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Constitution et fonctionnement
par François BERNOT
Ingénieur de l’École Supérieure d’Électricité
Docteur en sciences pour l’ingénieur
Maître de conférences à l’UTBM (Belfort)
a classe des moteurs à courant continu n’intègre que les moteurs à col-
L lecteurs alimentés en courant continu. Elle exclut les moteurs alternatifs à
excitation série, dits universels, qui utilisent la même structure à collecteur, ainsi
que les structures « brushless », où le collecteur devient électronique.
Le moteur à collecteur fut la première machine électrique inventée. L’histoire
retient le nom de Zénobe Gramme pour sa première réalisation industrielle en
1871. Wernher von Siemens proposa peu après la version à induit cylindrique de
cette machine. Ces deux machines, conçues comme une application de la théo-
rie des champs, ne fonctionnaient alors qu’en génératrice. Elles engendrèrent
bien des sourires face à la puissance de la vapeur. Mais leur application rapide
comme moteur réversible leur valut un franc succès et, dès 1880, des trains de
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Balais Lames
du collecteur
Inducteur
Induit
Bobine élémentaire
Collecteur
Induit
S
N
Conducteurs
aller Bobines
Conducteurs d'induit
Balais retour
Figure 4 – Moteur simplifié à trois bobines au rotor Figure 5 – Détail de l’induit dans un moteur simplifié à trois bobines
au rotor
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Ampères-tours
Bobine annulés Bobine
en court-circuit Aimants en court-circuit
par le collecteur inducteur par le collecteur
N S N S N S
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N
N
S 2. Modélisation
d’une machine
Figure 11 – Moteur hexapolaire (source Alstom)
à courant continu
Cette autre vision du fonctionnement du moteur à courant con- Nous avons étudié de façon sommaire la constitution des
tinu permet d’aller plus loin dans la modélisation, mais elle conduit moteurs à courant continu. Leur construction sera abordée dans
aussi à des calculs plus compliqués ; c’est pourquoi nous ne ferons l’article [D 3 556]. Comme nous l’avons présenté paragraphe 1, nous
que l’évoquer. Mais cette disposition à 90° des parties actives fait allons procéder à une mise en équation simple de la machine à cou-
que le couplage entre l’induit et l’inducteur est quasiment nul. En rant continu, à l’aide du modèle laplacien. Cette approche reste vala-
revanche, si les balais venaient à être inclinés, alors une mutuelle ble dans la plupart des cas, car les moteurs à collecteur ne sont en
inductance apparaîtrait et le couple d’interaction serait réduit. général pas beaucoup saturés et les interactions entre l’inducteur et
l’induit restent faibles.
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N N
F v
nI ei
B0 B0
F ei v
nI
SB SB
o o
Figure 13 – Génération du couple dans l’induit d’un moteur bipolaire Figure 14 – Génération de la force électromotrice dans l’induit
d’un moteur bipolaire
kT = k Φ. E
---------------- = B 0 v (4)
Les termes k, k ′ et kT sont des paramètres qui dépendent de la L axiale
géométrie du moteur. Dans l’expression précédente, ils sont quasi-
ment constants, même si le circuit magnétique du moteur se sature. Nous en déduisons la relation générale :
En revanche, si nous exprimons la force par la relation :
C = h If I (3) E = k ΩΦ (5)
en introduisant le courant inducteur If, la saturation de l’inducteur où la constante k est la même que celle utilisée relation (2) et où Ω
rend le terme h variable. est la vitesse de rotation angulaire (exprimée en rad/s).
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3. Couplages de l’excitation
2.3 Calcul de la puissance d’induit
Un moteur à courant continu comporte donc deux parties
distinctes :
■ Reprenons les formules (2) et (5) :
— l’une qui ne sert qu’à magnétiser (inducteur) ;
C = k ΦΙ
— l’autre qui transforme l’énergie électrique en énergie mécani-
et : E = k ΩΦ, que (induit).
où nous avons négligé les pertes fer au rotor, et exprimons à Plusieurs possibilités de connexions électriques existent nous
partir d’elles : allons les examiner maintenant, en partant des deux relations fon-
damentales (3) et (6) :
— la puissance mécanique :
P = CΩ C = h If I et E = h ΩIf
— la puissance électromagnétique injectée dans l’entrefer : Précisons que, dans tous les calculs qui suivent, nous ne nous
intéresserons qu’au régime établi, d’où la suppression des induc-
P = E I. tances dans les schémas équivalents.
On en déduit :
— dans le premier cas :
P = (k ΦI) Ω 3.1 Excitation séparée ou à aimants
— dans le second cas : permanents
P = (k ΩΦ)I
Ces expressions étant identiques, la constante k du moteur est la Dans un moteur à excitation séparée, l’inducteur et l’induit sont
même dans les deux relations (2) et (5) (même remarque pour h alimentés par deux sources distinctes. Les cas fréquents où la ten-
dans les relations (3) et (6)). Il faut malgré tout faire attention à expri- sion d’excitation est constante sont équivalents à ceux des moteurs
mer la vitesse de rotation en rad/s. à aimants permanents, dont le flux est constant.
On en déduit finalement le schéma équivalent complet du moteur La figure 16 présente le principe de l’excitation séparée.
décrit sur la figure 15, où l’on a :
La loi d’Ohm appliquée à la maille définie par l’inducteur donne :
Rf résistance de l’inducteur ;
Ri résistance de l’induit ; E f = R f If .
Li et Lf inductances des bobinages d’induit et d’inducteur ; De la même façon, la maille d’induit permet d’écrire :
Φ flux émis par l’inducteur. U = Ri I + E.
L’expérience montre que si l’inductance d’induit peut être faible
dans les bons moteurs, en revanche celle de l’inducteur est toujours
grande. La constante de temps correspondante Lf/Rf est souvent
voisine de la seconde, d’où une grande difficulté à contrôler rapide- I
ment un moteur par son inducteur.
Rf
■ Si nous voulons introduire les pertes fer et mécaniques, il faut
soustraire au couple sur l’arbre les couples équivalents Cperte fer et Ri U
Cperte méca. Φ
Nous obtenons l’expression dynamique complète suivante : E
If
Induit
dΩ
C = J -------- + C r + C perte fer + C perte méca (7) Ef
dt Inducteur
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Enveloppes C, I
C (Ω ) limites dues à Imax et If < Ifmax
Ω Ω
Zone à flux constant
C>0 Mcc C>0 Mcc
Mode moteur
I>0
Zone à flux variable
2 Générateur 1 Moteur Ω, E
Ω
Ω o = U/(h If) Mode générateur
I<0
Ω Ω
Pente liée à Ri et If C<0 Mcc C<0 Mcc
Moteur Générateur
3 4
Nous en déduisons, avec la relation (6) : Figure 18 – Quadrants de fonctionnement en excitation séparée
E = U − Ri I = h ΩIf.
U = h If Ω0
U
ou encore : Ω 0 = -------- (9) Figure 19 – Quadrants de fonctionnement pour une voiture
h If électrique
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I Couple
important
If = I Rf à vitesse faible
U Ri
Φ C (Ω )
E Limite due à Imax
Inducteur Le moteur
s'emballe à vide
■ La figure 20 présente le principe de l’excitation séparée. Cette caractéristique hyperbolique limite aussi les déséquilibres
La tension induite avec ce mode de couplage s’exprime par : électriques entre moteurs, imposés par les dispersions sur les dia-
mètres des roues.
E = h ΩI (10)
De plus, nous pouvons remarquer, grâce à la relation (11), que le
La loi d’Ohm appliquée à la maille définie par l’induit et l’induc-
couple fourni par un moteur à excitation série sera toujours de
teur permet d’écrire :
même signe.
U = (Ri + Rf)I + E.
La marche arrière s’obtient en inversant les connexions de
Nous en déduisons : l’inducteur et le mode générateur sera impossible à réaliser sans
artifices. La solution adoptée dans les trains électriques consiste à
E = U − (Ri + Rf)I = h ΩI
déconnecter l’inducteur puis à l’alimenter en mode séparé par des
U batteries auxiliaires de 72 V. Nous retrouvons alors le mode séparé,
soit : I = -------------------------------------
( h Ω + Ri + Rf ) décrit paragraphe 3.1, qui grâce aux batteries garantira l’efficacité
du freinage rhéostatique d’urgence. La figure 22 illustre ce procédé
Le couple répond à la loi : dans les quatre quadrants de fonctionnement.
C = h IIf
■ Nous avons vu que le moteur à excitation séparée permet de
soit, comme I = If : C = h I2 (11) fonctionner en mode défluxé. Ce régime reste possible avec son
ou, encore : I = C⁄h homologue à excitation série, en plaçant des résistances (ou un
hacheur) en parallèle sur l’inducteur. Ce dispositif présenté sur la
■ Nous obtenons alors comme caractéristique couple-vitesse figure 23, en dérivant une partie du courant d’inducteur, modifie la
une hyperbole : magnétisation du moteur.
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Rhéostat
de freinage
gie gie
Éner v Éner
v
I
I I I
Frein Moteur
2 1
E
Marche
arrière 3 4
Marche avant
Moteur Frein
Éner Éner
I
I gie gie
I
I
α
v
v
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I 4. Commande en vitesse
Ifp Ifs = I variable
U Ri
Φ
E
Nous avons examiné le comportement en alimentation fixe des
moteurs pour divers couplages de l’inducteur. Longtemps le moteur
Inducteur Inducteur à courant continu a été le seul apte à la vitesse variable. De nom-
parallèle série breuses solutions furent alors imaginées, en partant de résistances
jusqu’aux variateurs électroniques modernes. Nous allons exami-
Mode additif ner rapidement dans quelles conditions le moteur à courant continu
Φ fs > φ Φ fs > 0
peut être utilisé en variation de vitesse.
Mode soustractif
Φ fs > φ Φ fs < 0
Ifp et Ifs courant inducteur respectivement dans l'inducteur parallèle
et dans l'inducteur série 4.1 Moteur à excitation séparée
Φfp et Φfs flux inducteurs correspondant
3.3.3 Conclusion Cette relation rappelle clairement ce que nous avons déjà
évoqué : la vitesse de rotation peut être augmentée par une action
sur l’induit (U ) ou sur l’inducteur (If).
■ Les moteurs à excitation composée ne sont presque plus utilisés
aujourd’hui, car la compensation qu’ils offrent dépend de leur état Traditionnellement, la stratégie de commande suivante est
de saturation ; de plus, l’électronique de puissance permet depuis adoptée :
longtemps de réguler très précisément la vitesse sans recourir à ces
artifices. — si la vitesse de rotation est inférieure à la vitesse nominale, le
flux est maintenu à sa valeur nominale, la variation de vitesse est
■ Les génératrices de type parallèle ou composé sont encore un alors réglée par la tension d’induit ;
peu utilisées dans les générateurs autonomes de tension continue.
Elles démarrent en s’autoexcitant avec le flux rémanent de l’induc- — si la vitesse de rotation est supérieure à la vitesse nominale, la
teur. Elles fournissent une tension qui dépend beaucoup de la tension d’induit reste constante (imposée par la source), la vitesse
vitesse de rotation, même si des artifices permettent de la réguler est augmentée en baissant le courant d’excitation (défluxage).
un peu. Les voitures de chemin de fer utilisaient ces machines pour La puissance instantanée fournie dans la première zone (flux
fournir l’éclairage à partir de leurs roues, des batteries prenant le constant) augmente avec la vitesse, tandis qu’elle reste constante
relais à l’arrêt. Maintenant, des solutions intégrant un alternateur et dans la deuxième (défluxage).
un pont de diodes sont systématiquement montées sachant que
leur comportement est très proche de celui que nous venons d’exa- La figure 25 illustre cette stratégie d’excitation, durant le démar-
miner. rage d’une locomotive.
;
age nte
lux a
Déf const
s a nce sse v3
puis vite
Sur
l; ina
le
ina le om
om
l u x n variab s s e n /h) v2
F
nce Vite (50km U
Φ
u i ssa
p
Flux nominal
U Φ tension nominale
Flux nominal
tension variable v1 < v2 < v3 Figure 25 – Stratégie typique d’excitation
d’une locomotive
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8 000
Moteur
8
5. Réponse indicielle
6 000
d’un moteur à excitation
9
séparée à flux constant
Montée 6
5
7
4 000
Nous avons défini figure 15 un schéma équivalent complet du
12 moteur à courant continu. L’étude précédente en régime variable,
Ifn des paragraphes 3 et 4, menée en éliminant les éléments inductifs,
12 If (Ω ) n’est valable que pour les applications de traction où les constantes
10
de temps mécaniques sont très supérieures à leurs homologues
2 000 électriques.
U (Ω ) En robotique, cette hypothèse n’est plus valable car les inerties
des servomoteurs utilisés proviennent autant des aspects électri-
Plat ques que mécaniques. Nous n’étudierons donc, dans ce paragra-
11
0
phe, que les moteurs à excitation séparée avec flux constant ou à
0 400 800 1 200 1 600 2 000 aimants permanents, qui sont les seuls utilisés en robotique. La
réponse indicielle permet de présenter la mise en équations de
Vitesse de rotation (tr / min) l’ensemble moteur-charge. Elle est, de plus, utilisée comme moyen
d’identification d’une charge inconnue. Nous allons introduire cette
étude en posant les équations qui régissent le système. Étudions à
Figure 27 – Caractéristiques couple-vitesse en excitation série cet effet la figure 28.
■ Les équations sont de nature électrique et mécanique, ce qui
conduit à un problème couplé ; on a :
Nous avons, sur la figure 27, les courbes suivantes : — pour le courant d’induit :
— courbes C (Ω) à flux nominal (α = 1) : d I (t) dI ( t )
➀ C (Ω) ; 0,25 Un U ( t ) = E ( t ) + L i --------------- + R i I ( t ) = h I f Ω ( t ) + L i -------------- + R i I ( t ) (19)
➁ C (Ω) ; 0,5 Un dt dt
➂ C (Ω) ; 0,7 Un — pour le couple fourni à l’arbre du moteur :
➃ C (Ω) ; Un
d Ω (t) Ω (t)
— courbes C (Ω) à tension nominale Un : C ( t ) = J ----------------- + C r + C v ------------ = h I f I ( t ) (20)
➄ C (Ω), α = 0,8 dt Ωn
➅ C (Ω), α = 0,62
➆ C (Ω), α = 0,51 avec J inertie de l’arbre,
Cr couple résistant sec,
— enveloppe maximale du couple :
➇ Cmax (Ω) Cv couple visqueux à la vitesse nominale.
— courbes de couple résistant opposé par le train :
➈ Cr (Ω) en montée
➉ Cr (Ω) en faux plat
11 Cr (Ω) en plat I
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U 400 2
---- = h I f Ω ( s ) + L i ( s I ( s ) Ð I 0 ) + R i I ( s ) (21) 4
s
C Ω (s)
C ( s ) = J ( s Ω ( s ) Ð Ω 0 ) + -----r + C v ------------- = h I f I ( s ) (22)
s Ωn 0
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1
avec Ω0 = Ω(t = 0) ; Temps (s)
1 Ω ( t ) ; 5 Li 3 Ω (t ) ; Li /5
L’équation (21) donne le courant dans le domaine de Laplace :
2 Ω (t ) ; Li 4 vitesse finale
U
---- Ð h I f Ω ( s ) + L i I 0
s Figure 29 – Réponse indicielle d’un servomoteur de 1 kW
I ( s ) = ------------------------------------------------------ .
Li s + Ri
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