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ROYAUME DU MAROC

Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail

CDC PEDAGOGIE ET COMMUNICATION

FORMATION DES FORMATEURS

LES SUPPORTSI DIDACTIQUES


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SOMMAIRE

Page

OBJECTIFS 4

TEST D’ENTREE ET DE SORTIE 5

INTRODUCTION 8

LES DIFFERENTS TYPES DE MOYENS PEDAGOGIQUES 9

LES MOYENS DIDACTIQUES ET LEURS FONCTIONS 10

CONSEILS PRATIQUES QUANT A L’UTILISATION DES 12


MOYENS PEDAGOGIQUES

L’IMAGE EN FORMATION 18
OBJECTIFS DU MODULE

OBJECTIF GENERAL :

 Utiliser des moyens pédagogiques en formation;

OBJECTIFS SPECIFIQUES :

 Identifier les différents supports pédagogiques utilisés en


formation;

 Identifier les fonctions pédagogiques de chaque support ;

 Utiliser adéquatement les supports pédagogiques en


formation ;

 S’initier à l’utilisation de l’image en formation.


LES SUPPORTS PEDAGOGIQUES

TEST D’ENTREE ET DE SORTIE DE MODULE

Recommandations
TEST D’ENTREE ET DE SORTIE DE MODULE : Ce test d’entrée du
module permet d’évaluer les acquis et les pré requis des personnes
à former. Ce même test doit être repris en fin de module, il permet
à chaque participant d’évaluer sa propre évolution.
Ce test peut faire l’objet d’une correction de la part de l’animateur,
comme il peut être exploité en autoévaluation.

Matricule :
NOM/Prénom :
Etablissement :

EXRCICE 1 :
Complétez le tableau récapitulatif suivant des principaux moyens
d’enseignement

Moyens les supports Moyens Moyens Moyens liés Moyens


écrits réels visuels Moyens sonores aux informatiques
audiovisuels capacités
sensorielles
EXRCICE 2 :

Complétez le tableau suivant en indiquant les fonctions pédagogiques


attribuées aux moyens didactiques :

Fonction Descriptif
pédagogique
1
2
3
4
5
6

EXRCICE 3 :

Citez 4 règles principales pour une utilisation optimale des supports


pédagogiques suivants :

LE SUPPORT REGLES D’UTILISATION


1
Le tableau à craie ou 2
le tableau blanc 3
4

LE SUPPORT REGLES D’UTILISATION


1
Le transparent 2
3
4

LE SUPPORT REGLES D’UTILISATION


1
Les moyens 2
audiovisuels
(documents vidéo, 3
films)
4

EXRCICE 4 :

Complétez le tableau suivant en cochant les cases qui conviennent :


1 Les supports pédagogiques permettent d’introduire des
variétés dans la séance de formation

2 Les supports pédagogiques peuvent remplacer le cours


animer par le formateur

3 Les supports pédagogiques font gagner du temps au


formateur

4 Les supports pédagogiques donnent une image conforme


à la réalité des éléments d’apprentissage

5 Les supports pédagogiques utilisés en grand nombre lors


d’une séance de formation sont très efficaces
pédagogiquement

6 Les supports pédagogiques et leur utilisation dans des


séquences de formation sont un moment de détente et
relâchement dans la formation

7 Les supports pédagogiques soulagent la mémoire


auditive des stagiaires

8 Les supports pédagogiques aident à la concentration

9 Les supports pédagogiques facilitent la compréhension

10 Les supports pédagogiques accélèrent l’enregistrement


de connaissances

11 Les supports pédagogiques sont tous adaptés à toutes


les situations d’apprentissage
INTODUCTION

Les moyens pédagogiques sont les médias ou les objets techniques qui
favorisent la communication des informations entre un formateur et ses
étudiants.

Appelés supports didactiques, moyens pédagogiques, moyens didactiques,


aides didactiques ou encore moyens audiovisuels, ils ont une fonction
essentielle qui est de servir de support à la communication en formation en
illustrant de manière plus concrète les propos du formateur.

Ils ne prétendent nullement remplacer le formateur et remplir à sa place son


rôle d’animateur, ils ne sont là uniquement pour l’aider à faire passer son
message, et permettre au stagiaire d’appréhender ce message dans les
meilleures conditions.

Les moyens d’enseignements ne sont que des outils ils n’exercent pas
d’influence particulière sur le plan pédagogique que celle que leur attribue le
formateur qui les utilise.

Les moyens d’enseignement n’ont pas de vertu pédagogique particulière ; ils


permettent uniquement d’amplifier le geste pédagogique du formateur, c’est
pourquoi leur efficacité sur le plan pédagogique est directement proportionnelle
à celle du formateur qui les conçoit et les utilise.

Aucun moyen d’enseignement n’est supérieur aux autres en ce qui concerne


l’apprentissage d’une tâche donnée.

Dans une situation d’apprentissage où on utilise des supports à la


communication les améliorations constatées sont rarement attribuables aux
seuls moyens d’enseignement.

Dans une situation d’apprentissage où Le formateur emploie des supports


didactiques, la qualité de l’apprentissage dépend au moins autant de la
motivation des stagiaires à apprendre avec le média utilisé que de ce média
lui-même.

Les moyens d’enseignement simples et peu coûteux sont préférables aux


moyens complexes et onéreux.
I- LES DIFFERENTS TYPES DE MOYENS PEDAGOGIQUES

Les supports pédagogiques les plus utilisés en formation sont les suivants :

Moyens écrits : les modules, le manuel, le polycopié, les documents


non verbaux sur papier (schémas, tableaux, graphiques, dessins,) ;

 les supports réels : les maquettes, les objets, les outils, les
appareils, les machines ;

 Moyens sonores : Le ruban sonore magnétique, la cassette


son ;

 Moyens visuels : le tableau, les transparent, les diapositives ;

 Moyens audio-visuels : le document vidéo, le film, le


diaporama ;

 Moyens liés aux capacités sensorielles : l’odorat, le goût,


l’ouïe, le toucher ;

 Moyens informatiques : le didacticiel, le logiciel.


II- LES MOYENS DIDACTIQUES ET LEURS FONCTIONS :

1- La fonction de sensibilisation :

Attirer l’attention des stagiaires sur un phénomène donné, à cet effet


l’utilisation de l’image aura impact très fort sur le public des formés. par
exemple la projection d’un document vidéo sur : l’importance du respect
des règles de sécurité, la description d’une unité de production, la
description d’un processus de fabrication , les détails du fonctionnement
d’une machine, ect...

2- La fonction motivation :

On peut utiliser ces techniques pour créer la motivation, éveiller la


curiosité du stagiaire, soutenir son intérêt, lui donner le goût
d’apprendre. Cette fonction est capitale lorsqu’on a affaire à un public
d’adultes pour lequel la formation doit être la plus proche possible de la
réalité et du vécu de l’apprenant.

3- La fonction illustration :

Les supports didactiques permettent d’illustrer les propos du formateur.


Ils rendent ainsi l’objet de la formation plus accessible aux stagiaires et
facilitent les apprentissages et permettent de donner une image exacte
du concept qui est présenté.

Les reproductions sur support papier ( affiches, schémas, dessins,


graphiques), les transparents, les photos, les diapositives, les films, les
documents vidéo et autres permettent d’amener dans la salle de classe
des documents qu’il serait impossible d’y transporter. Cette fonction
d’illustration modifie sensiblement les conditions de l’acte pédagogique
qui se réalise à partir de l’observation d’un support didactique au lieu de
se contenter d’une description verbale.

L’illustration permet aussi de rapprocher le formé du milieu professionnel


par l’introduction de documents présentant les différentes facettes du
travail en entreprise.
4- La fonction optimisation didactique :

L’utilisation de supports didactiques permet d’optimiser la formation c’est


à dire de faire acquérir des connaissances « vite et bien ». En
effet, certains documents vidéo réalisés en dessins animés, permettent
de faire comprendre en quelques minutes des processus complexes.

Certains documents pédagogiques représentant des applications


pratiques clarifient, simplifient les opérations et facilitent leur réalisation.
Certaines représentations graphiques clarifient des notions abstraites par
exemple une représentation graphique sur un transparent à rabats
permet de dévoiler progressivement les difficultés à mesure que se
déroulent les explications et évite de présenter l’ensemble de la figure
dans toute sa complexité.

5- La fonction expression :

L’introduction de moyens didactiques en formation permet au formé de


s’exprimer davantage de manière plus rapide et plus immédiate. Elle
permet aussi de développer l’esprit d’observation, d’analyse et de
réflexion chez l’apprenant et l’amener à réagir à s’exprimer par rapport à
ce qu’il a observé.

6- La fonction aide au contrôle des apprentissages :

L’utilisation de supports didactiques aidera le formateur dans l’évaluation


des acquis chez les stagiaires en proposant des activités à partir de la
projection de documents visuels ou audiovisuels.

7- La fonction synthèse :

Utilisation de documents susceptible de récapituler les éléments


essentiels d’un cours ou d’une leçon.
III- CONSEILS PRATIQUES QUANT A L’UTILISATION DES
SUPPORTS A LA COMMUNICATION :

1) LES MOYENS ECRITS :

Les moyens écrits sont tous les documents conçus sur support papier, ils
comprennent :

• les documents verbaux : module, ouvrages, photocopies de cours,


cours polycopiés :

a) Le module :
 Indiquer dès le début de l’année l’usage que l’ont compte faire du
module ;
 Indiquer lors des exposés les numéros de pages et dont il s’agit, les
figures sur lesquelles on s’appuie ;
 Inviter les stagiaires à recourir à toutes les ressources du manuel
sur le plan pédagogique : table des matières, index, bibliographie,
lexique.

b) Le polycopié :
 Expliquer dès le début de l’année l’utilisation des polycopiés et leur
relation avec les exposés ;
 Présenter le polycopié sous la forme d’un véritable ouvrage et non
comme un document incomplet que les stagiaires relégueront aux
oubliettes une fois le cours terminer.

c) Les photocopies :

 Présenter les photocopies de façon claire :


- donner un titre à chaque document, titre à placer bien en
évidence en haut de la première page ;
- agrafer tous les documents photocopiés pour constituer un seul
paquet ;
- numéroter les documents et les paginer de façon continue ;
- adopter une seule manière de présenter les documents : recto ou
recto verso.
 soigner l’aspect visuel des photocopies : productions de qualité,
caractères suffisamment larges, disposition aérée, titre, pagination et
références bien mises en évidence.
• les documents non verbaux : schémas, graphiques, dessins,
tableaux.

a) Les dessins :

Le dessin c’est, l’ensemble des activités qui aboutissent à la


création d’un monde figuratif. Elles requièrent le concours de la
main, de l’œil, d’outils, de techniques et de matériaux.

Lorsqu’on doit faire passer un message technique, le dessin


permettra soit d’aller au trait essentiel, soit de visualiser des
représentations abstraites que l’image réelle serait incapable de
remplacer.

b) Les schémas :

Un schéma est une représentation simplifiée :


 d’éléments qui composent un objet, un mouvement, un système ;
 de relations qui s’établissent et sont à établir entre ces éléments ;

On trouve ainsi des schémas de montage d’appareils ménagers, de


fonctionnement de moteurs, de systèmes judiciaires, institutionnels,
bibliographiques ou autres.

La lecture d’un schéma se fait par repérage des éléments eux-mêmes


et par la découverte de leurs relations, indiquées à l’aide de :
 signes : flèches, accolades ;
 figures géométriques, traits de séparation ;
 lettres, numéros indications d’étapes. Ces indications précise le
sens de la lecture qui peut s’effectuer horizontalement (de gauche
à droite ou de droite à gauche), verticalement ( de haut en bas et
de bas en haut) ou encore de façon concentrique.

c) Les tableaux :

Un tableau sert à présenter de façon claire et ordonnée des


renseignements, des données, des statistiques. Il met en évidence des
correspondances entre des mots ou des phrases (questions, affirmations)
et des nombres. Ces données apparaissent généralement dans un cadre
et sont souvent séparées entre elles par des lignes horizontales.

On distingue deux catégories de tableaux :


 les tableaux à une entrée ;
 Les tableaux à deux ou plusieurs entrées.
e) Les graphiques :

Un graphique permet de représenter par des dessins, traits, courbes


formes géométriques, des faits donnés ou observés.

Trois variables sont à prendre en compte au moment du choix d’un


graphique :
1- Quel est l’objectif visé ?
2- Quel est le niveau du public ?
3- quel est le contenu à Communiquer ? Une hausse ? Une baisse ?

2) LES MOYENS VISUELS :

a) les tableaux

A craie, blanc ou en papier le tableau reste le support le plus largement


utilisé en formation.

1-Les principales fonctions du tableau :

• Il permet la mémorisation : l’écrit reste affiché et ceci favorise la prise


de note et donc la mémorisation de l’information ;
• Il facilite l’intégration d’un raisonnement : une démonstration qui
s’inscrit au fur et à mesure au tableau et que les stagiaires prennent
progressivement en note facilite la compréhension. L’association
simultanée de la vision, de l’ouïe et de la prise de notes favorise
l’assimilation et, à moyen terme, la mémorisation ;
• Il permet de ménager le suspens : le tableau peut être utilisé comme
accroche pour attirer l’attention des formés (un chiffre mystérieux, un
dessin que l’on construit progressivement,...) ;
• Il formalise l’interactivité : Le tableau est l’outil idéal pour prendre en
considération les idées des stagiaires en les écrivant pour que tous les
visualisent.

Concevoir et utiliser le tableau :

 Ecrire suffisamment grands et gras pour que l’on puisse lire de la


place la plus éloignée ;
 Utiliser toute la surface du tableau pas uniquement la même partie ;
 Inscrire le plan de l’exposé au tableau, au début du cours et y faire
référence chaque fois qu’on aborde un nouveau point ;

 Ecrire uniquement les informations essentielles, les mots clé, les


phrases clé, les formules ;
 Travailler au tableau par sections : remplir d’abord la section la plus à
gauche et, graduellement remplir la section suivante à droite de la
première, etc., ce qui permet de conserver l’information pendant un
certain temps et facilite la prise de notes par les stagiaires.

b) Les transparents :

Le transparent est un film de plastique sur lequel on écrit. Ce support


nécessite l’utilisation d’un appareil de projection, le rétroprojecteur qui
projette l’image reproduite sur le transparent sur un écran, au tableau
ou au mur.

Règles d’utilisation :

 Etre visuel dans la conception des transparents : faire varier à bon


escient les dispositions, les couleurs et les formes ;
 Limiter le nombre de lignes de texte à une quinzaine, écrire par
exemple les titres, les définitions, le plan du cours ;
 Limiter le nombre de transparents à projeter (15 à 20 transparents
par séance) ;
 Ecrire en caractères hauts, larges et lisibles : lorsqu’on a recours aux
caractères des machines à écrire ou des imprimantes il est préférable de
doubler ou de tripler la taille des caractères ;
 Conserver le contact visuel avec les stagiaires en se retournant le
moins possible vers l’écran. Pointer directement sur la plage du
rétroprojecteur ;
 Eteindre le rétroprojecteur lorsqu’on a fini l’exploitation du
transparent pour recentrer l’attention des stagiaires sur soi et sur ce que
l’on veut dire.

c) Les diapositives :

La diapositive est un support projetable sous la forme d’un film positif au


format 24 x 36 inséré dans un cadre en carton ou en plastique.

La diapositive est une traduction fidèle de la réalité : illustration


concrète, schéma, graphiques.
3) LES MOYENS AUDIOVISUELS :

a) Les supports vidéo et les films :

Les documents audiovisuels permettent le plus souvent de montrer en


classe une réalité autrement inaccessible aux stagiaires : sites
géographiques, fonds marins, vues microscopiques, vues animées,
témoignages, reportages, phénomènes et événements de toutes sortes.

b) Règles d’utilisation :

 Visionner un document audiovisuel avant de le présenter aux


stagiaires ;
 Faire part aux stagiaire, avant de commencer, de l’objectif de la
projection ;
 Eviter de présenter un document audiovisuel trop long ;
 Projeter deux fois les séquences importantes, car la deuxième
projection permettra aux stagiaires de voir des choses auxquelles ils
n’avaient pas prêté attention ;
 Ne pas utiliser trop de documents audiovisuels dans un seul cours.

4) LES MOYENS INFORMATIQUES :

Les formateurs qui emploient les moyens informatiques ont recours le


plus souvent à deux types de moyens : les didacticiels et les logiciels
outils

a) Le didacticiel :

Un didacticiel est un logiciel conçu spécifiquement pour l’enseignement, il


concerne l’apprentissage d’un certain corpus de connaissances dans une
discipline donnée.

Le didacticiel prend habituellement une forme ramifiée ; il interagit avec


l’utilisateur par le biais de menus et de dialogues de nombreux
formateurs apprécient de plus en plus les didacticiels, car ces derniers
permettent l’interaction, engendrent l’initiative et individualisent la
formation. De plus on peut créer des didacticiels dans tous les domaines
de la connaissance.

Cependant, un didacticiel a une structure fixe et prédéterminée par son


concepteur, ce qui interdit à l’utilisateur, le stagiaire de créer quoi que ce
soit de nouveau. Un didacticiel sert donc exclusivement à l’acquisition et
à la maîtrise de connaissances.
Recommandations :

 Evaluer le didacticiel avant de le mettre entre les mains du stagiaire,


en ce qui concerne ses qualités pédagogiques, d’abord, et ses qualités
techniques, ensuite.
 Evaluer si le contenu du didacticiel et les objectifs pédagogiques qu’il
permet d’atteindre sont conformes à ceux du cours.
 Evaluer la qualité de l’interaction proposée par le didacticiel.
 Lire la documentation qui accompagne le didacticiel : document
formateur et guide du stagiaire
 Evaluer si le didacticiel est suffisamment souple pour permettre
l’individualisation de la formation.
 Evaluer si le didacticiel est facile et agréable à utiliser.
 Planifier l’intégration du didacticiel aux activités pédagogiques du
cours.
 Planifier l’évaluation des apprentissages réalisés par les stagiaires à
l’aide du des stagiaires.
 Tester le didacticiel à petite échelle avant d’en généraliser l’utilisation
à toute la classe.

b) les logiciels outils :

Un logiciel outil est un logiciel à l’aide duquel, les stagiaires produisent


un travail propre à une discipline donnée. Pour se faire, ils doivent
d’abord se familiariser avec ce type de logiciel pour être en mesure de
réaliser ultérieurement, à l’aide de l’ordinateur, un travail qu’on ne faisait
souvent autrefois qu’à la main. Il existe ainsi des logiciels outils
permettant de faire du dessin d’architecture, des logiciels outils destinés
à la conception assistée par ordinateur, des logiciels outils aptes à
réaliser diverses opérations comptables.

Un logiciel outil, contrairement à un didacticiel, a une structure ouverte


qui favorise les utilisations multiples. Un logiciel outil permet ainsi à un
stagiaire d’effectuer une multitude d’opérations cognitives/ prendre une
décision d’ordre professionnel, faire des prévisions, effectuer des calculs,
analyser les résultats des calculs, effectuer des corrections, etc.
L’IMAGE EN FORMATION :

1- La sémiologie de l’image, définition :

La pédagogie de l’image ne s’improvise pas, tout formateur doit


connaître les principes élémentaires de lecture de l’image afin de pouvoir
l’utiliser adéquatement.

Toute utilisation efficace de l’image en formation suppose un


apprentissage de la lecture de l’image.

Ainsi, la sémiologie de l’image science spécifique de la communication


par l’image se propose de d’étudier rationnellement ce que disent les
images et comment elles le disent.

La sémiologie de l’image cherche à définir les modes de circulation des


significations dans l’image ou dans une série d’images, comment les
spectateurs reçoivent et interprète le message délivré par ces images.

La sémiologie de l’image vise aussi à définir les rapports qui se créent


entre le langage et l’image.

2- La lecture de l’image :

La lecture de l’image suppose une analyse à deux niveaux qui sont


simultanément présents : le niveau de la dénotation et le niveau de la
connotation.

➢ Le niveau de la dénotation : c’est le niveau de l’identification de ce


qui est sur l’image. La dénotation d’une photographie correspond à la
description de l’objet ou de la situation dont cette photographie est
l’image.

Le niveau de la dénotation est le niveau le plus bas de la communication


iconique, celui qui doit être en principe décodé le plus facilement. Il ne
faut cependant pas négliger ce niveau car il est le premier moment ; un
moment inévitable dans la lecture de l’image. Si une personne dénote
mal une image, c’est à dire qu’elle identifie faussement ce qu’elle
représente ou ne reconnaît pas ce qui est représenté, la communication
risque d’être gravement perturbée voire annulée.
➢ Le niveau de la connotation : c’est le niveau des évocations il
comprend tout ce qu’une image entraîne comme suggestions chez un
lecteur, et qui varie d’un individu à l’autre.

C’est dans les connotations d’une image que le lecteur se projette le


plus, c‘est là qu’il opère ses investissements psychologiques moyens.

Le plan des connotations renferme les plus grandes richesses de l’image.


C’est là que réside la véritable polysémie de l’image, donc sa complexité.
En situation de formation le formateur qui introduit l’image dans sa
séquence de formation devra être particulièrement vigilant à ce qu’on
appelle l’hypothèse référentielle. L’hypothèse référentielle étant l’idée
selon laquelle la perception et la compréhension de l’image varient en
fonction milieu socioculturel de chacun.

L’image est essentiellement polysémique, c’est à dire qu’elle peut


recevoir plusieurs significations qui différent selon l’interlocuteur et le
moment.

Cette caractéristique de l’image se manifeste surtout au niveau de la


lecture des connotations de l’image.

La polysémie de l’image est une caractéristique très féconde sur le plan


pédagogique lorsqu’on veut mettre sur pied un enseignement motivant
et dialogué.

Elle risque d’être un inconvénient dans le cas ou l’on désire transmettre


un massage précis aux interlocuteurs. Pour atténuer ce phénomène de
polysémie de l’image il existe deux moyens qui sont les plus usités :

• La mise en séquence d’images, plusieurs images liées sont moins


polysémiques qu’une seule image.
Chaque image sert à restreindre les hypothèses nées de la lecture des
précédentes.

• L’autre moyen et sans doute le plus efficace c’est le langage lui-même,


légende ou commentaire, il permet de choisir dans une image la bonne
signification, celle que le locuteur a voulu transmettre.

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