Syndicalisme au Maroc :
CONCLUSION
Introduction générale
Depuis maintenant quelques années, le recul des acquis sociaux, le
développement de la pauvreté et l’exclusion semblent être le quotidien de notre
pays. Parallèlement, les lois du marché tendent à s’imposer dans les domaines les
plus divers et notamment ceux touchant à la vie sociale. En cela, des similitudes
apparaissent entre les conditions actuelles et celles contemporaines de la Révolution
industrielle. C’est en effet à cette époque que l’on associe traditionnellement l’essor
du social. Au centre de cette histoire sociale qui se précipite, la volonté de protéger
et de préserver l’Homme a donné naissance à deux acteurs fondamentaux aux
relations tumultueuses : le syndicalisme, association professionnelle regroupant des
personnes exerçant la même profession, des métiers similaires ou des professions
connexes et ayant pour objet « l’étude et la défense des droits ainsi que des intérêts
matériels et moraux tant collectifs qu’individuels, des personnes visées par leur statut
»1.
Notre attention est portée sur la compréhension de ladite section dans la défense
des acquis sociaux des travailleurs, notamment son rôle pour une gestion équitable
des œuvres sociales et son intervention dans l’amélioration des conditions et
l’application des normes d’hygiène et de sécurité au travail, dans un contexte
économique caractérisé par une politique d’austérité, qui risque d’engendrer des
1
Art L 411-1 C. trav
2
RADELET (M.), Mutualisme et syndicalisme, Ruptures et convergences de l’Ancien Régime à nos jours, p.27.
3
4RADELET (M.), op.cit., p.28.
effets négatifs sur la société, comme la réduction des chances d’accès à l’emplois et
l’augmentation du taux du chômage.
Ayant opté pour le pluralisme politique, le Maroc s’est engagé très tôt sur la
voie de la pluralité syndicale. L’article 3 de la Constitution stipule que « les
organisations syndicales (…) concourent à l’organisation et à la représentation des
citoyens ». Ainsi, le syndicalisme a fait son entrée au Maroc pendant la période
coloniale à l’initiative du parti communiste marocain. Toutefois, il faut attendre
l’avènement de l’indépendance pour voir émerger le syndicat de l’UMT, fondée en
1955 et précurseur de l’action syndicale dans le pays. D’autres centrales verront le
jour suite à des scissions au sein de l’UMT : UGTM, et ensuite la CDT, qui ensemble
animeront pendant longtemps la vie syndicale nationale, avant que d’autres
syndicats ne fassent leur apparition sur la scène publique 5.
4
Cloud, Front. Généralité sur le syndicalisme [en ligne]. Disponible sur https://d1n7iqsz60b2ad.cloudfront.net/.
Consulté le (13/01/2017). p. 4
5
Ibid., p. 5
Section 2 : définition et cadre juridique du syndicalisme
Après avoir l’histoire de mouvement syndical dans la première section on va présenter dans
cette deuxième section le cadre théorique du syndicalisme
2.1 : Définition et signification du syndicalisme
Le syndicat est un : « Groupement constitué pour la défense d'intérêts professionnels
communs »6. De là, on peut tenter à un format qui s’attache à la fois à la composition des
organisations syndicales, à leur histoire, à leurs différents rôles sociaux dans les entreprises,
les administrations publiques…etc.
On définit la syndicalisation comme étant « un mouvement qui vise à unifier les travailleurs
dans des organisations ». Appelé couramment les syndicats, ils sont là pour défendre leurs
intérêts communs (hausse des salaires, meilleures conditions de travail, baisse du temps de
travail, lutte contre le licenciement, etc.…)7
Plusieurs pays du monde ont recours à la syndicalisation pour défendre les droits des
travailleurs et bon nombre d'auteurs se sont intéressés à ce sujet depuis des décennies.
Une théorie a même été élaborée par deux d'entre eux, soit Freeman et Medoff (1984).
Cette théorie veut qu'il y ait deux facettes au syndicalisme, soit le syndicat-monopole qui
utilise sa position pour faire augmenter les salaires et le syndicat comme moyen
d'expression collective et de réponse institutionnelle qui représente les travailleurs organisés
au sein de l'entreprise.
Ces auteurs se sont inspirés d'un modèle d'Albert O. Hirshman développé en 1970 et l'ont
adapté aux relations industrielles en soulignant les différents comportements des salariés
face à l'insatisfaction au travail. Des travailleurs « insatisfaits de leur rémunération ou de
leurs conditions de travail peuvent réagir en quittant leur emploi pour un autre qui leur
semble meilleur (exit) ou faire part de leur mécontentement par l'adhésion à un syndicat
(Voice)8 »
La première facette que l'on appelle syndicat-monopole est responsable de l'augmentation
des salaires, de la diminution de la productivité et de l'introduction d'une discrimination en
limitant le nombre d'emplois.
La deuxième facette, soit le moyen d'expression collective et de réponse institutionnelle et
dont plusieurs études font mention, représente les travailleurs organisés au sein de
l'entreprise. Par son effet « prise de parole », cette deuxième facette exerce une influence
positive sur la productivité, réduit le taux de démission, incite la direction à modifier ses
méthodes de travail et à adopter des politiques de gestion efficaces améliorant du même
coup le moral des employés et la coopération entre les travailleurs 9. Seulement dans les
entreprises américaines, on estime que la réduction de la rotation de personnel en raison de
la présence syndicale permettrait de diminuer d'environ 2% les coûts du travail 10.
6
Bibliorom, Larousse © 1996. Microsoft Corporation et Liris Interactive.
7
(Wikipedia, 2008).
8
(Laroche, 2002)
9
(Freeman & Medoff, 1984)
10
(Laroche, 2004, 2006).
2.2 : Cadre juridique du syndicalisme au Maroc :
Le dahir du 16 juillet 1957 régissant les syndicats professionnels constitue la base juridique
fondamentale des droits et des libertés syndicaux. Il stipule :
Depuis son indépendance, le Maroc s’est engagé très tôt sur la voie de la pluralité
syndicale.
11
https://fr.wikipedia.org/wiki/Syndicalisme_au_Maroc
Plusieurs organisations syndicales ont été créées :
Domaines d’intervention
Syndicats des ouvriers
L'Union Marocaine du Travail (U.M.T.), l'Union Générale des Travailleurs au Maroc
(U.G.T.M.), la Confédération Démocratique du Travail (C.D.T.), l'Union Nationale des
Travailleurs Marocains(U.N.T.M.), l'Union des Syndicats Populaires (U.S.P.), Forces
Ouvrières Marocaines(F.O.M.), l'Union des Syndicats des Travailleurs Libres(U.S.T.L.),
le Syndicat
National Populaire (S.N.P), l'Union des Travailleurs Marocains (U.T.M.) et l'Union des
Syndicats Démocratiques (U.S.D.).
Syndicats des Enseignants
Le Syndicat National de l'Enseignement Supérieur (S.N.E.S).
Syndicats des étudiants
L’Union Nationale des Etudiants Marocains (U.N.E.M.) et l'Union Générale des
Etudiants Marocains (U.G.E.M.).
2. Missions et activités
L’UMT décline ses actions comme suit :
Garantir la libre participation syndicale.
Augmenter les revenus de l'ordre de 30 %.
Réviser le montant des allocations.
Assurer un salaire minimum d'au moins 2.500 dirhams. (315 Dollars
Restructurer le système de retraite et créer un système de protection sociale et
sanitaire.
Annuler l'Impôt Général sur les Revenus (IGR) pour les salaires inférieurs à
3.000 dirhams. (380 dollars canadiens).
Développer l'habitat social.
Améliorer le droit de travail et les lois sur l'intégration de la fonction publique.
Affronter les répercussions de la privatisation en ce qui concerne les droits des
ouvriers.
3. Fonctionnement du syndicat
L’UMT se dote de plusieurs organes :
Un congrès national (qui est son entité majeure)
Un conseil national
Une commission exécutive
Un bureau de l’Union.
Une Commission de contrôle.
Une Commission des conflits.
Une Commission administrative
Le congrès se compose des membres du Conseil national et des délégués du syndicat.
Les membres de la Commission administrative, les secrétaires et les trésoriers des
unions régionales, des fédérations et un délégué de chaque union locale participent
au Conseil national. La Commission administrative a pour but d´exécuter sous la
surveillance du Conseil
national, les décisions du Congrès, pour cela elle dispose de 27 membres élus par le
Congrès lui-même. Le bureau de l’union se constitue de 9 membres désignés par la
Commission administrative. Ils ont pour fonction d’exécuter les décisions de cette
dernière. Le bureau a à son service le secrétaire général, son adjoint, d´un trésorier,
et de secrétaires nationaux.
Le bureau a le pouvoir de décider la création ou la cessation d´activité d´un syndicat,
avec son secrétaire général c’est le centre névralgique de l´UMT
12
Antidote, RX. www.antidote.info, Septembre 2006, © Druide informatique inc..
13
Andolfatto, Dominique et Labbe, Dominique. Sociologie des syndicats. Paris : La découverte, 2000, p. 93.
nous fait remarquer, que mis à part les pays anglo-saxons et ceux de l’Europe du
nord, où, ces conventions sont essentielles, car, elles fixent les salaires et les
qualifications, la durée du travail, les règles de promotion, de licenciement, etc. En
revanche, dans les pays socialistes et à économies précaires, le rôle de l’Etat et le
poids du politique ont un impact décisif dans la régulation du marché du travail.
1. Capacité d’action du syndicat :
La capacité d’action du syndicat est déterminée par ses ressources de pouvoir qui
sont au nombre de trois : la capacité stratégique, la solidarité interne et la solidarité
externe.
La capacité stratégique des syndicats réfère à l’élaboration et la transmission de leur
propre agenda. Les stratégies proactives reposant sur un agenda autonome
s’avèrent essentielles dans la négociation de garanties sociales (ayant trait, par
exemple à la formation et aux licenciements) et ce, en échange de l’introduction de
nouveaux systèmes de production.14 Nous croyons qu’en matière d’anticipation des
restructurations, la capacité stratégique des syndicats influe sur son pouvoir de
négocier les termes de cette décision de restructuration. En effet, l’anticipation
requiert en elle-même une attitude et des stratégies proactives. En ce sens, les
indicateurs que nous retenons pour mesurer la capacité stratégique du syndicat
s’articulent autour de son attitude proactive : présentation formelle ou informelle à
la direction et/ou aux membres de propositions, de stratégies, voire d’alternatives;
capacité d’obtenir de l’information, de la traiter et d’agir sur cette dernière; présence
formelle et informelle de revendications, contre-propositions autonomes face au
projet de restructuration de la direction58; vision du futur de l’entreprise; capacité de
comprendre le contexte de l’entreprise et de son marché.
Afin de déployer ses stratégies, le syndicat doit recevoir l’appui de ses membres.
Donc, il gagne à s’assurer que sa solidarité interne soit bien vivante. La démocratie en
est l’élément crucial qui renforce la légitimité des positions syndicales en plus de
favoriser la redéfinition des positions par le biais d’une implication active de ses
membres60. En ce sens, la capacité stratégique trouve nécessairement appui sur la
démocratie interne. De plus, le syndicat d’établissement qui bénéficie d’une grande
légitimité auprès de ses membres grâce à la solidité de sa démocratie interne, jouit
d’une plus grande influence sur les décisions de l’entreprise61. En ce sens, la capacité
d’action du syndicat, reposant en partie sur sa solidarité interne, viendra influer sur la
capacité d’action du syndicat en matière d’anticipation. Lévesque et Murray (2003)
proposent une série d’indicateurs retenus également pour mesurer la solidarité
interne : fonctionnement interne du syndicat local; présence de représentants
syndicaux, temps alloué aux activités syndicales; moyens de communication;
formation syndicale; participation aux assemblées syndicales et fonctionnement des
14
Lapointe et al. 2000 dans Lévesque et Murray, 2003.
comités syndicaux; degré de militantisme dans l’organisation à travers les générations
d’employés (par exemple, taux de participation aux activités syndicales, utilisation de
moyens de pression collectifs).
La solidarité externe s’ajoute aux deux autres types de ressource de pouvoir. Il s’agit
de la construction de mécanismes de coordination tant horizontaux que verticaux
entre les syndicats d’une part, et d’autre part, entre ces derniers et d’autres acteurs
sociaux. La solidarité externe accroît la capacité d’action du syndicat. En effet, un
syndicat dont le réseau est élargi est davantage capable de propositions autonomes
face à la direction de l’entreprise, ce qui accroît son degré d’influence sur les
processus de changement62. En ce sens, il dispose d’appuis extérieurs l’empêchant
de s’isoler. Les alliances syndicales internationales sont également utiles pour le
développement d’une négociation collective internationale susceptible de réduire la
compétition transnationale63. La capacité d’action du syndicat peut ainsi être
renforcée par ces réseaux externes, ce qui influerait sur sa capacité d’anticipation des
restructurations. Nous employons les indicateurs développés par Lévesque et Murray
pour mesurer la solidarité externe du syndicat : recours aux services spécialisés de la
centrale syndicale à laquelle est affilié le syndicat, développement d’alliances auprès
d’autres syndicats (d’autres régions et secteurs), développement d’alliances auprès
de la communauté locale et le développement d’alliances auprès de syndicats
internationaux et de syndicats d’autres pays qui opèrent au sein de la même
entreprise.
_conclusion du chapitre :
La société marocaine sans lendemain, si ce n’est celui du merchandising et de
l’accroissement des inégalités, peut voir renaître le retour de l’inquiétude qui peut
être une nouvelle ère de doute, l'époque de l'abdication plutôt que celle de la
protestation. On a constaté que la montée de l’abstentionnisme politique se
conjugue néanmoins avec l’apparition de nouvelles grèves, l’apparition d’une
nouvelle combativité syndicale, de nouvelles formes de militantisme (extrémiste,
mouvements politico-religieux, …). Le paysage marocain est tellement bouleversé
que le chemin de la reconstruction reste un endurant travail à réaliser… La mise à
niveau souhaitée par le gouvernement marocain ne doit pas être seulement
économique et financière. Elle doit être également sociale
Tous les ans, les délégués syndicaux négocient avec l’employeur les salaires,
la durée et l'organisation du temps de travail ainsi que la politique à mettre en
place en matière d’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes au sein
de l’entreprise. Ils doivent également définir avec l’employeur les mesures à
prendre en faveur de l’insertion professionnelle des travailleurs handicapés. Le
délégué syndical est aussi l’interlocuteur de l’employeur pour négocier ce qui
touche à l’épargne salariale, aux conditions de mise en place d’un régime de
prévoyance maladie et au droit d’expression des salariés.
Pour mener à bien leur mission, les délégués bénéficient d’un crédit
d’heures de délégation. Cela signifie qu’ils disposent d’un certain nombre d’heures
qui seront traitées, et payées, au même titre que des heures de travail, et durant
lesquelles ils répondront à leurs obligations de délégués. Le nombre d’heures
créditées est de :
Dans le cas où les délégués n’auraient pas fait mention de questions écrites,
cela ne dispense pas l’employeur de la réunion mensuelle. Pareillement, si les
délégués n’ont pas respecté le délai de 2 jours, l’employeur n’est alors pas tenu de
répondre à ces questions de manière orale, mais la réunion doit tout de même
avoir lieu.
Par ailleurs, chaque année se tient dans l’entreprise une réunion faisant le
rapport d’ensemble de sa situation. Un rapport écrit doit être soumis aux délégués
3 jours avant cette réunion. De plus, les délégués doivent être informés de certains
points abordés, dont l’évolution de l’emploi et des qualifications dans l’entreprise,
ainsi que les prévisions annuelles et pluriannuelles.
Plan :
Check :
En fin d’année, le comité de pilotage organisera une enquête terrain sur les
actions menées et leur perception par les salariés. Les résultats de cette enquête
feront l’objet d’une restitution à la Direction à l’occasion de la réunion annuelle de
présentation de la « roadmap relations sociales » du DRH.
Analyse :
Quelques études ont présenté le climat de travail et les relations de travail comme
étant responsables des effets positifs sur la performance financière des entreprises
syndiquées.
est incontestable que dans le cas d'une faible densité syndicale, la performance
financière de l'entreprise peut être supérieure (Gittell et al., 2004).
D'autres auteurs croient que les syndicats ont plus de facilité à utiliser leur
pouvoir de négociation dans les entreprises soumises à une faible concurrence. Ces
entreprises seraient donc plus aptes à supporter une augmentation salariale
(Laroche, 2005) ainsi que les différentes demandes syndicales (Laroche, 2005;
Wilkinson 2001). Lorsque l'on réfère au marché peu concurrentiel, il faut, semble-t-
il dépasser le cadre restrictif de l'analyse néoclassique et analyser le contexte des
relations professionnelles dans lequel opèrent les syndicats (Laroche, 2005). Malgré
cette divergence d'opinion, un des points importants à considérer est avancé par
Metcalf (2003b) : le marché joue un rôle crucial et c'est ce dernier qui détermine
l'influence qu'aura le syndicat sur la performance d'une entreprise.
2.2 Les effets de la syndicalisation sur la performance organisationnelle de l'entreprise
L'analyse des études depuis 1996 a démontré que la majorité d'entre elles
conclut que la syndicalisation a des effets négatifs sur la performance
organisationnelle des entreprises. Tout comme en ce qui concerne la performance
financière, ces effets sont souvent remarqués en présence de variables
modératrices identifiées comme étant la densité syndicale, la taille de
l'organisation, les salaires, le taux de roulement, le nombre de sections syndicales,
la part de marché, les grèves, le climat de travail et finalement les relations de
travail. Tout comme pour la performance financière, le climat de travail et les
relations de travail influencent positivement la performance organisationnelle.
parole, ce qui rejoint la théorie élaborée par Freeman et Medoff. Dans le même ordre
d'idées, Doucouliagos et Laroche (2003) mentionnaient que les syndicats pouvaient
fournir des informations additionnelles à l'entreprise à propos des préférences des
employés permettant à cette dernière d'offrir une combinaison gagnante entre les
conditions de travail, les règles en place et le niveau salarial et de ce fait, permettre une
meilleure productivité.
Le climat de travail joue aussi un rôle de plus en plus important lorsqu'il est
question de la productivité d'une entreprise et les récentes recherches le
confirment. En effet, le climat contribue positivement à l'augmentation de la
performance organisationnelle et tout particulièrement s'il existe de bonnes
relations de travail68. Guthrie valide ce résultat par le fait que les employeurs ont
dû innover dans leur approche avec les ressources humaines.
certain des syndicats. Ces derniers semblent se servir de ce pouvoir plus aisément
dans ce contexte.
2.3 Les effets de la syndicalisation sur la performance sociale de l'entreprise
Suite à l'analyse des résultats des études depuis 1996, un consensus ne peut
être établi des effets syndicaux sur la performance sociale d'une entreprise. Tout
comme pour la performance financière et organisationnelle, des variables
modératrices influencent les effets qu'ont les syndicats sur cette performance, soit
la densité syndicale, le nombre de sections syndicales et les salaires. Toutefois, et
contrairement aux performances financière et organisationnelle, le rôle joué par
ces variables est minime. Par contre, les résultats des études recensées sont
grandement influencés en égard des indicateurs utilisés pour mesurer cette dite
performance.
Conclusion de chapitre :
Bibliographie :
Contents
Introduction générale.......................................................................................................................3
Chapitre1 : l’étude dans le syndicalisme marocain :.......................................................................4
Section1 : l’histoire de mouvement syndicalisme au Maroc :....................................................4
Section 2 : définition et cadre juridique du syndicalisme.................................................................6
2.1 : Définition et signification du syndicalisme............................................................................6
2.2 : Cadre juridique du syndicalisme au Maroc :.........................................................................7
Chapitre 2 : les organisations syndicales marocaines...........................................................................7
Section 1 : les types des syndicats marocains :.................................................................................8
Section 2 : L’action syndicale..........................................................................................................10
1 Les moyens de l’action syndicales.............................................................................................11
2 Les syndicats et la négociation collective :.................................................................................11
Chapitre 3 : le syndicalisme au cœur de l’entreprise..........................................................................14
Section 1 : La place des acteurs d’entreprise dans l’amélioration et la construction du dialogue
socia.................................................................................................................................................14
1 - Les représentants des syndicats dans l’entreprise.................................................................14
Section 2 : L’impact du syndicalisme sur la performance de l’entreprise et les moyens sociaux de
prévention :.....................................................................................................................................21
2.1 Les effets de la syndicalisation sur la performance financière de l'entreprise.....................22
2.2 Les effets de la syndicalisation sur la performance organisationnelle de l'entreprise.........23
2.3 Les effets de la syndicalisation sur la performance sociale de l'entreprise..........................24
Conclusion Générale :..........................................................................................................................27
Bibliographie :......................................................................................................................................28