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MECANIQUE APPLIQUEE 2
CODE: EC-TC-P121
CM : 20 heures – TD : 12 heures –TPE : 4 heures
Octobre 2018
Bibliographie
-Mécanique des solides rigides, 2e Edition, Jean-Marie Berthelot, Editeur : Lavoisier 2006
-Mécanique du solide-applications industrielles - Cours et exercices corrigés, Pierre Agati-Yves Brémont-
Gérard Delville, Editeur : Dunod, Collection : Sciences Sup, 2003
-Mécanique du solide : Travaux dirigés, Yves Granjon, Editeur : Dunod, 2002
-Notes de cours de Mécanique I, David Sénéchal, Département de physique, Faculté des sciences,
Université de Sherbrooke, Août 2008
-Mécanique du point, Cours et problèmes résolues, Florence Viot, Licence 1-IUT, Sciences Sup, Dunod,
France.
Les torseurs sont des objets mathématiques utiles pour une présentation condensée de
certains résultats de la mécanique.
= ei .g( e j ) = (L. e j )i = L e
l
il j l = Lij
2.- Torseurs
2.1.- Définition
On appelle torseur T, l’ensemble d’un champ antisymétrique M et de son vecteur R . On
le note : T = [ R , M ]
M est appelé moment du torseur T et R son vecteur ou résultante du torseur T. M et R
sont aussi appelés éléments de réduction (ou encore coordonnées) de T. Les coordonnées de T,
ou éléments de réduction en un point P s’écrivent : T(P) = [ R , M (P)]
En général la connaissance de R et la valeur du champ M en un point A détermine le
torseur en tout point P E: M (P) = M (A) + R AP
Remarque : souvent on confond le torseur T et son moment M puisqu’ils ont même vecteur R
suivante : OP = OH + HP = OH + HP
2
R . OH = 0 c'est-à-dire que H passant par O et à R . Donc : R . OP = R .
3- Glisseurs et couples
Ce sont des torseurs particuliers ayant une valeur, nulle pour l’invariant scalaire
Par DAWOUA KAOUTOING Maxime 6
(G) = (C) = 0
3.1- Torseurs associé à un vecteur lié
3.1.1.- Définition
Soit (A, ) un vecteur lié et H le champ antisymétrique associé à ce vecteur :
H A(P)= AP . Le champ H A(P) ainsi défini est le moment d’un torseur de vecteur : c’est
le torseur associé au vecteur lié (A, ), on le note : TA = [ , H A]
3.1.2.- Propriétés
i.- H A(A)= 0 (TA)=0
ii.- Plus généralement
H A(P)= 0 l’axe du vecteur lié qui est une droite passant par A et engendrée par
3.2.- Glisseurs
3.2.1.- Définition
Un torseur est un glisseur ssi il existe un vecteur lié dont il soit le torseur associé.
3.2.2.- Propriété
a.- Support de GA
Soit GA = [ R , M A] un glisseur de vecteur R 0 et de moment M A(P)= R AP . On
appelle support de GA l’ensemble des points P ayant un moment nul.
Support GA = P / M A ( P) 0 droite passant par A et engendré par R = (A, R )
b.- Conditions pour qu’un torseur soit un glisseur
- Pour qu’un torseur soit un glisseur, il faut et il suffit qu’il existe un point en lequel son moment
soit nul,
- Si un torseur de vecteur R , a un moment nul en A , ce torseur est le glisseur associé au
vecteur lié (A, R ),
- Etant donné un point P , et G 2 vecteurs perpendiculaires alors, il existe un glisseur et
un seul ayant pour vecteur et G pour un moment au point P : GP = [ , G 0]
Remarques
* Dans tous les cas de b.- l’invariant scalaire =0
* Le sous ensemble des glisseurs non nuls, dont le support passe par un point A donné, et du
glisseur nul est un sous espace vectoriel à 3 dim de l’ev des torseurs
Une base de ce sous ev est donnée par les trois glisseurs associés aux 3 vecteurs liés
(0, ei ) avec ei des vecteurs indépendants.
3.3.- Couples C
Un torseur est un couple ssi il possède l’une ou l’autre des propriétés équivalentes
suivantes :
a.- son vecteur R est nul
b.- son moment M est constant
Remarque : le sous ensemble des couples est un sous espace vectoriel à 3 dim de l’ev des
torseurs. Une base est donnée par 3 couples dont les moments (en tout point) sont 3 vecteurs
indépendants.
Figure 1
1.3.1.- Définition :
On appelle Vt S / R , champ des vitesses de S/R à l’instant t le champ qui pour tout P(t)
(S) associe le vecteur vitesse de ce point matériel, cad :
dOP
Vt S / R : P (S) V ( P S / R) =
dt R
1.3.2.- Propriétés de Vt S / R
Par DAWOUA KAOUTOING Maxime 9
a.- Vt S / R est un champ antisymétrique. En effet : Soient P(t) et Q(t) 2 points de (S) en
mouvement par rapport à R, cad : P (t )Q(t ) = cte
Vt P S / R 0 et Vt Q S / R 0
En dérivant par rapport au temps t dans R, on trouve :
2 PQ [ Vt Q S / R - Vt P S / R ]=0
Ce qui montre que Vt S / R est un champ équiprojectif donc antisymétrique
b.- Torseur vitesse (ou torseur cinématique)
Vt S / R étant un champ antisymétrique P, Q (S) alors il existe à tout instant
t un vecteur t S / R tel que l’on ait : V Q S / R - V P S / R = t S / R PQ
Donc le couple : Tv( S / R ) = [ S / R , V S / R ], est le torseur vitesse de vecteur S / R :
vitesse instantanée de rotation du solide S/R et de moment V S / R .
c.- Axe du torseur Tv
Si le vecteur S / R n’est pas nul, cad Tv n’est pas un couple, l’axe de Tv est donné par
l’ensemble des points P , axe de Tv tel que : S / R = V P S / R .
Par ailleurs de la propriété d’antisymétrique :
V Q S / R = V P S / R + V P S / R PQ , P
On voit que le mouvement d’un Q (S) est décomposé en un mouvement du point P et un
mouvement de rotation instantané de Q autour de l’axe instantané de rotation (P, V P S / R
) ; donc l’axe du torseur Tv est aussi l’axe de rotation instantané de S/R.
Remarque :
Des invariants scalaire et vectoriel sont respectivement donnés par :
(Tv) = S / R . V S / R et I (Tv) = S / R
2
d.- Expression de S / R
De la propriété d’antisymétrique : V M S / R - V P S / R = Rs / R PM
d PM
Nous déduisons la relation suivante : = Rs / R PM , P, M (S)
dt R
dis
= Rs / R is (t)
dt R
djs
= Rs / R js (t)
dt R
dks
= Rs / R k s (t)
dt R
Figure 2
AB
Ecrivons AB comme AB = AB u (t), où u (t) = est un vecteur unitaire engendrant
AB
les orientations de la droite (P,Q) au cours du temps. Dérivons ce vecteur par rapport au temps
d AB du
V ( B S / R) V ( A S / R)
t: = AB =
dt R
dt R ( S / R) AB
différentes situations sont possibles :
i.- si u (t) = cte t alors : V ( A S / R) = V ( B S / R) . On dit que (S) effectue un mouvement
de translation
ii.- si u (t) cte et A (S) tel que V ( A S / R) = 0 t alors (S) effectue un mouvement
de rotation autour du pt A : V ( B S / R) = S / R AB
iii.- si u (t) cte et il n’existe aucun point de (S) fixe dans R alors le mouvement de (S) est la
composée d’une translation et d’une rotation.
Si A et B sont les 2 pts matériels fixes dans , il en résulte alors que tous les pts sur la
droite (A,B) restent fixes : c’est l’axe de rotation de S/R. Faisons le choix (A,B)=Oz comme axe
de rotation de S/R, alors on a :
V ( M S / R) = V (O / R) + S / R OM = V ( H / R) + S / R HM
Sachant que HM = HM er et S / R = ez , on obtient V ( M S / R) = HM ez , les points
TV est un couple.
* soit h =0 ( I (Tv)= 0 ), le mouvement est alors un mouvement de rotation autour de l’axe Oz :
TV est un glisseur d’axe Oz
- cas (Tv) 0
Dans ce cas le mouvement est une combinaison d’une translation ou //Oz et d’une rotation
autour de Oz : c’est le mouvement helicoïdal. Le torseur TV n’est un couple, ni un glisseur.
Cependant il peut être décomposé en un couple C=[ 0 , I ] et un glisseur G0[ k , 0 ] parallèle.
L’axe du torseur (O, k )=Oz est l’axe du torseur qui est aussi l’axe de rotation. Notons
finalement que si =cte, le mouvement est hélicoïdal uniforme.
ii.- la deuxième rotation d’angle , se fait autour de u : c’est la nutation. Elle fait passer :
R1(Os, u , v , k ) R R2(Os, u , w , k )
Représentation de R dans le plan : =( v , w )=( k , k s )
5.2.3.- Exemple
(S)= cerceau de centre A et de rayon a : S / R = k
(S’)= le plan horizontal fixe : RS’ = R. Alors on a :
5.2.4.- si V g(P) = 0 t càd V (P S/R) = V (P S’/R) alors on dit que (S) roule sans glisser
sur (S’). En général cette condition réduit le nombre de variables (de degrés de liberté). Dans
le cas de l’exemple précédent, cette condition s’écrit : x+a = cte
Fig.5 : coupe dans le plan x=O : C = (x,y,z) est le centre de la section droite
La cinétique du solide ou cinématique des masses, est l’étude des mouvements des masses
du solide.
1.- Eléments d’inertie d’un système matériel
Les éléments d’inertie d’un système matériel sont le centre d’inertie G et la matrice
d’inertie I. Ces deux éléments jouent un rôle fondamental dans la formulation des théorèmes
généraux
1.1- Centre d’inertie
1.1.1.- Référentiels : On appelle centre d’inertie G (ou centre de masse c.m.) d’un système
matériel ( ) en mouvement dans un référentiel R(O, i , j , k ), le barycentre des différents
points P ( ) affectés de leurs masses. Ainsi le centre G est donné dans R par :
N N
i.- ( )=un système de N points matériels Mi : m OG (t)= mi OM i (t),m= mi la masse totale
i 1 i 1
Nous allons fixer notre attention sur le solide. Les relations qu’on va obtenir ont leurs
analogues pour le cas discret.
1.1.3.- Propriétés :
a.- distribution de masse d’un solide (S)
Il y a trois types de distributions
- linéique : dm(p) = (P)dm
- surfacique : dm(p) = (P)dm
- volumique : dm(p) = (P)dm
b.- Dans le repère barycentrique RG=Rb=R(G, i , j , k ), le repère ayant pour origine G la même
base que R, l’équation du centre de masse s’écrit :
M S
dm GM = 0
c.- si OG1 et OG2 sont respectivement les centres de masse des solides S1 et S2 en mouvement
dans R de masse m1 et m2 alors le centre de masse du système (S1 S2) est :
OG (t) =[m1 OG1 (t)+m2 OG2 (t)]/(m1+m2)
Cette propriété qui découle de la définition se généralise pour le cas de plusieurs solides.
d.- Exemple de calcul du centre de masse de : (S1 S2)
S1 = ½ boule B(C,a) d’axe Oz
iv.- Propriétés
- Si un solide admet un point A comme point de symétrie matérielle alors G coïncide avec A.
Exemple B(A,a).
- Si (S) admet un axe de symétrie matérielle alors G
Exemple : la ½ boule, le cône fig 1
- Si (S) admet un plan de symétrie matérielle alors G
Exemple : la ½ boule C le cône fig 1
1.2.2.- Propriétés
a.- L’application u (O,S) u dm est linéaire
(O,S)( 1 u1 + 2 u2 ) = 1 (O,S) u1 + 2 (O,S) u2
b.- (O,S) est l’opérateur symétrique
v (O,S) u = v [( OM ( u OM ))dm =
S
u OM .( v OM )dm = u (O,S) v
S
e OM .( e ye zey dm
2
Ixx(O,S) = x x OM )dm = z
S S
Ixx(O,S) = y z dm = A
2 2
S S
Remarque : le moment d’inertie d’un point matériel de masse m/ à un axe est I =md2 où d=
HM , H est la projection orthogonale du point P sur (fig.3)
* Produits d’inertie
Ixy(O,S) = e
S
x
OM .( ey OM )dm = ye
S
z zey zex xez dm = - xy dm = -F
S
Ixz(O,S) =- xz dm = -E,
S
Iyz(O,S) =- yz dm = -D
S
0 0
J(O,S) = 0 0
0 0
3
Tout axe (O, u ) avec u = 1 u1 + 2 u2 est aussi un axe principal d’inertie de moment .
iii.- Si les 3 moments d’inertie sont égaux 1= 2= 3= , alors l’opérateur J(O,S) est dit
sphérique et tout axe (O, u ) avec u = i ui est aussi axe principal d’inertie de moment .
= OG [ u ( OG + GP )]dm+ OG [ u GP ]dm+ GP ( u OG )dm+
S S S
GP [ u ( GP )]dm
S
Remarque : si de plus la droite (A, w ) est une d droite de symétrie matérielle de révolution,
alors les moments d’inertie A=B
Exemple : le cône de révolution /(O, k ). Fig. (4.1)
ii.- Si le plan = (A, w )
S alors w est un vecteur propre de I(C,S) C à la droite (A, u , v ) est un plan de symétrie
matérielle pour S alors w = u v est un vecteur propre de (C,S) D=E=0
iii.- Si le repère R = (A, u , v , w ) est tel que deux de ses axes soient droites de symétrie
matérielle pour S, alors il est principal d’inertie.
Preuve : soient (A, u ) et (A, v ) droites de symétrie matérielles
u et v sont des v.p de (A,S) donc F=E=0 et D=E=0
Soit alors (A,S) est diagonale et donc w et v.p de (A,S).
iv.- Si le repère (A, u , v , w ) est tel que deux de ses plans soient plans de symétrie matérielle
pour (S), alors le repère (C, u , v , w ) est principal d’inertie C à l’intersection des 2 plans.
Preuve : soient (A, u , v ) et (A, u , w ) 2 plans de symétrie matérielle de (S) (C, w ) et (C, v )
sont des v.p de (C,S), C à l’intersection (A, u ) les produits d’inertie
E=D=0 et F=D=0 donc u est v.p de (C,S).
OM x
2
*.- Le moment d’inertie par rapport à un point O : IO = dm = 2
y 2 z 2 dm
S S
Remarque : le théorème de Huyghens est valable aussi pour le cas des plans d’inertie càd :
I (O ) = I (G ) + md2
où (G) est le plan // (O) et contenant G. d est la distance de G au plan (O).
Preuve :
n.OM dm,
2
I ( O ) = n la normale à
S
n.OG n.OG
2 2
= dm = m n.OG + I ( G )
S
S S
3 3
x ml 2
*.- Izz = 2
y 2 dm =
S
3
D D 4 2
Donc :
1 0 0
mR
2
I(O,D) = 0 1 0
0 0 2 4
c.- Cône homogène plein fig.4.8
b.- Propriétés
i.- Si est formé de plusieurs éléments j : =Uj j alors : P (Uj j/R)= j P ( j/R)
ii.- Si m est la masse totale de et G son cm alors on a : P ( /R) = m V (G/R)
dOM dOG dGM
En effet : P ( /R) = dm = dm + dm
dt R dt R dt R
dOM d
P ( /R) = dm = V (G/R) dm +
dt
dm GM =m V (G/R) + 0 = m V (G/R)
dt R
iii.- dans le repère barycentrique : RG = Rb, l’impulsion totale est nulle : P ( /R) = 0
5.1.2.- Le vecteur L ( /R)
a.- Définition : le vecteur moment cinétique en un point C d’un système en mouvement dans
R est défini par :
V (Mi /R)
N
* = système discret : L (C, /R) = m
i 1
i CM i
Remarque :
1.- L ( /R) dépend du point où on le calcule alors que P ( /R) ne dépend que du repère.
= m CG V (A S/R)+ dm ( CA + AM ) ( S / R AM )
S
= m CG V (A S/R)+ dm CA ( S / R AM ) + dm AM ) ( S / R AM )
S S
= m CG V (A S/R)+ m AG ( CA S / R ) + I(A,S/R) S / R
= I(A,S/R) S / R + m CG V (A S/R)+ m CA ( S / R AG )
iv.- Cas particuliers utiles
* Si C=A Rs, on a : L (A, S/R) = I(A,S/R) S / R + m AG V (A S/R)
* Si C= A Rs, un point fixe dans R (origine du repère par exemple)
L (A, S/R) = I(A,S/R) S / R
* Si C=G on a : L (G, S/R) = I(A,S/R) S / R - m AG ( S / R AG )
* Si C=A=G alors on a : L (G, S/R) = I(G,S/R) S / R
Remarque : il faut noter que la quantité m AG ( S / R AG ) est l’image de S / R par l’opérateur
(A,G{m}
(A,G{m}): m AG ( S / R AG ) = (A,G{m}) S / R
c.- Théorème 2 de Koenig
L (O, S/R) = L (G, S/R) + m OG V (G/R)
qui n’est autre que la propriété d’antisymétrie de L . Notons aussi que :
L (G, S/R) = L (G, S/Rb) = I(G,S/Rb) S / R
4.1.3.- Exemple
Soit un solide S=S1US2 composé de 2 éléments : une tige T=S1 de masse m1 et de cm G1
et de longueur l, solidaire à un disque D(c,a) de masse m2 et de cm G2 et de rayon a (fig.4.1) :
* OG1 m1 V (G1/R) = 1 is js = 1 k
m l2 m l2
4 4
2
ml 1 l
Donc : L (O,S1/R) = 1 k et Tc(O,S1/R) = m1l [ js , k]
3 2 4
b.- Calcul de Tc(O, S2/R)
i.- P (S2/R) = m2 V (G2/R) = m2 S2 / R OG 2 = m2 k OC = m2 k is = m2l js
ii.- L (O,S2/R) Koenig 2 L (G2,S2/R) + OG 2 m2 V (G2/R)
1
2 0 0
2 0
ma m2 a 2
0
1
* L (G2,S2/R) = L (C,D/R) = I(C,D/Rb) S2 / R = 2
2
0
2 0 = 2 k
0 0 1
Rs
* OC m2 l js = m2l2 k
a2 2 a2 2
Donc : L (O,S2/R) = m2( + l ) k et Tc(O,S 2/R) = m2l [l js , ( +l ) k ]
2 2
c.- Calcul de Tc(S/R)
m1 m1l 2 2 m2 a
2
P (S/R) =( +m2)l s et L (O,S1/R) = (
j +m2l + )l k
2 3 2
(Mi/R)
N N
S ( /R) = mi (Mi/R), D ( /R) =
i 1
m
i 1
i CM i
Remarques :
i.- la relation b.ii.- donne la formule du moment dynamique en un point C mobile. Son utilisation
dans des problèmes est systématique.
ii.- les relations a.- et b.- font intervenir V (G/R) et (G/R). C’est pour cela que dans beaucoup
de problèmes on commence par calculer les centres de masse de .
c.- Conséquences
i.- Théorème 3 de Koenig
dL(G, / R)
Si on pose C=G dans l’équation b.ii.- on obtient : D (G, /R) =
dt R
Le théorème 3 de Koenig pour le moment dynamique s’énonce alors comme suit :
D (I, /R) = D (G, /R) +m IG (G/R)
où I est un point qqc de . Par ailleurs sachant que
L (G, /R) = L (G, /Rb) on peut écrire le théorème 3 sous la forme :
D (I, /R) = D (G, /Rb) +m (G/R) IG
+m2)l[ js + k js ] = (
m1 m1
=( +m2)l[ js - is ]
2 2
2 2
dL(O, S / R) m1l 2 2 m2 a
2
ii.- D (O, /R) = =( +m2l + )l k
dt R 3 2
5.3.- Energie cinétique Ec
5.3.1.- Définition
L’énergie cinétique, à l’instant t, d’un système de points matériels dans son
mouvement/R s’écrit :
N
1
a.- = système de N points matériels de masse mi : Ec( /R) = 2m
i 1
i V 2 (Mi/R)>0
1
b.- = un solide (S) : Ec ( /R) = dm 2 V (M/R)>0
2
= P (S/R) V (A S/R)+ RS / R dm [ AM V (M/R)]
S
On a :
Ec(TUD/R)=Ec(T/R) + Ec(D/R)
A 0 0 0 2
0 + 1 m l
1
Avec : Ec(T/R) Koenig 4 Ec(T/Rb) + m1 V (G1/R) =
2
2 1
2
0, 0, 0 B 0 1
2 2
0
0 C Rs
1 1 1 1 1
= C 2 + m1l2 2= m1l2 2 + m1l2 2 = m1l2 2
2 8 24 8 6
A 0 0 0 2
0 1 l
1
ii.- Ec(D/R) Koenig 4 Ec(D/Rb) + m1 V 2 (G2/R)=
2
1
2
0, 0, 0 B 0 + m2
2 2
0 0 C Rs
1 1 a2 l 2 2
= C 2 + m2l2 2=m2
2 2 4 2
Donc
1 a2 l 2 2 1 l 2 a2
Ec(TUD/R)=Ec(T/R) + Ec(D/R)= m1l2 2 + m2 = m1 m2 m2l 2 2
6 4 2 2 3 2
b.- Exemple 2
Considérons le système S=TUD constitué d’une tige T et d’un disque articulé au centre
C du disque D(c,a). Fig.5.2
Par DAWOUA KAOUTOING Maxime 37
T/R = k et D/R = k
et sont 2 degrés de liberté indépendantes
1 1
OC = OG 2= l is , OG 1 = l is V (G1/R) = l js , V (G2/R) = l js
2 2
Calculons Tc(O,S/R), TD(O,S/R) et Ec(S/R)
i.- Tc(O,S/R) = Tc(O,T/R) + Tc(O,D/R)
* Tc(O,T/R) = [ P (T/R), L (O, T/R)]
1
- P (T/R)= m1l js
2
- L (O, T/R) Koenig 4 L (G1, T/R) + m1 OG 1 V (G1/R) =
1 1 l l 1
m1l2 k + m1 k = m1l2 k
12 2 2 2 3
* Tc(O,D/R) = [ P (D/R), L (O, D/R)]
- P (D/R)= m2l js
parlera plutôt de densité massique de force : f (M)=d F (P)/dm. La force totale s’exerçant sur
S dans R est la résultante F (S/R) donnée par : F (S/R)=
PS
f ( P)dm
i.- forces extérieures : ce sont des forces exercées sur par le milieu extérieur
ii.- forces intérieures : ce sont des forces d’interaction entre les éléments de même système
.
5.3.2.- Torseur force
a.- Définition
On appelle TF( /R) torseur force s’exerçant sur le système en mouvement dans R, le
torseur ayant pour éléments réduction en O :
i.- = système de N points matériels de masse mi : TF(O, /R) = [ F ( /R), M (O, /R)], où
M (O, /R)] est le moment résultant des forces agissant sur donné par :
OM
N
M (O, /R)] = i fi
i 1
ii.- = un solide (S) : TF(O,S/R) = [ F (S/R), M (O,S/R)] où M (O,S/R)] est le moment résultant
des forces agissant sur donné par : M (O, /R)] = OM f (M )dm = OM dF
S S
Où : P (S/R) = g (M )dm = m g , si
S
g =cte
M (O,S/R)] = (OM g )dm = dmOM g = OG p
S S
c.- Torseurs des forces extérieures TFext( /R) et intérieures TFint( /R)
Soit Pi un point matériel de en mouvement dans R. La force f (Pi)= f i qui agit sur ce
point est en fait la somme de 2 termes :
f i = f ( -{Pi} Pi) = f P P = f
j i
j i
j i
ij
Les torseurs forces TFext( /R) et TFint( /R) associés aux forces extérieures et
intérieures
fiext( /R) et fiint( /R) ont respectivement pour coordonnées en O
TFext( /R) = [ F ext( /R)= fiext( /R), M ext
(O, /R)= OP
i
i f i ext ]
TFint( int
/R) = [ F ( /R)= fiint( /R), M int
(O, /R)= OP
i, j
i f ij ]
dL(O ', / R)
mV (O '/ R)V (G / R) = M ext
(O’, /R)
dt R
D (O’, /R)
dL(G, / Rb )
ii.- Si O’=G, on trouve la relation fort utile : = M ext
(G, /Rb)
dt Rb
qui exprime le théorème du moment cinétique d’un système matériel en mouvement autour
de G cm de .
Preuve :
Soit un système matériel
= 1U 2 composé de 2 éléments 1 et 2 sa partie matérielle commune et les torseurs
forces suivants
i.- TF( 1 2/R) = TF12 : torseur des forces exercées par 1 sur 2 dans R
ii.- TF( 2 1/R) = TF21 : torseur des forces exercées par 2 sur 1 dans R
iii.- TF1( 1/R) et TF2( 2/R) sont les torseurs forces extérieures exercées sur 1 et sur 2
respectivement par le milieu extérieur à .
Donc le torseur des forces extérieures exercées sur 1 (resp sur 2 ) est :
TF( 1/R) = TF1 + TF21
TF( 2/R) = TF2 + TF12
Le principe fondamental de la dynamique appliqué à 1, 2 et à = 1+ 2 s’écrit alors :
TD( 1/R) = TF1 + TF21
TD( 2/R) = TF2 + TF12
TD( 1U 2) = TF1 + TF2
En comparant , on tire que
TF( 1 2/R) = - TF( 2 1/R)
b.- Conséquences
i.- lorsque 1 = {M1} et 2 = {M2} sont réduits à un point matériel on obtient le résultat évident :
F12 + F21 = 0
ii.- En généralisant cette propriété pour tout les points de 1 et 2, on déduit que le torseur
des forces intérieures est nul :
TFint( /R) =0
Ces résultats se généralisent au cas d’une distribution continue de matière
5.4.4.- Cas des référentiels non galiléens
a.- Proposition
(Mi/R)]
N
TD(A /R) = [m (G /R), D (A, /R ) = m
i 1
i AM i
(Mi/R’)]
N
TD(A /R’) = [m (G /R’), D (A, /R’) = m
i 1
i AM i
e(Mi/R)]
N N
TD(A /R)e = [- m
i 1
i e(Mi/R), D e(A, /R ) = - mi AM i
i 1
e(Mi/R)]
N N
TD(A /R)c = [- mi c(Mi/R), D c(A, /R ) = - mi AM i
i 1 i 1
- ( S c)= 0
ii.- Théorèmes de la résultante dynamique et du moment cinétique
S ( /R’) = (G/R’) = F ext + S e + S C
ext
D (A, /R’) = M (A, /R’) + D e(A, /R’) + D C(A, /R’) : A point quelconque de R’
ext
dL( A, / R ')
Si A est fixe dans R’ : D (A, /R’)= M (A, /R’)+ D e(A, /R’)+ D C(A, /R’)= .
dt R '