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2- Critère de Nyquist
⎧1 f < f1
⎪
⎪1 ⎡ ⎛ π f − f1 ⎞⎤
H( f ) = ⎨ ⎢1 + cos⎜⎜ ⎟⎥
⎟ f1 < f < B
2
⎪ ⎣ ⎢ ⎝ 2 2 ∆ f ⎠⎥⎦
⎪0 f >B
⎩
Où B est la bande totale du filtre, et f0, la bande à -6 dB :
∆f = B – f0 et f1 = f0 – ∆f
⎡ cos (2π ∆f t ) ⎤
h(t ) = 2 f 0 sin c(2πf 0t )⎢ 2 ⎥
⎣ 1 − (4 ∆f t ) ⎦
Solution :
On a Ts = Tb, soit D = Rb d’où : B = (1+α) Rb/2 = 40 kHz.
Qui est inférieure à la bande de 64 kHz (du 1er passage par 0)
propre au signal non filtré. La bande de Nyquist est de 32 kHz.
Exemple 2 :
Quelle est la bande requise pour transmettre une information à
un débit de 8 kbits/s utilisant un signal en bande de base à 64
niveaux, à travers un canal en cosinus surélevé avec un
facteur roll off de 40% ?
Solution :
Le débit binaire Rb et débit de symbole D sont liés par l’entropie
H (nombre de bits par symbole) :
D = Rb / H = 8.103 / log264 = 1,33.103 symb/s
B = (1+α) D/2 = (1+0.4) 1,33.103 / 2 = 933.1 Hz.
Ceci illustre l’efficacité de la largeur de bande d’un signal
multiniveaux. La bande de Nyquist (α=0) est D/2 = 665 Hz.
4- Diagramme en œil
Le diagramme en œil constitue un moyen de vérification et
d’évaluation des performances d’un système de communication
digitale.
Le diagramme est mesuré à l’oscilloscope ou déterminé par
simulation.
Une distorsion d’interférence entre symboles ou action d’un
bruit apparaît aisément sur un diagramme en œil.
La figure 6 illustre les signaux émis et reçus dans le cas d’un
codage NRZ avec bruit capté négligeable.
La ligne de transmission a une fonction de transfert de type
passe-bas et transforme donc les fronts du signal émis en
variations continues (réponse indicielle). Il en résulte un retard
R des fronts du signal reconstitué sur ceux du signal émis.
Ce retard présente un caractère aléatoire lié à l’information.
(a) (b)
Figure 9 : diagramme en œil d’un signal : (a) sans bruit, (b) avec bruit
Figure 10 : diagramme en œil d’un PAM à 2 niveaux avec : (a) α=0.25, (b) α=1
Un autre exemple d’un signal M-aire est donné en figure 11.
Le signal est un PAM à 4 niveaux, filtré en cosinus surélevé
avec α=0.2.
Pe = Q(∆V / 2σ)
Cette expression a été minimisée en optimisant le seuil de
décision. Dans le cas d’une réception en bande de base sans
ISI (figure 12 sans changeur de fréquence, ni égaliseur), il
reste à optimiser le filtre de réception en minimisant Pe, c-à-d
en maximisant l’argument de Q(x).
soit
Le rapport S/N à t=T devient :
On pose T – t = τ : ∞
s (t ) * h(t ) = k ∫ s (t ' ) s (t ' + τ ) dt ' = k Rss (τ )
−∞
2- Récepteur à corrélateur :
Comme la sortie du filtre adapté est l’autocorrélation du signal
s(t) appliqué à son entrée, on peut donc utiliser un corrélateur
en tant que filtre de réception. Un corrélateur et un filtre adapté
sont équivalents et donnent le même résultat à l’instant de
décision T, figure 14.
Figure 14 :
équivalence entre
(a) filtre adapté,
(b) corrélateur
3- Récepteur à détecteur I+D :
Il s’agit d’un cas particulier du filtre adapté où le signal d’entrée
est constitué d’impulsions rectangulaires de largeur T.
La réponse impulsionnelle du filtre adapté étant également
rectangulaire de largeur T, la sortie autocorrélée est un triangle
de durée 2T, figure 15.
Figure 15 :
signal d’entrée,
signal inversé,
réponse impulsionnelle
du filtre et sa sortie
Le maximum du signal triangulaire arrive à l’instant t=t2. C’est
l’instant qu’on choisit pour échantillonner la sortie du filtre, la
suite du signal étant inutile. En pratique, ce filtre adapté opère
comme un filtre à intégration et décharge (ou RAZ), dit filtre I+D
(integrate and dump). Son principe est le suivant :
⎛ Ed ⎞
Pe = Q⎜⎜ ⎟
⎟
⎝ 2N 0 ⎠
Pe des signaux binaires en bande de base
1. Signal unipolaire :
antipodal signals :
Figure 18 :
Pe pour une
réception à
filtre adapté
de plusieurs
signaux
binaires
3. Signal bipolaire :
Le bit 1 est alternativement représenté par ±A, soit sur une
durée T d’un bit : V1(t)=±A pour bit « 1 »
V2(t)=0 pour bit « 0 »
Ce signal est similaire à l’unipolaire sauf qu’il a besoin de
deux seuils ±V0 (figure 2 du chap.3a). La probabilité moyenne
d’erreur pour des bits transmis de façon équiprobable, a été
établie au chap.3a :
Pe = 1.5 Q(A/ 2σ)
L’énergie du signal de différence pour le bipolaire NRZ est
comme en unipolaire, Ed=A2T (évaluée entre +A et 0, ou –A
et 0), et l’énergie moyenne par bit est, ⎛ A2 T ⎞ 3 ⎛ E ⎞
Eb=¼ A2T+¼ A2T+½ 0= A2T/2, d’où : Pe = Q⎜ ⎟ = Q⎜ b ⎟
⎜ 2N ⎟ 2 ⎜ N ⎟
⎝ 0 ⎠ ⎝ 0 ⎠
Pour un bipolaire RZ, on a Ed=A2T/2 et, ⎛ A2 T ⎞ 3 ⎛ E ⎞
Eb=¼ A2T/2+¼ A2T/2+½ 0= A2T/4, d’où : Pe = Q⎜ ⎟ = Q⎜ b ⎟
⎜ 4 N0 ⎟ 2 ⎜ N0 ⎟
⎝ ⎠ ⎝ ⎠
4- généralisation de Pe pour les signaux binaires
Une expression plus générale de la probabilité d’erreur en
fonction de l’énergie reçue par bit peut être développée.
On définit pour cela, le coefficient d’intercorrélation ρ qui
mesure la similitude entre les formes d’onde V1(t) et V2(t)
employées par le signal binaire :
⎡ T
V1 V2 dt ⎤ ⎧E = T V 2 dt
∫ ⎪ b1 ∫0 1
− 1 ≤ ⎢ρ = 0 ⎥ ≤ +1 où E = E E et ⎨
⎢ Eb ⎥ b b1 b2 T
⎢⎣ ⎥⎦ ⎪E b2 = ∫ V22 dt
⎩ 0
0 0
⎛ Ed ⎞ ⎛ E b (1 − ρ ) ⎞
On obtient donc : Pe = Q⎜⎜ ⎟ = Q⎜
⎟ ⎜
⎟
⎝ 2N 0 ⎠ ⎝ N 0 ⎟⎠
Différents cas se présentent :
• ρ=1 : les signaux V1 et V2 sont parfaitement corrélés et ne
peuvent être utilisés en pratique (impossible de les
différentier et détecter).
• ρ=0 : les signaux V1 et V2 ont zéro corrélation entre eux, et
sont dits orthogonaux, figure 19.
• ρ=–1 : les signaux V1 et V2 sont anticorrélés sur une durée
d’un symbole, et sont dits antipodaux (images miroirs),
figure 19.