec c = --- pour 0 ≤ X ≤ 1
ρ
ωX ωX
Avec U(X;t) ≡ f(x)g(t), g(t) = cos(ωt + ϕ) ; f ( X ) = C cos -------- + D sin --------
c c
E π cπ 3 5
ω1 = --- ------- ≡ ------- ; ω 2 = --- ω 1 ; ω 3 = --- ω 1
ρ 2L 2L 2 2
ωi X
On trouve donc bien : U i ( X ;t ) = f ( X )g ( t ) avec : f ( X ) = D sin ---------- ;
c
g ( t ) = cos ( ω i t ) expression dans laquelle on a choisi l’origine de la chronologie
pour avoir ϕ ≡ 0 .
12Comme dans le cas du modèle discret, on peut calculer l’amplitude de l’énergie
cinétique ou potentielle. Par cohérence avec la première partie, on calcule par
l’énergie potentielle (mais le résultat serait le même par l’énergie cinétique, ceci
n’étant valable que sur une fréquence propre, déterminant l’équivalence des déri-
vées) :
L L L
1 1
∫ ∫ ∫
2 2 2
2E méca 1 = 2 E pot élastique 1 = ------- N 1 dX = ------- ( ESf ' 1 ) dX = ES ( f ' 1 ( X ) ) dX
ES ES
0 0 0
156
1.13 • Masses Modales Effectives d’Interface en Effort Normal
ω1 X X πD X
f 1 ( X ) = D sin ----------- = D sin π ------- ⇒ f' 1 ( X ) = ------- cos π -------
c 2L 2L 2L
L π⁄2
2 2 2
π D ES π 2 πD ES π
2E méca1 = -------------------- cos ------- X dX = ------------------
∫ ∫
2
2L
cos u du ( u ) = ------- X
4L
2 4L 2L
0 0
π⁄2
2 2
cos u du = π π D ES-
2
Or ∫ --- ⇒ 2E méca1 = --------------------
4 8L
0
2 16 L 4 L
Donc, pour 2E méca1 ≡ 2 , D unitaire = ------ ------- ⇒ D unitaire = --- ------
-
π
2 ES π ES
2.741
----------------- 3m = .914 M système
3
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Chapitre 5 • Solutions
ω 2 1.555 ω 3 3.247
-----
ω
- ≅ ------------- ≅ 2.802 ------
ω
≅ ------------- ≅ 1.445
1 3DDL discret .1981
2 3DDL discret 1.555
3π
------
; 5π
------
ω 2 2 ω 2 5
------ ≡ ------ ≡ 3 ------3 ≡ ------ ≡ --- ≅ 1.667
ω
1 π ω
2 3π 3
barre continue --- barre continue ------
2 2
158
1.14 • Vibrations en Translations d’un Élément Prismatique 2D Complet
ωL cN
2.2 U’(0;t) ≡ 0 ⇒ β=0 ; U’(L;t) ≡ 0 ⇒ -------- = nπ ⇒ ω n = nπ ------
cN L
ωX
2.3 On a toujours U’(0;t) ≡ 0 ⇒ U ( X ;t ) = α cos -------- cos ( ωt + ϕ )
cN
La condition limite en B s’écrit ESU’(L;t) ≡ cos(ωet), ce qui donne par identification :
ωe ωe L 1 cN 1
- = ------- ⇒ α = – -------------
ω = ω e ; ϕ = 0 ; – α ------ sin --------- - ------------------
cN cN ES ESω e ω e L
sin ----------
cN
ωe X
cos ---------- -
cN cN
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Chapitre 5 • Solutions
..
3.1 El Z V''' ' + ρSV = 0;
4
Ω ρS
V ( X ;t ) = [ α cos ΩX + β sin ΩX + γchΩX + δshΩX ] cos ( ωt + ϕ ) ; ------- ≡ ------
2 EI
ω
2
3.2 V'' = Ω [ – α cos ΩX – β sin ΩX + γchΩX + δshΩX ] ;
3
V''' = Ω [ α sin ΩX – β cos ΩX + γshΩX + δchΩX ]
MZ(0;t) ≡ 0 ⇒ V’’(0;t) ≡ 0 ⇒ γ=α ; TY(0;t) ≡ 0 ⇒ V’’’(0;t) ≡ 0 ⇒ δ=β
On peut donc récrire le système en α et β , les expressions utiles devenant :
α(C – c ) + β(S – s) = 0
α(S + s) + β(C – c ) = 0
Ce système homogène admet des solutions non-nulles si son déterminant (C-c)2-
(S+s)(S-s) est nul, soit :
2 2 2 2 2
( C – c ) – ( S + s ) ( S – s ) = 0 ⇔ C + c – 2Cc – S + s = 0 ⇔ 1 – Cc = 0
3.3Les trois première conditions limites sont inchangées. La quatrième devient :
– EI Z V''' ( L ;t ) ≡ cos ( ω e t ) ⇒ ω = ω e ; ϕ = 0 ; – EI Z V''' ( L ) = 1 ou
3
– EI Z Ω [ α ( S + s ) + β ( C – c ) ] = 1
160
1.14 • Vibrations en Translations d’un Élément Prismatique 2D Complet
V B = α ( c + C ) + β ( s + S ) = (--------------------------------------------------------------------------
s – S ) ( c + C ) – ( s + S ) ( c – C -) = -------------------------------------
sC – Sc -
3 3
EI Z Ω ( Cc – 1 ) EI Z Ω ( Cc – 1 )
ΩL ΩL
V A = α ( c 2 + C 2 ) + β ( s 2 + S 2 ) avec c 2 ≡ cos -------- , c 2 ≡ ch -------- , ... , soit :
2 2
( s – S ) ( c2 + C2 ) – ( s2 + S2 ) ( c – C )
V A = -------------------------------------------------------------------------------------
- =
3
2EI Z Ω ( Cc – 1 )
sc 2 + sC 2 – Sc 2 – SC 2 – s 2 c + s 2 C – S 2 c + S 2 C
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
3
EI Z Ω ( Cc – 1 )
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161
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Chapitre 5 • Solutions
c m N c( α – α ) ( T – T )E E S
0 c m m
Contraintes : σ XXc = ------ = -------------------------------------------------------------------- ;
Sc Ec Sc + Em Sm
Nm ( α c – α m ) ( T – T 0 )E c S c E m
σ XXm = -------
- = -----------------------------------------------------------------
-
Sm Ec Sc + Em Sm
2 Déformation longitudinale :
σ XXc σ XXm
ε XX = ε XXc = ------------
- + α c ( T – T 0 ) = ε XXm = --------------
- + αm ( T – T0 )
Ec Em
Em Sm
ε XX = ---------------------------------- ( α m – α c ) + α c ( T – T 0 ) =
Ec Sc + Em Sm
Ec Sc
---------------------------------
- ( α – αm ) + αm ( T – T0 )
Ec Sc + Em Sm c
Allongement total : δL = Lε XX
3 Valeurs numériques : Nc = 72400 N
σXXm = – 90.5 MPa
εXX = 9.28 10-4
δL = LεXX = 0.00278 m = 2.78 mm
162
1.16 • Transmissibillité Fréquencielle 2D d’un Élément de Poutre Droite
ωX ωX E
U ( X ;t ) = α cos -------- + β sin -------- cos ( ωt + ϕ ) avec c ≡ ---
c c ρ
163
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Chapitre 5 • Solutions
– cα 1 – sβ 1 + Cγ 1 + Sδ 1 = 0 ( c ≡ cos ΩL ) ; ( s ≡ sin Ω L )
Et en B : ( II ) avec
sα 1 – cβ 1 + Sγ 1 + Cδ 1 = 0 ( C ≡ chΩL ) ; ( C ≡ shΩL )
( C + c )α 1 + ( S + s )β 1 – C = 0
Substituant (I) dans (II), il vient : ( IIa )
( S – s )α 1 + ( C + c )β 1 – S = 0
Ce système de Kramer en α 1 et β 1 non homogène a pour déterminant
2
Det = ( C + c ) – ( S + s ) ( S – s ) = 2 ( 1 + Cc ) et donne immédiatement :
C S+s C+c C
S C+c 1 + Cc – Ss S+s S Ss – Cc
α 1 = --------------------------- = ---------------------------- ; β 1 = --------------------------- = ------------------------
2 ( 1 + Cc ) 2 ( 1 + Cc ) 2 ( 1 + Cc ) 2 ( 1 + Cc )
Et donc : γ 1 = 1 – α 1 = 1 + Cc + Ss ; δ = – β = -----------------------
---------------------------- 1 1
Cs – Sc -
2 ( 1 + Cc ) 2 ( 1 + Cc )
La solution établie en translation s’écrit donc finalement V(X;t) = f1(X)g(t) avec
g(t) = cos(ωet) et : f 1 ( X ) = α 1 cos ΩX + β 1 sin ΩX + γ 1 chΩX + δ 1 shΩX
Soit :
f 1 ( X ) = (---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
1 + Cc – Ss ) cos ΩX + ( Sc – Cs ) sin ΩX + ( 1 + Cc + Ss )chΩX + ( Cs – Sc )shΩX
2 ( 1 + Cc )
Et la solution établie en rotation s’écrit V’(X;t)=f1’(X)g(t) avec :
f' 1 ( X ) = – α 1 Ω sin ΩX + β 1 Ω cos Ω X + γ 1 ΩshΩX + δ 1 ΩchΩ
c ≡ cos Ω e L ; s = sin Ω e L ρS
avec et Ω e = ------ω e
C ≡ chΩ e L ; S = shΩ e L EI
164
1.16 • Transmissibillité Fréquencielle 2D d’un Élément de Poutre Droite
( Cs – Sc )s + ( 1 + Cc + Ss )c + ( Cs – Sc )S + ( 1 + Cc – Ss )C
θB ← θ ≅ f' 2 ( L ) = ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
A 2 ( 1 + Cc )
3.1 En notant les amplitudes des déplacement harmoniques, les résultats précé-
dents peuvent s’écrire matriciellement :
UB UA UB ← U 0 0
A
VB =
T V A avec
T = VB ← V
A
VB ← θ
A
θB θA (sym) θB ← V θB ← θ
A A
165
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Chapitre 5 • Solutions
--1- 0 0
Γ
( ∆ – Ss )c + Ξs + ( ∆ + Ss )C – Ξs Ξc + ( ∆ + Ss )s – ΞC + ( ∆ – Ss )S
T = 0 --------------------------------------------------------------------------------
2∆
---------------------------------------------------------------------------------
2Ω e ∆
Ω e [ ( Ss – ∆ )s + Ξc + ( ∆ + Ss )S – ∆C ] – Ξs + ( ∆ + Ss )c + ΞS + ( ∆ – Ss )C
0 --------------------------------------------------------------------------------------------- --------------------------------------------------------------------------------------
2∆ 2∆
c ≡ cos Ω e L
ωe L
∆ = 1 + Cc s ≡ sin Ω e L ρS
avec : Γ = cos ---------- ; ; ; Ωe = ------ω e
c EI
Ξ = Sc – Cs C ≡ shΩ e L
S ≡ shΩ e L
3.2 On mène un calcul non-amorti sur le corps des réels, puis on tronque les ampli-
tudes dans les bandes de résonance à l’aide d’un amortissement modal réduit
équivalent visqueux adimensionnel ζéquiv(Ω) défini empiriquement pour la tech-
nologie structurale considérée.
166
2.1 • Dynamique d’un Disque en Cisaillement de Révolution
vérifier :
2
″ f′ ω
f + --- + ------- f = 0
r c2
Tz
2 2 2
″ 2α – 1 ′ ω α –λ
Cette équation est du type f + ---------------
- f + ------- + ------------------ f = 0 avec
r 2 2
cTz r
α = λ = 1.
167
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Chapitre 5 • Solutions
2 2
Cette équation χ h ″ ( χ )χh ′ ( χ ) + ( χ – 1 )h ( χ ) = 0 admet comme solution la
fonction proposée.
w ( R ;t ) = 0
4 Les conditions limites s’écrivent : . Ces 2 conditions sont néces-
M rr ( R ;t ) = 0
saires et suffisantes pour déterminer les 2 constantes réelles de la solution.
Elles sont suffisantes car indépendantes pour 2 constantes indépendantes.
Elles sont aussi nécessaires parce qu’une éventuelle condition en r = 0 ne ferait
que confirmer la symétrie ou antisymétrie des modes dynamiques d’une structure
axi-invariante.
En effet, celle-ci s’écrirait :
f(R) ≡ 0
5 Les conditions limites s’écrivent, en dynamique : ″ νf ′( R )
f ( R ) + ---------------- ≡ 0
R
ωr
ωr- + B J ------
On réduira la solution à la fonction AJ 1 ------ -
–1 c (la constante multiplica-
cT T
z z
tive générale n’intervient pas, puisque la condition est homogène).
ωR ωR
La première condition s’explicite donc : AJ 1 -------- + B J –1 -------- ≡ 0 (CL1)
cT cT
z z
λ
Pour la seconde, la règle de dérivation J ′λ ( x ) = --- J λ ( x ) – J λ + 1 ( x ) des fonctions de Bessel
x
′ J1 ( x ) ′ J–1 ( x )
J 1 ( x ) = ------------- – J 2 ( x ) J – 1 ( x ) = --------------- – J 0 ( x )
x x
de première espèce donne : ( )
et
J1 ( x ) 2
J ″ ( x ) = ------------ J x J –1 ) J 0 ( x )
( x
- – ------------- – J 3 ( x ) J ″– 1 ( x ) = --------------
- +-------------– J 1 ( x )
1 2 x 2 x
x x
168
2.1 • Dynamique d’un Disque en Cisaillement de Révolution
ωR ωR ′
et donc : AJ 1 -------- + BJ –1 -------- =
c c
Tz Tz
ωR- + BJ ωR ω c Tz ωR ωR cT ωR ωR
AJ 1 ------- -------- = ------
- A -------- J 1 -------- – J 2 -------- – B -------z- J – 1 -------- + J 0 --------
c –1 c c ωR c c ωR c cT
Tz Tz Tz Tz Tz Tz z
ωR ωR ″
et : AJ 1 -------- + BJ –1 -------- =
c c
Tz Tz
c 2 cT
ω 2 Tz
------ ωR ωR ωR
- A -------- J 1 -------- – -------z- J -------- – J 3 -------- + …
c ωR c ωR 2 c c
Tz Tz Tz Tz
cT 2 cT
ωR ωR ωR
… + B --------z J –1 -------- – -------z- J -------- – J 1 --------
ωR c ωR 0 c c
Tz Tz Tz
ω ωR
En simplifiant à nouveau par ------- , et en notant α ≡ -------- , la partie utile de la
cT cT
z z
J1 ( α ) J –1 ( α )
- – J 2 ( α ) – B ---------------
dérivée première s’écrit A ------------- - + J0 ( α )
α α
ω J1 ( α ) J2 ( α )
et la partie utile de la dérivée seconde : ------- A -------------
- – -------------- – J 3 ( α ) +
cT 2 α
z α
J –1 ( α ) J 0 ( α )
- + -------------- – J 1 ( α )
B ---------------
α
2 α
2
… + B ( ωR – ναc T ) [ J – 1 ( α ) + αRJ 0 ( α ) ] – ωα RJ 1 ( α ) ≡ 0
z
169
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Chapitre 5 • Solutions
J1 ( α ) J–1 ( α )
2 2
( ωR + ναc T ) [ J 1 ( α ) – αRJ 2 ( α ) ] – ωα RJ 3 ( α ) ( ωR – ναc T ) [ J – 1 ( α ) + αRJ 0 ( α ) ] – ωα RJ 1 ( α )
z z
=0 ( CL2 )
soit :
2
– ωαR [ J – 1 ( α )J 3 ( α ) + J 1 ( α ) ] ≡ 0
170
2.2 • Membrane Hémisphérique Pesante Pressurisée
p Y = – ρ gh cos θ
p Z = – ρgh sin θ
L’ensemble des variables est en effet exprimé en fonction de l’angle θ .
r = a cos θ
Dès lors, en tenant compte du fait que, sur la sphère les équations
RY = –a
d’équilibre des membranes sous chargement axisymétrique méridien s’écrivent :
dN YY ( N XX – N YY )tgθ
– ρ gh cos θ + --------------
- + ------------------------------------------- = 0
adθ a
( N XX + N YY )
– ρgh sin θ – ----------------------------------
a
-=0
La seconde équation est immédiatement vérifiée par la solution proposée, qui donne :
N XX + N YY = – ρgha sin θ
pa
2 La pressurisation entraîne le visseur de membrane isotrope N XX = N YY = ------ .
2
Ajouté au visseur dû au poids propre, on trouve donc :
p 1
N XX = --- + -------------------- – sin θ ρgh a
1 + sin θ
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2
N p ρgh
YY = --2- – -------------------
1 + sin θ
- a
1
Étudions les variations de N XX : la fonction -------------------- – sin θ est monotone
1 + sin θ
π
décroissante sur l’intervalle 0; --- , la plus petite valeur de N XX (compression la
2
plus importante) est donc obtenue pour p = 0 et θ = π ρgha- ; la
--- ; elle vaut alors – ------------
2 2
171
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Chapitre 5 • Solutions
valeur minimale de p qui permet d’obtenir une valeur positive de N XX en tout point
(pour tout θ ) est donc p = ρgh . C’est le poids surfacique de la coque.
1
Observons à présent N YY : la fonction – -------------------- est croissante (et reste à valeur
1 + sin θ
π
négative) sur tout le domaine 0; --- ; la valeur minimale (compression maximale) est
2
donc atteinte pour θ = 0 , pour laquelle cette fonction vaut –1. La pression minimale
capable de maintenir le flux N YY positif dans tout le domaine est donc p = 2ρgh .
Au total, si on souhaite maintenir la membrane sous tension sur X et Y il faut
donc prendre la plus grande des 2 valeurs précédentes, soit :
δp = 2ρgh
On constate que cette valeur annule effectivement le flux N YY pour θ = 0 , c’est
à dire à la base de la coque ; ainsi, lorsque cette pression est appliquée, l’effort
linéique de liaison avec le sol (bâti) est nul, la coque est juste sustentée à la surface.
3 Une membrane très mince ne peut travailler en compression, par flambage.
L’hypothèse de membrane suppose donc que la coque soit pressurisée, afin que
tous les flux soit positifs). Le principe de superposition a permis l’étude séparée
des 2 cas, et ceci reste valable, mais précisément pour que le calcul soit valable, le
cas réel est celui du poids compensé par la pression, comme on l’observe dans les
tentes sans raidisseurs.
4 Les expressions du visseur sont maintenant, avec p = δp = 2ρgha :
1 2 – sin θ
2
1 – cos θ
2
N XX = 1 + -------------------
- sin θ ρgha = ---------------------- ρgha = ----------------------- ρgha
1 + sin θ 1 + sin θ 1 + sin θ
1 sin θ
- ρgha = -------------------- ρgha
N YY = 1 – -------------------
1 + sin θ 1 + sin θ
Pour le drapage, c’est le rapport entre ces flux qui nous intéresse :
N XX 2
1 – cos θ
----------- = ----------------------- . Cette fonction croît de manière monotone de 0 à 1 lorsque θ
N YY sin θ
π
passe de 0 à --- ; en conséquence, le drapage sera fortement orienté selon Y à la base
2
de la coque ( θ petit) et deviendra progressivement quasi isotrope lorsqu’on se dirige
vers le sommet.
172
2.3 • Divergent Parabolique Déployable
pY ≡ 0 r
2
r 1
; dS Y = – 1 + ----- dr ; cos θ = ---------------------- ; sin θ = -------------------
2
p Z ≡ δp a r
2
r
2
a 1 + ----- 1 + -----
2 2
a a
dN YY N XX – N YY
1 - --------------
– ------------------ - + ----------------------------- = 0
2 dr 2
r r
1 + ----
- r 1 + ----
-
2 2
a a
Ces équations s’explicitent :
N XX N YY
- + δp = 0
– ---------------------- – ---------------------------------
2 3/2
r 2
r
a 1 + ----- a 1 + -----
2 2
a a
d
En simplifiant, et en notant ′ ≡ ----- , il vient :
dr
′ N XX – N YY
– N YY + -----------------------------
r
=0
2
N YY r
– N XX – --------------2 + aδp 1 + ----2- = 0
r- a
1 + ----
2
a
2 2 2 2 2 2
r a +r r r r r
2 Si r >> a , alors : 1 + ----- = ---------------- ≈ ----- et 1 + ----- ≈ ----- = -- .
2 2 2 2 2 a
a a a a a
La seconde équation se simplifie, d’où le système approché :
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′ N XX – N YY
– N YY + ----------------------------- = 0
r
2
–N –
a N YY
----------------
- + rδp = 0
XX 2
r
N XX ≅ rδp
On peut finalement simplifier : ′ N YY
N YY + ----------- – δp ≅ 0
r
173
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Chapitre 5 • Solutions
′ N YY
3 Avec δp = α , N XX ≅ αr et N YY vérifie l’équation N YY + ----------- –α≅0
r
r C
dont la solution immédiate est : N YY = α --- + ---- avec C α ∈ R .
2 r
La constante d’intégration C α est donnée par la condition limite
2
R
N YY ( R ) ≡ 0 ⇒ C α = – α ------ .
2
La solution correspondant au cas de charge ( α ) est donc :
N XXα ( r ) ≅ αr
( α ) α 2 α
- ( r – R ) = --- 1 – R
---- ( r + R )
2
N YYα ( r ) ≅ ----
2r 2 r
On observe que, pour une surpression interne positive, le flux selon X (circonfé-
rentiel) est positif (tension) mais que le flux selon le méridien est négatif (compres-
sion). Ceci peut entraîner le flambage de la tuyère (ce qui est déjà arrivé en vol).
2 2
r βr
4 On a maintenant δp = βz , et comme z = – ------ , – δp = --------
2a 2a
3 N YY βr 2
βr ′
Ainsi, N XX ≅ – -------- et N YY vérifie N YY + ----------- + -------- ≅ 0
2a r 2a
3 C
r
La solution en N YY pour le chargement ( β ) est donc : N YY = – β ------ + ------β
8a r
La condition limite N YY ( R ) ≡ 0 permet de même de calculer la constante d’inté-
gration, ce qui conduit immédiatement à la solution correspondant au cas de charge ( β ) :
3
N r
-----
-
XXβ ( r ) ≅ – β 2a
(β)
β- 4 4
N YYβ ( r ) ≅ -------
8ar
(R – r )
174
2.3 • Divergent Parabolique Déployable
O
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175
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Chapitre 5 • Solutions
modes de flexion sont ceux qui apparaissent en premier dans l’ordre des fréquences.
Ce mode d’ovalisation est donc pertinent comme mode dynamique fondamental.
8 La méthode de Rayleigh s’applique bien ici, puisque le système dynamique est
non-dissipatif. Elle nécessite de calculer les énergies mécaniques - cinétique et
potentielle - à tout instant.
En ce qui concerne l’énergie cinétique, elle se calcule à partir de :
.2 .2 2 2
2E cin = ∫ ∫ ρhW
coque
dS = ∫ ∫ ρhb
coque
r cos 2ψ dS
. .2
Il s’agit bien d’une forme quadratique en b : 2E cin = µb avec
2 2
µ = ∫ ∫ ρhbr
coque
cos 2ψ dS. Cette forme confirme la linéarité dynamique du système.
176
2.3 • Divergent Parabolique Déployable
2π 2π
2 2
∫ cos 2ψ dψ = ∫ sin 2ψ dψ = 2π
0 0
Si la coque est homogène et d’épaisseur constante, l’intégrale µ prise entre R0 et
R (et notée µ 0 ) est donc simplement explicitable :
R 2π 2 2 7 7
r cos 2ψ 2πρh ( R – R 0 )
µ ≅ ∫ ∫ ρh ----------------------
- dr dψ = -------------------------------------
-
2 2
R0 0
a 7a
∂2E pot 6- 2
- ≡ --------
----------------- [ ( M XX – M YY ) + 2 ( 1 + ν ) ( M XX M YY – U XY U YX ) ]
∂S Eh
3
2 R nX ≅ – r
R ≅ – -----------r r r
- avec 1 + ----
- cos θ – -
- = 0 ⇒ cos θ ≅ 1
nX cos θ 2 a r-
3
a R = R ≅ ----
2 3/2 nY Y
a
2
RY r RY r3
- + 1 + -----
------ = 0 ⇒ ------- + ----- ≅ 0 ⇒ 2
a 2 a 3
a a R ≅ r----
gX a
2
R r r a ---------
1
----------
- avec 1 + ----- sin θ – 1 = 0 ⇒ sin θ ≅ -
-
R - ≡ 0
=
gX sin θ 2 r
a gY
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3 2 3 2
h a σ XX ( A ) h a τ XY ( A )
M XX = ------ – -------------------------
- + η XX U XY = ------ ------------------------
- + η XY
12 3 12 3
r ; r
3 σ YY ( A ) 3
h h - τ XY ( A )
M = ------ – ------------------- - + η YY U = ----- – ------------------- + η XY
YY 12 r YX 12 r
177
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Chapitre 5 • Solutions
Pour remonter à la flèche, il faut donc à présent utiliser les formules de Reissner
en contraintes puis en déformations, avec seulement les termes linéaires (puisque la
coque ne travaille qu’en flexion) ; on les explicite donc en supprimant les termes
constants et quadratiques :
E
η XX ≡ -------------- (α + να YY )
2 XX
σ ( P ) = η Z 1–ν
XX XX
E
σ YY ( P ) = η YY Z avec η YY ≡ --------------2 ( να XX + α YY )
1–ν
σ XY ( P ) = η XY Z
η E
------------
XY ≡ 1 + ν α XY
2
α 1 ∂ W
XX ≅ – ---- W + ----------
-
2 2
r ∂ψ
α YY ≅ 0
∂ W
2
α XY ≅ ---a- ------------
-
r ∂r∂ψ
2
178
2.3 • Divergent Parabolique Déployable
χ
ω 0 ≡ -----0-
µ0
r 1 = r 0 ( 1 + α th ( T 1 – T 0 ) ) P1
telles que r1
z 1 = z 0 ( 1 + α th ( T 1 – T 0 ) )
10 Dans une coque mince, le gradient transverse
de température ne modifie pas la température
moyenne de la coque. Si elle est géométrique-
ment non-développable et fermée - ce qui est le
cas ici - la déformée de membrane est négligeable, et donc la géométrie est
inchangée en première approximation et aux effets de bords près.
179
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Chapitre 5 • Solutions
180
2.4 • Bande de Roulement d’un Pneu Tubeless
δpa δpa b
N XX ( r ) = --------- ; N YY ( r ) = --------- 1 + --- avec b ≡ r – acos θ
2 2 r
δpa δpa-
b- = -------- δpa- ---------------
2R – a-
N YY ( R ) = --------- 1 + --- 1+R – a- = --------
----------- a -
= δpa 1 – ------
2 R 2 R 2 R 2R
a
Le flux proposé N YY = δpa 1 – ------- assure donc la continuité du flux N YY
2R
(par continuité de la normale de coupure définissant cet élément du visseur
lorsqu’on passe de la bande latérale à la bande de roulement.
Le flux N XX est, par contre, discontinu. On peut par ailleurs supposer que le flux
dans la partie torique est identique à celui du tore circulaire, rappelé ci-dessus.
N XX = δpR
a s’explicitent comme suit, dans les deux cas particuliers proposés :
N YY = δpa 1 – -------
2R
R = 280 mm
N XX 280
a) a ⇒ ----------- = ---------- ≅ 7.5
- ≅ 37.1 mm
a 1 – ------ N YY 37.1
2R
La sollicitation est très anisotrope. Un drapage fortement ceinturé serait
adapté en résistance : 50%/20%/20%/10% ou même 70%/10%/10%/10%.
181
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Chapitre 5 • Solutions
R = 650 mm
N XX 650
b) a - ≅ 133 mm ⇒ -----------
N YY 133
= --------- ≅ 4.9
a 1 – ------
2R
La sollicitation est un peu moins anisotrope. Le drapage 50%/20%/20%/
10% convient en résistance.
Pour le drapage, seul compte le rapport entre les flux principaux ; les valeurs de c
et δ p sont donc inutiles.
182
2.5 • Coque Tronconique sous son Propre Poids
∂N XX
--------------
-=0 (1)
∂ψ
∂N YY sin θ ( N XX – N YY )
p Y + --------------- + ---------------------------------------------- = 0 (2)
∂Y r
cos θN XX
p – -----------------------
-=0 (3)
Z r
L’équation (1) confirme le caractère axi-invariant du problème.
p Y = – ρgh cos θ
Comme , on peut donc récrire,
p Z = – ρgh sin θ
∂N YY sin θ ( N YY – N XX )
ρgh cos θ – --------------- + ---------------------------------------------- = 0
∂Y r
cos θN XX
ρgh sin θ + -----------------------
r
-=0
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rp Z
2 De (3) on tire N XX = -----------
- , porté dans (2) :
cos θ
∂N YY sin θN YY
p Y + p Z tgθ + --------------
- – ----------------------- = 0 .
∂T r
Or dr = – sin θdY et l’équation en N YY se récrit :
sin θ∂N YY sin θN YY
p Y + p Z tgθ – -------------------------- ----------------------- = 0
dr r
183
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Chapitre 5 • Solutions
∂N YY N YY pY pZ A
soit : --------------
- + ----------- = ---------- - = C ⇒ N YY = ---- + Br ; pour identifier la
- + -----------
dr r sin θ cos θ r
constante B, il suffit de reporter l’expression de N YY :
A A C A Cr
– ---- + B + ---- + B = C ⇒ B = ---- ⇒ N YY = ---- + ------
r
2
r
2 2 r 2
N XX = – ρgh r tgθ
La solution recherchée est donc : A ρghr
N YY = ---- – --------------
r sin 2θ
2 N XX = – ρgh r tgθ
ρgh a
A = ----------------- ⇒ 2 2
sin 2θ N YY = ρgh (a – r )
-------------------------------
r sin 2θ
N XX = – ρghr
4 Pour θ = π/4 , le visseur s’explicite : 2 2
N YY = ρgh (a – r )
-------------------------------
r
Sur la lisière supérieure (r = a), NYY = 0 : le drapage adapté est donc 50% à 0°
(selon X), 20% à ±45°, et 10% à 90°, ou 70/10/10/10.
Lorsque r croit, le drapage doit être rendu progressivement plus isotrope (pour
aboutir par exemple à 25/25/25/25, isotrope).
5 La singularité intervient pour NYY., puisque le dénominateur tend vers 0 lorsque
θ tend vers 0 ou π/2 .
Lorsque θ tend vers 0, on se ramène au problème du cylindre. Dans la solution
conique, il faut remarquer que le numérateur tend également vers 0.
184
2.5 • Coque Tronconique sous son Propre Poids
Lorsque θ tend vers π/2 , alors l’expression trouvée pour NYY tend effectivement
vers – ∞ . On entre effectivement dans le domaine de la non-linéarité ; deux barres de
treillis donnent, en 2D, une illustration de cette singularité :
Si l’angle de montage des barres est presque plat, alors les efforts de compression
induits sont très élevés ; le modèle treillis devient inopérant.
De même, pour la coque tronconique, le modèle membrane devient inexact
lorsque θ tend vers π/2 ; il doit alors être remplacé par le modèle des plaques en
flexion (flexion axi-invariante des disques et couronnes).
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185
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Chapitre 5 • Solutions
186
2.6 • Déformées d’une Plaque Rectangulaire
5
+L +
πX πY πX 2 πY 2
∫ ∫ cos -------cos ------- dX dY
. . . .2
W sin = A cos ------- cos ------- ⇒ 2E cin ( W ) = ρhA
2L 2 2 2
–L –
+L +π/2
2 πX
------- dX = 2L
2
Or : ∫ cos 2L
-------
π ∫ cos udu = L et donc :
–L –π/2
. .2 2 .2
2E cin ( W ) = ρhL A = ρhL A
1 48EI 2 2 .2
6 Pour ≡ L et ν ≡ --- , 2E élast = ------------ A ; 2E cin = ρhL A
3 L
2
48EI
------------
2 2
2 L EI Eh h E
Et donc : ω 1sin/quad = ------------- = 48 ------------- = ---------- d’où : ω 1sin/quad = 2 ------ = ---
ρhL
2
ρhL
4
ρL
4
L
2 ρ
7 La déformée utilisée pour calculer l’énergie cinétique n’est pas exactement la
même que celle de l’énergie potentielle (quadratique et sinus). Toutefois, elles
sont régulières toutes deux, respectent les conditions limites en flèche mais pas en
dérivée. La différence provient du moment d’encastrement qui est uniforme pour
la déformée quadratique, et variable pour la déformée sinus. Il faut donc supposer
que le moment engendré par la déformée quadratique représente la “moyenne” du
moment d’encastrement.
8 Le premier harmonique apparaît selon la longueur ; on peut proposer :
πX πY
W 2 ( X, Y;t ) = A ( t ) cos ------- cos -------
4L 2
Dans le cas de la plaque carrée, on peut peut proposer les deux premiers harmo-
niques :
4L 2L 3carrée 4L 4L
187
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Chapitre 5 • Solutions
L
où β 1 ne dépend que de l’allongement α de la plaque α ≡ --- et des conditions
limites :
π
2
2
β = ----- ( 1 + α ) pour une plaque simplement appuyée sur ses 4 bords
1 appuyés 4
2
π 2 4
β 1 encastrés ≅ ----- 3.11α + 5.14 ( 1 + α ) pour une plaque encastrée sur ses 4 bords
4
2
β 1 carré appuyé = 0.5π ≅ 4.935
Pour une plaque carrée ( ≡ L ; α ≡ 1 ) , on a :
β 2
≅ 0.9148π ≅ 9.029
1 carré encastré
3 3
Si ν = 1 3Eh - il vient :
Eh - = ------------
--- D = -------------------------
3 12 ( 1 – ν )
2 32
2
π h- E
3- ----- h
ω
1 carré appuyé Lagrange = ----- ----- --- ≅ 1.511 ------ E
---
2 32 L
2 ρ
L ρ
2
2 h E h E
ω 1 carré encastré Lagrange ≅ 0.2801π -----2- --- ≅ 2.764 -----2- ---
L ρ L ρ
La valeur trouvée par la méthode de Rayleigh-Ritz (question 6) étant
h E
2.465 ------ --- , on voit que le calcul donne effectivement un résultat réaliste inter-
L ρ
2
188
2.7 • Peau Composite d’un Fuselage Pressurisé
σ YY – ν YX E YY –4
ε YY = --------------------------- - = 0.2 ⇒ ε YY ≅ 7.92 × 10 ≅ 0.079%
avec ν YX = ν XY ----------
E XX E XX
limite :
σ XX
σ YYinduite en A = 3σ YY – σ XX = ----------- = σ YY = δpR ---------- = 17.6 MPa
2 2h
5σ XX 5δpR
σ XXinduite en B = 3σ XX – σ YY = -------------
2
- = -------------- = 88 MPa
2h
σ YYinduite en A
5 En A : ε YY ( A ) = ----------------------------------- = 0.44E – 03 = 0.044 % = 440 µd
E YY
189
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Chapitre 5 • Solutions
σ XXinduite en B
En B : ε XX ( B ) = ----------------------------------
- = 1.47E – 03 = 0.147 % = 1467 µd
E XX
Le point critique est le point B. La déformée admissible étant 0.2% ou 2000 µ d,
on a, en tenant compte du trou :
0.2 %
CS LL = -------------------- ≅ 1.36
0.147 %
La marge structurale à Charge Limite est donc de 36%. On reste dans le domaine
admissible, mais la marge a considérablement réduit.
190
2.8 • Coque Hémisphérique sous Pression Non Uniforme
3
2πρ f ga 2 3
En identifiant : 2πa sin αN YY – ---------------------
- ( 1 – cos α ) = 0 , il vient le résultat
3
proposé :
2 2 2
ρ f ga 1 – cos 3 α ρ f ga 1 – cos 3 α ρ f ga
N YY ( α ) = --------------- ----------------------- = --------------- ----------------------- ≡ --------------- F ( α )
3 sin α
2 3 1 – cos α
2 3
2
π ρ f ga
On vérifie bien que N YY --- = --------------
- (continuité sur la lisière).
2 3
2
2
ρ f ga
N YY ( 0 ) = --------------
-.
3
Entre ces deux valeurs, NYY varie de manière monotone par rapport à ( α ) .
191
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Chapitre 5 • Solutions
cos θ N YY
p Z + – N XX ------------ + ----------- =0
r RY
Dans ce problème :
π
p Z = ρ f ga cos α ; α = θ + --- ⇒ cos θ = sin α ; r = a sin α ; R Y = – a
2
N XX N YY
L’équation selon Z se récrit donc ρ f ga cos α – ----------- – ----------- = 0 , ce qui établit le
a a
résultat recherché.
4 De l’équation précédente, connaissant NYY ( α ) , on tire immédiatement :
2 2
ρ f ga 3 cos α – 2cos 3 α – 1 ρ f ga
N XX ( α ) = --------------- ------------------------------------------------- ≡ --------------- G ( α )
3 1 – cos α
2 3
3
On remarque que lim α → 0 G ( α ) = --- , et lim π G ( α ) = – 1 ; et donc :
2 α → ---
2
2 2
ρ f ga π ρ f ga
- et N XX --- = – --------------
N XX ( 0 ) = N YY ( 0 ) = -------------- -
2 2 3
NXX varie de manière monotone entre ces deux valeurs, et s’annule au voisinage
de α ≅ 1.20 (environ 69°). On constate donc que la frange superieure pourra
flamber localement (plissement) si elle n’est pas stabilisée. L’hypothèse de
membrane suppose donc cette stabilité.
5 La déformée donne une flèche normale maximale pour α = 0 (sur l’axe longitu-
dinal) cohérente avec l’étude du mode fondamental longi, et nulle pour α = α/2 ,
cohérente avec l’appui circulaire sur la lisière supérieure (cadre rigide et inertiel).
La déformée ne donne pas tout à fait un encastrement sur cette lisière, mais un
encastrement parfait n’existe pas en dynamique.
.2 . .
6 2E cin = ∫ ρh W dS avec W = cos αδ et dS = 2πa sin αadα
coque
π/2
3 π/2
2 .2 2 2 .2 cos α
D’où : 2E cin = 2πa ρhδ ∫ sin α cos α dα = 2πa ρhδ – --------------
3 0
=
0
2
2πa ρh .2 .2
------------------- δ ≡ µ 1 δ
3
192
2.8 • Coque Hémisphérique sous Pression Non Uniforme
2 π/2
dE membrane δ
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2
2E pot ≡ ∫ 2 -----------------------------
dS moyen
- dS = 3Eh
2 ∫
----
- cos α2πa sin αa dα =
hémisphère a 0
π/2
2 2
6πEhδ ∫ cos α sin α dα
0
3 π/2
cos α 2
Soit : 2E pot = 6πEhδ – -------------- , et donc finalement :
3 0
2 2
2E pot = 2πEhδ ≡ χ 1 δ
193
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Chapitre 5 • Solutions
. ..
Dynamiquement ( δ ≠ 0 ) : µ 1 δ + χ 1 δ ≡ 0 , équation harmonique en amplitude,
2 χ 3E 3 E 1.73 E
donc la solution a pour pulsation : ω 1 = -----1- = --------- ⇒ ω 1 = ------- --- ≅ ---------- ---
µ 1 ρa 2 a ρ a ρ
Cette pulsation est proportionnelle à la célérité de propagation en effort normal, et
décroit en 1/a. L’approximation est assez convenable pour ce mode axi-invariant de
demi-sphère, et peut aussi représenter la moitié d’une sphère complète dans son
second mode axi-invariant.
194
2.9 • Plaque en Flexion avec Appui Élastique
EIZ=D
EIZ , L F
3
FL -
⇒ V 1 ( L ) = -----------
3El Z
Le problème complet en X = L résulte de la mise en parallèle de la rigidité de la
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195
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Chapitre 5 • Solutions
La membrane ne flambe pas en dépit de son épaisseur très faible car on peut
supposer que λ > 0 (plaque en tension). Le chargement dynamique s’ajoutera en
réalité à la charge statique (qui détermine donc une prétension du voile). On consi-
dérera donc les vibrations autour de la position d’équilibre (déformée) sous
charge statique, ce qui ne change rien à l’étude, en vertu du principe de superpo-
sition linéaire.
N ressort
196
2.9 • Plaque en Flexion avec Appui Élastique
2 2
ω D Eh
------- ≡ ------ ≡ -----------------------------
2 ρh 2
Ω 12ρ ( 1 – ν )
W ( 0 ) = 0 ∀t ⇒ f ( 0 ) = 0 ⇒ A 1 + A 3 = 0
4 L’encastrement en X = 0 donne :
W ′ ( 0 ) = 0 ∀t ⇒ f ′ ( 0 ) = 0 ⇒ A 2 + A 4 = 0
On peut récrire f(X) en fonction de A1 et A2 :
f ( X ) = A 1 ( cos ΩX – chΩX ) + A 2 ( sin ΩX – shΩX )
″ 2
⇒ f ( X ) = – Ω [ A 1 ( cos ΩX – chΩX ) + A 2 ( sin ΩX – shΩX ) ]
La condition de moment MXX nul en X=L s’écrit :
″ ″
– DW ( L ) = 0 ∀t ⇒ f ( L ) = 0
⇒A 1 ( C + c ) + A 2 ( S + s ) = 0 (avec c ≡ cos ΩL ; C ≡ chΩL ; s ≡ sin ΩL ; S ≡ shΩL
soit :
″′
c’est à dire : – D ( L )g ( t ) = cos ( ω e t ) – χf ( L )g ( t )
On en tire immédiatement, par identification séparée :
g ( t ) = cos ( ω e t ) ( ω ≡ ω e ; ϕ ≡ 0 ) .
On peut en déduire, par la relation biunivoque entre pulsations spatiale et temporelle :
2 1/4
ω Eh
2 12ρ ( 1 – ν 2 ) ωe
------e- = ----------------------------
- ; Ω = Ω e = ----------------------------- ------
4 2 2 h
Ω e 12ρ ( 1 – ν ) Eh
197
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Chapitre 5 • Solutions
e e C +c 1 2A
De même : f ( L ) = A 1 c e – C e – ----------------
- ( s e – S e ) = ---------------
- ( Ce se + ce Se – Ce Se )
Se + se Se + se
La condition limite en effort tranchant transverse se récrit donc :
3
2Ω e A 1 2χA 1
– D ------------------ ( 1 – C e c e ) = 1 – ---------------- ( C s + ce Se – Ce Se )
Se + se Se + se e e
2A 1 3
Ou encore : ---------------- [ χ ( C e s e + c e S e – C e S e ) – DΩ e ( 1 – C e c e ) ] – 1 = 0
Se + se
On en tire la constante d’amplitude du mouvement vibratoire :
Se + se
A 1 = -----------------------------------------------------------------------------------------------------------
-
3
2 [ χ ( C e s e + c e S e – C e S e ) – DΩ e ( 1 – C e c e ) ]
Se + se
Ou encore : A 1 = -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
-
3
e-- h 3
2E ( C e s e + c e S e – C e S e ) – -------------------------- ( 1 – C e c e )Ω e
a 12 ( 1 – ν )
2
198
2.9 • Plaque en Flexion avec Appui Élastique
Pour récrire cette condition limite sans excitation, il suffit d’enlever la constante
représentant l’excitation, et de revenir à la définition générale de Ω (qui n’est
évidemment plus identique à la pulsation d’excitation, mais redevient quelconque) :
2A 1 3
-----------
- [ χ ( Cs + cS – CS ) – DΩ ( 1 – Cc ) ] = 0
S+s
ll est possible de simplifier par le coefficient hors du crochet car on cherche les
solutions dynamiques, et donc :
– à amplitude non-identiquement nulle : A 1 ≠ 0 ;
– à pulsation Ω non-identiquement nulle : on peut supposer S + s ≠ 0 .
En conséquence, la condition d’existence d’une solution dynamique, fondée sur la
4ème condition limite, s’écrit finalement :
3
[ χ ( Cs + cS – CS ) – DΩ ( 1 – Cc ) ] = 0
3
e h 3
c’est-à-dire : -- ( Cs + cS – CS ) – -------------------------- ( 1 – Cc )Ω = 0
a 12 ( 1 – ν )
2
Telle est l’équation qui donne implicitement les pulsations propres spatiales Ω i :
1/3
1 2 e Ci si + ci Si – Ci Si
ω i – --- 12 ( 1 – ν ) -- ------------------------------------------ = 0
h a 1 – Ci ci
199
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Chapitre 5 • Solutions
dN
YY
--------------
- = 0
dz
soit :
N XX
αz – -----------
a
= 0
( N XX – νN YY )
ε = --1- --------------------------------------
XX E h
7 La loi de Hooke s’écrit :
1 ( N YY – νN XX )
ε YY = --
E
- --------------------------------------
h
200
2.10 • Virole Libre de Réservoir sour Pression Hydrostatique
ε = aα
------- z
XX Eh
soit :
ε aα
= – νε XX = – ν ------- z
YY Eh
Or
2
variation du périmètre 2πW ( z ) W a α
ε XX = ----------------------------------------------------- = -------------------- = ----- ; doù : W = aε XX = --------- z
Périmètre 2πa a Eh
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201
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Chapitre 5 • Solutions
dN YY sin θ
p Y + --------------- + ( N XX – N YY ) ----------- = 0
dS Y r
cos θ- N YY
p Z – N XX -----------r
+ ----------- = 0
RY
2 2
2 La force centrifuge génère un effort surfacique radial ρhω r = ρhω a cos θ . En
conséquence, les composantes sur Y et Z du chargement équivalent par unité de
surface sont, par projection sur Y et Z :
2
p Y = – ρhω a cos θ sin θ
p = ρhω 2 a cos 2 θ
Z
3 Compte tenu des éléments précédents et des données du problème, les équations
d’équilibre local se récrivent :
dN YY sin θ
– ρhω 2 a cos θ sin θ + -------------- - + ( N XX – N YY ) --------------- = 0
adθ a cosθ
2 2 ( N XX – N YY )
ρhω a cos θ – ---------------------------------
a
-=0
4 Sous l’hypothèse N YY ≡ 0 , ces équations se simplifient encore :
N XX sin θ
– ρhω 2 a cos θ sin θ + ----------------------
- = 0
a cosθ
2 2 N XX
ρhω a cos θ – -----------
a
=0
2 2 2
La seconde équation donne immédiatement : N XX = ρhω a cos θ , et cette
expression vérifie également la première équation d’équilibre ci-dessus.
202
2.11 • Coque en Rotation
203
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Chapitre 5 • Solutions
ω torsion X ω torsion X
avec : g ( t ) = cos ( ω torsion t + ϕ ) ; f ( X ) = α cos ------------------------ + β sin ------------------------
c torsion c torsion
L’appui en X = 0 induit :
ω torsion X
θ X ( X;t ) ≡ 0 ⇒ f ( 0 ) = 0 ⇒ α = 0 ⇒ f ( X ) = β sin ------------------------
c torsion
L’appui en X = L induit alors, si θ X est non identiquement nul ( β ≠ 0 ) :
204
2.12 • Mode de Torsion-Flexion d’un Rectangle Appuyé
2
El El h E
La constante ------ s’explicite donc : ------ ≅ ---------
ρS ρS 10ρ
2 2
n π El
* 2 2 h 10 E 2 h E
( ΩL = nπ ( n ∈ IN ) ) ⇒ ω flex = ------------ ------ ≅ n π ------ ---------- --- ≅ n 10 ------ ---
L
2 ρS L
2 10 ρ L ρ
2
2
(avec π ≅ 10 )
2 h E 6 10 h E L 5 2
5 La condition ω nflex ≅ ω 1torsion s’écrit : n 10 ------ --- = ------------- ------- --- ⇒ --- = --- n
L ρ
2 5 bL ρ b 6
205
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Chapitre 5 • Solutions
ω t X ω t X
f ( X ) = A cos ---------- + B sin ----------
cMt cMt
′ ω ω t X ω t X
Comme f ( X ) = -------t- – A sin ---------- + B cos ---------- ,