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La Bible, son écriture, sa fabrication

Des supports fragiles


De la réécriture à la transmission
Sur quels supports ont été inscrites les toutes premières sources
bibliques ? Comment certains de ces premiers écrits nous sont-ils
parvenus ? Voici la longue histoire des supports de la Bible…

D
Par Philippe- e l’apparition de l’alphabet cunéiforme grec et en araméen datés de 200 av. J.-C. à
Emmanuel Krautter en 3500 av. J.-C. au plus ancien ma- 100 ap. J.-C. Constitués de milliers de frag-
nuscrit de la Bible hébraïque de la fin ments provenant de près de 1000 manus-
du IIIe siècle av. J.-C., il s’est écoulé plus de crits, ces vestiges vieux de 2000 ans ont été
trois millénaires. De cette invention est né attribués pour certains aux esséniens, une
l’écrit et, pour les chrétiens, les textes qui for- secte juive d’ermites ascétiques de Khirbet
meront la Bible. Mais, sur quels supports ont Qumrân au sud de Jéricho, en Cisjordanie.
été inscrites les toutes premières sources bi- Grâce au climat extrêmement sec, le lieu a
bliques après les deux fameuses tables de la livré un trésor inestimable révélant ainsi une
Loi données par Dieu à Moïse et brisées par extraordinaire palette des différents supports
ce dernier ? Véritables trésors, comment ex- des premiers manuscrits bibliques, des plus
pliquer leur conservation et pérennité ? C’est répandus aux plus résiduels.
cette extraordinaire histoire des supports de Au commencement des temps bibliques,
la Bible au fil des siècles depuis les premiers le papyrus apparaît incontestablement
temps que nous allons parcourir… comme le matériau le plus répandu, et ce
dès l’Égypte pharaonique. Une centaine de
Quelle matière pour quelle Bible ? papyrus, dont des fragments de la Bible
Les plus fabuleuses découvertes en ma- hébraïque, ont été retrouvés dans les grottes
tière de manuscrits bibliques demeurent de Qumrân. C’est sur ce support également
aujourd’hui celles que nous ont livrées les que nous sont parvenues les plus anciennes
grottes de Qumrân et de ses environs dès sources du Nouveau Testament rédigées
1947. C’est en ces lieux que de précieux en grec et datant du milieu du IIe siècle ap.
documents bibliques ont été trouvés, dont J.-C. avec les papyrus Bodmer (voir p. 68)
un quart d’inédits de la Bible hébraïque. mis au jour près de Dishna en Égypte. L’un
Considérée comme l’une des plus grandes d’entre eux, conservé à la bibliothèque
découvertes archéologiques du XXe siècle, Rylands de Manchester, le papyrus 52 (voir
c’est avec ces manuscrits de la mer Morte p. 67), constitue le plus ancien fragment du
que la Bible elle-même – du moins l’Ancien Nouveau Testament, datant probablement
Testament – s’écrit sous nos yeux ! Qumrân d’avant l’année 200, rapportant un passage Les deux parties du rouleau de cuivre de Qumrân, dans le désert de Judée, au nord-ouest de la mer Morte
dans le désert de Judée a en effet révélé, de l’évangile selon Jean. L’essentiel de ces Découvert en 1951, dans la grotte 3, le rouleau est composé de trois feuilles de cuivre, sur lesquelles sont gravées des colonnes de
entre 1947 et 1956, de fabuleux manuscrits papyrus provient des sables de l’Égypte et caractères hébraïques. Il s’agissait d’un inventaire d’objets de grandes valeurs enfouis dans 60 lieux, en Israël.
religieux (et profanes) rédigés en hébreu, en non de la Syrie romaine, quasi absente ... © École biblique et archéologique française de Jérusalem

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... du fait de leur disparition, ce qui per- différentes de papyrus dans son Histoire
met à Claire Clivaz, professeur à l’univer- naturelle, les moins bonnes occasionnant
sité de Lausanne, de relever qu’aujourd’hui des défauts d’écriture. Le feuillet recevait une
« nous lisons un Nouveau Testament égyp- couche de colle à partir de la sève de la plante
tien, ou tel que lu et pratiqué par les chrétiens pour faciliter la fluidité de l’écriture. Il était écrit
d’Égypte ». sur une seule face à de rares exceptions près.
Comment expliquer cette prédominance du En outre, ces feuillets pouvaient être collés
papyrus pour les plus anciens manuscrits ? les uns aux autres et constituer des rouleaux
Outre sa circulation et ses facilités de ran- de plusieurs mètres ; ils prirent pour nom
gement, le papyrus a, « par sa fabrication, volumen déployés à l’horizontale, et rotulus
autorisé, contrairement aux tablettes d’argile, à la verticale. Le papyrus Rylands issu des
des textes beaucoup plus longs » souligne manuscrits de la mer Morte et livrant en grec
Michael Langlois, maître de conférences à vingt versets du Deutéronome ou le papyrus
l’université de Strasbourg et en délégation Fouad avec des fragments de la Genèse et
CNRS au Centre de recherche français de du Deutéronome sont des exemples notoires
Jérusalem. Explorons alors les techniques de de rouleaux en papyrus de textes bibliques.
fabrication de ces extraordinaires papyrus. Les Égyptiens eurent aussi l’idée de plier
Le papyrus provient d’une plante aquatique vingt-cinq feuillets de papyrus afin d’en
poussant au bord du Nil. Sa tige, nommée obtenir cinquante, le codex en papyrus, an-
býblos ou biblíon en grec du nom du port cêtre de notre livre, était né ! Ainsi que le rap-
phénicien de Byblos exportant cette matière, pelle Sénèque (Ier siècle ap. J.-C.) dans son
est ouverte et écrasée, fournissant ainsi des célèbre ouvrage De Brevitate vitae, le mot
Fond d’amphore lamelles qui, pressées, entrecroisées et sé- « codex » vient lui-même du terme ancien
utilisé comme encrier chées, forment des feuillets. Pline l’Ancien caudex désignant l’assemblage de plusieurs
avec deux calames pris (Ier siècle ap. J.-C.) fait état de sept qualités planches pour les navires. C’est sous cette
dans l’encre solidifiée. forme et support que nous est parvenue,
Provient de l’ermitage du avec le codex Vaticanus (voir p. 70) écrit en
moine copte Frangué, à majuscules et datant du IVe siècle, la plus an-
Thèbes, en Égypte. cienne version de la Septante et du Nouveau
VIIIe siècle. Testament presque au complet. L’évangile
© ULB/Bavay de Jean en copte, datant aussi du VIe siècle Codex syriaque
ap J.-C. conservé à la Bibliothèque nationale sinaïtique
de France, offre également un bel exemple Manuscrit du IVe siècle,
de l’utilisation du papyrus en codex. Outre le recours au cuir de différentes bêtes (mou- papyrus très fragmentaires, précédemment découvert en 1892
fait de faciliter la consultation des feuillets, le ton, agneau, veau, chèvre…) se généralisera évoqués, a aussi été découvert le fameux dans la bibliothèque
codex présentait surtout l’avantage de pou- à partir de Pergame en Asie Mineure, nom grand rouleau de parchemin de plus de 7 m du monastère Sainte-
voir être écrit des deux côtés, ce qui entraî- qui aurait donné l’appellation « parchemin ». du livre entier du prophète Isaïe (voir p. 66- Catherine au SinaÏ.
nera progressivement l’abandon du papyrus Provenant de peaux, frottées, grattées et la- 67). C’est également sur parchemin que Dans les marges de ce
plus fragile du fait des pliures pour privilégier vées, le parchemin, grâce à sa solidité, peut nous est parvenue, avec le codex d’Alep palimpseste (manuscrit
d’autres supports plus performants tel le même être remployé, ce que l’on nommera (voir p. 66) conservé à Jérusalem, la plus dont le texte original a
parchemin. un « palimpseste ». Il prédominera jusqu’au ancienne version de la Bible hébraïque écrite été effacé et remplacé),
C’est en effet à partir du IIe siècle av. J.-C. XIIIe siècle avant de s’effacer au profit du pa- entre 910 et 930 (complet jusqu’en 1948). on aperçoit le texte plus
que vont naître les premiers manuscrits pier. Mais le parchemin est aussi un procédé Au IVe siècle, avec la paix constantinienne, se ou moins effacé des
bibliques sur parchemin et asseoir ainsi la coûteux, une Bible complète pouvant exiger généralisera le recours aux parchemins, qui évangiles.
suprématie du codex. Paul pendant sa cap- plus de six cents moutons. Différentes qua- seront souvent subventionnés par des mé- Collection particulière.
tivité à Rome (milieu du Ier siècle) demandera lités de parchemin vont dès lors apparaître : cènes privés. Ainsi, c’est du IVe siècle sur un © Massimo Pizzocaro
à Timothée : « Apporte-moi aussi mes livres, parchemin pour les plus courants, vélin pour parchemin de vélin que nous est parvenue
surtout les parchemins » (2 Tm 4,13), lais- les peaux plus fines du chevreau ou du veau. une version complète du Nouveau Testament
sant supposer qu’il y avait encore différents Ici encore les manuscrits de la mer Morte avec le codex Sinaïticus (la moitié des folios
supports et une distinction entre ceux-ci. Le sont une précieuse source puisqu’à côté des contenant l’Ancien Testament a été ...
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Massorétique ... perdue) ; ce codex (voir p. 69) com- Les transmissions des
À l’origine, les textes portant même l’Épître de Barnabé. Aussi, le manuscrits de la Bible
bibliques étaient codex Alexandrinus avec ses 773 feuillets de La diffusion des manuscrits de la Bible sur ces
rédigés en écriture vélin datant de 400 et 440, sans doute ré- supports ne sera réellement organisée qu’au
consonantique. À digé à Alexandrie, offre une version presque Moyen Âge, et ce de manière hiérarchisée.
partir du VIe siècle ap. complète de la Septante et du Nouveau Dans les premiers temps du christianisme,
J.-C., des lettrés juifs, Testament. C’est enfin également sur par- « le manuscrit se transmet, mais toujours de
connus sous le nom de chemin sous forme de codex que nous a manière incomplète et appelle le soutien du
Massorètes, entreprirent été transmise la plus ancienne copie du commentaire oral », souligne Claire Clivaz.
de fixer la prononciation texte massorétique de la Bible hébraïque. Les différentes découvertes – tels les papy-
du texte en ajoutant Dénommé codex de Leningrad, celui-ci re- rus Bodmer ou ceux retrouvés dans la ville
des points voyelles. Ces monte au XIe siècle et contient l’ensemble du d’Oxyrhynque en Égypte – ont livré en effet
travaux aboutirent au texte hébreu et araméen vocalisé. des ensembles très hétérogènes, évangiles
Xe siècle à la fixation Parallèlement au papyrus et au parchemin, et commentaires, apocryphes et textes clas-
du texte hébreu de la « la Bible compte également d’autres sup- siques sans omettre des formules magiques
Bible qui fait aujourd’hui ports plus résiduels qui n’ont certes pas cohabitant sur les mêmes supports, ce qui
autorité. livré de manuscrits bibliques à part entière confirme que le christianisme ne saurait être
mais fournissent cependant des informa- considéré comme une religion du Livre.
tions précieuses qui corroborent les textes En outre, Michael Langlois rappelle la néces-
bibliques » souligne Michael Langlois. C’est le sité de distinguer les scribes intervenant et
bois qui semble-t-il a été le premier privilégié modifiant les textes et les copistes propre-
ainsi que le relate le prophète Ézéchiel : « Fils ment dits. Jusqu’au début de notre ère, les
d’homme, prends un morceau de bois, écris sources hébraïques sont encore fluides et
dessus […] » (Ez 37,16). Cette pratique de objet d’une forte activité éditoriale tels qu’en
l’écriture sur bois aura une longue pérennité témoignent les manuscrits de la mer Morte.
puisqu’elle se retrouve encore sous l’Empire Si le Ier siècle ap. J.-C. connaîtra un ralentis-
romain à l’époque même de Jésus comme sement de cette implication et un texte qui
en témoigne l’évangile de Luc évoquant tendra à se stabiliser, ce n’est qu’aux IIe et
Zacharie ayant perdu la parole qui « se fit IIIe siècles que ces sources tendront à se
donner une tablette […] » (Lc 1,63). Le métal fixer. Organisés en réseaux privés, les scribes
demeure, lui, plus résiduel jusqu’à l’Empire se chargeront alors de leur diffusion en les
romain. On en trouve cependant trace dans recopiant et en les distribuant à des connais-
le livre des Maccabées avec la victoire de sances et des responsables d’églises, même
Simon gravée sur une table d’airain suspen- si des différences demeurent encore. Il faudra
due à une colonne sur le mont Sion. Des attendre la généralisation du codex, facilitant
supports plus rares encore méritent d’être la réunion des sources en un même volume,
soulignés telles deux amulettes en argent pour que se constitue progressivement une
découvertes à Jérusalem contenant des for- unité littéraire cédant à la diversité évoquée.
mules de bénédictions sacerdotales proches L’idée d’un tout organique, pensé dans son
de celles du livre des Rois (6,24 et s.) et uti- ensemble, se fera véritablement jour avec
lisées encore dans les liturgies. Des inscrip- l’adoption au IIe siècle des quatre évangiles
tions bibliques ont enfin été retrouvées aussi retenus par Irénée de Lyon en réaction aux
sur de l’ivoire. hérésies contemporaines. Le jugement d’Ori-
gène au milieu du IIIe siècle laisse cependant
songeur… « Les différences entre les manus-
Comment expliquer la prédominance du papyrus crits sont devenues si grandes, soit en rai- Ostracon copte avec inscriptions bibliques (Job 29,1-30,7 et Isaïe 38,1-20)
pour les plus anciens manuscrits ? son de la négligence de certains copistes, Les ostraca (au singulier ostracon, « coquille » en grec) sont des tessons de poterie utilisés comme supports d’écriture.
Outre sa circulation et ses facilités de rangement, le papyrus soit en raison de l’audace perverse d’autres 580-640, provenant de Thèbes, en Égypte. New York, The Metropolitan Museum of Arts.
a, par sa fabrication, autorisé, contrairement aux tablettes copistes ; soit ils négligent de vérifier ce qu’ils © MET
d’argile, des textes beaucoup plus longs. ont transcrit, soit, en vérifiant, ils font ...
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... des ajouts ou détruisent des passages


selon leur bon plaisir. »
Michael Langlois souligne que « le Nouveau
Testament, tout comme l’Ancien, après une
période de variations, ne se stabilisera vrai-
ment qu’au Moyen Âge ». Avec l’an Mil, le
travail du copiste sera en effet plus rationali-
sé. Ainsi, le codex d’Alep (voir p. 66) a été co-
pié vers 920, probablement à Tibériade, avec
des annotations du copiste réputé Aaron
ben Asher. De même, c’est au XIe siècle, en
1008, que le codex de Leningrad sera établi.

Conservation, restauration
et pérennité
Les plus anciens manuscrits complets du
Nouveau Testament sont en grec et datent
du IVe siècle, alors que nous ne trouvons
paradoxalement pas de versions complètes
de l’Ancien Testament en hébreu avant le
Xe siècle, Gilles Dorival, professeur émérite
de l’Université d’Aix-Marseille, explique cette
apparente contradiction par l’attitude respec-
tive des juifs et des chrétiens quant aux sup-
ports de la Bible. Alors que les premiers ont
privilégié le rouleau de papyrus limité en règle
générale à 3,5 m et une vingtaine de lignes
en hauteur pour des textes assez courts, les
seconds ont eu recours au codex de parche-
min (et parfois de papyrus, puis de papier)
pour constituer de véritables livres complets ;
de par leur plus grande solidité, ces supports
ont ainsi pu plus facilement parvenir jusqu’à
nous. En outre, certains rouleaux de Qumrân Moines copistes
étaient enveloppés de tissu de lin et fermés Miniature du Livre de
d’un lien de cuir pour être conservés dans jeux. Traité réalisé pour techniques de restauration et de conserva- effacée. Mais la frontière entre le réel et le vir- revendus à la Grande-Bretagne en 1933
des jarres en terre cuite, ce qui a contribué Alphonse X le Sage, tion ont considérablement évolué depuis le tuel, selon Michael Langlois, demeurera tou- (aujourd’hui conservés à la British Library).
à un bon état de conservation pour les sept XIIIe siècle. Fol. 1. San XXe siècle : « Des traitements chimiques ré- jours une question sensible et l’interprétation La conservation d’un manuscrit peut, aussi, Karaïtes
premiers rouleaux venant de la grotte 1 à la Lorenzo (Espagne), cents permettent de révéler ou de conserver toujours essentielle. subir les aléas de l’Histoire ainsi qu’en té- Dissidents du judaïsme,
différence des autres. Bibliothèque du monst!re ces manuscrits qui n’existaient pas malheu- Enfin, la circulation des codex peut emprun- moigne le codex d’Alep (voir p. 66), demeuré à la suite d’un schisme
S’ils furent très tôt nettoyés et photographiés, de l’Escurial. reusement initialement lors des découvertes ter des chemins souvent difficiles à identifier. complet au fil des siècles jusqu’aux évè- intervenu vers le
des difficultés d’interprétations et de clas- © Aisa/Leemage des manuscrits de la mer Morte, en 1947 ; Ainsi, si le codex de Leningrad est réapparu nements de 1947. Les émeutes antijuives VIIIe siècle ap. J.-C. Le
sements ont pu surgir au fil des décennies. ces derniers ayant subi les pires traitements : à la fin du XVe siècle en Russie dans la com- entraîneront la perte d’au moins un tiers de karaïsme se distingue
Mais, Michael Langlois souligne combien les huile, alcool, colle, ruban adhésif… Certains munauté karaïte de Damas, on ne sait com- ses folios, sans que l’on sache s’ils sont irré- essentiellement du
sont très dégradés et l’enjeu aujourd’hui ment ce dernier est arrivé jusque-là. Certains médiablement détruits. Enfin, si des textes judaïsme rabbinique
est de trouver de nouveaux procédés pour ont été dispersés tel le codex Sinaïticus (voir disparaissent, temporairement ou définitive- par son rejet de la Loi
À quelle époque les écrits bibliques se réduire ou stopper ces détériorations… » De p. 69), découvert au milieu du XIXe siècle au ment, des faux peuvent aussi étrangement orale représentée par le
stabilisent-ils ? nos jours, l’outil informatique, notamment Sinaï, qui a été rapporté pour les trois quarts s’immiscer comme cela a été le cas parmi Talmud.
L’Ancien et le Nouveau Testament, après une période de l’imagerie multispectrale, prend le relais en à Saint-Pétersbourg et le reste à Leipzig et les manuscrits de la mer Morte. L’histoire est
variations, ne se stabiliseront vraiment qu’au Moyen Âge. comblant des lacunes ou révélant l’encre dont les folios de Saint-Pétersbourg ont été donc loin d’être finie… l

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