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Au pétrissage d’abord.Prenons la fa
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Wikimedia Commonsbrication de painte pourra s’allonger (viscosité,extensibilité)
pour donner les bonnes dimensions au produit sans se rétracter (élasticité) dépend
en grande partie des caractéristiques propres du gluten.
Pendant la fermentation
À ce moment les levures contenues dans la pâte vont produire du gaz carbonique.
Dans un premier temps, ce gaz va entrer en solution et sera dissout dans la pâte.
Mais à un certain moment (la saturation), il ressortira de la pâte sous forme
gazeuse pour aller se loger… dans les mini-bulles formées lors du pétrissage. Pour
lever, et pour former une belle mie, la pâte a besoin de garder ce gaz. Sous la
pression il va donc y avoir formation d’alvéoles. La taille et l’apparence de ces
alvéoles va dépendre de la capacité du gluten à se déformer (viscosité,
extensibilité…) tout en conservant sa structure (élasticité).
Au début de la cuisson
Le début de la cuisson est un moment stressant pour la pâte qui se retrouve
projetée d’un environnement à 30°C à un autre à 220°C. Le truc c’est que le gluten,
s’agissant d’une protéine, sera dénaturé aux alentours de 60°C. De plus, au moment
de la mise au four, l’augmentation de température fait se dilater les gaz. Si le
gluten est trop faible, tout le gaz s’échappe et le pain n’aura pas de volume, s’il
est trop costaud il ne laissera pas les alvéoles se développer… et il n’y aura pas
de volume non plus. C’est peut-être à ce moment de la fabrication que les qualités
du gluten sont les plus importantes. Et c’est sans aucun doute ce qui le rend
unique.
Avec de tels impacts sur le processus et la qualité des produit finis il n’est pas
étonnant que le gluten ait été (et soit encore) aussi étudié. De grands efforts
sont faits chaque jour pour créer de nouvelles variétés avec des glutens adaptés.
Cette protéine magique reste celle qui permet d’obtenir des produits céréaliers
présentant autant de formes, de textures, de saveurs. Sans compter que le gluten
reste une source de protéines très appréciable pour ceux qui ne souffrent pas
d’intolérance.
[1] Cet article ne traite pas des maladies associées à une intolérance ou une
allergie au gluten qui touchent une partie de la population, leur interdisant de
consommer des produits contenant du gluten.
Le gluten va commencer par absorber de l’eau. Grâce au pétrissage, les parties du
gluten vont se rencontrer, se « coller » les unes aux autres et finir par former la
pâte. On touche ici deux points importants, il faut ajouter suffisamment d’eau pour
permettre au réseau de se former et si on ne pétrit pas, ou mal, le réseau ne peut
pas se former.
Une fois le réseau développé, et comme le pétrissage continue, la pâte va pouvoir
incorporer de l’air sous forme de mini-bulles dans la pâte. Ces bulles d’air sont
la source des futures alvéoles du pain, sans elles, pas de belle mie bien
structurée. La structure de la mie est donc dépendante de la qualité du pétrissage…
et des propriétés du gluten.
Pendant la fermentation
À ce moment les levures contenues dans la pâte vont produire du gaz carbonique.
Dans un premier temps, ce gaz va entrer en solution et sera dissout dans la pâte.
Mais à un certain moment (la saturation), il ressortira de la pâte sous forme
gazeuse pour aller se loger… dans les mini-bulles formées lors du pétrissage. Pour
lever, et pour former une belle mie, la pâte a besoin de garder ce gaz. Sous la
pression il va donc y avoir formation d’alvéoles. La taille et l’apparence de ces
alvéoles va dépendre de la capacité du gluten à se déformer (viscosité,
extensibilité…) tout en conservant sa structure (élasticité).
Au début de la cuisson
Le début de la cuisson est un moment stressant pour la pâte qui se retrouve
projetée d’un environnement à 30°C à un autre à 220°C. Le truc c’est que le gluten,
s’agissant d’une protéine, sera dénaturé aux alentours de 60°C. De plus, au moment
de la mise au four, l’augmentation de température fait se dilater les gaz. Si le
gluten est trop faible, tout le gaz s’échappe et le pain n’aura pas de volume, s’il
est trop costaud il ne laissera pas les alvéoles se développer… et il n’y aura pas
de volume non plus. C’est peut-être à ce moment de la fabrication que les qualités
du gluten sont les plus importantes. Et c’est sans aucun doute ce qui le rend
unique.
Avec de tels impacts sur le processus et la qualité des produit finis il n’est pas
étonnant que le gluten ait été (et soit encore) aussi étudié. De grands efforts
sont faits chaque jour pour créer de nouvelles variétés avec des glutens adaptés.
Cette protéine magique reste celle qui permet d’obtenir des produits céréaliers
présentant autant de formes, de textures, de saveurs. Sans compter que le gluten
reste une source de protéines très appréciable pour ceux qui ne souffrent pas
d’intolérance.
[1] Cet article ne traite pas des maladies associées à une intolérance ou une
allergie au gluten qui touchent une partie de la population, leur interdisant de
consommer des produits contenant du gluten.
Par exemple, une farine T80 contient 0,80 g de minéraux pour 100 g. Le classement
va de T45 (la un mélange de bactéries et de levures que l’on peut faire soi-même
avec de la farine et de l’eau tiède ou acheter en magasins bios (Priméal). Utiliser
du levain est idéal pour la santé car il réduit l’index glycémique, libère les
minéraux du blé et le rend souvent plus digeste. Penser à bien laisser lever la
pâte plusieurs heures avant cuisson !
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Auteur :
Laura Chatelain
Laura Chatelain, journaliste spécialisée en santé, bien-être, forme et
nutritioneffe cuisinière.
Par exemple, une farine T80 contient 0,80 g de minéraux pour 100 g. Le classement
va de T45 (la plus blanche) à T150 (la plus complète).vprocédés infra-rouge, micro-
onde et enfin la cuisson extrusion.
C’est cette migration qui permet de classer les différents types de cuisson en
trois catégories :
Elle a aussi un index glycémique plus bas. Mais la farine de blé contient surtout
des fibres insolubles qui peuvent être irritantes pour les intestins sensibles.
Quelle farine pour mes gâteaux, mes pâtes à tarte ou mes crêpes ?
On utilise en pâtisserie les farines de blé T45 et T55, qui lèvent bien.
La T55 est facile à utiliser partout : pâte à choux, pâte à tarte...
Pour les préparations type financiers, on peut préférer la T45.
Et pour les crêpes, gaufres et pancakes, une farine fluide dont les grains ne
forment pas de grumeaux.
Enfin, on peut utiliser une farine plus complète type T80 dans les cakes, cookies,
muffins...
Quelle farine pour ma machine à pain ?
Pour faire du pain, de la brioche ou des viennoiseries, l’idéal est une farine de
blé riche en gluten pour que cela "gonfle" et que les alvéoles de la mie se
forment.
En général pour le pain de tradition française on utilise la T55. Plus le type est
élevé, plus le pain sera complet. Le mieux est d’assembler différentes farines
(farine de blé T80 + farine de seigle, orge ou avoine...) et d’ajouter des graines
oléagineuses (lin...).