◼ Sujet OEM1 : ATS 2009 : Les Boucles magnétiques du Soleil équations de Maxwell................... 3
◼ Sujet OEM4 : ATS 2017 : Etude d’un réacteur plasma en régime variable oscillations, ondes ...... 5
◼ Sujet OEM5 : ATS 2016 : L’éclair et le tonnerre ondes.............................................................. 7
◼ SUJET OEM6 : ATS 2015 : Rayonnement synchrotron dans le LHC ondes ................................... 8
◼ SUJET OEM7 : Banque PT 2012 : Laser ondes ....................................................................... 8
◼ Sujet OEM8 – CCP TSI 2014 : Propagation des ondes électromagnétiques dans le vide .............. 9
◼ sujet OEM10 - CCP TSI 2010 : Propagation d’onde électromagnétiques .................................. 13
◼ Sujet OEM 11 – Centrale TSI 2017 : Étude de la réflexion d’une onde électromagnétique ........ 17
◼ SUJET OEM14 : d’après BANQUE PT 2014 : Mesures interférométriques ................................. 19
Sujet
S1 S4 S5 S6 S7 S8 S10 S11 S14
Thème
Equations de Maxwell × × × × × ×
Equation de propagation, OemPP × × × × × × ×
OemPPH × × × × ×
Etude énergétique - Poynting × × × × ×
Réflexion sur un métal parfait × × ×
Cavité résonante × × ×
EM6 × × ×
Force de Laplace ×
EM3 ×
EM4 ×
MK × ×
THM8 (analogie onde thermique) ×
◼ PLUS EN DETAILS
Sujet OEM1 : Equations de Maxwell (local / global), calcul du champ magnétique créé par un fil / de forces de Laplace.
Sujet OEM4 : A) charge surfacique et étude d’un oscillateur harmonique ; B) Equation de propagation dans le plasma et
résolution, épaisseur de peau.
1
Sujet OEM5 : A) Equations de Maxwell, équation de propagation des Oem ; B) caractéristiques des ondes, cas des ondes
sonores ; C) distance à l’orage.
Sujet OEM6 : Caractéristiques d’une OemPP, d’une OemPPH, relation de structure, vecteur de Poynting, analyse
dimensionnelle.
Sujet OEM7 : A) Onde lumineuse monochromatique : caractéristiques, équation de propagation, étude d’une cavité résonante ;
B) étude de l’onde électromagnétique : relation de structure, puissance rayonnée,
Sujet OEM8 : Equations de Maxwell, équation de propagation, OemPPH, Etude de la relation de structure, étude du vecteur de
Poynting
Sujet OEM10 : A) Equations de Maxwell, équation de propagation, célérité de l’onde, relation de structure, Poynting et puissance
rayonnée, flux et loi de Faraday ; B) Réflexion sur un conducteur parfait : caractéristiques de l’onde réfléchie ;
C) Etude d’une cavité résonante, modes propres
Sujet OEM11 : A) propagation dans un miieu isolant non chargé : Equations de Maxwell, équation de propagation, célérité de
l’onde, vecteur d’onde pour une OemPPH, relation de structure ; B) Coefficients de réflexion et transmission :
étude des ondes réfléchie et transmise, étude énergétique, coefficients associés ; C) Couche anti-reflets :
interférences constructives et destructives.
Sujet OEM14 : A) Diffraction par un trou d’Young ; B) Etude des trous d’Young : différence de marche, formule de Fresnel des
interférences, interférences constructives /destructives, interfrange,
2
◼ SUJET OEM1 : ATS 2009 : LES BOUCLES MAGNETIQUES DU SOLEIL
L’activité magnétique du Soleil est importante et complexe. L’une de ses manifestations est la présence de
tubes de champ magnétique aussi bien à l’intérieur du Soleil que dans l’atmosphère solaire. La frontière entre
les deux régions est une surface appelée photosphère (c’est la limite visible du Soleil). La dynamique
complexe de ces tubes de champ magnétique a une importance considérable, notamment pour la
compréhension des phénomènes éruptifs. Cette partie se propose d’aborder quelques aspects des boucles
magnétiques coronales (c’est-à-dire de la couronne solaire).
Ce tube de champ enferme de la matière ionisée (plasma) constituée de particules chargées. Des courants
électriques peuvent donc exister dans le tube de champ. On suppose d’abord que le champ magnétique,
dirigé selon 𝑂𝑧, ne dépend que de la distance 𝑟 à l’axe 𝑂𝑧 :
⃗ = 𝐵𝑧 (𝑟)𝑢
𝐵 ⃗⃗⃗⃗𝑧 (avec 𝐵𝑧 > 0).
𝑑𝐵𝑧
De plus, 𝐵𝑧 décroît depuis l’axe vers la périphérie de telle sorte que < 0.
𝑑𝑟
3
6. Un élément de volume 𝑑𝜏 parcouru par des courants de densité 𝑗 , plongé dans un champ magnétique
⃗ , subit la force de Laplace :
𝐵
⃗⃗⃗1 = 𝑗 ∧ 𝐵
𝑑𝐹 ⃗ 𝑑𝜏
⃗⃗⃗1 est une force radiale dirigée vers l’extérieur du tube de champ.
Montrer que 𝑑𝐹
7. Cette force qui tend donc à dilater le tube de champ est équilibrée à l’intérieur du Soleil par la pression
gazeuse. En revanche, celle-ci est trop faible dans l’atmosphère solaire et c’est un autre phénomène qui
permet d’obtenir cet équilibre. On se place dorénavant dans le cas d’un tube de champ de l’atmosphère
solaire, plus particulièrement de la couronne solaire qui en est la couche extérieure (la couronne n’est
visible que lors des éclipses totales de Soleil où elle apparaît comme une grande auréole). Le tube de
champ est parcouru par un courant électrique axial dont la densité ne dépend que de 𝑟 : 𝑗 = 𝑗𝑧 (𝑟)𝑢 ⃗⃗⃗⃗𝑧
Montrer, par des arguments de symétrie clairement expliqués, que cette distribution de courant crée un
⃗ = 𝐵0 (𝑟)𝑢
champ magnétique de la forme : 𝐵 ⃗⃗⃗⃗𝜃
𝑟
8. Que représente l’intégrale 𝐼(𝑟) = ∫0 𝑗𝑧 (𝜌). 2𝜋𝜌𝑑𝜌 ?
𝑑𝐼
Il résulte de cette définition que = 2𝜋𝑟𝑗𝑧 (𝑟)
𝑑𝑟
9. En appliquant le théorème d’Ampère sur un contour bien choisi, exprimer le champ magnétique créé
par cette distribution de courant en fonction de 𝑟, de 𝐼(𝑟) et de constantes fondamentales.
10. Ce champ magnétique orthoradial exerce sur un élément de volume du tube parcouru par le courant
axial 𝑗 = 𝑗𝑧 (𝑟)𝑢 ⃗⃗⃗⃗2 (𝑑𝐹
⃗⃗⃗⃗𝑧 une force de Laplace 𝑑𝐹 ⃗⃗⃗⃗2 = 𝑗 ∧ 𝐵
⃗ 𝑑𝜏). Montrer que cette force peut s’écrire sous
la forme :
𝜇0 𝑑𝐼
⃗⃗⃗⃗2 = −
𝑑𝐹 𝐼(𝑟) 𝑑𝜏 ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑟
𝛽𝑟 2 𝑑𝑟
où 𝛽 est une constante sans dimension que l’on déterminera.
11. Cette force 𝑑𝐹⃗⃗⃗⃗2 est radiale et dirigée vers l’intérieur du tube de champ. On superpose maintenant les
deux phénomènes : le champ magnétique possède à la fois une composante axiale 𝐵𝑧 (définie à la
question 5) et une composante orthoradiale 𝐵𝜃 résultant de l’existence du courant axial 𝑗𝑧 (défini à la
question 7). La composante axiale de 𝐵 ⃗ crée une composante orthoradiale 𝑗𝜃 de la densité de courant
⃗⃗⃗⃗2 équilibre la force 𝑑𝐹
(question 5). Montrer que 𝑑𝐹 ⃗⃗⃗1 si la condition suivante est vérifiée :
𝑗𝜃 𝐵𝜃
=
𝑗𝑧 𝐵𝑧
12. Montrer que la condition précédente traduit le fait que, dans un tube de champ magnétique coronal en
⃗
équilibre, la densité de courant 𝑗 dans le tube est colinéaire au champ magnétique 𝐵
13. Le mécanisme des éruptions solaires et des éjections de matière coronale n’est
pas encore totalement compris. Les tubes de champ forment des boucles
magnétiques dans la couronne (figures 5 et 6). Dans certains cas, les lignes de
champ subissent des reconnexions plus ou moins complexes qui se traduisent
notamment par des variations temporelles du champ magnétique, qui
conduisent à une accélération des particules chargées présentes dans la boucle,
pouvant conduire à une éruption. Montrer qu’un champ magnétique stationnaire
ne peut en aucun cas augmenter l’énergie cinétique d’une particule chargée.
4
14. Sur quelle équation de Maxwell pourrait-on s’appuyer pour expliquer qu’un champ magnétique variable
dans le temps puisse conduire à une augmentation de l’énergie cinétique de particules chargées ? On
justifiera la réponse.
Figure 6
Cliché d’une boucle magnétique coronale, pris par le télescope
spatial TRACE lancé par la NASA en 1998. Le tube magnétique
peut être visualisé en ultra-violet en raison de la matière
ionisée (plasma) emprisonnée dans le tube, les particules
chargées étant astreintes à suivre les lignes de champ
magnétique. La température du plasma dans la boucle est
d’environ 1 million de K. Cette boucle coronale mesure
approximativement 30 000 km, c’est-à-dire à peu près trois
fois la taille de la Terre.
◼ SUJET OEM4 : ATS 2017 : ETUDE D’UN REACTEUR PLASMA EN REGIME VARIABLE
𝜔
Le réacteur précédent est plutôt utilisé avec une alimentation sinusoïdale de fréquence 𝑓 = 2𝜋 ≈ 10 𝑀𝐻𝑧.
L’étude complète de la propagation des ondes émises dans un plasma basse pression (1mbar) dépasse le
cadre de notre étude mais nous pouvons comprendre simplement le comportement des ondes
électromagnétiques dans un tel milieu.
a) Pulsation plasma
Soit une boite cubique (figure 6), rigide, de côté 𝑏, contenant, avec
une même densité volumique 𝑛 ([𝑛] = 𝑚−3 ), des électrons de masse 𝑚
et de charge −𝑒 et des ions de masse 𝑀 ≫ 𝑚, supposés immobiles et de
charge +𝑒. Le milieu est encore suffisamment peu dense pour lui associer
la permittivité diélectrique du vide 𝜀0 .
Considérons une translation d’une distance 𝑋 ≪ 𝑏 des seuls électrons dans la direction 𝑂𝑥. Cette translation
entraîne alors une distribution de charge équivalente à celle d’un condensateur plan idéal par accumulation
d’électrons sur une face et défaut d’électrons sur l’autre face opposée.
1. Exprimer la densité surfacique 𝜎 > 0 qui caractérise cette distribution en fonction de 𝑋, 𝑒 et 𝑛.
2. Etablir l’équation différentielle du mouvement d’un électron au centre du réacteur et régissant 𝑋(𝑡)
(dans le référentiel lié à la boîte, en négligeant toute force dissipative et forces gravitationnelles).
3. En déduire l’expression de la pulsation propre 𝜔0 , appelée pulsation plasma, des oscillations de ce
milieu.
Le résultat précédent traduit un comportement équivalent à une force de rappel : les électrons, plus
mobiles que les ions, oscillent à la manière d’un système {masse-ressort} après perturbation.
5
4. En effectuant une analogie avec le régime mécanique forcé d’un système {masse-ressort} non amorti,
prévoir (en justifiant la réponse) si le générateur alimentant le réacteur peut mettre en mouvement les
électrons lorsque 𝜔 ≪ 𝜔0 ou lorsque 𝜔 ≫ 𝜔0 .
b) Propagation et atténuation
On peut compléter la description du plasma en tenant compte des effets « collisionnels » entre les électrons
et les ions. Il est alors utile d’introduire un temps 𝜏 entre deux collisions et donc une pulsation 𝜔𝑒 = 2 𝜋 𝑓𝑒 =
1
𝜏
associée. Si 𝜔 ≪ 𝜔𝑒 alors les équations de Maxwell permettent d’écrire approximativement que :
𝜔02 𝜕𝐸⃗
∆𝐸⃗ ≈
𝑐 2 𝜔𝑒 𝜕𝑡
où 𝑐 est la vitesse de la lumière dans le vide.
5. Par analyse dimensionnelle, exprimer une distance caractéristique 𝐿 d’existence du champ électrique
dans le plasma en fonction de 𝜔0 , 𝜔𝑒 , 𝑐 et 𝜔.
6. Expliquer brièvement l’origine physique de l’atténuation du champ électrique.
On envisage la propagation d’une onde électrique telle que
Avec 𝐸0 constante, dans un milieu plasma occupant le demi-espace 𝑋 > 0 (figure 7).
10. Donner alors l’expression du champ réel 𝐸⃗ (𝑋, 𝑡). Proposer quelques qualificatifs pour décrire l’onde
électrique obtenue.
11. Justifier, a posteriori, la pertinence de l’analyse dimensionnelle de la question 17).
12. D’après la formule donnée question 21, estimer 𝛿, en centimètre, si 𝑓0 = 1 𝐺𝐻𝑧, 𝑓𝑒 = 100 𝑀𝐻𝑧 et
𝑓 = 10 𝑀𝐻𝑧.
13. Prévoir si l’onde électromagnétique émise par l’alimentation du réacteur peut se propager à l’intérieur
du réacteur plasma.
6
◼ SUJET OEM5 : ATS 2016 : L’ECLAIR ET LE TONNERRE
Dans cette partie, nous étudions la présence simultanée du tonnerre et de l’éclair associés à l’orage. La
contraction puis la dilatation des masses d’air surchauffé sur le trajet de l’éclair créent un phénomène sonore,
appelé "tonnerre". On assimilera les propriétés électromagnétiques de l’air à celles du vide, on notera 𝐸⃗ le
⃗ le champ magnétique.
champ électrique et 𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (rot
Rappels d’analyse vectorielle : rot ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (div 𝐴) − ∆𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴) = grad
A. L’éclair
1. A quel type d’onde peut être associé l’éclair ? Donner l’intervalle de longueurs d’onde dans le vide du
spectre visible.
B. Le tonnerre
5. A quel type d’onde peut-on associer le tonnerre ?
6. Définir une onde plane progressive.
7. On assimile localement le tonnerre à une onde plane progressive, on note 𝑝(𝑥, 𝑡) la surpression par
rapport à la pression atmosphérique et 𝑣𝑠𝑜𝑛 la célérité du son dans l’air. Donner l’équation de
propagation à une dimension vérifiée par 𝑝(𝑥, 𝑡).
8. D’après la figure 1, expliquer si le tonnerre est une onde longitudinale ou une onde transversale.
9. On rappelle que le domaine des fréquences audibles par l’homme s’étend de 20 Hz à 20 kHz et que la
célérité du son dans l’air vaut 𝑣𝑠𝑜𝑛 = 340 𝑚. 𝑠 −1 à la température de 20°C. Quelles sont les longueurs
d’onde correspondant à ces fréquences ?
10. Indiquer si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses en justifiant vos réponses :
• affirmation 1 : Une onde se propage toujours dans un milieu matériel
• affirmation 2 : Une onde sonore peut se propager dans le vide
7
12. Justifier la technique qui consiste à compter les secondes entre éclair et tonnerre et à les diviser par 3
pour obtenir la distance, en km, à laquelle la foudre est tombée.
I. Cavité résonante
La cavité est formée de deux miroirs sphériques M1 et
M2 identiques, de rayon de valeur absolue 𝑅, d’axe 𝑂𝑧
et séparés par une distance 𝑎 = 𝑆1 𝑆2.
On considère une onde lumineuse monochromatique dans la cavité résonance et on cherche à établir son
expression sous la forme complexe
𝑠(𝑧, 𝑡) = 𝑠0 𝑓(𝑧) exp(𝑖𝜔𝑡)
La cavité contient de l’air, dont les propriétés électromagnétiques sont assimilées à celles du vide.
8
1. Que signifie l’approximation scalaire en optique. Quelle grandeur physique représente l’amplitude de
l’onde ?
2. Rappeler l’équation de propagation pour cette onde scalaire dont la célérité est 𝑐, et en déduire
l’équation vérifiée par 𝑓(𝑧).
3. On choisit l’origine en 𝑧 = 0 sur le miroir M1. Sachant que les miroirs sont constitués de conducteurs
parfaits, on impose 𝑓(0) = 0 et 𝑓(𝑎) = 0. Quelle en est la raison ?
4. Déterminez 𝑓(𝑧) à une constante multiplicative près. Quelle est la nature de cette onde ? Quelles sont
les longueurs d’onde possibles des différents modes pouvant s’établir dans cette cavité ?
◼ SUJET OEM8 – CCP TSI 2014 : PROPAGATION DES ONDES ELECTROMAGNETIQUES DANS LE VIDE
Constantes physiques
Célérité de la lumière dans le vide : 𝑐 = 3,0 × 108 𝑚. 𝑠 −1
Perméabilité magnétique du vide : 𝜇0 = 4𝜋 × 10−7 𝐻. 𝑚−1
1
Permittivité diélectrique du vide : 𝜀0 = 36𝜋×109 𝐹. 𝑚−1
Masse de l’électron : 𝑚 = 9,1. 10−31 kg
Charge de l’électron : −𝑒 = −1,6. 10−19 𝐶
Accélération de la pesanteur : 𝑔 = 9,8. m.s-2
9
𝜕2 𝐴𝑥 𝜕2 𝐴𝑥 𝜕2 𝐴𝑥
∆𝐴𝑥 = 𝜕𝑥 2
+ 𝜕𝑦 2
+ 𝜕𝑧 2
| 𝜕2 𝐴𝑦 𝜕2 𝐴𝑦 𝜕2 𝐴𝑦
Laplacien d’un champ vectoriel : ∆𝐴 = ∆𝐴𝑦 = 2 + 2 + 2
| 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
𝜕2 𝐴𝑧 𝜕2 𝐴𝑧 𝜕2 𝐴𝑧
∆𝐴𝑧 = 𝜕𝑥 2 + 𝜕𝑦2 + 𝜕𝑧2
Dans ce problème, nous nous proposons d’étudier, dans un premier temps, la propagation des ondes
électromagnétiques dans le vide, puis, dans un deuxième temps, la réflexion d’une onde plane progressive
monochromatique dans un conducteur parfait tel qu’un miroir.
On veillera, dans toute cette partie, à utiliser les opérateurs vectoriels de manière rigoureuse et claire.
On considère un champ électromagnétique (𝐸⃗ , 𝐵 ⃗ ) où 𝐸⃗ désigne le champ électrique et 𝐵 ⃗ le champ
magnétique.
L'espace est rapporté au repère cartésien orthonormé direct (𝑂𝑥𝑦𝑧) associé à la base ( ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑥 , ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑦 , ⃗⃗⃗
𝑒𝑧 ).
1. Ecrire les quatre équations de Maxwell dans le vide en présence de charges et de courants.
2. Que deviennent ces équations dans le vide ?
où ⃗⃗⃗⃗
𝐸0 et ⃗⃗⃗⃗
𝐵0 sont des vecteurs constants, tels que ⃗⃗⃗⃗
𝐸0 = 𝐸0𝑦 ⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑧 et ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑦 + 𝐸0𝑧 ⃗⃗⃗ 𝐵0 = 𝐵0𝑦 ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑦 + 𝐵0𝑧 ⃗⃗⃗
𝑒𝑧 .
10
7. Quel est le vecteur d'onde 𝑘⃗ associé à cette onde ? On précisera clairement la direction, le sens et la
norme de 𝑘⃗.
8. Vérifier que cette onde satisfait aux équations de propagation précédentes à condition que 𝑐 soit liée à
𝜀0 et 𝜇0 par une relation que l'on justifiera.
10. En déduire :
‖𝐸⃗ ‖
⃗‖=
- que les normes du champ électrique et du champ magnétique sont telles que : ‖𝐵 .
𝑐
Vecteur de Poynting
11. Rappeler l'expression du vecteur de Poynting 𝑅⃗ associé à une onde électromagnétique (𝐸⃗ , 𝐵
⃗)
12. Quelle est la signification physique de ce vecteur ? Préciser les unités de ce vecteur.
13. Déterminer l'expression du vecteur de Poynting 𝑅⃗ relatif à l'onde plane progressive monochromatique
décrite précédemment. On exprimera 𝑅⃗ en fonction de 𝑐, 𝜀0 , 𝐸0 (norme du vecteur ⃗⃗⃗⃗
𝐸0 ), 𝜔, 𝑡, 𝑥 et d'un vecteur
unitaire que l'on précisera.
14. Déterminer l'expression de la valeur moyenne temporelle du vecteur de Poynting 〈𝑅⃗ 〉 en fonction de 𝑐,
𝜀0 , 𝐸0 et d'un vecteur unitaire que l'on précisera.
Deuxième partie : réflexion d’une onde plane progressive monochromatique sur un conducteur
parfait en incidence normale.
L’espace rapporté au repère cartésien orthonormé direct (𝑂𝑥𝑦𝑧) associé à la base ( ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑥 , ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑦 , ⃗⃗⃗
𝑒𝑧 ).
Une onde plane progressive monochromatique polarisée rectilignement, de pulsation 𝜔, de vecteur d’onde
𝑘⃗, se propage dans le vide suivant l’axe 𝑂𝑥 dans le sens des 𝑥 croissants. Le champ électrique qui lui est
𝐸𝑖 = 𝐸0 cos(𝜔𝑡 − 𝑘𝑥)𝑒⃗⃗⃗⃗𝑦 avec 𝐸0 constant et 𝑘 la norme du vecteur d’onde 𝑘⃗ .
associé s’écrit : ⃗⃗⃗
En 𝑥 = 0, l’onde arrive sur la surface plane d’un miroir métallique parfaitement conducteur tel que le montre
la figure ci-dessous. Dans un tel conducteur, on admet que les champs 𝐸⃗ 𝑒𝑡 𝐵 ⃗ sont nuls. L’onde incidente
donne alors naissance à une onde réfléchie se propageant selon l’axe 𝑂𝑥 dans le sens des 𝑥 décroissants. Son
champ électrique 𝐸⃗⃗⃗⃗𝑟 s’écrit donc :
⃗⃗⃗⃗
𝐸𝑟 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸0𝑟 cos(𝜔𝑡 + 𝑘𝑥)
11
Relations de continuité
16. Ecrire les relations de continuité (ou relations de passage) que doivent vérifier les champs 𝐸⃗ et 𝐵
⃗ à
l’interface avec le conducteur parfait sur le plan d’équation 𝑥 = 0 en précisant bien la signification de tous
les termes intervenant dans les équations.
18. Le champ magnétique incident ⃗⃗⃗𝐵𝑖 est donné par l’expression : ⃗⃗⃗
𝐵𝑖 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵0𝑖 cos(𝜔𝑡 − 𝑘𝑥). En arrivant sur
le conducteur parfait, il donne naissance à un champ magnétique réfléchi ⃗⃗⃗⃗
𝐵𝑟 tel que :
⃗⃗⃗⃗
𝐵𝑟 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵0𝑟 cos(𝜔𝑡 + 𝑘𝑥)
En utilisant les équations de Maxwell, déterminer les expressions des amplitudes ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐵0𝑖 et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵0𝑟 des champs
magnétiques incident et réfléchi en fonction de 𝐸𝑜 , 𝑐 et d’un vecteur unitaire que l’on précisera.
19. Montrer que les expressions du champ électrique 𝐸⃗ et du champ magnétique 𝐵 ⃗ , résultant de la
superposition des champs incidents et réfléchis dans le demi-espace 𝑥 < 0, sont les suivantes :
Pression de radiation
12
22. Les charges en mouvement à la surface du conducteur sont soumises à une force de Laplace donnée
⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝐿 = ⃗⃗𝑗𝑠 d𝑆 ∧ ⃗⃗⃗
par l’expression 𝑑𝐹 𝐵𝑖 , en considérant le champ incident dans le vide et au voisinage immédiat du
métal.
Remarque : On a pris uniquement le champ magnétique incident ⃗⃗⃗ 𝐵𝑖 dans le calcul de la force de Laplace et
pas le champ magnétique réfléchi 𝐵𝑟 . En effet, la densité surfacique de courant ⃗⃗𝑗𝑠 n’est pas soumise à ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ 𝐵𝑟
puisque c’est ce courant qui crée le champ ⃗⃗⃗⃗
𝐵𝑟 .
23. Déterminer l’expression de la force de Laplace ⃗⃗⃗⃗ 𝐹𝐿 qui s’applique sur une surface 𝑆 du conducteur. On
⃗⃗⃗⃗𝐿 en fonction de 𝐸𝑜 , 𝜀𝑜 , 𝜔, 𝑡, 𝑆 et d’un vecteur unitaire que l’on précisera.
exprimera 𝐹
24. Déterminer l’expression de la pression 𝑃 ainsi appliquée sur le conducteur. Exprimer 𝑃 en fonction
de 𝐸𝑜 , 𝜀𝑜 , 𝜔 et 𝑡. Déterminer l’expression de la valeur moyenne temporelle 〈𝑃〉 de la pression 𝑃.
Remarque : la pression ainsi mise en évidence est appelée pression de radiation.
Transport d’énergie
25. Déterminer l’expression du vecteur de Poynting 𝑅⃗ de l’onde résultante ainsi que sa valeur moyenne
temporelle 〈𝑅⃗ 〉.
Quels commentaires peut-on faire par rapport à la valeur trouvée ?
Constantes physiques
Célérité de la lumière dans le vide : 𝑐 = 3,0 × 108 𝑚. 𝑠 −1
Perméabilité magnétique du vide : 𝜇0 = 4𝜋 × 10−7 𝐻. 𝑚−1
1
Permittivité diélectrique du vide : 𝜀0 = 𝐹. 𝑚−1
36𝜋×109
𝜕2 𝑈 𝜕2 𝑈 𝜕2 𝑈
Laplacien d’un champ scalaire : ∆𝑈 = 𝜕𝑥 2
+ 𝜕𝑦2 + 𝜕𝑧2
𝜕2 𝐴𝑥 𝜕2 𝐴𝑥 𝜕2 𝐴𝑥
∆𝐴𝑥 = 𝜕𝑥 2
+ 𝜕𝑦 2
+ 𝜕𝑧 2
| 𝜕2 𝐴𝑦 𝜕2 𝐴𝑦 𝜕2 𝐴𝑦
Laplacien d’un champ vectoriel : ∆𝐴 = ∆𝐴𝑦 = 2 + 2 + 2
| 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
𝜕2 𝐴𝑧 𝜕2 𝐴𝑧 𝜕2 𝐴𝑧
∆𝐴𝑧 = 𝜕𝑥 2 + 𝜕𝑦2 + 𝜕𝑧2
13
Trigonométrie
cos (𝑎 + 𝑏) = cos 𝑎 cos 𝑏 − sin 𝑎 sin 𝑏 cos (𝑎 − 𝑏) = cos 𝑎 cos 𝑏 + sin 𝑎 sin 𝑏
sin (𝑎 + 𝑏) = sin 𝑎 cos 𝑏 + sin 𝑏 cos 𝑎 sin (𝑎 − 𝑏) = sin 𝑎 cos 𝑏 − sin 𝑏 cos 𝑎
Dans l’ensemble du problème, on se place dans l’espace rapporté à un repère cartésien orthonormé direct
(𝑂, 𝑒𝑥 , 𝑒𝑦 , 𝑒𝑧 ).
3 ̶ On considère une onde électromagnétique pour laquelle l’expression du champ électrique est donnée en
𝑧
coordonnées cartésiennes par la formule : 𝐸⃗ = 𝐸0 𝑐𝑜𝑠 [𝜔 (𝑡 − 𝑐 )] 𝑒𝑥 où E0 est une constante positive, 𝜔 est
la pulsation de l’onde (constante), c la célérité de la lumière dans le vide et t le temps.
3.1 ̶ Montrer que l’expression précédente du champ électrique correspond bien à celle d’une onde plane
dont on précisera la direction et le sens de propagation.
Montrer que cette onde vérifie l’équation de propagation déterminée à la question 1 à condition que 𝑐, 𝜀0
et 𝜇0 soient reliés par une relation que l’on déterminera.
3.2 ̶ En exploitant le fait que cette onde est plane ou en utilisant une des équations de Maxwell rappelée
dans l’équation 1, déterminer l’expression du champ magnétique 𝐵 ⃗ de cette onde en fonction de 𝐸0 , 𝑐, 𝜔, 𝑧,
𝑡 et d’un vecteur unitaire que l’on précisera.
14
la signification physique de ce vecteur ? Quelle est l’unité du système international qui lui correspond ?
4.2 ̶ Donner l’expression du vecteur de Poynting Π ⃗⃗ relatif à l’onde plane considérée. On exprimera Π ⃗⃗ en
fonction de 𝑡, 𝑐, 𝐸0 , 𝜀0 , 𝑧, 𝜔 et d’un vecteur unitaire que l’on précisera.
Déterminer la valeur moyenne 〈Π ⃗⃗ 〉 au cours du temps. On exprimera 〈Π ⃗⃗ 〉 en fonction de 𝑐, 𝐸0 , 𝜀0 et d’un
vecteur unitaire que l’on précisera.
5 ̶ L’onde arrive sur une cellule détectrice placée perpendiculairement à la direction de propagation de
l’onde. Soit 𝑃 la puissance moyenne reçue par la cellule détectrice de surface 𝑆. Déterminer l’expression de
𝐸0 en fonction de 𝜀0 , 𝑐, 𝑃 et 𝑆.
6 ̶ Comment doit-on placer une antenne filaire (segment métallique) pour détecter le champ électrique ?
Justifier clairement votre raisonnement.
7 ̶ L’onde est maintenant détectée par un cadre conducteur rectiligne formant un carré de côté 𝑎, fermé sur
un voltmètre et placé dans le plan 𝑥𝑂𝑧 comme indiqué sur la figure ci-dessous.
⃗ est colinéaire à ⃗⃗⃗⃗
Le cadre est arbitrairement orienté de sorte que sa normale 𝑁 𝑒𝑦 .
𝑎
Le centre du cadre est à l’abscisse 𝑧0 + et les brins verticaux aux abscisses 𝑧0 et 𝑧0 + 𝑎.
2
On se place dans le cas où la longueur 𝑎 du côté du cadre est telle que le champ magnétique ne peut pas être
considéré comme uniforme sur la surface du cadre.
7.2 ̶ Le voltmètre mesure une tension efficace 𝑈𝑒𝑓𝑓 , déterminer l’expression de 𝑈𝑒𝑓𝑓 en fonction de 𝑐, 𝜔, 𝑎,
et 𝐸0 .
8 ̶ La valeur de 𝑎 étant donnée, montrer qu’il existe des valeurs 𝜔𝑚𝑎𝑥 de 𝜔 pour lesquelles l’amplitude de
la force électromotrice est maximale et d’autres valeurs 𝜔𝑚𝑖𝑛 pour lesquelles elle est nulle. Déterminer 𝜔𝑚𝑎𝑥
et 𝜔𝑚𝑖𝑛 en fonction de 𝑐 et 𝑎.
9.1 ̶ Écrire les conditions aux limites que doivent vérifier les champs électrique 𝐸⃗ et magnétique 𝐵⃗ en 𝑧 = 0.
On précisera clairement la signification des différents termes ainsi que les vecteurs unitaires utilisés.
En déduire l’expression de 𝐸0𝑟 en fonction de 𝐸0 .
9.2 ̶ En déduire l’expression du champ électrique 𝐸⃗𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 résultant de la superposition de l’onde incidente et
de l’onde réfléchie dans le demi-espace 𝑧 < 0. On exprimera 𝐸⃗𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 en fonction de 𝜔, 𝑐, 𝑡, 𝑧, 𝐸0 et d’un
vecteur unitaire que l’on précisera.
Caractériser l’onde résultante.
10 ̶ En utilisant les équations de Maxwell ou les propriétés des ondes électromagnétiques planes, déterminer
le champ magnétique incident ⃗⃗⃗ 𝐵𝑖 , puis le champ magnétique réfléchi ⃗⃗⃗⃗
𝐵𝑟 . En déduire le champ magnétique
⃗ 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 résultant de la superposition de l’onde incidente et de l’onde réfléchie dans le demi-espace 𝑧 < 0. On
𝐵
exprimera ⃗⃗⃗
𝐵𝑖 , ⃗⃗⃗⃗ ⃗ 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 en fonction de 𝜔, 𝑐, 𝑡, 𝑧, 𝐸0 et de vecteurs unitaires que l’on précisera.
𝐵𝑟 et 𝐵
13 ̶ On admet que les champs électrique et magnétique 𝐸⃗ et 𝐵 ⃗ sont nuls dans un métal parfaitement
conducteur. En utilisant les conditions aux limites que doit vérifier le champ 𝐸⃗ (rappelées à la question 9.1
de la partie précédente), déterminer les valeurs limites 𝑓(𝑂+ ) et 𝑓(𝑎− ) de la fonction 𝑓(𝑧) quand 𝑧 tend
vers 0 par valurs supérieures et quand 𝑧 tend vers 𝑎 par valeurs inférieures.
15 ̶ Par intégration de l’équation différentielle précédente et en prenant en compte les conditions aux limites
obtenues dans la question 13, déterminer, à une constante multiplicative près, la fonction 𝑓(𝑧) en fonction
de 𝜔, 𝑧, 𝑐.
En déduire que la pulsation 𝜔 ne peut prendre que des valeurs discrètes que l’on déterminera en fonction
de 𝑐 et 𝑎.
◼ SUJET OEM 11 – CENTRALE TSI 2017 : ÉTUDE DE LA REFLEXION D’UNE ONDE ELECTROMAGNETIQUE
Le traitement antireflet d’un verre de lunette permet d’améliorer la netteté, le contraste, la vision des
couleurs et présente également de nombreux autres avantages, y compris esthétiques. Cette partie propose
une étude théorique des traitements antireflets.
Nous allons nous intéresser à des milieux isolants non chargés, transparents et non absorbants.
On admet que les propriétés de ces milieux sont semblables à celles du vide en remplaçant la permittivité 𝜀0
par 𝜀0. 𝜀𝑟 , 𝜀𝑟 désignant la permittivité relative du milieu.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴) = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑟𝑜𝑡
Formulaire : 𝑟𝑜𝑡 ⃗ 𝐴
𝑔𝑟𝑎𝑑 (𝑑𝑖𝑣 𝐴) − ∆
𝑐
4. L’indice de réfraction 𝑛, qui caractérise un milieu transparent ou translucide a pour expression 𝑛 = 𝑣.
Quelle est son expression en fonction des données du problème ?
6. L’onde plane progressive est-elle polarisée rectilignement ? Si oui, dans quelle direction ?
8. Comment s’écrit la relation de structure pour cette OPPM dans le milieu isolant ?
En présence d’un milieu qui n’est pas un conducteur parfait, il y a naissance d’une onde transmise.
On considère une onde électromagnétique incidente, le vecteur champ électrique étant
𝐸⃗𝑖𝑛𝑐𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡 = 𝐸
⃗⃗⃗⃗1 = 𝐸0 cos(𝜔𝑡 − 𝑘1 𝑥) ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑦
On note 𝐸⃗𝑟é𝑓𝑙é𝑐ℎ𝑖 = ⃗⃗⃗⃗ 𝑢𝑦 le champ électrique réfléchi et 𝐸⃗𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑚𝑖𝑠 = ⃗⃗⃗⃗
𝐸2 = 𝜌 𝐸0 cos(𝜔𝑡 + 𝑘2 𝑥) ⃗⃗⃗⃗ 𝐸3 =
𝜏 𝐸0 cos(𝜔𝑡 − 𝑘3 𝑥) ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑦 où 𝜌 et 𝜏 désignent respectivement les coefficients de réflexion et de transmission en
amplitude.
11. Exprimer 𝑘1, 𝑘2 et 𝑘3 en fonction de n1, n2, 𝜔 et 𝑐. Quelle relation existe entre 𝑘1 et 𝑘2 ainsi qu’entre 𝑘2
et 𝑘3 ?
⃗ 𝑖𝑛𝑐𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡 ,
12. En vous aidant de la question 8, déterminer les expressions des champs magnétiques associés 𝐵
⃗ 𝑟é𝑓𝑙é𝑐ℎ𝑖 et 𝐵
𝐵 ⃗ 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑚𝑖𝑠 , notés respectivement ⃗⃗⃗⃗
𝐵1 , ⃗⃗⃗⃗
𝐵2 et ⃗⃗⃗⃗
𝐵3 .
13. Les champs électriques et magnétiques doivent vérifier des relations dites de passage à l’interface entre
les deux milieux. Compte tenu des propriétés des deux milieux, on admet que les champs électrique et
magnétique sont continus à l’interface. Traduire ces deux relations et en déduire que :
𝑛1 − 𝑛2 2 𝑛1
𝜌= 𝑒𝑡 𝜏 =
𝑛1 + 𝑛2 𝑛1 + 𝑛2
15. Déterminer les expressions des vecteurs de Poynting pour les ondes incidente, réfléchie et transmise.
16. À l’aide d’un bilan de puissance clairement défini, déterminer les expressions des coefficients de
réflexion et transmission en puissance à l’interface, en fonction de 𝑛1 et 𝑛2 , notés respectivement 𝑅 et
T tels que :
𝑃𝑟é𝑓𝑙é𝑐ℎ𝑖𝑒 𝑃𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑚𝑖𝑠𝑒
𝑅= 𝑒𝑡 𝑇 =
𝑃𝑖𝑛𝑐𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑃𝑖𝑛𝑐𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡𝑒
La puissance est-elle conservée ? Justifier.
17. Quelles sont les valeurs de 𝜙 possibles permettant des interférences destructives ?
18. Pour le système précédent, une telle condition équivaut à une amplitude résultante 𝐴 pour les ondes
𝑁2 −𝑛
réfléchies telle que 𝐴 = 𝐸0 𝑁2 +𝑛. Montrer que l’intensité réfléchie peut s’annuler pour une valeur
particulière de 𝑁. Commenter.
1)
Dans toute la suite, les trous d’Young seront assimilés à une telle source ponctuelle.
1) Les distances séparant les sources du point M (de coordonnées 𝐷, 𝑦, 𝑧) sont notées respectivement 𝑑1 =
𝑆1 𝑀 et 𝑑2 = 𝑆2 𝑀.
a- Evaluer 𝑑1 et 𝑑2 en fonction de 𝑦, 𝑧, 𝐷 et 𝑏.
2) Chacune des deux sources émet une onde progressive plane monochromatique de même amplitude 𝑠0 ,
de même pulsation 𝜔 et de même phase à l’origine 𝜑, que l’on choisira nulle : 𝜑 = 0.
a) Donner l’expression de l’onde 𝑠1 (𝑀, 𝑡) émise par la source 𝑆1 en un point M quelconque, en fonction
de 𝑠0 , 𝜔, 𝑡, 𝑘 et la distance 𝑟1 = (𝑆1 𝑀), puis donner l’expression de la grandeur complexe 𝑠1 associée.
Même question pour l’onde 𝑠2 (𝑀, 𝑡) émise par la source 𝑆2 .
b) Montrer que l’intensité lumineuse au point M est de la forme 𝐼 = 𝐴. {1 + 𝑐𝑜𝑠(𝐵)} et expliciter 𝐵 en
fonction de 2 1 et 0 .
3) Reproduire et compléter la fig 3b en dessinant l’allure géométrique des franges d’intensité maximale.
5) On ajoute à présent un second laser de longueur d’onde 𝜆1 = 650 nm venant également éclairer les
trous d’Young. Indiquer qualitativement les modifications de la figure d’interférence que cela implique,
puis indiquer la première coïncidence obtenue entre deux franges brillantes à partir de la frange brillante
centrale dont vous préciserez la position.