vendredi 20 septembre 2019

Approche anthropologique de l’Antiquité

I. Introduction à l’anthropologie de l’Antiquité

mickael.ribreau@sorbonne-nouvelle.fr

1.Première
approche
Rome comprend
3 périodes:

-7 5 3 ( a v J C )
R o m u l u s
premier roi de
Rome fonde la
ville. (Considéré
comme vraie par les romains car c’est à partir de cette date qu’on fait la datation.
= équivalent du 0. Or faux historiquement car Romulus jamais existé.) 7 rois
jusqu’en 509 av. JC. Dernier roi Tarquin le Superbe (cad Le Tyran) qui a un fils,
Sextus Tarquin qui désire la femme d’un patricien (noble) Lucrèce qu’il viole.
Famille de Lucrèce revient avec Brutus, Lucrèce fait jurer aux autres de la venger,
ils virent la famille du roi et fondent un nouveau régime, la République. (Jusqu’ici
royauté: confond trois pouvoirs en le roi)

- 509 (av JC) République est pensée à partir de la monarchie, on en reprends des
éléments et on limite ce pouvoir monarchique, le socle de l’état est le consulat
incarné par les consuls. (= magistrature.) Consulat pouvoir militaire + politique.
Mais on réduit ce pouvoir :limité à un an (non renouvelable il faut attendre avant
d’être ré-élu) on est élu (par le peuple) et on deux consul. (Nécessité d’accord
entre les deux) Limitation du pouvoir personnel. Chez Tite-Live (Ier siècle av JC)
idée que la République naît d’un serment, voeux prononcé après la mort d’une
fils de patricien. Le roi sont donc détesté de manière presque sacré. Refus de la
royauté assez fort, chaque année un romain est désigné roi et est chassé, on
rejoue donc chaque année la chasse du roi de Rome. Les nobles se repartissent
le consulat (qui s’appuie sur le Sénat avec de nobles issus de familles qui ont
étés dans le consulat) fonctionne bien tant que la noblesse est soudée. Année
130 fin du IIème siècle noblesse s’affronte dans des guerres civiles, à la fin du Ier
deux guerres civiles => fin de la République.

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- Guerres dû à la perversion de la noblesse + remise en cause du système de
la République. Plusieurs magistrature pour atteindre la magistrature suprême
(cursus honorum: courses aux honneurs) et entre chacune d’entre elles laps
de temps d’environ 5 ans. Donc arrivée vers 40 / 50 ans au poste de consul.
Tentation monarchique: vouloir être consul tout seul. Première guerre 90-80:
Sylla contre Marius. Marius est donc consul plus Sylla qui arrêtera les
institutions puis renonce à son pouvoir. Puis Pompée contre César en 49-48.
César triomphe et est alors seul maître de Rome, institutions sont bloquées
et se proclame dictateur à vie. (Dictateur: pleins pouvoirs limités dans le
temps, on peut rendre) Meurt en 44 assassiné. (Par des sénateurs menés par
Brutus.) Il prend la ligne des républicains mais se voit face à Marc-Antoine &
Octave. Tous les deux liés à César: MA second de César dans l’armée qui
espérait devenir son fils par testament, par testament Octave est reconnu
comme héritier. (Il est alors son arrière petit-neveu) Octave est plutôt maladif
et on pense qu’il va mourir dans l’année. Octavianus, Octavien (nom qui se
transforme par l’adoption) s’oppose à MA. -31 bataille à Actium, MA est
battu et est contraint de se suicider. Octave reçoit alors à ce moment là
pouvoir du sénat pour rétablir la paix, conserve ses pouvoirs pendant 4 ans
et les rends en 27 au Sénat. Ils lui donnent alors le titre d’Auguste (celui qui
possède l’autoritas, cad l’autorité = fait d’être naturellement ou socialement
au dessus de quelqu’un) République s’achève en -31 ou -27.

- Empire d’occident commence en 31 s’achève en 476 (chute de l’empire romain)

et d’orient s’achève en 1453. L’empire est présenté comme le rétablissement de
la République (retour à la république) Auguste à sa tête reçoit des pouvoirs qui le
met au dessus des autres, utilise le titre de «  César  » (son nom de famille) et
«  princels  » (prince bref au prince du sénat celui qui prend la parole en premier
pendant une séance) Ordre parole déterminé par le rang social. Parole d’un
sénateur sacré, ne peut pas être coupé. (Le dernier ne parle donc jamais.)
D’autres empereurs jusqu’au 5ème siècle dans le monde occidental. Unité de la
période repose sur une personne (un empereur) en théorie s’appuie sur les
institutions républicaines mais dans les fait les institutions républicaines sont
vidées de leurs contenus. Peut prendre appuie sur un conseil avec statut des
conseillers libres (peut y avoir des affranchis, anciens esclaves ayant pris sa
liberté par décision du maître ou testament.)

- Sois né esclave ou fait esclave par des prises de guerre. C’est une possession du
maître) C’est un statut légal unique mais pas pratique, réalité de l’esclave sont
diverses. Les femmes à Rome ne sont pas citoyennes (citoyens: homme adulte
dont la famille est originaire de Rome puis de l’Italie progressivement, à partir du
IIIème siècle qlq sois l’origine de sa famille. exclu: Femme esclave & étrangers)
Femme dépend de l’autorité de son père, son mari, ou son fils. Elle n’a pas de

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droit politique et ne peut accéder aux magistratures, ni voter… En Août cultes
féminins ex culte de la bonne déesse, culte de Vesta auxquelles participent les
vestales. Cas d’anomalie à Rome; elles sont précédées des faisceaux-licteurs.
(Porteurs de sorte de haches = vie et de mort sur les sujets.) Accompagnent
aussi les consuls. Vestale a un staut ambiguë car pouvoir de vie ou de mort +
accorde asile. (Tribain de la plèbe aussi car personne sacré) Rome est en guerre
tout le temps, on constate que les vestale sont sacrifiées à des moments où l’Etat
connait des difficultés militaires. (Sacrifice humain de vestales ou de peuples
barbares) Récits de manquement au devoir des vestales coïncident avec ces
périodes. Statut ambiguë entre les F/H lié au statut fragile de la vestale qui peut
être sacrifié en puissance. = catégories sociales / culturelles. Vestale repose sur
ce qu’était le masculin / féminin à Rome + prudence à avoir vis à vis du fait
historique. Femme dépendante d’un H mais peut gérer des biens notamment en
cas de divorce. (Mariage n’est pas sacré on peut divorcer rapidement) L’empire
repose sur un H, régime qui dure 5 siècle.

2. Divers exemples d’approches anthropologiques

Anthropologie = science sociale qui se distingue de la sociologie dont l’objet n’est
pas forcément humain. Anthropologie travaille sur l’humain, la sociologie peut aussi
travailler sur l’animal. Anthropologie peut relever de l’ethnographie (traits propres à
chaque peuple) ou ethnologie (étude de ces peuples). Spécialiste d’anthropologie
font des comparaisons avec d’autres communautés / système (propre de
l’anthropologie). Deux buts liés: premier comprendre une société en elle-même. on
se centre sur une communauté. Rites, croyances, structures de parentés,
institutions comment l’H se pense en relation avec les autres. (Classe sociale, sexe,
genre…) Comment une société se pense et se représente. Travaille tant sur des faits
que sur des croyances / représentations. Implique un terrain d’observation (tribus
amérindiennes comme l’a fait Levis Strauss) On va observer sur le terrain des
peuples par une phase d’immersion pour comprendre de l’intérieur une
communauté. But de se libérer des concepts, pas de plaquer avec ethnocentrisme.
Décentrement double (par rapport à sois même l’observateur doit quitter ses
propres catégories en utilisant des termes propres à la société) + après la phase
d’immersion forme intellectuelle de retrait qui permet d’analyser les faits. Visée
comparative de l’anthropologie. Phénoménologie (courant de pensée allemand qui
repose sur l’idée que ce qui est important c’est le sujet = on pense le monde à partir
d’un individu.) Claude Levis Strauss s’opposait à ça et voulait trouver des poins
communs de schéma de pensée (pôles de + ou -) dans toutes ces sociétés.
S’appuie sur des peuples très précis, inspire des spécialistes de l’antiquité dans les
années 60-70 qui pratiquait auparavant une recherche de l’héritage. (Examination

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de textes antiques en partant de catégories contemporaines de ceux qui étudient
l’antiquité. Plusieurs études de tragédies grecques en partant des règles du théâtre
classique.) Voir en quoi l’antiquité conduit au moderne dans la démarche de
l’héritage. (République antique continuum vers une contemporaine) absence de
rupture entre notre société et celle des anciens. Lecture très littéraire sans contexte
de genre / historique. P. Vidal Naquet + JP Vernant inspirés par l’anthropologie
structurale (courant de pensée surtout sur la linguistique qui apparait en 20/30
structures de grands ensembles à partir desquelles les société s’organisent.
Anthropologie de l’antiquité: pas de terrain le seul est un terrain anthropologique /
de source, essayer de quitter les catégories de pensée du chercheur (étudier
tragédie de Sénèque sans penser à Racine. Penser les textes antiques en les re-
situant. En outre il s’agit de reprendre des notions, des concepts émique (qui vient
de l’intérieur) passe par la reprise de termes qui ne se traduisent pas. Chez Levis
Strauss traduit pas les termes, idée de l’intraduisible, termes qui véhiculent déjà une
conception. Examen anthropologique = étude de ce qui est dit + contexte de
l’énonciation. (Quand c’est dit / comment / par qui) Ceci a d’autant plus de valeur
dans la société romaine qui accorde bcp d’importance à la performativité (ce que je
dis a un effet). Il y faut donc comprendre les rites et pratiques, il faut savoir d’abord
que c’est performatif. S’intéresser à des paroles / énoncées liés à de contextes
précis.

a) Fonctions symboliques

Eléments dépasse l’utilitaire. Nourriture n’a pas que pour valeur elle-même, cadre
de représentation plus large (caviar / homard = marqueur de richesse). La nourriture
va parfois s’inscrire dans un signe plus large: cru / cuit. Cru: pas civilisé, cuit: ce qui
l’est. Entre les deux pourris (cru qui dégénère) Par ex chez les romains boire du lait
trait de barbarie. Les aliments assimilés par le corps doivent être cuit, prépare le
travail de l’estomac. Dans la guerre des Gaules présente deux peuples: les
germains et les gaulois. Ces germains il les caractérise en reprenant des catégories
culturelles romaines (les germains boivent du lait) car cru sans transformation. A
rome on transforme le lait par la fermentation du fromage sois on le mélange pour
les gâteaux ou plat de viande. Le lait montre que l’importance = c’est ce qu’il
représente. (Pareil pour les légumes à cause de la représentation de la cuisson.)
Années 60 Yvonne Verdier (« façon de dire façon de faire » cf cours d’Albertini sur
l’histoire des femmes CPGE) observe la tuerie du cochon (comment on se
représente la chose). On comparait dans les paroles la tuerie du cochon le tonneau
au ventre de la femme enceinte. Femme non-mariée ne peut cuisiner (peut pas
penser l’enfant sans le mariage) pareil pour la femme qui a ses règles.

27/09/19

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b) Le mythe

Myrrha refuse le marriage => colère d’Aphrodite qui la rend amoureuse de son père,
ruse pour coucher avec son père, poursuivit par ce dernier quand il comprend la
supercherie elle le transforme en arbre à myrrhe. Elle est enceinte et donne
naissance depuis l’écorce à un fils, Adonis. Meurt tué par un sanglier lors d’une
chasse sans avoir été marié. => Refus du mariage / chasse dans les deux cas, ils ne
font pas ce qu’on l’attends de leurs sexes. Ils sont comme « crus »: pas cuit par le
mariage / chasse. Fêtes adonies qui concerne les prostituées faites pour les
esclaves durant laquelle on grille des aliments. Fête insiste sur le plaisir, dimension
de jeu. (banquet, vin) Opposition avec les thesmophories (sème le blé à l’automne
en l’honneur de Demeter) concerne les laboureurs et les paysans, fête de la labeur,
et on y mange des aliments ayant cuit longtemps, insiste sur la nourriture /
naissance blé qui pousse etc. (S’oppose donc en qlq sorte à la première fête, la
première est d’ailleurs plus du mariage sans-enfant.)

Mythe récit qui fige l’histoire / Oedipe / Chaperon rouge vision unificatrice, récit
fondateur qui est toujours le même. « logos » = discours argumenté. Histoire va être
lié à un culte, à des rites, dimension étiologique (récit de cause, qui explique
comment on en vient à ce qui se fait présentement) importante. Dimension
universelle, mythe n’est pas unique. « La poétique » d’Aristote n’a presque pas vu
de tragédie, texte fondamental car formate les esprits Dupont « Aristote le vampire
occidental  » considère à partir de la Poétique un spectacle comme un récit, le
théâtre a pour but de raconter une histoire. Le mythe = évolue, souvent lié à un
nom. Ajax héros de l’Iliade mécontent de ne pas avoir obtenu les armes d’Achille à
la fin de la guerre qu’il estimait devoir mériter. Frappé de folie par les dieux il pense
détruire l’armée des grecs mais en réalité des moutons = désespoir car acte
insensé. Ajax développait un mot « aiai » = hélas hélas. Le point de départ chez Ajax
c’est la déploration, le mot est prononcé lors des rituels funèbres, donne donc par
la suite ajax. Exemple qui montre que le mythe est crée à partir d’un nom propre.

c) La différenciation sexuelle, altérité

L’approche anthropologique ne considère pas d’essence masculine / féminine. Les

fonctions de l’H / F ne sont pas établis depuis l’éternité, il s’agit de montrer que
certaines fonctions peuvent être tantôt masculines ou féminines. = qu’est-ce qui
distingue l’homme de la femme. (Etude de genre: conscription du genre dans la
société) Amène donc à revenir sur certaines catégories. Ex: Florence Dupont
« L’érotisme masculin à Rome » montre que la notion d’homosexualité ne convient
pas pour parler des relations entre hommes à Rome. Suppose également une
opposition à l’hétérosexualité, or en Grèce ou a Rome on conçoit le désir identique.
Textes de Cicéron où il explique qu’on ne peut combattre avec un homme nu car
désir qui vient. Pas d’écart de la notion d’homosexualité, examiner la notion de

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désir. Pédérastie: confier un jeune homme à un homme plus âgé pour qu’il éduque
avec une forme d’éducation sexuelle. Notion d’altérité (définition de l’autre) F.
Hartog «  Le miroir d’Hérodote: essais sur la représentation de l’autre » Ouvrage
travaille sur Hérodote «  L’histoire  » (essaye de comprendre l’origine des guerres
médique, athènes contre les perses) parle des différentes luttes des grecs avec
d’autres peuple / les perses. Dans l’enquête Hérodote s’intéresse au peuple des
Scythes, (ancêtre des perses?). Ce qui les caractérise: il sont nomades, et vivent
dans des maisons à roulettes. Il a donc ni maison ni villes ni champs labourés.
Cherche donc traces de ces maisons à roulettes (on n’en trouve aucune) les scythes
sont crées dans l’idée qu’ils donnent naissance aux perses (donc adversaire des
athéniens), Hartog montre que l’image des scythes donnés est construite à partir de
la conception que les athéniens ont d’eux même. (L’autre est l’opposition de sois)
On reprend donc les grandes catégories qui nous définissent et on les inverse. Par
ex pour un Athénien cité = sédentarité est fondamentale. Scythes est donc pensé
comme nomade (sûrement faux car villes) + les grecs comprenaient les maisons
comme pérenne =/= scythes maisons à roulette. L’autre est crée à partir de notions
propres à chaque communautés. Cornelius Nepos explique qu’il ne faut pas être
choqué qu’un grec joue de la musique car à Rome musique est associé à la
prostitution ou à l’esclave. (=/= Athènes car le bon citoyen joue de la musique.) Il
faut donc distinguer les faits de leurs représentations.

3. Quelques principes de civilisation et de société romaine

- Rome est une cité, du latin civis => civitas. On pense d’abord cité puis l’habitant
(citadin) Ici inverse on pense d’abord l’habitant (civis) et on rajoute civitas (cité).
Adulte, homme, originaire de la ville de Rome, issus de parents libres / affranchis.
Esclave celui qui appartient à qlq d’autres (jusqu’au VIè esclave par endettement,
n’existe plus après) A des droits = peut transmettre un héritage, peut voter +
accéder à la magistrature. Par sa parole peut avoir une action (propre du citoyen:
assumer sa parole) il en est l’auctor. =/= actor qui ne dit pas « je » en son nom,
porte les mots de qlq d’autre. Notion de visage en Grèce = prosopone, pense le
visage en Grèce à partir du regard. A rome le visage désigné d’abord par la
bouche = donc par la parole. Le citoyen est lié aux autres citoyens, à la fois
verticalement et horizontalement. Inscrit dans une famille par son nom (porte les
trias nomina). Caius, = Cognomen Julius = Clans (gens, dépend donc de Iule fils
d’Enée) César = branche dans la gens. Sois on l’hérite sois on le crée. Peut y
avoir un 4ème surnom par exploit (Africanus par ex) lié à une victoire. Cicéron,
Tullius Cicero = Cicero ça veut dire poids chiche légende d’un ancêtre qui avait
une grosse verrue. Peut avoir donc le même nom (par exemple son fils s’appelle
pareil) Relation de clientélisme entre le patronus (lui donne à manger) / cliens.

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Petit à petit remplacé par de l’argent puis par + large. Patronus aide le cliens peut
aussi aller défendre son cliens en justice. Avocat se développe au II / Ier siècle. Si
affranchis on devient le client du nouveau maître. Gratia du pdv du cliens =
faveur. Patronus = gratia aussi reconnaissance. Se traduit donc dans les deux
termes.

- Religion officielle à Rome qui concerne l’ensemble des citoyens romains, les
prêtres ne le sont pas par conviction religieuse mais par fonction magistrale =
personnel d’état. Religion polythéiste, panthéon n’est pas limité on y ajoute au
grès des campagnes militaires et victoire. On fait rentrer dans l’ensemble des
dieux les dieux des vaincus (pour pas les fâcher, ils étaient d’accord vu qu’ils ont
fait perdre leurs peuples, intégration cultes étranger) Omniprésence des dieux
dans l’espace public (forum à Rome). Examine les augures en regardant les
hospices + aruspices avec examen des entrailles. Jusqu’au IIIè siècle sacrifice
humains, les + nobles des animaux à sacrifier porcs moutons vaches. Sacrifice /
prières sont codifiés. Religion formaliste: prière doit être dit de cette manière, il
faut que l’animal baisse la tête en signe d’acceptation, is le rite n’est pas fait de
manière impeccable = catastrophe. Religion romaine donc présente en lieux,
sacrifices avant chaque moments importants, calendrier selon les prêtres. Jours
sont: fastes / néfastes / indifférenciés. Faste: il est permit de pratiquer activité
politique, économique ou commerciale. Pratique du negotium. Jours néfastes:
Essaye de calmer les dieux par théâtre, cirque, on pratique le lotium (absence
d’activité politique etc…) Catégorie liées à des temps mais aussi heures de la
journée, matin forum / sénat, le soir va aux termes lieu de lotium. Chez sois
lotium également. Négotium: lié à tout ce qui a trait au public. Jours indifférenciés
= les prêtres choisissent si ils sont des j fastes ou néfastes. Religion régit donc la
vie du romain.

- Le rapport à la Grèce, pense son présent par rapport à son passé. (Idéalise,
recrée son passé en particulier les débuts de la République) Exemplum: conduite
à suivre et à répéter. Education romaine = rappelle et imitation de grands
modèles de la république dont il faut répéter les comporteemnts. Conception de
Rome s’appuie sur le mos maiorum (=/= res nauvae quasiment révolution,
nouveauté) Conçoit la romanité comme qlq chose qui se fait sans plaisir.
Hommes incarnent tension permanente particulièrement vers la politique
(negotium). Grèce peuple qui n’est pas en tension permanente (pas tout le temps
dans le negotium) rencontre au moment des conquêtes / en Sicile, dans les
années 200 lors des guerres puniques. (1ère, il y en aura trois.) Rentre en contact,
découvre l’art grec qu’ils ramènent. A Rome les premiers écrits (240 av JC) sont
des traductions d’une comédie et tragédie grecque en latin. Littérature nait d’un
acte de traduction, on ne parle pas d’écrits dit littéraires et on en conserve peu.
La Grèce permet à Rome d’accéder à la littérature et celle ci pendant longtemps

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est pensée à partir d’un modèle grec. (Litté / Poésie liée à la Grèce) Référent très
important pour penser la littérature (sauf Histoire). Utilisée pour penser littérature
mais aussi les lieux de lotium comme les thermes, loisir « à la grecque » de même
la maison qu’on pense « à la grecque » noms de pièces en grec, statues…

II. Le corps à Rome

Comment les romains se représentent le corps, comment il peut être transformé, a-

t-on tous le même corps? (Corps / Différenciation sexuelle) en quoi => réflection
plus large sur ce qu’est l’être humain à Rome. Notion du corps récurent en
anthropologie (pas la même notion du beau laid canon de beauté.

1. La conception de la nudité à Rome

1) Nudité et humanitas

Humanitas mot forgé au 1er siècle qui signifie l’être de l’homme. Les romains en
particulier historiens ou ceux qu’on qualifient d’ethnologues (Pline l’Ancien Ier siècle
ap JC «  L’histoire naturelle  » ensemble des connaissances rassemblées, y parle
donc des peuples. Caton «  Les origines  ») Ils connaissent des peuples qui vivent
tout nu. L’existence de peuple nu = motif de perplexité à Rome. Pour eux, vivre nu
c’est ne pas reconnaître un élément clé de la civilisation (humanitas) un homme
civilisé est donc habillé pour un romain. Habiteraient sortes de confins de
l’humanité, territoire entourés d’eaux peuplés de bêtes mystérieuses (peuples nus
avant). = franges du monde habité. (Nord de l’Allemagne, l’Irlande, l’Inde, les
Baléares, zone subsaharienne, malgré climat et pop différentes toutes forme un tout
= peuple de territoires aux marges de l’humanité.) Pour eux territoires dont
l’environnement est si différent du monde méditerranéen qu’une civilisation
matérielle ne peut y apparaître. Unis quelque soit le climat et par le fait qu’ils sont
nus. On pense alors ce confins par rapport à Rome. Servus qui commente
« l’Eneide » (Virgile, 1er siècle): Virgile y parle d’un peuple (Garamantes) Pour Servus
la nudité est une forme de violence sociale (= refus de la civilisation). Les
Guaramantes peuple qui refuse le contact avec Rome, ils sont comparés avec les
Ganphasantes qui se trouveraient plus vers l’Asie mais plus des peuples pacifiques
qui fuient le contact, alors que les Guaramantes sont cruels / sauvages et ne
conçoivent que des rapports sur le mode de l’agression. = elles n’ont pas assez
d’expérience pour doser leurs taux de violence avec autrui. (Trop ou pas assez)
Nudité = absence de marqueur de civilisation selon la grille de lecture romaine.

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La nudité exclue de l’humanitas, et donc de la civilité. Ex: Guaramantes (trop
violent) et Ganphasantes (trop passif). Un homme doit maitriser la violence, en faire
usage de manière modérée. On décrit ces peuples à partir de données romaines =
ethnocentrisme. Pour eux cette nudité traduit absence de civilisation, pas de
structure politique. Relativité pareille dans l’absence d’humanitas => texte de
Pomponius Orella. Relativisation des cultures, insistance sur les indiens qui portent
«  leurs parties obscènes  ». Pudenda =parties génitales. Pudor, pudeur. La nudité
remet en cause l’ordre sociale = à Rome signe la classe d’appartenance / famille.
Se lever en présence de mieux placé que nous, laisser parler en 1er… Un fils ou un
beau fils ne peut pas être nu face à son père son beau père.= verecundia. (retenue)
En attribuant un cache sexe aux indiens ils les humanisent puisqu’ils cachent un
élément qui remet en cause l’ordre social. La dissimulation des pudenda suppose
des institutions comme le mariage et des lois contre l’inceste, l’exhibition sexuelle.
Mariage hiérarchise parents / enfants, préviens de l’inceste. Pline l’ancien dans
«  L’histoire naturelle  » (sorte d’encyclopédie, texte 2)  Les Mésaches se teignent la
peau en rouge, les romains imaginent que c’est pour dissimuler leurs couleurs noir.
Présuppose donc de leurs point de vue qu’il faudrait la cacher. Nudité liée
également à l’altérité, elle crée des peuples autres avec un regard romain.

2. « sauvages origines »

La sauvagerie qui traduit la nudité fascine en même temps les romains car elle
montre que ces peuples ont sur rester à l’état d’origine contrairement à eux. Avec
l’extension de l’empire lors des guerres punique sorte de perversions des moeurs
admise. (Que l’on rapproche par exemple à Alexandre) Au début le modèle paysan
n’est pas déprécié mais au contât de la Grèce, il le devient par exemple. Grèce
perçoit les modèle romain antique comme décadence. Les romains parlent souvent
de la nobilitia (noblesse) incarnée par les grecs par exemple. Théorie des climats, au
nord il fait froid on est donc endurci par l’effort, on ne peut se réchauffer mais on est
limité intellectuellement. Feritas: endurance à l’effort. Au sud fait chaud, esprit
malin, délié, mais chaud de molasse, nobilitia. (=justifie le fait que les grecs aient
perdus) Rome étant au milieu on la suppose porteuse des deux idées vision
romano-centrée, les Romains évoquent la sauvagerie des peuples du nord, mais
également qu’ils n’ont pu être amolli par la situation. Les germains sont
particulièrement vus sous cet angle, ainsi la nudité de ce peuple guerrier entretient
une image brutale, belliqueuse, également avec le froid. (CF texte de Molla corpus)
Ils habituent / endurcissent leurs corps en ne le vêtant pas + brutalité du froid.
Lucrèce appuie néanmoins sur le fait que l’enfant naît nu, sorte d’enfant mal aimé
de la nature, qui ne lui aurait donné aucune fourrure, aucun moyen de survivre.
Forme également d’épicurisme dans la description de la nudité chez Lucrèce. Ce
dernier oppose la nudité aux habits de pourpre de fonctions politiques, pour lui le
juste étant le milieu c’est à dire une simple étoffe du peuple par exemple. Il légitime

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l’utilisation d’habits reconnu comme porteur d’utilité = animaux. (Qui permet de
palier la difficulté de l’homme à remplir ses besoins dits « physiques » ou que l’on
dirait naturels chez les épicuriens. Forme d’épicurisme, qui s’opposerait aux
cynique qui se débarrassent de tout. Epicurisme atteint l’ataraxie en évitant les
plaisir non-naturels et vains) Lucrèce poursuit dans le second extrait en formant une
opposition entre enfants / animaux. (Mal dotés / bien dotés) Chez Pline l’ancien la
nature est même caractérisée comme « mauvaise mère ». L’emmayotage de l’enfant
est ainsi créateur de lien social dans l’antiquité, acte politique. Le corps romain est
un corps contraint, l’homme doit se battre sans cesse pour vivre, au contraire des
animaux. Nudité, premier état de l’enfant, traduit donc d’une faiblesse, lui donner un
vêtement c’est déjà donner une place politique. Né en étant quadrupède d’ailleurs,
le relever (tradition de reconnaissance du bébé par le père) = statut de bipède. La
grande taille est d’ailleurs plutôt décriée: car elle échappe à l’ordre social. En droit il
est interdit de supplicier, torturer ou tuer le corps d’un citoyen romain, l’image de la
nature comme mauvaise mère = absence du père = humanitas, c’est à dire le père
romain. (Nudité =/= Humanitas) Ainsi le romain habillé s’oppose au grec nu. Le
jeune éfèbe, cad pas encore citoyen grec, est une jeune homme représenté nu qui
s’entraine d’ailleurs nu aussi pour intégrer l’armée. Le vêtement à Rome est
synonyme de culture, et les romains sont caractérisés par les vêtements. La toge
par exemple, est un vêtement qui contraint les gestes comme l’emmaillotage.

2. La nudité au forum
Nudus: nudité sur la place publique. Qui ne porte pas toges, inverse des citoyens
romains. Le citoyen en exercice est protégé par la toge. Gaius: dans la loi celui qui
doit constater un vol (mandaté par la justice) est chargé de le faire nu (uniquement
un pagne) et un plateau lors de la perquisition. = conservation de la loi ancienne?
Tissu est le lien social, ici anéanti par le vol. Dénudé pour l’absence de lien social,.
Nudus = pas entièrement nu mais sans toge.

Comparaison entre tissu / lien social, symbole du fil et non du tissu montre la
rupture du lien social.

Cinncinatus: début de la république, 58 av JC figure du désintéressement politique.

Dictature: magistrature d’exception en cas d’urgence. Cincinnatus est nommé
dictateur, il est paysans et après sa dictature retourne travailler la terre. Pline
l’Ancien dans « l’Histoire Naturelle » : « il était nu » quand on lui apporte le message
de sa nomination = revêtit la toge avant d’adresser la parole aux autres citoyens.
Utilise la nudité pour souligner l’opposition entre le caractère personnel des travaux
des champs et le caractère public des messages politiques. (Entre dans le

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negotium) Souligne sa valeur symbolique de la toge = citoyenneté politique(le
guerrier étant en cuirasse)

Après Auguste, pendant l’empire, la toge tombe en désuétude. (Ier sèche) La

citoyenneté est moins importante sous l’empire car c’est l’empereur qui mène les
décisions. Pline souligne ici « nudité » pour évoquer regret de la toge. Suétone « Vie
d’Auguste » insiste sur le fait que la toge doit être blanche.

11/10/19

3. Togatus, vesticeps, invesis

Toge prétexte est blanche avec bordure rouge. Peut s’accompagner d’un manteau
sombre qui cache la toge. Néron, Calligula, toge avec des motifs de fleurs. Gens
togata= peuple en toge. Toge = repère identitaire, toga-togare = couvrir.
(tegmentium abri) Lier à l’idée de couvrir, protéger. Tacite « La vida Agricola »: breton
devenus romain y accèdent en portant une toge. Norme sociale + contrainte de la
gravitas: ensemble des règles de conduite du romain traditionnel, respect de la
tradition, sérieux, dignité, autorité  fait partie des mos majorum.

Togatus= celui qui revêt la toge. Vestis (investi d’un pouvoir politique) et le investis
(non-investi). (Pubère =/= Impubère) Vesticeps: celui qui prend le vêtement = toge
marque également de virilité marque citoyenneté. (la «  bulla  » collier pour les
enfants, et toge prétexte.)A la fin de la puberté investiture civique et prise du
vêtement. La toge prétexte portée par l’enfant du sénateur est d’un tissage rouge,
pourpre.

Empire insiste que la toge est importante pour la fonction politique. la toge sous la
république est un élément qui constituait le citoyen. Citoyen normal: toge blanche,
les enfants porte la toge dite de prétexte. (Rouge = couleur précieuse car rare:
coquillage broyé. bleu: couleur encore plus rare) A laquelle il manque un lien = cad
lien social, marque la socialisation incomplète. Sénateur: forme de
surdétermination, au dessus du lien social donc double tissage. Forme de politesse
différentes, détermine le langage et les rapports sociaux. Vereaundia = retenu.

Sénèque dans «  de constantia sapientis  » texte évoque le conflit entre César et

Caton est démunie de sa toge par le peuple. A partir IIè siècle noblesse organisée
en 2 partis politiques qui s’opposent: les populares ainsi que les optimates. Plèbe:
pas de patriciens au départ. Peuple romain ne se considère pas comme un
ensemble tribal mais plèbe né d’un serment: parce que sacré. Noblesse plébéienne,
toujours les plus riches qui tiennent le pouvoir, les populares ne défendent que les
droits des citoyens qui ne sont pas patriciens (plèbe), descendraient tous des
fondateurs de Rome donc Romulus. Constitue un peuple comme un groupe avec
Dieux et fonction politique: les patriciens sont sacrés.

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 vendredi 20 septembre 2019
-490 séparation du peuple qui décide de vivre isolé face à la noblesse => ne
s’envisagent pas comme un groupe. En 494 av Jc, il est envoyé par le sénat sur le
mont Sacré (ou sur le mont
Aventin) où s'est réfugiée
la plèbe, accablée de
dettes, lors d’une
insurrection. Ayant le
devoir de rétablir la
concorde entre patricien et
plébéiens il emploie le
fameux apologue  des
membres et de l'estomac,
grâce auquel il tente de
démontrer que la cité ne
peut exister sans la plèbe,
mais que, parallèlement, la
plèbe ne peut vivre sans la
cité selon les termes
suivants: «ils comprirent alors que l'estomac distribuait à chacun d'eux la nourriture
qu'il avait reçue, et rentrèrent en grâce avec lui. Ainsi le sénat et le peuple, qui sont
comme un seul corps, périssent par la désunion, et vivent pleins de force par la
concorde. » = retour des plébéiens et arrivé des tribuns de la plèbe. Rome est tout
de même une oligarchie gouverné par les plus riches.

César fait parti des populares, Caton est lié aux optimales et s’oppose aux
populares. Le peuple lui ôte sa toge = au delà de la disgrâce en enlevant sa toge on
l’empêche de parler car = nu. Pour exercer le pouvoir de parole il faut la toge, car
l’orateur ne reçoit pas les signes extérieurs indiquant la position sociale et ainsi les
formes à tenir dans le langage. Lien entre pouvoir et symbole de pouvoir très
effectif. Ne peut se présenter devant le peuple sans être décemment vêtu. CF texte
sur la toge de Caton: malaise devant la nudité. Asconius  «  commentaire pour la
défense de Saurus  » Caton porte une tunique avec juste un caleçon = justifie par
statuaire et usage anciens, émancipé de la mode. ++ que sa fonction, forme
d’impartialité (sa soeur et au procès) César le juge ivrogne. Malaise de l’auteur, 1
siècle tunique est + répandue. Déalage despotiques entre République (-509 - 24)
Empire (-24 à 476)

Don Cassicus «  Histoire romaine  » 1er ap JC évoque personnalité importante de

l’histoire romaine: gaies gracchus souhaitant mette en place une loi remettant en
cause le clientélisme. (Le vote se ferait secrètement donc + de pressions pour les
patrons) Gracchus est perçu comme révolutionnaire et se fera assassiné. (Prône

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retour à des pratiques très antérieurs) Il est le premier à se déplacer lors des
discours et à montrer ses bras.

Quincilien «  Institution oratoire  » 1er siècle (moment où l’on porte moins la toge)
« bandoulière » permet de mieux bouger le bras, peut sortir. = premier à le faire c’est
Caïus Gracchus. Pas de poche (=sinus) permet de mettre des objets. Apparition de
cette manière et façon de parler = augmentation des plis du tissu qui souligne la
haute fonction publique, et la basse fonction utilitaire.

« Défense de Caelius » de Cicéron, en Grèce combat se fait nu =/= Rome où mal vu

car introduit le désir. Montrant la nudité du bras remet en cause la norme sociale.
Auparavant immobilité était valorisé dans l’oratoire. Gravitas était stature, calme,
exercice du pudor. Apparition individualité, personnification (au de la dela fonction
politique) dû au bras exposé.

Nudus =/= togatus au 1er siècle, nudité totale =/= vêtement. Les romains
conçoivent le corps opposé à la fonction public (toge / citoyen) = vision de la
noblesse. Evolue mais demeure repère identitaire même si usage fréquent durant
l’empire (représente les hommes de la République) Approche anthropologique avec
études de la nudité à Rome et de ce qu’elle symbolisait alors que s’oppose à nos
valeurs.

3. Les cicatrices ou mémoire du corps

Cicatrice dans le monde romain= «  greffe  » image parallèle à une image végétale.
Cicatrisation morale, agricole, médicale. Cicatrix = trace laissée sur le corps par une
blessure. en agriculture trace d’un corps ou entaille. au figuré trace laissé par un
rapport amical, amoureux. Les cicatrices corporels sont laissés sur le corps de
l’esclave par les coups ou blessure au combat = différenciation sociale. Signe
identitaire et rappels événements passés, sois cicatrisé et guérit sois danger
persistant. Pline l’Ancien parle des remèdes déjà et de la cicatrisation: laudera
ulcera = fermer la cicatrice. Ou alors blutinare ulcare = coller cicatrice. Elle se ferme
ou se colle. Ouverture lié au fait qu’elle va laisser couler le sang = danger, danger
d’écoulement du corps si la cicatrice n’est pas close. Femme: sois nobles donc on
a pas les voir, ou prostituées doivent pas en avoir car elles doivent être belles.
Cicatriser = arrêter toute sorte d’écoulement du corps. Eviter que les parties dites
«  humides  » ne se répandent car humidité entraine le pourrissement et la mort.
«  humeur  » si ces parties coulent = mort. On cicatrise par des procédés
d’assèchement, appel à la chaleur, on cautérise, ou on chauffe un peu la cicatrice.
Cicatrice = humidité possible à résoudre via un assèchement, plante de substances
brulantes. Remède assèche, vinaigre, vin, miel. On considère le miel comme
empêchant le pourrissement. Cicatrice doivent être bien fermées, ne pas entrainer

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l’écoulement du corps, cicatrice mal fermée « in-firma » = pourriture du corps. Texte
de Canpurs qui écrit une vie d’Alexandre Le Grand met fin au monde grec tel qu’il
existait avant lui, conquérit le bassin méditerannéen jusqu’à l’Inde. De + en +
Alexandre devient despote en succombant aux pressions orientales. A la fois positif
(souverain) mais négatif (oriental). Soldat interpellent Alexandre « corps pourries par
tant de cicatrices  » sorte de risque de mort, généraux meurent la veille d’un
triomphe car cicatrice se ré-ouvre. Elle annule le temps passé, ramène au temps de
la blessure reçue. Passé qui ne passe pas. Mesure ainsi le temps écoulé, dans
certains récits de batailles chez Tite-Live roi qui se battent « tant qu’une cicatrice ne
s’est pas ré-ouverte » = mesure de temps.

Faire disparaitre les cicatrices: le corps esthétique. Pline l’Ancien remède contre
l’excroissance de la plaie, boursouflures et croutes liées à la cicatrisation. Doit
disparaitre en étant plus mince / blanche. La cicatrice n’enlaidit pas que la femme
mais aussi l’homme, porte atteinte à la beauté. Cicatrice la + gênante est celle faite
au village. Chez Canurse soldats se plaignent des cicatrices. Valere Maxime auteur
du premier siècle de notre ère « les dits et faits des hommes illustres » anthologies
d’actions et paroles des grands hommes de la république en fonction de vertus
(courage, tempérance) Beauté lié essentiellement aux traits du visage. Spurina se
lacère le visage car les femmes tombent sous son charmes et leurs maris s’ne
énervent. (beauté lié donc majoritairement au visage) «  Institution oratoire  » de
Quintilien (regarder ortho) «  captatio benevolentiae  » d’emblée envie d’être
bienveillant (pas seulement attentif) adhésion à celui qui parle. Exemple raté =
visage avec cicatrice. Manque la captatio benevo(…) comme un visage plein de
cicatrice, ne séduit pas. Visage élément essentiel du citoyen romain car là où est la
bouche. «  Rhétorique à Hérénnius  » d’un auteur inconnu au début du Ier siècle,
donne des conseils pour réaliser un portrait, avec des signes qui permettent de
reconnaître un individu. Ulysse reconnu par sa nourrice par une cicatrice, élément
qui permet de distinguer les corps et tout d’abord le corps de l’esclave. La cicatrice
participe à l’interprétation d’un corps (bonne ou mauvaise) sur un corps, à
l’identification. Visage balafré est un corps laid, assimilé à l’esclave ou à un malfrat.
Dos est cicatrisé, car fouetté quand esclave. Le soldat ou général porte cicatrice sur
le torse, celles-là sont dignes d’être mentionnées ou exhibées. La place sur le corps
est fondamental pour interpréter la cicatrice. De dos = esclave, de face = de guerre.
Le vieillard de Tite Live, citoyen devenu esclave à cause de ses dettes: n’aurait pas
dû être frappé car libre, forme de scandale, abaissement, marque de quelqu’un qui
a remporté des victoires militaires. Decus= honneur mais aussi beauté. Les
cicatrices = preuve de vertus.

18/10/19

Notes complémentaires:

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Tribun: peut pas s’en prendre + droit de véto. « Les jardins d’Adonis » constitution
du mythe = ne pas avoir consommé, être vierge. Nudus: à la fois être nu (pour les
peuples des confins du monde, complètement nu ou pas?) mais aussi celui qui ne
porte pas la toge, pas complètement nu. Pline l’Ancien Cincinatus: pas nu, il ne
porte que juste la toge. Texte sur celui qui constate le vol = pas totalement nu.
Molitia = mollesse. Cache-sexe = sexe doit alors être vu, comme pour l’inceste à
Rome. Repose sur l’idée de ne pas voir les parties sexuelles de qlq qui est de la
même famille mais aussi famille par alliance. = pudor. (Qui remet en cause la
hiérarchie, l’ordre établi.) Pudor reconnaissance de la classe sociale, familiale, de
faire partie d’un âge. Ne signifie pas la pudeur en elle-même, en latin verecundia =
sentiment de malaise si on remet en cause appartenance à une classe. Claudere =/=
Blutinare. Idée d’une ouverture qu’on ferme ou qu’on colle. Caton s’est fait ôter sa
toge en public = pour l’empêche de parler. Forme de verecundia. Ne veut pas être
tout nu porte un caleçon, malaise du commentateur. Pour Caton le vêtement suffit
seul à l’habiller, la toge incarne une fonction (=consul) si on était là pour être que en
fonction et pas un homme. Y. Verdier sur la tuerie du cochon

cicatrice suite:

A Rome pas de distinction entre l’intériorité et l’extériorité: un méchant a l’air

méchant par exemple. (Apparence pas distinct de l’intériorité.) Visage émacié =
tension vers l’effort = tension vers le negotium. Les honneurs sont visibles par la
beauté. La beauté de Spurina remet en question l’ordre social => exemple ne
fonctionne par sur l’unité extérieure intérieure. St-Augustin distingue plus tard ce
que les hommes voient =/= ce que seul Dieu voit. 490 à peu près au même moment
en Grèce: citoyen qui allant à la guerre pouvait plus cultiver leurs terres = plus à
manger = dettes. Oppose son corps à celui de son adversaire Galba, qui ne connaît
pas de blessure. Corps sans victoire & sans mémoire. Prouvent la valeur + signe de
dévouement à la patrie. Découle de la virtus du citoyen, témoigne de son service
envers la patrie. Les cicatrices vont être sur le même rang, assimilées à la noblesse
ou fonction des ancêtres. Cicatrices sont des signes de mémoire personnelle.
Plutarque IIème siècle ap JC «  Les questions romaines  » les candidats à la
magistrature ne portaient pas de tunique à l’époque pour faire apparaître les
cicatrices sur leurs corps = marque de valeur. Devotio (famille des Decius Mus)
après des défaites successives donnent leurs corps aux « dieux ». Cicatrice liée à
des mérites personnelles on les rencontre chez plusieurs personnes d’une même
famille, c’est comme si elles ré-apparaissait=tâche de naissance. Marque
corporelles fonctionnent comme des éléments de dénomination, identité
personnelle et familiale. Le rôle des cicatrices domaine judiciaire, l’accusé peut
mentionner les cicatrices comme combats et services rendues. Exemple d’un
avocat ayant déchiré sa tunique pour montrer ses cicatrices. Juste milieu = pas
remettre en cause l’ordre social, impact visuel sur l’auditoire. Montrer les cicatrices

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est un rappel des mérites, parole accompagne l’exhibition des cicatrices. A la fois
faire la légende, raconter d’où viennent ces cicatrices. Pas pour séduire, on montre
pour attirer la bienveillance des auditeurs / spectateurs. Retour des cicatrices
donnés = contredon. Reçue pour la défense de l’état, chose publique, en échange
sont demandées signes de reconnaissances. (acquittement dans un procès par ex)
Cicatrices de l’esclaves ne sont pas montrées volontairement, car elles ne sont pas
honorables. Corps par définition qui porte des cicatrices, élément identitaire du
corps, aussi mise en danger du corps. La cicatrice ne peut faire partie du corps du
citoyen sans le remettre en cause que si à des endroits acceptables. Mais exhibition
doit être contextualisé, à la fois dimension individuelle (= ce qu’à fait 1H, mais
toujours pour la patrie, rappelle des actions éclatantes pour la patrie, donc public)
mais aussi inscription dans une famille.

25/10/19

Correction du DST:

3. attachement par le nom de manière verticale (nom racine clan) rattachement

horizontal dans le système social entre les romains.

Mythe discours (non un récit) qui va donner l’origine d’une pratique religieuse de
façon locale. Pas un mythe organisé globalement, dépend du contexte local.

5. Image unifiée: peuple libres sont un ensemble qui permet de détruire les peuples
habitants aux confins de la civilisation. En même temps ambiguë car nudité =
nostalgie qui dénonce la décadence des civilisations « excessives ».

6. Toge = morceau de tissu drapé, vêtement du citoyen romain en exercice. Pudor

est une catégorie mentale.

Chute: 476 pour l’empire occidental =/= 1453 pour l’empire oriental

4. Le maquillage
A pour but d’opérer une intervention sur le visage: notion d’embellissement
suppose la définition de critère du beau. 2 rythmes: rythme lent: préparation peau
par l’hygiène, lavage, épilation, masque de beauté, gommage. =/= Rythme court:
fard, maquillage. Expression d’une société, civilisation, dans le maquillage une
société ou une partie voit des marques où elle se désigne à elle-même et s’oppose
à ce qu’elle n’est pas. = le maquillage attendu va correspondre à un contexte
précis. Masque de la peau, suscite jugement, approbation ou réprobation.

Couleur de la peau différenciation sexuelle stricte: H bronzé, F pâle. On ne parle pas

de la couleur de la peau de l’h mais de celle de la f -déduction par opposition.
Femme doit éviter d’être « rubiconda ». Le beau visage est celui qui montre un teint

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éclatant (= candor, nitilus) Poète vont évoquer F aux teint « fuscus » = brun opposé
au candidus des nordiques. Mise en valeur de la blancheur = idéal? Pâleur extrême
signe de mort, ne doit pas être totale, sur les lèvres et les joues rouge. Opposition
chromatique (blanc peau, dent =/= rouge des lèvres, joues) Importance des sourcils
dans le visage (coupe en «  deux  ») qu’on dessine par trait de crayon, khôl faire
comme une barre, sourcil doit être long. Cheveux abondants, souples, signe de
jeunesse = crainte de perte des cheveux. Pour les F: coiffure assez complexe,
cheveux longs voir très longs, doivent être colorés une fois blancs car image de la
vieillesse. Critère de la femme blonde. Beauté masculine: bonne santé par l’exercice
qui colore le visage, pour les femmes diverses couleurs envisagées pour la beauté:
blanc, rouge, noir (sourcils) blond au brun des cheveux, (=couleur primaire de
l’antiquité, blanc noir jaune) importance des contrastes / jeu de couleur entre elle.
(=statuaire) Les statues sont entièrement colorées avec des couleurs très brillantes,
très contrastées. Imposé au XIXè.

Comment atteindre la beauté: pour l’H pratique des exercices physiques qui se font
dehors. Toute autre pratique (maquillage, épilation, teinture, perruque) = peuple
barbare ou fait d’H efféminés, invertis. Canon de beauté genrés, par les même
critères de beauté. Pour les femmes relève de la sphère privée se fait à la maison
hors des regards, prépare avant le maquillage avec hygiène quotidienne. Auteur qui
insistent dessus = pas si évidente que ça? Au XVIIè l’eau était pensée comme
portant des maladies, dans l’Antiquité ville avec accès à l’eau bain publics / privés,
hygiène quotidienne, masque de beauté important. Les textes évoquent débarras
des souillures de la nuit (on se lave à l’eau pure, lave les dents) insiste sur le lisse: la
peau doit l’être. Visage sans tache, sans poils, sans cicatrices. Pommade épilatoire,
souvent pour parler d’H « invertis » pas un vrai H car il en utilise. Romains la plus
part du temps son imberbes: le port de la barbe est un mode de vie (philosophe)
mais reste imberbe. La moustache = pas de termes. César dans la Guerre des
Gaules parle des Bretons qui portent une moustache.

Le fard «  medicamen  » en latin (qui donne médicament) désigne à la fois soin et

maquillage. Entre la poudre et la crème, forme d’empreinte que l’on met sur le
visage, sorte de visage d’enfant. Une fois démaquillée on ôte ce masque. (Chez
sois, à l’abri du regard des H) La notion de maquillage existe mais pas de termes.
Le visage des morts est maquillé par le « polen » = cacher les tâches que l’agonie a
pu faire apparaître. Les H ne se maquillent pas, uniquement pour les F. L’H se rase
mais ne s’épilent pas. Peu de couleur, noir sourcil et les yeux, rouge pour les joues
et lèvres. Chevelure blonde ou roux, considéré comme du maquillage. (Les cheveux
corrigent le visage.) Permet de définir l’H en opposition, il n’est ce que n’est pas la
Femme. Maquillage ne vise pas à estomper mais vise à accentuer le chromatisme
du visage (couleurs vives contrastées, 4 couleurs priment: noir, blanc, rouge, jaune.
Rouge / jaune symbole de vie. Pas de bleu ou de vert= car froides, on recherche

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l’éclat. + des couleurs barbares, César va parler d’un peuple breton qui arbore des
tatouages ils auraient le corps « bleu » .

1) Le maquillage comme marque et comme masque

Permet de se distinguer, de distinguer le masculin du féminin, ville et campagne,

présent et passé, du romain de ce qui ne l’est pas. Maquillage est une marque,
défini une forme de l’identité romaine. Montre la barrière des sexes. Maquillage est
une marque qui définie une forme de l’identité romaine, dans un système de
position complexe. Opposition M/F vie extérieur/intérieure. Cas du plenium
(mouche, points noirs) évoqué pour des H. Caractère érotique. Triomphe: spectacle
d’une victoire, rentre avec son armée en arme dans Rome (exceptionnel car on n’y
rentre jamais en arme) Général est sur un char, combat à pied ou a cheval donc pas
habituel. Le triomphateur maquillé par du rouge sur le visage / corps.

Jupiter Capitolin, au sommet du Capitol. Historiens expliquent triomphateurs =

Jupiter Capitolin. Ovide va écrire «  L’Art d’aimer  » reprise d’un terme = technique.
1er: comment séduire, 2ème garder, 3ème s’adresse aux femmes. Ecrit aussi des
oeuvres d’exil: il y est condamné pour caractère immoral de l’Ad’A mais possible
qu’il ait assisté à des choses concernant la fille de l’empereur Auguste. Exilé en
Roumanie, écrit «  Les tristes  » lettres endeuillées et les «  pontiques  ». Ovide
distingue les romaines des femmes avec lesquelles il vit qui sont poilues et sentent
« le bouc ». Distingue la romaine de la femme barbare. Parfum solide à l’époque. H
couleur de la beauté lié au sang et au mode de vie => pas besoin d’éléments
extérieur, le romain est beau naturellement. (Pas le cas des peuples étrangers)
Oppose les romains aux barbares qui se teignent les cheveux. Image du maquillage
emblavante: genre élégiaque de Ovide. Pas représentatif de la réalité, maquillage
des femmes est une pratique qui corromprait les valeurs d’origine de la femme
romaines qui ne se maquillent pas. « Pro Caelio » Caelio a cherché a empoisonné
un ambassadeur égyptien, et une noble romaine. Cicéron détourne le sujet, décrit
Claudia comme âgée, pour la dégrader dit qu’elle se maquille pour tromper son
âge. Element de corruption du mariage qui conduit à l’adultère, quelque chose de la
séduction / provocation. Pratique du maquillage riche et diversifié, difficile de
constituer avec soin détail des modes car pas de traité technique. Sépare masculin
du féminin, naturel artifice, le dehors des exercices physique et le dedans de
l’intérieur de la chambre.

5. La médecine
Médecine grecque = tradition hippocratique. S’intéresse au malade dans son cadre
habituel: individuel, commun, culturel, géographique, sexe. =/= médecine latine, le
regard du médecin grec saisit l’ensemble du corps et le compare au modèle naturel.

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 vendredi 20 septembre 2019
Le discours médical se réfère à un état normal, non pathologique, du corps.
S’intéresse aux biens portants. Celse estime que corps bien portants a besoin de
médecin ou de règles. Autres pas forcément malades ou affaiblis ont besoin de
règles ou d’aide. La médecine de Celse préconise la connaissance du corps
particulier de chacun. Cependant souvent notion de médecine: celle du corps entier
apparait plus tard, (=/= Hippocrate) Intéresse Celle = comment médicalise-t-on un
corps ?

2) la surveillance

Processus de médicalisation commence subtilement. Phase de prévoyance =/=

incite le docteur à détecter par différents signes des maladies. (Qu’il n’a pas
forcément mais au moins de dispositions) Le corps risque toujours quelque chose
(idée qu’on trouve chez Hippocrate) = danger constant de crise politique à Rome,
Celse écrit au début de l’Empire.

3) Altération

Traité de Celle symbolise et organise selon type de traitement (diététique,

pharmacologie, chirurgie) puis en fonction des types, lésions (corps entier, fièvre,
folie, puis maladies pour chaque parties du corps.) Chaque partie explique par
noms, symptômes et traitement. S’intéresse donc à la partie atteinte. Un des signes
fondamentaux de la maladie = altération du normal (couleur, forme, taille,
température) Couleur = infection, angine blanche. Permet de différencier le stade de
la maladie progression jusqu’au stade morbide. Le corps médical est très altéré,
vient avec les captifs grecs, une fois devenue une science ça commence + à
intéresser. Classes élevées bilingues latin & grecs élevées par nourrice et
précepteurs grecs à partir du II-IIIè siècle. Cicéron pense qu’il est nécessaire de
transmettre à tous les latins la philo, car façon de réfléchir à l’engagement politique
et à l’impact de celle-ci sur sa vie.

4) Démembrement

Celse considère la fragmentation anatomique et opérations. Remède différent en

fonction des parties mm si même maladie. Il faut surveiller le corps démembré.
Corps démembré et recréé par les catalogues. Le corps est divisé en fonction des
remèdes, dimension politique. Celse s’intéresse au corps altéré, démembré
contrairement aux grecs. Corps peu connu car dénombré en grec majoritairement,
dans les traités les précisions = cadre à la fois social et naturel

Associe la gym / médecine, toutes deux disciplines normatives, dise le bien

commun des deux: accord individuel bon. Vise la santé en ayant un contrôle sur ce
corps (soumission à un contrôle d’exercice, discipline de vie, régime préserve bon
fonctionnement et beauté, médecine grec ne parle jamais de la construction de ce
modèle. Ne s’intéresse pas au corps comme un ensemble. Peu à l’anatomie,

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physiologie du corps normal on le défini assez peu. La littérature médicale sous-
entend ce corps plus qu’elle ne le détaille, s’attache aux maladies et à leurs
traitement. Corps n’est pas un tout mais ensemble de parties malades. Le corps n’a
d’existence que si il est médicalisé = malade, soumis au vêtement. Médecine
s’intéresse + à l’altération de ce corps.

6. Le corps du sportif
Nepo « Vie des illustres » on ne doit pas être choqué de la musique et de la nudité
chez les grecs, normal. But du sport, comment c’est pratiqué?

1) Refus de la nudité

Le sport se fait nu et pour préparer la guerre. Ephèbe en Grèce s’entraînent au sport

jusqu’à la citoyenneté. A Rome Thermes lieu d’otium, nudité, sport à Rome
également. Corps sportif à Rome est dans le l’otium parce que problème avec la
nudité, = remise en cause de l’ordre social, dégradant. Selon Cicéron en Grèce
camaraderie militaire remet en cause l’ordre militaire, reproche un manque de
pudeur.

Ennus pensait que tous les problèmes venait de la nudité car remet en cause la
classe etc. Opposition à la Grèce permet de définir des concepts, à Rome le corps
nu catégorise perversion, désir, malheur. En intégrant le gymnase (etc) à l’otium on
change politiquement et donc l’ordre social. Sport appartient au repos, loisir =/=
espace public. Certains romains considèrent que c’est du temps perdu. Or en vérité
ils en faisaient tous les jours, en s’entrainant à la guerre. Champs de Mars au début
est un lieu où on se rassemble pour aller à la guerre.

Pour les romains la compétition sportive est dégradante associé à Néron mauvais
empereur qui forçait les citoyens à se battre sur scène. Or le citoyen ne peut mourir
sur scène (=/= acteur) Sport / musique en public = dégradation. (Question de
l’historicité du fait de Néron) Débat sur les habits qu’ils portaient: probablement un
pagne,(guise de sous-vêtement une sorte de pagne noué à la taille qu’ils appellent
subligaculum ou licinum) puis nu de + en +.

Les romains regardent le sport plus qu’ils n’en font, pour certains = temps perdu.
S’entrainent souvent pour la guerre, font de la natation. Ne participent pas à des
jeux de concours sportif, pour eux c’est ridicule car donne en spectacle. (=/= grec)
Car le citoyen romain ne monte pas sur scène. Sport, musique = dégradant, on
s’entretient pas pour se montrer. Les sportifs portent un pagne. Cirrus (coupe de
cheveux avec tête rasée sur les côtés et touffe) plus porté par les jeunes, on la
pense coiffure des sportifs, mais en réalité très grecque. Sorte de corruption
apportée par la Grèce (inclusion de l’altérité) Comme l’autre qui nous caractérise

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Importance de comprendre le rapport au corps du grec par opposition ou altérité du
rapport à celui-ci chez les romains. Sportif peut ne pas porter ni pagne ni cirrus, on
parle peu du corps du sportif romain et encore moins de celui du grec, il est caché.
(=/= esclave, gladiateur) on parle plus du corps d’otium, cependant ce qu’on en dit
=/= vérité car ils s’entrainent quand même

7. Le corps de l’eunuque
Cybèles de Galles: rituel religieux avec des castrations en public. eviratus: celui qui
a enlevé le fait d’être vir. (Vir: l’H) Il aurait un corps mou humide qui le fait
ressembler au corps de la F. La perte des caractères masculins = eunuque être de
molitia (molesse) comme les F. Pas sujet à la calvitie, pas de pilosité à l’âge adulte,
voix aiguë, ne souffre pas de la goutte maladie considérée typiquement masculine.
Ils sont inapte à toute activité physique et à la guerre: néanmoins mention
d’eunuque soldat souligne contradiction entre leurs molitia naturelle et leurs
énergies viriles. Mulier virilis: femme qui agit comme un H = Lucrèce par le suicide.
Elle s’est comportée comme on l’attends d’un H. Susciter une forme de recherche
d’émulation / honte chez les H par rapport aux F. = pareil pour les eunuques soldats
pour susciter le Romain à agir. Lorsqu’il est question d’armée avec des eunuques
sous entend armée dominée par des F. Satyre (Juvénal) but de se moquer de
certains traits de société, on s’y moque souvent des eunuques pour souligner qu’ils
n’appartiennent pas à la population masculine. Eunuque Tellis était en toge, Numa
le vit et s’écrit « voilà une femme condamnée pour adultère » la prostituée est une
des seules F qui peut porter la toge. (Alors qu’elle est dégradée socialement à
Rome) on rapproche l’eunuque de la F et de la prostitution, eunuque ne possède ni
la vertu masculine ni la féminine. Seule catégorie qui convient = femme prostituée.

2) Fonction du castrat et représentation

3ème sexe entre féminin et masculin, méprisé, voué à exercer des travaux
domestiques, surtout des femmes de la noblesse. (Pas aux H nobles) Rattaché à un
sexe pas valorisé, mais est subordonné à celui-ci qui lui-même dépend des H.
Eunuque esclave de luxe dans les familles nobles Romaine, il prend soin du corps
(masseur) serviteur fidèle mais peut facilement empoisonner le maître, présenté
comme un objet sexuel qui sert de F aux maris. Pan de la littérature qui condamne
le recourt au castrat comme objet sexuel dans les textes moraux. Chez les
historiens romains la présence d’eunuque dans l’entourage d’une personnage
important participe à sa chute, décredibilisation. (Pire que les affranchis) Reproche
la présence d’affranchis dans le conseil d’un empereur par exemple. Donner des
fonctions à un castrat : Néron & Caligula. Ces historiens rapprochent de pratiques
qu’on retrouvaient selon eux en Perse (aspect oriental non romain) Lié à

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l’aristocratie qui reprend le pouvoir: affiche son mépris de classe de manière plus
importante. Fin du 1er siècle lois qui concernent la limitation des castrations,
permet donc de garder sa valeur marchande (en limitant le nombre) sous Antonins
au milieu du IIè parallèle castration et circoncision. A cette époque la Judée
territoire romain, les juifs sont donc connus du monde romain et donc la
circoncision. Corps qui échappent aux lois, anomique (qui échappe aux lois)
entraine un comportement sexuel qui dépasse les lois, et incompatible avec l’ordre
que régissent les moeurs romaines. Eunuque en tant qu’esclave appartient aux
partenaires passifs, on lui refuse une capacité sexuelle et on lui accorde
l’impuissance. Mais le plus souvent l’eunuque partenaire sexuel actif infatigable,
Satyre évoque ce pourvoyeur de jouissance à volonté à l’usage des F romaine et
des H. A Rome on ne distingue pas l’eunuque d’avant et après la vérité, on souligne
tantôt quelque chose puis plus tard son contraire. Fait fonction de F pour les H, d’H
pour les F et même pour les H… Lorsqu’il est question de la sexualité de l’eunuque
il n’est plus qu’un objet de plaisir. L’incapacité d’avoir des enfants le fait basculer
dans le 3ème sexe, genre neutre. Castrat n’est pas sujet sexuel, il en est
uniquement l’objet. Incarne un désir sans pudeur, sans règles. Forme de marquage
pour les Romains, menace pour les moeurs.

La répression de la castration comme de la circoncision affirme le rôle moral de

l’empereur et son soucis de prévenir et d’éliminer des comportements susceptible
de mettre l’état civil romain en danger. = éradique des comportements qui
pourraient détruire la virilité du citoyen romain. Eunuque est pensé par rapport aux
autres sexes, il n’est ni masculin ni féminin. Corps de l’eunuque relève d’une
catégorie sociale, texte qui sont écrits par la noblesse donc les considère très limité
à leurs catégorie d’esclave. Désir incontrôlable, met en danger les moeurs qui
régissent la noblesse.

8. Le corps consolé
Le corps consolé: la consolation se retrouve dans nombreux textes. On doit
consoler qlq d’autres (comme une défaite politique, exil, ou mort d’un proche,
condamnation) Exil fait d’être envoyé territoire loin de Rome (île, Sénèque en Corse)
sois confins des territoires romains. Ovide condamné à Tonis / Tones en actuelle
Roumanie, zone frontières. Contraint d’aller dans des espaces où communication
avec des romains est très compliquée. Le courrier transmet par les esclaves ou
système de poste: + c loin plus c’est difficile plus on a de chance de perdre le
courrier. Île pire car on ne prends pas le bateau en automne ni en hiver. Exil fait que
matériellement on est loin des autres: plus parler en face à face avec les gens, on
peut plus leurs écrire de courrier, on est plus citoyens on peut plus exercer son droit
politique, exil est considéré comme une mort social. Lorsque l’on part en exil la

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famille de l’exilé, les proches et l’exilé on revêt des éléments extérieurs du deuil
(cheveux désordre, lave plus, lacère le visage, rase plus pour les H, pleure) Cicéron
contraint en exil dit à ce sujet « moi qui suis mort ».

A la fois des lettres d’exil d’Ovide, auteur du I & IIè siècle après, écrit sous le règne
d’Auguste. Poésie élégiaque, Ovide va écrire un certains nombre d’oeuvre raconte
amour entre le poète et une femme, plus savante comme « Les métamorphoses »
écrit en hexamètre dactylique, récit étiologique par les mythes. Ovide 8 av JC
condamné par Auguste à l’exil, qui a été ordonné pour des raisons pas claires. (Sur
« l’art d’aimer » immoral. Mais apparemment il aurait assisté à quelque chose qu’il
n’aurait pas dû.) Il ne revient jamais de Tones, appelle plusieurs fois Auguste et
Tiber à le ramener mais n’accepterons jamais. Ecrit « Les Tristes » (= endeuillé) « Les
Pontiques » lettres Pont lieu autour du Pont Eucsein cad Mer Noire où il se trouve
en exil.

Sénèque (Ier siècle ap JC) consolation perte d’un enfant, époux, sois du propre exil
de Sénèque. Il a été très proche de l’empereur Claude mais pour des raisons qu’on
ignore il s’est attiré l’hostilité de la femme de l’empereur, elle le fait condamner pour
adultère et exil en Corse en 41. Revient ensuite car rappelé par la deuxième femme
de Claude, Agripine, deviendra précepteur de Néron. Série de nobles romains
seront contraints de se suicider car il sera mêlé à un complot contre Néron, se
suicide donc en 65. «  Lettre à Lucilius  » correspondance direction de conscience
philosophique, conserve consolations, des dialogues, conservé des tragédies. A la
fois modèle et contre-modèle.

Consoler quelqu’un c’est aussi s’associer par des gestes, le deuil ne concerne pas
qu’un esprit mais aussi un corps qui est douloureux, qui arbore les signes du deuil.
Celui-ci est présenté comme quelque chose de partagé, correspond à une
expérience physique, sont donc communicatifs. CF Corpus Ovide rappelle le
moment de son départ, présenté comme étant entre la vie et la mort (statut de
l’exilé) Contamination de la douleur extériorisé par des cris & des larmes, deuil
partagé et visible qui s’entends par les cris & larmes. Les familiers répondent à cette
mort par un comportement de deuil qui reprends les même signes de morts,
l’épouse se lamente, a les cheveux défaits, et est à demi-morte, évanouie. Le corps
douloureux est un corps qui s’abime on s’arrache cheveux & mains. Le deuil n’est
pas silencieux, s’agit d’une communication sonore. Refus du partage du deuil, celui
qui refuse la consolation, s’enferme dans l’isolement douleur est hypertrophié, le
corps est mutilé et + de larmes. Sénèque évoque une certaine Octavie qui refuse de
se consoler de la mort de son fils, en refusant la consolation garde le deuil jusqu’à
sa mort. En fuyant la société le corps du solitaire se ferme sur la douleur et présente
un corps clos: fermé sur lui-même. Corps douloureux de celui qui souffre a un corps
exténué, marqué par l’insomnie, maigre, sous alimenté. Corps que tout fatigue.

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Torpeur, quelque chose qui paralyse, le corps est engourdie, insensible, figé, quasi-
mort. Aveugle, sourd au monde qui l’entoure. Octavie est un contre-modèle: Martia
s’enferme également dans le chagrin et préfère le monde des morts à celui des
vivants. Les yeux sont tordues par les larmes = impact physique. Cas extrême de
douleur, expression de la douleur se fait par des éléments physiques.

9. Corps et respect

III. La lecture

1. Les mots et la lecture

2. Problème de la lecture silencieuse
3. Recitationes
4. Objets parlants

5. Lecture et politique

IV. Conclusion

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