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Le marché financier est le lieu de rencontre entre l'offre et la demande de capital à long ternie.
C'est le lieu d'émission et d'échange des valeurs mobilières, principalement les actions et les obligations. La
demande des capitaux émane de l’Etat, des collectivités locales, des entreprises pour le financement de
leurs investissements. L’offre de capitaux quant à elle vient principalement des agents à excédent de
ressources (les ménages qui assurent leur consommation future par l'épargne qu'ils constituent et qu’ils
apportent au système financier, soit directement ou indirectement par le biais des institutions financières,
des compagnies d’assurance, des caisses de retraites, etc.
• une entreprise privée, une association, ou tout autre personne morale, dont les Fonds communs de
créances, et on parle alors d'obligation corporatif.
SUJET 2: L'AVENIR DU FRANC CFA
Le Franc CFA a été créé en 1945 par l'Etat Français à la suite de ratification des accords de Bretton Woods,
sous le nom de franc de colonies françaises d'Afrique ». En 1958, il prend le nom de « franc de la communauté
Française d' Afrique », puis en 1960, le nom de « franc de coopération financière» en Afrique Centrale. Il est
utilisé par les Pays de la CEMAC (Communauté Economique et Monétaire de Etats de l'Afrique Centrale) et
de L' UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest Africain). Le FCFA de la zone CEMAC est émis par la
BEAC (Banque des Etats de l'Afrique Centrale), et celui de la zone UEMOA est émis par la BECAO (Banque
Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest). La France, les Pays de la CEMAC, les Pays de l'UEIVIOA et la
République des Comores,
Le FCFA peut-il subsister ou disparaître dans la zone franc ?
En d'autres termes, les pays Africains ayant pour partage le FCFA peuvent-ils créer leur propre monnaie ?
Le 14 Août 2015, le Président du Tchad. Idriss Deby appelait les Pays africains à quitter la zone franc et à
créer leur propre monnaie. La suite de nos développements nous conduira à examiner les récriminations
faites au FCFA (1) et leurs limites. (II).
A. Un frein au développement
Le Franc CFA" constitue un frein au développement parce-que les Pays de la zone franc, ont l'obligation de
déposer 50 % de leur réserve de change auprès du trésor public français (I), les Francs CFA émis dans la
CEMAC et UEMOA ne sont pas interchangeables (2,) entre le Franc CFA et rem, il existe une parité fixe (3).
longtemps, les Pays africains et spécialement ceux d'Afrique subsaharienne, dont font partie les pays
africains de la zone Franc, ont une économie qui repose principalement sur l'exportation des matières à
faible valeur ajoutée. Il est écœurant de savoir que l’ensemble des Pays africains pèse moins de 2% dans te
commerce mondial. Face à cette situation, comment pouvons — nous penser avoir notre propre monnaie ?
Quelles sera son poids et sa stabilité vis — à vis des autres monnaies ?
3. L'indépendance de la Banque centrale
La Banque Centrale est l'institution qui est responsable de la politique monétaire. Elle est chargée de
l'émission de la monnaie de la surveillance du système bancaire, de prêter en dernier ressort aux banques
de second rang, de la politique de change et la gestion des réserves de changes.
Pour que la Banque Centrale puisse jouer effectivement son rôle- elle doit être indépendante du pouvoir
politique, des gouvernements afin d'assurer la stabilité économique de la monnaie_ Une Banque centrale
qui est sous l'influence du pouvoir politique sera amenée à émettre la monnaie plus qu'il n'en fut dans
l'économie. Ce qui pourrait engendrer une inflation, voire une hyperinflation qui sont très préjudiciables
à la santé d'une économie. Nous pensons à l'ex zaïre devenue République Démocratique, du Congo qui a
connu nue hyperinflation, sans doute pare que le politique influençait la Banque centrale.
B. Les changements mentaux et sociaux
Selon François Perroux à le développement est la combinaison des changements mentaux et sociaux
d'une population qui la rendent apte à faire croitre, cumulativement et durablement son produit réel
global ». La monnaie n'est dope pas l'alpha et l'oméga du processus de développement et de croissance
de l'Afrique. Selon François Perroux, les pays africains de la zone franc ont d'avantage besoin de
changements mentaux et sociaux que de changement de monnaie pour se développer.
1. Les changements mentaux
Les changements mentaux se traduisent par le respect, l'observation des principes de gouvernance. Les pays
africains pour se développer ont beaucoup plus besoin d’arrimer leurs mentalités aux principes de
gouvernante qu'à un changement de monnaie ; ces principes sont : la transparence ; la responsabilité ;
l'obligation de rendre compte ; la primauté du droit ; l'équité ; et la lutte contre L. corruption. La
transparence implique l'obligation pour, les gouvernants de respecter les règles de
gestion des financements publics.
La responsabilité c'est répondre, rendre compte, être comptable de se actes et en assurer pleinement et
publiquement: toutes les conséquences politiques .ou judicaires. La primauté du droit exige que tous se
conforment aux lois et règlements en vigueur. L'un des fondements de la gouvernance est la démocratie : Il
faudra que la démocratie devienne une réalité dans nos Pays africains ou les dirigeants tendent à s'éterniser
au pouvoir. Cette attitude de nos dirigeants est contraire à la démocratie qui recommande l'alternance des
forces politiques au pouvoir.
2. Les changements sociaux
Les Pays africains de la zone franc pour se développer ont besoin de la mise en place d'Un certain nombre
de structures ou infrastructures sociales, il s'agit des écoles, des hôpitaux. De l'adduction en eau potable et
des infrastructures de communication. Les pays africains doivent créer des écoles pour développer le capital
humain nécessaire à la croissance. Les hôpitaux, les centres de santé, doivent être construits pour soigner
les populations, limiter la mortalité infantile et maternelle, afin d'avoir des hommes des femmes nombreux
et en bonne santé, capable de produire et de créer les richesses. L'adduction d'eau potable permet aux
populations d'avoir accès à l'eau potable et se prémunir des maladies hydriques préjudiciables à leur santé.
La construction des voies de communication permettra le désenclavement des zones de production, et
l'écoulement des produits agricoles, des matières premières vers les marchés.
CONCLUSION
En définitive, le problème que posait notre sujet, était celui de savoir dans quelle mesure le franc CFA peut
substituer ou disparaitre de la zone franc. Nous nous somme étendus sur les récriminations faites en franc
CFA et sur leurs limites. Le franc CFA est souvent perçu comme un frein au développement et un instrument
qui fragilise la souveraineté des Etats africains de la zone franc, parlant des limites aux récriminations faites
au franc CFA, nous avons vu qu'il existe des conditions préalables pour posséder sa propre monnaie et la
nécessité des changements mentaux et sociaux au sein de Etats. Nous déduisons que tant les économies des
pays africains de la zone franc ne seront pas dynamique et sans de réels changements mentaux et sociaux
en leur sien, elles ne sont pas encore prêtes pour avoir leur propre mon
SUJET 3 : L'ENDETTEMENT PUBLIC AUCAMEROUN INTRODUCTION
La dette publique est, dans le domaine des finances publiques, l'ensemble des engagements financiers
pris sous formes d'emprunts par l'Etat, les collectivités publiques et les organismes qui en dépendent
directement (certaines entreprises publique les organismes de sécurité sociale, etc.). Le déficit public
apparait lorsque les produits (recettes fiscales essentiellement) sont inférieurs aux charges (dépenses
budgétaires essentiellement) des administrations publiques.
Au 31 décembre 2014, l'encours de la dette publique du Cameroun est composé de 73,4% de la dette
extérieure et 26,6% de la dette intérieure contre une composition de 70% de dette extérieure et 30% de
dette intérieure, au 31 décembre 2013, soit environ. 74% du portefeuille exposé au risque de change,
énoncé référencé du quatorzième numéro de la note de conjoncture trimestrielle de la dette publique du
Cameroun paru en Mars 2L315, D'après une publication de la caisse autonome d'amortissement du
Cameroun publié le 01 Avril 2015.
De ce qui précède l'on est en droit de se demander si l'endettement public a des effets au Cameroun .En
d'autres termes quelles sont les manifestations de l'endettement public au Cameroun et quels en sont les
modes de résolutions ? Nécessaire d'y faire recours afin d'assurer à l'économie Camerounaise un mieux-
être?
Face à l'insuffisance des ressources budgétaire dont t'ait face le Cameroun et vu les défis de croissance
qui sont les siens au regard des objectifs d'émergence qu'il s'est fixé, il est indispensable que l'on s'attarde
sur [es causes d'endettement au Cameroun (1) puis sur les modes d'endettement(II) et enfin sur les outils
On parle de déficit budgétaire lorsque les projections de recettes n'ont pas été réalisées. En d'autres
termes cela voudrait dire que les recettes sont inférieures aux dépenses. Ce déficit peut être du soit à des
causes endogènes (I) soit à des causes exogènes (2).
1- La mise en œuvre des projets structurants (causes endogènes)
En ce qui concerne les chocs endogènes, on retrouve généralement les problèmes liés à la faiblesse de la
mobilisation financière provenant d'une politique fiscale souple. En effet les recettes fiscales demeurent
très souvent insuffisante du fait de réformes fiscales généreuses a l'instar de la loi d'incitation à
l'investissement d'avril 2008, vis-à-vis des contribuables dans le but d'être plus attractif et d'inciter à
l'investissement. C'est ainsi que l'on constate la fragilité de la mobilisation des recettes fiscales du fait de
la non effectivité des reformes concernant l'élargissement de l'assiette et la non fiscalisation de certains
secteurs productifs (agriculture vivrière.
Aussi, il est juste de reconnaître que les projets structurants initiés par le gouvernement actuel nécessite la
mobilisation (l'énormes ressources financières que seule l'économie camerounaise ne saurait générer d'un
coup, il est donc utile vu la nécessité qu'il y a de les mettre sur pied que celle-ci soit aussi financée par des
fonds étrangers (APD.IDE, emprunts obligataires, diaspora).
1) Les chocs exogènes (causes exogènes)
On entend par choc exogène ceux ne relevant pas de notre lait, Parmi les chocs exogènes, on recense
généralement les fluctuations des prix des matières premières sur les marchés internationaux, la baisse du
prix du baril de pétrole....Pour le Cameroun la fluctuation des prix des produits pétroliers est l'une des
principales causes exogènes de déficit budgétaire, il faut savoir que les produits pétroliers constituent 24%
du PIB selon le FMI, ainsi lorsque les prévisions de revenus pétroliers ne sont pas réalisés cela se ressent
considérablement sur le budget.
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A titre d'exemple, les prévisions faites relative au prix du baril du pétrole a 89,6 $ n'ont pu être réalisées,
celui-ci a brusquement chuté à 50$ cc qui a entrainé un déficit important. Compte tenu de la: ^contribution
financière des revenus pétroliers dans le budget de l'état le moindre choc extérieur concernant les prix
entraînent donc d'office un déficit. On a souvenance ” également de la crise financière dernière (2008) qui
nous a secoués.
B L’inadéquation besoins-ressources
financières, mais aussi à des dérapages tels que la corruption ou la mal gouvernance. Aussi, l'absence de
réformes visant à élargir l'assiette fiscale conforte le déficit budgétaire auquel n fait face actuellement. Du
fait de son déficit, l'on a pu constater que l'état du Cameroun a en plus des autres modes d'endettement fait
recours aux emprunts obligataires pour financer les projets structurants. En outre il est a noté que le rythme
d'endettement public jusqu'à présent reste relativement faible donc la marge d'endettement est encore
grande mais la nécessité qu'il y a d'utilisé les fonds issu de l'endettement à bon escient reste présente afin
que 1' économie puisse continuer de supporté le poids de la dette.