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SI DIEU EST BON, POURQUOI LA SOUFFRANCE, L’INJUSTICE ?...................... 2
1. DIEU EST-IL RESPONSABLE DE TOUS LES MAUX DE L’HUMANITE ?.............................. 3
2. S’IL EN A LE POUVOIR, POURQUOI N’EMPECHE-T-IL PAS LES ACTES D’INJUSTICE ?... 5
3. EXISTERAIT-IL UNE UTILITE QUELCONQUE A LA SOUFFRANCE ? ................................. 7
1. Juger des injustices, montrer son désaccord.................................... 7
2. Faire réfléchir les hommes .............................................................. 7
4. QUE REPONDRAIT JESUS A CETTE QUESTION ? ............................................................ 8
Jésus affirme que Dieu est aux commandes, malgré l’injustice flagrante qu’il
est en train de vivre. Jésus ne va pas à l’encontre de cette souveraineté. Il
sait pourquoi il est venu sur cette terre. Il n’est pas venu pour juger mais
pour sauver. La croix, c’est-à-dire la mort la plus injuste qui soit pour un
innocent, était nécessaire.
Bien d’autres textes nous placent face à la souveraineté de Dieu mais un,
particulièrement, l’exprime totalement :
Matthieu 10.29-31 « 29 Ne vend–on pas deux moineaux pour un sou ?
Cependant il n’en tombe pas un à terre sans (la volonté de) votre Père. 30 Et
même les cheveux de votre tête sont tous comptés. 31 Soyez donc sans crainte :
vous valez plus que beaucoup de moineaux. »
Dans l’ensemble de ces textes, nous voyons que rien dans l’univers ne se
fait sans la connaissance ni la permission de Dieu. Il est donc évident que ni
l’homme ni Satan ne pourraient agir si Dieu ne le leur permettait.
Donc, quelque part, Dieu porte la responsabilité finale. Mais cette réponse
est incomplète. Car si la Bible affirme sans ambages la souveraineté d’un
Dieu tout puissant, elle affirme tout autant la responsabilité de l’homme.
La souveraineté de Dieu et la responsabilité de l’homme se retrouvent dans
la plupart des grands thèmes de la Bible. Ces deux affirmations
« paradoxales » ne sont néanmoins pas contradictoires. Elles se complètent
harmonieusement sans pour autant apporter toutes les réponses à nos
questions.
Ce matin, je ne ferai pas un exposé exhaustif sur ce sujet épineux (Si Dieu
est bon…), mais j’aimerais donner quelques pistes de réflexion sous forme
de questions, pour que nous puissions orienter les regards de nos
contemporains vers l’essentiel :
1
Gérard Mermet, Francoscopie 2003, Edition Larousse, p.241
2
Henri Bryant, Si Dieu est bon, pourquoi la souffrance… ?, Editions Clé, 1995, p.12
3
Henri Bryant, Si Dieu est bon, pourquoi la souffrance… ?, Editions Clé, 1995, p.13
4
Henri Bryant, Si Dieu est bon, pourquoi la souffrance… ?, Editions Clé, 1995, p.13
Jésus a encore dit : Heureux les pauvres en esprit car le Royaume des cieux
est à eux, ce qui signifie heureux sont ceux qui reconnaissent leur faillite
spirituelle, qui ressentent qu’ils n’ont aucune richesse spirituelle en eux,
ceux qui n’ont rien à offrir à Dieu. Ceux qui admettent qu’ils sont comme
un homme en faillite, quelqu’un qui a déposé le bilan ; qui reconnaît son
besoin…
Tant de gens pensent qu’ils peuvent offrir à Dieu leurs talents, leur
personnalité, et même leur fortune. Mais Dieu n’est pas impressionné. Il ne
bénira pas en retour, ni en proportion de ce qu’on lui donne. Dieu bénira
celui qui dépend de lui comme un enfant dépend de sa mère pour survivre.
Jacques dit que Dieu donne sa grâce aux humbles mais qu’il résiste aux
orgueilleux. Si la souffrance est un moyen utilisé pour nous faire réfléchir à
notre condition spirituelle, alors gloire à Dieu et merci pour ces moments.
Le texte parle d’une tour, à Siloé, qui se serait effondrée sur des hommes et
des femmes et aurait fait 18 victimes. Cette catastrophe était assez récente
et visiblement connue de tous. Jésus y fait donc allusion pour leur ouvrir les
yeux sur la vie.
Il pourrait prendre beaucoup d’autres exemples de la sorte et démontrer
que personne ne connaît l’avenir. Que ce genre de catastrophe peut arriver
à n’importe quel moment et qu’il vaut mieux y être préparée !
Peut-être le toit de l’Église va-t-il s’effondrer dans quelques instants ! Qui
sait ? A votre avis, quelle serait la chose la plus importante ? Connaître la
réponse au pourquoi de la souffrance ???
Non, bien entendu. La chose la plus importante serait de connaître le
créateur du ciel et de la terre. De connaître celui qui donne la vie et qui peut
la reprendre d’un instant à l’autre.
Quelle serait la première étape pour parvenir à cette connaissance
essentielle ? La repentance. Jésus ne répond même pas à la question des
curieux qui sont confrontés « de loin » à cette question de la souffrance.
Il recentre le débat sur leur devoir d’homme. Sur le fait qu’ils n’adorent pas
le Dieu créateur et que, par conséquent, ils périront sans Dieu s’ils ne se
repentent pas.
La semaine dernière, nous étions au WE de Pâques 2006. 1200 jeunes, 100
organisateurs. Bref, nous étions tous « boostés » par de super messages, des
temps de louanges géniaux, des ateliers pertinents. Bref, tout le monde était dans
la joie de fêter la résurrection du Seigneur. Puis un événement est venu nous
rappeler à la réalité de notre fragilité humaine. Au milieu du WE, une maman est
venue chercher sa jeune fille de 15 ans pour la ramener à la maison. Quelques
heures auparavant, son papa décédait subitement dans sa baignoire, des suites
d’un AVC. Un tout petit vaisseau, dans son cerveau, qui a cédé.
Qui aurait pu prévoir un tel cataclysme dans cette famille ? A votre avis,
quelle était la chose la plus importante pour cet homme ? De connaître la
réponse au pourquoi de la souffrance ou bien de connaître son créateur ?
C’est ce que Jésus donne comme réponse à ces hommes qui sont perdus. Il
me semble que c’est la meilleure réponse que l’on puisse donner à des
gens qui ne connaissent pas Dieu.
Finalement, les réponses philosophico-bibliques ont leur utilité. Mais elles
ne doivent pas nous faire perdre de vue l’essentiel. Les non-croyants ont
besoin de faire la paix avec leur Dieu. Ils ont besoin de connaître la Bonne
Nouvelle de l’Évangile.