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METIERS

EN
SCIENCES ET TECHNOLOGIE
Centre universitaire-Nour El-Bachir- El-Bayadh
DOMAINE SCIENCES ET TECHNOLOGIE

1ère année socle commun-2020/2021-

Chargé du module: M. Benamara

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Introduction générale

Les sciences et technologies, font partie de notre quotidien et sont présentes dans la
plupart des activités humaines.

Le développement des sciences et technologies représente un enjeu majeur pour la


croissance de notre économie et l’amélioration de la qualité de vie de notre société.

Définition de métier :
Un métier est d'abord l'exercice par une personne d'une activité dans un domaine
professionnel, en vue d'une rémunération. Par extension, le métier désigne le degré de
maitrise acquis par une personne ou une organisation du fait de la pratique sur une durée
suffisante de cette activité (expérience et savoir-faire acquis, voire amélioration des
pratiques si ce métier le permet). On exerce un métier, soit librement (freelance, profession
libérale, artistes), soit comme entrepreneur (chef d'entreprise, commerçant, agriculteur),
soit comme salarié, dans ce cas, soit dans le secteur privé, soit dans le secteur public
(fonctionnaires et, par assimilation, élus) 2

Définition de technologie :

Le mot composé technologie, d’origine grecque, est formé par tekne (« art, technique ou
office ») et par logos (« ensemble des savoirs »). Il est employé pour désigner les
connaissances permettant de fabriquer des objets et de modifier l’environnement, dans le
but de satisfaire les besoins humains.

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TEC H N O L O G I E
Etude des techniques industrielles considérées dans leur ensemble ou dans un
domaine d’activité.

Secteurs économiques-Secteurs d’activité :

• Un secteur d'activité économique est le regroupement des enterprises de


fabrication, d'industrie, de commerce ou de service qui ont la même activité
principale.
• On distingue trois grands secteurs économiques :
 Primaire ;
 Secondaire ; Tertiaire.

• Une branche d'activité regroupe des unités de production homogènes.


• La classification par secteurs d'activité économique ne doit pas être confondue avec les
classifications professionnelles.

Secteur primaire :
• AGRICULTURE ;
• EXPLOITATION MINIERE ; 3. EXPLOITATION FORESTIERE ;
• 4. PECHE.
Secteur secondaire :
Le secteur secondaire regroupe les activités liées à la transformation des matières
premières issues du secteur primaire.

• Industrie (automobile, armement, ferroviaire, navale, aéronautique, astronautique,


spatiale, mécanique, électronique, électrotechnique, énergétique, chimique,
pharmaceutique,
Agroalimentaire , bois, papier, textile, production d’énergie, électroménager, …) ;

• Bâtiment et travaux publics ;

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• Habitat ;

• Artisanat.
Secteur tertiaire :
• SANTE
• EDUCATION – FORMATION
• ENSEIGNEMENT SUPERIEUR & RECHERCHE
SCIENTIFIQUE

• JUSTICE
• CULTURE
• COMMERCE
• FINANCES – ASSURANCES
• TRANSPORT - LOGISTIQUE
• TOURISME
• SECURITE – ENVIRONNEMENT
• SPORTS
• EAU – TIC.
DES METIERS PAR SECTEUR :
• CHAQUE SECTEUR D’ACTIVITE REGROUPE EN SON SEIN DIFFERENTS METIERS,IL FAUDRA BEAUCOUP DE
TEMPS POUR LES DECRIRE TOUS ,ON NE S’INTERESSE DONC QU’A CEUX NECESSITANT UNE FORMATION
EN SCIENCES ET TECHNIQUES C’EST L’OBJET DE CE COURS.

Quelques exemples de métiers :


• Professeur ;
• Chercheur Scientifique ;
• Instituteur ;

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• Ingénieur- Architecte ;
• Pharmacien – Médecin ;
• Laborantin ;
• Magistrat – Militaire ;
• Journaliste ;
• Pilote – Chauffeur ;
• Comptable ;
• Traducteur ;
• Administrateur ;
• Acteur – Musicien ;
• Agriculteur – Pêcheur ;
• Hôtelier ;
• Boulanger – Pâtissier ;
• Mécanicien – Electricien ;
• Chauffagiste – Plombier ;
• Maçon – Peintre –Menuisier ;
• Tailleur ;
• Pompier ; • Facteur ;
• Eboueur ; • Sportif (Foot, Boxe, …).
L’ingénieur:
Parmi l’ensemble des métiers qui nécessitent une formation universitaire dans le domaine des sciences et
technologie, celui de l’ingénieur reste le plus indiqué car on le retrouve dans presque tous les secteurs
d’activité et couvre un grand nombre de spécialités comme la mécanique, l’hydraulique, l’agronomie,
l’électronique, l’électrotechnique, les télécommunications, l’informatique, le génie civil, l’architecture, ….

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Introduction au métier de l’ingénieur :
1 .Le métier d’ingénieur est un métier évolutif qui exige des compétences, de l’intuition, de la
méthodologie et une grande capacité d’adaptation.
2. L’ingénieur peut assurer plusieurs fonctions comme :

– la conception, (Design en anglais)


– la réalisation,
– l'exploitation,
– la maintenance,
– la distribution,
– la vente technique ou le service après-vente d'équipements , de produits, de procédés, de
systèmes logiques ou de services à dominante technique.

3. L’ingénieur participe à la recherche portant sur les sciences et techniques


4. L’ingénieur est employé par des entreprises industrielles ou de services, des organismes publics,
semi-publics, privés, des collectivités ou l'État.

5. Aussi, il peut créer sa propre entreprise


6. Après expérience, il peut aussi occuper un poste de manager, dans tous les domaines d'activité.
7. Tout en respectant les normes minimales qui lui sont fixées ,l'ingénieur vise à l'optimisation du
résultat de sa mission, dans les domaines de la sécurité, de la protection de l'environnement, de la
qualité, du coût économique et financier, de la commodité d'entretien et de la maintenance, de la
facilité et de l'agrément de l'utilisation, du respect des échéances convenues dans le cadre
d'activités relevant du métier d'ingénieur.

8. On nomme ingénieur-conseil un professionnel qui donne des conseils, établit des projets, suit des
travaux, assiste aux Expertises.

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CHAPITRE - I

1-Métiers de :
 l’électronique;
 l’électrotechnique.
2-Systèmes de communication.
3- Nouvelles technologie de capteurs.
4- Industrie de l’électronique, électrotechnique - Instrumentation et
microsystèmes.

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1- Electronique
1.1- Qu’est ce que l’électronique ?
1. L'électronique ,est la science du contrôle des mouvements d'électrons.

2. L'électronique, est une branche de la physique appliquée, traitant entre autres de la mise en
forme et de la gestion de signaux électriques, permettant par exemple de transmettre ou recevoir des
informations.

3. L'adjectif « électronique » désigne également ce qui est en rapport avec l'électron.

Ce qu'on appelle "courant électrique" n'est autre qu'un courant, un mouvement d'électrons.
Ceux-ci peuvent circuler librement dans les corps dits conducteurs, tels que le cuivre qui est
utilisé pour fabriquer les câbles électriques.

1.2-Les métiers de l’électronique :


Les champs professionnels qui représentent les métiers de l'électronique se retrouvent dans les domaines
suivants :
– Les équipements audiovisuels-multimédia;
– Les équipements informatiques;

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– Les équipements audiovisuels professionnels;
– Les équipements de conforts des habitations (Electrodomestique);
– Les équipements électroménagers;
– Les équipements d’alarme et de sécurité;
– Les équipements de télécommunication et réseaux ;
– Les équipements électroniques embarqués ;
– Les équipements de l’instrumentation, d’observation, d’analyse et de mesure.

1.3-Matériaux et courant en électronique :


– L’excellente conductivité du cuivre et de ses alliages explique son utilisation à grande échelle dans
l’industrie électronique.
Le cuivre permet aux installations électroniques de fonctionner plus rapidement, de réduire la
formation de chaleur et de durer plus longtemps : en peu de mots d’avoir des performances toujours
plus élevées.

– L’électronique est le domaine par excellence des « courants faibles » dont le niveau d’intensité est de
l’ordre du milliampère.

2- Electrotechnique

2.1-Qu’est ce que l’électrotechnique ?


L'électrotechnique est l'étude des applications techniques de l'électricité.

• la discipline qui étudie la production, le transport, le traitement, la transformation et


l'utilisation de l'énergie électrique.

• Traditionnellement on associe l'électrotechnique aux "courants forts" par opposition aux


"courants faibles" qui seraient du domaine exclusif de l'électronique.

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2.2-Champs d’application de l’électrotechnique.
Il est extrêmement vaste et concerne de très nombreuses entreprises industrielles, dans les domaines
de:
 la production et du transport de l'énergie électrique.
(Centrales thermiques, centrales nucléaires, centrales solaires, champs éoliens, réseaux de transport
d’électricité, station de transformation, …
 Fabrication des équipements électriques (moteurs électriques, disjoncteurs, contacteurs, interrupteurs,
…).
L'électrotechnique est liée étroitement à l'électronique et à l'automatique auxquelles elle a
fréquemment recours, en particulier pour la commande des moteurs.

2.3-Les métiers de l’électrotechnique :


Les champs professionnels qui représentent les métiers de l'électrotechnique, se retrouvent dans
les domaines suivants :

– Machines électriques (moteurs électriques, génératrices, alternateurs, convertisseurs…);

– Transformateurs de tension électrique,


– Réseaux électriques (BT, MT, HT);
– Stockage, (batterie, Condensateurs);
– Equipements d’installations et de sécurité électriques (compteurs, disjoncteurs, sectionneurs, câbles
électriques,….).

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3-Systèmes de communication

3.1- Fonction :
Un système de communication a pour fonction d'assurer le transport de l'information entre un émetteur
et un (ou plusieurs) récepteur(s) reliés par un canal ou milieu de communication. Cette information est
transportée sous forme d'un signal.
Des exemples de systèmes de communication pris hors du domaine informatique sont :
le téléphone, la télévision, les appareils hifi.

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3.2- Qu'est-ce qu'un protocole de communication ?
Un protocole est une spécification standard qui permet la communication entre deux équipements. Ce
sont des règles et des procédures qui définissent le type de codage et la vitesse utilisé pendant la
communication, ainsi que la façon d'établir et de terminer la connexion.

• Il existe une multitude de protocoles de communication, à l’exemple des protocols


VPN (Virtual Private Network) ,dont le but est de créer un lien direct entre des ordinateurs distants.

3.3- Fonction de l’ingénieur en système de Communication :

L'ingénieur en systèmes de communication imagine, conçoit, développe, gère et sécurise des réseaux
de communication favorisant l'échange d'informations sous forme de signaux, d'images, de sons et
de films. Leur domaine d'activité se situe au carrefour de
l'informatique, des mathématiques et des télécommunications.

Leur champs d’application va de la carte à puce à la chirurgie pratiquée à distance, en passant par le
téléphone mobile, l'ordinateur portable, les serveurs, l'Internet, le web et les réseaux d'entreprises.

Le champ d'application des ingénieurs en systèmes de communication est vaste


et en constante évolution.

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3.4- Perspectives professionnelles :

• Entreprises ou administrations qui doivent mettre en place et gérer un réseau informatique


(multinationales, banques, centres hospitaliers) ;

• Compagnies de télécommunications ;
• Sociétés de services qui se développent autour de l'Internet ;
• Recherche & enseignement ;
• Bureaux d’ingénieurs conseils ; Etc…

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4-NOUVELLES TECHNOLOGIES DES CAPTEURS

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4.1-Introduction.

4.1.1-Qu’est ce qu’un capteur ?


Un capteur transforme une grandeur physique en une grandeur normée, généralement électrique, qui
peut être interprétée par un dispositif de contrôle commande.

Généralement, un capteur fournit un signal dont le gain (facteur d'échelle) est exprimé par rapport au
système SI. Exemple : un capteur de courant donne un signal exprimé en V/A.

4.1.2-Définition :
Un capteur est un composant qui permet de prélever une grandeur physique (température, pression,
vitesse, force, etc.) et de la transformer en grandeur électrique : tension, courant ou charge.

4.2-Types de capteurs:

4.2.1-Capteur passif :
Il s’agit en général d’une impédance dont la valeur varie avec la grandeur physique, il faut lintégrer dans un
circuit avec une alimentation.

Exemples : résistance à fil de platine (sonde Pt100),

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4.2.2- Capteur actif :
Il est directement générateur d’une tension, d’un courant ou d’une charge à partir de la grandeur
physique.

La valeur fournie étant généralement faible, il faudra l’amplifier. Exemple : photodiodes, phototransistors
(capteur de vitesse LFIIP), thermocouples.

4.2.3-Capteur intelligent :
Le capteur intelligent est un capteur intégrant une interface de communication bidirectionnelle et un
microcontrôleur/DSP.

L’interface de communication permet de commander à distance le capteur et d’en gérer plusieurs ;

4.3-Propriétés statiques des capteurs.


4.3.1.Justesse :
Un capteur est juste si ses valeurs ne changent pas quand on les compare à des valeurs étalon, ou à des
valeurs données par d’autres capteurs normalisés.

4.3.2.Sensibilité : Sc
C’est le coefficient qui lie la grandeur physique d’entrée à mesurer à la grandeur électrique de sortie.

4.3.3.Linéarité :
Un capteur est linéaire si sa sensibilité est constante. La relation
entre grandeur physique à mesurer et grandeur électrique est alors linéaire (équation d’une droite).
Exemple : variation de la résistance avec la température.

4.3.4.Fidélité :
Un capteur est fidèle si ses valeurs ne changent pas au cours du temps (mesures reproductibles) : si on
mesure deux fois la même grandeur à deux moments différents, on doit obtenir deux fois la même
valeur.

4.3.5.Plage de mesure :
C’est la gamme des valeurs d’entrée qu’il peut traiter sans dégrader son fonctionnement.

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4.4.Propriétés dynamiques:
4.4.1. Rapidité/temps de réponse :
Un capteur est caractérisé par son temps de montée tm
(ou tr : rise time) à 90% ou 95% : c’est le temps au bout duquel la
sortie atteint 90% ou 95% de sa valeur finale quand la grandeur
d’entrée est un échelon.

4.4.2. Bande passante :


C’est la plage de fréquence pour laquelle le fonctionnement du capteur est correct.On lui applique une
variation périodique de la grandeur physique d’entrée, on mesure la sortie associée et on trace la
sensibilité du capteur en fonction de la fréquence (sensibilité dynamique). Ceci permet de mesurer sa
bande passante à -3dB.

4.4.3.La précision:
La précision est un des paramètres les plus importants d'un système de mesure.
Elle permet d'evaluer la qualité de mesure en donnant l'idee de l'ampleur de l'erreur affectant la
mesure.
La précision fait appel a la notion de délite et de justesse, puisqu'un capteur précis est juste .

II. Les différents types de


capteurs
1) Les Capteurs de Lumière :
- La Photorésistance :
Résistance dont la valeur varie (diminue en général) en
fonction de l’intensité lumineuse.
→ Utilisé notamment pour faire varier la lumière artificielle en fonction de la lumière du jour.

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- La Photodiode :
Diode qui lorsqu’elle est polarisée en inverse, produit un courant (IR) qui augmente
proportionnellement à l’intensité lumineuse.

→ Utilisé dans la fibre optique.

Le Capteur Photographique :
Il convertit un signal rayonnement électromagnétique (UV, visible
ou IR) en un signal électrique analogique.
→ Utilisé dans les appareils photos afin de convertir une lumière
en un signal qui sera numérisé afin d’obtenir une image
numérique. 2)

2-Les Capteurs de Force :


Les capteurs de force sont des capteurs de type, jauges de contrainte. La jauge de contrainte est
une pièce qui sous l’effet d’une force va s’étirer longitudinalement. Elle est utilisée principalement
pour la pesée d'objet ou de personne, ou pour mesurer des efforts de traction et de compression.

3-Les Capteurs de Son: (Les microphones ).


4-Les Capteurs de Vitesse:
(se situe dans la régulation de vitesse d'un moteur électrique);
5-Les Capteurs Météorologiques :
(Capteur de Température: appareils électroménagers (four, réfrigérateur,…), automobile(moteur,
habitacle), l’industrie de transformation (plastique, alimentaire, chimie, automobile,
électronique,…) et les installations de chauffage urbain ou industriel.

6-Capteur de Température :
Les applications sont nombreuses : appareils électroménagers (four, réfrigérateur,…), automobile
(moteur, habitacle), l’industrie de transformation (plastique, alimentaire, chimie, automobile,
électronique,…) et les installations de chauffage urbain ou industriel..

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7-Capteur de pression:
Les capteurs de pression peuvent être utilisés pour la réalisation de baromètres, mais aussi, dans des
systèmes de contrôle de pompes. Certains capteurs peuvent travailler sur une plage de mesure de 0 à
100 hPa, d'autres sont capables de travailler entre 0 et 2 bars (200 kPa).

8-Capteur d’hygrométrie (capteur d’humidité):


Appelé aussi Humidistance, permet une mesure d'humidité relative. Le plage de mesure possible
est généralement de 20% à 80%.

A PROPOS DU CHOIX D’UN CAPTEUR :


On est conduit à se documenter sur les caractéristiques d’un capteur quand il faut faire un choix. Il est
évident que la nature de la grandeur à mesurer limite l’éventail des capteurs utilisables. Une autre
évidence est le prix du capteur qui sera un élément souvent déterminant.
Les critères déterminants vont être les contraintes de fonctionnement imposées par le système sur
lequel on fera la mesure et les caractéristiques métrologiques imposées par le cahier des charges de la
mesure.

Les contraintes de fonctionnement:


Le capteur choisit doit fonctionner en permanence et pendant une longue période sans nécessiter une
maintenance importante, dans l’environnement du système à contrôler.
Il peut être mis au contact de fluide corrosif. Il sera peut-être soumis à des pressions, à des températures
extrêmes, à des vibrations.
Il pourra subir une ambiance peu favorable : forte humidité, risque d’explosion.....

Conclusion:
A mesure que les capteurs se multiplient, ils doivent être plus fiables, la confiance dans l’information
émise doit être de plus en plus grande.
La technicité des capteurs fait appel à de multiples domaines de la connaissance scientifique et technique
: mécanique, électronique, informatique, métrologie...., ce qui fait la complexité du travail du technicien.

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Le constructeur doit en permanence suivre l’évolution des techniques et améliorer les performances de
ses capteurs, mettre au point de nouveaux appareils.

L’utilisateur doit choisir un capteur en fonction de contraintes métrologiques et de


fonctionnement. Il doit l’installer judicieusement pour avoir une information pertinente, il prévoit
son entretien pour un fonctionnement sur plusieurs années.

I.2. Métiers de l’autoMatique et de l’inforMatique industrielle


Définition :
L’automatique est à la fois une science et une technique qui étudie les méthodes
Scientifiques et les moyens techniques pour la conception et la réalisation des
systèmes automatisés.
L’automatisation est l’exécution automatique de tâches domestiques, industrielles,
administratives ou scientifiques sans intervention humaine.

L’automatique est l’art d’analyser, de modéliser puis de commander les systèmes. C’est aussi celui de
traiter l’information et de prendre des decisions.

A- Histoire de l’automatique et de l’informatique industrielle:


L’histoire des systèmes automatiques peut se diviser en trois époques:
La première époque :
Préhistoire de l’automatique (de l’antiquité au milieu du XIXème siècle).

 ressort = perche / levier = première chaîne cinématique


 énergies naturelles (vent, eau, animaux) utilisées pour la traction
 machines de guerre (Catapultes)
 Dans les appareils de levage (démultiplication des forces), arbre à cames (enchaînement de plusieurs
mécanismes), roues dentées (engrenages), clepsydres (inventée à Alexandrie au llle siècle avant J.-C.
par un mécanicien grec nommé Ktesibio) etc…

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 apparition du vérin (milieu du 13ème)
 Essai de la vapeur (De Vinci), invention de la bielle-manivelle, introduction de la machine dans de
nombreux domaines: Métiers à tisser (cartes perforées de Bouchon) utilisés dans l’industrie textile.
 Révolution industrielle du 18ème siècle en GB : Apparition de la machine-outil, Machine à vapeur (Denis
Papin/Thomas Newcomen)

La seconde époque : à partir du milieu du XIXème siècle

Caractérisée par la théorie du bouclage et les applications


de l’algèbre de Boole. Les premiers travaux sur le
bouclage sont dus à Maxwell (1868), à Routh avec son
critère algébrique (1872) et à Hurwitz (1890).

La troisième époque : débute avec les années cinquante.

L’apparition de calculateurs numériques révolutionne le monde de l’automatique. La puissance de calcul


disponible fait naître les méthodes dites de l’automatique « moderne » ou « avancée ». Parmi les faits
marquants on peut citer :

 – Introduction de la représentation d’état, particulièrement bien adaptée à l’utilisation des


calculateurs numériques pour l’étude et la commande des systèmes complexes et multivariables
(Kalman 1960) ;
 – Développement des méthodes d’étude des systèmes non-linéaires (Kockenburger, Cypkin) et des
systèmes échantillonnés (Jury, Ragazzini).
 – Prise en compte des phénomènes aléatoires dans les théories récentes comme celles de Kalman, de
Bucy.

Canard de Vaucanson Joueur d'échec de Von KempelenEuphonia, l'automate parlante de Faber

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Histoire de l’informatique industrielle
L’homme a toujours cherché à améliorer sa façon de calculer pour deux raisons : lenteur et erreur

Le développement du calcul
- Le boulier chinois (-700 av JC) : Additions, Soustractions, Multiplications,
Divisions
- L’algèbre par Al-Khawarizmi (830) : méthode de résolution des
équations, système décimal et chiffres « arabes »
- La pascaline de Pascal (1642) : calculatrice financière (additions et
soustractions)
- Le prototype du calculateur de Babbage (1822) : opérations arithmétiques
autonomes comporte unité de calcul, mémoire, registre et entrée des
données par carte perforée Ada King, documente ce travail et invente la
notion d’algorithme
- Le Z3 (1938) inventé par Konrad Zuse : relais électromécaniques utilise le
binaire au lieu du décimal, programmable

L’ère électrique:
- NIAC par Eckert et Mauchly 1945 : programmation manuelle, calcul balistique , 30 tonnes, 18 000
tubes à vides, occupe 1500 m2

L’ère électronique:
 Invention du transistor (1948)
 1er ordinateur à transistor (1956) TRADIC de Bell
 1er langage de programmation : FORTRAN (1957)
 1er circuit intégré (1958) Texas Instruments
 1er mini ordinateur : PDP 8 de DEC présente (1965
- 1976 : Steve Wozniak et Steve Jobs créent le Apple I dans un garage. Cet ordinateur possède un
clavier, un microprocesseur à 1 Mhz, 4 Ko de RAM et 1Ko de mémoire vidéo

L’ère de la micro-informatique:
1985 : Amiga 1000 de Commodore
- processeur Intel 68000 à 7,16 MHz

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- RAM/ROM: 256Ko extensible à 2Mo
- graphisme: 4096 couleurs
- disquette 3"1/2

L’histoire de l’informatique peut être divisée en trois parties principales:


-La période avant la seconde guerre mondiale qui correspond à l’invention des machines à calculer
mécaniques et des premiers calculateurs électromécaniques;

-la période de la seconde guerre mondiale qui fut déterminante et même décisive à la fabrication des
premiers ordinateurs;
-La période après la guerre qui a vu l’informatique entrer dans l’industrie, les services, les écoles et les
foyers.

Applications de l’informatique
L’informatique est présente dans tous les secteurs de l’économie et peut se subdiviser en plusieurs
domaines d’application.
A/L’informatique technologique et scientifique:
L’informatique embarquée, elle concerne les composants programmables et les logiciels en temps réel. Elle
concerne de plus en plus de secteurs dont la téléphonie mobile, l’aéronautique ou l’automobile.
Elle concerne aussi l'informatique appliquée dans les laboratoires de recherche fondamentale ou les
services R&D (recherche et développement) des entreprises. Essentiellement basée sur l'utilisation des
mathématiques, elle consiste à utiliser l'informatique pour modéliser, simuler et analyser des
phénomènes.
B/L’internet et le multimédia:
Ce domaine concerne essentiellement le commerce électronique où la circulation des données est toujours
plus importante, ainsi que les jeux électroniques et autres applications s’appuyant Sur les images et les
interfaces avec l’utilisateur.
C/L’informatique de gestion
Elle se caractérise par la conception, le développement et la mise en œuvre d’applications informatiques
dédiées au management (gestion administrative, commerciale, RH) de l'entreprise, au suivi des clients et
aux relations avec les fournisseurs (facturation, comptabilité). L'informatique de gestion est étroitement
liée à l’ingénierie du système
d'information de l'entreprise et des organisations.

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D/Les télécommunications et les réseaux
Le domaine des télécommunications et réseaux désigne l'utilisation de l'informatique pour la transmission
d'informations et représente un vaste secteur couvrant notamment les réseaux informatiques, la
téléphonie mobile ou fixe ou la télévision numérique, ainsi que la convergence de l'ensemble de ces
secteurs grâce à Internet.
E/L'Informatique industrielle :
c’est une branche technologique de l'informatique appliquée qui couvre l'ensemble des techniques de
conception, d'analyse et de programmation de systèmes à base d'interfaçage de l'informatique avec de
l'électronique, électrotechnique, mécanique, robotique, etc. à vocation industrielle (qui ne sont pas
uniquement à base d'ordinateurs)
Les appareils concernés contiennent en général au moins un microprocesseur ou microcontrôleur, ainsi
que des coupleurs d'interfaçages entre des machines ou appareillages industriels et de l'informatique,
(tampons d'entrée-sortie)...
Les automates programmables :
L’automate est un appareil qui imite le mouvement d’un être animé. Conçus par l’homme dès l’antiquité,
ils ont étés perfectionnés avec le temps, suite aux évolutions technologiques qui ont permis d’animer leurs
mécanismes grâce à l’électricité, l’électromécanique, l’électronique et l’informatique en obéissant à un
programme préétabli.
Domaines d’applications
À la fin des années 60, un premier automate programmable muni d’un microprocesseur fait son apparition
dans l’industrie automobile. Cette technologie a tôt fait de remplacer les circuits à relais dans la conception
de chaînes de montage. Bien que les relais se retrouvent encore dans divers équipements, l’utilisation à
grande échelle de ce composant est chose du passé. Ils demandaient un appel de courant trop important,
une installation laborieuse et beaucoup trop d’espace en plus d’être peu flexible et difficile à dépanner.
La venue des automates programmables industriels (API), avec leur solution programmée, réduit beaucoup
l’espace requis pour l’installation, simplifie le filage et élimine complètement le bruit; les modifications de
l’automatisme deviennent presque un jeu d’enfant.
Centrales de production d’électricité, systèmes industriels continus, robots industriels et autonomes,
applications embarquées pour l’automobile

Fin du premier chapitre.

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