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Enfin, espérant que cette connaissance puisse être utile pour nos futurs
techniciens supérieurs et satisfaire leurs besoins au milieu industriel.
Chapitre I
Objectif
II- Définitions
1- Système thermodynamique
Un système thermodynamique est un corps délimité par une surface qui lui est
propre (cas d’un solide) ou matérialisé par des parois (cas d’un gaz, liquide). Il
est dit :
État d’équilibre
Un état d’équilibre d’un système est un état dans lequel aucune évolution ne
tend plus à se produire spontanément.
Lorsqu’un système passe d’un état d’équilibre à un autre état d’équilibre sous
l’action d’une influence extérieur, on dit que le système a subi une
transformation.
4- Transformation réversible
Avec :
V : nombre de variance,
C : nombre de constituants indépendants,
φ: nombre de phase.
1- Le travail
Le travail mécanique est une forme d’énergie qui apparaît au cours d’une
variation de volume d’un système fermé. Sur la figure I-1, on représente une
enceinte fermée contenant un fluide soumise à une force F.
Position initial x
Position final x + dx
Donc : dW = F (x + dx – x) = F.dx
D’ou dW = P.S.dx
Or S.dx = V alors dW = -P.Dv
Si dV 0 (volume augmente) dW 0
Si dV < 0 (volume diminue) dW 0
PdV
1 [I-2]
2- La chaleur
La chaleur est une forme d’énergie qui apparaît au cours de transfert d’énergie
entre deux corps de températures différentes, elle est de deux types :
Si dT > 0 dQ > 0
Si dT < 0 dQ < 0
S’il n y a pas d’échange de chaleur avec le milieu extérieur, le système est dit
adiabatique.
3- Energie interne
P
B
a
b c
Wa + Qa + Wb + Qb = 0
Wa + Qa + Wc + Qc = 0
La comparaison de ces deux expressions permet d’écrire:
Wb + Qb = Wc + Qc = - (Wa + Qa)
Remarque : l’énergie interne U est une énergie que possède le système, alors
que le travail et la chaleur (W et Q) sont des formes d’énergie produites au cours
des transformations dans le système entre 2 états (initial et final).
W et Q ne sont pas des fonctions d’états, c’est pourquoi on utilise Q et W
(pour décrire des petites variations).
Dans le cas d’une masse fluide donnée dont la pression est P et le volume est V
et qui ne subit que des transformations au cours desquelles les seuls travaux en
jeu sont ceux des forces de pression, l’expression du premier principe pour une
transformation élémentaire est :
D’après la loi de Mariotte (1676) et Boyle (1662), l’équation d’état d’un gaz
parfait est :
PV = nRT [I-5]
Avec :
n : nombre de moles de gaz,
R = 8.314 J/mol.K : constante des gaz parfaits,
T : température en Kelvin.
PV Mm RT
PV = rT [I-6]
U = 0 = Q + W = Q + rT LnV1/V2 Q = rT LnV2/V1.
Au cours d’une détente, pour empêcher le gaz de se refroidir, il faut lui fournir une
quantité de chaleur équivalente au travail fournir à l’extérieur.
4- Transformation adiabatique réversible : Q = 0.
dU = CV dT = - PdV
Et PV = rT, dT = 1/r (PdV + VdP) dT = (PdV + VdP) / (CP – CV) = - PdV/ CV.
k dV/V = - dP / P
On en déduit PVk = cst ; TP (1-k)/k = cste ; TVk-1 = cste : formules de Laplace. [I-9]
Or W = -PdV
Or ( UT )V C V
nécessaire pour accroître V d’une unité (dV = 1) sans que la température varie
(dT = 0).
Donc
QC V dT LV dV [I-10]
QC P dT LP dP
[I-11]
Le deuxième principe
Fonction entropie
Objectif
Qcycle 0
Le système échange la chaleur avec deux sources. D’après ce qui précède, il est
impossible de réaliser une machine thermique motrice, en empruntant de la
chaleur à une seule source. Pour fonctionner, une machine thermique doit donc
être en contact avec au moins deux sources.
Une machine thermique dithermes échange une quantité de chaleur Q 1 avec la
source chaude, une quantité de chaleur Q2 avec la source froide et un travail W
avec le milieu extérieur. Cette machine est représentée sur la figure II-1. Au cours
d’un cycle et d’après le premier principe, on aura toujours en valeurs algébriques :
W + Q1 + Q2 = 0 [II-1]
Source chaude T1
Q1
Machine W Milieu
thermiqu extérieur
e
Q2
Source froide T2
Moteur thermique
Son rôle est de fournir un travail au milieu extérieur (W<0), en empruntant une
chaleur Q1 à une source chaude (Q1>0) et en restituant obligatoirement une
quantité de chaleur Q2 à une source froide (Q2<0). Il est donc impossible d’avoir
Q2 = 0, sinon on reviendrait à la machine thermique monotherme qui ne peut pas
fonctionner.
Le rendement du moteur, définit comme le rapport positif recette – dépense, est :
= -W / Q1 ( < 1)
Son rôle est d’extraire une quantité de chaleur Q2 à la source froide (Q2 > 0), en
recevant un travail W du milieu extérieur (W > 0), et en fournissant une quantité
de chaleur Q1 (Q1 < 0), à la source chaude.
Le coefficient d’efficacité est encore le rapport positif recette – dépense, soit :
Son rôle est de fournir une quantité de chaleur Q 1 (Q1 < 0), à la source chaude
(air de la salle à chauffer), en recevant un travail W du milieu extérieur (W > 0)
et une quantité de chaleur Q2 (Q2 > 0) de la source froide.
1- Cycles réversibles
D’après le théorème de Carnot, tous les cycles réversibles fonctionnant entre les
mêmes sources ont même rendement (ou même coefficient de performance),
indépendamment de la nature du fluide.
Exemple : le cycle de Carnot (cycle réversible ditherme) comprend deux
isothermes (T1) et (T2) reliés par deux adiabatiques réversibles est représenté sur
la figure II-3.
P
T2 Q2
2 adiabatiques.
2 isothermes T1 et T2.
Seul cycle qui peut être effectué dans les 2 sens.
Sens trigo : réfrigérateur ou pompe à chaleur.
Sens horaire : moteur.
T1
Q1
Q1 / Q2 = - T1 / T2 [II-5]
D’autre part, pour les cycles réversibles dithermes, la relation [II-5] s’écrit :
Q1 / T1 + Q2 / T2 = 0 [II-9]
2- cycle irréversibles
On en déduit :
Soit
Q1 / T1 + Q2 / T2 < 0 [II-12]
Ici T désigne la température d’une source, mais en aucun cas celle du système
(car la transformation est irréversible).
V- Transformations. Entropie
1- Transformations réversibles
F
La quantité (Q/Tindépendante
I
)
du chemin suivi pour passer de l’état initial I à
(Q/T)S S
I
F I [II-15]
dS = δQ / T [II-16]
(Q/T)S S
I
F I [II-17]
S est une fonction d’état liée au désordre moléculaire ; elle est définie dans un état
d’équilibre du système ; ses variations ne dépendent pas du chemin suivi. Ce qui
simplifie le calcul de S.
dS = δQ / T est donc une différentielle totale exacte (alors que δQ ne l’est pas).
Pour un système isolé, alors que son énergie interne U est constante, son entropie
ne peut que croître : S ≥ 0. C’est la raison pour laquelle un système même s’il est
isolé, il est en train de subir une évolution et ne peut pas revenir à son état initial.
Dans un moteur thermique à air, l’unité de masse (1kg) d’air (supposé parfait)
décrit de façon réversible le cycle des transformations suivantes :
Objectif
Source chaude TC
QC
Machine W
thermique Milieu
extérieur
QF
Source froide TF
L’effet utile d’une pompe à chaleur est la quantité QC fournie à la source chaude
utilisé en générale pour la chauffer. Dans ce cas le COP de la machine est défini
par :
1- Propriétés thermodynamiques
On recherche des fluides qui auront une bonne efficacité, donc des fluides qui
ont une chaleur de vaporisation élevée et qui absorbent un travail W plus réduit.
2- Propriétés physiques
4- Le facteur écologique
a- Les fréons
Avantages :
Inconvénients :
b- L’ammoniac (NH3)
Il est préféré aux fréons dans les installations de grande puissance vu que la
production frigorifique au m3 aspiré est plus grande.
L’humidité peut être tolérée et la détection des fuites est facile.
Inconvénients :
- Il est moins stable que les fréons, d’où la nécessité de purger les gaz
incondensables.
- Il attaque le cuivre et ses alliages, ce qui est désavantageux pour les
petites installations où il est économique d’utiliser des échangeurs en
cuivre.
- L’odeur de l’ammoniac est toxique.
1- Généralités
2- Description
V = cst
Liquide
Liq + Vap
Vapeur
Titre x = cst surchauffée
h
Fig. III-2 : Diagramme Pression - enthalpie.
1- Introduction
Nous avons donc deux pressions bien distinctes dans un circuit frigorifique :
P
S = cst
C C’ B’ B
P1
P2 A
D
B’
h
Fig. III-3 : Cycle théorique d’une machine frigorifique à compression.
QC = hC - hB [III-4]
- CD: détente isenthalpe (h = cst et P1 tend vers P2), le détendeur est un
simple capillaire ou une petite vanne créant une perte de charge suffisante
pour faire passer la pression de P1 à P2. Le travail récupéré et la chaleur
échangée au niveau de cette machine sont négligeables, donc on a une
détente isenthalpe :
Pf = QF = hA – hD. [III-6]
COP = QF / W [III-7]
Avec QF = hA – hD.
W + QF + QC = 0 [III-8]
Par suite:
W = hB – hA. [III-9]
3- Production frigorifique
Sachant que :
1 frigorie = 1 kcal = 4.18 kJ
1 kW = 860 kcal/kg
4- Emploi de la surchauffe
Dans la pratique et pour garantir une sécurité totale contre le « coup de liquide »,
on favorise une légère surchauffe (5 à 7°C) de la vapeur venant de l’évaporateur
avant son admission dans le compresseur. Cette surchauffe AA’ se fait à la
pression de l’évaporateur P2. Sur la figure III-4 est représentée le cycle
frigorifique avec la surchauffe et le sous refroidissement.
P
C C’ B’ B
P1
P2
D A A’
h
Fig. III-4 : cycle frigorifique avec surchauffe et sous refroidissement.
W = hB – hA. [III-13]
COP = QF / W. [III-14]
Elles ne sont pas prises en compte dans le calcul du cycle, elles se manifestent
par des pertes de charge et une légère diminution de la pression dans les paliers
d’évaporation et de condensation, introduisant des écarts de température.
2- Pertes dues au compresseur
La masse volumique des fréons est supérieure à celle de l’air, par conséquent les
pertes dans les clapets augmentent dans les compresseurs frigorifiques par
rapport au compresseur à air. Si le compresseur n’est pas refroidi ni calorifugé,
l’ambiance extérieur à tendance à fournir de la chaleur au cylindre, on aura donc
une mauvaise compression qui s’éloigne de l’isentropicité.
S = cst
P1
B’ B
C C’
P2
D
A A’
h
Fig. III-5 : cycle réel d’une installation frigorifique.
Avec: W est le travail sur l’arbre et la production frigorifique réelle = 860. COP
(frigorie / kWh sur l’arbre).
Les machines industrielles de forte puissance ont une production qui peut
atteindre les 4000 frigories / kWh. Les petites et moyennes machines ont une
production frigorifique qui peut varier entre 1500 et 2500 frigories / kWh.