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UNIVERSITÉ IBN TOBAIL

ECOLE NATIONALE DE COMMERCE ET DE GESTION KÉNITRA

Rapport de stage de perfectionnement

Le rôle des revues analytiques dans l’audit financier

Stage effectué à :

VALUE POINT PARTNER

Période de stage :

Du 01/07/2021 au 30/07/2021

Réalisé par : Encadré par :

MISBAH MOHAMED MME. LALAOUI SIHAM

Maitre de stage :

M. EL KHASSIL ABDELATIF

ANNÉE UNIVERSITAIRE 2020/2021


ENCG-K 2020-2021

Thème du rapport Le rôle des revues analytiques dans l’audit financier

Nom et Prénom de MISBAH MOHAMED


l’étudiant

Adresse mail : MMISBAHPRO@GMAIL.COM

Encadrant Mme. LALAOUI SIHAM


pédagogique

Maitre de stage : M. EL KHASSIL ABDELATIF

Structure d’accueil VALUE POINT PARTNER

Adresse mail : contact@vpp.ma

Adresse : 119, Bd. Abdelmoumen 4ème étage - N°29 Casablanca - Maroc

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Remerciement

En préambule de ce rapport, je remercie d’abord Dieu, le créateur qui nous comble


de sa bénédiction, son soutien et ces divers bienfaits.
Avant d’amorcer tout développement, je ne saurais exprimer ma gratitude à M.
Elkhassil Abdelatif mon encadrant professionnel qui m'a offert l’opportunité
d'effectuer mon stage au sein de son cabinet et de mettre à ma disposition
l’ensemble des ressources dont j’avais besoin pour générer à mon tour de la
connaissance et du savoir.
Je n’oublierai également de remercier mon encadrant pédagogique MME
LALAOUI SIHAM pour sa disponibilité, son orientation et ses conseils sensés
et adéquats à chaque situation ainsi que ces directives pour la rédaction de ce
rapport.
Enfin, j’adresse une pensée sincère au personnel du cabinet sans lequel je n’aurais
pu accéder aux renseignements nécessaires pour la réalisation de mon travail, aux
stagiaires avec qui j’ai passé des moments formidables de bonnes humeurs et
d’entraide et au corps professoral mais également à toute personne ayant contribué
de près ou de loin à l’aboutissement de mon humble travail.

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SOMMAIRE

Remerciement ...................................................................................................................................4
SOMMAIRE .....................................................................................................................................5
Liste des tableaux ..............................................................................................................................6
Résumé ..............................................................................................................................................7
Abstract .............................................................................................................................................8
Introduction ......................................................................................................................................9
CHAPITRE 1 : PRÉSENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ..................................... 11
1.1 Présentation du cabinet ...................................................................................................... 11
1.2 Mission du cabinet ............................................................................................................. 13
1.3 Structure informatique ....................................................................................................... 14
1.4 Respect des normes et des règles d’éthique ........................................................................ 15
Chapitre 2 : L’approche générale de l’audit légal ......................................................................... 18
2.1 La nature de la mission ou le scoping : ............................................................................... 18
2.2 Procédures d’acceptation de la mission : ............................................................................ 20
2.3 La prise de connaissance de l’entité : ................................................................................. 21
2.4 Approche par les risques et évaluation des risques : ........................................................... 22
2.5 Le respect des assertions au cours de l’audit légal .............................................................. 27
2.6 Seuil de signification et le caractère significatif d’une anomalie : ....................................... 28
2.7 Collecte des éléments probants : ........................................................................................ 29
2.8 L’évaluation du contrôle interne : ...................................................................................... 33
2.9 Examen des comptes : ....................................................................................................... 34
2.10 La finalisation de la mission : ............................................................................................ 36
Chapitre 3 : Déroulement du stage, missions accomplies et compétences acquises : .................... 38
3.1 Formation liée à la comptabilité et aux outils informatiques utilisés ................................... 38
3.2 Etablissement de la revue analytique .................................................................................. 43
3.3 Enseignements et Réflexions ............................................................................................. 54
Conclusion générale ........................................................................................................................ 56
Bibliographie et webographie ......................................................................................................... 57
Table des matières ........................................................................................................................... 58

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Liste des tableaux

Tableau 1 : Corrélation négative entre les types de risque d’audit


Tableau 2 : Seuils de significations retenus

Tableau 3 : Modèle de tableau de procédure analytiques


Tableau 4 : Les tiers à circulariser selon les éléments concernés

Tableau 5 : Tableau du CA/OPERATIONS imposables et non imposables


Tableau 6 : Tableau de la tva déclarée

Tableau 7 : Tableau de la tva déductible


Tableau 8 : Tableau de la tva à payer
Tableau 9 : Tableau de centralisation de l’IR

Tableau 10 : Tableau de centralisation CNSS

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Résumé

Ce rapport s’insère dans le cadre d’un stage de perfectionnement recommandé par


mon établissement durant la quatrième année de mon parcours à l’ENCG
KÉNITRA.
La réalisation de ce travail représente la continuité logique de ma formation en
gestion financière et comptable.
Le but de ce stage est en premier lieu d’ordre personnel et professionnel : il s’agit
de sortir de ma zone de confort, d’apprendre les ficelles du métier de l’audit de
m’initier et d’accueillir à bras ouvert le monde du travail.
Le second but du stage est d’ordre pédagogique : il s’agit de consolider et de
cristalliser mes acquis au cours des trois premières années de tronc commun et au
cours de ma première année de spécialité. Il m’a permis de mettre en application
concrète l’ensemble de mon savoir afin d’aboutir à la réalisation d’une mission
au sein de ma structure d’accueil, dans mon cas le cabinet d’audit VALUE POINT
PARTNER basé à CASABLANCA.
Dans ce rapport de stage, il sera question de présenter les étapes de mon stage et
les diverses missions auxquelles j’ai assisté et j’ai apporté ma pierre à l’édifice
dans l’audit légal d’une filiale italienne de confection de vêtement prêt-porter.

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Abstract

This report is part of an internship recommended by my institution during the


fourth year of my course at ENCG KÉNITRA.
The realization of this work represents the logical continuity of my training in
financial management and accounting.
The goal of this internship is primarily personal: it is to get out of my comfort
zone, learn the ropes of the audit profession, initiate myself to the current working
word.
The second goal of the internship is educational: it is to consolidate and crystallize
my achievements during the first three years of the common core and during my
first year of specialization. It allowed me to put all of my knowledge into concrete
application in order to achieve a mission within my host structure, in my case the
audit and consulting firm VALUE POINT PARTNER based in CASABLANCA.
In this internship report, it will be a question of presenting the stages of my
internship and the various missions I attended in various sectors and types of
organizations ranging from agreed-upon procedures with an association to the
statutory audit of an Italian subsidiary of ready-to-wear clothing.

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Introduction

De nos jours, le monde professionnel tend à se caractériser par une concurrence acharnée,
forçant les entreprises à chercher des moyens et des alternatives pour augmenter leurs
performances et perfectionner leur management.
De plus, les risques qui menacent les entreprises ne proviennent pas nécessairement de leurs
environnements externes à savoir la concurrence et la législation. D’autres risques peuvent
surgir au sein même de l’organisation, ces risques internes sont généralement liés à la mauvaise
gestion et aux fraudes potentielles.

La fraude se définit comme étant un acte qui a été réalisé en utilisant des moyens déloyaux
destinés à surprendre un consentement, à obtenir un bénéfice matériel ou moral ou effectué avec
l'intention de contourner la loi.

Plusieurs pertes financières résultent des fraudes, je cite à titre d’exemple les charges de
personnelles liées au licenciement et à la rémunération des salariés alors qu’ils exercent les
activités illicites durant la période de travail, le manque à gagner qui peut être sous forme de
détournement de fonds et de clients et l’accès au financement bancaire relativement difficile.
Pour les entreprises cotées en bourse, le financement sur les places de marché boursières devient
impossible en raison de la méfiance et du manque d’intérêt des investisseurs institutionnelles et
particuliers
En dehors des retombées financières, l’entreprise perd en crédibilité ainsi sa réputation et son
image de marque est détruite

L’entreprise, dans la majorité des cas, est vouée à saigner lentement jusqu’à sa capitulation et
sa liquidation.
C’est le cas de l’affaire Enron qui est un cas de fraude et de manipulation financière découvert
en 2001, qui s’est soldé par la faillite de l’entreprise Enron, un temps septième capitalisation
des États-Unis, et par le démantèlement et la disparition de facto de son auditeur Andersen. Il
s'agit à l'époque de la plus grande faillite de l'histoire américaine.
L’affaire Enron a donné lieu à un nombre sans précédent d’enquêtes officielles, d’actions en
justice et de réactions des médias à travers le monde.

Elle a mené à la création de nouvelles lois et normes dans le domaine de la gouvernance


d'entreprise, de l’audit, de la comptabilité et du conseil, et est devenue, dans la culture
populaire, un symbole de la fraude à grande échelle.

Une première partie concernera Value Point Partner, structure d’accueil dans laquelle j’ai
effectué mon stage d’approfondissement. Elle sera composée d’une présentation de cette
dernière, avec d’une description de ses activités principales, de son organigramme et de son
organisation.

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Ensuite, afin de mieux appréhender toutes les finalités du métier d’auditeur, j’aborderai la
question du commissariat au compte. Cette partie sera suivie d’une présentation de
l’organisation des missions d’audit, dont la préparation est tout aussi importante que les
missions chez le client
Je détaillerai ensuite les différents travaux que doit exécuter un auditeur en m’appuyant sur le
processus interne en vigueur chez VPP, puis je présenterai l’ensemble des missions sur
lesquelles j’ai pu intervenir.

Enfin, la dernière partie sera dédiée compétences acquises aux points de d’étonnement.

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1 CHAPITRE 1 : PRÉSENTATION DE LA STRUCTURE


D’ACCUEIL

1.1 Présentation du cabinet

Value Point Partners est un cabinet de conseil fiscal, juridique et financier implanté à
Casablanca depuis 9 mois. Ce cabinet est le fruit de rencontre professionnels auprès des cabinets
internationaux. Il offre aux entreprises nationaux et internationaux une panoplie de services
dans les domaines de l’audit, l’expertise comptable, et le conseil juridique et fiscal, l’assistance
aux transactions ainsi que le consulting
V2P est fondé par Mr EL KHASSIL ABDELATIF qui dispose d’une expérience de plus de 23
ans durant laquelle il a réalisé des missions de conseil fiscal et d’assistance aux contrôles
fiscaux pour des sociétés de grandes tailles et d’activités diverses. Mr KHASSIL excelle et
expertise dans les domaines d’assistance des entreprises en matière de gestion fiscale de telle
sorte à proposer des solutions afin d’optimiser la charge fiscale dans le respect total des
dispositions fiscales
Value Point Partners est caractérisé par des valeurs définissant son mode de travail à savoir
l’esprit d’équipe, l’esprit d’entreprise, gestion responsable, et la recherche de l’excellence.

 Fiche technique :

Raison sociale Value Point Partners

Forme juridique Société à responsabilité limitée à associé


unique

Activité Le conseil et l’assistance fiscale,


juridique, financière et sociale ; la
formation et coaching, réalisation des
ingénieries de formation

Siège social 119, Bd Abdelmoumen 7ème Étage


N°49, Quartier Des Hôpitaux -
Casablanca

Capital 100000 DHS

ICE 002610137000002

IF 45950500

RC 471629

Expert-comptable Mr. EL KHASSIL ABDELATIF

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Téléphone +212 661 57 77 70

Email contact@vpp.ma

 L’organigramme

Consultante en comptabilité et audit :


 Tenue comptable
 Déclaration fiscale, TVA, IS, IR
 Suivie des déclarations fiscales
 Participation aux missions d’audit

Consultant comptable :
 Classement des factures
 La saisie comptable
 Calcul et la déclaration de la TVA, IR
 Analyse des comptes

Consultante comptable :
 Tenue de la comptabilité
 Suivie des déclarations fiscales et sociales périodique
 Tenue de la paie

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Assistante de direction :
 Accueillir les clients
 Organiser le planning du responsable ou d’un collaborateur
 Assurer la transmission des informations en interne et en externe

1.2 Mission du cabinet

Value Point Partners a été créé dans l’objectif d’accomplir les missions suivantes :

1. Le conseil fiscal : En vue de mieux accompagner les sociétés tout au long de leur phase de
développement, le cabinet Value Point Partners, est reconnue rétroactif pour la globalité des
demandes de renseignement fiscal. Le conseil fiscal s’intéresse aux domaines suivants :

 Audit et révision fiscal


 L’assistance au contrôle fiscal
 L’accompagnement aux commissions locales et nationale du recours fiscal
 La documentation fiscale à jour
 L’optimisation des couts fiscaux.

Le cabinet est constitué par des membres expérimentés et dispose d’une documentation à haut
niveau de développement de l’ensembles des normes de finance. Value Point Partners a traité
pendant ses années d’exercice une multitude de cas l’un différents de l’autre en matière fiscale,
et il a interprété des différentes conventions fiscales internationales. A ce propos, le cabinet a
établi plusieurs fois la représentation fiscale des sociétés étrangères.

2. Le conseil juridique : Le cabinet met à la disposition de sa clientèle une équipe


expérimentée dans le droit des sociétés, droit des affaires, et le droit social et immobilier
afin de faciliter la compréhension des enjeux juridiques de chaque entreprise. Pour assurer
le développement des entreprises, le cabinet offre des services s’intéressant à un ensemble
de qualifications tel :

 Le secrétariat juridique
 La mise à jour des dossiers de conversation foncière
 Présenter des informations sur les nouveautés légales.
Cette expertise est dédiée aux multinationales, ainsi que les GE et PME.
3. Expertise comptable : Il s’agit généralement de :
 L’externalisation de la comptabilité
 La présentation des bilans et situations intermédiaires
 L’établissement du prévisionnel ainsi que du budget
 L’élaboration de montages financiers enfin la consolidation des comptes.
4. Commissariat aux comptes : L’équipe des consultants du cabinet sont chargés de certifier
les états financiers annuels et périodiques des entreprises, ils maitrisent les normes IFRS

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qui leur facilitent la mise en œuvre d’une consolidation de qualité des comptes. Le cabinet
propose de nombreuses missions on les cite comme suit :

 Audit l’égal des comptes


 Edition des attestations diverses
 Commissariat aux apports.

Cependant les commissaires aux comptes du cabinet sont des membres de l’ordre des experts
comptables du royaume et ils sont agréés par les tribunaux marocains. Ils assistent aux
inventaires physiques des immobilisations des stocks et des valeurs, de plus ils sont habiles à
proposer une expertise clé reconnue et en même temps adaptée aux besoins de la structure des
entreprises.

5. Audit financier et comptable : Le cabinet possède une maitrise de la comptabilité


française et ambitionne à mettre à la disposition l’ensemble de ses compétences afin d’aider
les entreprises françaises à externaliser leurs propres comptabilités, de surcroit mettre
l’accent sur le noyau de leurs métiers. Les experts sont tenus à :

 Saisir les écritures selon le plan comptable français


 Partager et examiner les comptes
 Effectuer le lettrage et le rapprochement bancaire
 Préparer la liasse fiscale.

1.3 Structure informatique

SAGE 100 : Le logiciel comptable Sage 100 est un logiciel qui garantit une meilleure
intégration avec la gestion de stock et la facturation. Il assure aux entreprises une efficience et
une fiabilité de plus d’une extension de couverture fonctionnelle, ensuite il offre un accès rapide
et sécurisé à la base de données. D’autre part, SAGE 100 sert d’interface avec l’environnement
bureautique ainsi qu’il permet de regrouper l’ensemble des documents comptables au format
PDF.

SAGE PAIE ET RH : Il s’agit d’un logiciel qui assure l’exécution de manière simplifiée les
bulletins de paie et aussi les télédéclarations. Le logiciel permet aux gestionnaires de paie d’être
en concordance avec règles régissantes de façon continuelle. D’une autre part il procure des
opérations distinctes pour but de gérer le capital humain

CASEWARE : CaseWare International Inc. (CWI) est une société qui vend des logiciels pour
les professionnels de la comptabilité, de l'audit, de la finance, de la gestion du risque et de la

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gouvernance. Le logiciel CaseWare est utilisé dans 130 pays et disponible en 16 langues.
CaseWare offre des solutions qui respectent les besoins complexes des cabinets comptables et des
entreprises.

Qu’il s’agisse de faciliter la gestion d’audits, de simplifier la présentation d’information


financières ou réaliser de l’analyse de données, nos solutions réduisent le temps d’exécution,
diminuent les risques et permettent d’extraire plus d’informations de vos données.

1.4 Respect des normes et des règles d’éthique

1.4.1 Relations avec les normes d’audit :

Lors de l’exécution des missions d’audit que ce soit un audit contractuel ou bien un audit légal
(commissariat aux comptes), le cabinet VPP tâche de faire son mieux pour s’aligner légalement
avec les normes de l’audit au Maroc élaborées et mises à jour par l’Ordre des Experts
Comptables mais aussi avec les normes ISA ((International Standards of Auditing) Ces normes
sont élaborées par un comité de l'IFAC qui est appelé IAASB (International Auditing and
Assurance Standards Board)

 Cadre conceptuel
 Principes généraux et responsabilités
 Evaluation des risques
 Eléments probants
 Utilisation des travaux d'autres professionnels
 Conclusions de l'audit et rapports
 Normes relatives aux interventions connexes
 Normes relatives aux missions particulières

1.4.2 Le respect des règles d’éthiques :

Les scandales de l'audit ont été le point de départ d'une remise en cause de l'éthique des
auditeurs, affectant leur réputation. Par conséquent, la confiance que le public accordait à
l'exactitude des services fournis par les auditeurs était considérablement altérée. De plus, étant
donné que l'audit repose fortement sur la confiance et le respect des responsabilités fiduciaires,
l'importance des jugements éthiques pour la profession est fondamentale. Le plus grand
scandale au monde lié à l’audit, Enron, a mis en cause les auditeurs et conduit à l'adoption d'une
réglementation renforcée, assurant ainsi la conviction que les auditeurs sont soutenus pour
afficher un comportement honorable afin de maintenir leur réputation intacte. Des critiques ont
surgi car il ne suffit pas de se concentrer sur l'exactitude et la pertinence des données
financières, mais les auditeurs doivent également tenir compte de l'impact général du rapport
d'audit sur les tiers bénéficiaires afin de maintenir la confiance du public. Une fois que la

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confiance des parties prenantes est altérée, le rétablissement de cette confiance devient la
priorité de la profession et des organismes de réglementation, car un manque perçu
d'engagement envers l'intérêt public peut conduire à un écart en ce qui concerne les attentes du
public à l'égard d'un audit
L'importance croissante de l'éthique au sein de la profession d'audit est due à la forte résonance
des scandales financiers qui ont eu un impact négatif sur les auditeurs. En conséquence,
l'intégrité et la moralité ont été remises en cause par les utilisateurs des services d'audit. Par
ailleurs, des réserves ont été exprimées à l'égard des auditeurs légitimité sur le marché, leur
éthique apparaissant comme compromise.

L’étymologie du mot « éthique » a son origine dans le mot grec « ethikos » qui signifie
« usage » et a été beaucoup utilisé par Aristote pour signifier de précieuses convictions
fondamentales, tandis que le mot « moralis », la racine latine pour « moral », a été établi par
Cicéron pour signifier des valeurs issues d'un ensemble complexe de croyances. Une définition
de la notion d'éthique est émise par The Ethics Resource Center qui la présente comme étant «
un bon et juste comportement et comment les gens font ces jugements » (Ethics Toolkit). La
notion d'éthique comprend en elle-même les concepts de l'intégrité, l'honnêteté et la
responsabilité. Ainsi, l'éthique est perçue par le grand public comme un ensemble de principes
moraux et des règles de conduite guidant la profession d'audit, condition sine qua non de leur
légitimité sur le marché.
L'instance internationale chargée de la réglementation de la déontologie de la profession d'audit
est l'IFAC (Fédération internationale des comptables), dont le champ d'application déclaré est
la protection de l'intérêt public. En ordre
Pour atteindre cet objectif, le Code de déontologie de l'IFAC souligne que la responsabilité des
auditeurs est d'agir, dans le mieux qu'ils peuvent, dans l'intérêt public. Alors qu'un code
d'éthique est une autorité formelle pour déterminer l'intégrité et l'objectivité d'une opinion
d'audit, des éléments tels que la culture et les valeurs sont des facteurs informels qui ont une
incidence sur la décision de vérification. Même si des études telles que Somers (2001) ont
indiqué que les codes de déontologie ne sont pas un facteur dissuasif de comportement contraire
à l'éthique parmi les auditeurs, nous pensons que l'application d'un code d'éthique représente un
élément important orientant les auditeurs vers un comportement impartial et moral. Le Code de
déontologie de l'IFAC précise les principes fondamentaux à respecter par les auditeurs, à savoir
: intégrité, objectivité, compétence professionnelle et diligence, confidentialité et
comportement professionnel. Ainsi, l'intégrité signifie que l'auditeur sera honnête lors de
l'exécution d'un audit, l'objectivité se rapporte à l'absence de tout conflit d'intérêts pouvant
altérer son jugement, la compétence professionnelle implique une formation continue, la
diligence raisonnable suppose que l'auditeur se conformera aux normes d’audit, tandis que le
principe de confidentialité signifie que l'auditeur ne divulguera pas les informations sur les
clients qu'il a acquis au cours de ses travaux sans autorisation et enfin, en gardant un
comportement professionnel, l'auditeur évitera tout comportement susceptible de nuire à la
réputation de l'ensemble de la profession, tout en se comportant aux lois et règlements. En
établissant ces principes éthiques, l'IFAC ainsi que la FEE (Fédération des Experts-comptables
Européens) ont publié des lignes directrices clés pour les procédures d’éthique, soulignant que

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les auditeurs ont une responsabilité envers l'intérêt public. La réglementation éthique peut être
perçue comme une contrainte externe à pour agir éthiquement, en raison du risque de sanctions.
Lorsque leur comportement n'est pas dicté par des principes éthiques, mais que leurs actions
sont déterminées par des préoccupations liées à la réputation ou à la possibilité non souhaitée
d'actions litigieuses, les auditeurs peuvent se sentir obligés d'avoir une conduite éthique. Si les
auditeurs sont motivés dans leur comportement éthique par une force coercitive externe, alors
ils n’ont pas une conscience profonde de leur mission d'audit et pourraient être la proie de la
cupidité. Les idéaux de la profession sont orientés vers un comportement éthique de haut niveau
des auditeurs non pas parce qu'ils se sentent obligés d'obéir aux règles, mais parce qu'ils sont
conscients de la valeur du travail effectuée pour les bénéficiaires du rapport d'audit.

Ainsi les normes de l’audit ont mis l’accent sur les principes fondamentaux d’éthique
professionnelle à savoir :
 L’intégrité : L’auditeur doit être droit et honnête dans l'ensemble de ses relations
Professionnelles.
 L’objectivité : L’obligation de ne pas laisser des partis-pris, des conflits d’intérêts ou
l'influence excessive de tiers compromettre leur jugement professionnel :
 La compétence et la conscience professionnelle : L’auditeur a l'obligation
permanente de maintenir ses connaissances et sa compétence professionnelles au niveau
requis. L’auditeur doit agir avec diligence et en conformité avec les normes techniques
et professionnelles applicables lorsqu'il fournit des services professionnels.
 L’indépendance : L’auditeur ne doit pas s’immiscer dans la gestion et doit respecter
les règles d’incompatibilité qui risqueraient d’altérer son objectivité. L’auditeur ne peut
être chargé d’élaborer les comptes, lesquels relèvent de la responsabilité des organes de
gestion.
 Le secret professionnel : Le professionnel comptable doit respecter le caractère
confidentiel des informations recueillies dans le cadre de ses relations professionnelles
et d'affaires et ne doit divulguer aucune de ces informations à des tiers sans autorisation
spécifique appropriée, à moins qu'il ait un droit ou une obligation légale ou
professionnelle de le faire.
 Le professionnalisme et la qualité de travail : L’auditeur doit exercer ses fonctions
avec conscience professionnelle et avec la diligence permettant à ses travaux d’atteindre
un degré de qualité suffisant compatible avec son éthique et ses responsabilités.
 L’acceptation et maintien des missions : L'associé responsable de la mission d’audit
doit s'assurer que des procédures appropriées relatives à l'acceptation et au maintien de
la relation client et démissions d'audit ponctuelles ont été suivies et que les conclusions
auxquelles elles ont abouti sont appropriées et documentées.

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2 Chapitre 2 : L’approche générale de l’audit légal

L’audit financier est l’examen auquel procède un professionnel compétent et indépendant en


vue d’exprimer une opinion motivée sur la fidélité avec laquelle les états financiers et les
comptes d’une entité reflètent sa situation à la date de clôture et ses résultats pour l’exercice
considéré, par référence aux lois, règlements, normes et usages applicables à cette entité.
Si l’on s’intéresse à la terminologie des termes de cette définition , l’examen désigne la pratique
des techniques de contrôle en audit , le professionnel est celui qui exerce la profession et doit
être qualifié ,l’opinion motivée renvoie aux résultats de l’audit bien justifié que l’on retrouve
dans le rapport finale et enfin le référentiel qui désigne un recueil de règles, procédures et/ou
bonnes pratiques reconnues au plan international et sur lequel l'auditeur pourra s'appuyer pour
formuler ses recommandations

Figure 1 : Différentes étapes d’audit dans l’approche VPP

2.1 La nature de la mission ou le scoping :

La première étape « Nature de la mission » ou le scoping désigne ou encore la portée de


l’audit :

- l’identification de l’étendue de la mission ;


- la procédure d’acceptation de mission ou procédure de maintien de mission ;

- la compréhension des termes de la mission.


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Le scoping, définie comme la quantité de temps et de documents impliqués dans un audit, est
un facteur important dans tout audit. La portée de l'audit, en fin de compte, établit à quel point
un audit est effectué. Il peut aller du simple au complet, y compris tous les documents de
l'entreprise. Les limitations de la portée de l'audit peuvent résulter des différents objectifs
énumérés ci-dessous.
La portée de l'audit signifie la profondeur d'un audit effectué. Les audits sont effectués à
plusieurs fins : des « vérifications » régulières des registres de l'entreprise, pour vérifier les
erreurs internes, dans le but de trouver une fraude au sein d'une entreprise, dans le but de trouver
une fraude dans une autre entreprise, ou encore dans le but de rechercher des revenus fiscaux
et d'autres infractions à la loi sur l'IRS. De ce fait, la portée et les objectifs de l'audit ont une
signification différente selon la personne qui effectue l'audit ainsi que la raison de l'audit.
Premièrement, la portée de l'audit doit être déterminée en tenant compte d'une série de
facteurs, notamment :

Le risque évalué de non-conformité par l'audité ou le processus audité. Les zones à haut risque
méritent clairement une plus grande attention et un champ d'application plus large pour couvrir
tous les facteurs de risque ou signaux d'alarme identifiés ;
La nature des opérations commerciales et l'impact sur les opérations du processus d'audit. La
quantité de temps pratiquement disponible pour l'audit déterminera souvent la portée.
Deuxièmement, l'objectif visé de l'audit doit être pris en compte :

Le processus d'audit sera-t-il limité à un service particulier, couvrant toutes les activités,
processus et enregistrements au sein de ce service ?
Sinon, avez-vous besoin de prélever des échantillons aléatoires (par exemple des
commandes) et de les suivre tout au long du processus, y compris ; le traitement des
commandes, la fabrication, l'entreposage, la facturation et la livraison au client final pour
s'assurer que toutes les actions ont été effectuées conformément aux procédures établies ?
Un « test de connaissances », où l'intention est de tester les connaissances des personnes sur
les réglementations, les systèmes et les procédures, par rapport à un examen de toutes les
preuves disponibles pour vérifier la conformité.

Troisièmement, établir quels règlements, normes et codes constituent la base de l'audit. Par
exemple, le but de l'audit est-il de déterminer :
L'exactitude des transactions financières ?

Que toutes les spécifications d'assurance qualité soient respectées ?


Que tous les aspects de sécurité ont été respectés afin d'assurer un lieu de travail sûr ?
Enfin, une fois ces facteurs pris en compte, la portée doit être clairement documentée, ainsi que
la méthodologie d'audit.

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La portée doit être communiquée à toutes les parties une fois l'audit programmé, dans le cadre
de la notification d'audit. Cela permettra une bonne préparation et constituera la base d'un audit
pour lequel chacun est bien préparé.

Dans cet article, nous nous sommes concentrés sur la définition du périmètre et l'importance
d'un périmètre clairement défini pour les parties prenantes. La portée est également essentielle
à la formulation des questions d'audit – cet aspect est le sujet de notre prochain article
« Comment mettre en place des questionnaires d'audit et des listes de contrôle d'audit
significatifs ».

Ainsi, il convient de compléter le « scoping » questionnaire qui requiert les informations


suivantes :

- Nature de l’activité (industrie, négoce, immobilier, etc.)


- Nouveau client ou client préexistant ?
- Existence d’une lettre de mission
- Evaluation de l’indépendance

- Société cotée ou non ?


- Besoin d’une revue indépendante ?

- Nature des travaux à réaliser (CAC, reporting package, SOX, etc.)


- Référentiel à utiliser (French GAAP, IFRS, US GAAP, UK GAAP, etc.)
- Procédure d’archivage (ISA, local GAAS, US GAAS, etc.)

- Société membre d’un groupe ?


- À qui devenons-nous reporter ?

- Recours à des experts ?


- Quel est le gouvernement d’entreprise ? (Directoire, comité d’audit, etc.)

2.2 Procédures d’acceptation de la mission :

L’Article 18 du Code de Déontologie prévoit :


« En cours de mandat, le Commissaire aux Comptes veille à ce que les exigences légales et
réglementaires et celles du présent code, remplies lors de l'acceptation de la mission, soient
toujours respectées ; en particulier, il procède à cette vérification avant d'accepter le
renouvellement de son mandat. »

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La situation du client doit donc faire l’objet d’une procédure d’évaluation annuelle des
conditions d’exercice de la mission, en vue de vérifier que celle-ci peut être poursuivie dans le
respect des exigences déontologiques.

 Questionnaire d’acceptation de la mission : permet d’apprécier la possibilité ou non


d’accepter ou de maintenir une mission
 Questionnaire de maintien
 Lettre au prédécesseur
 Lettre de mission : elle formalise la collaboration entre une entreprise et le CAC, elle
définit la nature, l’étendue de la mission, les collaborateurs nécessaires, le budget, les
honoraires, les plannings et l’accès sans restriction à l’information
La forme et le contenu des lettres de mission d'audit peuvent varier d’un client à
l'autre, mais elles rappelleront toutes en général :
- L’objectif de l'audit des états financiers ;
- la responsabilité de la direction concernant l'établissement et la présentation des
états financiers,
- le référentiel comptable adopté par la direction pour l'établissement des états
financiers, c'est-à-dire le référentiel comptable applicable ;
- l'étendue des travaux d'audit ;
- la forme de tous rapports ou autres communications des résultats de la mission ;
- le risque inévitable de non-détection d'une anomalie significative du fait même
recours aux sondages et des autres limites inhérentes à l'audit … ;
- l'accès sans restriction à tous documents, pièces comptables et autres informations
demandées dans le cadre de l'audit.

2.3 La prise de connaissance de l’entité :

Après avoir accepté ou maintenu la mission, la prochaine étape nécessite d’accumuler les
informations pertinentes concernant l’environnement externe de l’entité à partir des bases de
données étatiques, HCP, guides ministériels :

 Nature de l’activité (industrielle, bancaire, commerciale)


 Condition économique du marché (maturité, déclin, concurrence)
 Lois et règlementations
 Contraintes liées à l’environnement
Concernant l’environnement interne, l’auditeur cherche à réunir les informations suivantes à
partir des entretiens avec la direction, l’inspection physique, les procédures analytiques et les
visites des sites :

 Caractéristiques de l’entreprise : Taille, processus de production, type d’actionnariat,


type de client/FRS,
 Mode de financement
 Situation et engagement sociaux
 Stratégie en termes de protection contre le risque de blanchiment d’argent

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 Responsabilité sociale et environnementale


 Système d’information et degré d’informatisation
 Politique de l’entreprise en termes de couverture de risques

2.4 Approche par les risques et évaluation des risques :

2.4.1 Insuffisance de l’approche classique de l’audit :


L'audit peut être défini comme l'examen effectué par un professionnel compétent et indépendant
afin d'exprimer un avis motivé sur la régularité et la sincérité des déclarations financières
L'objectif est de se prononcer sur la notion de "l'image fidèle", donc la sincérité et non pas
l'exactitude des comptes.
L'approche traditionnelle de l'audit des comptes reposait sur une analyse du contrôle interne et
de l’inventaire mais de manière peu ou pas différenciée. Suivant cette approche, les documents
de synthèse (Comptes, Solde, Grand livre, Journal, Documents comptables) constituent le point
de départ de l'audit. Son mode de fonctionnement consiste à effectuer un cycle inverse à celui
de la mécanique de réalisation des états financiers. L'auditeur limitera son contrôle des états
financiers au contrôle des pièces comptables, il ne situe pas le problème de l'audit dans son
ensemble, et le limite aux données numériques et aux documents.

Il s'intéresse alors soit aux domaines qui représentent une part importante de l'activité reflétée
dans les comptes annuels, ou aux mouvements des états financiers qui présentent des variations
significatives par rapport à celles de l'année dernière ou par l'étude de l'évolution de certains
ratios dans le temps.
Cette approche présente de nombreuses limites résultant de l'insuffisance de planification et de
prise en compte du contrôle interne.
- Planification insuffisante : Dans cette approche, l'auditeur ne situe pas le problème
de l'audit dans son ensemble. Il concentre toute son attention à s'assurer que les
informations contenues dans les états financiers sont appuyées par des documents
comptables probants, ce qui le conduit alors à vérifier efficacement la réalité archives
de comptabilité.
- Prise en compte insuffisante du contrôle interne : Le fait que l'auditeur vérifie que
les états financiers sont appuyés par des pièces comptables justificatives, le conduit très
souvent à un examen exhaustif desdites pièces.
Cependant, il lui sera difficile d'appréhender un fait comptable qui n'a pas été enregistré
en comptabilité. Cela pourrait alors l'amener à donner un avis favorable alors que des
anomalies significatives existent dans les états financiers en raison de la non-
comptabilisation des certaines opérations.
Par conséquent, il sera difficile pour l'auditeur suivant cette approche de mener un audit
efficace et se faire une opinion reflétant le résultat ainsi que la situation financière et
l'héritage de l'entreprise, d'où l'apparition d'une nouvelle approche d'audit : l'approche
par risques fondés sur une réflexion préalable approfondie sur la nature des risques
caractérisant l'entreprise.
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2.4.2 Les étapes de l’approche par les risques

L'évaluation du risque d'audit doit être effectuée au début de la mission d'audit. Si l'entreprise
à auditer est de très petite taille, l'approche par les risques devient inutile, trop coûteuse en
temps de travail et en argent, par rapport aux écritures comptables, aux transactions et aux
procédures de contrôle interne à vérifier. Si l'entreprise est de grande taille, l'approche par les
risques devient pertinente, puisqu’elle cible mieux les zones à risques dans l'audit d'une
entreprise et permet ainsi d'économiser des coûts qui étaient à l'origine inutiles.
Théoriquement, l'auditeur suit les étapes suivantes :

o Il commence par une compréhension générale de l'entreprise à auditer,


o Il estime le risque d'audit
o Lorsque le risque est considéré comme élevé, cela signifie que les états
financiers à auditer contiendraient beaucoup d'erreurs, et vice versa si le risque
est considéré comme faible
o L'importance du travail de vérification dans l'audit financier est proportionnelle
à l'importance du risque d'audit : Si le risque est élevé, l'auditeur doit effectuer
des vérifications importantes, et si le risque est considéré comme faible,
l'importance du travail d'audit serait réduite.
o À ce stade, l'auditeur planifie ses travaux de vérification, leur étendue, leur
calendrier, l'équipe d'intervention...
o Au fur et à mesure de l'avancement de ce travail de vérification, l'auditeur doit
réviser son estimation du risque d'audit, selon que les éléments probants qu'il
trouve appuient son estimation initiale ou l'infirment... c'est un raisonnement par
itération qui « s'installe » lors de l'exécution du travail de vérification.
o L’auditeur décidera d'arrêter ses travaux de vérification, lorsqu'il aura la ferme
conviction qu'une « itération » supplémentaire serait inutile et ne lui fera
découvrir aucune erreur supplémentaire significative (c'est principalement
pourquoi le risque d'audit approche de zéro à la fin de la mission, mais n'est
jamais égal à celui-ci)

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2.4.3 Le risque d’audit et ses composantes :

L'identification et l'évaluation des risques d'audit sont un élément clé du processus


d'audit, et la norme ISA 315, Identification et évaluation des risques d'anomalies
significatives par la compréhension de l'entité et de son environnement, donne des
conseils détaillés aux auditeurs sur l'évaluation des risques d'audit.

Figure 2 : Les différents risques d’audit financier

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Le risque d'audit est le risque que les auditeurs aient émis une opinion d'audit incorrecte sur les
états financiers audités. Par exemple, les auditeurs ont émis une opinion sans réserve sur les
états financiers audités même si les états financiers comportent des anomalies significatives. En
d'autres termes, les anomalies significatives des états financiers ne sont pas identifiées ou
détectées par les auditeurs. Les risques d'audit proviennent de deux sources principales
différentes : les clients et les auditeurs eux-mêmes. Les risques sont classés en trois types
différents : les risques inhérents, les risques de contrôle et les risques de détection.
L'auditeur est tenu d'évaluer les risques d'anomalies significatives dans les états financiers
conformément à l'exigence de la norme ISA 315 Identification et évaluation des risques
d'anomalies significatives par la compréhension de l'entité et de son environnement.
Les procédures utilisées par les auditeurs pour effectuer l'évaluation des risques sont les
procédures d'enquête, d'inspection, d'observation et d'analyse. L'auditeur évalue les risques au
niveau du contrôle de l'entité en approfondissant les risques liés au niveau de contrôle des
activités qui pourraient affecter de manière significative la qualité de l'information financière.

Ils étudient également l'évolution du solde ou des transactions d'éléments comptables dans les
états financiers au cours de la période pour voir si le changement est normal ou non et s'il existe
des risques d'anomalies liés au changement.

o Le risque inhérent fait référence au risque qui n'a pas pu être protégé ou détecté par le
contrôle interne de l'entité. Ce risque pourrait survenir en raison de la complexité de la
nature des affaires ou des transactions du client.
Parfois, cette nature de l'entreprise peut être liée à la complexité des transactions
financières et nécessiter une forte implication de jugement. Le risque est normalement
élevé si la transaction ou même implique un jugement hautement humain, par exemple,
l'exposition à l'instrument dérivé complexe.
Ce type de risque pourrait également être affecté par l'environnement externe, tel que le
changement climatique, des problèmes politiques ou d'autres effets PESTEL. Les
auditeurs sont tenus d'évaluer ces types de risques et de mettre en place des procédures
d'audit pour traiter correctement les risques inhérents.
Par exemple, l'auditeur doit mettre en place un plan d'audit, une approche d'audit et une
stratégie d'audit appropriés. Tous les risques inhérents pertinents qui pourraient affecter
les états financiers sont identifiés et rectifiés à temps.
Ceux-ci incluent suffisamment de temps pour que l'équipe d'audit puisse travailler sur
les domaines importants ou qu'un membre ait une connaissance approfondie des
opérations commerciales et comptables des états financiers d'audit.
Si l'auditeur est conscient que le client potentiel est fortement exposé à des risques
inhérents et qu'il sait également que les ressources actuelles ne sont pas capables de
traiter ce client, l'audit ne doit pas accepter la mission.
Cette procédure pourrait aider l'auditeur à minimiser les risques d'audit qui découlent
des risques inhérents.

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o Le risque de contrôle ou le risque de contrôle interne est le risque que le contrôle


interne actuel ne puisse pas détecter ou ne pas protéger contre des erreurs ou des
anomalies significatives dans les états financiers.
Fondamentalement, la direction est tenue de mettre en place et d'évaluer l'efficacité et
l'efficience du contrôle interne sur l'information financière pour s'assurer que les états
financiers sont exempts d'anomalies significatives.
Pourquoi la faiblesse des pistes de contrôle interne fait-elle courir un risque à l'auditeur ?
Fondamentalement, si le contrôle est faible, il y a de fortes chances que les états
financiers contiennent des anomalies significatives, et il y a donc de fortes chances que
les auditeurs ne puissent pas détecter toutes sortes de ces anomalies.
Cela signifie que le contrôle du risque pourrait conduire à un risque d'audit.
L'auditeur doit comprendre et évaluer le contrôle interne du client à l'égard de
l'information financière et déterminer si ce contrôle peut être invoqué ou non.
Si le contrôle interne du client semble être solide, l'audit doit confirmer si le contrôle
fonctionne en testant le contrôle interne. Il existe certains moyens que les auditeurs
pourraient utiliser pour les aider à minimiser les risques de contrôle résultant d'un
mauvais contrôle interne. Par exemple, les auditeurs devraient avoir une évaluation des
risques appropriée aux étapes de planification.
Cette évaluation des risques exigeait des auditeurs qu'ils comprennent la nature des
activités commerciales et de contrôle interne liées à l'information financière.
La plupart du temps, les cadres COSO sont les cadres populaires utilisés par la plupart
des cabinets d'audit internationaux pour documenter et évaluer les contrôles internes.

o Le risque de non-détection est le risque que l'auditeur ne détecte pas l'anomalie


significative dans les états financiers et émette ensuite une opinion incorrecte sur les
états financiers audités.
La cause commune du risque de détection est une mauvaise planification de l'audit, une
mauvaise gestion des missions, une mauvaise méthodologie d'audit, une faible
compétence et un manque de compréhension des clients de l'audit.
Le risque de détection est dû à la partie auditeur plutôt qu'à la partie client.
Comme mentionné, le risque de détection pourrait être le résultat d'une mauvaise
planification de l'audit. Par exemple, si la planification de l'audit est médiocre, tous les
types de risques ne sont pas définis et le programme d'audit utilisé pour détecter ces
risques est déployé de manière incorrecte. Ensuite, le résultat est que les anomalies
matérielles ne sont pas détectées.
Certaines lignes directrices pourraient aider les auditeurs à minimiser les risques de
détection afin que les risques d'audit soient également minimisés par la suite.
Au moment de la planification, les auditeurs doivent définir la bonne stratégie d'audit,
utiliser la bonne approche d'audit et disposer d'un plan d'audit stratégique solide.
Il s'agit notamment d'avoir une bonne compréhension de la nature de l'entreprise, de la
complexité de l'opération commerciale, de la complexité des états financiers du client
et d'une compréhension approfondie du contrôle interne du client sur l'information
financière.

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Une compréhension claire des objectifs et de la portée de l'audit pourrait aider les
auditeurs à définir des approches d'audit et à adapter le bon programme d'audit.
Le fait d'avoir une équipe d'audit solide pourrait également aider les auditeurs à
minimiser les risques de détection.
Par exemple, avoir suffisamment de membres de l'équipe et ces membres de l'équipe
ont de bonnes expériences et connaissances liées aux affaires et aux états financiers des
clients.

Tableau 1 : Corrélation négative entre les types de risque d’audit

Avant de dire si le risque d'audit est calculable ou non, voyons d'abord le modèle.
Le modèle des risques d'audit est :
Risques d'audit = Risque inhérent X Risque de contrôle X Risque de détection
Cette formule semble nous dire que les risques d'audit sont quantifiables, mais ce n'est
pas le cas.
Cette formule n'est que le concept. Le fait est que si l'un ou l'autre est élevé, la
probabilité que l'auditeur ait émis une opinion incorrecte est également élevée.
Il est également à noter qu’il existe une corrélation négative entre le risque de non-
détection et le risque d’anomalie significative qui regroupe le risque inhérent et le risque
lié au contrôle interne.

2.5 Le respect des assertions au cours de l’audit légal

Une assertion par définition est un critère d’un référentiel comptable dont la réalisation
conditionne la régularité, la sincérité, l’image fidèle des comptes. Ainsi la vérification et le
respect des assertions est l’un des objectifs de l’audit.

La norme 3500 définit treize assertions qui peuvent être regroupés en 3 catégories :

L'auditeur doit utiliser les assertions relatives aux flux d’opérations, aux soldes de
comptes, ainsi qu'à la présentation et aux informations fournies dans les états de synthèse

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Les assertions concernant les flux d’opérations et les événements survenus au cours
de la période auditée :
 Survenance : La réalité des opérations
 Exhaustivité : Toutes les opérations sont enregistrées et comptabilisées
 Exactitude : Enregistrements des montants exactes
 Séparation des périodes : Les opérations se rapportent à la période en question
 Imputation comptable : L’imputation aux comptes appropriés

Les assertions concernant les soldes des comptes en fin de période :

 Existence : Les actifs, les passifs et les fonds propres existent réellement
 Droits et obligations : L’entité détient des droits sur les créances, les immobilisations et
les dettes
 Exhaustivité : Toutes les opérations sont enregistrées et comptabilisées
 Valorisation et affectation : Bonne valorisation des éléments comptables

Les assertions concernant la présentation et les informations fournies dans les


états de synthèse :

 Survenance, droits et obligations : Toutes les informations se rapportent à l’entité


 Exhaustivité : Toutes les opérations sont enregistrées et comptabilisées
 Classification et compréhension : Clarté et lisibilité des évènements qui figurent dans
les états
 Exactitude et valorisation : Informations sont sincères et les montants sont corrects

2.6 Seuil de signification et le caractère significatif d’une anomalie :

Il arrive, dans certains cas, que l’auditeur exprime son opinion sans prendre en compte la
présence de certaines anomalies. On dit que ces anomalies ne sont pas significatives.
Une anomalie est qualifiée de significatives si son omission, ou son inexactitude, peut
influencer les décisions économiques que prennent les utilisateurs sur la base des états de
synthèse. L’importance relative dépend de la taille de l’élément ou de l’erreur, jugée dans les
circonstances particulières de son omission ou son exactitude
Autrement dit, une anomalie devient significative lorsqu’elle dépasse un seuil prédéterminé
appelé seuil de signification. C’est montant au-delà duquel les décisions économiques ou le
jugement fondé sur les comptes sont susceptible d’être influencés.

Il existe divers types de seuils de signification :

 « Materiality » : seuil de signification au niveau des comptes pris dans leur ensemble

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 « Performance Materiality » : seuil de planification : correspond au niveau d’erreur


maximum acceptable pour une assertion, entre 50% et 90% du seuil de matérialité.
Le % à retenir doit être déterminé sur base du jugement professionnel et de l’historique
des anomalies relevées sur le dossier (si risque d’anomalies attendu élevé  50%)
La performance Materiality (seuil moins élevé) a pour objectifs d’ inciter à comptabiliser les
ajustements et de réduire le nombre d’anomalies non détectées car la taille de
l’échantillonnage est basée sur la performance Materiality.
 « Specific materiality » : un seuil de signification spécifique peut être déterminé pour
un poste des états financiers en particulier lorsque le seuil de matérialité est trop élevé
pour ce poste compte tenu de ses particularités.
 « Clearly trivial » : montant en deçà duquel les anomalies relevées sont considérées
comme manifestement insignifiantes, correspond à un % du seuil de signification
Le % doit être déterminé sur base du jugement professionnel : le VPP audit manuel
prévoit un pourcentage compris en 1 et 5% du seuil de signification. Au-delà de 1%, il
conviendra de justifier le pourcentage retenu.

Les normes professionnelles se contentent de donner la définition, ni les critères ni la démarche


de calcul n'ont pas été codifiés avec précision.
C'est pourquoi, les professionnels ont conçu des critères et des démarches propres en fonction
de la nature des secteurs d'activité, de la taille des entreprises. Nonobstant que les tests de
Ceux-ci aient abouti à des résultats globalement satisfaisants, ils ne peuvent pas être inscrits
actuellement en norme compte tenu des familles souvent constatées.

L’auditeur doit choisir, en fonction de sa connaissance de l’entité auditée et de son expérience


du secteur d’activité, le critère qui lui semblerait être le plus pertinent ou une combinaison de
ces critères et comme tout jugement professionnel, il doit être en mesure de le justifier. La
Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes de France a donné quelques critères
suivants tout en précisant qu'il ne s'agit point de références absolues :

Tableau 2 : Seuils de significations retenus

2.7 Collecte des éléments probants :

Les « éléments probants » désignent les informations collectées par l'auditeur pour parvenir à
des conclusions sur lesquelles il fonde son opinion. Ils comprennent les informations contenues
dans la comptabilité sous-tendant l'établissement des états de synthèse, et les autres
informations.

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L’audit est un « processus continu d’accumulation d’éléments probants en nombre suffisant


opéré par des procédures d’audit ».
La valeur probante dépend de la source des éléments, des techniques de contrôle utilisées, des
conditions de collecte, des recoupements, du contrôle de cohérence et de vraisemblance. A
priori les éléments externes ont plus de force probante que les éléments internes à l’entreprise.
Mais la validation par l’auditeur des processus qui génèrent ces éléments internes peut leur
donner la même valeur probante qu’aux éléments externes.

Le nombre suffisant d’éléments probants est une notion plus subjective, qui dépend du
jugement professionnel de l’auditeur.

 Demande d’information :
La demande d’informations consiste à se procurer des informations aussi bien financières que
non financières, auprès de personnes bien informées, à l'intérieur comme à l’extérieur de
l’entité. La demande d’informations est une procédure d’audit utilisée de façon extensive au
cours d’un audit ; elle est souvent complémentaire à la mise en œuvre d’autres procédures
d’audit. Les demandes d’informations englobent les demandes écrites formelles et les
demandes orales informelles. L’évaluation des réponses aux demandes d’informations fait
partie intégrante du processus de demandes d’informations Sur certains aspects, l'auditeur
obtient des déclarations écrites de la part de la direction pour confirmer les réponses données
aux demandes d’informations orales. Par exemple, l'auditeur obtient généralement des
déclarations écrites de la direction sur des aspects significatifs lorsque aucun autre élément
probant suffisant et approprié ne peut raisonnablement être recueilli, ou lorsque les autres
éléments probants recueillis sont de qualité moindre.

 Les procédures analytiques :


Les procédures analytiques consistent en des évaluations d'informations financière de l'étude
des corrélations plausibles entre les données aussi à la fois financière et non financière. Les
procédures analytiques comprennent aussi l'examen des variations et corrélations observées
qui sont incohérentes avec d'autres informations pertinentes ou qui présentent une différence
significative par rapport aux montants attendus.

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Tableau 3 : Modèle de tableau de procédure analytiques

 Demande de confirmation des tiers ou Circularisation :


Les demandes de confirmation, qui sont un genre particulier de demandes
d’informations, sont le processus d’obtention d’une déclaration directe de la part d’un
tiers confirmant une information ou une condition existante. Par exemple, l'auditeur
peut demander la confirmation directe des créances en communiquant avec des
débiteurs. Les demandes de confirmation sont fréquemment utilisées pour vérifier les
soldes de comptes et leurs composants, mais ne sont pas limitées à ces éléments. Par
exemple, l'auditeur peut demander une confirmation des termes d’accords conclus ou
d’opérations qu’une entité a réalisées avec des tiers afin de savoir si des modifications
ont été apportées à l’accord initial et, s’il en est ainsi, quels en sont les points
importants. Les demandes de confirmation sont aussi utilisées pour recueillir des
éléments probants quant à l’absence de certaines conditions, par exemple, l’absence
d'accords parallèles qui peuvent avoir un effet sur la comptabilisation des produits.

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Tableau 4 : Les tiers à circulariser selon les éléments concernés

 Observation physique :
L'observation physique regarde un processus ou comment un la procédure est
effectuée par d'autres personnes. Observation de la capture inventaire physique des
stocks effectué par le personnel de l'entité ou l'observation de l'exécution des
opérations de contrôle en sont des exemples.
L'observation fournit des preuves concernant l'exécution d’un processus ou procédure,
mais se limite au moment où l'observation a lieu, et par le fait que l'observation peut
affecter la façon dont le processus ou la procédure est exécutée.

 Inspection :
L'inspection consiste à examiner des dossiers ou des documents, soit interne, soit
externe, sous forme papier, sous forme électronique ou autre les soutiens. L'inspection
des dossiers et des documents fournit des éléments preuve dont la fiabilité varie selon
sa nature et sa source et, en dans le cas d'enregistrements ou de documents internes, en
fonction de l'efficacité du système de contrôle de leur production. Un exemple
d'inspection utilisée comme le test procédural est l'inspection des dossiers ou des
documents pour vérifier l’autorisation.
L'inspection des actifs corporels consiste en un contrôle physique de ces actifs.
L'inspection des immobilisations corporelles peut fournir des preuves fiables quant à
leur existence, mais pas nécessairement au regard des droits et obligations détenus par
entité ou en termes de valorisation. L’observation physique du comptage de l'inventaire
est généralement accompagnée d'une inspection des articles d'inventaire pris
individuellement.

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 Vérification arithmétique :
Le contrôle arithmétique consiste à vérifier l'exactitude arithmétique de pièces
justificatives ou pièces comptables. Le contrôle peut être exécuté au moyen
d'ordinateurs, par exemple, en obtenant de l'entité un fichier électronique et à l'aide de
techniques d'audit assisté par ordinateur afin de vérifier l'exactitude du total du fichier.

 La réexécution :
La réexécution est l’exécution par l'auditeur de procédures ou de contrôles qui sont à
l’origine exécutés au sein de l'entité en tant que partie intégrante du contrôle interne,
soit manuellement, soit par des techniques d’audit assistées par ordinateur ; par
exemple, en refaisant l’analyse de l’antériorité de soldes des comptes clients.

2.8 L’évaluation du contrôle interne :

Une évaluation du contrôle interne implique un examen de l'efficacité du système de


contrôle interne d'une organisation. En procédant à cette évaluation, un auditeur peut
déterminer l'étendue des autres tests qui doivent être effectués afin d'arriver à une
opinion sur la sincérité des états financiers de l'entité. Un solide système de contrôles
internes réduit le risque d'activité frauduleuse, ce qui limite le besoin de procédures
d'audit supplémentaires. L'examen se concentre sur des questions telles que :

 La séparation des tâches

 Contrôles et soldes

 Sauvegarde des archives

 Le niveau de formation et la compétence des employés

 L'efficacité de la fonction d'audit interne de l'entité

Les étapes de ce processus d'évaluation sont les suivantes :

 Déterminez l'étendue et les types de contrôles utilisés par le client.

 Déterminez sur lesquels de ces contrôles l'auditeur entend s'appuyer.

 Sur la base des deux premières étapes, déterminez quelles procédures d'audit doivent
être étendues ou réduites.

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 Faire des recommandations au client sur la façon d'améliorer son système de contrôles
internes.

 La dernière des étapes précédentes est utile pour améliorer l'environnement de contrôle
de l'auditeur lors de l'audit de l'année suivante.

2.9 Examen des comptes :

Un examen des états financiers est un service en vertu duquel le comptable obtient une
assurance limitée qu'aucune modification importante ne doit être apportée aux états financiers
d'une entité pour qu'ils soient conformes au référentiel comptable applicable (tel que les PCGR
ou les IFRS). Un examen n'exige pas du comptable qu'il acquière une compréhension du
contrôle interne ou qu'il évalue le risque de fraude ou d'autres types de procédures d'audit. Par
conséquent, un examen ne donne pas au comptable l'assurance qu'il a pris connaissance de
toutes les questions importantes qui auraient normalement été découvertes et divulguées lors
d'un audit.

L'examen coûte plus cher qu'une compilation et moins cher qu'un audit. Il est préféré par les
entreprises dont les prêteurs et les créanciers leur permettront d'utiliser cette approche,
économisant ainsi le coût d'un audit complet.

Lors d'un examen, la direction assume la responsabilité de la préparation et de la présentation


des états financiers de l'entité, tandis que le comptable doit avoir un niveau de connaissance
suffisant à la fois du secteur et de l'entité pour examiner les états financiers.

Procédures utilisées dans un examen des états financiers


Lors d'un examen d'états financiers, le comptable met en œuvre les procédures nécessaires pour
fournir une base raisonnable permettant d'obtenir une assurance limitée qu'aucun changement
important n'est nécessaire pour mettre les états financiers en conformité avec le référentiel
comptable applicable. Ces procédures sont plus fortement concentrées dans les domaines où les
risques d'anomalies sont accrus. Les types de procédures qu'il serait raisonnable de mener pour
un examen comprennent :

 Effectuer une analyse des ratios avec les résultats historiques, prévus et sectoriels

 Enquêter sur les résultats qui semblent incohérents

 Se renseigner sur les modalités d'enregistrement des opérations comptables

 Enquêter sur les situations inhabituelles ou complexes qui peuvent avoir un impact sur
les résultats publiés

 Enquêter sur les transactions importantes survenues vers la fin de la période comptable

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 Suivi des questions soulevées lors des examens précédents

 Renseignez-vous sur les événements importants survenus après la date des états
financiers

 Enquêter sur les écritures de journal importantes

 Examiner les communications des organismes de réglementation

 Lisez les états financiers pour voir s'ils semblent conformes au référentiel comptable
applicable

 Examiner les rapports de gestion de tous les comptables qui ont examiné ou audité les
états financiers de l'entité au cours des périodes précédentes

Il existe également un certain nombre d'étapes d'examen qui peuvent être utilisées dans
des domaines spécifiques, tels que :

 Caisse : Les comptes de caisse sont-ils rapprochés ? Les chèques rédigés mais non
postés ont-ils été classés comme passifs ? Y a-t-il un rapprochement des transferts inter
sociétés ?

 Créances : Existe-t-il une provision adéquate pour les créances douteuses ? Des
créances sont-elles gagées, escomptées ou factorisées ? Existe-t-il des créances non
courantes ?

 Inventaire : Des décomptes d'inventaire physique sont-ils effectués ? Les marchandises


consignées ont-elles été prises en compte lors de l'inventaire ? Quels éléments de coût
sont inclus dans le coût des stocks ?

 Investissements : Comment les justes valeurs sont-elles déterminées pour les


investissements ? Comment sont comptabilisés les gains et les pertes suite à la cession
d'un investissement ? Comment calculez-vous les revenus de placement ?

 Immobilisations : Comment sont comptabilisés les plus et moins-values de cession


d'immobilisations ? Quels sont les critères de capitalisation des dépenses ? Quelles
méthodes d'amortissement sont utilisées ?

 Actifs incorporels : Quels types d'actifs sont enregistrés comme immobilisations


incorporelles ? L'amortissement est-il appliqué de manière appropriée ? Des pertes de
valeur ont-elles été comptabilisées ?

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 Effet à payer et charges à payer : Y a-t-il suffisamment de charges à payer ? Les prêts
sont-ils correctement classés ?

 Passif à long terme : Les termes des accords de dette sont-ils correctement divulgués
? L'entité respecte-t-elle les clauses restrictives du prêt ? Les prêts sont-ils correctement
classés comme à court terme ou à long terme ?

 Contingences et engagements : Existe-t-il des garanties auxquelles l'entité s'est


engagée ? Existe-t-il des obligations contractuelles importantes ? Y a-t-il des
responsabilités pour l'assainissement de l’environnement ?

 Équité : Quelles classes de stock ont été autorisées ? Quelle est la valeur nominale de
chaque catégorie d’actions ? Les options d'achat d'actions ont-elles été correctement
évaluées et divulguées dans les états financiers ?

 Recettes et dépenses : Quelle est la politique de reconnaissance des revenus ? Les


dépenses sont-elles enregistrées dans la bonne période de déclaration ? Les résultats des
activités abandonnées ont-ils été correctement présentés dans les états financiers ?

La liste précédente représente un échantillon des activités d'examen qu'un comptable pourrait
entreprendre.

Si le comptable estime que les états financiers contiennent des anomalies significatives, il doit
effectuer des procédures supplémentaires pour obtenir une assurance limitée qu'il n'est pas
nécessaire d'apporter des modifications significatives aux états financiers. Si les déclarations
comportent des anomalies significatives, le comptable doit choisir entre la divulgation du
problème dans le rapport qui accompagne les états financiers ou le retrait de l'examen.

2.10 La finalisation de la mission :

La dernière étape correspond aux travaux de fin de mission qui consiste en :

 La rédaction d’une revue analytique : il s’agit d’une synthèse générale détaillant les
justificatifs des variations constatées dans les états de synthèse entre l’exercice actuel
et l’exercice précédent.

 Le contrôle de l’ETIC

 Revue des événements postérieurs à la clôture

 Communication avec le gouvernement de l’entreprise

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 Emission de l’opinion : en se basant sur tout ce qui précède, l’auditeur doit reformuler
son opinion sur l’aptitude des états de synthèse à refléter l’image fidèle du patrimoine
de l’entreprise. Cette opinion peut être une certification pure et simple, une
certification avec réserve ou un refus de certifier.

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3 Chapitre 3 : Déroulement du stage, missions accomplies et


compétences acquises :

3.1 Formation liée à la comptabilité et aux outils informatiques utilisés

Durant la première semaine de stage j’ai eu droit à une formation concernant les outils
informatiques comptables à savoir le logiciel SAGE 100 mais également CaseWare.

3.1.1 Classement des documents :


Les documents doivent être classés de manière à faciliter leur traitement et leur consultation par les
différents utilisateurs et la saisie des données y figurant.

Cependant, le classement se fait par référence de date, ou par nature des documents (dépenses, revenus,
etc.)

3.1.2 Les documents comptables nécessaires :

Les documents comptables nécessaires (input) sont : les factures d'achat et de vente, les dépenses en
espèces, les bordereaux, les relevés bancaires, les chéquiers, les documents juridiques, les documents
internes, les fiches de paie, les déclarations sociales et fiscales et autres documents de dépenses et de
revenus.

3.1.3 Saisie des données : Enregistrement des écritures comptables :

Les comptes utilisés sont divisés en comptes de bilan, comptes de dépenses et comptes de revenus.

Les charges concernent principalement les achats stockés de matières premières et de fournitures, les
achats non stockés, les prestations externes et autres, les frais de personnel, les taxes et paiements
assimilés.

Pour les produits, il s'agit principalement du compte de vente des produits finis, d'autres opérations
diverses nécessitaient des comptes appropriés qui expliquent mieux le sens de l'écriture comptable.

A cet effet six journaux ont été ouverts pour la constatation des écritures comptables à savoir :

- Un journal auxiliaire d’achat


- Un journal auxiliaire de vente
- Un journal auxiliaire de paie
- Un journal auxiliaire de caisse
- Un journal auxiliaire de banque
- Un journal auxiliaire d’opérations diverses

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3.1.4 Rapprochement comptabilité / fiscalité :

Cette tâche consiste à comparer ce qui est comptabilisé avec ce qui est déclaré à l’administration fiscale
chaque mois.

Nous avons procédé à la centralisation des déclarations TVA, IR, CNSS, communiquées
par les clients ainsi que le traitement des questions reçues de la part des clients.
a) Centralisation de la TVA :

CA / OPERATIONS IMPOSABLES CA / OPER NON IMPOSABLES


Taux Taux Taux Taux
PERIODE SDD Hors champs ADD Suspens. TVA TOTAL
7% 10% 14% 20%
Janvier 2 125 2 125
Février 1 398 1 398
Mars 1 086 1 086

Avril 435 435


Mai 299 299
Juin 1 796 1 796
Juillet 388 388
Août 2 331 2 331
Septembre 826 826

Octobre 382 382


Novembre 1 679 1 679
Décembre 3 418 6 883

3 465
TOTAL
KMAD 0 0 0 16 164 0 0 3 465 19 629
Tableau 5 : Tableau du CA/OPERATIONS imposables et non imposables

TVA DECLAREE
Taux Taux Taux Taux Opérations réalisées avec des TOTAL
Reversement de laTVA contribuables non
Résidents
7% 10% 14% 20%
0 0 0 425 425
0 0 0 280 280
0 0 0 217 217

0 0 0 87 87
0 0 0 60 60
0 0 0 359 359
0 0 0 78 78
0 0 0 466 466
0 0 0 165 165

0 0 0 76 76
0 0 0 336 336
0 0 0 684 684
0 0 0 3 233 0 3 233
Tableau 6 : Tableau de la tva déclarée

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TVA DEDUCTIBLE
Déduction 20% 14% 10% 7% TOTAL
100%
368 32 4 0 404
175 3 3 182
74 17 3 93

168 0 5 173
42 0 2 44
344 0 1 345
245 25 0 270
661 0 2 663
35 0 7 41

239 0 1 240
418 3 1 422
363 0 4 367
0 3 132 80 33 0 3 245
Tableau 7 : Tableau de la tva déductible

TOTAL A
CREDIT PAYER Ecart DATE Règlement
TVA DECLAREECLIENT ANTERIEUR OU CREDIT

-220 241 -220 0 02-03-2020 0,00


-122 220 -122 0 31-03-2020 0,00
1 122 1 0 31/04/2020 0,00

-86 0 -86 0 31-05-2020 0,00


-70 86 -70 0 30-06-2020 0,00
-56 70 -56 0 03-08-2020 0,00
-249 56 -249 0 31-08-2020 0,00
-446 249 -446 0 30-09-2020 0,00
-322 446 -322 0 02-11-2020 0,00

-485 322 -485 0 30-11-2020 0,00


-571 485 -571 0 31-12-2020 0,00
-255 571 -255 0 01-02-2021 0,00
-2 881 2 869 -2 881 0
Tableau 8 : Tableau de la tva à payer

On commence par remplir la TVA DECLAREE et TVA DEDUCTIBLE d’après la


déclaration de la tva, puis on calcule le total à payer ou crédit par la formule suivante :

TVA à Payer Ou Crédit = TVA DECLAREE – TVA DEDUCTIBLE – CREDIT


ANTERIEUR

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b) Centralisation de IR : Exercice 2020

Montant global
des Date de Déclaration
MOIS IR Part amende Total Ecart
rémunérations paiement 9421
versées
Janvier 373 25 29/02/2020 25 25
Février 364 29 31/03/2020 29 29
Mars 291 12 31/05/2020 12 12
Avril 350 10 30/04/2020 10 10
Mai 334 10 30/06/2020 10 10
Juin 219 10 03/08/2020 10 10
Juillet 117 0 31/08/2020 0 0
Août 375 35 30/09/2020 35 35
Septembre 428 37 02/11/2020 37 37
Octobre 420 33 30/11/2020 33 33
Novembre 422 37 31/12/2020 37 37
Décembre 423 37 01/02/2021 37 37

TOTAL 4 116 274 0 274 0 274


Tableau 9 : Tableau de centralisation de l’IR

Tout commence par la saisie des montants globaux des rémunérations versées, puis
on ajoute le montant des retenus correspondantes (IR), s’il y a une amende
déclarée on la mentionne et finalement on calcule l’écart entre le total (IR + part
amende)
c) Centralisation CNSS

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Cotisation
Cotisation totale Ecart
Part patronale Bordereau de
calculée Pénalités Date règlement
paiement

24 94 94 0 22/02/2020
23 91 91 - 0 20/03/2020
19 76 76 0 10/04/2020
22 93 93 - 0 06/05/2020
- - - -
24 101 101 0 08/07/2020
8 33 33 0 25/08/2020
24 92 92 - 0 07/09/2020
27 102 102 - 0 05/10/2020
27 101 101 0 10/11/2020
27 100 100 0 10/12/2020
27 101 101 - 0 10/01/2021
252 984 984 0 0 0

Tableau 10 : Tableau de centralisation CNSS

Après la saisie du salaire non plafonné et plafonné, on calcule :

- L’allocation familiale : salaire non plafonné x 6,4%


- Prestations sociales : salaire plafonné x 13,46%
- TFP : salaire non plafonné x 1,6%
- PS : salaire non plafonné x 4,52%
- Part salariale AMO : salaire non plafonné x 1,85%
- Part patronale : montant des allocations familiales
- Cotisation totale calculée : PS+TFP+ Part salariale PS+ part salariale AMO+ Part
patronale
- Cotisation Bordereau de paiement : Montant global du versement des cotisations
(AF+PS+TFP+ pénalité) + Montant global du versement des cotisations AMO et
participations AMO

Après la centralisation des bordereaux de paiement CNSS, IR, TVA, on s’assure que
lescotisations sont réglées dans les délais (cas de la cotisation de CNSS du mois mai
qui aété réglé jusqu’au moi juillet) et on estime le risque en cas de paiement tardif.
La restructuration de ses opérations permettra de réduire l’impact négatif du risque
ou de détecter un manque à gagner en matière d’imposition fiscale.

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3.2 Etablissement de la revue analytique

Les procédures analytiques consistent en « des évaluations des informations financières par l'analyse
des relations plausibles entre les données financières et non financières ». Elles englobent également
« l'enquête nécessaire sur les fluctuations ou les relations identifiées qui sont incompatibles avec d'autres
informations pertinentes ou qui diffèrent des valeurs attendues d'un montant significatif » (ISA 520).
Une prémisse de base sous-jacente à l'application des procédures analytiques est que des relations
plausibles entre les données peuvent raisonnablement exister et se poursuivre en l'absence de conditions
contraires.
Les techniques de revue analytique sont nombreuses et variées et surtout, les possibilités de
combinaison entre ces différentes techniques sont infinies.
Toutefois, pour essayer de clarifier ces différentes techniques, leur utilité et leurs limites, nous avons
procédé à une classification en fonction du degré de complexité ; cette classification est la suivante :

– La revue de vraisemblance,
– Les comparaisons de données absolues,
– Les comparaisons de données relatives (ratios),
– Les analyses de tendances.

Des procédures analytiques sont utilisées tout au long du processus d'audit et sont menées à trois fins
principales :

 Examen analytique préliminaire – évaluation des risques (requis par la norme ISA 315)

Des revues analytiques préliminaires sont effectuées pour obtenir une compréhension de l'entreprise et
de son environnement (par exemple, la performance financière par rapport aux années précédentes et au
secteur et aux groupes de comparaison pertinents), pour aider à évaluer le risque d'anomalies
significatives afin de déterminer la nature, le calendrier et l'étendue des procédures d'audit, c'est-à-dire
aider l'auditeur à développer la stratégie et le programme d'audit.

 Procédures analytiques de fond

Les procédures analytiques sont utilisées en tant que procédures de corroboration lorsque l'auditeur
considère que l'utilisation de procédures analytiques peut être plus efficace ou efficiente que des tests
de détail pour réduire le risque d'anomalies significatives au niveau des assertions à un niveau
acceptablement bas.

 Examen analytique final (requis par la norme ISA 520)

Des procédures analytiques sont mises en œuvre sous la forme d'un examen global des états financiers
à la fin de l'audit afin d'évaluer s'ils sont conformes à la compréhension que l'auditeur a de l'entité. Les
procédures analytiques finales ne sont pas menées pour obtenir une assurance substantielle
supplémentaire. Si des irrégularités sont découvertes, une évaluation des risques doit être effectuée à
nouveau pour considérer que des procédures d'audit supplémentaires sont nécessaires.

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3.2.1 Présentation de l’entreprise :

A. Fiche signalétique :

Forme juridique Société anonyme (S.A)


Effectif 280

Date de création 1946

Capital social 5 000 000 Dhs

Chiffre d’affaires 2019 72 010 000 Dhs


Secteur de l’industrie du textile
Secteur d’activité Confection vêtements pour femmes, import-
export

B. L’activité de l’entreprise :

La société ANONYME est spécialisée depuis sa création en 1947 est une entreprise italienne spécialisée
dans la fabrication et la distribution pour la vente de prêt-à-porter. Incorporé à Alba, Cuneo, Italie, le
Groupe a 35 opérations commerciales dans 20 pays. En 2017, elle a lancé une campagne de rénovation
pour 300 de ses magasins. Le Groupe développe la gamme de produits d’habillement en parallèle de son
réseau de magasins, qui compte actuellement 900 magasins monomaques.

C. Contexte juridique et fiscal de l’entreprise :

Sur le plan fiscal, la société est soumise aux dispositions de la loi n° 17-95 relatives aux sociétés
anonymes.et assujettie aux différents impôts et taxes : l’IS, IR, TVA et la taxe professionnelle

 Impôts sur les sociétés (IS)


La société est soumise à l’impôt sur les Sociétés (IS) au taux de droit commun, soit 30%. L’impôt dû ne
peut être inférieur à une cotisation minimale (CM) calculée au taux de 0,5% des produits d’exploitation
hors taxes.

 La taxe sur la valeur ajoutée (TVA)


Les ventes réalisées par la société sont soumises aux taux de droit commun (20%) selon le régime des
encaissements (depuis l’exercice 2015), sauf pour les clients étrangers pour lesquels les factures sans
hors taxes conformément aux dispositions du code général des impôts (CGI).

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D. Organigramme de l’entreprise :

Président directeur
général

Secrétaire /
Reponsable
importation

Département
Département Département
technique administratif et
commercial financier

Service
Production

Service Service
commercial Service
recouvrement
qualité

Service Service paie et Service


facturation informatique comptabilité

Sous la direction du directeur général, la société fonctionne principalement par trois départements à
savoir :

 Le département administratif et financier


 Le département commercial
 Le département technique

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a) Le département administratif et financier :

Le Directeur Financier de l'entreprise assure la définition et la mise en œuvre des stratégies financières
et budgétaires des différents services de l'entreprise (règlement de dettes et emprunts, opérations de
trésorerie et de financement, etc.) tout en supervisant les trois services qui composent ce service à savoir

 Le service Facturation : géré par une seule personne qui se charge de l'établissement et de la
transmission des factures de vente aux services concernés
 Le service comptabilité : composé d'un chef comptable et de deux autres comptables et d'une
caissière, celui-ci a pour missions principales :

 Tenue régulière de la comptabilité, analyse des comptes et préparation des états de synthèse
ainsi que gestion de la trésorerie
 Suivi de la réglementation fiscale, préparation et dépôt dans les délais des diverses
déclarations.
 Gérer la relation avec les fournisseurs par le suivi des paiements

 Le service paie et informatique : géré par une seule personne, ce service prend en charge :

 Préparation de la paie, fiches de paie, congés payés


 Information et gestion des déclarations sociales
 Calcul des différentes charges sociales

Etant informaticien de formation, le responsable de ce service assure également :

 Supervision des achats de matériel informatique et de logiciels.


 Support technique et assistance aux utilisateurs des outils informatiques de l'entreprise
 Supervision de l'infrastructure des réseaux d'information tout en garantissant leur
fonctionnement et leur sécurité

b) Le département commercial et le département technique

Le service technique et le service commercial de l'entreprise sont sous la direction d'un directeur,
le premier est composé de deux services à savoir le service production qui compte une trentaine
d'ouvriers, s'occupe de la fabrication des produits conformément aux dossiers et priorités de
fabrication en afin de répondre aux exigences des clients, et la gestion des approvisionnements
et des déchets de fabrication, ainsi qu'un service qualité permettant à l'entreprise de s'assurer de
la conformité des produits aux cahiers des charges, et de vérifier la conformité des procédés
industriels au regard des normes et contraintes réglementaires en vigueur

Le service commercial est composé des services suivants :

Service commercial : Le service commercial joue un rôle clé au sein de l'entreprise, il est
composé de quatre personnes et lui permet de développer et maintenir son portefeuille clients,

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prospecter de nouveaux clients, transmettre des informations concernant les produits ou services
de l'entreprise à des clients ciblés, à intervenir avant et après la vente en se mettant à la
disposition du client et en faisant ses remarques et surtout pour fidéliser les clients de
l'entreprise, en leur proposant des remises et des offres supplémentaires compte tenu de la
grande concurrence qui existe dans ce secteur d'activité

Service d'encaissement : Le service d'encaissement est une personne unique qui encaisse le
paiement des clients en retard pour évaluer leur situation, le demandeur de régularisation et la
mise en place de la procédure judiciaire de recouvrement si les créanciers n'effectuent pas leurs
paiements

 Etant donné que l'entreprise importe une grande partie de ses achats notamment les achats
de matières premières, machines à coudre et maintenance et pièces détachées de ces
machines ─ elle dispose d'un responsable import qui gère les relations avec les transitaires
ainsi que le suivi- constitution des dossiers d'importation et assure parallèlement la fonction
de secrétaire du directeur général de l'entreprise
 Chaque service de l'entreprise dispose d'un coursier qui sert d'intermédiaire entre le service
concerné et les tiers.

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3.2.2 Résultats de la revue analytique :

3.2.2.1 COMPTES DE BILAN

a) Capitaux propres (10 040 KDH au 31/12/2019 ; 18 492 KDH au 31/12/2020)

Cette rubrique comprend les éléments suivants :

VARIATION EN
31/12/2020 31/12/2019 VARIATION en valeur
%
Capital 500,00 500,00 - 0,00%
Réserve légale 100,00 100,00 - 0,00%
Autres réserves 4.181,00 2.117,00 2.064,00 97,50%
Report à nouveau 5.259,00 5.259,00 - 0,00%
Résultat de
8.452,00 2.064,00 6.388,00 309,50%
l’exercice
Situation nette 18.492,00 10.040,00 8.452,00 84,18%

L’assemblée générale ordinaire tenue en date du 25 juin 2020 a décidé d’affecter le bénéfice net
de l’exercice clos le 31 décembre 2019, qui est 2 046 KDH, comme suit (en KDH) :

Reserves facultatives: 2 064

b) Capitaux propres assimiles (1 431 KDH au 31/12/2019 ; 1 137 KDH au 31/12/2020)

Cette rubrique comprend les éléments suivants :

VARIATION EN
31/12/2020 31/12/2019 VARIATION %
Subvention
-20,55%
d’investissement 1.137,00 1.431,00 - 294,00
Situation nette 1.137,00 1.431,00 - 294,00 -20,55%

c) Provisions pour risques et charges (32 KDH au 31/12/2019 ; 0 KDH au 31/12/2020)

Les provisions comptabilisées sous cette rubrique sont les suivantes :

VARIATION EN
31/12/2020 31/12/2019 Variation
%
Provision pour
- 32,00 - 32,00 -100,00%
perte de change
Total - 32,00 - 32,00 -100,00%

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Il s’agit d’une écriture de régularisation des comptes : Provision pour risque, Autres provisions
pour risques et charges et Écart de conversion actif.

d) Immobilisations corporelles (17 961 KDH au 31/12/2020 ; 19 402 KDH au


31/12/2019)

VARIATION EN
31/12/2020 31/12/2019 Variation
%
Matériel et
4.061,00 3.977,00 84 (a) 2,11%
outillage
Matériel de
919,00 678,00 241 (b) 35,55%
transport
Mobilier, mat
7.161,00 7.652,00 - 491,00 -6,42%
bureau
IMMO en cours - 32,00 - 32,00 -100,00%
Total net 12.141,00 12.340,00 - 199,00 -1,61%
Amortissement 7.261,00 5.621,00 1.640,00 29,18%
Total brut 19.402,00 17.961,00 1.441,00 8,02%

(a) : Achats de machines industrielles pour 1 160KDH 110 KDH et contre des cessions de 814
KDH.

(b) : Cession de 3 voitures (Volvo, Berlingo, Dacia) pour 389 KDH contre achat d’une Mercedes
pour 487 KDH

e) Immobilisations en non-valeurs (657 KDH au 31/12/2020 ; 985 KDH au


31/12/2019)

VARIATION EN
31/12/2020 31/12/2019 Variation
%
Charges à répartir
sur plusieurs 657,00 985,00 - 328,00 -33,30%
exercices
Total 657,00 985,00 - 328,00 -33,30%

Cette baisse s’explique par la dotation aux amortissements pour une valeur d’environ

328 KDH.

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f) Immobilisations Financières (709 KDH au 31/12/2020 ; 669 KDH au 31/12/2019)

VARIATION EN
31/12/2020 31/12/2019 Variation
%

Autres créances
709,00 669,00 40,00 5,98%
financières

Total 709,00 669,00 40,00 5,98%

L’augmentation des immobilisations financières est lie au dépôts et cautionnements verses d’une
valeur de 40 KDH.

g) Immobilisations Incorporelles

Les immobilisations incorporelles se composent des Brevets, marques, droits et valeurs similaires
qui sont totalement amortis.

h) Stocks (1 813 KDH au 31/12/2020; 2 953 KDH au 31/12/2019)

VARIATION EN
31/12/2020 31/12/2019 Variation
%
Matières
fournitures 22,00 18,00 4,00 22,22%
consommables
Produits finis 1.791,00 2.935,00 - 1.144,00 -38,98%
Total 1.813,00 2.953,00 - 1.140,00 -38,60%

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i) Créances de l’actif circulant (12 242 KDH au 31/12/04 ; 13 275 KDH au 31/12/03)

VARIATION EN
31/12/2020 31/12/2019 Variation
%
Fournisseurs
354,00 12,00 342 (a) 2850,00%
débiteurs
Clients et comptes
10.978,00 10.402,00 576,00 5,54%
rattachés
Personnel 158,00 13,00 145,00 1115,38%
État 752,00(b) 2.848,00 -2 096 -73,60%
Total 12.242,00 13.275,00 -1 033 -7,78%

(a) Il s’agit des avances accordes aux fournisseur GIORN.

(b) Ce solde se compose de TVA récupérable d’un montant d’environ 26 KDH, de crédit de TVA
pour un montant d’environ 725 KDH.

j) Dettes du passif circulant (7 107 KDH au 31/12/2020 ; 7 753KDH au 31/12/2019)

VARIATION EN
31/12/2020 31/12/2019 Variation
%
Fournisseurs et
2.670,00(a) 2.586,00 84,00 3,25%
comptes rattachés
Clients créditeurs
3,00 2.820,00 - 2.817,00 -99,89%
avance et acomptes
Personnel créditeur 1.171,00(b) 803,00 368,00 45,83%
Organismes
407,00(c) 407,00 - 0,00%
sociaux
État créditeur 2.305,00(d) 71,00 2.234,00 3146,48%
Autres créanciers 551,00(e) 1.066,00 - 515,00 -48,31%
Total 7.107,00 7.753,00 - 646,00 -8,33%

(a) Ce montant se compose comme suit :

-Fournisseurs : 1 037 KDH (1) Il comprend principalement le fournisseur GIORNI.

-Fournisseurs -Factures non parvenues : 1 632 KDH

(b) Ce montant correspond principalement aux rémunérations dues au personnel d’un montant
de 856 KDH, conges payes d’un montant de 270 KDH et du personnel-autre créditeur d’un
montant de 45 KDH.

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(c) Il s’agit de la CNSS.

(d) Ce solde se compose principalement de l’IGR pour un montant d’environ 59 KDH, Impôts et
taxes d’un montant de 2 239 KDH et État TVA due d’un montant de 6 KDH

(e) Il s’agit d’une dette sur acquisitions d’immobilisation.

k) Trésorerie Actif (4 KDH au 31/12/2020 ; 5 KDH au 31/12/2019)

La trésorerie Actif se compose principalement de la caisse d’un montant d’environ 4 KDH

3.2.2.2 COMPTES DE CHARGES ET PRODUITS

a) CHARGES (79 471 KDH au 31/12/2020 ; 72 739 KDH au 31/12/2019)

31/12/2020 31/12/2019 Variation VARIATION EN %


Achats
4,48%
consommés 47.248,00 45.221,00 2027 *
Autres charges
8,29%
externes 8.959,00 8.273,00 686,00
Impôts et taxes 729,00 535,00 194,00 36,26%
Charges de
4,40%
personnel 14.605,00 13.989,00 616,00
Dotations
-8,49%
d’exploitation 2.490,00 2.721,00 - 231,00
Total Charges
4,66%
d’exploitation (a) 74.034,00 70.739,00 3.295,00
Charges
-6,72%
financières 764,00 819,00 - 55,00
Charges non
132,46%
courantes 1.683,00 724,00 959,00
Impôt / Bénéfice 3.038,00 457,00 2.581,00 564,77%
Total 79.471,00 72.739,00 6.732,00 9,26%

* La variation positive des achats consommés s’explique par l’augmentation corrélative des
ventes.

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b) Produits (1 289 KDH au 31/12/2020 ; 450 KDH au 31/12/2019)

31/12/2020 31/12/2019 Variation VARIATION EN %


Ventes de
- - - -
marchandises
Ventes de biens et
87.292,00 72.010,00 15.282,00
services 21,22%
Variation de
stocks (en –
- 1.144,00 1.580,00 - 2.724,00
cours ; produits
finis) -172,41%
Reprises d’exploit 532,00 766,00 - 234,00 -30,55%
Total Produits
86.680,00 74.356,00 12.324,00
d’exploitation 16,57%
Produits financiers 7,00 58,00 - 51,00 -87,93%
Produits non
1.282,00 392,00 890,00
courants 227,04%
Total 1.289,00 450,00 839,00 186,44%

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3.3 Enseignements et Réflexions

3.3.1 Apports du stage :


Tout au long de ma mission chez VPP j'ai pu découvrir le fonctionnement d'un grand cabinet
d'audit/conseil. De plus, travailler pour différents clients s'est avéré avantageux car j'ai
également pu découvrir l'organisation et les méthodes de travail de différentes organisations
dont les finalités sont différentes de celles d'un cabinet comme VPP

a) Ce que j'ai appris


Lors de mon stage dans un si grand cabinet, j'ai pu apprendre à travailler selon des méthodes
éprouvées. En effet, pour encadrer ses équipes et offrir à tous ses clients une qualité de service
équivalente, VPP met à disposition de ses équipes un ensemble de méthodologies et d'outils
permettant le bon déroulement de nos missions.

b) Un devoir d'exigence :
VPP se distingue par la qualité des services rendus à ses clients. Tous les employés de
l'entreprise, y compris moi-même, doivent participer au respect de cette exigence. Grâce à cela,
j'ai pu apprendre à être le plus consciencieux possible dans mon travail.

c) Un regard critique permanent :


Le métier d'auditeur requiert une vision globale et un regard critique sur votre propre travail et
celui de vos collaborateurs et clients.

d) Une organisation rythmée :


Au vu des différentes missions sur lesquelles je travaillais simultanément, j'ai dû apprendre à
organiser et hiérarchiser mon travail et mes tâches. De plus, durant toute cette expérience, j'ai
aussi appris à organiser mes idées pour toutes les matières que je devais enseigner
simultanément.
Au final, je pourrais résumer mon apprentissage des auditeurs VPP par les mots « rigueur de
travail » et « prise de recul » et « relativisation ». En effet, l'exigence de qualité du travail livré
est l'un des principaux atouts des collaborateurs de VPP. C'est aussi l'une des choses que j'ai dû
apprendre le plus et qui me sera bénéfique, quel que soit le cheminement de carrière que je
prendrai à l'avenir.

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3.3.2 Points d’étonnements

a) L’omniprésence des fonctions supports :


Dès mon entretien professionnel et tout au long de ma carrière, j'ai remarqué que tout était fait
par l'entreprise pour faciliter le travail de ses auditeurs. En effet, l'entreprise dispose d'une
fonction support et outils très importante qui nous permet de répondre très rapidement à
l'ensemble de nos attentes.
De plus, nous pouvions faire appel au bureau des normes et aux experts fiscaux à tout moment
lorsque nous rencontrions un problème ou une question. Il était disponible à tout moment pour
apporter une solution à votre problème et ainsi vous permettre de travailler dans les meilleures
conditions.

b) Liberté d'action :
Un autre aspect qui a beaucoup suscité mon étonnement et mon appréciation est la liberté qui
m'a été accordée dans l'exercice de mes missions. La plupart du temps, je travaillais seul sur
mes missions. J'ai donc pu orienter chacun d'eux en fonction de ma façon de travailler.
Après avoir suscité la confiance de mes supérieurs lors de l'accomplissement de mes premières
missions, ils m'ont très vite accordé une liberté d'action de plus en plus grande, sous réserve
bien sûr de la délivrance d'un résultat de qualité, ce qui m'a permis d'opérer comme je le voulais.

c) Supervision régulière et proximité avec la hiérarchie :


Malgré cette liberté accordée qui peut conduire certains à un manque de repères, mes encadrants
étaient toujours là quand j'avais besoin de conseils sur ma méthode de travail ou sur les
décisions que je devais prendre. Compte tenu de la quantité de travail qu'ils avaient, je ne
pensais pas qu'ils pouvaient être aussi disponibles pour m'aider. J'ai donc eu un suivi régulier
de mes collaborateurs sur les thématiques sur lesquelles je travaillais.

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Conclusion générale

Il est évident que cette période de stage m'a permis d'accroître mes connaissances en matière de
comptabilité et d’audit et d'acquérir de nouvelles techniques, par l'étude des opérations et
l'utilisation des méthodes présentées au sein du cabinet VPP
Une ambiance professionnelle et décontractée a caractérisé le déroulement de cette période de
stage qui a durée 4 semaines et qui, par une participation forte et générale aux opérations, m'a
facilement favorisé la cohésion avec le personnel et le monde des finances. La bonne ambiance
dans laquelle s'effectue le travail encourage fortement l'échange et l'apprentissage et contribue
d'une façon indiscutable au développement du groupe.
Ce stage m'a également permis de rencontrer des gens de différentes disciplines, et de nouer
des contacts avec des personnes de mon domaine, et surtout de faire la différence entre les
études théoriques et les réalités du terrain qui est le monde de l'emploi, tout en étant à jour avec
l'information.

En fin, je dirai que la théorie et la pratique reste la base la plus solide pour la réussite dans la
vie professionnelle.
Tout au long du rapport, vous avez pu vivre une infime partie du travail d’un cabinet d’expertise
comptable et de commissariat aux comptes. Bien entendu le rapport n’est pas une image
complète et totale du métier mais il m’a semblé plus opportun de me focaliser sur certaines
missions que m’a expliqué Monsieur EL Khassil.
Ce stage m’a énormément apporté sur le plan technique et organisationnel. L’enseignement
scolaire m’a surtout permis d’avoir des méthodologies de travail et une grande capacité
d’adaptation, mais surtout à découvrir et comprendre plus en profondeur la réalité économique
d’une structure au niveau d’audit et comptable. Ce stage m’a également ouvert les yeux sur un
niveau assez bien en comptabilité.

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Bibliographie et webographie

Bibliographie :

 Chaimaa ARSALANE, L’approche par les risques : une alternative de l’approche


d’audit classique, 2007
 Manuel Des Normes d'Audit au Maroc
 Nicole May, LA CHUTE DE LA MAISON ANDERSEN ,2003
 Alexandra Ardelean, Auditors’ Ethics and their Impact on Public Trust, October 2013

Webographie :

 https://www.vpp.ma/
 https://www.accountingtools.com/articles/2017/8/30/analytical-review
 https://comptabilite.ooreka.fr/astuce/voir/608867/revue-analytique
 https://www.auditfinancier.net/techniques-de-revue-analytique-3/

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Table des matières

Remerciement ...................................................................................................................................4
SOMMAIRE .....................................................................................................................................5
Liste des tableaux ..............................................................................................................................6
Résumé ..............................................................................................................................................7
Abstract .............................................................................................................................................8
Introduction ......................................................................................................................................9
CHAPITRE 1 : PRÉSENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ..................................... 11
1.1 Présentation du cabinet ...................................................................................................... 11
1.2 Mission du cabinet ............................................................................................................. 13
1.3 Structure informatique ....................................................................................................... 14
1.4 Respect des normes et des règles d’éthique ........................................................................ 15
1.4.1 Relations avec les normes d’audit : ............................................................................ 15
1.4.2 Le respect des règles d’éthiques : ............................................................................... 15
Chapitre 2 : L’approche générale de l’audit légal ......................................................................... 18
2.1 La nature de la mission ou le scoping : ............................................................................... 18
2.2 Procédures d’acceptation de la mission : ............................................................................ 20
2.3 La prise de connaissance de l’entité : ................................................................................. 21
2.4 Approche par les risques et évaluation des risques : ........................................................... 22
2.4.1 Insuffisance de l’approche classique de l’audit : ......................................................... 22
2.4.2 Les étapes de l’approche par les risques ..................................................................... 23
2.4.3 Le risque d’audit et ses composantes : ........................................................................ 24
2.5 Le respect des assertions au cours de l’audit légal .............................................................. 27
2.6 Seuil de signification et le caractère significatif d’une anomalie : ....................................... 28
2.7 Collecte des éléments probants : ........................................................................................ 29
2.8 L’évaluation du contrôle interne : ...................................................................................... 33
2.9 Examen des comptes : ....................................................................................................... 34
2.10 La finalisation de la mission : ............................................................................................ 36
Chapitre 3 : Déroulement du stage, missions accomplies et compétences acquises : .................... 38
3.1 Formation liée à la comptabilité et aux outils informatiques utilisés ................................... 38
3.1.1 Classement des documents : ....................................................................................... 38
3.1.2 Les documents comptables nécessaires :..................................................................... 38
3.1.3 Saisie des données : Enregistrement des écritures comptables : ................................. 38
3.1.4 Rapprochement comptabilité / fiscalité : ..................................................................... 39
3.2 Etablissement de la revue analytique .................................................................................. 43
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3.2.1 Présentation de l’entreprise : ...................................................................................... 44


3.2.2 Résultats de la revue analytique : ............................................................................... 48
3.3 Enseignements et Réflexions ............................................................................................. 54
3.3.1 Apports du stage : ...................................................................................................... 54
3.3.2 Points d’étonnements ................................................................................................. 55
Conclusion générale ........................................................................................................................ 56
Bibliographie et webographie ......................................................................................................... 57
Table des matières ........................................................................................................................... 58

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