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Ecole Nationale d’Ingénieurs de Monastir

Département de Génie Mécanique

TPE Matériaux
Métalliques

Encadré par : M. Salah MEZLINI

Elaboré par : Ala BEN SALAH

Souha ABDELLAOUI

Groupe : 1

Année universitaire : 2019/2020


Partie I : Transformation en conditions isothermes de
l’austénite

1) Acier faiblement allié avec 0.5% de Carbone, 1% de Chrome et quelques traces


de Molybdène

2) a) Austénite + ferrite + perlite


Pour un refroidissement jusqu’à la température de maintient 600°C, on peut
donc trouver qu’à partir de 200 secondes de maintien la décomposition
eutectoïde en ferrite et carbure, donc la perlite.

b) Au bout de 8h, presque la totalité de l’austénite se transforme en perlite, la


structure finale est : ferrite, perlite et austénite résiduelle avec une dureté de
26 HRC.

3) 1ère méthode : Austénitisation à 850°C pour 30mn, refroidissement à 350°C et


maintien pour 8h, suivi par un refroidissement à l’air.
2ème méthode : Austénitisation à 850°C pour 30mn, refroidissement à 560°C et
maintien pour 800s, suivi par un refroidissement rapide jusqu’à 20°C.

4) a) Austénitisation à 850°C pour 30mn, refroidissement à 725°C et maintien


pour 1h, suivi par un refroidissement rapide jusqu’à 200°C et puis un
refroidissement à l’air.

b) Puisque %C = 0.5 < 0.7, l’acier est hypoeutectoïde, d’où


( )
𝑦 = 1− 𝑒 avec :
- k = 0.011
- Ms = 289°C
- Ti = 20°C
- n =1
AN : Austénite transformé : y = 0.948
Austénite résiduelle : y = 0.052

c) En général, l'austénite résiduelle n'est pas souhaitée, car elle est très molle
et, dans certaines circonstances, peut se transformer en martensite
ultérieurement. Des proportions élevées d'austénite résiduelle réduisent

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considérablement la résistance à l'usure et la stabilité dimensionnelle et
augmentent le risque de fissuration.

( )
d) 𝑦 =1− 𝑒
( ) ( )
n =1  𝑦=𝑒 = 0.05  𝑇𝑖 = 𝑀𝑠 +

Partie II : Transformation en conditions isothermes de


l’austénite + Revenu

1) A : Austénite pure : A%= 100


0.77-0.55
B : Ferrite + perlite : %α = 0.77-0.02
x 100 = 29.33
%p = 100 – 29.33 = 70.67
C : Martensite pure M% = 100

2) C : dureté : 63HRC
D : dureté 48HRC

3) 1ère méthode : Austénitisation à 850°C pour 30mn suivi d’un refroidissement à


368°C et maintien pour 15min, puis un refroidissement à l’air. Composition :
Bainite pure
2éme méthode : Austénitisation à 850°C pour 30mn suivi d’une trempe à l’eau
(20°C), puis un réchauffage à 483°C pendant une heure. Composition : Perlite
fine.

Partie III : Transformation en conditions isothermes de


l’austénite + Evaluation de la trempabilité des différentes
nuances d’acier

1) 35NiCr6 : Acier faiblement allié avec 0.35% de Carbone, 1.25% de Nickel et


quelques traces de Chrome.
40NiCrMo18 : Acier faiblement allié avec 0.4% de Carbone, 4.5% de Nickel et
quelques traces de Chrome et Molybdène.

log ∆t(s) -α
2) log ∆t(s) = α+ β. log(∅) <=> ∅ = 10 β

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Diamètre maximale en mm :
Refroidissement 8 \ Nuance 40NiCrMo18 35NiCr6
Eau 1535.81 29.91
Huile 924.63 5.59
Air 191.6 0.3

3) On remarque que les diamètres maximaux augmentent en augmentant la


vitesse de refroidissement (eau > huile > air). Aussi le 40NiCrMo18 et mieux
trempable que le 35NiCr6.

4) La vitesse critique martensitique du 35NiCr6 est plus grande du celle du


40NiCrMo18, donc le 35NiCr6 a plus de risque d’avoir des tapures.

Bord

Couches

Tapure

Figure : Exemples de tapures

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Les tapures sont des défaut grave prenant la forme d'une fissure
débouchante ou incluse. Dans les alliages, l'apparition de tapures est presque
toujours liée à un processus d'échauffement ou de refroidissement. Les
contraintes thermiques très élevées qui accompagnent un réchauffement
brutal ou un refroidissement trop rapide ne peuvent être atténuées que par
déformation plastique du métal. Si les caractéristiques mécaniques du métal
ne se prêtent pas à une telle déformation, des tapures apparaissent. Par
exemple, un acier dur tapera plus facilement qu'un acier doux. Lorsqu'il y a des
inclusions, c'est généralement sur elles que s'amorcent les tapures.
Trois conditions doivent être réunies pour générer des tapures :
- Présence d’une phase fragile. La martensite que nous recherchons en
surface est un matériau fragile.
- Présence d’inclusions non métalliques qui jouent le rôle d’amorces de
rupture. Présence de contraintes internes d’extension dans les parties
fragiles. Bien qu’en fin de traitement, les zones durcies soient le siège de
contraintes de compression, il n’en va pas de même sur toute la pièce au
cours du traitement, où ces mêmes zones sont le siège de contraintes
d’extension qui peuvent provoquer des tapures.

5) Avec la nuance 35NiCr6 on ne peut avoir un diamètre de 60 mm puisque le


diamètre trouve avec un refroidissement à l’eau et 38.32 mm.

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