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F. BARIKA KTATA 1
1. définitions
• A) une base de données est un ensemble de données non
indépendantes modélisant les objets d’une partie du monde réel
et servant de support à une application informatique.
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1. définitions
• Un SGBD doit offrir à l’utilisateur des moyens pour décrire des
objets (personnes, voitures…), leurs attributs (le nom des
personnes, le type des voitures…), leurs liens (une personne
possède une voiture) ainsi que des contraintes éventuelles
pouvant concerner ces objet, leurs attributs ou leurs liens.
F. BARIKA KTATA 5
1. définitions
• La manipulation de données concerne les outils et les
mécanismes qui permettent de faire communiquer une BD et des
clients (utilisateurs ou programmes).
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1. définitions
• Sécurité : Cette fonctionnalité consiste à garantir que seuls les
utilisateurs autorisés peuvent effectuer des opérations correctes
sur la base de telle sorte qu’elles sont maintenu dans un état
cohérent :
– Un contrôle sur les utilisateurs ainsi que sur les types d’opérations qu’ils
sont autorisés à effectuer (gestion des autorisations).
F. BARIKA KTATA 7
1. définitions
• L’intégrité des données est relative à la qualité de
l’information enregistrées. Pour être fiable, celle-ci doit parfois
vérifier certaines propriétés, comme l’appartenance à une liste
de valeurs permises pour un attribut. Ces propriétés sont
appelées Contraintes d’intégrité. Certaines sont spécifiées lors
de la définition de la BD, le SGBD se chargeant de les préserver
pendant toute la vie de la BD, alors que d’autres plus complexes
peuvent nécessiter un effort de programmation.
• Cette partie est de la compétence (ressort) de l’administrateur
de la base.
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1. définitions
• Les accès concurrents : les données d’une BD pouvant être
accédées simultanément par plusieurs utilisateurs, le SGBD doit
offrir des mécanismes de gestion des conflits d’accès.
• Les SGBD les plus connus sont : Oracle, SQLServer, MySQL, DB2…
Optimisation de requêtes
Gestion de plans d’exécution
Traitement
Contrôle de l’exécution des requêtes
Exécution d’opérateurs logiques
F. BARIKA KTATA 14
2. Cycle de développement des BD
• Quatre niveaux de représentation des données :
a) Conceptuel : passage du monde réel au monde conceptuel via un
modèle (exemple : le modèle entité/association). Doit être indépendant
de toute implantation (de toute machine) => définition logique de la BD
géré par le concepteur de la BD
• les données logiques, leurs structures et types, leur manipulations
• liens sémantiques
• les contraintes d’intégrité
• les contraintes d’intégrité référentielles
• les contraintes de sécurité (qui peut manipuler quoi)
b) Logique : passage du modèle conceptuel à un modèle de bases de
données (relationnel, objet, …), en vue de l’implantation sur machine.
géré par le concepteur de la BD
! Ne pas confondre schéma logique et schéma conceptuel.
F. BARIKA KTATA 15
2. Cycle de développement des BD
• Quatre niveaux de représentation des données :
c) Externe : création de vues (parties de la base de données) sur
lesquelles des groupes d ’utilisateurs ont le droit de travailler
(interroger, insérer, modifier et/ou supprimer > selon les
autorisations). On définit donc 1 ou plusieurs schémas externes.
Chaque schéma définit la manière dont un utilisateur perçoit la base
dans ses applications. Il spécifie les droits d'accès.
géré par le concepteur de la BD
d) Interne : comment sont stockées les données sur les supports
physiques. niveau d’implémentation : relatif à la mémoire physique
géré par le SGBD
F. BARIKA KTATA 16
3. Personnes Impliquées dans les BD
• Utilisateur final: accède seulement à une interface du
SGBD
F. BARIKA KTATA 19
Exercice
Considérons la table FilmSimple suivante :
F. BARIKA KTATA 20
Exercice : Solution
Anomalies lors d’une insertion
Rien n’empêche de représenter plusieurs fois le même film. Pire : il est possible
d’insérer plusieurs fois le film Vertigo en le décrivant à chaque fois de manière
différente, par exemple en lui attribuant une fois comme réalisateur Alfred
Hitchcock, puis une autre fois John Woo, etc.
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Exercice : Solution
Une bonne méthode évitant les anomalies ci-dessus consiste à :
1. être capable de représenter individuellement les films et les réalisateurs, de
manière à ce qu’une action sur l’un n’entraîne pas systématiquement une action
sur l’autre ;
2. définir une méthode d’identification d’un film ou d’un réalisateur, qui permette
d’assurer que la même information est représentée une seule fois ;
3. préserver le lien entre les films et les réalisateurs, mais sans introduire de
redondance.
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5. Le modèle Entité-Association
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5. Le modèle Entité-Association
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5. Le modèle Entité-Association
les objets sémantiques
• Entité :
– chose qui peut être identifiée distinctement
• Propriété (ou Attribut) :
– les entités et les associations sont décrites par des propriétés caractérisées par un nom et un type
• Association :
– Lien entre entités, peut être binaire, ternaire, n-aire
• OCCURRENCE (instance) :
– Réalisation particulière d'une entité, propriété ou association.
• REGLES DE BASE :
– Une propriété ne peut pas figurer sur deux objets différents.
– Une entité possède au moins une propriété (son identifiant : par exemple le N° de commande).
– Une association peut ne pas avoir de propriété
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5. Le modèle Entité-Association
Les cardinalités
CARDINALITES MINIMUM :
Valeur Définition Exemple
O Une occurrence de l'entité peut exister un produit peut
sans participer à l'association ne pas être
commandé
1 Une occurrence de l'entité participe toute commande
nécessairement au moins une fois à une concerne au
occurrence d'association moins un produit
CARDINALITES MAXIMUM :
Valeur Définition Exemple
1 Une occurrence de l'entité un employé travaille au
participe au plus une fois plus dans un service
N Une occurrence de l'entité peut une commande peut
participer plusieurs fois concerner plusieurs
produits
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5. Le modèle Entité-Association
Les règles de construction
– Elles prescrivent des normes qui assurent que les définitions des concepts du
modèle sont bien respectées (SYNTAXE).
Mais un modèle bien formé n'est pas nécessairement convenable (SEMANTIQUE).
Une entité possède au moins une propriété : son identifiant.
S'il existe une occurrence d'association, alors il existe nécessairement une
occurrence de chacune des entités associées.
Deux occurrences d'une entité ne peuvent participer à la même occurrence de
l'association (sauf si l'association est réflexive).
Une même propriété ne peut figurer que sur UN SEUL objet.
Une propriété doit être ELEMENTAIRE, atomique (On ne peut pas la
décomposer), sauf : lorsqu'elle est constituée d'une agrégation de propriétés :
Domiciliation bancaire est composé de : Code banque, Code Guichet, N° Compte
Ou lorsqu'elle admet plusieurs valeurs : La propriété Enfants pour une Personne
est multivaluée et n'est donc pas élémentaire.
Une propriété doit dépendre PLEINEMENT et DIRECTEMENT de l'identifiant.
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6. Le modèle relationnel
Une Base de Données Relationnelle (BDR) peut être vue par
l’utilisateur comme un ensemble de tableaux ou de tables.
Une table est un ensemble de lignes et de colonnes
Exemple de BDR :
fournisseur est une table contenant le numéro (nof),
le nom (nomf) et la ville (ville) de chaque fournisseur
pièce est une table contenant le numéro (nop), le nom
(nomp) et le prix (prix) de chaque pièce
vente est une table indiquant qu’une pièce (nop) est
vendue par un fournisseur (nof)
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6. Le modèle relationnel
fournisseur vente
nof nomf ville nop nof
1 Girard Lyon 1 1
2 Blanc Paris 1 2
3 Merlin Nancy 2 2
2 3
pièce 3 1
nop nomp prix 3 2
1 vis 1.5 3 3
2 écrou 2
3 boulon 2.5
Une base de données relationnelle
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6. Le modèle relationnel
Formalisation (théorie des ensembles)
• Un domaine est un ensemble de valeurs
– ex : L’ensemble des nombres entiers (Z) ; l’ensemble des chaînes de
caractères de longueur 50 ; {jaune, vert, bleu} ; {x,y,z}
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6. Le modèle relationnel
Formalisation (théorie des ensembles)
Une relation R D1xD2x…x Dn est
caractérisée par :
son nom R
Son arité n
Un ensemble d'attributs A1, A2, … An
correspondant aux composantes d'un tuple
Di est le domaine de l'attribut Ai c'est à dire
l'ensemble des valeurs possibles de Ai (1 i
n)
Le schéma de la relation : R (A1, A2, … An)
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6. Le modèle relationnel
Formalisation (théorie des ensembles)
n=2, D1 = {1,2}, D2 = {x,y}, R = {(1,x), (1,y), (2,y)}
attribut chiffre pour la première composante
attribut lettre pour la seconde composante
schéma : R(chiffre,lettre)
domaine(chiffre)= D1 et domaine(lettre)= D2
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6. Le modèle relationnel
Formalisation (théorie des ensembles)
L'extension d'une relation :
est l'ensemble de ses tuples
est représentée par un tableau à deux dimensions
chaque colonne correspond à un attribut
chaque ligne correspond à un tuple
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6. Le modèle relationnel
Notion de valeur NULL
La valeur d'un attribut dans un tuple peut être absente
– Cette absence de valeur est notée NULL
• Cas de l'attribut no-téléphone pour personne n'ayant pas de
téléphone
• Cas de l'attribut prix pour une pièce dont le prix n'est pas encore fixé
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6. Le modèle relationnel
Autres notions dans un schéma de relation : Clé primaire
F. BARIKA KTATA 35
6. Le modèle relationnel
Autres notions dans un schéma de relation : Clé étrangère
F. BARIKA KTATA 36
7. Passage EA – modèle relationnel
F. BARIKA KTATA 37
7. Passage EA – modèle relationnel
On passe du modèle conceptuel au modèle logique par une opération de
TRADUCTION
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F. BARIKA KTATA 38
7. Passage EA – modèle relationnel
UNE RELATION
• Une RELATION est une partie finie du produit cartésien de n
ensembles (ou domaines).
• Un attribut prend ses valeurs dans un DOMAINE (soit
l'ensemble de ses valeurs possibles)
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7. Passage EA – modèle relationnel
UNE RELATION
• CLE de relation : un attribut particulier tel qu'il ne peut exister
qu'une seule valeur de cet attribut pour tous les n-uplets de la
table.
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7. Passage EA – modèle relationnel
Règles de passage
• REGLE N°1 : TOUTE ENTITE DEVIENT UNE
RELATION dans laquelle :
– les attributs traduisent les propriétés de l'entité
– la clé primaire traduit l'identifiant de l'entité
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7. Passage EA – modèle relationnel
Règles de passage
• REGLE N°2 : UNE ASSOCIATION DE DIMENSION 2 AVEC
CARDINALITE 1,1 SE REECRIT EN :
portant dans la relation fille la clé primaire de la relation mère.
L'attribut ainsi ajouté s'appelle clé étrangère. Symbole : #.
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7. Passage EA – modèle relationnel
Règles de passage
• Relation fille
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7. Passage EA – modèle relationnel
Règles de passage
• REGLE N°3 : UNE ASSOCIATION DE DIMENSION 2
AVEC CARDINALITE PLUSIEURS A PLUSIEURS SE
REECRIT EN :
– créant une relation particulière qui contient comme
attributs les identifiants des 2 entités associées
– ces attributs constituent à eux 2 la clé primaire de la
relation
• ils sont individuellement clés étrangères
• ajoutant la ou les éventuelles propriétés de l'association à
cette relation.
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7. Passage EA – modèle relationnel
Règles de passage
F. BARIKA KTATA 45
7. Passage EA – modèle relationnel
Règles de passage
• REGLE N°4 : UNE ASSOCIATION DE DIMENSION SUPERIEURE A
2 SE REECRIT SELON LA REGLE 3
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Exercice
Matchs-Locaux A_JOUE
NbPointsMarqués
NbFautes
1,1
1,1 MATCHS
0,n
N°Match
NbSpectateurs
NbPtsLocaux
NbPtsVisiteurs
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Exercice
1.
Schéma Relationnel
2.
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