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: Essais granulométrique.1 .
I. But de l’essai :
L’analyse granulométrique permet de déter miner la grosseur et les
pourcentages pondéraux respectifs des différentes familles de grains
constituant l’échantillon. Elle s’applique à tous les granulats de dimention
nominale inférieure ou égale à 63mm, à l’exclusion des fillers.
A notre qu’il faut éviter la confusion entre la granulométrie qui
s’intéresse à la détermination de la dimension des grains et la granularité
qui concerne la distribution dimensionelle des graines d’un granulat.
II. Principe de l’essai :
L’essai consiste à classer les différents grains constituant l’échantillon
en utilisant un série des tamis, emboiteés les uns sur les autres, dont les
dimensioqs des ouvertures sont décroissantes du haut vers le bas. Le
matériau étudié est placé en partie supérieur des tamis et le classement
des grains s’obtient par vibration de la colonne de tamis.
III. définitions :
Pour les besoins du présent document, les définitions suivantes
s’appliquent :
Prise d’essai : matériau soumis à l’essai.
Analyse granulométrique par tamisage : ensemble des opérations
aboutissant à la séparation selon leur grosseur des éléments constituant
échantillon, en employant des tamis à maille carrée afin d’obtenir une
représentation de la répartition de la masse des particules à l’état sec en
fonction de leur dimention.
Dimension nominale d’ouverture d’un tamis d : dimension
caractéristique le la maille carrée de coté d.
Refus sur un tamis : partie du matériau retenu sur un tamis.
Tamisat ou passant : partie du matériau passant à travers les mailles
d’un tamis.
Classe granulométrique: ensemble des éléments dont les dimensions
sont comprises entre deux ouvertures d de tamis définissant un intervalle.
Pourcentage massique de refus : rapport, exprimé en pourcentage, de
la masse de matériau sec retenu par un tamis d’ouverture d, à la masse
totale initiale de matériau sec passant à travers le tamis de maille.
Pourcentage massique d’un tamisat : rapport, exprimé en pourcentage,
de la masse séche du passant à travers un tamis d’ouverture d, à la masse
totale initiale de matériau sec passant à travers le tamis de maille.
Le pourcentage massique de tamisat est désigné par : 100 – r .
Courbe granulométrique : représontation du pourcentage massique p
des différents tamisats en fonction de la dimension nominale d’ouverture
des tamis.
Dimension nominale d’ouverture à N pour cent(dn) : dimension
interpolée sur la courbe granulométrique pour laquelle le pourcentage
massique p de tamisat est égal à N pour cent.
Facteur d’uniformité : sur le passant au tamis de 63mm, rapport des
dimensions des mailles de tamis pour lesquels il y a respectivement 60%
et 10% de passant :
Cu = d60 / d10
Facteur de courbure : sur le passant au tamis de 63mm, rapport des
dimensions des mailles de tamis défini par
IV. Equipement nécessaire:
Ce sont des tamis (fig.1) qui sont constitués d’un maillage métalique
définissant des trous carrés de dimensions normalisées. Les passoires,
qui comportent des trous ronds percés dans une tole, ne sont plus utilisées
actuellement. Pour un travail aisé et aux résultats reprodactibles, il est
coseillé d’utiliser une machine à tamiser électrique qui imprime un
mouvement vibratoire à la colonne de tamis.
La dimension nominale des tamis est donnée par l’ouverture de la
maille, c’est-à-dire par la grandeur de l’ouverture carrée. Ces dimensions
sont telles qu’elles se suivent dans une progression géométrique de raison
√10, depuis le tamis 0.08mm jusqu’au tamis 80mm. Pour des ouvertures
inférieures à 0.08mm, l’analyse granulométrique n’est pas adaptée et l’on
procède par sédimentométrie.
L’existence antérieure de passoires (trous ronds) a conduit à une double
classification des tamis et des pasoires, tout en coservant pour chaque
famille d’appareil la meme progression géométrique des ouvertures. Afin
d’éviter toute ambiguité, un tamis et une passore équivalents ont été
désignés par un méme numéro de module. Les dimensions nominales
normalisées des tamis, seul appareils actuellement, sont les suivantes :
V. Résultat de l’essai :
Après l’échantillonage la masse de ll’échantillonne est M = 1kg
Le résultat de l’analyse granulométrique est représenté sur le tableau
suivant
- Mode opératoire
N.B : Cet essai est réalisé sur la partie granulométrique appelée
mortier inférieur à 0,4mm
- On malaxe rigoureusement la totalité de l’échantillon afin de bien
homogénéiser
- On remplit la coupelle au tiers
- On trace le milieu de l’échantillon à l’aide d’un outil à rainurer et
l’essai comme immédiatement
- La coupelle fixée à l’appareil est soumise à une série de chocs
réguliers jusqu’à ce que les deux lèvres se ferment (le nombre de coups
de fermeture doit être compris entre 15 et 35)
- Pour confirmer le nombre de chocs, il faut recommencer
immédiatement l’essai, si les deux essais successif ne différent pas plus
d’un choc, on prélève à l’aide d’une spatule deux échantillon de chaque
côté des lèvres et on détermine la teneur en eau.
A) Limite de liquidité:
Déterminer la teneur en eau à laquelle la fraction de sol
s’écoule sous son propre poids par insuffisance de résistance au
cisaillement
Le sol est mélangé à une quantité d'eau. La pâte obtenue
est placée dans une coupelle de 100 mm de diamètre environ.
On trace sur la pâte lissée une rainure normalisée avec un outil
spécial. A l'aide d'une came, on fait subir une série de chocs à
la coupelle. On observe en fin d'expérience le contact des deux
lèvres de la rainure. La limite de liquidité est la teneur en eau
en % qui correspond à une fermeture en 25 chocs.
Les limites d'ATTERBERG : En fonction de la teneur en eau,
un sol remanié se présente suivant des consistances variables
pour lesquelles on peut distinguer quatre états : liquide,
plastique, solide avec retrait et solide sans retrait.
En réalité, le sol passe graduellement d'un état à l'autre et les
frontières respectives ne sont définies que conventionnellement
par la limite d'ATTERBERG.
Les essais sont effectués sur la fraction du matériau passant au
tamis 0.42mm.
Limite de liquidité WL, entre l'état liquide et l'état plastique
Limite de plasticité Wp, entre l'état plastique et l'état solide
avec retrait
Indice de plasticité Ip, différence entre la limite de liquidité et la
limite de plasticité:
boite de casagrande(limite de liquidité).
Essai de limite de plasticité.
Graphiquement :
LL=WL=51.2%
Analytiquement
B) Limite de plasticité :
Déterminer la teneur en eau à laquelle la fraction de sol se
rompt sous une certaine contrainte de traction par flexion.
On mélange l'échantillon avec des quantités variables d'eau; on
façonne avec la pâte un rouleau de 3 mm de diamètre pour 10 à
15 mm de longueur. La limite de plasticité est la teneur en eau
en % du rouleau qui se fissure et se brise lorsqu'il atteint un
diamètre de 3 mm.
Calcul de la limite de plasticité
L’échantillo
n
Poids humide total W 1,595
Poids sec Ws 1,182
Poids de l’eau Wω 0,413
Teneur en eau ω=Wp % 34,94
La limite de plasticité
WP=LP=34.94%
C) Indice de plasticité
La différence de teneur en eau entre les limites de liquidité et de
plasticité représente l'indice de plasticité du sol. Il s'ensuit que
plus l'indice de plasticité du sol est élevé, plus le sol est
plastique et compressible et plus grandes sont ses variations de
volume. L'indice de plasticité s'est avéré l'un des indices du sol
les plus utiles; il est essentiel pour la description adéquate d'un
sol cohérent
Dans le but d'obtenir un moyen pratique de comparaison des
divers sols, le docteur A. Casagrande a des&siné un graphique
de plasticité (figure 1) dans lequel une limite empirique connue
sous le nom de ligne "A" sépare les argiles inorganiques des
sols limoneux ou organiques. Les sols de même origine
géologique sont habituellement indiqués sur le graphique sous
forme de lignes droites parallèles à la ligne A. Plus l'indice de
IP Degré de plasticité
0 à 5 non plastique
5 à 15 peu plastique
15 à 40 plastique
> 40 très plastique
Les limites d'ATTERBERG permettent de classer les sols
suivant un diagramme de plasticité.
Ip=WL-Wp
IP=51-34.94 = 16.06% = IP
Classification du sol
Puisque la limite de liquidité de notre sol est de LL=WL=51%
Est l’indice de compacité de notre sol est de IP=16.06%
15 > IP > 40 le sol est plastique
Et d’après l’abaque de Casagrande on classe notre sol comme
suit :
Notre sol est un argile organique ou un limon
organique de haute compressibilité
Conclusion :
La détermination des limites d’ATTERBERG sont des
d : en général 0/ 0,5mm
. VB(0/d).21 =
1. INTRODUCTION :
2. But du TP :
3. Définitions :
Remarque :
Appareillage :
- Une balance électronique de précision.
- Une étuve électrique.
- Des tares.
Mode opératoire :
- Déparaffiner les échantillons prélever sur la carotte à
l’aide d’un couteau.
- On prend deux tares et on les pèse vide.
- On pèse les échantillons avec les tares.
- On note le poids humide.
- On met l’échantillon à l’étuve. Après étuvage, on
note le poids sec de l’échantillon.
- La différence entre le poids humide et le poids sec
donne le poids de l’eau.
Remarque :
La température de séchage est de 105°C
pendant 24h, sauf pour les sols salins et
organiques dont la température ne doit pas
dépasser 60°C à fin d’étudier la
déshydratation des matières organiques, ce
cas là exige une prolongation de la
température de séchage (48h).
Il est indispensable de prendre de nombreuses
précautions pour conserver l’échantillon dans
sont état initial pour que les mesures
correspondent aux propriétés du sol étudié.
Comme on a pris deux échantillons, la teneur
en eau utilisable sera la moyenne des deux
teneurs en eau trouvées séparément.
Calculs et résultats :
5- Ire Manipulation :
Mode opératoire :
Appareillage :
Balance 0.000
électronique kg Ecran d'affichages
Hydrostatique
Nacelle
Bac d’eau Echantillon de
carotte paraffinée
0.000
kg
0.000
kg
Pesée hydrostatique
Schéma de la 1ére
manipulation
Calculs et résultats :
Nous avons la relation suivante:
γh= W =
Ws+ Ww
V Vs+Vv
Donc :
3
)g/cm (2.007 =
γh
La détermination de la densité sèche :
Nous avons l’expression de la densité sèche qui est en
fonction de la densité humide :
γh
γd = 1+ ϖ …… (g/cm3)
d
Donc : γ d = 2.007/(1+0.2274) = 1.64 g/cm3
1. IIeme Manipulation :
Mode opératoire :
Appareillage :
- un pycnomètre
- un tamis 0.4 mm
- une balance
Déroulement de l’essai :
Sol sec
H2O
M (Vide) MS + M
MT
M (Vide)
M1 = M + Meau
Calculs et résultats :
Sachant que :
γ S = W S / VS
WS = ( Ms+M (poids de la fiole + échantillon)- ( M poids de
la fiole vide)
WS =0.2201- 0.1693 = 0.0508 kg
γ S = WS / VS= 0.508/0.0195
g/cm3 2.605 = γ S
Déduction d’autres caractéristiques du sol :
γd =
γ S / (1+e)
Donc :
e = ( γS / γd )–1
donc : e=( 2.605/1.64) – 1
e= 0.588
o la porosité n :
nous avons la relation suivante :
n = e/ (1+e)
donc :
n=0.370
donc :
G =2.605
o le degré de saturation :
Donc : S= G . w /e
S=1.00
: CONCLUSION.7
Introduction:
L’essai de cisaillement rectiligne a la boite de
Casagrande permet de étudier le caractéristiques
mécanique –résistance de cisaillement- et déterminer
le caractéristiques physique de sole .
Dans tous les problèmes de stabilité des sols (étude de
fondations, ouvrages de soutènements, remblais, talus
……).Il est n’nécessaire de connaitre la « résistance »
du sol . Cette résistance est souvent difficile à
déterminer, spécialement lorsqu’il s’agit d’un sol
cohérent.
Les fondations d’un bâtiment à usage d’habitation
doivent être réalisées à l’aide de pieux en béton situés
en dessous de la nappe phréatique. On dispose d’un
échantillonnage sec du sol de fondation. Vous êtes
chargé d’étudier ce sol par l’essai de cisaillement .
Pour cela vous devez mesurer son caractéristiques
mécaniques intrinsèques ( Cohésion et Angle de
frottement interne).
But de l’essai :
Matériels
3 - Mise en marche :
Chronomètre à zéro.
Comparateurs à zéro.
Réglage de la vitesse d’essai sur le pupitre de
contrôle.
Relevez seulement les déplacements du
comparateur de l’anneau toutes les 25 secondes.
4 - Fin de l’essai :
Lorsque la contrainte de cisaillement est devenue
constante (ou déformation relative = 10%)
Couper le moteur appuyant sur la touche « stop » du
pupitre de contrôle.
Relever la valeur du déplacement de la boite sur le
pupitre de contrôle ainsi que sur le comparateur
correspondant pour chaque essai.
Et enfin il faut faire :
Déterminer pure chaque essai la valeur de la
contrainte tangentielle à la rupture en utilisons le
tableau de conversion de l’anneau
dynamométrique .
Tracer la courbe intrinsèque par rapport σ et τ .
Déterminer les caractéristiques intrinsèques (
Cohésion -C- et Angle de frottement interne θ).
Résultats de l’essai
On obtenu les résultats suivante :
σ = 1 bar σ = 2 bar σ = 3bar
Déf. Cs Déf. an Déf. an Déf. an
0.250 35 42 41
0.500 40 61 64
0.750 46 68 79
1.000 47 70 87
1.250 47 70 89.5
1.500 47 70 90
1.750 45 69 89
2.000 44 67 87
2.250 42 66 85
2.500 40 64 82
2.750 39 62 80
3.000 - 60 77
DESCRIPTION DU DISPOSITIF :
Le dispositif est constitué comme suit :
Pierres poreuses : elles permettent de drainer l’échantillon et elles
assurent une bonne adhérence entre l’échantillon et les demi- boite.
Demi boite supérieur : formée d’un cadre et d’un piston elle permet de
respecter la charge verticale N sur l’échantillon seulement.
Demi boite inferieur : elle est fixe et elle sert le moule.
Dispositif à contrainte contrôlée : il entraîne la demi boite inferieure à
vitesse constante la mesure de la contrainte de cisaillement τ est effectué
par un dynamomètre.
Principe d’essai :
L’essai de cisaillement direct consiste à soumettre le sol à un cisaillement
directe, rectiligne suivant un plan imposé. L’échantillon de sol ,de forme
carrée ( ou circulaire) est placé entre 2 demi boites mobiles l’une par
rapport l’autre : on applique à l’échantillon un effort de compression
normal N à l’aide de poids et un effort horizontal de traction T en
déplaçant les 2 demi boites l’une par rapport l’autre .
Un capteur de déplacements permet de déterminer le déplacement relatif
des deux demi boites
On exerce sur le plan de séparation des deux demi boites une contrainte
dont les composantes normale et tangentielle ont pour valeur moyenne.
N/Sc=σ et T/Sc= τ Sc :section corrigé de l’éprouvette
L’essai consiste à faire T jusqu’à la rupture, N étant maintenu constant au
cours de l’essai.
Si l’essai est réalisé sur plusieurs éprouvettes d’un même sol avec des
contraintes normales différentes, par exemple σ1, σ2, σ3 et σ4, la courbe
intrinsèque du sol peut être déterminée en portant sur le diagramme de
coulomb (τ , σ) les points correspondant au contraintes maximales
mesurées τ1, τ2, τ3, τ4 A la rupture, on a τ = τr ; c’est la résistance au
cisaillement qu’on peut exprimer en fonction de C ET φ par
τ= C+ σ +tg φ
Où τ : contrainte tangentielle
σ : contrainte normale
C : cohésion
φ : angle de frottement interne
C’est la loi de mohr coulomb . Cette loi traduit clairement l’importance
de l’etat de contrainte dans le phénomène de rupture .Pour chaque
contrainte σ , il y a une résistance au cisaillement.
L : longueur ( ou diamètre ) de l’échantillon
ΔL : déplacement relatif horizontal.
F 36 50 66
L 6 6 6
CONCLUSION :
Ce présent tp nous à de déterminer deux
paramètres typique à calcul la capacité portante des
sol à la rupture et la stabilité des murs de
soutènement et des pentes .la vitesse àlaqulle les
charges sont appliqées sur le sol ,la perméabilité du
sol et les conditions de drainage détermineront le
choix des paramétres.
Essai oedométrique :
I- Introduction
Dans ce TP nous allons étudier un phénomène très répandu qui se
produit au niveau des sol destinés a accueillir des ouvrages divers donc
soumis a des charges importantes et se phénomène se manifeste par une
compressibilité et des tassement au niveau de ce sol .
et il s’avère que le comportement d’un sol soumis des charges n’est pas si
simple.
Si un sol constituait un milieu homogène isotrope et parfaitement
élastique, il n’y aurait pas de problèmes et on appliquerait la loi de
l’élasticité. Hélas tel n’est pas le cas, le sol est un milieu dont les
compositions sont hétérogènes et de caractéristique mal connu et
finalement difficile a maîtriser. Dans le soucis de trouver des solutions,
des recherches ont été menées par certains spécialiste notamment
TERZAGHI. Grâce a ces principes bien des méthodes sont nées de
nouveau appareils d’analyse et d’essais ont vu le jour.
Lorsqu’un sol est soumis à une charge, ses particules adoptent une
structure plus compacte. Cette capacité qu’ont les sols d’être comprimés
dépend de leur nature et de leur porosité. Comme la conception des
fondations vise à éviter les tassements excessifs susceptibles de nuire à la
stabilité et à l’efficacité des ouvrages, nous nous intéressons à quelque
méthodes d’évaluation du tassement.
Dans les sols pulvérulents, le tassement est évalué à l’aide de méthodes
empiriques basées sur des essais de terrain ; dans les sols cohérents, ce
sont plutôt les résultats de l’essai de consolidation, un essai en
laboratoire, qui servent à évaluer le tassement.
log
E h 1+e
(1+e/Cc).
donc on aura : E=
log(1+/)
e e e
logσ
log σ log σ
a) sable b) argile c) vase
7- But de l’assai :
La méthode d’essai est choisie pour les terrains qui pourraient être saturés
lors de fortes pluies, on se place ainsi dans les conditions les plus
défavorables du point de vue de la déformabilité des sols sous des
surcharges ponctuelles ou permanentes .
- La compressibilité est un phénomène de diminution de volume. Cela
dépend des contraintes effectives dues aux surcharges à différentes
profondeurs. Ainsi, l’essai oedométrique permet d’évaluer l’amplitude
des tassements des ouvrages ainsi que leurs évolutions dans le temps.
Le but de l’essai étant de déterminer quelque caractéristiques du sol, à
savoir :
- la pression de consolidation σc’
- le coefficient de compression Cc
- le module oedométrique E’
- le coefficient de gonflement Cg
1- Description de l’apareillage :
-le moule oedométrique ou moule de consolidation
différentes variantes dans la conception du moule oedométrique , mais
qui répondent toutes au principe défini dans le paragraphe précédant , et
représenté sur la coupe schématisé si suivant.
Couvercle
Pierre poreuse
Eprouvette
Pierre poreuse
Moule de Terzaghi:
Il comprend essentiellement :
Un piston creux coulissant, sans jeu ni frottement , dans un cylindre de
70 mm de diamètre intérieur.
Une goupille pouvant bloquer l’ensemble piston cylindre suivant
deux positions telles que le logement destiné à l’éprouvette d’essai ait
une hauteur de 12-24 mm
Une base comprenant un conduit d’évacuation d’eau et dans laquelle
se visse le collier de serrage du cylindre.
une rondelle en caoutchouc assurant une parfaite étanchéité de
l’ensemble cylindre base .
deux pierres poreuses bien encastrées jusqu’à affleurement , l’une
dans la base du moule l’autre dans le piston creux .
deux broches de visage pour le collier de serrage .
Avec un tel moule oedométrique les dimensions de l’éprouvette d’essai
sont de 7 cm pour le diamètre , de 1,9 cm pour la hauteur. Les charges
sont transmises à l’éprouvette par l’intermédiaire du piston et les
déplacements du piston par rapport au cylindre fixe , la lecture sur un
comparateur nous donne la déformation. Le drainage vertical est assuré
, l’eau s’écoulant librement entre le conduit d’évacuation , la pierre
poreuse inférieure , l’éprouvette d’essai et la pierre poreuse
supérieure , la partie inférieure perforée du piston et les trous de
goupille .
- Le bâti de consolidation
comprenant essentiellement un levier qui permet de transmettre les
charges, le bâti de consolidation doit être rigide et doit appliquer les
charges suivant l’axe du piston . Ces exigences étant satisfaites, il
admet de nombreuse s variantes de forme et de gabarit .
- Les poids
les poids nécessaires pour l’obtention des charges successives d’un
essai complet constituent une série , chaque bâti de consolidation doit
avoir sa série complète.
Ce sont des disques plats fendus , permettant leur centrage et leur
superposition sur le plateau de charge du bras de levier, pour nous les
poids se constituent de :
0,25 – 0,5 – 1 – 2 – 4 ( bar ).
Remarque :
L’essai proprement dit consiste a soumettre l’échantillon à la série de
charges et mesurer le tassement de l’échantillon au cours du temps sous
chacune de ces charges et chacune d’elles sera maintenue 24h, mais dans
notre cas, lorsqu’on placera les charges, on attendra que l’échantillon
commence à terminé de tasser et commence à gonfler pour qu’on puisse
noter le tassement, tout de suite après on place une autre charge.
3- La relation entre l’indice des vides et le logarithme de la
contrainte effective
A partir des résultats de l’essai de consolidation, on trace une courbe
avec en ordonnée, sur une échelle arithmétique, les indices des vides en
fin de palier de chargement ou de déchargement, et en abscisse, sur une
échelle logarithmique, les pressions d’essai.
- Paramètres d’identification
densité des grains solides γs = 2,7 g / cm3
densité du sol γh = W / V = 2,147 g / cm3
poids volumique humide γd = γh / ( 1 + ωmoy ) = 1,891 g / cm3
σo’ = γd . h
h=9m
ainsi donc : σo’ = 1,656 .10-3. 9 . 102 σo’ = 1,49 bar
-Calcul de l’indice de compression Cc
Elle représente la pente de la partie vierge située dans la partie
chargement.
Cc = 0.0432
III- Conclusion
Apres avoir effectué cet essai appelé essai de compressibilité à
l’oedomètre on peut dire qu’il a pour objet essentiel d’étudier la
consolidation d’un échantillon de sol soumis à des charges verticales,
drainé suivant cette direction et maintenus latéralement par une paroi
rigide.
Et ainsi determiner la nature du sol qui est dans notre cas une argile
molle
Il permet de suivre la consolidation au cours du temps, de déterminer
d’autre propriétés caractéristiques du sol en place tel que le coefficient
de consolidation noté Cv, et de déterminer les relations entre les
charges et les déformations obtenues sous ces charges après
consolidation. Pratiquement cet essai nous permet de prévoir
l’importance et la durée des tassements sous une charge donnée.
A remarquer aussi dans ce TP, la temps de chargement extrêmement
limité, vu son caractère pédagogique ce qui influe sur la précision des
résultats car le comparateur ne s’arrete pas en vérité a une valeur
précise mais il continue de tourner pendant une période allant jusqu’à 3
semaines , donc dans notre cas, on ne peux se permettre d’en tirer des
conclusions définitives sur notre sol, ces résultats très peu ou pas du
tout représentatif du milieu et par conséquent peut créer une mauvaise
interprétation, comme c’est d’ailleurs le cas dans notre TP, et qui
pourrait avoir des répercussions très grave sur le choix technique de la
solution à retenir ainsi que sur le plan financier .