RAPPELS MATHEMATIQUES
Thomas Fuller
1
CHAPITRE 1. RAPPELS MATHEMATIQUES
1.1 Dérivées
Soit la fonction y = f (x), de graphe (C) définie dans un intervalle I ; deyx point M0 [x 0 , y 0 = f (x 0 )] et
M[x, y = f (x)](voir la figure ci-dessous).
y − y 0 f (x 0 + ∆x) − f (x 0 ) ∆y
= =
x − x0 (x 0 + ∆x) − x 0 ∆x
∆x→0
dy
µ ¶
0
Ou f =
dx x0
0 0 dy
Par extension, on note : y = f (x) =
dx
la dérivée de la fonction y = f (x) en tout point M d’abscisse x de l’intervalle I.
¢ f x0 h
∂f
i
∂f
f x0 =
¡
f x, y, z → =
∂x y, z =Const ∂x
∂f ∂f ∂f
¢ f y0 h
∂f
i
∂f
f y0 =
¡
f x, y, z → ∂y x, z =Const = ∂y
⇒ d f (x, y, z) = dx + dy + dz (1.1)
∂x ∂y ∂z
¢ f z0 h
∂f
i
∂f
f z0 =
¡
f x, y, z → =
∂z x, y =Const ∂z
Ex. 1 : Calculer les dérivées partielles de f (x, y, z) = 2(x y +y z +xz) qui associe à la surface du parallélépipède
dont les longueurs d’arêtes sont x, y, z.
∂f
f x0 = ∂x = 2(y + z)
∂f
f y0 = ∂y = 2(x + z) (1.2)
∂f
f z0
= ∂z = 2(x + y)
∂f ∂2 f
³ ´ h i
∂
00
f xx (x, y, z) = ∂x ∂x = ∂x 2
∂f ∂2 f
³ ´ h i
∂
f x00y (x, y, z) = ∂y ∂x = ∂y∂x
(1.3)
∂f ∂2 f
³ ´ h i
∂
00
f xz (x, y, z) = ∂z ∂x = ∂z∂x
∗ f’ y (x, y, z) se dérivée en :
∂f ∂2 f
³ ´ h i
∂
f y00x (x, y, z) = ∂x ∂y = ∂x∂y
∂f ∂2 f
³ ´ h i
∂
f y00y (x, y, z) = ∂y ∂y = ∂y 2
(1.4)
∂f ∂2 f
³ ´ h i
∂
f y00z (x, y, z) =
∂z ∂y = ∂z∂y
∂f ∂2 f
³ ´ h i
∂
00
f xz (x, y, z) = ∂x ∂z = ∂x∂z
∂f ∂2 f
³ ´ h i
∂
f y00z (x, y, z) = ∂y ∂z = ∂y∂z
(1.5)
∂f ∂2 f
³ ´ h i
∂
00
f zz (x, y, z) = ∂z ∂z = ∂z 2
Ex. 2 : Calculer les dérivées partielles d’ordre 2 pour le même exemple f (x, y, z) = 2(x y + y z + xz).
∂2 f
∂2 f ∂2 f
00
f xx = ∂x 2 = 0
f x00y = ∂x∂y = 2
00
f xz = ∂x∂z = 2
∂f ∂f ∂2 f ∂f ∂2 f
∂2 f
f x0 = ∂x = 2(y + z) f y00x = ∂y∂x =2; f y0 = ∂y = 2(x + z) f y00y = ∂y 2 = 0 ; f z0 = ∂z = 2(x + y) f y00z = ∂y∂z = 2
f 00 = ∂2 f = 2 f 00 = ∂2 f = 2 f 00 = ∂2 f = 0
zx ∂z∂x zy ∂z∂y zz ∂z 2
1.2 OPERATEURS
La plupart des phénomènes physiques sont décrits par des équations différentielles qui impliquent des
opérateurs différentielles. Nous allons nous attacher dans cette partie à étudier leurs significations et à éta-
blir leurs expressions dans divers systèmes de coordonnées.
→
−
1.2.1 Opérateur Nabla ∇
C’est le plus simple des opérateurs différentiels. Il se note : ∇, s’appelle nabla. L’opérateur nabla se défi-
nit :
— En coordonnées cartésiennes
→
− ∂→− ∂ →
− ∂→ −
∇= i + j + k (1.6)
∂x ∂y ∂z
— En coordonnées cylindriques
→
− ∂− 1 ∂− ∂→ −
∇= u→ρ + u→θ + k (1.7)
∂ρ ρ ∂θ ∂z
— En coordonnées sphériques
→
− ∂− →+ 1 ∂ − 1 ∂ −→
∇= u r u→θ + uϕ (1.8)
∂r r ∂θ r sin θ ∂ϕ
1.2.2 Gradient
Etant donné un champ scalaire f (x, y, z). On appelle gradient du champ f (x, y, z), le vecteur :
−−−−→ →
−
g r ad . f = ∇ . f (1.9)
— En coordonnées cartésiennes
→
− ∂f →
− ∂f → − ∂f → −
∇.f = i + j + k (1.10)
∂x ∂y ∂z
— En coordonnées cylindriques
→
− ∂f − 1 ∂f − ∂f →
−
∇.f = u→ρ + u→θ + k (1.11)
∂ρ ρ ∂θ ∂z
— En coordonnées sphériques
→
− ∂f −
→+ 1 ∂f − 1 ∂ f −→
∇.f = u r u→θ + uϕ (1.12)
∂r r ∂θ r sin θ ∂ϕ
1.2.3 Divergence
→− →−
Soit A (A x , A y , A z ), On appelle divergence du vecteur A , le scalaire :
→
− → − →−
d i v. A = ∇ . A (1.13)
— En coordonnées cartésiennes
− ∂A x ∂A y ∂A z
− →
→
∇. A = + + (1.14)
∂x ∂y ∂z
— En coordonnées cylindriques
− 1 ∂(Aρ ) 1 ∂Aθ ∂A z
− →
→
∇. A = + + (1.15)
ρ ∂ρ ρ ∂θ ∂z
— En coordonnées sphériques
− →
→ − 1 ∂(r 2 Ar ) 1 ∂(Aθ sin θ) 1 ∂Aϕ
∇. A = 2 + + (1.16)
r ∂r r sin θ ∂θ r sin θ ∂ϕ
1.2.4 Rotation
→− →−
champ de vecteurs A (A x , A y , A z ), on appelle rotationnel du vecteur A (A x , A y , A z ), le vecteur :
−−→ → − → − →−
r ot . A = ∇ ∧ A (1.17)
— En coordonnées cartésiennes
∂A y ∂A z → ∂A x ∂A z → ∂A x ∂A y →
µ ¶ µ ¶ µ ¶
−−→ → − − − −
r ot . A = − i + − j + − k (1.18)
∂z ∂y ∂z ∂x ∂y ∂x
— En coordonnées cylindriques
— En coordonnées sphériques
1.2.5 Laplacien ∆
Laplacien vectoriel
Le laplacien s’applique également à un champ vectoriel. Dans ce cas il renvoie un autre champ vectoriel
→
−
et se note ∆ A (M, t ).
∂2 ∂2 ∂2
∆=→ −
5.→−
5 = 52 = 2 + 2 + 2
∂x ∂y ∂z
→
−
En coordonnées cartésiennes, les vecteurs unitaires étant fixes, le laplacien vectoriel d’un champ A est
→
−
tout simplement, un vecteur dont les composantes sont les laplaciens scalaires des composantes de A :
→
− →
− ¡ ¢→
− →
−
∆ A = (∆A x ) i + ∆A y j + (∆A x ) k (1.21)
Laplacien scalaire
L’opérateur laplacien scalaire est un opérateur différentiel d’ordre deux qui transforme un champ sca-
laire en un autre champ scalaire. Le laplacien scalaire s’obtient en prenant la divergence du gradient et se
note ∆f (M, t ). ³−−−−→ ´
∆f (M, t ) = d i v g r ad f (M, t ) = 52 f (M, t ) (1.22)
— En coordonnées cartésiennes
∂2 f ∂2 f ∂2 f
∆f = + + (1.23)
∂x 2 ∂y 2 ∂z 2
— En coordonnées cylindriques
1 ∂ ∂f 1 ∂2 f ∂2 f
µ ¶
∆f = ρ + 2 2+ 2 (1.24)
ρ ∂ρ ∂ρ ρ ∂θ ∂z
— En coordonnées sphériques
1 ∂ 2 ∂f ∂ ∂f ∂2 f
µ ¶ µ ¶
1 1
∆f = 2 r + 2 sin θ + (1.25)
r ∂r ∂r r sin θ ∂θ ∂θ r 2 sin2 θ ∂ϕ2
−−→
Ex. 5 : Un point M(x, y, z) étant repéré par le rayon vecteur →
−
r = OM, de module r :
°→ ° q
°−
r ° = x2 + y 2 + z2
−−−−→ −−−−→ −−→−
Calculer : 1) g r ad r , g r ad 1
r, 2) d i v →
−
r , r ot →
r
−−−−→
g r ad r
→
− →
− →
− →
−
On a : r = x i +y j +z k et r 2 =x 2 + y 2 +z 2
x→ →
−
−−−−→ − y→− z→− r
g r ad r = i + j + k = °→
− ° =→
−
u
r r r ° r °
Le vecteur →
−
u représente le vecteur unitaire de la direction du vecteur r.
−−−−→ 1
g r ad r
∂ 1 ∂ 1 ∂r 1 x x ∂ 1 y ∂ 1 z
µ ¶
= =− 2 =− 3 , = − 3 et =− 3
∂x r ∂x r ∂x r r r ∂y r r ∂z r r
d’où :
−−−−→ 1
µ ¶
x→ y→ z→
− →
−r →
−
u
− −
g r ad = −( 3 i + 3 j + 3 k ) = − ° °3 = − 2
r r r r →
−
°r ° r
d i v→
−
r
∂x ∂y ∂z
d i v→
−
r = + + =3
∂x ∂y ∂z
C’est bien un scalaire. La divergence définit un champ de vecteurs divergent à partir de l’origine O.
−−→→ −−→→ →
−
r ot −
r → r ot −
r = 0
−→
Le moment d’un vecteur OA par rapport à un point O est donnée
par :
−→ −→ −→
M/O (AB) = OA ∧ AB (1.26)
Moment d’un vecteur par rapport à un axe : F IGURE 1.1 – Moment d’un vectuer
−→
Le moment du vecteur OA par rapport à un axe ∆ est la mesure algébrique de la projection sur l’axe du
moment par rapport au point O (Fig.1.1) :
−→
M/∆ (AB) = M/O ∧ →
−
u (1.27)
Flux élémentaire
→− −→ → − →−
d Φ = V .d S = V . Nd S (1.28)
→
−
Où N est le vecteur unitaire normal à la surface d S, qu’il convient de bien orienter, en tenant compte
des conventions qui vont être précisées.
→
−
Soit (C) le contour sur lequel s’appuie la surface (S). Une fois (C) orienté, le sens du vecteur unitaire N
est défini par la règle du tirebouchon (sens dans lequel avance le tirebouchon quand on le tourne dans le
sens positif choisi sur (C)). On a alors (Fig. 1.2 (b)) :
Ï Ï
→
− →−
Φ= dΦ = V . Nd S (1.29)
S S
→
−
Calculer le flux du vecteur V (M) = f (r )→−e à travers une sphère
r
de centre O et de rayon r .
On a tout simplement :
Ï Ï
→
−→ −
Φ= V Nd S = f (r ) d S = 4πr 2 f (r )
S s
θ = l 1 /r 1 = l 2 /r 2 = c st e (1.30)
d S cosα d S →
−
n ·−
→
u r
dΩ = = (1.31)
r2 r2
Dans le cas où l’élément d S est pris sur la sphère de centre O et de rayon r , on a tout simplement :
−→
dS → − dS
dΩ = 2 · N = 2 (1.32)
r r
Ex. 9
2
u Espace entier : Ω = r12 S d S = 4πr
Î
r2
= 4π.
u Demi-espace entier : Ω = 2π.
u Cône de demi-angle au sommet ϕ0 .
d S = 2π r si nϕ r d ϕ = 2π r 2 si nϕ d ϕ
Ï
dS
Z ϕ0
Ω= 2π si nϕ d ϕ = 2π 1 − cosϕ0
¡ ¢
=
S r2 0
1.5 Intégrales
Soient F(x) et f (x) deux fonctions définies sur un intervalle I, on dit que F(x) est une fonction primitive
ou intégrale de f (x) si et seulement F(x) admet pour dérivée f (x) dans cet intervalle :
Z
f (x)d x = F(x) + C
exd x = ex + C
R R R
si nx d x = − cosx + C cosx d x = si nx + C
R R R
Logx × d x = xLogx + C u × d v = u.v + v.d u; intégration par parties
Intégrale linéique
Lorsque f est une fonction continue et positive sur l’intervalle [a, b], alors f admet une primitive notée
F. On a :
Z b
f (x)d x = F(b) − F(a) (1.33)
a
→
−
Le flux du champ de vecteur E à travers une surface dont le vec-
−→
teur unitaire normal à la surface →
−
n s’écrit d S = d S →
−
n
− −→
Ï
→
Φ= E dS (1.35)
Le flux correspond à la quantité intégrée du champ de vecteur traversant la surface S. La seule compo-
→
−
sante du champ E qui va intervenir dans le flux est la composante paralléle à →−
n . puisque la composante
perpendiculaire à la surface ne peut pas la traverser.
Ex. 3 : Calculer le flux du champ électrostatique crée par une charge Q ponctuelle à travers une sphère
de rayon R. Le champ électrostatique est radial et s’écrit :
− k Q−
→ → 1
E= 2 u r avec k =
r 4πε0
Dans une sphère, la surface est : S = r d θ.r si nθ.d ϕ et le vecteur unitaire normal à la surface est ra-
Î
−→
diale : d S = d S −
→.
u r
On a :
kQ 2 π
Z 2π
− −→ kQ
Ï Ï Z
→
Φ= E .d S = r d θ r si nθ d ϕ = r si nθd θ dϕ
r2 r2 0 0
Z π Q
si nθ d θ ϕ 0 = 2π kQ [−cosθ]π0 = 4π kQ =
£ ¤2π
Φ = kQ → Φ est indépendant de R
0 ε0
Intégrale triple
On peut poursuivre la généralisation dans l’espace. Voyons sur une application tiré de l’électrostatique.
Ex. 4 :
Soit une distribution de charges réparties dans un volume
V telle qu’en un point courant M de V, la densité de charge
volumique vale ρ(M). Cela signifie que pour un volume élé-
mentaire d V autour d’un point M, la charge que porte le
volume d V vaut d q = ρd V.
→
−¡ ¢ dq −
→= ρ dV −
→
dE p = u r u r
4 πε0 MP 2 4 πε0 MP 2
→
− −−→
u r est le vecteur unitaire de même sens et même direction que MP.
Pour obtenir le champ généré par l’intégralité des charges du volume V, Nous utiliseons l’intégrale triple.
On note alors :
ρ−
→
u ρ−→
ur
Ñ Ñ
→
− r 2
E (P) = d V avec d V = r d r si nθ d θ d ϕ = r 2 d r si nθ d θd ϕ
4 πε0 MP 2 4 πε0 MP 2
→
− →
− ρ R3 − →
E (P) ⇒ E (P) = u r
3ε0 MP 2
ÉLECTROSTATIQUE
Leonardo Da Vinci
11
CHAPITRE 2. ÉLECTROSTATIQUE
I.1. CHARGES
Dans tout phénomène physique intervient un « objet ». En électrostatique, l’objet est une charge, me-
surée en coulomb (C) dans le système international.
les charges de même nature se repoussent tandis que celles qui sont de nature différente s’attirent.
∗ les protons : (p + )
ainsi que les ions et les porteurs de charge dans les semi-conducteurs qui peuvent être des électrons ou
des « trous » (absence d’électrons).
On distingue :
• les charges ponctuelles : supposées sans dimension (similaire au point matériel en mécanique).
• les distributions continues de charge : hypothèse d’une charge élémentaire d q, où quelle on peut
appliquer les formules établies dans une charge ponctuelle, avant d’intégrer sur la distribution. On définit
ainsi les densités (Voir Tableau 2.1) :
linéique λ = d q/d l ⇒ d q = λd l
surfacique(surperficielle) σ = d q/d S ⇒ d q = σd S
volumique ρ = d q/d τ ⇒ d q = ρd τ
° Les charges de même signe (+) (+) ou (–) (–) se repoussent (Fig. 2.1 (a) ).
° Les charges de signes opposés (+) (–) ou (+) (–) s’attirent (Fig. 2.1 (b)).
— Cette expression n’est valable que pour des charges immobiles et dans le vide.
Principe de superposition
Considérons trois charges ponctuelles Q1 , Q2 et Q fixées en A, B et M respectivement (Fig. 2.3). L’expé-
−
→ − →
rience montre que la force exercée par Q1 et Q2 sur la charge Q est la somme vectorielle des forces F1 et F2 .
→
− − → − → Q Q1 → Q Q2 →
F = F1 + F2 = k 2 −ur1 + k 2 −ur2 (2.2)
r1 r2
Il ya ainsi indépendance des effets. Ceci constitue le principe de
superposition qui est vérifié quelque soit le nombre de charges
en présence.
Application 1 : Soient deux charges ponctuelles q > 0 identiques, placées en A(−a, 0) et B(a, 0) sur l’axe
ox. Représenter sur un schéma le vecteur force agissant sur les deux charges. Détermine l’intensité forces
répulsives.
On a : q 1 = q 2 = q et r 12 = r 21 = 2a
−→ −→
q 1 .q 2 →
− q 1 .q 2 →
−
F12 = K
2 u 12 F21 = k
2 u 21
r 12 q2 → r 21 q2 →
−→ − −→ − −→
⇒ F12 = k 2
i et ⇒ F21 = −k 2
i = −F12
→
− →
− 4a
→
− →
− 4a
u 12 = i u 21 = − i
Application 2 : quatre charges ponctuelles sont placées aux sommets d’un carré ABCD de côté a = 2 m,
q A = Q, q B = −2Q, q C = 2Q, q D = Q et Q = 2 × 10−8 C (voir la figure ci-desous). Calculer la résultante des
forces qui s’applique à la charge (−Q) placée au centre du carré O.
n
→
− X →
− →
− →
− →
− →
−
F= Fi = FA+ FB+ FC+ FD
i =1
→− →
− q A qO Q2
F A = FA i
FA = k
OA2
=k OA2
→
− →
−
qB qO 2 Q2
FB = k =k
F B = − FB j
OB2 OB2
et
→
− →
− qC qO Q2
F C = − FC i FC = k =k
OC2 OC2
→
− →
−
qD qO 2 Q2
F D = − FD j FD = k =k
OD2 OD2
a2
On remarque que : OA2 = OB2 = OC2 = OD2 = r 2 = ( a2 )2 + ( a2 )2 = 2
Q2 →
−
→−
q A qO 2 Q2
FA = k OA2
=k a2
F A = 2 k a2 i
→
− 2→
−
qB qO 4 Q2
F B = − 4 k Q2 j
FB = k =k
OB2 a2 a →
− Q2 Q2 →− Q2 Q2 →−
⇒ ⇒ F = (2 k 2 − 4 k 2 ) i + (− 4 k 2 − 2 k 2 ) j
qC qO 4 Q2
→
− Q2 →
− a a a a
FC = k =k FC =−4k i
OC2 a2 a2
→
− Q2 →
−
qD qO 2 Q2
FD = k =k FD=−2k j
OD2 a2 a2
→
− Q2 →
− Q2 →
− Q2 →− →
− °→
°− °
° Q2 p Q2 p
⇒ F = − 2 k 2 i − 6 k 2 j = − 2 k 2 ( i + 3 j ) ⇒ ° F ° = 2 k 2 12 + 32 = 2 k 2 10 C
a a a a a
A.N
(2×10−8 )2 →− →
− −3 →
− →
−
→− 9
F = − 2 × 9 × 10 × (2×10−2 )2 ( i + 3 j ) = −18 × 10 ( i + 3 j )
[N]
°→
−° p
° F ° = 18 10 10−3 = 56.92
°
°
→
−
F IGURE 2.4 – Notation vectorielle du champ E
On déduit que la présence de la charge Q au point O modifie les propriétés de l’espace en créant un
champ électrique :
→
− Q −
E =k 2 → u (2.7)
r
La force de Coulomb qui s’exerce sur une charge quelconque QM placée en M peut alors s’écrire :
→
− →−
F = E · QM [N] (2.8)
Application 3 : Calculer le champ électrostatique créé par la charge q 1 au point (2) (Application 1).
→
− →
−
E (2) = E 12 = K r 21 →
q −
u 12
12
→
− →
− →
−
→
− q1 → −
F 2 = F 12 = q 2 E (2) ⇒ E (2) = k 2
i
4 a
→
−
→
−
u 12 = i
Application 4 : Calculer le champ électrostatique créé par les quatres charges (Application 2) au centre
du carré O.
n
→
− X →
− →− →
− →
− →
−
E= Ei = EA+ EB+ EC+ ED
i =1
→
− Q →
−
Et : E = k r2
ur
→
− →
− →
− →
− →
− →
− →
− →
−
E A = E A i ; E B = EB j ; E C = − EC i ; E D = ED j
a2
On remarque que : OA2 = OB2 = OC2 = OD2 = r 2 = ( a2 )2 + ( a2 )2 = 2
Q→−
→−
qA Q
EA = k OA2
=k OA2
E A = 2 k a2 i
→
− Q→−
qB 2Q
EB = k =k E B = 4 k a2 j
OB2 OB2
→
− Q Q →− Q Q →−
⇒ ⇒ E = (2 k 2 − 4 k 2 ) i + ( 4 k 2 − 2 k 2 ) j
qC Q →− Q→− a a a a
EC = k =k E C = − 4 k a2 i
OC2 OC2
qD 2Q →− Q→−
ED = k =k
OD2 OD2 E D = 2 k a2 j
→
− Q→
− Q→
− Q →
− →
− °→
°− °
° Qp Qp
⇒ E = − 2 k 2 i + 6 k 2 j = 2 k 2 (− i + 3 j ) ⇒ ° E ° = 2 k 2 12 + 32 = 2 k 2 10 C
a a a a a
A.N
→− 9 2×10−8 →
− →
− 5 →− →
−
E = 2 × 9 × 10 × (2×10−2 )2 (− i + 3 j ) = 9 × 10 (− i + 3 j )
· ¸
N
°→
−° p C
° E ° = 9 10 × 105 = 2.85 × 106
°
°
Le potentiel est lié au travail accompli pour transporter une charge d’un point à l’autre.
Le champ électrostatique n’existe que s’il y a une variation de potentiel entre deux points.
− − → − −→
Z
→ →
⇒ d V = − E .d l ⇒ V = − E .d l
† Coordonnées cartésiennes :
∂V →
− ∂V → − ∂V →
µ ¶
→
− −
E =− i + j + k
∂x ∂y ∂z
† Coordonnées cylindriques :
∂V − 1 ∂V − ∂V → ∂V
µ ¶
→
− → → −
E =− uρ + uθ + k Si =0 7→ Coordonnées polaires
∂ρ ρ ∂θ ∂z ∂z
† Coordonnées sphériques :
→ + 1 ∂V −
∂V − → + 1 ∂V −
µ ¶
→
− →
E =− u r u θ u ϕ
∂r r ∂θ r si nθ ∂ϕ
1. Créé par une charge ponctuelle
Pour une charge ponctuelle QM en un point M distant r, le potentiel créé est donné par :
Q
V=K + Cste [V ≡ Volt] (2.11)
r
Généralement V est nul à l’infin. Dans ce cas le potentiel s’écrit :
Q
V=K Cste = 0 (2.12)
r
Le potentiel créé par n charges ponctuelles est la somme algébrique des potentiels créés par toutes
les charges :
n Q
X i
V = V1 + V2 + V3 + ...Vn = K (2.13)
i =1 r i
r i : la distance qui séparela charge du point d’étude M. Ce dernier étant nul à l’infini.
Application 5 : Calculer le potentiel électrostatique créé par les deuxs charge q 1 et q 2 au point (O) (Ap-
plication 1).
q
V1 = k r 11 et r 1 = a
k¡ ¢ kq
On a : V(O) = V1 + V2 et ⇒ V(O) = q1 + q2 = 2
q a a
V2 = k r 22 et r 2 = a
Application 6 : Calculer le potentiel électrostatique créé par les quatres charges (Application 2) au centre
du carré O.
Q
X n V = k r
V= Vi = VA + VB + VC + VD et p
i =1 OA = OB = OC = OD = r 2 = pa
2
p Q p Q p Q p Q
VA = 2k ; VB = − 2 2 k ; VC = 2 2 k ; VD = 2k
a a a a
p Q
⇒ V=2 2k
a
A.N
p 2 × 10−8
V = 2 2 × 9 × 109 = 2.55 × 105 [V]
2 × 10−2
Application 7 : Dans un repére orthomormé O, x, y , on dispose trois charges électriques : Q0 = 1 µC
¡ ¢
au point O (0, 0), Q1 = −2 µC au point M1 (5, 0) et Q2 = 3 µC au point M2 (−1, 3). Les coordonnées sont
exprimées en cm.
1. Calculer la force F s’exerçant sur la charge Q0 placée en O.
→
−
2. En déduire les composantes du vecteur champ électrique E et son intensité E.
1. La force F qui s’exere sur la charge Q0 est la somme des forces F1 et F2 appliquée par les charges Q1 et
Q2 respectivement :
→
− − → − →
F = F1 + F2
−→ Q1 Q0 −
−−→
Q1 Q0 →
−
F1 = k M1 O2 u M1 O = k M1 O3 M1 O
−→ Q Q − −−→
F1 = k M2 O02 →
Q Q −
u M2 O = k M2 O03 M2 O
2 2
−−−→
→
− MO
u Mi O = Mii O
Sachant que :
−−−→ →
− →
− °−−−→°
M1 O = 5 i [cm] = 0.05 i [m] ⇒ °M1 O° = 0.05 [m]
° °
−
−−→ ³ →− →
−´ ³ →
− →
−´ °−−−→° p
M2 O = − i + 3 j [cm] = −0.01 i + 0.03 j [m] ⇒ °M2 O° = (−0.01)2 + 0.032 = 0.032 [m]
° °
On Obtient :
→
− Q1 Q0 −−−→ Q2 Q0 −−−→
F =k 3
M1 O + k M2 O
M1 O M2 O3
2×10−6 ×10−6 −6
×10−6
0.053
× 0.05 − 3×10
0.0323
× 0.01
→
− →
− →
− →
−
F = 9 × 109 × ⇒ F = 15.74 i − 25.62 j
3×10−6 ×10−6
× 0.03
0.0323
→
−
2. Composantes du vecteur champ électrique E et son intensité E.
→
− · ¸
→
− F Q1 −−−→ Q2 −−−→ ³ →− →
−´ 7 N
E= =k M 1 O + k M 2 O = 1.575 i − 2.562 j × 10
Q0 M1 O3 M2 O3 C
°→
°− °
° p N
⇒ ° E ° = E = 107 1.5752 + 2.5622 = 3 × 107
£ ¤
C
Application 8 :
Quatres charges ponctuelles +Q, +Q, +2Q et +2Q sont placées aux sommets d’un rectangle de longueur
a et de largeur 2a.
→
−
Déterminer
°→ le champ électrique E au centre O du rectangle. Préciser la direction, le sens et la norme de
°− °
°
° E °. On place une charge q au centre O déduire la force électrostatique
Solution :
→
− →− →
− →
− →
−
ET = EA+ EB+ EC+ ED
q
Ox :
E A = EB = k × OAA2
q
EC = ED = k × OAC2
Oy :
E y = (−E A − EB + EC + ED ) si n α = (−2E A + 2EC ) si nα
Oy :
Ox : E x = 0 ( par symétrie )
2KQ
⇒ ET = E y = si n α
KQ
OA2
× [−2 + 2 × 2] si n α
Oy : Ey = OA2
¡ a ¢2 ³ b ´2 ³ a 2 ´ ³ b 2 ´ (a 2 +b 2 )
2KQ 8KQb
OA2
= ET = a 2 +b2 × p 2b 2 =
2 + 2 = 4 + 4 = 3
( )
4 a +b
(a 2 +b 2 ) 2
4
⇒
b b
2 p 2 p b
→
− 8KQb →
−
si nα =
OA = = ET =
3 j
a +b 2
2 a 2 +b 2
2 ( )
a 2 +b 2 2
F IGURE 2.6 – Repére dans un plan (a), dans l’espace (b) et déplacement et volume élémentaires (c)
−→ →
−
l’axe Ox : d l = d x i
−−−→0
−−→ →
− →
− →
−
−
→ →
− →
−
Elément de longueur MM = d OM = d x i + d y j + d z k ⇒ plan (xOy) : d l = d x i + d y j
−
→ →− →
− →
−
l’espace : d l = d x i + d y j + d z k
d S x y = d x d y, Plan (xOy)
Elément de surface dS=2(dx dy+dy dz+dx dz) ⇒ d S y z = d y d z, Plan (yOz)
d S zx = d z d x, Plan (zOx)
Elément de volume dτ = d x d y d z
−−−→0 −−→ −
→
MM (diagonale principale) est un élément du vecteur de déplacement d OM ou d l .
2. Coordonnées cylindriques
Un point M de l’espace, repéré par ses coordon-
nées cylindriques ρ, θ et³ z dans la ´base associée
→
−
au repère cylindrique → −
u ,→−
u , k (Fig. 2 (a)),
ρ θ
d’écrit le vecteur position :
−−→ →
−
OM = ρ→
−
u ρ+z k (2.15)
−−−→0
MM (Fig. 2 (b)) est un élément du vecteur de
déplacement du point M(ρ, θ, z) au point M0 (ρ +
−−→
d ρ, θ + d θ, z + d z) noté d OM. Avec ρ > 0, θ est
entre [0,2π].
−−→ −−−→ →
−
Elément de longueur dOM = MM0 = d ρ→ −
u ρ + ρd θ→
−u θ +dz k
d S ρ = ρd θ d z, Si on fixe le rayon ρ
Elément de surface d S θ = d ρ d z, Si l’angle θ est fixe
d S z = d ρ ρd θ, Si on fixe le côté z
Elément de volume dτ = d ρ ρd θ d z = ρd ρ d θ d z
−−−→0
Elément de longueur MM = d ρ→ −u ρ + ρd θ→−
uθ
Elément de surface dS= ρ d ρ d θ d z
Application 9 :
(a) Dans le plan (ρ, θ), on peut montrer que l’élément de surface d S est un petit carré tan-
gent au cercle de dimensions longitudinales d ρ suivant →−
u ρ et ρd θ suivant l’axe trans-
→
−
versal u θ en coordonnées polaires, finalement :
¸R
R Z 2π R 2π ρ2
Z Z Z ·
S= ρ dρ dθ = ρ dρ dθ = [θ]2π 2
0 = R π [SI]
0 0 0 0 2 0
· ¸R
1
⇒ v = ρ2 · [θ]2π H 2
0 · [z]0 = πR H [SI]
2 0
4. Coordonnées shériques
avec r > 0, 0 6 θ 6 π et 0 6 ϕ 6 2π
Application 10 :
Calculer le volume d’une sphère v de rayon R. Intégrale triple de volume :
d τ = r 2 si nθ d r d θ d ϕ
π ¸R
R 2π r3
Ñ Z Z Z ·
. [−cosθ]π0 . ϕ 0
£ ¤2π
v= r 2 si nθ d r d θ d ϕ = r 2d r si nθd θ dϕ =
0 0 0 3 0
h 3 iR
= r3 . [−cosθ]π0 . ϕ 0 =
£ ¤2π 3
R
3 (1 + 1)(2π) = 43 πR3
0
linéique λ = d q/d l ⇒ d q = λd l
surfacique(surperficielle) σ = d q/d S ⇒ d q = σd S
volumique ρ = d q/d τ ⇒ d q = ρd τ
Application 11 : Un fil de longueur l = 50cm est chargé uniformément d’une charge q = 1µC. Quelle est
la densité linéique de charges λ portée par le fil.
¡ ¢ dq
Z l
λ p = dq = λ p dl λ p dl
¡ ¢ ¡ ¢
⇒ ⇒ q=
dl 0
q 10−6
· ¸
C
q = λ [l ]l0 = λ × l ⇒ λ = = = 2 × 10−6
l 50 × 10−2 m
Remarque : Ces relations sont très générales et ne sont pas utilisables directement. Il convient d’abord
d’analyser les symétries de la distribution de charges pour simplifier les calculs.
1 λ (P) d l 1 λ (P) d l
Z Z
Distribution linéique V (M) = = °−−→° (2.21)
4π²0 L r 4π²0 L °
°PM°
°
1 σ (P) d S 1 σ (P) d S
Ï Ï
Distribution surfacique V (M) = = °−−→° (2.22)
4π²0 S r 4π²0 S °PM°
° °
1 ρ (P) d τ 1 ρ (P) d τ
Ñ Ñ
Distribution volumique V (M) = = °−−→° (2.23)
4π²0 v r 4π²0 v °PM°
° °
Application 12 :Soit une boucle circulaire de centre O, de rayon R, uniformément chargée avec une den-
sité linéique λ0 = λ. Calculer le champ crée par cette distribution de charges, en un point M de l’axede la
boucle :
dq dq λ0 dl
d V (M) = = °−−→° = °−−→°
4π²0 r 4π² °PM° 4π²0 °PM°
° ° °
0 °
°−−→°
avec d l = Rd θ et °PM° = R2 + Z2
° °
λ0 R 2π λ0 R
I Z
V (M) = d V (M) = p dθ = p [θ]2π
0
C 4π²0 R2 + Z2 0 2
4π²0 R + Z2
λ0 R
· ¸
V
= p = V (0, 0, Z) = V (0, 0, −Z)
2²0 R2 + Z2 m
→
−
Le champ E (M) est déduit du potentiel par dérivation :
dV λ0 R z
· ¸
→
− −−−−→ →
− → − →
− N
E (M) = −g r ad V = − =− 3
k = E (0, 0, z) = − E (0, 0, −z)
dz ¡ ¢
2²0 R2 + z 2 2 C
→
− →
− −
→
Le champ E étant porté par K , seule la composante d E z est à considérer :
−−→→
− p
→
− →
− d q PM k λ0 Rd θ R2 + z 2 cosα z
d E z = d Ez k = ° = avec cosα = p
4π²0 °−−→°3
¢3/2
4π²0
°
R2 + z 2
¡
°PM° R2 + z 2
→
−
Z π →
− λ0 R z
Z π λ0 R z
·
N
¸
E (M) = 2 d Ez k = 2 ¢3/2 dθ = ¢3/2
C
¡ ¡
0 4π²0 R2 + z 2 0 2²0 R2 + z 2
→−
Par définition,
³→ le flux du champ électrostatique E à travers une surface (S),
− ´
noté φs E est la quantité scalaire définie comme :
³→ Ï
−´ →
− →−
φs E = E.d S (2.24)
(S)
→
− 1 q→ − →− − q q d S cosθ q
E (M) = ur et d φ = E d→
s = d S→
−
n ·→
−
ur = = dΩ
4 π ²0 r 2 4 π ²0 r 2 4 π ²0 r 2 4 π ²0
q d S cosθ q q
Ï Z
φ(S) = = dΩ ⇒ φ(S) = Ω (2.26)
4 π ²0 (S) r 2 4 π ²0 Ω 4 π ²0
Conséquences :
→
−
— Le flux de E ne dépend que de l’angle solide sous lequel est vue la surface.
→
− →−
— Le flux de E est indéépendant de la distance surface–source : d S augmente en r 2 mais de E diminue
en 1/r 2 .
Z
Φ= (d Φ1 + d Φ2 + d Φ3 )
q
= (d Ω1 − d Ω2 + d Ω3 )
4πε0
q 4π q q
Z
d’où Φ = dΩ = = (2.27)
4πε0 4πε0 ε0
d’où Φ = 0 (2.28)
1 X
Ï Ï
→
− →
− →
−
φ (S) = E (M) · d S (M) = E (M) · →
−
n d S (M) = Qi nt (2.29)
(S) (S) ²0
→
−
E (M) est le champ électrostatique créé par toute la distribution de charges ( comprise dans le volume
délimité par la surface (S) ) aux points M de la surface (S). d S (M) est un élément de surface pris autour de M.
Dans le cas général. on calcule le champ E par ses formules de définition ou bien on calcule le potentiel
et on le déduit.
Application 13 :
Soit une charge ponctuelle Q, Positive, placée en un point O. A partir du théorème de Gaus, calculer le
champ électrostatique au point P.
Soit (S) une sphère centrée en O et de rayon OP = r . Q la crée en P un champ électrique E qui, par raison
de symétrie, possède le même moduleen tout point de la sphère. D’après le thérème de Gauss :
1 X
Ï
→
− → −
φ (S) = E ·d S = Qi nt
(S) ε0
→
− →
− →
−
Tandis que : E ∥d S et E = C st
Ï Ï
φ (S) = E dS = E d S = E 4πr 2
(S) (S)
2 1
φ = E 4πr =
P
²0 Qi nt
Q Q
⇒ E 4πr 2 = ⇒ E=
P ²0 4π²0 r 2
Qi nt = Q
application 14 :
Soient deux sphéres concentriques de centre O de rayons R1 et R2 respectivement tel que R1 < R2 (Figure
ci-dessous).
P
1 X Qi nt
Ï
→
− → −
φ (S) = E ·d S = Qi nt ⇒ E SG =
(S) ε0 ε0
0 < r < R1
R1 < r < R2
R3
ρ
³ ´
E = r − r 21
4 2 3 ε0
¡ 3
3
3 π ρ r − R1
P ¢ · ¸
Qi nt V
E2 = = ⇒
ε0 S G 4 π ε0 r 2 m
→
− ρ R3 −
r − r 21 →
³ ´
E2= er
3 ε0
r > R2
1 P
E3 S G = ε0 Qi nt
SG = 4 π r 2
R R1 2 4
v ρ d τ = 4 π ρ R2 r d r = π ρ R32 − R31
P Ô £ ¤
Qi nt = 3
Alors :
R32 −R31
ρ
³ ´
E3 =
4 3 ε0 r2
¡ 3
3
3 π ρ R2 − R1
P ¢ · ¸
Qi nt V
E3 = = ⇒
ε0 S G 4 π ε0 r 2 m
→
− ρ R32 −R31
→
−e
³ ´
E3=
3 ε0 r2 r
∂V − 1 ∂V − 1 ∂V −→
µ ¶
→− −−−−→ →− → →
E = −g r ad V = E = − ur + uθ + uϕ
∂r r ∂θ r si nθ ∂ϕ
R
pour 0 < r < R1 : V1 (r ) = − E1 d r = C1
ρ R R3 ρ
³ ´ ³ 2 ´
pour R1 < r < R2 : V2 (r ) = − 3 ε0 r − r 21 d r = − 3 ε0 r2 + Rr2 + C2
pour r > R : V (r ) = − ρ(R32 −R31 ) R d r = ρ(R32 −R31 ) 1 + C
2 3 3 ε0 r2 3 ε0 r 3
La référence de potentiel ne peut pas être prise àl’infini, puisqu’il y existe des charges. On choisit ce
V(r → ∞) = 0 qui donne :
ρ R22 r 2 R31
" #
ρ 2
⇒ C2 = −2 ⇒ V2 (r ) = − + + 2R2
3 ε0 3 ε0 2 r
R21 R31
" #
ρ 2
V1 (R1 ) = V2 (R1 ) ⇒ − + + 2R2 = C1
3 ε0 2 R1
3 R21
" #
ρ ρ £ 2
+ 2R22 ⇒ V1 (r ) = − 3 R1 + 4 R22
¤
⇒ C1 = −
3 ε0 2 6 ε0