Mémoire de Master
No. Réf. : ………./……/2015
Réalisé par :
Melle. ALIOUA SALIMA
Thème
Commande Adaptative de la Machine Asynchrone
DÉDECACE :
ALIOUA SALIMA
Remerciements
Je remercie en premier lieu Allah le tout puissant pour m’avoir donné la force et la
volonté d’accomplir ce modeste travail.
Je tiens à remercier, Dr.CHAIBA Azeddine, Directeur de ce mémoire, Maître de
conférences à l’Université de Sétif 1, qui n’a pas hésité un instant à donner son accord
pour l’élaboration de ce travail en m’orientant par ses précieux conseils et ses
encouragements.
Je remercie également tous les membres du jury pour l’intérêt qu’ils ont porté à mon
travail :
-Pr. HEMSAS Kamel Eddine, d’avoir accepté de Présider le jury de
soutenance.
Je remercie aussi tous les enseignants qui nous on donner leur savoir depuis la
première fois qu’on a pris un stylo jusqu’à ce jour.
Et à la fin merci à toute personne qui nous a aidés de près ou de loin.
Sétif, le…../06/2015
ALIOUA SALIMA
SOMMAIRE
Sommaire
INTRODUCTION GENERALE ................................................................................ X
Chapitre 01 ......................................................................................................................... 1
Chapitre 02 ....................................................................................................................... 25
iv
SOMMAIRE
Chapitre 03 ....................................................................................................................... 40
v
SOMMAIRE
vi
INTRODUCTION GENERALE
Acronymes :
vii
INTRODUCTION GENERALE
: L’angle électrique.
[ ][ ] : Vecteurs des tensions statoriques et rotoriques.
[ ][ ] : Vecteurs des courants statoriques et rotoriques.
: Résistance et inductance propre d’une phase statorique.
: Résistance et inductance propre d’une phase rotorique.
[ ][ ] : Matrices d’inductances mutuelles du couplage stator-rotor.
: L’inductance mutuelle entre phases statoriques.
: L’inductance mutuelle entre phases rotoriques.
[ ][ ] : Vecteurs des flux statoriques et rotoriques.
[ ][ ] :Les matrices des inductances statoriques et rotoriques.
: Coefficient de frottement.
: Moment d’inertie.
:Le couple électromagnétique et le couple résistant.
( ) : Matrice de transformation de PARK.
( ) : Matrice inverse de la transformation de PARK.
viii
INTRODUCTION GENERALE
: Les transistors.
: Point milieu fictif à l’entrée continu.
:Les tensions d’entrée à l’onduleur (valeurs continus).
: Les tensions de sortie de l’onduleur (valeurs alternatives).
: La tension fictive entre le neutre de la MAS et le point .
: Le courant d’induit et le courant d’excitation.
: La vitesse de rotation nominale et le flux nominal.
: Coefficients proportionnel et intégrale de régulateur PI.
: La constante de temps d’un système du premier ordre.
: Signe pour les valeurs de référence.
ix
INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION GENERALE
L'industrie moderne a besoin de plus en plus de système d'entrainement à vitesse variable dont
le domaine d'utilisation ne cesse de s’accroitre, et exige toujours de meilleures performances.
x
INTRODUCTION GENERALE
machine sont accessibles et déterminés à chaque instant en utilisant des méthodes d’identifications.
Cependant, l’inconvénient majeur de cette approche est la nécessité de trouver une fonction
appropriée de Lyapunov pour garantir la stabilité globale, cette fonction doit être bien définie pour
toutes les lois adaptatives connues. Pour cela les travaux de recherche ont étés orientés vers les
commandes de grande performance et qui assurent un découplage global entre les sorties à
commander.
Pour cela, nous avons structuré notre travail comme suit :
Le premier chapitre, aborde des notions générales sur la machine asynchrone et l'onduleur. Nous
présenterons, dans ce cadre, la modélisation de la machine asynchrone en utilisant des nombres
complexes, ainsi que la représentation des équations sur le repère de Park. A la fin de ce chapitre,
une simulation des deux cas, MAS avec onduleur et MAS sans onduleur a été présenté.
Le deuxième chapitre, présente l'étude de la commande vectorielle en courant par l’orientation
du flux rotorique à partir d'une technique bien connue basée sur la méthode indirecte. Nous allons
présenter aussi les calculs des paramètres de régulateur de vitesse. Finalement les performances
seront montrées par des résultats de simulation.
Dans le troisième chapitre, Nous présenterons la stratégie de la commande adaptative cette
commande est un ensemble des techniques utilisées pour l’ajustement automatique des régulateurs
pour assurer les performances voulues quand les paramètres du système à contrôler sont inconnus
et/ou variaient avec le temps.
Nous terminerons ce mémoire par une conclusion générale et nous donnerons quelques
perspectives des travaux pour poursuivre et améliorer la technique de la commande de la machine
asynchrone présentée dans ce mémoire.
xi
CHAPITRE 01 MODELISATION DE L’ENSEMBLE MAS-ONDULEUR
Chapitre 01
Une machine asynchrone est une machine à courant alternatif dont la vitesse du rotor et la vitesse
du champ magnétique tournant ne sont pas égales .Le rotor est toujours en retard par rapport à la
vitesse du champ statorique.
p. 1
CHAPITRE 01 MODELISATION DE L’ENSEMBLE MAS-ONDULEUR
La machine asynchrone est dite machine à induction car l’énergie transférée du stator au rotor ou
inversement se fait par induction électromagnétique
1.2.2.1. Le stator:
Le stator de la Machine Asynchrone est constitué de tôles d’acier dans lesquelles sont placés les
bobinages statoriques. Ces tôles sont habituellement recouvertes de vernis pour limiter l’effet des
courants de Foucault. Au final, elles sont assemblées les unes aux autres à l’aide de boulons ou de
soudures pour former le circuit magnétique statorique.
p. 2
CHAPITRE 01 MODELISATION DE L’ENSEMBLE MAS-ONDULEUR
1.2.2.2. Le rotor:
Tout comme le stator, le circuit magnétique rotorique est constitué de tôles d’acier qui sont, en
général, de même origine que celles utilisées pour la construction du stator. Les rotors des machines
Asynchrones peuvent être de deux types : bobinés ou à cages d’écureuil. Les rotors bobinés sont
construits de la même manière que les stators, les phases rotoriques sont alors disponibles grâce
à un système de bagues-balais positionné sur l’arbre de la machine.
En ce qui concerne les rotors à cage d’écureuil, les enroulements sont constitués de barres
de cuivre pour les gros moteurs ou d’aluminium pour les petits. Ces barres sont court-
circuitées à chaque extrémité par deux anneaux dits "de court-circuit".
La machine asynchrone triphasée comporte un stator fixe et un rotor mobile autour de l’axe de
symétrie de la machine. Dans des encoches régulièrement reparties sur la face interne du stator sont
loges trois enroulements identiques, a «p» paire de pole : leurs axes sont distants entre eux d’un
angle électrique égal à 2П/3.les phases de stator sont alimentées par un réseau triphasé de tension
sinusoïdales à fréquence et amplitude constante ou par un onduleur de tension ou de courant à
fréquence et a amplitude réglable [19].
La MAS caractérisée par le fait que son rotor ne tourne pas à la même vitesse que le champ
tournant à l’entrefer.
L’application adéquate d’une tension de pulsation s aux enroulements statoriques d’une machine
gl s gl s (1.1)
p. 3
CHAPITRE 01 MODELISATION DE L’ENSEMBLE MAS-ONDULEUR
avec
s s / p ; gl p gl et p (1.2)
La machine asynchrone à cage est le moteur le plus répandu dans l'industrie : il est robuste,
fiable, économique. Il est également apprécié pour sa très bonne standardisation.
Dans le moteur asynchrone, le courant statorique sert à la fois à générer le flux et le couple. Le
découplage naturel de la machine à courant continu n'existe plus. D'autre part, on ne peut connaître
les variables internes du rotor à cage (Ir par exemple) qu'à travers le stator. L'inaccessibilité du rotor
nous amènera à modifier l'équation vectorielle rotorique pour exprimer les grandeurs rotoriques à
travers leurs actions sur le stator. La simplicité structurelle cache donc une grande complexité
fonctionnelle due aux caractéristiques qui viennent d'être évoquées mais également aux non-
linéarités, à la difficulté d'identification et aux variations des paramètres [1,2].
L’étude d’un système physique nécessite, souvent, une modélisation. Celle-ci nous permet de
simuler le comportement de ce système face aux différentes excitations et d’appréhender ainsi les
mécanismes régissant son fonctionnement [2].
Les phénomènes physiques inhérents au fonctionnement du système peuvent être partiellement ou
totalement pris en compte dans un modèle. Plus le nombre d’hypothèses est grand, plus le modèle
est simple [2].
L'utilisation de la transformation de PARK, sous certaines hypothèses simplificatrices, permet de
contourner cette difficulté. Elle permet une représentation biphasée équivalente de la machine
p. 4
CHAPITRE 01 MODELISATION DE L’ENSEMBLE MAS-ONDULEUR
Il est indispensable de poser certaines hypothèses qui ont pour but de facilité la mise en équation
des circuits électrique de la machine.[11],[16],[17]
L’entrefer constant ;
L’effet d’encochage négligé ;
Distribution spatiale sinusoïdale des forces magnétomotrices d’entrefer ;
Circuit magnétique non saturé et à perméabilité constante ;
Pertes ferromagnétiques négligeables ;
L’influence de l’effet de peau et de l’échauffement sur les caractéristiques n’est pas priseen
compte.
Les principales conséquences de ces hypothèses simplificatrices sont[11],[16] :
L’additivité des flux ;
La constance des inductances propres ;
L’invariance des résistances statoriques et rotoriques ;
La loi de variation sinusoïdale des inductances mutuelles entre les enroulements
statoriques et rotoriques en fonction de l’angle électrique de leurs axes magnétiques.
La machine asynchrone est présentée schématiquement par la figure (1.4). Elle est munie de six
enroulements [19]
• Trois enroulements statoriques (A, B, C) fixes décalés de 120° dans l’espace et traversés par trois
courants variables.
• Trois enroulements rotoriques (a, b, c) identiques décalés dans l’espace de 120° , ces enroulements
sont en court-circuit avec une tension nulle à leurs bornes.
p. 5
CHAPITRE 01 MODELISATION DE L’ENSEMBLE MAS-ONDULEUR
Les enroulements des trois phases statoriques sont décalés dans l’espace d’un angle de 2π/3 et
également ceux du rotor et peuvent être représentés comme indiquée en figure (1.4). Les phases
rotoriques sont court-circuitées sur elle mêmes. est l’angle électrique entre l’axe de la phase ( S A )
[ ] [ ][ ] [ ]
{ (1.3)
[ ] [ ][ ] [ ]
p. 6
CHAPITRE 01 MODELISATION DE L’ENSEMBLE MAS-ONDULEUR
Avec : [ ] [ ] [ ] [ ]
- [ R ] [ Ra Rb Rc ]T : Vecteur fluxrotoriques.
Les hypothèses, présentées précédemment, conduisent à une matrice des inductances qui établit
les relations linéaires entre les flux totalisés et les courants :
[ ] [ ][ ] [ ][ ]
{ (1.4)
[ ] [ ][ ] [ ][ ]
[ ] [ ] [ ] [ ]
Pour le stator :
[ ] [ ][ ] [ ][ ] (1.5)
Pour le rotor :
[ ] [ ][ ] [ ][ ] (1.6)
( ) ( )
(1. 7)
[ ] ( ) ( )
[ ( ) ( ) ]
Avec:
-[ LSS ] : matrice d’inductances statorique.
p. 7
CHAPITRE 01 MODELISATION DE L’ENSEMBLE MAS-ONDULEUR
L’équation mécanique de la machine asynchrone qui décrit le mouvement s’écrit par la relation
suivante :
(1.8)
:couple d'inertie.
Etant donné que l’équation de la matrice des inductances mutuelles est à éléments non constant et que
les coefficients des équations précédentes sont variables, la résolution analytique de ce système se
heurte alors à des difficultés insurmontables, particulièrement lors de l’étude des phénomènes
transitoire. On utilisera alors des transformations mathématiques permettant de décrire le comportement
de la machine à l’aide d’équations différentielles à coefficients constants. Les transformations utilisées
doivent conserver la puissance instantanée et la réciprocité des inductances mutuelles. Ceci permet
p. 8
CHAPITRE 01 MODELISATION DE L’ENSEMBLE MAS-ONDULEUR
d’établir une expression du couple électromagnétique dans le repère correspondant au système triphasé
et qui reste valable pour la machine réelle [21].
Cette technique consiste à exprimer les enroulements réels (système triphasé) dans un référentiel
constitué de deux axes perpendiculaires (biphasé) (d, et q), d étant caractérisé par la variable angulaire
( obs ) qu’elle fait avec l’axe de phase A, et q étant disposé quadratiquement comme montre la figure
suivante. Cette transformation est définie par la matrice de Park (La matrice normalisée [P]), [11].
La position du repère peut être fixée par rapport aux trois référentiels :
- Champ tournant
- Stator
- Rotor
la matrice de changement de base de Park permet le passage des composantes Xabc du système aux
composantes Xd,q, tournant à une vitesse qui dépend des grandeurs statoriques ou rotoriques soit
p. 9
CHAPITRE 01 MODELISATION DE L’ENSEMBLE MAS-ONDULEUR
[10]:
X A XU
X
U
X A
X V A X B (1.10) ; X B A1 X V
X O X C X C X O (1.11)
avec:
X : Grandeur physique représente le vecteur (tension, courant ou flux).
U : Indice de la composante directe.
V : Indice de la composante en quadrature.
O : Indice de la composante homopolaire.
A et A1 sont des matrices de passage directe et inverse de PARK, elles sont données par :
( ) ( ) ( )
[ ] √ ( ) ( ) ( ) (1.12)
[ √ √ √ ]
( ) ( ) √
[ ] √ ( ) ( ) √ (1.13)
[ ( ) ( ) √ ]
Avec:
A :est la matrice de transformation ( P 0 )
A1 :est la matrice inverse de la transformation ( P 0 )
1
-pour le stator :
d S
P 0 U S P 0 RS iS P 0
dt (1.14)
-pour le rotor:
d R
P 0 U R 0P 0 P 0 RR i R P 0
dt (1.15)
Avec:
d S d r
S et R et
dt dt
p. 10
CHAPITRE 01 MODELISATION DE L’ENSEMBLE MAS-ONDULEUR
d SL
SL avec :
dt
SL S R
-pour le stator:
Sd l S iSd Mi Rd
Sq l S i Sq Mi Rq (1.17)
-pour le rotor:
Rd l R i Rd Mi Sd
Rq l R i Rq Mi Sq (1.18)
Avec:
l S LS M S
l R LR M R
3
M m
2
lS : Inductance cyclique propre statorique.
P Rd iSq Rq iSd
3 M
Ce (1.19)
2 lR
ou bien par d'autre expression:
p. 11
CHAPITRE 01 MODELISATION DE L’ENSEMBLE MAS-ONDULEUR
Il existe trois choix important. On peut fixer le repère d-q au stator, au rotor ou au champ
tournant. Rappelons que le repère d-q est le repère mobile, c'est-à-dire qu'il nous appartient de
calculer les angles des transformations de Park S et SL afin d'effectuer les rotations [11].
-dans ce cas on a :
d S d d S d R d
0 ,avec S R ,donc R R
dt dt dt dt dt (1.22)
le système d'équation de la machine asynchrone devient :
dSd
U Sd RS iSd
dt
U dSq
RS iSq (1.23)
Sq dt
U dRd
0 RR iRd RRq
Rd dt
dRq
U Rq 0 RR iRq R Rd
dt
-dans ce cas on a :
d d S d d R d
0 ,avec S R ,donc R R
dt dt dt dt dt (1.24)
- le système d'équation de la machine asynchrone devient :
d
U Sd RS iSd Sd SSq
dt
U dSq
RS iSq sSd
Sq dt
U d
0 RR iRd Rd
Rd dt p. 12
dRq
U Rq 0 RR iRq
dt
CHAPITRE 01 MODELISATION DE L’ENSEMBLE MAS-ONDULEUR
(1.25)
1.3.9.3. Référentiel immobile par rapport au champ tournant :
-dans ce cas on a :
d S d S d R
S ; avec S R ,donc S R SL
dt dt dt (1.26)
-le système d'équation de la machine asynchrone devient :
d Sd
U Sd RS i Sd S Sq
dt
d Sq
U Sq RS i Sq s Sd
dt
(1.27)
d
U 0 RR i Rd Rd S R Rq
Rd dt
d Rq
U 0 RR i Rq S R Rd
Rq dt
- S : est la pulsation statorique.
L'avantage d'utiliser le référentiel lié au champ tournant ,est d'avoir des grandeurs constantes
en régime permanent .Il est alors plus aisé d'en faire la régulation.
-pour les trois Référentiels :
p. 13
CHAPITRE 01 MODELISATION DE L’ENSEMBLE MAS-ONDULEUR
di Sd 1 M2 M M 1
RS R i Sd S i Sq R Rd Rq U Sd
dt l S lR l S l R l S l R R l S
di Sq 1 M2 M M 1
S i sd
R i Sq R Rd R Rq U Sq
l S l s l R l S l R l S
S R
dt lR (1.29)
d Rd
M R i Sd R Rd SL Rq
dt
d Rq
M R i Sq SL Rd R Rq
dt
Avec:
1 M2 M M
RS R S R R
l S lR l S l R l S l R
1 M2 M M
A= S RS R R R
l S lR l S l R l S l R
M R 0 R SL
M R SL R
0
(1.30)
1
l 0
S
1
B= 0
l S
0 0
0 0
(1.31)
U Sd
U=
U Sq (1.32)
Où :
A : Matrice d'évolution. ,
U : Vecteur des entrées.
B : Matrice d'application de la commande
lS
TS : Constante du temps statoriques.
RS
1 R
r R : Constante du temps rotoriques inverse.
TR lR
-Le modèle d’état prend généralement la forme suivante : ̇ soit :
p. 14
CHAPITRE 01 MODELISATION DE L’ENSEMBLE MAS-ONDULEUR
1 M2 M M 1
R S R S R R i 0
Sd
i l l S l R l S l R Sd l S
i S
lR
d Sq 1 M2 M M i Sq 1 U Sd
S R S R R R 0
lS U Sq
(1.33)
dt Rd l S
lR l l l l
0
Rd
S R S R
C e 2 l Rd iSq Rq iSq
3 PM
R
J d r 3 PM i i C f
dt 2 lR
Rd Sq Rq Sq r r
(1.34)
Dans notre travaille on utilise pour la simulation de la machine asynchrone triphasée alimentée
en tension par le réseau triphasé (220/380V,50Hz), le logiciel (Simulink/Matlab) avec
- Les tensions d'alimentation sinusoïdales.
-Amplitude de la tension constante.
Etant donné que la machine est couplée directement au réseau, on a effectué deux essais
typiques :
• Démarrage à vide de la machine asynchrone.
• Démarrage à vide puis application d’une charge.
p. 15
CHAPITRE 01 MODELISATION DE L’ENSEMBLE MAS-ONDULEUR
200 80
60
150
40
(rad/s)
Ce(N.m)
100 20
r
W
0
50
-20
0 -40
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
t(s) t(s)
4 phird 80
isd
phirq 60 isq
2
(Wb)
(A)
40
rq
sq
0
,phi
,i
sd
rd
20
i
phi
-2
0
-4
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
t(s) t(s)
100
80
60
40
20
(A)
0
sa
i
-20
-40
-60
-80
-100
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
t(s)
p. 16
CHAPITRE 01 MODELISATION DE L’ENSEMBLE MAS-ONDULEUR
200 100
150
50
Wr(rad/s)
Ce (N.m)
100
0
50
0 -50
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
t(s) t(s)
3 80
phird
2 phirq 60
(Wb)
(A)
40
rq
sd sq
1
,phi
,i
rd
20
i
phi
0
0
-1
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
t(s) t(s)
80
60
40
20
(A)
0
sa
i
-20
-40
-60
-80
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
t(s)
-Les courbes des figures précédents représentent les résultats de simulation de la MAS pour:
-la figure (1.7) nous donne l'évolution de la vitesse, du couple électromagnétique, des courants i sd
et isq, et des flux Фrd , Фrq lors d'un démarrage à vide de la machine asynchrone alimentée au réseau.
la MAS passe par un régime transitoire pour tous les grandeurs, et la machine stabilise à un régime
permanent dans un temps de 0.25s, le courant isqest nul dans ce cas le courant isd prend la valeur
total du courant is de la machine.
p. 17
CHAPITRE 01 MODELISATION DE L’ENSEMBLE MAS-ONDULEUR
Un onduleur est dit autonome s’il utilise l’énergie d’un circuit auxiliaire propre à lui pour la
commutation des thyristors ou l’autre semi-conducteurs dans ce cas nous commandons la fréquence
la forme d’onde de la tension de sortie. On distingue deux types d’onduleurs autonomes [22], [23] :
• Les onduleurs de tension alimentée par une source de tension continue.
• Les onduleurs de courant alimentés par une source de courant continue.
C'est le nom donné au montage redresseur tous les thyristors (pont de Graëtz) qui, en
commutation naturelle assistée par le réseau auquel il est raccordé, permet un fonctionnement en
onduleur (par exemple par récupération de l'énergie lors des périodes de freinage dans les
entraînements à moteurs électriques). À la base du développement des entraînements statiques à
vitesse variable pour moteurs à courant continu et alternatif, cycloconvertisseurs, onduleurs de
p. 18
CHAPITRE 01 MODELISATION DE L’ENSEMBLE MAS-ONDULEUR
courant pour machines synchrones et asynchrones, jusqu'à des puissances de plusieurs MW, ce type
de montage est progressivement supplanté, au profit de convertisseurs à IGBT ou GTO, [22], [23].
Parmi les nombreux domaines d’emploi des onduleurs autonomes, on trouve principalement Les
onduleurs à fréquence fixe à commutation forcée : Alimentés le plus souvent par une batterie
d’accumulateur, ils jouent d’ordinaire le rôle d’alimentation de sécurité, ils constituent à ce titre, le
principe déboucle actuel des onduleurs autonomes [22], [23].
Les onduleurs à fréquence variable à commutation forces : Alimentés à partir du réseau industriel
par l’intermédiaire d’un montage redresseur, ils délivrent une tension de fréquence et de valeur
efficace nécessaires pour faire tourner à vitesse variable un moteur à courant alternatif.
on peut aussi utilisées les onduleurs pour :
-le réglage de la vitesse de rotation d’un moteur synchrone.
-L' alimentation de secours.
- Transfert d’énergie entre deux réseaux de fréquences différentes.
La modulation de largeur d’impulsion sinus triangle est réalisée par comparaison d’une onde
modulante basse fréquence (tension de référencé) Vref à une onde porteuse haute fréquence V de
forme triangulaire. Les instants de commutation sont détermines par les points d’intersection entre
la porteuse et la modulante, la fréquence de commutation des interrupteurs est fixée par la porteuse
[6].
p. 19
CHAPITRE 01 MODELISATION DE L’ENSEMBLE MAS-ONDULEUR
Le contrôle par MLI à hystérésis, force le courant de phase à poursuivre le courant de référence.
L’imposition des courants sinusoïdaux au moteur garantit un couple électromagnétique non
fluctuant [31].
L’approche la plus simple utilisée pour cette fin, est la stratégie de contrôle qui réalise la
comparaison entre le courant de phase mesuré et le courant de référence (Fig.1.11), à l’aide d’un
comparateur à hystérésis. Celui-ci, produit des impulsions d’amorçage et de blocage des
interrupteurs de l’onduleur, de façon à limiter le courant de phase dans une bande d’hystérésis
autour du courant de référence
(Fig.1.12).
p. 20
CHAPITRE 01 MODELISATION DE L’ENSEMBLE MAS-ONDULEUR
Dans cette modélisation, on suppose que les composants de l’onduleur sont des interrupteurs
parfaits, ayant une image des signaux logiques de commande Si (i=a,b,c) telles que si :
U ab Van Vbn
0 0
bc
U Vbn0 V cn0 (1.36)
U V V
ca cn0 an0
p. 21
CHAPITRE 01 MODELISATION DE L’ENSEMBLE MAS-ONDULEUR
Van0 S a 0.5E
Vbn0 S b 0.5E (1.37)
V S 0.5E
cn0 c
2 1 1
Van 3 Van0 3 Vbn0 3 Vcn0
1 2 1
Vbn Van0 Vbn0 Vcn0 (1.38)
3 3 3
1
V V V V 1 2
cn an
3 0 3 0 3 0
bn cn
Van 2 1 1 S a
V E 1 2 1 S (1.39)
bn 3 b
Vcn 1 1 2 S c
Avec:
2 1 1
T 1 2 1
1
3 (1.40)
1 1 2
-on utilise pour la simulation de la machine asynchrone triphasée alimentée en tension par un
onduleur de tension en charge , le logiciel (Simulink/Matlab) .
p. 22
CHAPITRE 01 MODELISATION DE L’ENSEMBLE MAS-ONDULEUR
200 100
150
50
Wr(rad/s)
Ce (N.m)
100
0
50
0 -50
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
t(s) t(s)
3 80
phird
2 phirq 60
(Wb)
(A)
40
rq
sq
1
,phi
,i
sd
rd
20
i
phi
0
0
-1
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
t(s) t(s)
60
40
20
(A)
0
sa
i
-20
-40
-60
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
t(s)
p. 23
CHAPITRE 01 MODELISATION DE L’ENSEMBLE MAS-ONDULEUR
le couple électromagnétique est plus amorti lors du régime transitoire, mais présente des
ondulations dues aux harmonique de rang supérieur.
Les allures des composantes des flux rotoriques ( ) et des courants statoriques ( )
sont semblables à celles qu'on obtenu avec alimentation parfaite, mais avec des amplitudes moins
importantes pour les composantes du flux.
1.7. CONCLUSION:
Ce chapitre nous a permis d'établir un critère de choix pour l'emplacement du repère d'axes de
la transformation de PARK lors de la modélisation de la machine.
A cet effet, nous avons présenté un des modèle de la machine asynchrone triphasée en tension
Nous avons aussi modélisé l'alimentation composée d'un onduleur. La modélisation de la machine
nous a montré un fort couplage entre le flux et le couple électromagnétique.
Les résultats de simulation ont montré le comportement global de la machine asynchrone en
présence et en absence d’un couple de charge. Deux cas de simulations ont été présentés :
-Simulation de la machine asynchrone alimentée directement par le réseau triphasé
-Simulation de l’ensemble, onduleur MLI et machine asynchrone
Selon ces résultats, deux problèmes ont été constatés : La diminution de la vitesse de rotation lors
de l’application d’une charge et le fort couplage entre le couple et le flux.
La mise en équation du modèle de la machine dans le repère lié au champ tournant nous conduit à la
conception de la commande vectorielle à flux orienté qui sera l'objet d'étude du prochain chapitre.
p. 24
CHAPITRE 02 COMMANDE VECTORIELLE DE LA MAS
Chapitre 02
Dans une machine à courant alternatif, l'angle entre le champ tournant du stator et celui du rotor
varie avec la charge, il en résulte des interactions complexes et des réponses dynamiques
oscillatoires. Ce problème est introuvable dans une machine à courant continu[3].
Les moteurs à courant continu à excitation séparé et parfaitement compensés ont une qualité
qui permet un contrôle séparé du flux et du couple. En effet, on a l’expression suivante du couple
p. 25
CHAPITRE 02 COMMANDE VECTORIELLE DE LA MAS
électromagnétique :
C e K f I a K ' I a i f
(2.1)
Où :
:le flux imposé par le courant d’excitation indépendant du courant d’induit puisque la réaction
d’induit est supposée parfaitement compensée.
: le courant absorbé par l’induit.
On peut noter qu’à flux inducteur constant, le couple peut être réglé par I a , donc la production
du couple et la réaction du flux sont indépendants. Par ailleurs, le couple électromagnétique
instantané d’une machine asynchrone résulte d’une différence de produits de deux grandeurs
scalaires, réalisés par exemple à partir des courants isd et isq des flux . Ainsi, le simple
choix du référentiel de Park formé d’axes orthogonaux crée un découplage apparent des grandeurs
(d, q) et permet de coïncider du point de vue de la conversion, la machine asynchrone comme
l’association mécanique de deux moteurs à courant continu. Dans le premier joue le rôle du
flux inducteurs et celui du courant d’induit respectivement, et de même pour et dans le
second [4].
L’équivalence précédente permet de mieux interpréter le problème. En effet, le réglage du
couple de l’une des deux machines de cette équivalence est réalisé par une grandeur ( par
exemple) agissant sur le réglage du flux de l’autre (dans ce cas).
La figure (2.1) montre en générale le but recherché par cette commande :
MAS.
p. 26
CHAPITRE 02 COMMANDE VECTORIELLE DE LA MAS
On note l’issue de l’orientation du flux rotorique, que le couple ne dépend que de la composante
en quadrature isq, si le flux rotorique est maintenu constant. Ainsi un découplage entre les deux
grandeurs flux et couple est réalisé, ce qui donne à la machine asynchrone des caractéristiques
analogues à celle de la machine à courant continu à excitation séparée [4].
Pour cela, il faut choisir un système d’axe (d, q) adéquat et une loi de commande assurant le
découplage du couple et du flux.
Rappelons l’expression du couple électromagnétique :
3 M
C em p ( rd i sq rq i sd )
2 lr (2.2)
On peut noter que si le flux est orienté sur l’axe d, et d’un repère lié au
champ tournant, alors l’expression du couple électromagnétique devient :
3 M (2.3)
Cem p rd isq
2 lr
Et l’évolution du flux rotorique dans ces conditions s’exprime comme :
d r (2.4)
Tr r Misd
dt
La commande par orientation du flux consiste à régler le flux par une composante du courant
statorique et le couple par l’autre composante. Pour cela, il faut choisir un système d’axe (d, q)
adéquat et une loi de commande assurant le découplage du couple et du flux. Généralement, la
commande vectorielle peut être réalisée par l’orientation de l’un des trois flux, flux rotorique,
statorique ou d’entrefer en imposant les conditions suivantes:
p. 27
CHAPITRE 02 COMMANDE VECTORIELLE DE LA MAS
Flux statorique :
Flux d’entrefer :
Flux rotorique :
Dans les trois référentiels, le couple est proportionnel au produit du flux par la composante de
courant isq, mais seul le choix du flux rotorique permet un découplage caractérisé par une
indépendance du flux et de la composante de courant en quadrature avec le flux. Le référentiel lié
au flux rotorique est choisi pour obtenir des fonctionnements de la machine à induction comparable
à ceux de la machine à courant continu. Dans la majorité des cas, ce choix permet d’avoir un couple
de démarrage important, ce qui justifie le recours à ce type d’orientation du flux [3].
Dans notre travail, on a choisi la méthode d'orientation du flux rotorique .
Avec
p. 28
CHAPITRE 02 COMMANDE VECTORIELLE DE LA MAS
diSd 1 M2 M M 1
R
i i U Sd
dt l S
S
l R
R
Sd S Sq
l S l R
R R
l S l R R
Rq
l S
diSq 1 M2 M M 1 (2.6)
dt
i
R iSq U Sq
S sd S R R R R R
l S l R l s l R l S l R l S
dR
M R iSd RR
dt
M R isq
sl
R
En remplacent ces deux conditions dans l'équation du couple électromagnétique ainsi que les deux
équations rotoriques :
On a :
M R
RR isq ( R p) Rq sl Rd 0 (2.9)
lR lR
M R
RR isd ( R p) Rd sl Rq 0 (2.10)
lR lR
On obtient
(2.11)
( ) (2.12)
Ainsi :
p. 29
CHAPITRE 02 COMMANDE VECTORIELLE DE LA MAS
(2.13)
(2.14)
A partir de la connaissance du courant isq, en peut réaliser un estimateur de vitesse comme indiqué
dans la relation suivant :
(2.15)
p. 30
CHAPITRE 02 COMMANDE VECTORIELLE DE LA MAS
Cette méthode nécessite une bonne connaissance du module du flux et de sa position celui-ci,
doit être vérifiée quelque soit le régime transitoire effectué. Il faut donc procéder à une série de
mesure aux bornes de système. La mesure directe permet de connaître exactement la position du
flux. Ce mode de contrôle garantit un découplage correct entre le flux et le couple, quelque soit le
point de fonctionnement. Toutefois il nécessite l’utilisation d’un capteur de flux, ce qui augmente
considérablement le coût de sa fabrication et rend plus fragile son utilisation. L’application de cette
méthode impose des inconvénients, et parmi ces inconvénients [8] :
1- la non fiabilité de la mesure du flux :
- Problème de filtrage du signal mesuré.
-Précision de la mesure qui varie en fonction de la température (échauffement de la machine)
et de la saturation.
2- le coût de production est élevé (capteurs de flux).
Cette méthode n’utilise pas l’amplitude de flux de rotor mais seulement sa position. Elle n’exige
pas l’utilisation d’un capteur de flux rotorique mais nécessite l’utilisation d’un capteur ou un
estimateur de position (vitesse) du rotor. Cette dernière peut être développée par deux groupes
principaux :
-Le vecteur du flux rotorique est obtenu indirectement à partir des courants et des tensions
statoriques mesurées.
-Dans le deuxième groupe, le vecteur de flux rotorique est estimé à partir de la mesure des
courants statoriques et de la vitesse du rotor, en se basant sur les équations du circuit rotorique du
moteur asynchrone dans un système de référence tournant en synchronisme avec le vecteur de flux
rotorique.
L’inconvénient majeur de cette méthode est la sensibilité de l’estimation envers la variation des
paramètres de la machine due à la saturation magnétique et la variation de température. En plus,
c’est qu’elle utilise un circuit de commande considérablement compliqué [7].
p. 31
CHAPITRE 02 COMMANDE VECTORIELLE DE LA MAS
Figure 2-5 schéma de simulation du régulation de vitesse de la MAS par la commande vectorielle indirecte
Le fonctionnement de la machine est normal jusqu’à des valeurs nominales (vitesse, puissance,
couple). Si on veut tourner la machine à des vitesses supérieures à la vitesse nominale, celle-ci
devient surchargée en dépassant sa puissance nominale. C’est pourquoi, on doit diminuer le flux de
p. 32
CHAPITRE 02 COMMANDE VECTORIELLE DE LA MAS
Le régulateur utilisé dans la boucle de régulation de la vitesse est de type proportionnel et intégral
PI. Ce régulateur a pour but d'améliorer les performances dynamique et statique du processus, un
régulateur PI suffit pour l'obtenir des performances tout à fait satisfaisantes. Il y a plusieurs
méthodes de synthèse de ce régulateur, l'algorithme de ce régulateur se présente sous la forme
suivante:
( ) [ ]
p. 33
CHAPITRE 02 COMMANDE VECTORIELLE DE LA MAS
avec ( ) (2.20)
on a : ( ) (2.21)
si (2.24)
on a : ( ) (2.25)
( )
on trouve :
{ (2.26)
p. 34
CHAPITRE 02 COMMANDE VECTORIELLE DE LA MAS
( )
pour ( ), on obtient : { Avec (2.27)
Les valeurs des gains de ce régulateur sont ajustées après plusieurs tests :
Kp=5.4 ;Ki=180 ;t0=0.03
C (N.m)
60
60
e
40
r
40
20
Wr
20
W ref 0
0 -20
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
t(s) t(s)
80
4 isd
phird
60 isq
phirq
2
(Wb)
(A)
40
sq
rq
,i
0
,phi
sd
i
rd
20
phi
-2
0
-4
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
t(s) t(s)
p. 35
CHAPITRE 02 COMMANDE VECTORIELLE DE LA MAS
60 6
40 4
20
2
0
(A)
(A)
0
sa
sa
-20
i
i
-2
-40
-60 -4
-80 -6
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7
t(s) t(s)
Figure 2-8. Résultats de simulation de la CV lors du démarrage à vide suivi d’une application d’un couple de
charge.
On démarre la machine à vide puis on varie la vitesse de [100 à 200] rad/s à l'instant t=1,5s.
250 150 Ce
Cref
200
100
W (rad/s)
C (N.m)
150
50
100
e
r
0
50 Wr
Wref
0 -50
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
t(s) t(s)
4 80 isd
phird
phirq isq
60
(Wb)
2
(A)
rq
40
sq
0
,phi
,i
sd
rd
20
i
phi
-2
0
-4
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
t(s) t(s)
p. 36
CHAPITRE 02 COMMANDE VECTORIELLE DE LA MAS
60 6
40
4
20
2
0
(A)
(A)
0
sa
sa
i
i
-20
-2
-40
-4
-60
-80 -6
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7
t(s) t(s)
On démarre la machine à vide puis on inverse la vitesse de [100 à -100] rad/s à l'instant t=1,5s.
Wr Ce
100 Wref 100 Cref
W (rad/s)
C (N.m)
0 0
e
r
-100 -100
4
phird isd
phirq 50 isq
(Wb)
2
(A)
rq
sq
0 0
,phi
,i
sd
rd
i
phi
-2
-50
-4
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
t(s) t(s)
p. 37
CHAPITRE 02 COMMANDE VECTORIELLE DE LA MAS
60 6
40
4
20
2
0
(A)
(A)
0
sa
sa
i
i
-20
-2
-40
-4
-60
-80 -6
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7
t(s) t(s)
-La figure (2.8) représente les résultat de simulation de la vitesse, du couple électromagnétique,
et du flux rotorique et courant statorique d'une MAS lors d'application d'une charge C r=15(N.m) à
l'instant t=1.5(s)
on constat que :
-La vitesse et le couple électromagnétique suit leur consigne d'où le système est parfaitement
commandé.
-le découplage entre le couple électromagnétique et le flux rotorique est réalisé par la réponse des
courants statorique isd et isq
- prend la valeur de référence et est devenu nul
-le courant statorique de phase suit la variation de la charge, et le zoom montre l'effet de la
régulation du courant par la stratégie d'hystérésis.
-La figure (2.9) représente les résultats de simulation de la vitesse, du couple électromagnétique,
du flux rotorique et du courant statorique d’une MAS lors d’une variation de la vitesse de [100
(rad/s) à 200 (rad/s)] à l'instant t=1.5(s) avec Cr=15 (N.m)
on constat que :
-le système répond positivement à ce test, la vitesse suite sa nouvelle référence, cela veut dire que la
régulation est robuste.
p. 38
CHAPITRE 02 COMMANDE VECTORIELLE DE LA MAS
-le couple électromagnétique marque un pic lors du passage de la 1 er vitesse de référence (100 rad/s)
à la 2éme vitesse de référence (200 rad/s) puis il suit sa référence.
-Le découplage entre le flux et le couple est toujours réalisable mais on voit une légère variation en
module des composantes directs des flux rotorique ; alors la régulation est robuste du
point de vue contrôle de vitesse.
-le courant statorique de phase isa subit un pic puis il prend sa valeur.
-La figure (2.10) représente les résultats de simulation de la vitesse, du couple
électromagnétique, du flux rotorique et du courant statorique d'une MAS lors d'application d'une
charge Cr=15(N.m) à l'instant t=1.5(s) avec inversion de la vitesse [100(rad/s) à -100(rad/s)]
on constat que :
-La vitesse suit sa référence alors la régulation est robuste
-Le couple électromagnétique passe par un grand pic dans son régime transitoire puis il prend la
valeur de Cr dans le régime permanent.
-le découplage entre le flux et le couple toujours existe, suit l'inversion de la vitesse et
presque égale zéros. alors la régulation est robuste du point de vue contrôle de vitesse.
2.7. CONCLUSION
Dans ce chapitre, la commande vectorielle ainsi que ses lois a été étudiées et appliquée à la
machine asynchrone. Le principe fondamental de cette commande était le découplage entre le
couple et le flux. Deux types de commandes vectorielles ont été présentés, directe et indirecte. Les
résultats de simulation que nous avons donnés sont relatifs à la commande vectorielle indirecte. Ils
montrent clairement la réalisation du découplage. Par ailleurs, le réglage conventionnel à base de
régulateur proportionnel intégrateur (PI) donne des résultats acceptables mais ne maitrise pas le
régime transitoire contre les perturbations de charge.
Pour pallier à ces problèmes, on propose dans le chapitre suivant une technique de la commande de
la MAS, qui se traduit par la commande adaptative.
p. 39
CHAPITRE3 COMMANDE ADAPTATIVE DE LA MAS
Chapitre 03
Dans le domaine des entraînements à vitesse variable, la commande vectorielle est insuffisante
pour satisfaire les performances exigées. Elle est sujet à une détérioration des performances en
présence des perturbations structurelles et environnementales, dues par exemple, à une
augmentation de température, variation de l’inertie et du couple de charge et autres [25]. Ces
perturbations entraînent une perte de découplage d’où détérioration des performances de la
commande[25]. Alors il est nécessaire de recourir à la commande adaptative. Comme son nom
l’indique on parle de commande adaptative lorsque certains paramètres d’un système sont réadaptés
au cours du temps. Cette adaptation est souhaitable pour deux raisons principales :
- soit pour affiner, au cours du temps, le réglage initial du système de commande,
- soit pour tenir compte des variations des paramètres du système à commander.
Actuellement la commande adaptative est d’une grande importance dans le domaine de contrôle.
Cette commande est dominante dans les systèmes qui présentent des incertitudes, des perturbations
structurales et des variations de l’environnement [24]. Le principale objet de la commande
adaptative est la synthèse de la loi d’adaptation , pour l’ajustement automatique en temps réel des
régulateurs des boucles de commande , afin de réaliser ou de maintenir un certaine niveau de
performance quand les paramètres du procédé à commander sont difficiles à déterminer ou variant
avec le temps . L’intérêt de la commande adaptative apparait essentiellement au niveau des
perturbations paramétriques, c'est-à-dire agissant sur les caractéristiques du processus à
commander, les perturbations agissant sur les variables à réguler ou à commander.
Dans ce chapitre nous allons décrire les méthodes développées de la commande adaptative à
modèle de référence.
p. 40
CHAPITRE3 COMMANDE ADAPTATIVE DE LA MAS
(MRAC) joue un rôle très important et devient l’objet de diverses investigations. Le premier
article concernant les systèmes adaptatifs avec modèle de référence a été publié en 1958 par M.P.
Whitaker, J. Yamron et A. Keser [25]. Depuis, plusieurs recherches ont été développées pour
aboutir à diverses structures de systèmes adaptatifs à modèle de référence. Ces derniers sont utilisés
dans de larges domaines pour résoudre une variété importante de problèmes rencontrés en
commande, identification et estimation d’état. Le caractère dual de ces techniques permet
l’utilisation suivant la structure spécifiée dans différentes applications. L’intérêt suscité par la
commande adaptative à modèle de référence, par rapport aux systèmes de réglage classique,
comprend certains avantages :
- elle assure la stabilité et la qualité de commande pour des limites assez grandes de variation des
caractéristiques du système à commander;
- elle est simple à réaliser.
Par conséquent, la fiabilité de ces systèmes est relativement élevée par rapport aux systèmes
classiques. Pour concevoir cette commande adaptative à modèle de référence (MRAC), il faut que
le modèle de référence soit un modèle du système linéaire, invariant dans le temps.
La MRAC est basée essentiellement sur l’emploi du modèle de référence afin de désigner la
performance désirée du système. La fonction du contrôleur consiste à éliminer toutes les
divergences entre la réponse du modèle et celle du système pour n’importe quelle entrée et dans
n’importe quelle condition [25].
L’approche du MRAC peut être posée de deux manières. Si nous considérons que tous les
paramètres du système sont accessibles, nous pouvons réaliser une loi de commande dont les
p. 41
CHAPITRE3 COMMANDE ADAPTATIVE DE LA MAS
paramètres sont directement ajustés. Ceci n’est pas toujours réalisable dans la pratique. On a
uniquement accès aux entrées du système si les gains du contrôleur sont ajustés. On aura une
adaptation indirecte des paramètres.
Si un signal de contrôle est injecté comme signal d’entrée (ou comme une entrée de signal
additionnelle) nous aurons un signal de synthèse à partir de l’adaptation.
Ces méthodes consistent en une recherche rapide pour minimiser la fonction erreur entre le
système à commander et le modèle de référence. L’exemple connu pour cette approche est appelé
en littérature la règle du MIT [25] qui utilise une intégrale pour le carré de l’erreur de sortie.
La sélection de cette loi de commande adaptative particulière n’est pas basée sur le concept de
stabilité, mais à travers des fonctions appropriées de sensibilité. La seule différence qui existe entre
la méthode de la règle du MIT et les dernières méthodes MRAC basées sur la stabilité est que la loi
adaptative peut être le produit de l’erreur par l’état du modèle de référence.
Nous avons vu que les méthodes adaptatives basées sur les techniques d’optimisation donnent
seulement des stratégies de contrôle localement stables. Le problème de stabilité mène plusieurs
recherches en 1960 à considérer la synthèse des contrôleurs adaptatifs en utilisant la théorie de la
stabilité et en particulier la seconde méthode de Lyapunov. L’approche de Lyapunov offre les
propriétés de stabilité globale pour n’importe quelle restriction, soit sur les conditions initiales des
p. 42
CHAPITRE3 COMMANDE ADAPTATIVE DE LA MAS
erreurs, soit sur la nature des entrées de référence utilisées. Cependant, l’inconvénient de cette
approche est la nécessite de trouver une fonction de Lyapunov appropriée. La méthode de
L'yapunov est appliquée pour la synthèse d’une commande adaptative à modèle de référence [25].
La fonction de Lyapunov est donnée par:
(3.1)
Avec :
B : une constante positive.
(3.2)
V est négative et assure une convergence globalement asymptotique de l’erreur e vers 0 quand t
tend vers l’infini. Les recherches de Lyapunov ont rapidement évolué. Ainsi des extensions du
concept de base sont apparues. Les lois adaptatives sont classées comme suit [25] : modification de
l’entrée et synthèse de la boucle de retour «input modification and feed-back Synésios».
Pour examiner ces deux méthodes, on est obligé d’établir une représentation du système et du
modèle de référence.
Le système est décrit par :
x A(t ).x B(t ).u (3.3)
Le modèle de référence est décrit par :
( ) ( ) (3.4)
est une matrice d’Hurwitz.
L’erreur ( )
peut être formulée comme suit :
(3.5)
Avec :
( ) (3.6)
La théorie de l’hyperstabilité a été développée par la nécessité d’avoir une technique capable
d’étudier les systèmes linéaires à contre-réaction non linéaire. Le problème essentiel était de
déterminer les conditions sur la partie linéaire d’un système assurant la stabilité de l’ensemble,
sachant seulement quelques caractéristiques de la partie non linéaire. Cette théorie introduite
initialement par Popov en 1963, et développée par plusieurs auteurs, s’appelle aussi théorie de la
stabilité absolue [13].
Le concept de l’hyperstabilité consiste en un système de contrôle pouvant être représenté sous la
p. 43
CHAPITRE3 COMMANDE ADAPTATIVE DE LA MAS
Le bloc de contre réaction peut être linéaire ou non linéaire et satisfait la relation entrée-sortie de la
forme:
∫ (3.7)
: une constante indépendante de T.
Le bloc de la chaîne directe est supposé être linéaire, il est décrit par l’équation suivant :
( ) ( ) ( )
{ (3.8)
( ) ( )
le bloc de contre réaction satisfait l’inégalité, alors les propriétés de la stabilité de sont entièrement
indépendantes des conditions de la fonction de transfert du bloc de la chaîne directe G(p), avec :
( ) ( ) ( )[ ( )] ( ) (3.9)
A partir des résultats de la théorie de l’hyperstabilité, le point équilibré X=0 est asymptotiquement
hyperstable ou globalement asymptotiquement stable si la fonction de transfert G(p) est réelle
strictement positive. Similairement, le point équilibré X=0 est hyper stable ou globalement stable si
la fonction de transfert G(p) est réelle positive. Les étapes pour désigner le système MRAC sont
données par Landau comme suit :
Etape 1 :
Transformer un système MRAC en un système feed-back standard équivalent composé deux blocs
figure (3.3)
Etape 2 :
Chercher les solutions qui appartiennent aux lois d’adaptation et apparaissent dans la voie du feed-
back dans les systèmes équivalents tel que l’inégalité de Popov soit satisfaite.
Etape 3 :
Chercher des solutions qui apparaissent dans la voix du feedforward soit représentée par une
p. 44
CHAPITRE3 COMMANDE ADAPTATIVE DE LA MAS
fonction de transfert réelle positive. Ceci assure une stabilité globale du system. L’approche de
Lyapunov et de hyperstabilité sont les mêmes. Cependant, les lois générales D’adaptation peuvent
être obtenues en utilisant la théorie de l’hyperstabilité. Dans diverses situations adaptatives
l’approche de l’hyperstabilité peut être plus facile à appliquer que la méthode de Lyapunov.
La structure de la commande adaptative par modèle de référence simplifie figure (3.4) utilisant
une réponse du premier ordre pour le modèle de référence de vitesse et une formulation simple du
couple électromagnétique de référence en fonction des grandeurs mesurables [12].
Le système est décrit par l’équation suivant :
(3.10)
Le modèle de référence pour le système linéaire du premier ordre est donné par :
é (3.11)
(3.12)
p. 45
CHAPITRE3 COMMANDE ADAPTATIVE DE LA MAS
( ) ∫ (3.14)
( ) ∫ (3.15)
les gains utilisés dans le cas de la commande vectorielle sont constants et dépendent uniquement
des paramètres de la machine étudiée. Par contre en commande adaptative, ces gains ne seront plus
fonction des paramètres de la machine, mais auront une forme générale qui peuvent être utilisée
pour toutes les machine dont les paramètres α et β sont des constantes.
L’expression de est donné par :
( ) (3.16)
: est une constante positive.
Pour notre machine, on a utilisé les gains et dont les paramètres sont ajustées après
plusieurs tests :
on applique un couple de charge Cr=10 (N.m) à l'instant t=1.5(s) pour une vitesse de référence
(Wréf=100(rad/s)) :
p. 46
CHAPITRE3 COMMANDE ADAPTATIVE DE LA MAS
140 40
Wr Ce
120 Wréf C réf
30
W (rad/s)
100
C (N.m)
80 20
60
e
r
10
40
0
20
0 -10
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
t(s) t(s)
4 60
phird isq
phirq
50 isd
2
40
(Wb)
(A)
30
rq
sd sq
0
,phi
,i
20
rd
i
phi
-2 10
0
-4 -10
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
t(s) t(s)
.
50 6
40
4
30
20 2
10
i (A)
i (A)
0
sa
sa
-10 -2
-20
-4
-30
-40 -6
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0.25 0.3 0.35 0.4 0.45 0.5 0.55 0.6 0.65 0.7
t(s) t(s)
Figure 3-5.Résultats de simulation de la MRAC lors du démarrage à vide suivi d’une application
d’un couple de charge.
La machine asynchrone soumis à une variation de vitesse de [100 à 200] (rad/s) à t=1s, puis
retour de 0 à t=2s.
p. 47
CHAPITRE3 COMMANDE ADAPTATIVE DE LA MAS
250 60
Wr Ce
200 40
W réf C réf
20
150
W (rad/s)
C (N.m)
0
100
-20
e
r
50
-40
0 -60
-50 -80
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
t(s) t(s)
4 80
phird isq
60
phirq isd
2
40
(Wb)
(A)
20
rq
sd sq
0
,phi
,i
0
rd
i
phi
-20
-2
-40
-4 -60
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
t(s) t(s)
40 6
30
4
20
2
10
(A)
(A)
0 0
sa
sa
i
-10
-2
-20
-4
-30
-40 -6
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0.25 0.3 0.35 0.4 0.45 0.5 0.55 0.6 0.65 0.7
t(s) t(s)
p. 48
CHAPITRE3 COMMANDE ADAPTATIVE DE LA MAS
150
Wr
50 Ce
100 Wréf Créf
50
W (rad/s)
C (N.m)
0
0
e
r
-50
-50
-100
-150
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
t(s) t(s)
4
phird isq
phirq 50 isd
2
(Wb)
(A)
rq
0 sq
,phi
,i
0
sd
rd
i
phi
-2
-50
-4
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
t(s) t(s)
40 6
30
4
20
2
10
i ia(A)
(A)
0 0
sa
s
-10
-2
-20
-4
-30
-40 -6
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 0.25 0.3 0.35 0.4 0.45 0.5 0.55 0.6 0.65 0.7
t(s) t(s)
p. 49
CHAPITRE3 COMMANDE ADAPTATIVE DE LA MAS
-La figure (3.5) représente les résultats de simulations de la vitesse, couple électromagnétique, flux
rotorique ,et courant statorique d'une MAS lors d'application d'une charge Cr=10(N.m) à l'instant
t=1.5(s)
on constat que :
-la vitesse suit sa référence (100 rad/s)et elle n'affecter pas par la perturbation (application du
couple de charge )
-le couple électromagnétique passe par régime transitoire à l'instant (t=1.5s) lors de l'application du
couple de charge puis il suit sa référence.
--le découplage entre le couple électromagnétique et le flux rotorique est réaliser par la réponse des
courants statorique isd et isq
- prend la valeur de référence et est devenue nul
-le courant statorique passe par un régime transitoire puis il est varié avec la variation de la charge.
-La figure (3.6) représente les résultats de simulations de la vitesse, couple électromagnétique, flux
rotorique, et courant statorique d'une MAS soumis à une variation de vitesse de [100 à 200] (rad/s)
à t=1s, puis retour de 0 à t=2s.
on constat que :
-la vitesse reste stable est suit sa référence (100 rad/s à t=0s , 200rad/s à t=1s ,et 0 rad/s à t=2 s) il n
y a pas de dépassement .
-le couple électromagnétique marque un pic lors du passage de la 1er vitesse de référence (100 rad/s)
à la 2éme vitesse de référence (200 rad/s) puis il s'a nul à l'instant t=2s .
-Le découplage entre le flux et le couple est toujours réalisable mais on voit une légère variation en
module de composantes directes des flux rotorique
-le courant statorique de phase isa subit un pic puis il prend sa valeur.
-La figure (3.7) représente les résultat de simulation de la vitesse, couple électromagnétique, flux
rotorique et courant statorique d'une MAS lors avec inversion de la vitesse [100(rad/s) à -
100(rad/s)] à l'instant t=1.5s :
-La vitesse suit sa référence (100rad/s) puis elle suit sa nouvelle référence -100(rad/s) à l'instant
(t=1.5s) sans dépassement
-Le couple électromagnétique passe par un grand pic dans son régime transitoire puis il prend la
valeur de Cr dans le régime permanent.
-le découplage entre le flux et le couple toujours existe, suit l'inversion de la vitesse et
presque égale zéros.
p. 50
CHAPITRE3 COMMANDE ADAPTATIVE DE LA MAS
-le courant statorique isa a une forme sinusoïdale avec un pic lors de l'inversion de la vitesse.
3.12. Conclusion :
Dans ce chapitre nous avons présenté une étude théorique de la commande adaptative. Nous
avons essayé de décrire certaines techniques utilisées dans le domaine de la commande adaptative à
modèle de référence.
Nous avons remarqué, à travers les résultats de simulation, que la réponse du système et celle du
modèle sont en bonne concordance.
On remarque alors à travers les résultats de simulation que le contrôle adaptatif est plus robuste,
vis-à-vis des perturbations de charge et la bonne réponse dans les régimes transitoires, par rapport
aux résultats de la commande vectorielle.
Nous nous somme limité par le temps de faire les tests de robustesse consternant la variation
paramétrique et leur influence sur les performances de la commande.
p. 51
CONCLUSIONS GENERALES ET PERSPECTIVES
Dans le deuxième chapitre, nous avons assuré le découplage entre le flux et le couple par une
commande vectorielle en courant indirecte à flux rotorique orienté. Ce découplage est prouvé par
une série de simulation de la machine asynchrone.
Dans le troisième chapitre nous avons fait appel à la commande adaptative à modèle de
référence, les résultats de simulation montrent que la commande MRAC permet de maintenir le
découplage entre le flux et le couple en présence de variation de couple de charge.
p. 52
ANNEXES
Annexe A- ………………………………….
La tension nominale .
La fréquence de réseau .
La résistance statorique .
La résistance rotorique .
L’inductance statorique .
L’inductance rotorique .
L’inductance mutuelle .
Le moment d’inertie .
Le coefficient de frottement .
p. 53
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p. 55
ٍع حقذً إىنخشٍّٗل االسخطاعت ٗ حط٘س حنْ٘ى٘خٍاث اىخحنٌ اىشقٍَت عذة ٍٕامو ححنٌ ىيَحشماث راث اىخٍاس اىَخْاٗب حٌ طشحٖا: ملـخـص
ٍِ بٍِ ٕزٓ اىٍٖامو اىخحنٌ اىشعاعً ىخذفق اىدزء اىَخحشك ٗ اىخً أضحج.ىيحص٘ه عيى ّخائح ٍطابقت ىخيل اىخاصت باَىت راث اىخٍاس اىَسخَش
ىنِ ٕزٓ اىبٍْت حبقى حساست ىخغٍشاث ٍعاٍالث.فً اىسْ٘اث األخٍشة سبٍو اىبح٘د راث األٍَٕت اىنبٍشة ّظشا ىخ ٘افقٖا ٍع اىَخطيباث اىصْاعٍت
.اَىت اىالٍخزاٍْت
ٗ ً إُ طشٌقت اىخحنٌ بخ٘خٍٔ اىخذفق اىَغزاة ب٘اسطت ٍَ٘ج ىيخٍاس اىنٖشبائ. ٍَ٘ج اىخ٘حش-ٕزٓ اىَزمشة حقذً أٗال دساست ىَْزخت اىدَيت آىت الٍخزاٍْت
ىخحسٍِ أداء ٕزا اىْظاً قَْا بخطبٍق حقٍْت. حخٍَز بعذة سيبٍاث ٍثو اىحساسٍت السحٍاباث ٗ حغٍشاث ٍعاٍالث اَىتPI باسخعَاه اىضابظ اىخقيٍذي
ٗ ،اىْخائح اىَخحصو عيٍٖا حبٍِ أُ ضبظ اىسشعت ب٘اسطت اىخحنٌ اىخالؤًٍ ٌظٖش ّخائح سامْت ٗ حشمٍت ٍشضٍت.ًٍضبظ قٌ٘ت ًٕٗ اىخحنٌ اىخالؤ
.صالبت ٍثٍشة ىالٕخَاً ٍقابو االسحٍاباث اىخاسخٍت ٗ حغٍشاث ٍعاٍالث اَىت اىالٍخزاٍْت
Résumé : Avec les progrès de l’électronique de puissance et le développement des technologies numériques de
commande, plusieurs structures de contrôle pour les machines à courant alternative ont été proposées, afin
d’obtenir des performances identiques à celles de la machine à courant continu. Parmi ces structures, la
commande vectorielle du flux rotorique a été ces dernières années la voie de recherche la plus importante et la
mieux adaptée aux exigences industrielles. Cependant cette structure reste très sensible aux variations des
paramètres de la machine asynchrone.
Ce mémoire, présente en premier lieu une étude de modélisation de l’ensemble machine asynchrone-onduleur
de tension. La commande vectorielle de la machine asynchrone, alimentée par un onduleur de tension, utilisant
des régulateurs PI classiques présente certains inconvénients tels que la sensibilité aux incertitudes
paramétriques de la machine et leurs variations. Afin d’améliorer les performances du système à commander,
on a appliqué une technique de réglage robuste à savoir la commande adaptative. Les résultats de simulation
obtenus ont montré que le réglage de vitesse proposé manifeste des performances statiques et dynamiques
satisfaisantes, et une robustesse intéressante vis-à-vis à des perturbations extérieures et de la variation
paramétriques.
Abstract: With the advancement of power electronics and digital technologies command, several control
structures for the AC machines were proposed, in order get performance identical to those of the DC machine.
Field oriented control has been in recent years towards research largest and best suited to industrial
requirements. However, this structure remains very sensitive to parameters variations of the asynchronous
machine.
This thesis, initially presents a study of modeling of the whole asynchronous machine - voltage inverter. Field
oriented control of the asynchronous machine supplied with voltage source inverter, using PI controllers
presents some drawbacks such as the sensitivity to parametric uncertainties of the machine and their variations.
In the aim to improve the system performances, we applied robust control technique is adaptive control. The
simulation results showed that the proposed speed control manifest satisfactory static and dynamic
performance and robustness interesting overlooked to external perturbations and parametric variation.
Key Words: Asynchronous machine, Field oriented control, adaptive control.