Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
Enoncés
Dysphagie d'apparition récente chez un homme de 60 ans
Vous recevez en consultation M. V, 60 ans, retraité, qui se présente pour une dysphagie d’apparition récente.
Ce patient est un fumeur invétéré (1pqt/j depuis 40 ans) et il consomme régulièrement de l’alcool (quelques verres par jour).
Au premier regard, vous êtes frappé par son état dentaire déplorable.
Son problème actuel est une dysphagie haute, avec des douleurs lors de la déglutition, prédominant à droite et irradiant
jusqu’à l’oreille droite. De ce fait, il mange moins et a d’ailleurs perdu du poids (au moins 5kg).
Votre examen met en évidence une tumeur bourgeonnante et hémorragique du sinus piriforme droit. A la palpation cervicale,
vous retrouvez une adénopathie sous digastrique droite, dure et fixée.
QUESTION N° 1
QUESTION N° 2
Quel est le type histologique de tumeur le plus fréquemment retrouvé dans cette localisation ?
QUESTION N° 3
Quels éléments recherchez-vous lors de l’examen de la tumeur, en faveur de son caractère malin ?
QUESTION N° 4
QUESTION N° 5
QUESTION N° 6
Votre patient a été opéré (pharyngolaryngectomie partielle avec curage). Il va maintenant débuter la radiothérapie. Quels sont
les 3 paramètres techniques que le radiothérapeute va déterminer pour l’organisation du traitement ?
QUESTION N° 7
QUESTION N° 8
M. P, 58 ans, vous consulte pour une toux sèche et une dyspnée s’aggravant progressivement depuis quelques semaines.
Ce patient, retraité, ancien ouvrier de chantier naval, fume 1 paquet/jour depuis ses 18 ans. Il n’a pas d’autre antécédent.
Il décrit une toux sèche depuis 3 mois, favorisée par les changements de position, associée à des douleurs basithoraciques
droites augmentées à l’inspiration profonde et une dyspnée récente. Il se sent fatigué.
A l’examen, vous constatez : diminution du murmure vésiculaire (MV) au niveau de l’hémichamp inférieur droit, diminution
d’ampliation de l’hémithorax, matité, abolition des vibrations vocales (VV).
QUESTION N° 1
QUESTION N° 2
Vous réalisez une radiographie de thorax qui confirme votre diagnostic et met en évidence une opacité suspecte. Vous
suspectez un cancer bronchopulmonaire droit. La ponction pleurale a mis en évidence des cellules carcinomateuses.
Quel examen vous paraît nécessaire pour confirmer le diagnostic ?
QUESTION N° 3
Il s’agit d’un cancer bronchique non à petites cellules. Citez les 2 types histologiques principaux, possibles dans ce cas.
QUESTION N° 4
QUESTION N° 5
QUESTION N° 6
Si votre bilan met en évidence une hyponatrémie ou un hippocratisme digital ou une augmentation de volume mains-pieds ou
une neuropathie myasthéniforme : quels diagnostic syndromique devrez-vous suspecter ?
QUESTION N° 7
Au cours de quel événement va se faire la décision du traitement ? Précisez l’organisation de cette réunion ?
QUESTION N° 8
Ce patient présentait initialement une pleurésie néoplasique : il s’agit donc d’une tumeur M1a et par conséquent d’un stade IV.
Quelle sera alors la base du traitement proposé ?
Un jeune homme de 25 ans, sans antécédent, se présente à votre consultation pour une augmentation de volume du testicule
gauche. Ceci a débuté il y a plusieurs semaines mais continue d’augmenter progressivement.
QUESTION N° 1
QUESTION N° 2
QUESTION N° 3
Votre examen retrouve une masse testiculaire gauche, dure et indolore, chez un patient ayant perdu du poids récemment et
volontiers dyspnéique à l’effort.
Quels examens complémentaires vous paraissent nécessaires ? Dans quels buts ?
QUESTION N° 4
QUESTION N° 5
QUESTION N° 6
QUESTION N° 7
Il s’agit d’une tumeur non séminomateuse M+. Il y a donc indication à une chimiothérapie et vous décidez de débuter 3 cures
de BEP (Bléomycine, Etoposide, Cisplatine). De quels effets indésirables devez-vous informer votre patient ?
QUESTION N° 8
QUESTION N° 9
Mme S, 54 ans, est une de vos patientes que vous suivez régulièrement pour un cancer du sein. Le diagnostic a été porté
suite à une mammographie de dépistage.
QUESTION N° 1
Quelles sont les deux pathologies cancérologiques pour lesquelles il existe un dépistage de masse organisé en France ?
QUESTION N° 2
Quelles sont les caractéristiques nécessaires pour qu’une pathologie puisse bénéficier d’un test de dépistage ?
QUESTION N° 3
Il s’agit d’une tumeur de 3,5 cm T3N2M0, grade SBR III, de type carcinome canalaire infiltrant, RO+, RP+ her2-, 5N+/10 avec
rupture capsulaire.
La patiente a été traitée par mastectomie avec marges R0 et curage axillaire puis radiothérapie externe. Elle débute
actuellement sa chimiothérapie.
Après sa première cure, elle présente des vomissements importants. Quels traitements proposez-vous ?
QUESTION N° 4
Dix jours après sa deuxième cure, la patiente vous appelle car elle est fébrile à 39°C à domicile. Que redoutez-vous ?
Comment confirmez-vous ce diagnostic ?
QUESTION N° 5
La fièvre est mal tolérée, la patiente est hospitalisée. Quelle est votre prise en charge à visée étiologique ?
QUESTION N° 6
QUESTION N° 7
Votre patiente a connu une période de rémission. Mais elle a rechuté avec une évolution métastatique au niveau hépatique et
pulmonaire.
Quels facteurs pronostiques connaissez-vous dans cette pathologie ?
QUESTION N° 8
L’état de votre patiente se dégrade. Lors de sa dernière consultation, elle n’est plus autonome pour les activités de la vie
quotidienne, elle passe tout son temps alitée, le maintien à domicile est impossible. Quelle classification OMS
connaissez-vous pour coter l’état général d’un patient ? Détaillez-la.
Corrigés
Dysphagie d'apparition récente chez un homme de 60 ans
QUESTION N° 1
Quel diagnostic suspectez-vous ? Justifiez.
On suspecte un cancer des VADS : cancer de l’hypopharynx (5) au niveau du sinus piriforme (3) droit (2) devant :
- le terrain (2) : homme (1), âge > 50 ans (1)
- les facteurs de risque (2) : consommation alcoolotabagique (1), mauvais état buccodentaire (1)
- argument de fréquence (2)
- arguments d’anamnèse (2) : dysphagie (1), odynophagie (1), otalgie réflexe (1), AEG (1)
- les éléments cliniques (2) : tumeur bourgeonnante et hémorragique (1) et adénopathie (1) dure fixée
QUESTION N° 2
Quel est le type histologique de tumeur le plus fréquemment retrouvé dans cette localisation ?
QUESTION N° 3
Quels éléments recherchez-vous lors de l’examen de la tumeur, en faveur de son caractère malin ?
QUESTION N° 4
Quel examen complémentaire est nécessaire pour affirmer le diagnostic ?
QUESTION N° 5
Quels autres examens sont nécessaires ? Pourquoi ?
- Recherche d’un autre cancer associé au terrain (2) (cancer bronchique, cancer œsophage) :
fibroscopie bronchique (2)
FOGD (2)
- Bilan d’extension (2) locale et générale: TDM cervicofacial et thoracique (2) (ou RT+ écho abdo)
- Bilan préthérapeutique (2) :
consultation stomatologique (1) avec panoramique dentaire (1)
bilan cardiologique (1) : ECG, ETT
bilan respiratoire (1) : EFR
bilan nutritionnel (1) : albumine, préalbumine
bilan préopératoire (1): consultation d’anesthésie, fonction rénale…
QUESTION N° 6
Votre patient a été opéré (pharyngolaryngectomie partielle avec curage). Il va maintenant débuter la radiothérapie. Quels sont
les 3 paramètres techniques que le radiothérapeute va déterminer pour l’organisation du traitement ?
- La dose d’irradiation (2) : la dose de rayonnement reçue, exprimée en Gray (dose totale et dose par fraction)
- L’étalement (2) : la durée totale de la radiothérapie (en nombre de semaines)
- Le fractionnement (2): le nombre de séances
QUESTION N° 7
Quelles précautions doivent être prises avant la radiothérapie ?
- Information (1) du patient sur le déroulement, l’objectif du traitement et les effets indésirables
- Consultation de stomatologie (1) pour :
recherche de foyers infectieux (2)
panoramique dentaire (2)
remise en état buccodentaire (2) : soins (traitement des caries) et extraction (racines, kystes apicaux)
confection de gouttières fluorées (2) : pour fluoruration quotidienne des dents
QUESTION N° 8
De quels effets indésirables de la radiothérapie informez-vous votre patient ?
QUESTION N° 1
Quel est votre diagnostic syndromique ? Justifiez.
Quel autre signe clinique aurait-on pu retrouver dans ce tableau ?
QUESTION N° 2
Vous réalisez une radiographie de thorax qui confirme votre diagnostic et met en évidence une opacité suspecte. Vous
suspectez un cancer bronchopulmonaire droit. La ponction pleurale a mis en évidence des cellules carcinomateuses.
Quel examen vous paraît nécessaire pour confirmer le diagnostic ?
Une fibroscopie bronchique (5) avec biopsie de la zone tumorale (2) et de toute zone suspecte et lavage bronchoalvéolaire (2)
et analyse des ECBC 3jours de suite après (1)
A la recherche :
- D’une lésion bourgeonnante endobronchique
- D’une infiltration des parois bronchiques
- D’une compression bronchique extrinsèque
Avec envoi des prélèvements en anatomopathologie (2)
QUESTION N° 3
Il s’agit d’un cancer bronchique non à petites cellules. Citez les 2 types histologiques principaux, possibles dans ce cas.
QUESTION N° 4
Quels facteurs de risque relevez-vous chez ce patient ?
QUESTION N° 5
Quels examens complémentaires vous semblent nécessaires ?
Pour l’atteinte thoracique et le bilan d’extension : TDM TAP (5) avec coupes sur les surrénales (2) et TDM cérébral (3).
Pet-scan (2).
QUESTION N° 6
Si votre bilan met en évidence une hyponatrémie ou un hippocratisme digital ou une augmentation de volume mains-pieds ou
une neuropathie myasthéniforme : quels diagnostic syndromique devrez-vous suspecter ?
QUESTION N° 7
Au cours de quel événement va se faire la décision du traitement ? Précisez l’organisation de cette réunion ?
La décision de traitement est prise après présentation du dossier en RCP Réunion de Concertation Pluridisciplinaire (5) :
- Réunion rassemblant des professionnels de différentes spécialités (2) : chirurgien, radiothérapeute, oncologue médical,
anatomopathologiste, radiologue…
- Pour discuter des différentes options thérapeutiques (2)
- Et faire une proposition de plan de traitement (2)
Cet avis est consultatif, le médecin référent garde la responsabilité de la décision du traitement après discussion avec le
patient (1)
QUESTION N° 8
Ce patient présentait initialement une pleurésie néoplasique : il s’agit donc d’une tumeur M1a et par conséquent d’un stade IV.
Quelle sera alors la base du traitement proposé ?
QUESTION N° 1
Quel diagnostic devez-vous évoquer devant ce tableau ?
Premier diagnostic à évoquer systématiquement devant tout syndrome de masse testiculaire chez un homme jeune : un
cancer du testicule (8) gauche (2).
QUESTION N° 2
Décrivez votre examen physique.
Examen des aires ganglionnaires (2): recherche d’un ganglion sus-claviculaire gauche (1).
Signes généraux recherche de localisations à distance :(2)
- AEG (1), gynécomastie (1)
- examen pulmonaire (1),
- examen abdominal (1) : hépatomégalie, adénopathies abdominales volumineuses
- douleurs osseuses (1)
QUESTION N° 3
Votre examen retrouve une masse testiculaire gauche, dure et indolore, chez un patient ayant perdu du poids récemment et
volontiers dyspnéique à l’effort.
Quels examens complémentaires vous paraissent nécessaires ? Dans quels buts ?
- Echographie scrotale bilatérale (2) : pour préciser le siège de la masse et contrôler le testicule controlatéral
- TDM TAP (2) : pour préciser les limites de la tumeur, rechercher des adénopathies et des localisations secondaires
- Marqueurs (2) : alpha-foeto-protéine (1), bétaHCG (1), LDH (1)
QUESTION N° 4
Comment confirmez-vous le diagnostic ? Réalisez-vous des biopsies ? Détaillez.
Non (5) : on ne réalise jamais de biopsies devant une masse testiculaire.
Pour confirmer le diagnostic, il faut réaliser une orchidectomie (5) par voie inguinale (1) :
- prélèvement de sang au cordon pour dosage des marqueurs tumoraux (1)
- et envoi de la pièce d’exérèse en anatomopathologie (1)
QUESTION N° 5
Quelle précaution médicolégale devrez-vous avoir prise avant toute intervention ?
QUESTION N° 6
QUESTION N° 7
Il s’agit d’une tumeur non séminomateuse M+. Il y a donc indication à une chimiothérapie et vous décidez de débuter 3 cures
de BEP (Bléomycine, Etoposide, Cisplatine). De quels effets indésirables devez-vous informer votre patient ?
QUESTION N° 8
Quels facteurs de risque connaissez-vous pour cette pathologie ?
QUESTION N° 9
Pensez-vous que l’orchidopexie puisse prévenir le risque de cancer ?
Non (1), elle facilite juste la surveillance ultérieure (1) du testicule cryptorchidie.
QUESTION N° 1
Quelles sont les deux pathologies cancérologiques pour lesquelles il existe un dépistage de masse organisé en France ?
- Le cancer du sein : mammographie bilatérale avec double incidence et double lecture, tous les 2 ans, de 50 à 75 ans
- Le cancer colorectal (5) : test hémoccult II, tous les 2 ans à partir de 50 ans
Ces examens sont pris en charge à 100% par la sécurité sociale.
QUESTION N° 2
Quelles sont les caractéristiques nécessaires pour qu’une pathologie puisse bénéficier d’un test de dépistage ?
La maladie :
- est une pathologie fréquente et grave (1)
- un problème de santé publique (1)
- une pathologie d’histoire naturelle connue (1), avec des signes fonctionnels tardifs
La population concernée :
- est bien définie et a accès aux soins (1)
Un test de dépistage existe :
- le test est performant (sensible ++ et spécifique) et validé (1)
- peu invasif (1)
- peu coûteux (1)
- acceptable par > 60% de la population (1)
- reproductible
- et sans danger
Un traitement existe :
- et il est plus efficace en phase précoce (1)
La stratégie de dépistage :
- a montré un avantage, confirmé par les études, en termes de diminution de la mortalité (1)
QUESTION N° 3
Il s’agit d’une tumeur de 3,5 cm T3N2M0, grade SBR III, de type carcinome canalaire infiltrant, RO+, RP+ her2-, 5N+/10 avec
rupture capsulaire.
La patiente a été traitée par mastectomie avec marges R0 et curage axillaire puis radiothérapie externe. Elle débute
actuellement sa chimiothérapie.
Après sa première cure, elle présente des vomissements importants. Quels traitements proposez-vous ?
QUESTION N° 4
Dix jours après sa deuxième cure, la patiente vous appelle car elle est fébrile à 39°C à domicile. Que redoutez-vous ?
Comment confirmez-vous ce diagnostic ?
QUESTION N° 5
La fièvre est mal tolérée, la patiente est hospitalisée. Quelle est votre prise en charge à visée étiologique ?
QUESTION N° 6
Quelle est votre prise en charge thérapeutique ?
- Hospitalisation (1)
- Isolement protecteur (2)
- Antibiothérapie (5) probabiliste (2) double, large spectre, débutée après les prélèvements (2), IV (2), secondairement adaptée
à l’antibiogramme :
de type C3G + fluoroquinolone (1) ou tazocilline + aminoside (1)
ex : Rocéphine + Ciflox ou Tazocilline + Amiklin
- pas d’antipyrétique si possible ou après contrôle systématique de la température (1)
- surveillance horaire (2)
QUESTION N° 7
Votre patiente a connu une période de rémission. Mais elle a rechuté avec une évolution métastatique au niveau hépatique et
pulmonaire.
Quels facteurs pronostiques connaissez-vous dans cette pathologie ?
QUESTION N° 8
L’état de votre patiente se dégrade. Lors de sa dernière consultation, elle n’est plus autonome pour les activités de la vie
quotidienne, elle passe tout son temps alitée, le maintien à domicile est impossible. Quelle classification OMS
connaissez-vous pour coter l’état général d’un patient ? Détaillez-la.