CH 1 LA RÉVOLUTION FRANCAISE ET L’EMPIRE (1789 – 1815) : . une nouvelle conception de la nation
A partir de 1789, la Fr connaît de profonds bouleversements pol (succession de régimes différents) mais aussi sociaux (car c’est l’ensemble de la sté qui se voit réorganisée). La monarchie disparaît. Aussi, les Frçs étendent leur influence révolutionnaire à une partie de l’Europe. Ils diffusent une notion nouvelle : la nation.
Comment la période révolutionnaire et impériale instaure-t-elle un nouveau rapport entre nation et pouvoir pol ?
I. L’EFFONDREMENT DE LA MONARCHIE : nation et pol au déb de la Rév (1789 - 1791) Comment la Fr est-elle devenue une nation souveraine et unifiée ?
1.1 La crise de la monarchie La crise de l’Ancien Régime : un Etat endetté Lorsqu’il accède au trône en 1774, LXVI (20 ans) hérite d’un Etat affaibli par un déficit budgétaire chronique (aggravé par le coûteux soutien apporté aux insurgés us dt le remboursement à lui seul absorbe près de la ½ du budget de l’Etat).
De plus, il doit faire face au mécontentement du Tiers-Etat : - les paysans (97 %) voient leur revenus s’effondrer (dû à bad récoltes, car bad conditions climatiques) == augmentation prix blé ce qui aggrave la misère ds le roy et dc === nbreuses révoltes). En effets, ils ne supportent plus le poids des impôts (taille et gabelle), contestent les redevances (corvées : W gratuit) de + en + lourdes exigés par les seigneurs. - la bourgeoisie (2 %), enrichie par le commerce et l’indus rêve d’intégrer la noblesse. Cultivée (inspirée des Lumières), elle aspire aux + htes fonctions de l’Etat (magistrat, pol, Egl, armée). - mais la noblesse s’y oppose, souhaite conserver ses privilèges et partager seule le pvr ac le roi.
L’impossible réforme Alors, pr rééquilibrer les comptent du roy, les ministres des finances (Turgot, Calonne, Brienne) tentent de faire payer les impôts aux privilégiés – cela réduirait aussi les inégalités. Mais la noblesse s’y oppose (et elle peut résister au roi car c’est elle qui prête de l’argent à l’Etat) : la monarchie est dc ds l’impasse.
La convocation des Etats généraux (institution qui dep était tombée ds l’oubli) Alors, pr trouver une solution à la crise financière, LXVI décide de convoquer les Etats généraux. De fév à mai 1789, les Frçs de chaque ordre élisent représentants (des députés) et rédigent les cahiers de doléances qui relayent dc leurs revendications. Près de 60.000 cahiers témoignent de la situation diff du roy et des aspirations du peuple. 1.2 La révolution et la fin de l’absolutisme L’affaiblissement de la monarchie Lors des Etats généraux, qui s’ouvrent à Versailles le 5 mai 1789, le roi LXVI refuse les réformes (il maintient le vote par ordre et refuse le vote par tête). Alors, mécontents, les députés du Tiers-Etats, soutenus par qques nobles coe La Fayette et rejoints par certains députés du clergé, jurent de ne pas se séparer avant d’avoir rédiger et donner une Constitution à la France : c’est le serment du jeu de paume (salle à Versailles) le 20 juin 1789 : ainsi, ils promettent de « se rassembler partout où les circonstances l’exigent ». Le roi cède. C’est ainsi que naît l’Assemblée nationale constituante. Dès lors, la souveraineté passe du roi à la nation : c’ la fin de la monarchie absolue, càd la fin de l’arbitraire royal).
Le soulèvement du peuple (l’engrenage révolutionnaire) En 1789, face au chômage et à la hausse des prix du pain, l’agitation du peuple croît et affaiblit davantage le roi. LXVI, contre son gré, accepte de partager son pvr ac l’Ass nat. Mais il tente de le récupérer par la force (pvr absolu). Aussi, il renvoie Necker, son ministre le + pop, puis il rassemble ses troupes autour de Paris. Alors inquiets, les émeutes se X. Et le 14 juillet 1789 les Parisiens se soulèvent et s’emparent de la prison de la Bastille (car y st stockées armes et munitions). C’ une victoire pr la nation : LXVI est contraint de reconnaître la Commune de Paris (adt° de la ville de Paris, formée spontanément par des bourgeois le 12 juillet 1789) et de sa milice, la garde nationale (milice municipale de citoyens armés, chargée de maintenir l’ordre et de lutter ctre les ennemis de la Révolution). Dès lors, de nbreuses villes comme Marseille ou Bordeaux se dotent d’une commune (adt° de la ville) et d’une milice. Mais ds les campagnes, tjrs en juillet, une rumeur évoque un complot des aristocrates ctre la Rév. Cela entraine la « Grande Peur » : les paysans s’attaquent alors aux châteaux des seigneurs et brûlent leurs titres de propriétés (càd détruisent les registres établissant les droits seigneuriaux). 1.3 La souveraineté nationale La fin des privilèges et de la sté d’ordre La période de la Gde peur inquiète les députés de la noblesse ou de la bourgeoisie. Alors, ds la nuit du 4 août 1789, pr apaiser le peuple, ils décrètent l’abolition des droits féodaux et des privilèges. De +, le 26 août 1789, ils adoptent la DDHC qui proclame la liberté (fondamentale ou individuelle) et l’égalité (devant la loi) de tous les Frçs. . C’ la fin de l’Ancien Régime. Aussi, à partir de 1789, la question de l’abolition de l’esclavage est débattue par les députés. Plusieurs s’y opposent, pr des raisons écos ou racistes, tandis que d’autres s’appuient sur les idéaux d’égalité et de fraternité. Le 4 fév 1794, l’Ass décrète l’abolition de l’esclavage ; mais Napoléon le rétablit en 1802.
1.4 La difficile construction d’un nouveau régime: impossible unité nationale La sté se réorganise pour moderniser le pays La Fr est % en 83 départements (subdivisés en districts, cantons, communes). Pr rembourser la dette, les biens de l’Egl st nationalisés, les clercs (désormais élus par les fidèles : c’ la composition civile du clergé), salariés de l’Etat et non plus nommés par le pape) prêtent serment de fidélité à la nation.
Une symbolique nationale se met en place : la Marianne, le bonnet phrygien, la devise. Partout des stés pol se développent coe en témoignent les clubs (association pol : ex. les jacobins), les journaux se X, st lus et commentés.
Le 5 oct 1789, les parisiens, les femmes en tête, marche sur Versailles pr réclamer du pain. Le château est envahi et le roi contraint de venir résider au palais des Tuileries, au cœur de Paris, où il est sous pression permanente des sans-culottes (terme péjoratif désignant les révolutionnaires parisiens issus du peuple, portent des pantalons plutôt que la culotte et les bas de soie des nobles et des bourgeois).
Le 14 juillet 1790, à l’anniversaire de la prise de Bastille, une fête de la Fédération est organisée à Paris et met en scène l’unité nationale. Pourtant, les % pol s’intensifient : les partisans de la Rév st partagés entre ceux qui souhaite qu’elle s’achève (les Feuillants) et ceux qui estiment qu’il faut la prolonger (les Jacobins). Et les femmes jouent un rôle actif ds la révolution.
Ainsi, les députés du Tiers-Etat ont mis fin à la monarchie absolue au nom de la souveraineté nationale. C’est le début de la « décennie révolutionnaire. ».
PPO Mme de Roland p 32 - 33
II De la monarchie constitutionnelle à la République (1791 -1799) Comment s’explique l’instabilité poli entre 1791 et 1799 ? De nouvelles institutions : la monarchie constitutionnelle Un roi en fuite Refusant ces évolutions, ds la nuit du 20 au 21 juin, le roi fuit la capitale ac sa famille pr rejoindre à la frontière les troupes étrangères. Reconnus et arrêtés à Varennes (Lorraine) ils st reconduits aux Tuileries. Le 3 sept 1791, l’Ass nat adopte une Constitution instaurant la monarchie constitutionnelle (inspirée du modèle angl). Le roi nomme les ministres ac lequel il partage le pvr exécutif. Il doit aussi composer ac l’ass législative qu’il ne peut dissoudre mais il dispose d’un dr de veto. Malgré l’implication des femmes ds la Rév (cf PPO Mme de Roland), l’Ass (dominée par la bourgeoisie) met en place le suffrage censitaire masculin (qui ne donne alors le dr de vote qu’à 15 % de la pop). L’instauration de la République La chute du roi Partout en Europe, les souverains s’inquiètent d’une contagion révolutionnaire et offrent l’asile aux émigrés frçs (ici les nobles contre-révolutionnaires). En Avr 1792, l’Ass nat déclare la g à l’Autrice (pays d’origine de Marie-Antoinette). Juil 1792, l’Autriche et la Prusse envahissent la Fr. La patrie est en danger ! Les fédérés viennent défendre Paris. Ceux de Marseille chantent La Marseillaise (cf Chant de g pr l’armée du roi, Rouget de Lisle). Mais le manifeste de Brunswick (proclamation attribuée au chef de l’armée prussienne, le 25 juill 1792, très dur à l’égard des révolutionnaires) met le feu au poudre : le roi est un traite selon les parisiens. C’ pourquoi les sans-culottes attaquent le palais des Tuilerie (10/08/92) et LXVI et sa famille st transférés à la prison du Temple. . Une nouvelle ass est élue : la Convention, au suffrage universel masculin.
La République proclamée 20 sept 1792, les troupes frçses gagnent la bataille de Valmy face à la Prusse. 22 sept 1792, la Convention vote à l’unanimité l’abolition de la monarchie et l’instauration de la République. LXVI est guillotiné le 21 janv 1793.
PPO LE PROCES DE LOUIS XVI p 28 - 29 Mais la République, divisée est menacée (1792 – 1794) … Girondins et Montagnards, députés républicains mais frères ennemis Dès le printemps 1793 la ne Rép est confrontée à de graves diff. En effet, la Convention est- divisée-entre : - .- les brissotins appelés Girondins (Gironde) 160 députés: modérés voire conservateurs, se méfient du peuple et des sans-culottes, siègent à droite de l’Ass- ne souhaitent pas la mort du roi. - les Montagnards 260 députés: siègent à gauche, sur les gradins les + hauts de la Convention (d’où leur nom), prochent aux attentes du peuple, veulent poursuivre la révolution. Parmi eux : Danton, Robespierre, Marat. - La Plaine 329 députés : entre Girondins et Montagnards ils font office d’arbitre.
Sur le plan extérieur : la mort du roi provoque une coalition des rois européens, ctre la Fr révolutionnaire. Sur le plan intérieur : une g civile éclate entre ceux qui soutiennent le roi (la Vendée : paysans fédéralistes, les Girondins, les royalistes, l’Egl catho) et les Montagnards (qui voient leur pvr s’accroître). Brissot et Jean-Marie Roland (députés girondins) st arrêtés.
… Ce qui entraîne la terreur… En avr 1793, face aux menaces ctre la Rép, la Convention (aux mains des Montagnards) désigne un Comité de salut public (gvt révolutionnaire pr prendre mesures rapides) de 12 mbres, dirigé par les avocats Danton et Robespierre. Ce dernier met en place la terreur. Ils prennent des mesures ctre les opposants (libertés suspendues, arrestations, exécutions de prêtres réfractaires, nobles, Girondins ; mènent une pol de déchristianisation (calendrier républicain remplace le calendrier chétien) ; et en faveur des pauvres, fixent un prix maxi sur les pdts de 1ère nécessité. C’la grande Terreur. Ainsi ac une grande violence, ttes les révoltes st écrasées (Vendée). La Rép sembe etre sauvée. Alors Danton décide de mettre fin à la terreur. Mais Robespierre s’y refuse et le fait alors guillotiner. Alors la Convention prend peur se retourne ctre Robespierre qmui est à son tour guillotiné le 10 thermidor an II (28/07/1794). C’est la fin de la Terreur. Les libertés st rétablies. La Rép est sauvée mais pour un temps.
La Rép conservatrice des Thermidoriens : le Directoire Les députés qui viennent de prendre le pvr, les Thermidoriens (ce st ceux qui ont renversé Robespierre, issus de la Plaine) installent un new régime : le Directoire (1795 – 1799). Le pvr exécutif est confié à 5 directeurs. 2 assemblées élues au suffr censitaire (qui est dc rétabli car méfiance envers le peuple) se partagent le pvr législatif.
Sous le Directoire, les inégalités sociales se renforcent. Des oppositions apparaissent. Le régime est instable. Alors, Napoléon Bonaparte, jeune gl auréolé de gloire militaire, renverse le Directoire par un coup d’Etat, le 18 Brumaire (9 nov 1799).
III DE BONAPARTE À NAPOLEON Ier, UN EMPIRE HERITIER DE LA REVOLUTION DU CONSULAT A L’EMPIRE (1799 – 1815).