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1
Chap I Introducttion Générale
1. Sourrce/Charge de tension
Less sources et les chargess sont deux entités parffaitement réversibles (eex : battrie).
On dit quee c’est une source/chaarge de tenssion si la valeur
v de tennsion n’estt pas influen ncée par laa
variation du
d courant qui
q la traversse. Dans ce cas, la variiable d’état est la tensioon.
L’élément de base est la capacité. Cette dernnière amortiit la variatioon brusque dde la tension
n.
2. Sourrce/Charge de courant
On dit que c’est une sourcce/charge dee courant sii la valeur dud courant nn’est pas inffluencée parr
la variationn de la tensiion à ces boornes. Dans ce cas, la variable d’éttat est le couurant.
L’élément de base est l’inductancce. Cette dernière amorrtit la variattion brusquee du courantt.
En insérant une
u capacitté aux bornnes d’une so
ource de coourant, on obtient unee source dee
tension.
2
Chap I Introduction Générale
a) Charge résistive
VR = R IR
t0 : fermeture de K ;
t1 : ouverture de K.
Le courant suit la tension.
b) Charge inductive
di L
Aux bornes de l’inductance : v L = L et τ = (Constante de temps)
dt R
t0 : fermeture de K ;
t1 : ouverture de K.
La diode de roue libre assure une
conduction continue et une
variation lente du courant à
l’ouverture du circuit. La
commutation de l’un interrupteur à
l’ouverture est normale.
t0 : fermeture de K ;
t1 : ouverture de K (surtension).
Sans diode de roue libre, la rupture
du courant est instantanée donc la
variation du courant est très rapide.
D’où création d’une surtension au
niveau de l’inductance. Cette
surtension endommage l’interrupteur
par formation d’étincelle.
3
Chap I Introduction Générale
c) Charge capacitive
1 dv
Aux bornes de la capacité : vc =
C ∫ ic dt ⇔ ic = C c et τ = R C (Constante de temps).
dt
4
Chap I Introducttion Générale
Dans le cas
c d’un inteerrupteur paarfait :
• lees pertes au u blocage soont nulles ccar le couraant de fuitee
est nul ;
• lees pertes en n conduction sont nuulles car laa chute dee
tension esst nulle ;
• lees pertes en n commutaation sont nnulles car le passagee
d’une phaase à une auutre est instaantané.
• Less pertes en conductionn sont déteerminées paar le produuit de la chhute de tension par lee
couurant de chaarge. Pour rééduire ces pertes,
p il fau
ut réduire laa chute de teension ;
• d composant électronique (ex :
Less pertes enn commutattion dépenddent essenttiellement du
trannsistor, thyrristor, tec…
…).
Less pertes totaales (Pertes)), par périodde (T), sont calculées comme
c suit :
• Connnaissons lees pertes enn conductionn (Pcon) et le temps dee conductionn (Tcon)
• Connnaissons lees pertes enn blocage (P Pb) et le tem
mps de blocaage (Tb)
• Connnaissons lees pertes enn commutatiion (Pcom)
Tcon T
Pertes = Pcon + b Pb + Pcom
T T
V. Les composants
c s de l’électrronique de puissance
1. Caraactéristiquee idéale d’unn interrupteeur
Laa caractérisstique idéaale d’un interrupteur
i r
permet dee détermineer les com
mposants éleectroniquess
formant ceet interrupteeur.
5
Chap I Introducttion Générale
caractéristiique I = f(V)
V) doit être proche
p des axes.
a
Phase de fermeture
fe Phase de coonduction
• Temmps d’établlissement ; • Couurant maximmal supportaable ;
• Poiinte de tensiion directe ; • Chuute de tensioon aux born
nes.
• Vittesse de variiation du coourant (di/dtt) ;
2.1) La
L diode
Une diod
de est caractérisée par :
6
Chap I Introducttion Générale
a) Com
mmutation d’une
d diode à l’ouverture et à la feermeture
i) Commuttation d’unee diode à la fermeture
f
Danns la littéraature, la pluupart du temmps, la com mmutation à la fermetture n’est pas p prise enn
considératiion. Le tempps (pas de charge
c stockkée) et les pertes
p à la feermeture sonnt négligeab
bles.
⎛ di ⎞
¾ La pennte ⎜ ⎟ est fonction de la coonstante de temps quii
⎝ dt ⎠ 2
dépeend de la capacité
c paarasite et de
d la résistaance du cirrcuit de décharge de la capacitéé
paraasite ;
¾ tri est
e appelé temps
t de recouvremennt inverse. Elle dépennd essentielllement du nombre dee
joncction (capaccité parasite). Chaque jonction stoccke une quaantité de charge (Qr est une partiee
de cette
c chargee). A partirr de cette valeur, on détermine la fréquennce de foncctionnementt
(1000ns < tri < quelques
q μs).
s
2.2) Le
L Transistoor Bipolairee de Puissannce (BJT : Bipolar
B Jonnction Transsistor en an
nglo-saxon)
Le type de trannsistor qui travaille
t en commutatio
on est le trannsistor du N
NPN.
7
Chap I Introduction Générale
¾ Les transistors supportent mal les courants de crêtes répétitifs et non répétitifs. Pour cela, ils
ne sont pas utilisés dans le redressement ;
¾ Au-delà de VCEmax (tension directe maximale), il y a destruction du BJT ;
¾ Le BJT et la famille du transistor (FET, Mosfet, IGBT) ne supportent pas une tension inverse
à ces bornes. Pour cela, on les protège par une diode ;
¾ La commande d’ouverture et de fermeture du BJT se fait par injection d’un courant au niveau
de la base.
¾ Courant de fuite <1A ;
¾ VCEmax = 5000v ;
¾ Chute de tension : 01 à 02v ;
¾ ICm = 4000A (grande puissance) ;
¾ Fréquence de fonctionnement : 10 à 20kHz (faible fréquence) ;
¾ Besoin d’une grande puissance pour la commande
¾ Le circuit de commande est relativement simple comparé à celui du thyristor ;
¾ Aire de sécurité
8
Chap I Introduction Générale
2.5) Le Thyristor
C’est une diode qu’on commande en direct
¾ Le thyristor est commandable à la fermeture à travers la gâchette mais pas à l’ouverture. Pour
le bloquer, on applique une tension inverse à ces bornes (1ère condition) et il faut que le
courant IAK < IBO (courant de maintien à la conduction) (2ème condition). Cette dernière
condition est suffisante pour bloquer un thyristor ;
¾ Le thyristor peut supporter des grandes puissances ;
¾ Il supporte des tensions maximales répétitives (VRRM) ;
¾ Le courant de fuite < 1A ;
¾ La chute de tension varie de 1 à 2v ;
¾ Le courant maximal IAK est de l’ordre de 3 à 4 milliers d’ampères ;
¾ La tension directe maximale (VAK) est de l’ordre de 5000v ;
¾ La fréquence de fonctionnement < 1kHz ;
9
Chap I Introduction Générale
¾ Pour chaque série de thyristor existe une tension et un courant pour lequel le thyristor
s’amorce (valeur minimale). Au dessous de ses valeurs, le thyristor ne s’amorce pas.
Comme son nom l’indique, le GTO (Gate Turn Off) est un thyristor
qui peut être commandé en ouverture et en fermeture. Il a les mêmes
caractéristiques qu’un thyristor ordinaire que ce soit en tension ou en
courant.
Pour ouvrir le GTO, on extrait des charges par sa gâchette. Le courant est assez élevé.
A puissance égale, le temps d’amorçage d’un GTO est supérieur à un thyristor ordinaire.
10
Chap II Les Redresseurs
I. Introduction
1. Définition
Le redresseur sert à transformer le courant alternatif en un courant continu. En d’autres
termes, il rend le courant alternatif unidirectionnel par à la charge.
Veff – Vmoy
• Rapport d’ondulation
Vmoy
R.O =
Veff
Plus R.O tend vers l’unité (1), plus le redressement est meilleur.
2. Utilisation
Les redresseur sont utilisés comme:
• Variateur de vitesse des moteurs à courants continus ;
• Alimentation stabilisée en CC ;
• Source d’entrée pour hacheur et onduleur.
11
Chap II Les Redresseurs
3. Remarque importante
Durant ce chapitre, on adoptera les hypothèses suivantes :
La charge étudiée est la charge RL car cette dernière est la plus utilisée dans la
majorité des cas (ex : moteur) ;
La valeur moyenne est représenté par une majuscule (V, I ) et non pas par Vmoy ou Imoy.
Ic = Is + Idrl
12
Chap II Les Redresseurs
2π π
1 1 Vs max Vs max
Vc =
2π ∫0 vc dwt = 2π ∫0 Vsmax sin wt dwt = π Vceff =
2
Vc 2 Vc
R.O = = = 0.63 Ic =
Vceff π R
Ces formules sont applicables dans le cas du montage avec diode de roue libre. R représente la
résistance de la charge RL.
Les performances diminuent dans le cas du montage avec diode de roue de libre sachant que
la valeur moyenne diminue.
2π π
1 1 2 1
Vc =
2π ∫ vc dwt =
0
π∫
Vs
0
max sin wt dwt =
π
Vs max = Vd 0 Vceff =
2
Vs max
Vc 2 2 Vc
R.O = = = 0.9 Ic =
Vceff π R
2. Reddressement triphasé
2.1 Redressem
ment simple alternance
a ou parallèlee simple
Pour π/6 < wt < 5π/66, vs1 > vss2 et vs1 > vs3, D1 conduit ett D2, D3 blooquées
vc= vs1, vD1 = 0, vD2 = vs2 – vs1, vD33 = vs3 – vs1
Pour 9π/66 < wt < 13π/6, vs3 > vs1 et vs3 > vs1, D3 conduit et
e D1, D2 blloquées
v = vs3,
vc vD1 = vss1 – vs3, vD2 = vs2 – vs
v 3, vD3 = 0
5π 5π
2π 6 6
1 3 3 3 3
Vc =
2π ∫ vc dwt = 2π π∫ vs
0
1 dwt =
2π ∫ Vs
π
max s wt dwt =
sin
2π
Vs maxx = 0.83 Vs max
m
6 6
ou
9π 9π
2π
1 3 6
3 6
2π 3 3
Vc =
2π ∫ vc dwtt = 2π ∫π vs
0 5
2 dwt =
2π ∫πVs
5
max wt −
sin(w
3
wt =
) dw
2π
V max = 0.833 Vs max
Vs
6 6
14
Chap II Les Redresseurs
Pour π/6 < wt < 3π/6, vs1 > vs3 > vs2, D1 et D5 conduisent ; D2, D3, D4 et D6 bloquées
vc = vs1 – vs2, vD1 = 0, vD2 = vs2 – vs1, vD3 = vs3 – vs1
vD4 = vs2 – vs3, vD5 = 0, vD6 = vs2 – vs1
Pour 3π/6 < wt < 5π/6, vs1 > vs2 > vs3, D1 et D4 conduisent ; D2, D3, D5 et D6 bloquées
vc = vs1 - vs3, vD1 = 0, vD2 = vs2 – vs1, vD3 = vs3 – vs1
vD4 = 0, vD5 = vs3 – vs2, vD6 = vs3 – vs1
Pour 5π/6 < wt < 7π/6, vs2 > vs1 > vs3, D2 et D4 conduisent ; D1, D3, D5 et D6 bloquées
vc = vs2 - vs3, vD1 = vs1 – vs2, vD2 = 0, vD3 = vs3 – vs2
vD4 = 0, vD5 = vs3 – vs2, vD6 = vs3 – vs1
Pour 7π/6 < wt < 9π/6, vs2 > vs3 > vs1, D2 et D6 conduisent ; D1, D3, D4 et D5 bloquées
vc = vs2 – vs1, vD1 = vs1 – vs2, vD2 = 0, vD3 = vs3 – vs2
vD4 = vs1 – vs3, vD5 = vs1 – vs2, vD6 = 0
Pour 9π/6 < wt < 11π/6, vs3 > vs2 > vs1, D3 et D6 conduisent ; D1, D2, D4 et D5 bloquées
vc = vs3 – vs1, vD1 = vs1 – vs3, vD2 = vs2 – vs3, vD3 = 0
vD4 = vs1 – vs3, vD5 = vs1 – vs2, vD6 = 0
Pour 11π/6 < wt < 13π/6, vs3 > vs1 > vs2, D3 et D5 conduisent ; D1, D2, D4 et D6 bloquées
vc = vs3 – vs2, vD1 = vs1 – vs3, vD2 = vs2 – vs3, vD3 = 0
vD4 = vs2 – vs3, vD5 = 0, vD6 = vs2 – vs1
3π 3π
2π
1 6 6
3 6
2π 3 3
Vc =
2π ∫ vc dwt = 2π π∫ (vs
0
1 − vs 2) dwt =
π ∫ Vs
π
max (sin wt − sin( wt −
3
) dwt =
π
Vs max
6 6
15
Chap II Les Redresseurs
Par contre, le redressement parallèle double est le plus utilisé car il fournit :
• Une tension redressée proche de la tension continue. La valeur moyenne est presque
égale à la valeur efficace. En d’autres termes, on la considère comme une source de
tension. La charge doit être obligatoirement une charge de courant ;
• Un courant avec très peu d’harmonique ;
• A partir d’une tension faible, une tension élevée.
Pour les deux types de redressement, la diode de roue libre n’est pas nécessaire car le
tension vc(t) ne s’annule pas. L’allure de la tension vc(t) n’admet pas de discontinuité.
16
Chap II Les Redresseurs
R
Saans diode de
d roue libbre, l’alluree de la
tension vc(t) n’admmet pas de discontinuiité. En
d’autres termes,
t les thyristors
t enn conductioon vont
conduire jusqu’à l’eenvoi de l’immpulsion suuivante
(conductiion des thyrristors oppoosés). La valleur de
la tensionn moyenne sera
s déterm minée comme suit :
2. Reddressement triphasé
2.1 Redressem
ment simple alternance
a ou parallèlee simple
Pour ce genre
g de reddressement,
la tension de sortie estt :
vc(t) = sup(vs1, vss2, vs3).
En prenannt en considéération cette
représentaation, on obtiient :
Pour π/6 + α < wt < 5π/6 + α, vs1 > vs2 et vs1 > vs3, T1 coonduit et T2, T3 bloquéss
vc= vs1, vT1 = 0, vT2 = vs2 – vs1, vT3 = vs3 – vs1
Pour 5π/66 + α < wt < 9π/6 + α, vs2 > vs1 et vs2 > vs
v 3, T2 coonduit et T1, T3 bloquéss
vc = vs2, vT1 = vs1 – vs2, vT2
T = 0, vT3 = vs3 – vs2
17
Chap II Les Redresseurs
Pour 9π/6 + α < wt < 13π/6 + α, vs3 > vs1 et vs3 > vs1, T3 conduit et T1, T2 bloqués
vc = vs3, vT1 = vs1 – vs3, vT2 = vs2 – vs3, vT3 = 0
5π 5π
+α +α
6 6
3 3 3 3
Vc =
2π π
∫ vs 1 dwt =
2π π
∫ Vs max sin wt dwt =
2π
Vs max cos α = Vd 0 cos α
+α +α
6 6
En fur et à mesure que α augmente, la tension moyenne diminue. Lorsque α varie entre 0 et
π/2, la valeur de Vc est positive. Le dispositif fonctionne en redresseur car la puissance est positive.
La source délivre de la puissance. Au delà de cet intervalle, la tension devient négative. La charge
va délivrer de la puissance à la source. Le dispositif va fonctionner en onduleur de courant (nature
courant de la charge). Le courant ne change pas de sens mais la tension change de sens. Il est connu
sous le nom d’onduleur assisté. Pour obtenir ce type de fonctionnement, il faut que la charge doive
être une charge de courant (stockage de l’énergie au moyen de l’inductance).
• Tant que α < π/2, le montage fonctionne en redresseur (tension moyenne positive).
Si α > π/2, le montage fonctionne en onduleur de courant ;
• Si α < π/6, l’allure de la tension vc(t) n’admet pas de discontinuité quelque soit Q (rapport de
qualité de la charge) et quelque soit le montage (avec ou sans diode de roue libre) ;
• Si α > π/6, l’allure de la tension vc(t) dépend de la valeur de Q. Pour une charge résistive et
pour un montage avec diode de roue libre, l’allure de la tension vc(t) est discontinue
(la tension s’annule).
En prenant en considération
cette représentation, on
obtient :
18
Chap II Les Redresseurs
Pour π/6 +α < wt < 3π/6 +α, vs1 > vs3 > vs2, T1 et T5 conduisent ; T2, T3, T4 et T6 bloqués
vc = vs1 – vs2, vT1 = 0, vT2 = vs2 – vs1, vT3 = vs3 – vs1
vT4 = vs2 – vs3, vT5 = 0, vT6 = vs2 – vs1
Pour 3π/6 +α < wt < 5π/6 +α, vs1 > vs2 > vs3, T1 et T4 conduisent ; T2, T3, T5 et T6 bloqués
vc = vs1 - vs3, vT1 = 0, vT2 = vs2 – vs1, vT3 = vs3 – vs1
vT4 = 0, vT5 = vs3 – vs2, vT6 = vs3 – vs1
Pour 5π/6 +α < wt < 7π/6 +α, vs2 > vs1 > vs3, T2 et T4 conduisent ; T1, T3, T5 et T6 bloqués
vc = vs2 - vs3, vT1 = vs1 – vs2, vT2 = 0, vT3 = vs3 – vs2
vT4 = 0, vT5 = vs3 – vs2, vT6 = vs3 – vs1
Pour 7π/6 +α < wt < 9π/6 +α, vs2 > vs3 > vs1, T2 et T6 conduisent ; T1, T3, T4 et T5 bloqués
vc = vs2 – vs1, vT1 = vs1 – vs2, vT2 = 0, vT3 = vs3 – vs2
vT4 = vs1 – vs3, vT5 = vs1 – vs2, vT6 = 0
Pour 9π/6 +α < wt < 11π/6 +α, vs3 > vs2 > vs1, T3 et T6 conduisent ; T1, T2, T4 et T5 bloqués
vc = vs3 – vs1, vT1 = vs1 – vs3, vT2 = vs2 – vs3, vT3 = 0
vT4 = vs1 – vs3, vT5 = vs1 – vs2, vT6 = 0
Pour 11π/6 +α < wt < 13π/6 +α, vs3 > vs1 > vs2, T3 et T5 conduisent ; T1, T2, T4 et T6 bloqués
vc = vs3 – vs2, vT1 = vs1 – vs3, vT2 = vs2 – vs3, vT3 = 0
vT4 = vs2 – vs3, vT5 = 0, vT6 = vs2 – vs1
3π 3π
+α +α
6 6
3 6
2π 3 3
Vc =
2π π
∫ (vs 1 − vs 2 ) dwt =
π π
∫ Vs max (sin wt − sin( wt −
3
) dwt =
π
Vs max cos α = Vd 0 cos α
+α +α
6 6
• Tant que α < π/2, le montage fonctionne en redresseur (tension moyenne positive).
Si α > π/2, le montage fonctionne en onduleur de courant ;
• Si α < π/3, l’allure de la tension vc(t) n’admet pas de discontinuité quelque soit Q (rapport de
qualité de la charge) et quelque soit le montage ;
• Si α > π/3, l’allure de la tension vc(t) dépend de la valeur de Q. Pour une charge résistive et
pour un montage avec diode de roue libre, l’allure de la tension vc(t) est discontinue
(la tension s’annule) et le montage ne fonctionne pas car le courant traversant les
thyristors en conduction devient inférieur au courant de maintien ;
19
Chap III Les Hacheurs
I. Introduction
1. Définition
Un Hacheur est un convertisseur statique continu – continu. Seul l’amplitude du signal change
en diminuant sa valeur moyenne.
2. Utilisation
Les hacheurs sont utilisés particulièrement avec les redresseurs non commandés pour réduire
la tension (alimentation à découpage), pour réguler la tension pour varier la vitesse d’un moteur à
CC.
3. Fonctions interrupteurs
Il existe des interrupteurs à 02 segments, 03 segments et 04 segments.
a) Interrupteurs à 02 segments
b) Interrupteurs à 03 segments
20
Chap III Les
L Hacheurs
c) Interrrupteurs à 04 segmentts
21
Chap III Les
L Hacheurs
vk1=Vs vk2 = 0
i 1=0
ik ik2 = Ic
Si T est
e la pério ode de foncctionnemennt et αT la durée dess
intervaalles de cond duction du transistor, lles différenttes tensionss
et courrants sont reeprésentés dans
d la figurre.
La valeeur moyenn ne de Vc est :
αT αT
1 1
Vc = ∫
T 0
vc dt = ∫ Vs dtt = α Vs
T 0
A pertees minimalees
Vc Vc Iss
Ps = Pc
P ⇔ Vs Is = Vc Ic ⇔ Is = I = α Ic ⇔ α =
Ic ⇔ Is =
Vs Vs Icc
2. Haccheur paralllèle
Le hacheur
h parrallèle commmande le ddébit : d’unee source dee
courant daans une chaarge de tensiion.
Les deuxx grandeurss de référeences sont : Is (courrant sourcee
(générateuur)) et Vc (ttension de charge
c (réceepteur)).
Le schém
ma de princip
pe est comm
me suit :
Les deux interrupteurs doivent êêtre complémentaires..
Appliquonns le même raisonnemeent que pouur l’hacheurr série.
22
Chap III Les
L Hacheurs
k1 ouvert k2 fermé
v 1=-Vc
vk vkk2 = 0
i 1=0
ik ik2 = Is
En foncction des caaractéristiquues obtenues, k1 est unee diode et k2 est un trannsistor d’où le schéma
final.
Si T est la pérriode de fonctionnemeent et αT laa durée dess
intervallees de conducction du traansistor, les différentes tensions ett
courants sont commee suit :
La valeurr moyenne de d Vs est :
T T
1 1 Vs
Vs = ∫ vs dt = ∫ Vc dt = (1 − α ) Vc ⇔ Vc =
T αT T αT (1 − α )
A pertes minimales
m
Vs Vs Ic
Ps = Pc ⇔Vs Is = Vc Icc ⇔ Ic = I ⇔ Is = (1 − α) Ic ⇔ (1 − α) = =
Is
Vc Vc Is
23
Chap III Les
L Hacheurs
i 1=0
ik ik2 = -Ic
¾ Ic négatif
n
La sourrce de couraant débite dans
d une chaarge de tenssion.
Etaat (3)
k1 fermé k2 ouvert
v 1= 0
vk vk2 = Vs
ikk1 = -Ic ikk2 = 0
Etaat (4)
k1 ouvert k2 fermé
v 1= Vs
vk vkk2 = 0
i 1=0
ik ik2 = Ic
k1 et k2 sonnt remplacéss par un trannsistor et unne diode en tête bêche.
Ce coonvertisseurr résulte de l'associatioon d'un hach
heur série, formé
fo par T1 et D2, et d'un hacheurr
parallèle, formé
f par T2 et D1.
Pouur Ic positiff, il fonctionnne en hachheur série; lee courant Icc passant tanntôt par T1 et
e tantôt parr
D2. vc a pour valeur
v moyeenne :
Vc = α 1 Vs
V
Pouur Ic négatiif, il fonctiionne en haacheur paraallèle: le coourant Ic paassant tantô ôt par T2 ett
tantôt par D1. vcv a pour vaaleur moyennne :
Vc
V =
Vs
(1 − α 2 )
α1 correspoond au rappport cycliquee de T1 et α2 de celui dee T2.
Exemple d'application
d n
Placéé entre unee source de tension rééversible en n courant, une
u batteriee par exem mple, et unee
machine à courant conntinu (sourcce de courannt), le hacheeur réversible en courannt permet :
d la machinne ∀ le mo
de faire varier la vitesse de ode de foncttionnement (en moteurr Ic>0 doncc
haccheur série ; en générattrice Ic<0 donc hacheu ur parallèle)..
Pouur obtenir lee freinage par récupéraation en inveersant le senns du courannt.
4. Hachheur en ponnt
La structure en pont
p la plus utilisée corrrespond au
u hacheur reliant :
U source de
Une d tension réversible
r enn courant : Vs>0
V et is>0 ou is<0,
Une source de
U d courant réversible
r enn courant ett en tensionn : vc>0 ou vvc<0 et Ic>0 ou Ic<0.
24
Chap III Les Hacheurs
T1 fermé T1 fermé
T1 et D2 conduisent T1 et T3 conduisent
-vc = 0 vc = Vs
T1 ouvert T1 ouvert
D2 et D4 conduisent T3 et D4 conduisent
-vc = Vs vc = 0
En conséquence En conséquence
-Vc = (1-α1) Vs Vc = α1 Vs
vc
T4 fermé T4 fermé
T4 et T2 conduisent T4 et D3 conduisent
-vc = Vs vc = 0
T4 ouvert T4 ouvert
T2 et D1 conduisent D1 et D3 conduisent
vc = 0 vc = 0
En conséquence En conséquence
-Vc = α4 Vs Vc = (1-α4) Vs
b) Commande continue
25
Chap III Les
L Hacheurs
A pertes minimales
m : Vc Is
I α
= =
Vs IIc 1 − α
26
Chap III Les Hacheurs
A pertes minimales : Vc Is α
= =
Vs Ic 1 − α
27
Chap IV Les Onduleurs Autonomess
Chap IV
V Les Onduleurs Autonom
mes
I. Introoduction
1. Définition
Un onduleur est un converttisseur statiqque assuran
nt la converssion continuu - alternatif. Alimentéé
en continuu, il modifiie de façonn périodiquue les conn nexions entrre l'entrée et la sortiee et permett
d'obtenir de
d l'alternatif à la sortie.
Le tyype d’onduleeur utilisé est
e l’onduleuur autonome.
Comm me un hachheur, un ondduleur autonnome dépen nd essentielllement de laa nature de la source ett
de la chargge entre lesqquels il est monté.
m Celaa conduit à distinguer
d :
Il exiiste des ondduleurs à frééquence variiable et à frréquence fixxe, des onduuleurs mono
ophasés et
triphasés.
2. Utiliisation
Les onduleurs
o à fréquence fixe
f sont utiilisés dans :
le transpoort d’énergiie et particuulièrement si
s cette lignee est sous-m marine. On redresse
r la
tension au
a départ puuis on la connvertit en allternatif à l’arrivée et ceela pour réd
duire les
chutes dee tension caapacitives.
Les alim mentations dee secours poour éviter lees micro-couupures.
Les onduleurs
o à fréquence variable
v sonnt utilisés paarticulièrem
ment commee variateur de
d vitesse
pour les moteurs à couurant alternaatif et particculièrementt les moteurrs asynchronnes.
Entre 0<t<T
E T/2, T1 fermé, on aura icc = is + ic1
E
Entre T/2<t<
<T, T2 est feermé, on auura ic = -(is+
+ic2)
28
Chap IV Les Onduleurs Autonomess
1.3 Onduleur en
e pont
a) Form
mes d’ondess
29
Chap IV Les Onduleurs Autonomess
Ps = Pcc
Calcul de la
l valeur mooyenne de iss (à partir de
d l’allure cii-dessus de is = f(wt))
π
1 2 2 2
π∫
Ismoy = m sin( wt − ϕ ) dwt =
Icm Icm cosϕ = Ic cosϕ
m
0
π π
A pertes minimales
m :
Vc Ic cosϕ Vc Ic coosϕ π π
Ps = Pc ⇔ Vs Ismoy = Vc Ic cossϕ ⇔ Vs = = = Vc ⇔ Vs = Vc
Ismoy 2 2 2 2 2 2
c ϕ
Ic cos
π
2. Ondduleurs de courant
c
2.1 Onduleurs à point millieu
Si on supppose le transsformateur parfait, les courants traaversant les
enroulemeents sont coomme suit (IIc : valeur eefficace) :
n
Entre 0<t<T/2, T1 est fermé,, on aura : Ic I = 1 Is
2n 2
n
Entre T/2<t<T, T2 est fermé,, on aura : Ic I = − 1 Is I
2n 2
2.2 Onduleur en
e demi – pont (Diviseuur inductif ou
o doubleurr de tensionn)
Le courant d'entrée Is est divisé en
L e deux parties iLl et iL2. k1 et k2
(complémenntaires) fon nt passer dans le rrécepteur iLl pendantt
l'intervalle (0, T/2), iL2 pendant
p l'inntervalle (T//2, T).
Q
Quand k1 coonduit : ik1 = Is et icc= Is - iL2
di di di
vs = L L 2 = vc v + L L1 = vc − L L 2 ⇔ vc = 2vs
dt dt dtt
M
Même chosee pour k2. Ill suffit d’invverser les inndices
30
Chap IV Les Onduleurs Autonomess
a) Form
mes d’ondess
On constatte, d’après l’allure dee
ik1 et de vk11, que pour :
un dééphasage arrrière (φ<0))
càd charge inductivee, il seraitt
mieux d’uutiliser un n thyristor..
C’est un chhoix optimaal.
un dééphasage avanta (φ>0))
càd chargee capacitiv ve, il seraitt
mieux d’uutiliser un GTOG ou unn
interrupteuur formé par deuxx
composantts (exemple :
Transistor en série avec unee
diode).
Req : on nne peut pass utiliser unn
transiistor tous seul enn
raison
de la tension néggative.
Calcul de la
l valeur mooyenne de iss (à partir de
d l’allure cii-dessus de vs = f(wt))
π
1 2 2 2
Vs mooy = ∫ Vcm
m sin( wt − ϕ ) dwt = Vcm cos ϕ = c ϕ
Vc cos
π 0
π π
A pertes minimales
m :
Vc Ic cosϕ Vc Ic coosϕ π π
Ps = Pcc ⇔ Is Vsmoyy = Vc Ic coosϕ ⇔ Is = = = Ic ⇔ Is = Ic
Vsmoy 2 2 2 2 2 2
Vc ccosϕ
π
Avec Vc ett Ic : valeurrs efficaces de vc et ic respectivem
r ment.
III. Ondu
uleurs Trip
phasés
1. Ondduleurs de tension
t : Onnduleurs enn pont
Pour simplifier l’étude, et sachant que les interrupteurs k1 – k6, k2 – k5 et k3 – k4 doivent être
complémentaires deux à deux, on peut les remplacer par trois interrupteurs :
⎧k1 = 0 ⎧ k1 = 1
k’1 remplace k1 – k6 tel que : k1' = 0 ⇔ ⎨ et k1' = 1 ⇔ ⎨ .
⎩k6 = 1 ⎩k 6 = 0
⎧k 2 = 0 ⎧k2 = 1
k’2 remplace k2 – k5 tel que : k 2' = 0 ⇔ ⎨ et k 2' = 1 ⇔ ⎨ .
⎩ k5 = 1 ⎩k 5 = 0
⎧k 3 = 0 ⎧ k3 = 1
k’3 remplace k3 – k4 tel que : k 3' = 0 ⇔ ⎨ et k 3' = 1 ⇔ ⎨ .
⎩k4 = 1 ⎩k 4 = 0
Les interrupteurs imposent donc les tensions composées à la sortie de l'onduleur. Ainsi pour la
première de ces tensions :
a) Formes d’ondes
Il existe deux types de commande : la commande à 120° et la commande à 180°. La dernière
est la plus utilisée.
Donc, si la dernière commande est choisie et que le récepteur est équilibré, ses trois phases
présentent la même impédance pour le fondamental ainsi que pour les divers harmoniques ce qui
entraîne :
ica + icb + icc = 0 et vca + vcb + vcc = 0
Pour généraliser notre étude, le tableau ci-dessous donne pour les huit configurations que peut
prendre le montage par l'état fermé (F) ou ouvert (O) des trois interrupteurs k’1, k’2 et k’3.
k’1 k’2 k‘3 vca - vcb vcb - vcc vcc - vca vca vcb vcc ik1 ik2 ik3 is
32
Chap IV Les Onduleurs Autonomess
Sa valeur moyenne
m esst comme suuit:
π
1 3⎛ 2π ⎞ 3 2
I moy =
Is ∫
π 0⎝
⎜ − Icm sin((wt −
3
− ϕ ) ⎟ dwt =
⎠ π
Ic cos ϕ
3
A pertes minimales
m ett en posant Vca
V = Vcb = Vcc = Vcc (valeurs effficaces), onn obtient :
33
Chap IV Les Onduleurs Autonomess
2. Ondduleurs de courant
c : Onduleurs
O enn pont
Si
S le récepteeur est capaacitif (φ>0))
les fermetures sont comm mandées, less
ouvvertures sppontanées. On peutt
utilliser les thhyristors ord
dinaires ouu
dess semi-connducteurs offrant
o less
mêêmes possibbilités. Danss le cas dess
thyyristors, il nn'y a pas à prévoir dee
cheevauchemennt des comm mandes.
Si
S le récepteeur est indu uctif (φ<0),,
les ouvertures sont comm mandées, less
fermmetures spontanéees. Less
inteerrupteurs peuvent être dess
thyyristors GTTO ou des transistors,,
aveec en série des diodess pour tenirr
la tension
t invverse. Il s'ag
git donc dee
semmi-conducteeurs à ferrmeture ett
ouvverture coommandéess, commee
lorsque l'ondduleur est destiné à
alim
menter un rrécepteur qu uelconque.
34
Chap IV Les Onduleurs Autonomes
vs = vca-vcb
Pour tracer les formes d'ondes, lorsque le récepteur est en étoile, on remarque que le courant
ica étant égal à Is pour 0 < ωt < 2π/3, à -Is pour π < ωt < 5π/3, à zéro pendant le reste de la période;
son fondamental est de la forme :
⎛ π⎞
ica = Is sin ⎜ wt + ⎟
⎝ 6⎠
⎛ π ⎞ ⎛ π 2π ⎞ ⎛ π 2π ⎞
vca = Vcm sin ⎜ wt + − ϕ ⎟ vcb = Vcm sin ⎜ wt + − −ϕ⎟ vcc = Vcm sin ⎜ wt + + −ϕ ⎟
⎝ 6 ⎠ ⎝ 6 3 ⎠ ⎝ 6 3 ⎠
1 3⎛ ⎛ π ⎞ ⎛ π 2π ⎞⎞ 3 6
π ∫0 ⎜⎝
Vs moy = ⎜Vcm sin ⎜ wt + − ϕ ⎟ − Vcm sin ⎜ wt + − − ϕ ⎟ ⎟⎟ dwt = Vc cos ϕ
⎝ 6 ⎠ ⎝ 6 3 ⎠⎠ π
3
A pertes minimales et en posant Vca = Vcb = Vcc = Vc (valeurs efficaces), on obtient :
3 Vc Ic cos ϕ 3 Vc Ic cos ϕ π π
Ps = Pc ⇔ Vsmoy Is = 3 Vc Ic cos ϕ ⇔ Is = = = Ic ⇔ Is = Ic
Vsmoy 3 6 6 6
Vc cos ϕ
π
35
Chap V Modulattion Largeur d’Impulsions
d
I. Com
mmande dess interrupteeurs d’un hacheur
h
Il faaut d’abordd remarqueer que poour les qu uatre hacheeurs directss étudiés, toutes less
commutatiions sont duu type transiistor - diodee ou diode - transistor. Il n’y a pass de commu
utation entree
deux transsistors ; Il est donc innutile de faire
f chevauucher les commandes
c s des deux transistorss
appartenannt à deux intterrupteurs complémenntaires.
L’étuude de la coommande des d hacheurrs parallèle ou série peeut être appplicable pou
ur les autress
hacheurs (rréversible en
e courant ouo en pont) car
c tous s’innspirent de ces deux haacheurs. La commandee
s’applique sur l’interruupteur qui joue
j le rôle d’hacheur.
1. Prinncipe de la modulation
m
Pourr réguler la valeur moyenne de laa tension qu’un
q hacheeur série ouu un hacheu ur parallèlee
permet d’oobtenir à parrtir d’une soource de tennsion constaante, on peuut utiliser unn signal de modulationn
M en dentts de scie ou o en trianngle en auggmentant lin néairement de 0 à 1 ppendant la période dee
hachage. L’amplitude
L e du signal ded référencee (valeur reelative) est le
l quotient dde la tensio on moyennee
désirée Vc par la tensiion de la souurce Vs. L’amplitude du d signal dee modulatioon est donnéée en valeurr
relative égale 1
Vc
α = uw =
Vs
Vs
1 − α = uw =
Vc
Au lieu d’une
d moduulation en ddents de scie, on peutt
utilisser une moddulation enn triangle. IIl suffit de changer lee
signaal de modu ulation en dents
d de sciie par une modulationn
trianggle.
Voici un exemple d’un hachheur série.
36
Chap V Modulattion Largeur d’Impulsions
d
II. Com
mmande dess interrupteeurs d’un onduleur
o
Le fiiltrage de laa tension ouu du courannt de sortie d’un
d onduleeur ne délivvrant qu’un créneau dee
tension ouu de courantt par alternaance est diffficile et on
néreux car le
l premier hharmoniquee à éliminerr
(harmoniquue 3 ou harm monique 5) a une fréquuence trop voisine
v de celle
c du fonddamental.
Aussi, on utilise
u de plus
p en pluss la modulation de larg geur d’impuulsions (pullse width modulation).
m .
On forme chaque alternance
a d la tensiion ou du courant de
de d sortie dde plusieurss créneauxx
rectangulaiires de largeeurs convennables.
La multipliication du nombre
n d’im
mpulsions foormant chaq
que alternannce présentee deux avan
ntages :
ellee repousse vers
v l harmoniiques de la tension ou du courantt
les fréquences pluus élevées les
de sortie, ce quui facilite lee filtrage ;
ellee permet dee faire varieer la valeurr du fondam
mental de laa tension ouu du couran
nt de sortiee
aveec les montaagnes à deuxx « interruppteurs » par phase.
On caractérise
c laa commandde par :
fréquuence du signnal de moduulation fm m
l’inndice de moodulation m,, m = = ,
fréquuence du siggnal de référrence fr
Ammplitude du signal de rééférence
le coefficient
c e tension r,, r =
d réglage en
de
Valeu
ur de crête duu signal de modulation
m
37
Chap V Modulattion Largeur d’Impulsions
d
Vc 2
Vs =
r
38
Chap V Modulation Largeur d’Impulsions
La différence entre v’a et va tient à la suppression dans cette dernière des harmoniques de rang 3 ou
multiple de 3 puisque m est multiple de 3.
1 Vs
V = r
2 2
D’où on tire :
V
Vs = 2 2
r
b) Modulation calculée
Au lieu de déterminer les angles de commutation en temps réel à l’aide d’une électronique de
commande analogique et/ ou numérique, on peut les calculer au préalable, les mémoriser et
commander ensuite les interrupteurs par un microprocesseur.
39
Chap VI Circuits d’Aide à La Commutation (CALC)
I. Introduction
La commutation commandée d'un interrupteur à semiconducteur s'accompagne
obligatoirement de pertes dans l’interrupteur puisque son point de fonctionnement doit commuter
dans le plan courant/tension dans lequel le produit courant/tension est positif.
Les circuits d'aide à la commutation (en abrégé CALC, en anglo-saxon snubbers) ont pour
rôle :
• Soit de mettre les interrupteurs commandés dans des conditions favorables lors des
commutations pour que celles-ci puissent s’effectuer avec des pertes réduites dans les
interrupteurs ;
• Soit de rendre les commutations possibles lorsque les imperfections des sources de courant
ou de tension risquent d’entraîner pour les interrupteurs des surtensions ou des surintensités
intolérables.
Les deux éléments essentiels contribuant dans le CALC sont : l’inductance et la capacité.
La présence, au sein de la cellule de commutation d'inductance en série avec les interrupteurs ou de
capacité en parallèle peut les mettre dans des conditions favorables ou défavorables aux
changements d’état souhaités lors des commutations.
40
Chap VI Circuits d’Aide à La Commutation (CALC)
La capacité parallèle a adouci les variations de Vk; la montée de Vk s’effectue à courant nul.
Pour limiter la surintensité à la fermeture due à une capacité parallèle, on peut mettre en série avec
l'interrupteur une inductance L.
41
Chap VI Circuits d’Aide à La Commutation (CALC)
La diode conduit entre les 02 commutations d’ouverture et de fermeture. Elle est bloquée à la
fermeture de K quand iL croît et pendant l’intervalle séparant la fermeture et l’ouverture car iL est
constant ou varie lentement.
On ajoute une diode pour que C soit directement aux bornes de K à l'ouverture, alors que C se
décharge à travers R, L et K à la fermeture.
42
Chap VII Circuits d’Extinction du Thyristor
I. Introduction
Le thyristor est normalement en conduction en appliquant une impulsion au niveau de la
gâchette.
II. Commutation
La commutation veut dire le transfert de courant d'un chemin à un autre. Le circuit de
commutation emploie des composants additionnels pour accomplir le blocage des thyristors. Le
blocage d'un thyristor initialement conducteur, consiste à :
L’annulation de son courant anode ;
L'application d'une tension inverse pendant un temps suffisant jusqu'à une complète
récupération du pouvoir de blocage.
1. Commutation naturelle
La commutation est naturelle quand la tension de la source d'entrée est alternative, le courant
de thyristor passe par zéro et une tension inverse apparaît à travers le thyristor. Ce type de
commutation est appliqué dans les redresseurs, les contrôleurs de tension CA, les gradateurs (la
phase de fonctionnement suivante provoque automatiquement l'extinction)
2. Commutation forcée
La commutation est forcée quand la tension de la source d'entrée est continu, donc le courant
du thyristor est forcé à zéro par des circuits additionnels appelés les circuits de commutation pour
arrêter le thyristor .Cette technique s'appelle commutation forcée (obligatoire) est appliquée dans les
convertisseur CC–CA (les onduleurs) et les convertisseurs CC-CC (les hacheurs).
La commutation forcée d'un thyristor utilisant le 1er type peut être réalisée par quatre
manières et peut être classée comme suit :
9 Commutation d'individu ;
9 Commutation d'impulsion ;
9 Commutation résonnante d'impulsion ;
9 Commutation complémentaire.
Cette classification des commutations obligatoire est basée sur l'arrangement des composants du
circuit de commutation et de la façon dans lesquels le courant d'un thyristor est forcé à zéro. Le
circuit de commutation se compose normalement d'un condensateur, une inductance, un ou
plusieurs thyristors et des diodes.
43
Chap VII Circuitss d’Extinction du Thyristor
La tension
n aux borness du condennsateur est :
vc = Vss (1 − cos wm t )
1
Où wm =
LC
Une fois que u temps t = to = π LC , le couraant de charrge devient
q le thyrisstor conduitt et après un
nul et le thhyristor T1 est
e bloqué de
d lui-mêm me (le courannt traversannt T1 deviennt inférieur au courant
de maintienn). La tension aux bornnes du conddensateur deevient Vc = 2Vs.
to s'appellee temps de commutatio
c on individueel.
¾ Connsidérons lee même circcuit avec unne tension in a bornes ddu condensateur.
nitiale Vco aux
vc = − Vco cos wm t
Aprrès un tem mps t = tr = to = π LC C , le couraant devientt
nul, T1 sera bloqué (lee courant ttraversant T1 devientt
inféérieur au co
ourant de maintien)
m et la tension aux borness
du condensateu
c ur est inverssée et devieent -Vco.
tr : reversing time.
b) Coommutationn d'impulsion
T1: Thyristtor principaal.
T2, T3 : Thhyristors auxxiliaires.
On supposse qu’initiallement le coondensateurr est chargéé
d'une tensiion Vco de la polarité mmontrée dan
ns la figuree
et le thyrisstor T1 condduit.
On donnee une impuulsion à T2, le thyristtor T1 seraa
bloqué paar la tension inversee du condeensateur lee
44
Chap VII Circuitss d’Extinction du Thyristor
La commutatiion est obttenue par uune impulsion résonnnante du coourant employée pourr
réduire le courant
c verrs l'avant duu thyristor T1 a zéro. Ce
C type de commutation
c n est égalem
ment connuu
en tant quee commutatiion courante.
45
Liste d’équations
I. Redressement
3 3 1 3 3 Vmoy
Vmoy = Vmax Veff = Vmax + R.O = = 0.98
2π 2 8π Veff
q ⎛π ⎞ 1 q ⎛π ⎞
Vmoy = Vmax sin ⎜⎜ ⎟⎟ Veff = Vmax + sin ⎜⎜ ⎟⎟
π ⎝q⎠ 2 π ⎝q⎠
46
Liste d’équations
2. Redressement commandé
i) Cas Continu
2 Vmax
Vmoy = cos α = Vdo cos α
π
2q ⎛π ⎞
Vmoy = Vmax sin⎜⎜ ⎟⎟ cos α = Vdo cos α
π ⎝q⎠
Remarque importante :
• Pour le cas d’une conduction discontinue dans le cas triphasé, il faut passer
impérativement par l’intégrale pour déterminer la valeur moyenne.
• Vdo correspond à la valeur moyenne d’un redresseur à diode (non commandé).
47
Liste d’équations
II. Hacheurs
A pertes minimales
Vc Vc Is
Ps = Pc ⇔ Vs Is = Vc Ic ⇔ Is = Ic ⇔ Is = α Ic ⇔ α = =
Vs Vs Ic
A pertes minimales
Vs Vs Ic
Ps = Pc ⇔Vs Is = Vc Ic ⇔ Ic = Is ⇔ Is = (1 − α) Ic ⇔ (1 − α) = =
Vc Vc Is
III. Onduleurs
1. Onduleurs de tension
π
1 2 2 2
π∫
Ismoy = Icm sin( wt − ϕ ) dwt = Icm cosϕ = Ic cosϕ
0
π π
A pertes minimales :
Vc Ic cosϕ Vc Ic cosϕ π π
Ps = Pc ⇔ Vs Ismoy = Vc Ic cosϕ ⇔ Vs = = = Vc ⇔ Vs = Vc
Ismoy 2 2 2 2 2 2
Ic cosϕ
π
1 3⎛ 2π ⎞ 3 2
Is moy = ∫ ⎜ − Icm sin( wt − − ϕ ) ⎟ dwt = Ic cos ϕ
π 0⎝ 3 ⎠ π
3
48
Liste d’équations
1. Onduleurs de Courant
π
1 2 2 2
π∫
Vs moy = Vcm sin( wt − ϕ ) dwt = Vcm cos ϕ = Vc cos ϕ
0
π π
A pertes minimales :
Vc Ic cosϕ Vc Ic cosϕ π π
Ps = Pc ⇔ Is Vsmoy = Vc Ic cosϕ ⇔ Is = = = Ic ⇔ Is = Ic
Vsmoy 2 2 2 2 2 2
Vc cosϕ
π
Avec Vc et Ic : valeurs efficaces de vc et ic respectivement.
1 3⎛ 2π ⎞ 3 2
Is moy =∫
π 0⎝
⎜ − Icm sin( wt −
3
− ϕ ) ⎟ dwt =
⎠ π
Ic cos ϕ
3
A pertes minimales et en posant Vca = Vcb = Vcc = Vc (valeurs efficaces), on obtient :
3 Vc Ic cosϕ 3 Vc Ic cosϕ π π
Ps = Pc ⇔ Vs Ismoy = 3 Vc Ic cosϕ ⇔ Vs = = = Vc ⇔ Vs = Vc
Ismoy 3 2 2 2
Ic cosϕ
π
π
1 3⎛ 2π ⎞ 3 2
Is moy = ∫
π 0⎝
⎜ − Icm sin( wt −
3
− ϕ ) ⎟ dwt =
⎠ π
Ic cos ϕ
49