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REVISIONS D’ELECTROMAGNETISME : REGIME VARIABLE

TABLE DES MATIERES


Révisions d’électromagnétisme : régime variable 1

◼ Sujet OEM1 : ATS 2009 : Les Boucles magnétiques du Soleil équations de Maxwell................... 3
◼ Sujet OEM4 : ATS 2017 : Etude d’un réacteur plasma en régime variable oscillations, ondes ...... 5
◼ Sujet OEM5 : ATS 2016 : L’éclair et le tonnerre ondes.............................................................. 7
◼ SUJET OEM6 : ATS 2015 : Rayonnement synchrotron dans le LHC ondes ................................... 8
◼ SUJET OEM7 : Banque PT 2012 : Laser ondes ....................................................................... 8
◼ Sujet OEM8 – CCP TSI 2014 : Propagation des ondes électromagnétiques dans le vide .............. 9
◼ sujet OEM10 - CCP TSI 2010 : Propagation d’onde électromagnétiques .................................. 13
◼ Sujet OEM 11 – Centrale TSI 2017 : Étude de la réflexion d’une onde électromagnétique ........ 17
◼ SUJET OEM14 : d’après BANQUE PT 2014 : Mesures interférométriques ................................. 19

Sujet
S1 S4 S5 S6 S7 S8 S10 S11 S14
Thème
Equations de Maxwell × × × × × ×
Equation de propagation, OemPP × × × × × × ×
OemPPH × × × × ×
Etude énergétique - Poynting × × × × ×
Réflexion sur un métal parfait × × ×
Cavité résonante × × ×
EM6 × × ×
Force de Laplace ×
EM3 ×
EM4 ×
MK × ×
THM8 (analogie onde thermique) ×

3,5 4 2 2 3 3 2,5 3à4 3


Niveau
Durée (min) 50 45 35 20 30 80 50 60 40

◼ EXEMPLES DE PLANS DE REVISION D’ELECTROMAGNETISME EN REGIME VARIABLE


Les sujets sont donnés par ordre de priorité ; vous pouvez bien entendu moduler selon vos besoins.

Niveau 1 : Sujets OEM10 ; OEM14


Niveau 2 : Sujets OEM8 ; OEM14 (pour compléter : OEM7 ; OEM4)
Niveau 3 : Sujets OEM11 ; OEM14 (pour compléter : OEM7 ; OEM4 B))
Parcours Express : Sujets OEM10 ; OEM14 (pour compléter : OEM7 ou OEM4B))

◼ PLUS EN DETAILS

Sujet OEM1 : Equations de Maxwell (local / global), calcul du champ magnétique créé par un fil / de forces de Laplace.

Sujet OEM4 : A) charge surfacique et étude d’un oscillateur harmonique ; B) Equation de propagation dans le plasma et
résolution, épaisseur de peau.

1
Sujet OEM5 : A) Equations de Maxwell, équation de propagation des Oem ; B) caractéristiques des ondes, cas des ondes
sonores ; C) distance à l’orage.

Sujet OEM6 : Caractéristiques d’une OemPP, d’une OemPPH, relation de structure, vecteur de Poynting, analyse
dimensionnelle.

Sujet OEM7 : A) Onde lumineuse monochromatique : caractéristiques, équation de propagation, étude d’une cavité résonante ;
B) étude de l’onde électromagnétique : relation de structure, puissance rayonnée,

Sujet OEM8 : Equations de Maxwell, équation de propagation, OemPPH, Etude de la relation de structure, étude du vecteur de
Poynting

Sujet OEM10 : A) Equations de Maxwell, équation de propagation, célérité de l’onde, relation de structure, Poynting et puissance
rayonnée, flux et loi de Faraday ; B) Réflexion sur un conducteur parfait : caractéristiques de l’onde réfléchie ;
C) Etude d’une cavité résonante, modes propres

Sujet OEM11 : A) propagation dans un miieu isolant non chargé : Equations de Maxwell, équation de propagation, célérité de
l’onde, vecteur d’onde pour une OemPPH, relation de structure ; B) Coefficients de réflexion et transmission :
étude des ondes réfléchie et transmise, étude énergétique, coefficients associés ; C) Couche anti-reflets :
interférences constructives et destructives.

Sujet OEM14 : A) Diffraction par un trou d’Young ; B) Etude des trous d’Young : différence de marche, formule de Fresnel des
interférences, interférences constructives /destructives, interfrange,

2
◼ SUJET OEM1 : ATS 2009 : LES BOUCLES MAGNETIQUES DU SOLEIL
L’activité magnétique du Soleil est importante et complexe. L’une de ses manifestations est la présence de
tubes de champ magnétique aussi bien à l’intérieur du Soleil que dans l’atmosphère solaire. La frontière entre
les deux régions est une surface appelée photosphère (c’est la limite visible du Soleil). La dynamique
complexe de ces tubes de champ magnétique a une importance considérable, notamment pour la
compréhension des phénomènes éruptifs. Cette partie se propose d’aborder quelques aspects des boucles
magnétiques coronales (c’est-à-dire de la couronne solaire).

1. Donner les équations de Maxwell dans le vide.


2. Laquelle de ces équations exprime localement la conservation du flux magnétique ?
L’écrire sous forme intégrale.
3. Une ligne de champ magnétique est une courbe tangente
au champ magnétique en tout point. Elle donne donc la
direction du champ (une flèche sur la ligne permet en
outre de préciser le sens du champ). Un tube de champ
magnétique est une surface, en forme de tube, de section
éventuellement variable, constituée de lignes de champ
magnétique. Le champ magnétique est donc tangent en
tout point à la surface latérale d’un tube de champ. Un
tube de champ magnétique est représenté à la figure 3.
Déduire de la forme intégrale de la question précédente que le flux magnétique à travers la section Σ1
du tube de champ est égal au flux magnétique à travers la section Σ2.
4. On considère maintenant un tube de champ magnétique en forme de cylindre de révolution d’axe 𝑂𝑧
et de rayon 𝑅 (cf. figure 4). On utilisera les coordonnées cylindriques (𝑟, 𝜃, 𝑧) et on notera (𝑢
⃗⃗⃗⃗𝑟 , ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗𝑧 )
𝑢𝜃 , 𝑢
la base correspondante.

Ce tube de champ enferme de la matière ionisée (plasma) constituée de particules chargées. Des courants
électriques peuvent donc exister dans le tube de champ. On suppose d’abord que le champ magnétique,
dirigé selon 𝑂𝑧, ne dépend que de la distance 𝑟 à l’axe 𝑂𝑧 :
⃗ = 𝐵𝑧 (𝑟)𝑢
𝐵 ⃗⃗⃗⃗𝑧 (avec 𝐵𝑧 > 0).
𝑑𝐵𝑧
De plus, 𝐵𝑧 décroît depuis l’axe vers la périphérie de telle sorte que < 0.
𝑑𝑟

On donne l’expression du rotationnel en coordonnées cylindriques :


1 𝜕𝐵𝑧 𝜕𝐵𝜃 𝜕𝐵𝑟 𝜕𝐵𝑧 1 𝜕(𝑟𝐵𝜃 ) 1 𝜕𝐵𝑟
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑟𝑜𝑡 (𝐵 ⃗)=[ − ] ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑟 + [ − ] ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝜃 + [ − ] ⃗⃗⃗⃗
𝑢
𝑟 𝜕𝜃 𝜕𝑧 𝜕𝑧 𝜕𝑟 𝑟 𝜕𝑟 𝑟 𝜕𝜃 𝑧
⃗ en fonction des données de l’énoncé.
Simplifier l’expression du rotationnel de 𝐵
5. On se place en régime stationnaire. Déterminer, à partir de l’équation de Maxwell-Ampère, la densité
de courant 𝑗 à l’intérieur du tube de champ dans la base des coordonnées cylindriques, en fonction de
𝑑𝐵𝑧
𝑑𝑟
et de constantes fondamentales. On montrera notamment que 𝑗 est orthoradial.

3
6. Un élément de volume 𝑑𝜏 parcouru par des courants de densité 𝑗 , plongé dans un champ magnétique
⃗ , subit la force de Laplace :
𝐵
⃗⃗⃗1 = 𝑗 ∧ 𝐵
𝑑𝐹 ⃗ 𝑑𝜏

⃗⃗⃗1 est une force radiale dirigée vers l’extérieur du tube de champ.
Montrer que 𝑑𝐹
7. Cette force qui tend donc à dilater le tube de champ est équilibrée à l’intérieur du Soleil par la pression
gazeuse. En revanche, celle-ci est trop faible dans l’atmosphère solaire et c’est un autre phénomène qui
permet d’obtenir cet équilibre. On se place dorénavant dans le cas d’un tube de champ de l’atmosphère
solaire, plus particulièrement de la couronne solaire qui en est la couche extérieure (la couronne n’est
visible que lors des éclipses totales de Soleil où elle apparaît comme une grande auréole). Le tube de
champ est parcouru par un courant électrique axial dont la densité ne dépend que de 𝑟 : 𝑗 = 𝑗𝑧 (𝑟)𝑢 ⃗⃗⃗⃗𝑧
Montrer, par des arguments de symétrie clairement expliqués, que cette distribution de courant crée un
⃗ = 𝐵0 (𝑟)𝑢
champ magnétique de la forme : 𝐵 ⃗⃗⃗⃗𝜃
𝑟
8. Que représente l’intégrale 𝐼(𝑟) = ∫0 𝑗𝑧 (𝜌). 2𝜋𝜌𝑑𝜌 ?
𝑑𝐼
Il résulte de cette définition que = 2𝜋𝑟𝑗𝑧 (𝑟)
𝑑𝑟

9. En appliquant le théorème d’Ampère sur un contour bien choisi, exprimer le champ magnétique créé
par cette distribution de courant en fonction de 𝑟, de 𝐼(𝑟) et de constantes fondamentales.
10. Ce champ magnétique orthoradial exerce sur un élément de volume du tube parcouru par le courant
axial 𝑗 = 𝑗𝑧 (𝑟)𝑢 ⃗⃗⃗⃗2 (𝑑𝐹
⃗⃗⃗⃗𝑧 une force de Laplace 𝑑𝐹 ⃗⃗⃗⃗2 = 𝑗 ∧ 𝐵
⃗ 𝑑𝜏). Montrer que cette force peut s’écrire sous
la forme :
𝜇0 𝑑𝐼
⃗⃗⃗⃗2 = −
𝑑𝐹 𝐼(𝑟) 𝑑𝜏 ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑟
𝛽𝑟 2 𝑑𝑟
où 𝛽 est une constante sans dimension que l’on déterminera.

11. Cette force 𝑑𝐹⃗⃗⃗⃗2 est radiale et dirigée vers l’intérieur du tube de champ. On superpose maintenant les
deux phénomènes : le champ magnétique possède à la fois une composante axiale 𝐵𝑧 (définie à la
question 5) et une composante orthoradiale 𝐵𝜃 résultant de l’existence du courant axial 𝑗𝑧 (défini à la
question 7). La composante axiale de 𝐵 ⃗ crée une composante orthoradiale 𝑗𝜃 de la densité de courant
⃗⃗⃗⃗2 équilibre la force 𝑑𝐹
(question 5). Montrer que 𝑑𝐹 ⃗⃗⃗1 si la condition suivante est vérifiée :
𝑗𝜃 𝐵𝜃
=
𝑗𝑧 𝐵𝑧
12. Montrer que la condition précédente traduit le fait que, dans un tube de champ magnétique coronal en

équilibre, la densité de courant 𝑗 dans le tube est colinéaire au champ magnétique 𝐵
13. Le mécanisme des éruptions solaires et des éjections de matière coronale n’est
pas encore totalement compris. Les tubes de champ forment des boucles
magnétiques dans la couronne (figures 5 et 6). Dans certains cas, les lignes de
champ subissent des reconnexions plus ou moins complexes qui se traduisent
notamment par des variations temporelles du champ magnétique, qui
conduisent à une accélération des particules chargées présentes dans la boucle,
pouvant conduire à une éruption. Montrer qu’un champ magnétique stationnaire
ne peut en aucun cas augmenter l’énergie cinétique d’une particule chargée.

4
14. Sur quelle équation de Maxwell pourrait-on s’appuyer pour expliquer qu’un champ magnétique variable
dans le temps puisse conduire à une augmentation de l’énergie cinétique de particules chargées ? On
justifiera la réponse.

Figure 6
Cliché d’une boucle magnétique coronale, pris par le télescope
spatial TRACE lancé par la NASA en 1998. Le tube magnétique
peut être visualisé en ultra-violet en raison de la matière
ionisée (plasma) emprisonnée dans le tube, les particules
chargées étant astreintes à suivre les lignes de champ
magnétique. La température du plasma dans la boucle est
d’environ 1 million de K. Cette boucle coronale mesure
approximativement 30 000 km, c’est-à-dire à peu près trois
fois la taille de la Terre.

◼ SUJET OEM4 : ATS 2017 : ETUDE D’UN REACTEUR PLASMA EN REGIME VARIABLE
𝜔
Le réacteur précédent est plutôt utilisé avec une alimentation sinusoïdale de fréquence 𝑓 = 2𝜋 ≈ 10 𝑀𝐻𝑧.
L’étude complète de la propagation des ondes émises dans un plasma basse pression (1mbar) dépasse le
cadre de notre étude mais nous pouvons comprendre simplement le comportement des ondes
électromagnétiques dans un tel milieu.

a) Pulsation plasma
Soit une boite cubique (figure 6), rigide, de côté 𝑏, contenant, avec
une même densité volumique 𝑛 ([𝑛] = 𝑚−3 ), des électrons de masse 𝑚
et de charge −𝑒 et des ions de masse 𝑀 ≫ 𝑚, supposés immobiles et de
charge +𝑒. Le milieu est encore suffisamment peu dense pour lui associer
la permittivité diélectrique du vide 𝜀0 .

Considérons une translation d’une distance 𝑋 ≪ 𝑏 des seuls électrons dans la direction 𝑂𝑥. Cette translation
entraîne alors une distribution de charge équivalente à celle d’un condensateur plan idéal par accumulation
d’électrons sur une face et défaut d’électrons sur l’autre face opposée.
1. Exprimer la densité surfacique 𝜎 > 0 qui caractérise cette distribution en fonction de 𝑋, 𝑒 et 𝑛.
2. Etablir l’équation différentielle du mouvement d’un électron au centre du réacteur et régissant 𝑋(𝑡)
(dans le référentiel lié à la boîte, en négligeant toute force dissipative et forces gravitationnelles).
3. En déduire l’expression de la pulsation propre 𝜔0 , appelée pulsation plasma, des oscillations de ce
milieu.
Le résultat précédent traduit un comportement équivalent à une force de rappel : les électrons, plus
mobiles que les ions, oscillent à la manière d’un système {masse-ressort} après perturbation.

5
4. En effectuant une analogie avec le régime mécanique forcé d’un système {masse-ressort} non amorti,
prévoir (en justifiant la réponse) si le générateur alimentant le réacteur peut mettre en mouvement les
électrons lorsque 𝜔 ≪ 𝜔0 ou lorsque 𝜔 ≫ 𝜔0 .

b) Propagation et atténuation
On peut compléter la description du plasma en tenant compte des effets « collisionnels » entre les électrons
et les ions. Il est alors utile d’introduire un temps 𝜏 entre deux collisions et donc une pulsation 𝜔𝑒 = 2 𝜋 𝑓𝑒 =
1
𝜏
associée. Si 𝜔 ≪ 𝜔𝑒 alors les équations de Maxwell permettent d’écrire approximativement que :

𝜔02 𝜕𝐸⃗
∆𝐸⃗ ≈
𝑐 2 𝜔𝑒 𝜕𝑡
où 𝑐 est la vitesse de la lumière dans le vide.
5. Par analyse dimensionnelle, exprimer une distance caractéristique 𝐿 d’existence du champ électrique
dans le plasma en fonction de 𝜔0 , 𝜔𝑒 , 𝑐 et 𝜔.
6. Expliquer brièvement l’origine physique de l’atténuation du champ électrique.
On envisage la propagation d’une onde électrique telle que

𝐸⃗ (𝑋, 𝑡) = 𝐸0 𝑔(𝑋) 𝑒 𝑗(2 𝜋 𝑓 𝑡) ⃗⃗⃗⃗


𝑢𝑦

Avec 𝐸0 constante, dans un milieu plasma occupant le demi-espace 𝑋 > 0 (figure 7).

7. Etablir l’équation différentielle vérifiée par 𝑔(𝑋).

8. Proposer une expression de 𝑔(𝑋) non divergente quand 𝑋 → ∞.

9. Exprimer alors 𝐸⃗ (𝑋, 𝑡), sachant que 𝐸⃗ (0, 𝑡) = 𝐸0 𝑒 𝑗(2 𝜋 𝑓 𝑡) ⃗⃗⃗⃗


𝑢𝑦 . On introduira la distance caractéristique
𝑓 𝑐
𝛿 = √2 𝑒𝑓 𝜋 𝑓0
.

10. Donner alors l’expression du champ réel 𝐸⃗ (𝑋, 𝑡). Proposer quelques qualificatifs pour décrire l’onde
électrique obtenue.
11. Justifier, a posteriori, la pertinence de l’analyse dimensionnelle de la question 17).
12. D’après la formule donnée question 21, estimer 𝛿, en centimètre, si 𝑓0 = 1 𝐺𝐻𝑧, 𝑓𝑒 = 100 𝑀𝐻𝑧 et
𝑓 = 10 𝑀𝐻𝑧.
13. Prévoir si l’onde électromagnétique émise par l’alimentation du réacteur peut se propager à l’intérieur
du réacteur plasma.

6
◼ SUJET OEM5 : ATS 2016 : L’ECLAIR ET LE TONNERRE
Dans cette partie, nous étudions la présence simultanée du tonnerre et de l’éclair associés à l’orage. La
contraction puis la dilatation des masses d’air surchauffé sur le trajet de l’éclair créent un phénomène sonore,
appelé "tonnerre". On assimilera les propriétés électromagnétiques de l’air à celles du vide, on notera 𝐸⃗ le
⃗ le champ magnétique.
champ électrique et 𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (rot
Rappels d’analyse vectorielle : rot ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (div 𝐴) − ∆𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴) = grad

A. L’éclair
1. A quel type d’onde peut être associé l’éclair ? Donner l’intervalle de longueurs d’onde dans le vide du
spectre visible.

2. Donner les équations de Maxwell vérifiées par les champs 𝐸⃗ et 𝐵


⃗ , en l’absence de charge et de courant,
dans un milieu assimilable au vide.

3. Démontrer l’équation de propagation du champ 𝐸⃗ . Par analogie, donner l’équation de propagation du


⃗.
champ 𝐵
4. Exprimer la célérité de ce type d’onde en fonction des constantes physiques. Donner sa valeur.

B. Le tonnerre
5. A quel type d’onde peut-on associer le tonnerre ?
6. Définir une onde plane progressive.
7. On assimile localement le tonnerre à une onde plane progressive, on note 𝑝(𝑥, 𝑡) la surpression par
rapport à la pression atmosphérique et 𝑣𝑠𝑜𝑛 la célérité du son dans l’air. Donner l’équation de
propagation à une dimension vérifiée par 𝑝(𝑥, 𝑡).
8. D’après la figure 1, expliquer si le tonnerre est une onde longitudinale ou une onde transversale.
9. On rappelle que le domaine des fréquences audibles par l’homme s’étend de 20 Hz à 20 kHz et que la
célérité du son dans l’air vaut 𝑣𝑠𝑜𝑛 = 340 𝑚. 𝑠 −1 à la température de 20°C. Quelles sont les longueurs
d’onde correspondant à ces fréquences ?
10. Indiquer si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses en justifiant vos réponses :
• affirmation 1 : Une onde se propage toujours dans un milieu matériel
• affirmation 2 : Une onde sonore peut se propager dans le vide

Figure 1 : répartition locale des particules au passage du tonnerre

C. Déterminer sa distance à l’orage


Lors d’un orage, la foudre tombe à 3,4 km d’un promeneur. L’éclair et le tonnerre sont émis simultanément
au moment où la foudre tombe.
11. Au bout de combien de temps le promeneur verra-t-il l’éclair ? Au bout de combien de temps entendra-
t-il le tonnerre ?

7
12. Justifier la technique qui consiste à compter les secondes entre éclair et tonnerre et à les diviser par 3
pour obtenir la distance, en km, à laquelle la foudre est tombée.

◼ SUJET OEM6 : ATS 2015 : RAYONNEMENT SYNCHROTRON DANS LE LHC


Lorsqu’une particule est accélérée, elle émet un rayonnement électromagnétique que l’on nomme
rayonnement synchrotron.
On considère que l’onde rayonnée a une structure d’onde plane progressive monochromatique et que le
𝐸0 cos(𝜔𝑡 − 𝑘⃗ . 𝑟)
champ électrique 𝐸⃗ (𝑀) en un point M de l’espace peut s’écrire sous la forme 𝐸⃗ (𝑀) = ⃗⃗⃗⃗

1. Identifier la pulsation de l’onde, son vecteur d’onde et l’amplitude du champ électrique.


⃗ (𝑀)et le champ électrique 𝐸⃗ (𝑀) dans le
2. Quelle est la relation vectorielle entre le champ magnétique 𝐵
cas d’une onde plane ?

3. Donner l’expression du vecteur de Poynting 𝑅⃗. Que représente-t-il physiquement ?


La puissance rayonnée dépend de la charge 𝑞 de la particule, du rayon de courbure 𝑟 de la trajectoire et des
constantes 𝑐 et 𝜖0 . On supposera que la puissance rayonnée par une particule en mouvement circulaire est
de la forme :
𝑃 = 𝐾𝑞 2 𝑐 𝜀0 −1 𝑟 𝛼
où 𝐾 est sans dimension. On rappelle que dans le système international (SI), 𝜀0 s’exprime en F.m-1.
𝑄2
4. En utilisant l’expression de l’énergie stockée 𝐸 = 2 𝐶 dans un condensateur de capacité 𝐶 et portant une
charge 𝑄, par analyse dimensionnelle exprimer une puissance en fonction d’une charge, d’une capacité
et d’une durée.
5. Par analyse dimensionnelle, déterminer alors la valeur de 𝛼.

◼ SUJET OEM7 : BANQUE PT 2012 : LASER


Une source Laser associe un amplificateur optique basé sur l’effet Laser à une cavité résonante, constituée
de deux miroirs, dont un au moins est partiellement réfléchissant, c'est-à-dire qu'une partie de la lumière
sort de la cavité et l’autre partie est réinjectée vers l’intérieur de la cavité Laser.
Dans ce problème, nous étudions la cavité Laser puis l’onde électromagnétique associée au rayon Laser.

I. Cavité résonante
La cavité est formée de deux miroirs sphériques M1 et
M2 identiques, de rayon de valeur absolue 𝑅, d’axe 𝑂𝑧
et séparés par une distance 𝑎 = 𝑆1 𝑆2.

On considère une onde lumineuse monochromatique dans la cavité résonance et on cherche à établir son
expression sous la forme complexe
𝑠(𝑧, 𝑡) = 𝑠0 𝑓(𝑧) exp(𝑖𝜔𝑡)
La cavité contient de l’air, dont les propriétés électromagnétiques sont assimilées à celles du vide.

8
1. Que signifie l’approximation scalaire en optique. Quelle grandeur physique représente l’amplitude de
l’onde ?
2. Rappeler l’équation de propagation pour cette onde scalaire dont la célérité est 𝑐, et en déduire
l’équation vérifiée par 𝑓(𝑧).

3. On choisit l’origine en 𝑧 = 0 sur le miroir M1. Sachant que les miroirs sont constitués de conducteurs
parfaits, on impose 𝑓(0) = 0 et 𝑓(𝑎) = 0. Quelle en est la raison ?
4. Déterminez 𝑓(𝑧) à une constante multiplicative près. Quelle est la nature de cette onde ? Quelles sont
les longueurs d’onde possibles des différents modes pouvant s’établir dans cette cavité ?

II. Etude de l’onde électromagnétique


L’onde du faisceau est modélisée par le champ électromagnétique d’une onde plane harmonique se
propageant selon 𝑂𝑧, de vecteur d’onde 𝑘, d’amplitude 𝐸0 et polarisée selon la direction ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑥 .
5. Ecrire le champ électrique puis déterminer le champ magnétique.
6. Déterminer le vecteur de Poynting moyen.
7. Pourquoi ne peut-on représenter la géométrie du faisceau réel par cette onde ?
On suppose que l’onde précédente est limitée dans un tube cylindrique de rayon 𝑏. C'est-à-dire que le champ
est nul lorsque la distance 𝑟 entre le point M et l’axe 𝑂𝑧 est supérieure à 𝑏.
8. Déterminer la puissance moyenne transportée par l’onde. On donne 𝑏 = 0,5 𝑚𝑚 et la puissance du
Laser 𝑃 = 100 𝑊. Déterminer l’amplitude du champ électrique.
9. A cause de quel phénomène est-il impossible que le faisceau contenu dans un tube cylindrique en 𝑧 =
0, le reste au cours de sa propagation ? Déterminer l’ordre de grandeur de divergence du faisceau.

◼ SUJET OEM8 – CCP TSI 2014 : PROPAGATION DES ONDES ELECTROMAGNETIQUES DANS LE VIDE

Constantes physiques
Célérité de la lumière dans le vide : 𝑐 = 3,0 × 108 𝑚. 𝑠 −1
Perméabilité magnétique du vide : 𝜇0 = 4𝜋 × 10−7 𝐻. 𝑚−1
1
Permittivité diélectrique du vide : 𝜀0 = 36𝜋×109 𝐹. 𝑚−1
Masse de l’électron : 𝑚 = 9,1. 10−31 kg
Charge de l’électron : −𝑒 = −1,6. 10−19 𝐶
Accélération de la pesanteur : 𝑔 = 9,8. m.s-2

Opérateurs mathématiques en coordonnées cartésiennes


𝜕𝐴𝑥 𝜕𝐴𝑦 𝜕𝐴
Divergence : div 𝐴 = 𝜕𝑥
+ 𝜕𝑦
+ 𝜕𝑧𝑧
𝜕𝐴 𝜕𝐴 𝜕𝐴 𝜕𝐴𝑧 𝜕𝐴 𝜕𝐴𝑥
Rotationnel : ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴
rot = ( 𝜕𝑦𝑧 − 𝜕𝑧𝑦 ) ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑥 + ( 𝜕𝑧𝑥 − 𝜕𝑥
) 𝑒𝑦 + ( 𝜕𝑥𝑦 −
⃗⃗⃗⃗ 𝜕𝑦
) ⃗⃗⃗
𝑒𝑧
𝜕2 𝑈 𝜕2 𝑈 𝜕2 𝑈
Laplacien d’un champ scalaire : ∆𝑈 = 𝜕𝑥 2 + 𝜕𝑦 2 + 𝜕𝑧 2

9
𝜕2 𝐴𝑥 𝜕2 𝐴𝑥 𝜕2 𝐴𝑥
∆𝐴𝑥 = 𝜕𝑥 2
+ 𝜕𝑦 2
+ 𝜕𝑧 2
| 𝜕2 𝐴𝑦 𝜕2 𝐴𝑦 𝜕2 𝐴𝑦
Laplacien d’un champ vectoriel : ∆𝐴 = ∆𝐴𝑦 = 2 + 2 + 2
| 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
𝜕2 𝐴𝑧 𝜕2 𝐴𝑧 𝜕2 𝐴𝑧
∆𝐴𝑧 = 𝜕𝑥 2 + 𝜕𝑦2 + 𝜕𝑧2

Relation concernant les opérateurs mathématiques vectoriels


⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (rot
rot ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (div 𝐴) − ∆𝐴 où 𝐴 est un vecteur et ∆𝐴 son laplacien.
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴) = grad

Notation complexe pour une fonction scalaire dépendant sinusoïdalement du temps :


Pour une fonction réelle 𝑥(𝑡) = 𝑋m cos(𝑡 + ), on notera la fonction complexe 𝑥(𝑡) correspondante :
𝑥(𝑡) = 𝑋𝑚 𝑒 𝑗(𝜔𝑡+𝜑) = 𝑋𝑚 𝑒 𝑗𝜑 𝑒 𝑗𝜔𝑡 = 𝑋𝑚 𝑒 𝑗𝜔𝑡
Où 𝑥(𝑡) = ℛ𝑒(𝑥(𝑡)) et 𝑋𝑚 = 𝑋𝑚 𝑒 𝑗𝜑 (𝑋𝑚 représente l’amplitude complexe de 𝑥(𝑡)) et 𝑗 2 = −1.
On a donc 𝑋𝑚 = |𝑋𝑚 | et 𝜑 = 𝐴𝑟𝑔 (𝑋𝑚 )

Dans ce problème, nous nous proposons d’étudier, dans un premier temps, la propagation des ondes
électromagnétiques dans le vide, puis, dans un deuxième temps, la réflexion d’une onde plane progressive
monochromatique dans un conducteur parfait tel qu’un miroir.

Première partie : propagation des ondes électromagnétiques dans le vide

On veillera, dans toute cette partie, à utiliser les opérateurs vectoriels de manière rigoureuse et claire.
On considère un champ électromagnétique (𝐸⃗ , 𝐵 ⃗ ) où 𝐸⃗ désigne le champ électrique et 𝐵 ⃗ le champ
magnétique.
L'espace est rapporté au repère cartésien orthonormé direct (𝑂𝑥𝑦𝑧) associé à la base ( ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑥 , ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑦 , ⃗⃗⃗
𝑒𝑧 ).

1. Ecrire les quatre équations de Maxwell dans le vide en présence de charges et de courants.
2. Que deviennent ces équations dans le vide ?

3. Montrer que les équations de propagation des champs 𝐸⃗ et 𝐵


⃗ , dans une région sans charge ni courant,
ont pour expressions respectives :
𝜕2 𝐸⃗ 𝜕2 𝐵

⃗ et ∆ 𝐵
∆ 𝐸⃗ − 𝜀0 . 𝜇0 𝜕𝑡 2 = 0 ⃗.
⃗ − 𝜀0 . 𝜇0 2 = 0
𝜕𝑡

Onde plane progressive monochromatique


On considère une onde plane progressive monochromatique de pulsation 𝜔.

Les expressions des champs 𝐸⃗ et 𝐵


⃗ associés à cette onde sont données, en coordonnées cartésiennes, par
les relations :
𝑥 𝑥
𝐸⃗ (𝑥, 𝑡) = ⃗⃗⃗⃗ ⃗ (𝑥, 𝑡) = ⃗⃗⃗⃗
𝐸0 cos [𝜔 (𝑡 − 𝑐 )] et 𝐵 𝐵0 cos [𝜔 (𝑡 − 𝑐 )]

où ⃗⃗⃗⃗
𝐸0 et ⃗⃗⃗⃗
𝐵0 sont des vecteurs constants, tels que ⃗⃗⃗⃗
𝐸0 = 𝐸0𝑦 ⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑧 et ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑦 + 𝐸0𝑧 ⃗⃗⃗ 𝐵0 = 𝐵0𝑦 ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑦 + 𝐵0𝑧 ⃗⃗⃗
𝑒𝑧 .

4. Quelle est la direction de propagation de l'onde ?


5. Justifier le fait que cette onde est une onde plane, progressive et monochromatique.

6. Que représente la grandeur 𝑐 dans l'expression des champs 𝐸⃗ et 𝐵


⃗ ?

10
7. Quel est le vecteur d'onde 𝑘⃗ associé à cette onde ? On précisera clairement la direction, le sens et la
norme de 𝑘⃗.
8. Vérifier que cette onde satisfait aux équations de propagation précédentes à condition que 𝑐 soit liée à
𝜀0 et 𝜇0 par une relation que l'on justifiera.

Structure de l'onde plane progressive monochromatique


L'onde plane progressive monochromatique décrite précédemment se propage dans le vide.
9. En utilisant les équations de Maxwell et les données mathématiques fournies en début d'énoncé, établir
les expressions des composantes 𝐵𝑦 et 𝐵𝑧 , du vecteur 𝐵⃗ en fonction de 𝐸0𝑦 , 𝐸0𝑧 , 𝑐, 𝜔, 𝑡 et 𝑥.

10. En déduire :

- que le champ électrique 𝐸⃗ et le champ magnétique 𝐵


⃗ sont perpendiculaires entre eux ;

‖𝐸⃗ ‖
⃗‖=
- que les normes du champ électrique et du champ magnétique sont telles que : ‖𝐵 .
𝑐

Vecteur de Poynting
11. Rappeler l'expression du vecteur de Poynting 𝑅⃗ associé à une onde électromagnétique (𝐸⃗ , 𝐵
⃗)

12. Quelle est la signification physique de ce vecteur ? Préciser les unités de ce vecteur.

13. Déterminer l'expression du vecteur de Poynting 𝑅⃗ relatif à l'onde plane progressive monochromatique
décrite précédemment. On exprimera 𝑅⃗ en fonction de 𝑐, 𝜀0 , 𝐸0 (norme du vecteur ⃗⃗⃗⃗
𝐸0 ), 𝜔, 𝑡, 𝑥 et d'un vecteur
unitaire que l'on précisera.

14. Déterminer l'expression de la valeur moyenne temporelle du vecteur de Poynting 〈𝑅⃗ 〉 en fonction de 𝑐,
𝜀0 , 𝐸0 et d'un vecteur unitaire que l'on précisera.

Deuxième partie : réflexion d’une onde plane progressive monochromatique sur un conducteur
parfait en incidence normale.

L’espace rapporté au repère cartésien orthonormé direct (𝑂𝑥𝑦𝑧) associé à la base ( ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑥 , ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑦 , ⃗⃗⃗
𝑒𝑧 ).

Une onde plane progressive monochromatique polarisée rectilignement, de pulsation 𝜔, de vecteur d’onde
𝑘⃗, se propage dans le vide suivant l’axe 𝑂𝑥 dans le sens des 𝑥 croissants. Le champ électrique qui lui est
𝐸𝑖 = 𝐸0 cos(𝜔𝑡 − 𝑘𝑥)𝑒⃗⃗⃗⃗𝑦 avec 𝐸0 constant et 𝑘 la norme du vecteur d’onde 𝑘⃗ .
associé s’écrit : ⃗⃗⃗

15. Quelle est la direction de polarisation du champ électrique ?

En 𝑥 = 0, l’onde arrive sur la surface plane d’un miroir métallique parfaitement conducteur tel que le montre
la figure ci-dessous. Dans un tel conducteur, on admet que les champs 𝐸⃗ 𝑒𝑡 𝐵 ⃗ sont nuls. L’onde incidente
donne alors naissance à une onde réfléchie se propageant selon l’axe 𝑂𝑥 dans le sens des 𝑥 décroissants. Son
champ électrique 𝐸⃗⃗⃗⃗𝑟 s’écrit donc :
⃗⃗⃗⃗
𝐸𝑟 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸0𝑟 cos(𝜔𝑡 + 𝑘𝑥)

11
Relations de continuité

16. Ecrire les relations de continuité (ou relations de passage) que doivent vérifier les champs 𝐸⃗ et 𝐵
⃗ à
l’interface avec le conducteur parfait sur le plan d’équation 𝑥 = 0 en précisant bien la signification de tous
les termes intervenant dans les équations.

Détermination du champ électromagnétique résultant


17. Montrer, en utilisant les relations de continuité, que le champ électrique réfléchi 𝐸⃗⃗⃗⃗𝑟 est polarisé
rectilignement suivant l’axe 𝑂𝑦. Etablir l’expression de ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝑜𝑟 en fonction de 𝐸𝑜 et du vecteur unitaire ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑦 .

18. Le champ magnétique incident ⃗⃗⃗𝐵𝑖 est donné par l’expression : ⃗⃗⃗
𝐵𝑖 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵0𝑖 cos(𝜔𝑡 − 𝑘𝑥). En arrivant sur
le conducteur parfait, il donne naissance à un champ magnétique réfléchi ⃗⃗⃗⃗
𝐵𝑟 tel que :
⃗⃗⃗⃗
𝐵𝑟 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵0𝑟 cos(𝜔𝑡 + 𝑘𝑥)

En utilisant les équations de Maxwell, déterminer les expressions des amplitudes ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐵0𝑖 et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵0𝑟 des champs
magnétiques incident et réfléchi en fonction de 𝐸𝑜 , 𝑐 et d’un vecteur unitaire que l’on précisera.

19. Montrer que les expressions du champ électrique 𝐸⃗ et du champ magnétique 𝐵 ⃗ , résultant de la
superposition des champs incidents et réfléchis dans le demi-espace 𝑥 < 0, sont les suivantes :

𝐸⃗ = 2𝐸𝑜 sin(𝜔𝑡) sin(𝑘𝑥)𝑒⃗⃗⃗⃗𝑦 et ⃗ = 2𝐸𝑜 cos(𝜔𝑡) cos(𝑘𝑥)𝑒⃗⃗⃗𝑧 .


𝐵 𝑐

Comment nomme-t-on ce type d’onde ?

Charges et courants surfaciques


20. En utilisant les relations de continuité, montrer que la charge surfacique 𝜎 à la surface du conducteur
est nécessairement nulle, et montrer qu’il existe nécessairement une densité surfacique de courant
surfacique ⃗⃗𝑗𝑠 non nulle à la surface du conducteur.
21. Déterminer l’expression de ⃗⃗𝑗𝑠 en fonction de 𝐸𝑜 , 𝜀𝑜 , 𝜔, 𝑡, 𝑐 et d’un vecteur unitaire que l’on précisera.

Pression de radiation

12
22. Les charges en mouvement à la surface du conducteur sont soumises à une force de Laplace donnée
⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝐿 = ⃗⃗𝑗𝑠 d𝑆 ∧ ⃗⃗⃗
par l’expression 𝑑𝐹 𝐵𝑖 , en considérant le champ incident dans le vide et au voisinage immédiat du
métal.

Remarque : On a pris uniquement le champ magnétique incident ⃗⃗⃗ 𝐵𝑖 dans le calcul de la force de Laplace et
pas le champ magnétique réfléchi 𝐵𝑟 . En effet, la densité surfacique de courant ⃗⃗𝑗𝑠 n’est pas soumise à ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ 𝐵𝑟
puisque c’est ce courant qui crée le champ ⃗⃗⃗⃗
𝐵𝑟 .

23. Déterminer l’expression de la force de Laplace ⃗⃗⃗⃗ 𝐹𝐿 qui s’applique sur une surface 𝑆 du conducteur. On
⃗⃗⃗⃗𝐿 en fonction de 𝐸𝑜 , 𝜀𝑜 , 𝜔, 𝑡, 𝑆 et d’un vecteur unitaire que l’on précisera.
exprimera 𝐹
24. Déterminer l’expression de la pression 𝑃 ainsi appliquée sur le conducteur. Exprimer 𝑃 en fonction
de 𝐸𝑜 , 𝜀𝑜 , 𝜔 et 𝑡. Déterminer l’expression de la valeur moyenne temporelle 〈𝑃〉 de la pression 𝑃.
Remarque : la pression ainsi mise en évidence est appelée pression de radiation.

Transport d’énergie
25. Déterminer l’expression du vecteur de Poynting 𝑅⃗ de l’onde résultante ainsi que sa valeur moyenne
temporelle 〈𝑅⃗ 〉.
Quels commentaires peut-on faire par rapport à la valeur trouvée ?

◼ SUJET OEM10 - CCP TSI 2010 : PROPAGATION D’ONDE ELECTROMAGNETIQUES

Constantes physiques
Célérité de la lumière dans le vide : 𝑐 = 3,0 × 108 𝑚. 𝑠 −1
Perméabilité magnétique du vide : 𝜇0 = 4𝜋 × 10−7 𝐻. 𝑚−1
1
Permittivité diélectrique du vide : 𝜀0 = 𝐹. 𝑚−1
36𝜋×109

Opérateurs mathématiques en coordonnées cartésiennes dans le repère cartésien orthonormé direct


(𝑂𝑥𝑦𝑧) associé à la base ( ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑥 , ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑦 , ⃗⃗⃗
𝑒𝑧 ).
𝜕𝐴𝑥 𝜕𝐴𝑦 𝜕𝐴𝑧
Divergence : div 𝐴 = 𝜕𝑥
+ 𝜕𝑦
+ 𝜕𝑧

𝜕𝐴 𝜕𝐴𝑦 𝜕𝐴 𝜕𝐴𝑧 𝜕𝐴 𝜕𝐴𝑥


Rotationnel : rot 𝐴 = ( 𝜕𝑦𝑧 −
⃗⃗⃗⃗⃗
𝜕𝑧
𝑒𝑥 + ( 𝜕𝑧𝑥 −
) ⃗⃗⃗⃗ 𝜕𝑥
) 𝑒𝑦 + ( 𝜕𝑥𝑦 −
⃗⃗⃗⃗ 𝜕𝑦
) ⃗⃗⃗
𝑒𝑧

𝜕2 𝑈 𝜕2 𝑈 𝜕2 𝑈
Laplacien d’un champ scalaire : ∆𝑈 = 𝜕𝑥 2
+ 𝜕𝑦2 + 𝜕𝑧2

𝜕2 𝐴𝑥 𝜕2 𝐴𝑥 𝜕2 𝐴𝑥
∆𝐴𝑥 = 𝜕𝑥 2
+ 𝜕𝑦 2
+ 𝜕𝑧 2
| 𝜕2 𝐴𝑦 𝜕2 𝐴𝑦 𝜕2 𝐴𝑦
Laplacien d’un champ vectoriel : ∆𝐴 = ∆𝐴𝑦 = 2 + 2 + 2
| 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
𝜕2 𝐴𝑧 𝜕2 𝐴𝑧 𝜕2 𝐴𝑧
∆𝐴𝑧 = 𝜕𝑥 2 + 𝜕𝑦2 + 𝜕𝑧2

Relation concernant les opérateurs mathématiques vectoriels

⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴) = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗


rot (rot grad (div 𝐴) − ∆𝐴 où 𝐴 est un vecteur et ∆𝐴 son laplacien.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑈)
∆𝑈 = div(grad

13
Trigonométrie
cos (𝑎 + 𝑏) = cos 𝑎 cos 𝑏 − sin 𝑎 sin 𝑏 cos (𝑎 − 𝑏) = cos 𝑎 cos 𝑏 + sin 𝑎 sin 𝑏

sin (𝑎 + 𝑏) = sin 𝑎 cos 𝑏 + sin 𝑏 cos 𝑎 sin (𝑎 − 𝑏) = sin 𝑎 cos 𝑏 − sin 𝑏 cos 𝑎

𝑝+𝑞 𝑝−𝑞 𝑝+𝑞 𝑝−𝑞


cos 𝑝 + cos 𝑞 = 2 cos ( ) cos ( ) cos 𝑝 − cos 𝑞 = −2 sin ( ) sin ( )
2 2 2 2

𝑝+𝑞 𝑝−𝑞 𝑝−𝑞 𝑝+𝑞


sin 𝑝 + sin 𝑞 = 2 sin ( ) cos ( ) sin 𝑝 − sin 𝑞 = 2 sin ( ) cos ( )
2 2 2 2

On veillera à utiliser les opérateurs vectoriels de manière rigoureuse et claire.

Dans l’ensemble du problème, on se place dans l’espace rapporté à un repère cartésien orthonormé direct
(𝑂, 𝑒𝑥 , 𝑒𝑦 , 𝑒𝑧 ).

On désignera par 𝜀0 la permittivité du vide et par 𝜇0 la perméabilité magnétique du vide.

Première partie : Propagation dans le vide


1 ̶ Rappeler l’expression des équations de Maxwell dans un milieu non chargé, non conducteur et assimilable
au vide. Déduire des équations de Maxwell les équations de propagation vérifiées dans un milieu non chargé,
non conducteur et assimilable au vide par le champ électrique 𝐸⃗ et par le champ magnétique 𝐵 ⃗.

2 ̶ Expliquer ce qu’est une onde plane.

3 ̶ On considère une onde électromagnétique pour laquelle l’expression du champ électrique est donnée en
𝑧
coordonnées cartésiennes par la formule : 𝐸⃗ = 𝐸0 𝑐𝑜𝑠 [𝜔 (𝑡 − 𝑐 )] 𝑒𝑥 où E0 est une constante positive, 𝜔 est
la pulsation de l’onde (constante), c la célérité de la lumière dans le vide et t le temps.

3.1 ̶ Montrer que l’expression précédente du champ électrique correspond bien à celle d’une onde plane
dont on précisera la direction et le sens de propagation.
Montrer que cette onde vérifie l’équation de propagation déterminée à la question 1 à condition que 𝑐, 𝜀0
et 𝜇0 soient reliés par une relation que l’on déterminera.

3.2 ̶ En exploitant le fait que cette onde est plane ou en utilisant une des équations de Maxwell rappelée
dans l’équation 1, déterminer l’expression du champ magnétique 𝐵 ⃗ de cette onde en fonction de 𝐸0 , 𝑐, 𝜔, 𝑧,
𝑡 et d’un vecteur unitaire que l’on précisera.

⃗⃗ associé à une onde électromagnétique (𝐸⃗ , 𝐵


4.1 ̶ Donner l’expression du vecteur de Poynting Π ⃗ ). Quelle est

14
la signification physique de ce vecteur ? Quelle est l’unité du système international qui lui correspond ?

4.2 ̶ Donner l’expression du vecteur de Poynting Π ⃗⃗ relatif à l’onde plane considérée. On exprimera Π ⃗⃗ en
fonction de 𝑡, 𝑐, 𝐸0 , 𝜀0 , 𝑧, 𝜔 et d’un vecteur unitaire que l’on précisera.
Déterminer la valeur moyenne 〈Π ⃗⃗ 〉 au cours du temps. On exprimera 〈Π ⃗⃗ 〉 en fonction de 𝑐, 𝐸0 , 𝜀0 et d’un
vecteur unitaire que l’on précisera.

5 ̶ L’onde arrive sur une cellule détectrice placée perpendiculairement à la direction de propagation de
l’onde. Soit 𝑃 la puissance moyenne reçue par la cellule détectrice de surface 𝑆. Déterminer l’expression de
𝐸0 en fonction de 𝜀0 , 𝑐, 𝑃 et 𝑆.

6 ̶ Comment doit-on placer une antenne filaire (segment métallique) pour détecter le champ électrique ?
Justifier clairement votre raisonnement.

7 ̶ L’onde est maintenant détectée par un cadre conducteur rectiligne formant un carré de côté 𝑎, fermé sur
un voltmètre et placé dans le plan 𝑥𝑂𝑧 comme indiqué sur la figure ci-dessous.
⃗ est colinéaire à ⃗⃗⃗⃗
Le cadre est arbitrairement orienté de sorte que sa normale 𝑁 𝑒𝑦 .
𝑎
Le centre du cadre est à l’abscisse 𝑧0 + et les brins verticaux aux abscisses 𝑧0 et 𝑧0 + 𝑎.
2

On se place dans le cas où la longueur 𝑎 du côté du cadre est telle que le champ magnétique ne peut pas être
considéré comme uniforme sur la surface du cadre.

7.1 ̶ Calculer le flux Φ du champ magnétique à travers le cadre à un instant t en fonction de 𝑡, 𝑐, 𝐸0 , 𝜔, 𝑧0


et 𝑎.
En déduire l’expression de la force électromotrice 𝑒(𝑡) dans le cadre en fonction de 𝑡, 𝑐, 𝐸0 , 𝜔, 𝑧0 et 𝑎.

7.2 ̶ Le voltmètre mesure une tension efficace 𝑈𝑒𝑓𝑓 , déterminer l’expression de 𝑈𝑒𝑓𝑓 en fonction de 𝑐, 𝜔, 𝑎,
et 𝐸0 .

8 ̶ La valeur de 𝑎 étant donnée, montrer qu’il existe des valeurs 𝜔𝑚𝑎𝑥 de 𝜔 pour lesquelles l’amplitude de
la force électromotrice est maximale et d’autres valeurs 𝜔𝑚𝑖𝑛 pour lesquelles elle est nulle. Déterminer 𝜔𝑚𝑎𝑥
et 𝜔𝑚𝑖𝑛 en fonction de 𝑐 et 𝑎.

Deuxième partie : Réflexion sur un miroir métallique parfaitement conducteur


Une onde électromagnétique à polarisation rectiligne se propage dans le vide dans la direction (𝑂𝑧), dans le
sens des 𝑧 croissants.

Révisions écrits ATS 15 / 21


𝑧
Le champ électrique de l’onde est donné par l’expression : ⃗⃗⃗
𝐸𝑖 = 𝐸0 𝑐𝑜𝑠 [𝜔 (𝑡 − )] 𝑒𝑥 où 𝐸0 est une constante
𝑐
positive, 𝜔 est la pulsation de l’onde (constante), 𝑐 la célérité de la lumière dans le vide et 𝑡 le temps.
En 𝑧 = 0, l’onde arrive sur la surface plane d’un miroir métallique parfaitement conducteur et ne comportant
initialement aucune charge électrique. Le miroir occupe le plan 𝑥𝑂𝑦. On admet que les champs électrique et
magnétique sont nuls à l’intérieur du miroir.
On admet que l’onde incidente donne naissance à une onde réfléchie
𝑧
⃗⃗⃗⃗
𝐸𝑟 = 𝐸0𝑟 𝑐𝑜𝑠 [𝜔 (𝑡 + )] 𝑒𝑥
𝑐
se propageant dans le sens des 𝑧 décroissants.

9.1 ̶ Écrire les conditions aux limites que doivent vérifier les champs électrique 𝐸⃗ et magnétique 𝐵⃗ en 𝑧 = 0.
On précisera clairement la signification des différents termes ainsi que les vecteurs unitaires utilisés.
En déduire l’expression de 𝐸0𝑟 en fonction de 𝐸0 .

9.2 ̶ En déduire l’expression du champ électrique 𝐸⃗𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 résultant de la superposition de l’onde incidente et
de l’onde réfléchie dans le demi-espace 𝑧 < 0. On exprimera 𝐸⃗𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 en fonction de 𝜔, 𝑐, 𝑡, 𝑧, 𝐸0 et d’un
vecteur unitaire que l’on précisera.
Caractériser l’onde résultante.

10 ̶ En utilisant les équations de Maxwell ou les propriétés des ondes électromagnétiques planes, déterminer
le champ magnétique incident ⃗⃗⃗ 𝐵𝑖 , puis le champ magnétique réfléchi ⃗⃗⃗⃗
𝐵𝑟 . En déduire le champ magnétique
⃗ 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 résultant de la superposition de l’onde incidente et de l’onde réfléchie dans le demi-espace 𝑧 < 0. On
𝐵
exprimera ⃗⃗⃗
𝐵𝑖 , ⃗⃗⃗⃗ ⃗ 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 en fonction de 𝜔, 𝑐, 𝑡, 𝑧, 𝐸0 et de vecteurs unitaires que l’on précisera.
𝐵𝑟 et 𝐵

11 ̶ Déterminer l’expression du vecteur de Poynting ⃗Π


⃗ de l’onde résultante ainsi que sa valeur moyenne 〈Π
⃗⃗ 〉.
Commenter.

Troisième partie : Onde stationnaire entre deux plans parfaitement conducteurs

Révisions écrits ATS 16 / 21


On étudie une onde électromagnétique, stationnaire, plane, monochromatique, à polarisation rectiligne
entre deux plans métalliques parfaitement conducteurs, parallèles, d’équations respectives 𝑧 = 0 et 𝑧 = 𝑎.
Le champ électrique de l’onde considérée s’écrit sous la forme 𝐸⃗ = 𝐸0 𝑓(𝑧) cos(𝜔𝑡) 𝑒𝑥 où 𝐸0 est une
constante positive, 𝑓(𝑧) est une fonction qui ne dépend que de 𝑧, 𝜔 est la pulsation de l’onde (constante) et
𝑡 le temps.
12 ̶ Justifier le fait que l’onde ainsi étudiée est une onde plane et stationnaire.

13 ̶ On admet que les champs électrique et magnétique 𝐸⃗ et 𝐵 ⃗ sont nuls dans un métal parfaitement
conducteur. En utilisant les conditions aux limites que doit vérifier le champ 𝐸⃗ (rappelées à la question 9.1
de la partie précédente), déterminer les valeurs limites 𝑓(𝑂+ ) et 𝑓(𝑎− ) de la fonction 𝑓(𝑧) quand 𝑧 tend
vers 0 par valurs supérieures et quand 𝑧 tend vers 𝑎 par valeurs inférieures.

14 ̶ En sachant que le champ électrique 𝐸⃗ = 𝐸0 𝑓(𝑧) cos(𝜔𝑡) 𝑒𝑥 vérifie l’équation de propagation


déterminée dans la première partie, déterminer l’équation différentielle du second ordre vérifiée par la
fonction 𝑓(𝑧).

15 ̶ Par intégration de l’équation différentielle précédente et en prenant en compte les conditions aux limites
obtenues dans la question 13, déterminer, à une constante multiplicative près, la fonction 𝑓(𝑧) en fonction
de 𝜔, 𝑧, 𝑐.
En déduire que la pulsation 𝜔 ne peut prendre que des valeurs discrètes que l’on déterminera en fonction
de 𝑐 et 𝑎.

◼ SUJET OEM 11 – CENTRALE TSI 2017 : ÉTUDE DE LA REFLEXION D’UNE ONDE ELECTROMAGNETIQUE

Le traitement antireflet d’un verre de lunette permet d’améliorer la netteté, le contraste, la vision des
couleurs et présente également de nombreux autres avantages, y compris esthétiques. Cette partie propose
une étude théorique des traitements antireflets.

Nous allons nous intéresser à des milieux isolants non chargés, transparents et non absorbants.
On admet que les propriétés de ces milieux sont semblables à celles du vide en remplaçant la permittivité 𝜀0
par 𝜀0. 𝜀𝑟 , 𝜀𝑟 désignant la permittivité relative du milieu.

c désigne la célérité des ondes électromagnétiques dans le vide


𝜆 désigne la longueur d’onde dans l’air d’une radiation monochromatique.

⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴) = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑟𝑜𝑡
Formulaire : 𝑟𝑜𝑡 ⃗ 𝐴
𝑔𝑟𝑎𝑑 (𝑑𝑖𝑣 𝐴) − ∆

A – Propagation d’une onde électromagnétique dans un matériau isolant non chargé


1. Écrire les équations de Maxwell dans le milieu considéré en précisant leur nom.

2. Établir l’équation de propagation du vecteur champ électrique dans le milieu.

3. Exprimer la célérité de propagation 𝑣 de l’onde électromagnétique dans le milieu.

𝑐
4. L’indice de réfraction 𝑛, qui caractérise un milieu transparent ou translucide a pour expression 𝑛 = 𝑣.
Quelle est son expression en fonction des données du problème ?

Révisions écrits ATS 17 / 21


On considère une onde plane progressive monochromatique de la forme 𝐸⃗ = 𝐸0 cos(𝜔𝑡 − 𝑘𝑥) ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑦

5. Dans quelle direction se propage-t-elle ?

6. L’onde plane progressive est-elle polarisée rectilignement ? Si oui, dans quelle direction ?

7. En utilisant l’équation de propagation du champ 𝐸⃗ , déterminer l’expression du vecteur d’onde 𝑘⃗. On


𝜔
montrera en particulier que 𝑘 = 𝑛 𝑐 .

8. Comment s’écrit la relation de structure pour cette OPPM dans le milieu isolant ?

9. Montrer que le vecteur champ magnétique associé a pour expression


𝑛
⃗ = 𝐸0 cos(𝜔𝑡 − 𝑘𝑥) ⃗⃗⃗⃗
𝐵 𝑢𝑧
𝑐

B – Coefficients de transmission et réflexion en énergie à l’interface entre deux milieux


On s’intéresse à l’interface suivante entre deux milieux d’indices 𝑛1 et 𝑛2, séparés par le plan 𝑥 = 0 .

En présence d’un milieu qui n’est pas un conducteur parfait, il y a naissance d’une onde transmise.
On considère une onde électromagnétique incidente, le vecteur champ électrique étant
𝐸⃗𝑖𝑛𝑐𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡 = 𝐸
⃗⃗⃗⃗1 = 𝐸0 cos(𝜔𝑡 − 𝑘1 𝑥) ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑦
On note 𝐸⃗𝑟é𝑓𝑙é𝑐ℎ𝑖 = ⃗⃗⃗⃗ 𝑢𝑦 le champ électrique réfléchi et 𝐸⃗𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑚𝑖𝑠 = ⃗⃗⃗⃗
𝐸2 = 𝜌 𝐸0 cos(𝜔𝑡 + 𝑘2 𝑥) ⃗⃗⃗⃗ 𝐸3 =
𝜏 𝐸0 cos(𝜔𝑡 − 𝑘3 𝑥) ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑦 où 𝜌 et 𝜏 désignent respectivement les coefficients de réflexion et de transmission en
amplitude.

10. Justifier les formes des champs réfléchi et transmis fournis.

11. Exprimer 𝑘1, 𝑘2 et 𝑘3 en fonction de n1, n2, 𝜔 et 𝑐. Quelle relation existe entre 𝑘1 et 𝑘2 ainsi qu’entre 𝑘2
et 𝑘3 ?

⃗ 𝑖𝑛𝑐𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡 ,
12. En vous aidant de la question 8, déterminer les expressions des champs magnétiques associés 𝐵
⃗ 𝑟é𝑓𝑙é𝑐ℎ𝑖 et 𝐵
𝐵 ⃗ 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑚𝑖𝑠 , notés respectivement ⃗⃗⃗⃗
𝐵1 , ⃗⃗⃗⃗
𝐵2 et ⃗⃗⃗⃗
𝐵3 .

13. Les champs électriques et magnétiques doivent vérifier des relations dites de passage à l’interface entre
les deux milieux. Compte tenu des propriétés des deux milieux, on admet que les champs électrique et
magnétique sont continus à l’interface. Traduire ces deux relations et en déduire que :
𝑛1 − 𝑛2 2 𝑛1
𝜌= 𝑒𝑡 𝜏 =
𝑛1 + 𝑛2 𝑛1 + 𝑛2

Révisions écrits ATS 18 / 21


14. Rappeler l’expression du vecteur de Poynting.

15. Déterminer les expressions des vecteurs de Poynting pour les ondes incidente, réfléchie et transmise.

16. À l’aide d’un bilan de puissance clairement défini, déterminer les expressions des coefficients de
réflexion et transmission en puissance à l’interface, en fonction de 𝑛1 et 𝑛2 , notés respectivement 𝑅 et
T tels que :
𝑃𝑟é𝑓𝑙é𝑐ℎ𝑖𝑒 𝑃𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑚𝑖𝑠𝑒
𝑅= 𝑒𝑡 𝑇 =
𝑃𝑖𝑛𝑐𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑃𝑖𝑛𝑐𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡𝑒
La puissance est-elle conservée ? Justifier.

C – Condition sur l’indice de la couche antireflet


Un rayon incident arrive sous incidence normale sur une couche antireflet d’épaisseur 𝑒 et d’indice 𝑁 ; celle-
ci recouvrant un matériau d’indice 𝑛.
Compte tenu des différentes interfaces, plusieurs rayons vont être réfléchis et transmis comme indiqué figure
5.
On supposera 1 < 𝑁 < n.

On obtient un système interférentiel : les ondes réfléchies résultantes peuvent interférer.

Dans le cas de deux ondes, la formule fondamentale des interférences est


𝐼 = 2𝐼0 (1 + cos 𝜙)
Avec 𝐼, intensité de l’onde résultante, 𝐼0 intensité des ondes incidentes et 𝜙 déphasage entre les deux ondes.

17. Quelles sont les valeurs de 𝜙 possibles permettant des interférences destructives ?

18. Pour le système précédent, une telle condition équivaut à une amplitude résultante 𝐴 pour les ondes
𝑁2 −𝑛
réfléchies telle que 𝐴 = 𝐸0 𝑁2 +𝑛. Montrer que l’intensité réfléchie peut s’annuler pour une valeur
particulière de 𝑁. Commenter.

◼ SUJET OEM14 : D’APRES BANQUE PT 2014 : MESURES INTERFEROMETRIQUES


Données
Charge élémentaire 𝑒 = 1,6 10-19 C
Masse d’un électron 𝑚 = 9.10-31 kg.
Célérité des ondes électromagnétiques dans le vide 𝑐 = 3.108 m/s
Perméabilité du vide : µ0 =4𝜋.10-7 H.m-1
Rotationnel d’un champ de vecteur en coordonnées cylindriques :
1 𝜕𝑎 𝜕𝑎 𝜕𝑎 𝜕𝑎 1 𝜕(𝑟𝑎𝜃 ) 𝜕𝑎𝑟
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑎) = [ ( 𝑧 ) − ( 𝜃 ) ] 𝑒𝑟 + [( 𝑟 ) − ( 𝑧 ) ] 𝑒𝜃 + [(
𝑟𝑜𝑡 ) −( ) ]𝑒
𝑟 𝜕𝜃 𝑧,𝑟 𝜕𝑧 𝑟,𝜃 𝜕𝑧 𝑟,𝜃 𝜕𝑟 𝜃,𝑧 𝑟 𝜕𝑟 𝜃,𝑧 𝜕𝜃 𝑧,𝑟 𝑧
Révisions écrits ATS 19 / 21
A-I) Trou d’Young
Un Laser envoie, sur un trou circulaire de faible diamètre 𝑑 percé dans
un plan  0 , un faisceau de lumière parallèle monochromatique, de
longueur d’onde dans le vide  0 (Fig 0). On observe la figure 1 sur
écran  E placé à la distance 𝐷 de  0 (  E et  0 sont parallèles). Fig.0
Le faisceau incident se propage dans la direction X’X perpendiculaire
aux plans dans l’air, d’indice optique absolu 𝑁𝑎 , grandeur caractéristique des propriétés optiques de l’air,
adimensionnelle et sans unité. On associe au plan  E un repère ( Y’Y, Z’Z ).
La figure 2 donne, en fonction de 𝑧, l’intensité lumineuse I observée sur  E .

1)

a) Quel est le phénomène physique mis en jeu ?


b) Le rayon 𝑅 de la tache centrale, supposé égal à z1, est donné par une des relations suivantes :
𝜆0 𝐷 𝜆0 𝐷
1) 𝑅 = 𝜅. 2) 𝑅 = 𝜅. .
𝑁𝑎 𝑑 𝑁𝑎 𝑑 2

Ecrire la bonne réponse en justifiant brièvement les raisons de votre choix


(  est une constante sans dimension dépendant de la géométrie et dont la valeur approchée est  = 1,2
pour un trou circulaire, 𝑁𝑎 l’indice optique de l’air évoqué ci-dessus).
On peut considérer que le trou d’Young se comporte comme une source lumineuse, notée S, quasi
ponctuelle, émettant de la lumière dans un cône de demi-angle au sommet  correspondant à la tache
centrale de la figure 1.
2) Montrer à l’aide d’une analyse du dispositif décrit ci-dessus que la tâche observée sur l’écran à la distance
𝑅
𝐷 forme un disque central lumineux de rayon 𝑅 tel que tan(𝜃) = 𝐷.

Dans toute la suite, les trous d’Young seront assimilés à une telle source ponctuelle.

II) dispositif interférentiel à deux trous d’Young


Le dispositif est le même qu’en I), mais le faisceau arrive sur deux trous d’Young percés dans le plan  0 ( fig
3). Ces trous d’Young, éclairés par un faisceau incident parallèle se propageant dans la direction 𝑂𝑋, se
comportent comme deux sources lumineuses S1 et S2 ponctuelles, monochromatiques, synchrones,
cohérentes, distantes de b (fig 3a) ; ces deux sources émettent une même lumière de longueur d’onde dans
le vide 0 . Elles sont symétriques par rapport à l’axe 𝑂𝑋.
Ces ondes se propagent dans l’air qu’on assimilera pour la suite au vide.
On utilise le repère {𝑂𝑋𝑌𝑍}, l’origine O étant au milieu de S1S2 (Fig3).

Révisions écrits ATS 20 / 21


On observe des interférences dans la zone commune d’éclairement du plan  E , correspondant sensiblement
à un disque de rayon 𝑅 = 1 cm (Fig 3 et 3b).
On s’intéresse aux phénomènes en un point M ( 𝑥 = 𝐷, 𝑦, 𝑧 ) du plan  E .

1) Les distances séparant les sources du point M (de coordonnées 𝐷, 𝑦, 𝑧) sont notées respectivement 𝑑1 =
𝑆1 𝑀 et 𝑑2 = 𝑆2 𝑀.
a- Evaluer 𝑑1 et 𝑑2 en fonction de 𝑦, 𝑧, 𝐷 et 𝑏.

b- En déduire la différence de marche  = 𝑑2 − 𝑑1 lorsque 𝑦, 𝑧 et 𝑏 sont très petits devant 𝐷. L’air


étant considéré comme du vide, on assimilera cette différence de marche à la différence de chemin
optique  2 1 =  .

2) Chacune des deux sources émet une onde progressive plane monochromatique de même amplitude 𝑠0 ,
de même pulsation 𝜔 et de même phase à l’origine 𝜑, que l’on choisira nulle : 𝜑 = 0.

a) Donner l’expression de l’onde 𝑠1 (𝑀, 𝑡) émise par la source 𝑆1 en un point M quelconque, en fonction
de 𝑠0 , 𝜔, 𝑡, 𝑘 et la distance 𝑟1 = (𝑆1 𝑀), puis donner l’expression de la grandeur complexe 𝑠1 associée.
Même question pour l’onde 𝑠2 (𝑀, 𝑡) émise par la source 𝑆2 .
b) Montrer que l’intensité lumineuse au point M est de la forme 𝐼 = 𝐴. {1 + 𝑐𝑜𝑠(𝐵)} et expliciter 𝐵 en
fonction de  2 1 et  0 .
3) Reproduire et compléter la fig 3b en dessinant l’allure géométrique des franges d’intensité maximale.

4) Evaluer le nombre de franges d’intensité maximale observable avec :  0 = 500 nm ; 𝑏 = 2 mm ; 𝐷 =


2 m.

5) On ajoute à présent un second laser de longueur d’onde 𝜆1 = 650 nm venant également éclairer les
trous d’Young. Indiquer qualitativement les modifications de la figure d’interférence que cela implique,
puis indiquer la première coïncidence obtenue entre deux franges brillantes à partir de la frange brillante
centrale dont vous préciserez la position.

Révisions écrits ATS 21 / 21

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