La Fontaine. Les Animaux malades de la peste.

I°Biographie
La fontaine commence à publier ses FABLES en 1668. « Les
Animaux malades de la peste » est tirée du livre septième du
recueil intitulé : FABLES.

Les Animaux malades de la peste comporte dans sa

structure trois grandes parties : la narration, l’argumentation
et la morale. Problématique. En quoi la fable : « Les Animaux
malades de la peste » est-elle une parodie de la justice ?

II° La narration.
C’est un narrateur externe qui présente la situation.
La dramatisation de «  la peste «  avec les majuscules  « Ciel »
et « Mal » qui traduisent la crainte du monde divin qui
sanctionne les mauvaises actions pour « punir les crimes »
de la terre. La peste a des conséquences graves sur le
quotidien des habitants et il faut trouver une solution.

III° L’argumentation
Le lion «  tint conseil », il s’agit de délibérer afin de prendre
une décision. LF utilise la personnification. La cour est
représentée.
Le lion est le roi, il se donne l’apparence d’être amical mais il
est hypocrite. Il les apostrophe sur un ton doux. Il interpelle
son auditoire en les mettant en confiance. Les autres animaux
sont soumis aux décisions royales. Le renard est un courtisan
qui le flatte et fait l’éloge du roi. Les crimes deviennent des
louanges. Le renard est obséquieux et lâche .Il veut avoir les
faveurs du roi. L’âne est honnête et crédule, il croit que la
justice existe. Il est honnête. Le loup devient le procureur
dans cette inquisition. Il rend un faux verdict et condamne
l’âne avec cruauté.
IV° La visée de LF ET LA MORALE.

LF condamne l’injustice sociale. Il dénonce l’arbitraire de la

justice. La justice favorise les puissants, les protège pour
conserver leur privilège. LF mène une réflexion sur la justice,
les pauvres, le peuple ne sont pas protégés.