En exécution de la mission qui m'a été confiée par votre assemblée générale du …, je vous
présente mon rapport sur :
• le contrôle des comptes annuels de la société… tels qu'ils sont annexés au présent rapport ;
• les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi, relatifs à l'exercice clos le ….
Fait à …..
Le responsable……
Signature
-
Le rapport précise que la mission a été réalisée en respectant les normes de la profession.
- Le rapport intègre un graphique qui situe la mission : nom de l’entreprise ; l’origine de la
normalisation ; l’exercice concerné.
- L’étendue de la mission (l’objectivité spécifique de l’audit).
- L’opinion sur les comptes annuels
II. LES TECHNIQUES D'AUDIT
Rappel : Les techniques d’audit doivent être appliquées dans le respect des normes d’audit. En
effet, les techniques d’audit se regroupent en six (6) groupes :
- le contrôle sur pièce
- le contrôle de vraisemblance
- les observations physiques
- la confirmation directe (circularisations)
- l’examen ou revue analytique
- les sondages
1. Le contrôle
1.1. Les preuves en matière d’audit
Il existe deux catégories de preuves :
- Preuves externes : ce sont des preuves qui proviennent d’une source extérieure au
système de l’entreprise.
- Preuves internes : ce sont des preuves qui proviennent du système de l’entreprise elle-
même. Ces preuves sont moins sures que les preuves externes car elles sont plus
facilement manipulables.
1.2. Les assertions d’audit
Ce sont les critères auxquels doit répondre l’information financières afin qu’elle soit
régulière et sincère.
L’assertion d’audit s’applique aussi bien à chaque poste de bilan que du compte de résultat.
le critère d’exhaustivité : Il s’agit de savoir si toutes les opérations de l’entité devant être
comptabilisées ont fait l’objet d’un enregistrement dans les comptes.
le critère de réalité : Tous les enregistrements portés dans les comptes traduisent-il
correctement une opération réelle ?
le critère de propriété : Il s’agit de savoir si les actifs appartiennent à l’entreprise et si les
passifs concernent bien l’entité.
le critère d’évaluation correcte : les transactions sont-elles valorisées lors de leur entrée
dans les livres et à la date de clôture ?
le critère d’enregistrement dans la bonne période : Toutes les opérations enregistrées durant
l’exercice concernent-elles la période écoulée et elle seule ? Inversement des opérations
concernant cette période, ne sont-elles pas enregistrées dans un autre exercice ?(le principe de
cut-off ou de spécialisation d’exercice).
le critère d’imputation correcte : les opérations sont-elles enregistrées dans les bons
comptes ?
le critère de totalisation et centralisation correcte : il s(‘agit de savoir si les totaux des
comptes et leur centralisation sont correctes ?
1.3. L’approche par les risques
L’objectif de l’auditeur est d’exprimer une opinion motivée sur la régularité, la sincérité
et l’image fidèle des informations financières qui lui sont soumises. Cependant l’auditeur ne
peut procéder à un contrôle exhaustif de toutes les informations financières, il doit mettre en
œuvre en fonction des normes de la profession les moyens de contrôle qui lui permettent à la
fois de :
- Motiver son opinion ;
- Etre pertinent.
En conséquence, l’auditeur doit concentrer les contrôles sur les zones ou postes à risque
(risque réel). Nous distinguons trois (3) types de risques, qui sont les risques potentiels, les
risques possibles et les risques réels.
Les risques potentiels : ce sont les risques qui théoriquement pourraient se produire si
aucun contrôle n’est mis en place.
Les risques ou erreurs possibles : ce sont des risque qui pourraient effectivement se
produire du fait de l’inefficacité du contrôle de l’entité.
Les risques ou les erreurs réels : malgré la présence du système de contrôle, les risques ou
erreurs se produisent effectivement dans l’entité.
2. Les méthodes de contrôle
2.1. L’examen (revue) analytique ou contrôle indiciaire
Il consiste à faire des comparaisons entre des données résultant des comptes annuels et
des données qui sont, soit antérieures, soit postérieure et prévisionnelles, soit des données des
entités similaires afin d’obtenir des relations entre ces données. Cela consiste également à :
- Analyser les variations et les tendances des données d’une année à une autre
- Etudier et analyser les données inhabituelles venant de ces comparaisons
En effet, les techniques de la procédure d’examen analytique comprennent :
- La revue de vraisemblance : c’est un examen critique des composantes d’un solde pour
identifier celles qui sont à priori anormales. Cela se déroule en observant :
l’importance du solde du compte ;
le compte dont le solde est inhabituel (compte caisse créditeur) ;
les écritures sans libellé.
- La comparaison des données absolues : elle consiste à faire des analyses des données de
l’exercice par rapport à :
celles des périodes passées pour voir si l’évolution est cohérente ;
celles issues d’un budget pour savoir si les objectifs fixés sont atteints, dans le cas
contraire l’auditeur doit chercher à connaître les motifs.
- La comparaison des données relatives ; il s’agit de déterminer et d’analyser les ratios
significatifs.
N.B : les deux dernières techniques sont utilisées simultanément.
- l’analyse des tendances : il s’agit d’analyser les résultats issus des techniques
précédentes pour établir des règles ou loi à partir des données empiriques ou statistiques.
Après avoir décelé les variations et des éléments inhabituels ou qui ne concordent pas avec
des informations venant d’une autre source, alors l’auditeur doit procéder à des recherches en
deux temps.
1er temps : il doit poser des questions au responsable de l’entité et évaluer la qualité de la
réponse obtenue (en la comparant avec ce qui est connu ou ce qui existe déjà dans les livres
de gestion).
2eme temps : recourir à d’autres procédures de révision pour aboutir à une conclusion
satisfaisante lorsque les dirigeants sont incapables de fournir des explications.
2.2. L’examen de la force probante des documents de base (pièces justificatives)
Pour un auditeur, l’origine d’un document détermine sa valeur. En effet, en s’appuyant
sur des faits objectifs, les conclusions de l’auditeur sont solides et son opinion motive.
2.1.1. Les pièces justificatives
Les pièces créées à l’extérieur de l’entité et conservée par l’entreprise elle même
Ce sont : - les factures doit (fournisseur) ; - les bons de commandes reçus des clients ;
- le relevé bancaire.
La force probante des documents susmentionnés est bonne si l’entité ne les a pas modifiés.
Les pièces créées à l’extérieur de l’entité portant la marque extérieur
- les effets à recevoir acceptés ; - les doubles de bordereaux de livraison envoyés par les clients ;
- les bordereaux de remise de chèque visés par la banque.
La force probante de ces documents correspond à celle des documents crées de l’extérieur et
conservé par l’entreprise.
Les pièces créées par l’entreprise adressées à des tiers
- les factures client (facture d’avoir) ; - les bordereaux de commande adressés aux fournisseurs ;
- les correspondances adressées à des tiers.
La force probante de ces documents est moindre.
Les pièces créées et retenues par l’entreprise elle-même
- les ordres de fabrication ; - les bons de sortie de matières premières.
Ces pièces ont une valeur probante très faible car :
• la création peut être suscitée par la direction pour justifier des opérations imaginaires
• la création des pièces fictives pour dissimuler les fraudes.