Les empreintes
préliminaires en prothèse
totale adjointe
Introduction
Pour d’autre thèse Consulter www.clubscientifique.1s.fr 1
L
a prise d'empreinte est un acte clinique qui permet d'obtenir l'image la plus fidèle
possible des structures anatomiques qui font l'objet du traitement prothétique.
Ces structures anatomiques sont essentiellement constituées par une
infrastructure osseuse, des tissus de revêtement et des organes para
prothétiques.
En raison de l'extrême diversité de formes des arcades édentées aussi bien maxillaire que
mandibulaire et de la différence de comportement des tissus à mouler, il n'est pas possible
d'en réaliser le moulage en un seul temps. Il est indispensable d'envisager en premier lieu
une personnalisation du porte empreinte. C'est pourquoi, la prise d'empreinte en prothèse
complète nous conduit nécessairement à développer d'abord la prise d'empreinte primaire ou
préliminaire qui va permettre la réalisation du porte empreinte individuel et d'envisager
ensuite la prise d'empreinte secondaire. L’empreinte préliminaire et l’empreinte secondaire
sont indissociables, elles sont complémentaires.
Par l’élaboration de ce mémoire, nous avons voulu contribuer à l’étude des empreintes
préliminaires. En effet, l’empreinte préliminaire constitue le premier maillon d'une longue
chaîne de construction prothétique. De ce premier maillon dépend la réussite ou l'échec de
notre restauration prothétique. Toute l’attention doit être accorder à cet acte qui a tendance
à être banalisé. Enfin, elle permet aussi au praticien d’écourter le temps passé à exécuter
l’empreinte secondaire. Cette dernière améliore les qualités de l’empreinte primaire et aboutit
à l’obtention d’un modèle aussi précis et fonctionnel que possible. Il permet la réalisation
d’une prothèse totale parfaitement adaptée au patient tant anatomiquement que
fonctionnellement.
A travers ce travail, nous souhaitons remettre la prise d'empreinte préliminaire à la
place qu’elle doit occuper réellement. Pour se faire, maîtriser l'anatomie du terrain sur lequel
nous travaillons, élaborer un examen clinique pour chaque cas reste à notre avis des
éléments clés pour aboutir à un résultat satisfaisant. De plus, rétention, stabilisation et
sustentation reposent essentiellement sur le respect de l'intégrité de ces structures
anatomiques. Assurer la réussite de la restauration prothétique, c’est d’abord et avant tout,
arriver à maintenir ces éléments anatomiques dans leur état initial. Pour ce faire, l'étude de
certains principes d'empreinte ainsi que celle des matériaux à empreinte nous parait
primordiale.
Introduction
- Le principe fondamental de la construction des prothèses complètes est que chaque
segment de la surface de la prothèse doit être modelé en vue de s'adapter à une
portion correspondante des tissus de la cavité buccale du patient.
- Les éléments anatomo-physiologiques se composent des tissus de la surface d’appui,
des lignes de réflexion de la muqueuse et des organes paraprothétiques.
1- Le maxillaire supérieur:
1-1) Tissus de la surface d’appui :
Ils sont constitués de la profondeur à la superficie par le tissu osseux, les tissus sous
muqueux et la muqueuse.
1-2-1) Muqueuse :
Elle est mince et plus fragile que celle qui recouvre la surface d’appui. Elle ne comporte
que deux assises :
Une couche superficielle, dépourvue de stratum cornéum.
Une assise germinative plus épaisse.
1-2-2) Tissus sous muqueux :
1-2-3) Insertions des fibres musculaires ou ligamentaires :
En aucun cas, les bords de la prothèse ne doivent interférer avec les insertions
musculaires ou ligamentaires.
Une connaissance précise de leur situation et de leur orientation s’impose :
INTRODUCTION :
- Le diagnostic d’édentement total est à la portée de tous, mais au delà de cette évidence,
l’observation clinique va fournir des renseignements qui permettront d’orienter le traitement et
d’envisager un pronostic.
- Les conclusions de l'examen clinique permettent de choisir le concept d'empreinte et le ou
les matériaux adaptés aux données anatomiques et physiologiques.
1. Crête
2. tubérosité
3. voûte palatine
4. procès zygomalaire
Figure N° 02 : Tissu osseux du maxillaire supérieur
Vestibules : C’est la région où se forme contre l’appareil le ménisque salivaire, c’est une
zone qui participe donc à la rétention, mais aussi sa profondeur est un facteur de
stabilisation.
- Latéralement, on peut palper le relief de l’apophyse pyramidale.
- En arrière de la région paratubérositaire, le vestibule s’élargit et forme la région ampullaire
d’eisenring. Le bord vestibulaire de la prothèse doit garder le contact de la joue et donc
occuper toute cette zone ampullaire.
2-4-6-2 Prothétique:
Toutes les étapes de la restauration prothétique complète sont réalisées dans le
respect de chacune d’elles. Toutefois, notre travail concerne uniquement les empreintes
préliminaires. De ce fait, notre étude se limitera à la description des différentes étapes
inhérentes à cette prise d’empreinte primaire à savoir :
- Le choix du porte empreinte de série.
- Le choix du matériau à empreinte.
- La technique d’empreinte.
- La coulée de l’empreinte.
2-4-6-3 Post-prothétique :
Un suivi du patient et des équilibrations post-prothétiques seront exécutées jusqu’à
l’intégration totale de la prothèse, que ce soit du point de vue organique ou psychique. [1-2-3-
5-7]
Introduction
En 1947, à propos des empreintes, MERIL SWENSON écrivait « les techniques, les
matériaux changent, disparaissent, mais les principes fondamentaux demeurent constants ».
Les effets d’annonce en faveur d’une technique sensationnelle, de matériaux magnifiques
peuvent se révéler trompeurs car les résultats ne sont pas toujours spectaculaires. La
revendication de la perfection pour toutes les techniques ou méthodes dans la construction
d’une prothèse complète doit se baser sur la conception et non sur la technique et le
matériau).
En dehors de l’obtention d’un simple modèle qui représente les caractéristiques
morphologiques des surfaces d’appui maxillaires et mandibulaires permettant d’élaborer une
prothèse, la prise d’empreinte doit répondre aux trois objectifs suivants :
1. Respecter l’intégrité tissulaire, pour assurer la pérennité de la restauration
2. Répondre aux qualités mécaniques indispensables aux rétablissements des
fonctions
3. Rétablir l’esthétique.
1-1-Le respect de l’intégrité tissulaire :
Proposé par PAUL HOUSSET en 1931, le principe du respect de l’intégrité tissulaire
fut ensuite repris par DEVAN, qui écrivait « il est plus important de maintenir ce qui reste
plutôt que de remplacer ce qui manque ».
Au stade de l’empreinte, le respect de l’intégrité tissulaire concerne essentiellement les
tissus muqueux qui recouvrent la surface d’appui. Lors de cette phase clinique, les pressions
exercées sur les tissus ne doivent pas altérer la circulation sanguine au niveau des anses
capillaires ou unités micro circulatoires, lieu des échanges métaboliques avec les couches
germinatives épithéliales. La vascularisation artériolaire franchit l’anse capillaire, et se
poursuit ensuite par les veinules qui regagnent les plans profonds pour rejoindre la
vascularisation veineuse.
Les échanges métaboliques effectués au niveau de l’anse capillaire sont perturbés par
les altérations vasculaires, les modifications de la rhéologie sanguine, les perturbations
métaboliques en particulier, les affections d’origine générale telles que le diabète,
l’hypertension artérielle, les phénomènes locaux, tels que des compressions plus ou moins
fortes des tissus provoquées par exemple par la prise d’empreinte, le port d’une prothèse
inadaptée ont une incidence directe sur les trois facteurs qui participent aux échanges
métaboliques.
Le rétablissement du débit sanguin provoque une stase, associée à une hypoxie plus
ou moins étendue, plus ou moins longue, avec son cortège de conséquences directes et
indirectes, en effet direct sur l’état inflammatoire et la résorption des tissus de soutien
Baisse de débit
Chute d’o2
Stase
Facteurs Biologiques,
Physiques mécaniques
Succès prothétique
Figure 06 : Inter relations entre les qualités mécaniques de la prothèse et les incidences
psychologiques et physiologiques
1-2-1- La sustentation :
Définition : on appelle sustentation la résistance des tissus ostéo-muqueux à
l’enfoncement de la prothèse.
La sustentation est effective si :
La surface d’appui est maximale sans pour autant entraver le libre jeu des
muscles et leurs insertions.
Les tissus les plus aptes à résister à la résorption sont incorporés et
spécifiquement sollicités durant la fonction.
Les tissus les plus aptes à résister aux mouvements d’enfoncement procurent
une parfaite résistance aux forces fonctionnelles.
Les caractéristiques viscoélastiques et hémodynamiques des tissus de soutien
sont évaluées de manière à offrir une résistance homogène vis-à-vis des
bases prothétiques lors de la fonction.
Au maxillaire :
a: surface d’appui primaire A la mandibule :
b : surface d’appui a: surface d’appui primaire
secondaire b : surface d’appui
c : surface de non appui secondaire
LEVIN conçoit la sustentation de manière différente, et propose une classification qui se base
sur l’orientation des tissus de soutien par rapport aux forces fonctionnelles. Trois parties sont
à nouveau identifiables :
1. Surface d’appui primaire : zones des crêtes édentées qui sont orientées à angle droit
par rapport aux forces occlusales et qui habituellement ne se résorbent pas.
2. Surface d’appui secondaire : zones qui ne sont pas perpendiculaires aux forces
occlusales ou bien qui sont perpendiculaires aux forces occlusales mais qui se
résorbent.
3. Surface d’appui fragile : zones où les tissus sont très mobiles, c’est-à-dire toutes les
régions vestibulaires qui n’offrent aucune possibilité de sustentation mais qui sont
requises pour la rétention.
Au maxillaire : A la mandibule :
a: surface d’appui primaire a: surface d’appui primaire
b : surface d’appui b : surface d’appui
secondaire secondaire
c : surface de non appui
Le tissu osseux : la sustentation immédiate offerte par les structures osseuses maxillaires
et mandibulaires est sûre. Les seules difficultés résultent de la présence de reliefs tels que
des tori, des émergences vasculo-nerveuses (foramen mentonnier, canal incisif) qui peuvent
altérer la muqueuse par pincement ou générer des douleurs par compression.
A la mandibule, une zone est particulièrement dévolue à la sustentation, les planchettes
d’ACKERMANN ou appuis latéraux. Ces zones osseuses s’étendent entre les sites d’avulsion
des molaires et la ligne oblique. A ce niveau, l’os du type cortical lisse résiste particulièrement
aux phénomènes de résorption, en raison de la stimulation des insertions postéro inférieures
du buccinateur. Leur largeur varie de 4 à 6mm sur une arcade de dimension moyenne et de 2
à 3mm sur une petite arcade.
A long terme, la sustentation résulte de la résistance des tissus au phénomène de résorption,
que cette dernière soit d’origine physiologique ou pathologique accentuée par les différents
facteurs prothétiques.
1-2-2- La stabilisation :
- Définition : la stabilité prothétique correspond à la résistance offerte par les reliefs et
la forme générale des arcades, aux forces de renversement.
Contribuant de manière majeure au confort physiologique, elle est en fonction de
facteurs anatomiques, musculaires et occlusaux.
Facteurs anatomiques : ils correspondent à l’ensemble des caractéristiques
morphologiques des arcades. Les crêtes larges avec des versant relativement parallèles
offrent une meilleure stabilité que les crêtes petites, étroites, triangulaires. De même, les
arcades carrées procurent une meilleure stabilisation que les arcades ovoïdes, triangulaires
ou les arcades dont les proéminences canines ont disparu.
A la mandibule, les structures anatomiques favorisant la stabilité prothétique sont peu
nombreuses. Les crêtes sont souvent peu élevées voire négatives. L’utilisation par la
prothèse des régions rétro-mylohyoidiennes est alors capitale car ce sont les seuls éléments
qui diminuent efficacement les déplacements de la prothèse mandibulaire.
Le facteur musculaire : le rôle stabilisateur des muscles de la cavité buccale résulte
de l’action conjuguée de l’orientation des fibres musculaires, et de l’équilibre qui s’établit entre
les pressions linguales et vestibulaires.
Les muscles dont les fibres sont parallèles au plan occlusal, tels que l’orbiculaires des
lèvres, le buccinateur, stabilisent la prothèse, alors que les muscles dont les fibres sont
perpendiculaires au plan occlusal sont déstabilisateurs. En conséquence, les profils, les
formes et les volumes des extrados prothétiques doivent faciliter l’action stabilisatrice des
muscles. Enfin, l’établissement d’un équilibre entre les pressions exercées d'un coté par la
langue et de l’autre par les lèvres et les joues améliore la stabilité en particulier de la prothèse
mandibulaire.
Le facteur occlusal : il est indispensable de l’énuméré comme facteur parce qu’il
peut influer la stabilisation, il dépend de praticien et de patient.
1-2-3- La rétention :
La rétention d’une prothèse correspond à la résistance à l’éloignement dans une
direction opposée à l’insertion. La rétention assure une résistance aux forces de gravité et
aux forces associées.
Historiquement, différents facteurs ont été avancés pour expliquer et obtenir la rétention, ce
n’est qu’on 1917 qu’un consensus s’est établi, la rétention résultant de l’action combinée des
facteurs physiques, neurophysiologiques et anatomiques.
1.2.3.1 : Facteurs physiques : à l’origine de la rétention, ils comprennent les
phénomènes d’interface, la pression atmosphérique, la gravité.
Phénomènes d’interface :
- Au nombre de quatre, ils découlent des réactions qui s’installent entre le fluide salivaire
et l’intrados de la base prothétique.
*l’adhésion : L’adhésion de la salive à la muqueuse et à la base prothétique
résulte des forces d’attraction ionique qui s’établissent entre les glycoprotéines salivaires
chargées et la surface de l’épithélium ou l’intrados.
*La cohésion : elle est expliquée par la force rétentive qui s’établit à l’intérieur
d’un liquide, ici la salive, force qui tend à maintenir l’intégrité du liquide.
*La viscosité : au repos, l’attraction intermoléculaire prévaut à l’intérieur d’un
fluide .Par contre le mouvement neutralise cette attraction et provoque une friction inter
moléculaire plus ou moins importante qui correspond à la viscosité.
*La capillarité : pour analyser ce phénomène, il convient de tenir compte d’un
paramètre essentiel, la mouillabilité du matériau vis-à-vis d’un liquide. Celle-ci se définit
comme la capacité d’un liquide à s’étaler à la surface d’un solide. On définit ainsi un angle de
mouillabilité qui varie selon le liquide et selon le matériau. La salive s’étale très facilement sur
la muqueuse car elle présente une très faible tension de surface. Par contre, par rapport à
l’intrados de la base prothétique, la valeur de l’angle de mouillabilité est capitale, car elle
conditionne la force de rétention.
→ La pression atmosphérique :
Le rôle ou la contribution de la pression atmosphérique à la rétention à souvent été destiné
surtout au niveau de l’arcade maxillaire.
La pression n’agit que si la prothèse est soumise à des forces de désinsertion, et uniquement
si un véritable joint s’est installé à la périphérie de la prothèse. En effet, lorsque la prothèse
se déplace, il se crée une dépression à la jonction muqueuse-base périphérique, dépression
qui favorise la rétention. La rétention est directement liée à la surface recouverte et à la
pression atmosphérique existante.
≈ À l’arcade maxillaire : cliniquement, ce joint périphérique existe. Il se compose d’un joint qui
implique toute la zone de réflexion et d’un joint postérieur au niveau du voile du palais.
≈ À la mandibule : on ne peut pas parler réellement du joint périphérique mais il existe trois
zones qui assurent une herméticité relative de la base prothétique vis-à-vis de la surface
d’appui :
→ Le joint sus lingual.
→ Le joint labio-incisif.
→ Le joint linguo-massétérin.
→ La gravité :
Cette composante physique universelle participe à la rétention de la prothèse mandibulaire
Cliniquement, l’exploitation de ce phénomène physique conduit à alourdir les prothèses
mandibulaires.
1. Définition :
L’empreinte préliminaire en prothèse totale adjointe est l’empreinte initiale de tous les
éléments anatomiques et physiologiques remarquables d’une arcade édentée maxillaire ou
mandibulaire.
2. Objectifs :
Les objectifs des empreintes préliminaires sont multiples :
-Assurer un moulage précis des surfaces d’appui.
-Localiser aussi exactement que possible la situation optimale de la ligne de réflexion
muqueuse.
-Apprécier éventuellement le degré de résorption osseuse et la position actuelle des organes
para prothétiques.
-Analyser les limites idéales de la future prothèse.
-Contribuer à l’étude clinique, au diagnostic et au plan de traitement prothétique d’une
édentation totale.
-Autoriser la construction au laboratoire d’un porte empreinte individuel préfigurant
grossièrement la prothèse terminée et nécessitant le minimum de correction au cabinet
dentaire.
-Réduire au minimum le temps passé au cabinet à ajuster le porte empreinte individuel. [5]
Figure N°10 : par rapport à un porte-empreinte adapté, la pression initiale est réduite
par la réalisation d'un porte-empreinte espacé, perforé, espacé et perforé.
Figure N°11 : répartition des pressions entre la voûte palatine et les crêtes selon que le
porte-empreinte est adapté (colonne jaune) ou espacé (colonne verte)
Figure N° 12-a : Porte-empreinte CERPAC Figure N°12-b : Manche graduée d’un porte-
maxillaire empreinte CERPAC
Le praticien
Empreinte
Modèle Terminal
Figure 17 : organigramme des différents paramètres ayant une incidence sur la qualité
finale du modèle de travail
Porte- empreinte
Pressions Appliquées
Matériaux Praticien
Figure 18 : organigramme des facteurs influant sur le contrôle des pressions appliquées
sur les surfaces d’appuis lors des empreintes
4-1-1-1 Composition:
C’est un semi-hydrate de sulfate de calcium, de formule : (SO4Ca) 2 H2O.
Il se prépare à partir du gypse par hydratation à l’air libre, la réaction est réversible
et sa réhydratation aboutit au phénomène de prise utilisée pour le moulage d’une surface
d’appui.
Certains fabricants de plâtre à empreintes, ajoutent une petite quantité de fécule de
pomme de terre afin de rendre le matériau plus soluble. Une telle adjonction permet, après
la coulée du modèle, d’assurer une séparation aisée entre le plâtre à empreinte et le plâtre
pierre du modèle.
Cette séparation sera obtenue rapidement après une simple immersion de
l’ensemble dans un bain d’eau chaude. Le matériau à empreinte se désintègre lentement,
et son élimination s’effectue sans aucune difficulté.
Parmi les plâtres les plus utilisés. Il convient de citer le " G.77 " diffusé par
ODONCIA et le " SNOW WHITE IMPRESSION " n° 2 de KERR.
Afin que la limite entre le plâtre à empreinte et le plâtre du modèle soit bien
apparente, il est indispensable de prévoir une différence de couleur entre les deux plâtres
choisis ; par exemple : " SNOW WHITE "étant blanc, il sera préférable de couler le modèle
avec un plâtre pierre jaune ou rose.
Matériau Plâtre
Temps de travail 30secondes
Temps de prise 3à5 minutes
Manipulation Saturation d’un volume d’eau par le plâtre
Indication Empreinte primaire en prothèse complète
Décontamination Adjonction de désinfectant dans le plâtre de coulée
NB : -Le temps de travail : le temps de travail correspond au temps séparant le début du
mélange jusqu’au moment ou il ne peut plus être manipulé, modelé.
-Le temps de prise : correspond au temps qui sépare le début du mélange de la
prise finale. Dans ce temps de prise, se trouve inclus le temps de travail qui correspond au
temps pendant lequel le matériau est manipulé.
4-1-2-1 composition :
Ils font partie de la famille des hydrocolloïdes. Ces derniers sont des extraits d’algue
marine. Plus particulièrement, l’acide alginique provient des algues brunes et peut s’écrire
sous la forme :
Parmi les alginates les plus utilisés en prothèse complète, il convient de citer le
" CHEMLASTIC " et le " ZELGAN " plus particulièrement lorsque une certaine
compression est recherchée.
Dans les autres cas " ALGETRAL " prise normale (3 minutes) ou prise rapide (2
minutes) donne des résultats satisfaisants.
Nous présentons dans ce tableau quelques alginates nouvellement apparus sur le
marché
5.1.1.3:Préparation du plâtre :
Le plâtre est préparé en malaxant une quantité d’eau et une quantité de plâtre selon les
techniques déjà citées (la technique de malaxage " plâtre à empreinte ")
*- causes d’échecs :
plâtre éventé ;
Pour que ces empreintes préliminaires au plâtre, aux alginates, à la pâte de Kerr et
au silicone soient utilisées d’une façon optimale, les modèles d’étude doivent être
soigneusement coulés, ils devront donner non seulement l’image de la surface d’appui
primaire, mais aussi celle de l’épaisseur des bords. Cette double reproduction permet
d’apprécier simultanément le degré de " résistance " des différents points de la surface
d’appui, le degré de résorption, la tonicité des organes périphériques et la disposition des
insertions musculaires et ligamentaires. [4-5-7-10-11].
Il est toujours judicieux d'aborder l'étape des empreintes par celle de l'arcade
mandibulaire pour les raisons suivantes:
- Elle permet au patient de se familiariser avec l'encombrement important de sa cavité
buccale par un matériau nouveau.
- Cette première épreuve sert de test, avant d'aborder l'empreinte maxillaire, avec sa
région vélo-palatine plus réflexogène.
6-2 la désinfection :
Après contrôle, validation et marquage, les empreintes doivent être désinfectées au
cabinet dentaire par des moyens adaptés aux matériaux, n'entraînant pas d'altérations du
matériau à empreinte (stabilité dimensionnelle, précision de surface).
Conclusion
M
algré l’importance de la prise de l’empreinte préliminaire, cet acte reste
malheureusement, toujours négligé par la plupart des praticiens.
Penser réussir une empreinte secondaire avec un porte-empreinte
issu d’une empreinte primaire ratée est un défi pour le praticien et
relève du domaine de l’utopie. C’est pour cela qu’on souhaite à travers notre modeste
travail donner toute l’importance à cette étape qui constitue la clef du succès dans la
conception prothétique afin de répondre à nos attentes, à savoir respecter l’intégrité des
surfaces d’appui, répondre aux qualités mécaniques de la prothèse, restaurer l’esthétique
et la fonction.
Pour tout cela :
- Une attention privilégiée doit être accordée au premier contact avec l’édenté total.
- Un bon examen clinique qui conduit à un diagnostic préliminaire sur le cas et la
conduite à tenir.
- Au stade de l’empreinte préliminaire,il faut savoir que c’est le premier acte clinique
entrepris dans la cavité buccale, il est impératif que cet acte soit rapide, précis et
sans défaillance ni répitition, afin de ne pas altérer la relation patient-praticien.
- Le choix du matériau à empreinte préliminaire est subordonné à la conception de
l’empreinte préliminaire.
- Enfin, le choix du porte empreinte de série est primordial quant à la réussite de
l’empreinte préliminaire.
Plan
Introduction
chapitre I : éléments anatomo-physiologiques et prise d’empreinte.
1 : maxillaire supérieur.
1-1 tissu de la surface d’appui.
1-1-1 : tissu osseux.
1-1-2 : tissu sous muqueux.
1-1-3 : les tissus fibro-muqueux et muqueux de revêtement.
1-2 : ligne de réflexion muqueuse.
1-2-1 : muqueuse.
1-2-2 : tissus sous muqueux.
1-2-3 : insertions des fibres musculaires ou ligamentaires.
1-3 : organes para prothétiques.
2-la mandibule.
2-1 : tissu de la surface d’appui.
2-1-1 : tissu osseux.
2-1-2 : tissus muqueux et fibro muqueux de revêtement.
2-1-3 : tissus sous muqueux.
2-2 : ligne de réflexion muqueuse.
2-2-1 : La muqueuse.
2-2-2 : tissus sous muqueux.
2-2-3 : insertions des fibres musculaires ou ligamentaires.
2-3 : organes para prothétiques.
2-3-1 : les muscles de la lèvre.
2-3-2 : les muscles de la joue.
Chapitre II : examen clinique en prothèse totale adjointe.
1-elements généraux à retenir sélectivement à la première séance :
1-1présentation : premier contact.
1-1-1 : sexe.
1-1-2 :l’age.
1-1-3 : activité et mode de vie.
1-1-4 : le passe prothétique.
1-1-5 : comportement psychologique.
1-2 : interrogatoire, anamnése :
Références bibliographiques
1-2-1 : facteurs généraux :
1-2-2 : facteurs locaux.
2- éléments anatomiques influants la prise d’empreinte :
2-1 : degrés d’ouverture buccale.
2-2 : Existence des dents à extraire.
2-3 : Examen radiographique.
2-4 : examen clinique.
2-4-1 : examen clinique du maxillaire supérieur.
2-4-1-1 : tissu osseux