Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
aplatis pour des pains plats, allongés pour des baguettes, ou ronds. La manière
dont la pâte pourra s’allonger (viscosité,extensibi
Pages liées
Suivi des pages liées
Téléverser un fichier
Pages spéciales
Lien permanent
Informations sur la page
[Aidez-nous à traduire !]Réduire
Environnement
Page d’aide sur l’homonymie
Cet article traite de l'environnement biologique. Pour les autres sens du mot «
environnement », voir l'article Environnement (homonymie).
Vue de la Terre depuis la Lune, en 1968, une des premières visions de notre planète
comme un ensemble fini et fragile.
Au pétrissage d’abord.
Le gluten va commencer par absorber de l’eau. Grâce au pétrissage, les parties du
gluten vont se rencontrer, se « coller » les unes aux autres et finir par former la
pâte. On touche ici deux points importants, il faut ajouter suffisamment d’eau pour
permettre au réseau de se former et si on ne pétrit pas, ou mal, le réseau ne peut
pas se former.
Une fois le réseau développé, et comme le pétrissage continue, la pâte va pouvoir
incorporer de l’air sous forme de mini-bulles dans la pâte. Ces bulles d’air sont
la source des futures alvéoles du pain, sans elles, pas de belle mie bien
structurée. La structure de la mie est donc dépendante de la qualité du pétrissage…
et des propriétés du gluten.
Pendant la fermentation
À ce moment les levures contenues dans la pâte vont produire du gaz carbonique.
Dans un premier temps, ce gaz va entrer en solution et sera dissout dans la pâte.
Mais à un certain moment (la saturation), il ressortira de la pâte sous forme
gazeuse pour aller se loger… dans les mini-bulles formées lors du pétrissage. Pour
lever, et pour former une belle mie, la pâte a besoin de garder ce gaz. Sous la
pression il va donc y avoir formation d’alvéoles. La taille et l’apparence de ces
alvéoles va dépendre de la capacité du gluten à se déformer (viscosité,
extensibilité…) tout en conservant sa structure (élasticité).
Au début de la cuisson
Le début de la cuisson est un moment stressant pour la pâte qui se retrouve
projetée d’un environnement à 30°C à un autre à 220°C. Le truc c’est que le gluten,
s’agissant d’une protéine, sera dénaturé aux alentours de 60°C. De plus, au moment
de la mise au four, l’augmentation de température fait se dilater les gaz. Si le
gluten est trop faible, tout le gaz s’échappe et le pain n’aura pas de volume, s’il
est trop costaud il ne laissera pas les alvéoles se développer… et il n’y aura pas
de volume non plus. C’est peut-être à ce moment de la fabrication que les qualités
du gluten sont les plus importantes. Et c’est sans aucun doute ce qui le rend
unique.
Avec de tels impacts sur le processus et la qualité des produit finis il n’est pas
étonnant que le gluten ait été (et soit encore) aussi étudié. De grands efforts
sont faits chaque jour pour créer de nouvelles variétés avec des glutens adaptés.
Cette protéine magique reste celle qui permet d’obtenir des produits céréaliers
présentant autant de formes, de textures, de saveurs. Sans compter que le gluten
reste une source de protéines très appréciable pour ceux qui ne souffrent pas
d’intolérance.
[1] Cet article ne traite pas des maladies associées à une intolérance ou une
allergie au gluten qui touchent une partie de la population, leur interdisant de
consommer des produits contenant du gluten. du gluten.
sécuriser le travail des boulangers quelque soit son processus de fabrication tout
en apportanees bouteilles de bière du commerce, aussi pour obtenir un pain qui
lève, il est recommandé de rajouter à la bière de la levure de boulanger (ou de la
poudre levante). Une forme primitive de cette recette étai
En France, les méthodes usuelles de fabrication du pain[5] sont : le pain sur
levure, le pain au levain, le pain sur poolish, le pain sur levain-levure, le pain
en pointage retardé, etc. Chacune a ses avantages et ses inconvénients. Par
exemple, un pain au levain se conserve plus longtemps mais il est plus complexe à
fabriquer.
La panification « sur levain » naturel est plus compliquée : la pâte fermentée est
obtenue par fermentation de farine, d'eau et de sel, sans ajout de levure de
boulanger. Elle doit être ensuite rajeunie en plusieurs étapes au moyen d'eau et de
farine suivie d'un temps de repos. Après plusieurs rafraîchis, le produit est
finalement ajouté à la pâte du jour à raison de 15 à 25 % du poids[9], suivant les
saisons et les habitudes régionales.
Mais la technique la plus usuelle pour les pains au levain d'aujourd'hui est celle
dite au « levain-levure ». Elle consiste à rajouter dans les levains (ou dans la
pâte finale) de petites quantités de levure de boulanger sélectionnée afin de
régulariser le développement des pains. Pour avoir droit à l'appellation « pain au
levain »[N 2], le boulanger ne doit pas ajouter plus de 0,2 % de levure à sa
pétrissée[10].
Pendant la fermentation
À ce moment les levures contenues dans la pâte vont produire du gaz carbonique.
Dans un premier temps, ce gaz va entrer en solution et sera dissout dans la pâte.
Mais à un certain moment (la saturation), il ressortira de la pâte sous forme
gazeuse pour aller se loger… dans les mini-bulles formées lors du pétrissage. Pour
lever, et pour former une belle mie, la pâte a besoin de garder ce gaz. Sous la
pression il va donc y avoir formation d’alvéoles. La taille et l’apparence de ces
alvéoles va dépendre de la capacité du gluten à se déformer (viscosité,
extensibilité…) tout en conservant sa structure (élasticité).
Au début de la cuisson
Le début de la cuisson est un moment stressant pour la pâte qui se retrouve
projetée d’un environnement à 30°C à un autre à 220°C. Le truc c’est que le gluten,
s’agissant d’une protéine, sera dénaturé aux alentours de 60°C. De plus, au moment
de la mise au four, l’augmentation de température fait se dilater les gaz. Si le
gluten est trop faible, tout le gaz s’échappe et le pain n’aura pas de volume, s’il
est trop costaud il ne laissera pas les alvéoles se développer… et il n’y aura pas
de volume non plus. C’est peut-être à ce moment de la fabrication que les qualités
du gluten sont les plus importantes. Et c’est sans aucun doute ce qui le rend
unique.
nt à mieux comprendre, pour mieux les maîtriser, les caractéristiques des farines
permettant de produire de bons pains. En 1920, Marcel Chopin participe à cet effort
et dépose un Brevet décrivant l’Extensimètre (Brevet Français N°525.986). Cet
appareil simule le gonflement d’une alvéole dans la pâte qu’il reproduit en
gonflant, dans des conditions précises, un disque de pâte préparé au préalable.
L’invention devient complète en 1937 (Brevet Français N°925-017) lorsque le même
Marcel Chopin ajoute à son invention un pétrin extracteur ; l’Alvéographe était
né !
On peut dire qu’un pétrissage réussi garantit à 80% le succès du test. D’un point
de vue technique, le pétrin est conçu pour effectuer le pétrissage optimal d’un
mélange de 250 grammes de farine additionnés de 50% d’eau (base 15% H2O). On parle
alors de test réalisé à hydratation constante. La séquence comporte une minute de
pétrissage suivie d’une minute de pétrissage manuel puis de 6 minutes de pétrissage
supplémentaires. La minute de pétrissage manuel est importante car elle permet de
s’assurer que toute la farine participe bien à l’hydratation et au pétrissage, et
qu’il ne reste pas des endroits avec de la farine non-hydratée. À la fin de cette
période, on inverse le sens de rotation du fraseur (l’élément pétrisseur) de
manière à pousser la pâte au travers d’une fenêtre calibrée qui permet de
déterminer l’épaisseur du pâton. C’est vraisemblablement sur cette partie que le
génie inventif de Marcel Chopin s’est le plus exprimé. En donnant au fraseur sa
forme particulière, courbée, il permet non seulement de pousser la pâte hors du
pétrin de manière rectiligne, mais il permet aussi d’aligner les chaînes de
protéines de manière à favoriser la formation d’un