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Introduction
au Droit
Cecile Lisanti
cecile.lisanti@umontpellier.f
r
ème
civil, Sirey Université, 18 éd., 2020. - Barbier (H.) et Ghestin (J.), Introduction
ème
générale, LGDJ, Traités, 5 éd., 2020, 642.
ème
Cours, 7 éd., 2020. - Boffat (R.), Droit civil 1re année, Introduction générale au
ème
droit, droit des personnes, droit de la famille, LGDJ, 4 éd., 2021. - Brunet (F.) et
ère
Fabre-Magnan (M.), Introduction générale au droit, PUF, Thémis, Droit, 1 éd., 2017.
- Cabrillac (R.), Introduction générale au droit, Dalloz, Cours, 14ème éd., 2021.
ème
couple, PUF, Quadrige, 2 éd., 2017. - Cornu (G.), Droit civil, Introduction au
ème
droit, Montchrestien, Domat, 13 éd., 2007.
ème
Dalloz, Mémentos, 17 éd., 2021. - Deumier (P.),
ème
Introduction générale au droit, LGDJ, Manuels, Droit privé, 6
éd., 2021.
ème
Introduction générale au droit, Dalloz, Mémentos, 15 éd., 2021. - Fabre-
ème
Magnan (M.), Introduction au droit, PUF, Que sais-je ?, 5 éd., 2021.
- Halpérin (J.-L.), Introduction au droit en 10 thèmes, Dalloz, Séquences, 3ème éd., 2021.
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Economica, Droit civil, 6 éd., 2013. - Mainguy (D.), Introduction générale
ème
au droit, LexisNexis, Objectif droit, 8 éd., 2020.
- Malaurie (P.) et Morvan (P.), Introduction au droit, LGDJ, Droit civil, 8ème éd., 2020.
- Malinvaud (P.), Introduction à l’étude du droit, LexisNexis, Manuels, 21ème éd., 2021.
- Mazeaud (H. J.) et Chabas (F), Leçons de droit civil, t. 1, Introduction à l'étude du droit, 1er
vol, Montchrestien, 12ème éd., 2000. - Roland (H.) et Boyer (L.), Introduction au droit,
ème
LexisNexis, Traités, 6 éd., 2003.
- Terré (F.), Introduction générale au droit, Dalloz, Précis, 13ème éd., 2021.
- Capitant (H.), Terré (F.) et Lequette (Y.), Les grands arrêts de la jurisprudence civile, t. 1,
Introduction, personnes, famille, biens, régimes matrimoniaux, successions, Dalloz,
Grands arrêts, 13ème éd., 2015.
ème
Dalloz, Lexique, 29 éd., 2021. - Cabrillac (R.), Dictionnaire du
ème
vocabulaire juridique 2022, LexisNexis, Objectif droit, 13 éd., 2021.
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Partie 1. Le droit objectif 9 Zlzedzefrferfzfzef 9 Titre 1. La notion de droit 9
Chapitre 1. La règle de droit 9 Section 1. Les caractères de la règle de droit 9
Paragraphe 1. Caractère général 9 A. La règle de droit est impersonnelle 9 B. La
règle de droit est abstraite 9 C. La règle de droit est permanente 9 Espace 10
Paragraphe 2. Caractère obligatoire 10 A. Description 10 B. Conséquence : la
sanction de la règle de droit 11 1. L'auteur de la sanction 11 2. La variété des
sanctions 11 Zlzedzefrferfzfzef 11 Section 2. La finalité de la règle de droit 11
Paragraphe 1. Distinction morale et droit 12 Paragraphe 2. Consécration de la
morale par le droit 12 Zlzedzefrferfzfzef 13 Section 3. Les fondements de la règle
de droit 13 Paragraphe 1. Les doctrines idéalistes 13 A. Le contenu des doctrines
idéalistes 13 1. Expression générale des doctrines idéalistes 13 2. Expressions
particulières des doctrines idéalistes 13 a. L’expression de la doctrine idéaliste
dans l’antiquité grecque 13
b. L’expression de la doctrine idéaliste au Moyen-Age 13
c. L’expression de la doctrine idéaliste au XVIIIe siècle 14
Zlzedzefrferfzfzef 14 B. La critique des doctrines idéalistes 14 1. L’inexactitude
des doctrines idéalistes 14 2. L’inutilité des doctrines idéalistes 14
Zlzedzefrferfzfzef 15 Paragraphe 2. Les doctrines positivistes 15 A. Le contenu
des doctrines positivistes 15 1. Le positivisme étatique 15 a. Expression
classique du positivisme étatique 15
b. Expression moderne du positivisme étatique 16
Zlzedzefrferfzfzef 16 2. Le positivisme scientifique 16 a. La conception marxiste
du Droit 16
b. Les conceptions non marxistes du Droit 16
i. L’école économique 16
ii. L’école historique 17
iii. L’école sociologique 17
Zlzedzefrferfzfzef 17 B. La critique des doctrines positivistes 17
Zlzedzefrferfzfzef 18 Chapitre 2. Le système juridique 19 Section 1. La relativité
du système juridique 19 Paragraphe 1. Les grands systèmes juridiques 19 A. Le
système romano-germaniques 19 B. Le système de Common law 19 C. Le
système socialiste 19
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D. Les systèmes philosophiques ou religieux 20 ESPACE 20 Paragraphe 2.
L’évolution du système juridique français 20 A. L’Ancien Droit 20 1. Diversité 20
2. Facteurs d’unification 21 ESPACE 21 B. Le droit intermédiaire (Révolution) 21
1. Primauté de l’individu 21 a. La liberté 21
b. L’égalité 22
Zlzedzefrferfzfzef 22 2. Primauté de la loi 22 Zlzedzefrferfzfzef 22 C. La
codification napoléonienne 22 1. L’élaboration du Code civil 22 2. L'esprit du
Code civil 22 Zlzedzefrferfzfzef 23 D. L'évolution postérieure 23 1. Période de
1804 à 1880 23 2. Période de 1880 à 1945 23 3. Période de 1945 à nos jours 24
Zlzedzefrferfzfzef 25 Section 2. La complexité du système juridique 25
Paragraphe 1. Le principe de la distinction Droit public / Droit privé 25 A. Un
domaine différent 25 B. Une finalité différente 25 C. Des caractères différents 25
D. Des sanctions différentes 26 Zlzedzefrferfzfzef 26 Paragraphe 2. La portée de
la distinction Droit public / Droit privé 26 A. La classification traditionnelle 26 1.
Droit privé 26 a. Le Droit privé interne 26
i. Le droit civil 26
ii. Les disciplines nées du droit civil 26
Zlzedzefrferfzfzef 27 b. Le Droit privé international 27
Zlzedzefrferfzfzef 27 2. Droit public 27 a. Le Droit public interne 27
b. Le Droit public international 27
Zlzedzefrferfzfzef 27 B. Les disciplines mixtes 27 1. Les droits professionnels 27
2. Les droits sanctionnateurs 27 a. Le droit pénal 27
b. Le droit judiciaire 28
Zlzedzefrferfzfzef 28 Section 3. L’organisation judiciaire 28 Paragraphe 1.
L’institution judiciaire 28 A. Les juridictions du premier degré 28 1. La
juridiction de droit commun : les tribunaux judiciaires 28 a. Organisation 28
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b. Compétence 29
Zlzedzefrferfzfzef 29 2. Les juridictions d’exception 29 Zlzedzefrferfzfzef 29 B.
Les juridictions du second degré 30 C. La Cour de cassation 30 Zlzedzefrferfzf 30
Paragraphe 2. Le personnel judiciaire 30 A. Le personnel des juridictions 31 1.
Les magistrats 31 a. Les magistrats du siège 31
b. Les magistrats du Ministère Public 31
Zlzedzefrferfzfzef 31 2. Les greffiers 31 Zlzedzefrferfzfzef 31 B. Les auxiliaires de
la justice 31 Zlzedzefrferfzfzef 32 Titre 2. Les sources du droit 33 Chapitre 1. Les
sources formelles du droit 33 Section 1. La source écrite : la loi 33 Paragraphe 1.
L’application de la loi 33 A. L’application de la loi dans le temps 33 1. Les termes
de la loi 33 a. La promulgation de la loi 33
b. La publication de la loi 34
c. L'abrogation de la loi 34
Zlzedzefrferfzfzef 34 2. Les conflits de lois dans le temps 34 a. Principe de non-
rétroactivité de la loi nouvelle 35
i. Le contenu du principe de non-rétroactivité 35
ii. Les atteintes au principe de non-rétroactivité 36
Zlzedzefrferfzfzef 36 b. Principe d'effet immédiat de la loi nouvelle 36
i. Le contenu du principe de l’effet immédiat 36
ii. Les atteintes au principe de l’effet immédiat 36
Zlzedzefrferfzfzef 37 B. L'application de la loi dans l’espace 37 Zlzedzefrferfzfzef
37 Paragraphe 2. La hiérarchie des lois 37 A. Contenu de la hiérarchie des lois 38
1. La Constitution du 4 octobre 1958 38 2. Les traités internationaux 38 a. La
Convention européenne des droits de l'homme (CEDH) 38
b. Le droit de l’Union Européenne 39
i. Les traités fondateurs 39
ii. Le droit de l’Union dérivé 39
Zlzedzefrferfzfzef 39 3. Les lois organiques 39 4. Les normes à caractère
législatif et réglementaire 39 a. La protection du domaine réglementaire contre
un empiétement législatif 39
i. Protection a priori 39
ii. Protection a posteriori 39
Zlzedzefrferfzfzef 39 b. Protection du domaine législatif contre les
empiétements réglementaires 39
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Zlzedzefrferfzfzef 39 5. Les décrets d'application des lois 39 6. Les arrêtés 39 7.
Les textes hors hiérarchie 39 a. Les circulaires ministérielles 40
b. Les réponses ministérielles 40
c. Les avis 40
Zlzedzefrferfzfzef 40 B. Respect de la hiérarchie des lois 40 1. Le contrôle a
priori 40 a. La conformité des traités à la Constitution 40
b. La conformité du droit de l’Union Européenne dérivé à la Constitution 40
c. La conformité des lois à la Constitution 40
Zlzedzefrferfzfzef 40 2. Le contrôle a posteriori 40 a. Le contrôle des règlements
40
i. Le recours en annulation pour excès de pouvoir 40
ii. L'exception d’illégalité 40
Zlzedzefrferfzfzef 41 b. Le contrôle de la loi 41
i. La conformité de la loi aux traités internationaux 41
ii. La conformité de la loi au droit de l’Union dérivé 41
iii. La conformité de la loi à la Constitution 41
Zlzedzefrferfzfzef 41 c. Le contrôle des traités internationaux 41
Zlzedzefrferfzfzef 41 C. La crise de la hiérarchie 41 1. Les incertitudes 41 a. Les
sources non écrites 41
b. Les sources écrites 41
Zlzedzefrferfzfzef 41 2. Le désordre 41 a. Le pluralisme des ordres 41
b. L'ineffectivité de l’ordre 41
Zlzedzefrferfzfzef 42 Section 2. La source non écrite : la coutume 42 Paragraphe
1. La notion de coutume 42 A. Définition 42 B. Manifestations 42
Zlzedzefrferfzfzef 42 Paragraphe 2. Le rôle de la coutume 42 A. La coutume selon
la loi 42 B. La coutume en l'absence de loi 42 C. La coutume contre la loi 42
Zlzedzefrferfzfzef 42 Chapitre 2. Les sources informelles du droit 42 Section 1.
La jurisprudence 42 Paragraphe 1. La discussion du rôle de la jurisprudence 42
A. Arguments contre 43 B. Arguments pour 43 Zlzedzefrferfzfzef 43 Paragraphe
2. Les manifestations du rôle de la jurisprudence 43 A. Fonction d'interprétation
de la loi 43 1. Le juge complète la loi 43
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2. Le juge adapte la loi 43 3. Le juge supplée la loi 43 Zlzedzefrferfzfzef
Zlzedzefrferfzfzef 43 B. Fonction d'incitation législative 43 C. Fonction de
dépassement de la loi 43 Zlzedzefrferfzfzef 43 Section 2. La doctrine 43
Paragraphe 1. Influence de la doctrine sur le législateur 43 Paragraphe 2.
Influence de la doctrine sur le juge 43 Zlzedzefrferfzfzef 44 Partie 2. Les droits
subjectifs 44 Zlzedzefrferfzfzef 44 Titre 1. La notions des droits subjectifs 44
Chapitre 1. Les sources des droits subjectifs 44 Section 1. Les actes juridiques 44
Section 2. Les faits juridiques 44 Zlzedzefrferfzfzef 44 Chapitre 2. La
classification des droits subjectifs 44 Section 1. La diversité des droits subjectifs
44 Paragraphe 1. Classification fondée sur la valeur économique des droits 44 A.
Les droits patrimoniaux 44 B. Les droits extra-patrimoniaux 44
Zlzedzefrferfzfzef 44 Paragraphe 2. Classification fondée sur l'objet des droits 44
A. Les droits réels 45 B. Les droits personnels 45 Zlzedzefrferfzfzef 45 Section 2.
Le rassemblement des droits subjectifs 45 Paragraphe 1. La théorie classique du
patrimoine 45 A. Une universalité juridique 45 B. Un attribut de la personnalité
45 1. Seule une personne a un patrimoine 45 2. Toute personne a un patrimoine
45 3. Une personne n'a qu'un patrimoine 45 Zlzedzefrferfzfzef 45 Paragraphe 2.
La théorie moderne du patrimoine 45 Zlzedzefrferfzfzef 45 Titre 2. La preuve
des droits subjectifs 45 Chapitre 1. La charge de la preuve 46 Section 1. Le
principe 46 Section 2. Exceptions : Les présomptions légales 46
Zlzedzefrferfzfzef 46 Chapitre 2. Les modes de preuve 46 Section 1. La diversité
des modes de preuve 46 Paragraphe 1. Les preuves pré-constituées : l’écrit 46 A.
Définition de la preuve littérale 46 1. L’écrit 46 2. La signature 46 a. La signature
en général 46
b. La signature électronique 46
Zlzedzefrferfzfzef 46 B. La diversité des preuves littérales 46 1. L’acte
authentique 47 a. L’établissement des actes authentiques 47
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b. L'autorité des actes authentiques 47
Zlzedzefrferfzfzef 47 2. L'acte sous signature privé 47 a. L’établissement des
actes sous signature privée 47
b. L'autorité des actes sous signature privée 47
Zlzedzefrferfzfzef 47 C. Les diminutifs des actes sous signature privée 47 1. Les
documents signés 47 2. Les documents non signés 47 Zlzedzefrferfzfzef 47
Paragraphe 2. Les autres modes de preuve : les preuves a posteriori 47 A. Les
preuves directes 47 1. Les procédés de preuve parfaits 48 a. L’aveu judiciaire 48
b. Le serment décisoire 48
c. Les procédés de preuve imparfaits 48
d. Procédés de preuve imparfaits émanant des parties 48
Zlzedzefrferfzfzef 48 2. Procédés de preuve imparfaits émanant des tiers 48
Zlzedzefrferfzfzef 48 B. Les preuves indirectes 48 1. La commune renommée 48
2. Les présomptions de fait 48 Zlzedzefrferfzfzef 48 Section 2. La recevabilité des
modes de preuve 48 Paragraphe 1. La preuve des actes juridiques 48 A. Le
principe 48 1. La preuve de l’acte 49 2. La preuve outre et contre 49
Zlzedzefrferfzfzef 49 B. Les exceptions 49 Zlzedzefrferfzfzef 49 Paragraphe 2. La
preuve des faits juridiques 49
Page 8
Partie 1. Le droit objectif
Zlzedzefrferfzfzef
Page 9
Espace
Paragraphe 2. Caractère obligatoire
Pour décrire le caractère obligatoire il faut en faire une description (A) puis
examiner les conséquences (B).
A. Description
Il y a deux idées essentielles a retenir :
• Première idée : la règle de droit est ce que l’on désigne comme étant un
ordre, un commandement du législateur et cette règle doit être respectée.
Plus précisément, ce caractère obligatoire va pouvoir s’exprimer de
plusieurs manières.
- Elle exprime une prescription : l’art. 203 du Code civil dispose que
« Les époux contractent ensemble, par le fait seul du mariage,
l'obligation de nourrir, entretenir et élever leurs enfants ».
- Elle exprime une permission : l’art. 143 du Code civil dispose que «
Le mariage est contracté par deux personnes de sexe différent ou de
même sexe ».
• Dans le droit français, comment distinguer une règle impérative d’une règle
supplétive ? Parfois c’est la loi elle-même qui nous dit si la règle est d’ordre
public ou non. Parfois, alors même que la loi ne dit rien, on va considérer
que la règle est impérative, notamment en droit pénal (contraventions,
délits, crimes). Tout le droit du travail contient des règles impératives.
C’est donc parfois la matière en elle-même. Parfois on peut hésiter, c’est
donc en dernier lieu le juge qui donnera une réponse.
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B. Conséquence : la sanction de la règle de droit
Le droit va organiser la sanction du non-respect de la règle de droit. C’est l’état
qui va organiser cette sanction. C’est la spécificité de la règle de droit par
rapport à d’autres règles, règles morales ou de politesse.
1. L'auteur de la sanction
C’est l’autorité étatique qui sanctionne, cependant seules les règles de droit
sont sanctionnées par l’Etat.
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Paragraphe 1. Distinction morale et droit
Cette réflexion va nous permettre de préciser les particularités de la règle de
droit, en effet la règle de droit a un objectif d’organiser un certain ordre social.
Même si droit et morale ont des finalités différentes, ils ne s’ignorent pas
totalement, parce que souvent les règles sont le reflet d’une certaine
conception morale, parfois la loi fait elle-même référence à la morale et enfin
parce que parfois le juge rend lui-même un jugement basé sur la morale.
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Zlzedzefrferfzfzef
Section 3. Les fondements de la règle de droit
Comment la règle de droit se justifie-t-elle ? Pour répondre à cela, il y a eu deux
courants de pensée, les doctrines idéalistes (Paragraphe 1) et les doctrines
positivistes (Paragraphe 2).
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Dans cette conception, si la loi humaine est conforme à la loi divine il faut la
respecter. En revanche, si la loi humaine n’est pas conforme aux lois
religieuses, il y a un devoir de désobéissance.
c. L’expression de la doctrine idéaliste au XVIIIe siècle
Dès le début du XVIIème, la notion de droit naturel a évolué sous l’influence de
deux facteurs :
• Premier facteur : La réforme protestante qui vient rompre l’unité
spirituelle du monde chrétien. Se référer au droit religieux est plus
compliqué, puisqu’il y en a plusieurs.
• Second facteur : Le développement de l’individualisme et l’aspiration des
peuples à une certaine émancipation qui a conduit à des révolutions,
notamment celle de 1789.
Une conception laïque du droit naturel que l’on trouve notamment chez
l’auteur hollandais Grotius à la fin du XVIIème. Philosophe et juriste hollandais,
père de l’école du droit naturel. Selon cette école, le droit naturel doit
s’inspirer de la raison humaine qui permet de différencier le juste de l’injuste.
C’est la liberté qui est au centre, la liberté de prendre des engagements et
sanctionner le respect des engagements. Cette idée de respect de la parole
donnée est le fondement de notre droit des contrats. En d’autres termes c’est
la volonté individuelle qui est au cœur du droit naturel.
Cette idée s’est poursuivie au XVIIIème en prenant un virage politique beaucoup
plus marqué sous l’influence des philosophes des Lumières; Montesquieu par
la séparation des pouvoirs, Rousseau par le contrat social, Voltaire par la
conception du droit naturel marqué par l’individualisme. Notamment ces idées
ont eu un impact sur les révolutions de la fin du XVIII ème. Puis en 1789 a été
adoptée la DDHC, le point d’orgue de l’évolution de la doctrine idéaliste.
Zlzedzefrferfzfzef
B. La critique des doctrines idéalistes
Il convient de voir l’inexactitude des doctrines idéalistes (1), puis l’inutilité des
doctrines idéalistes (2).
Page 14
• Troisième influence : la Convention EDH adoptée au
Ces différents textes viennent consacrer des libertés, ils ont donc une valeur
supérieure aux lois ordinaires. Donc si le législateur français adoptait une loi
contraire à la DDHC, elle sera écartée de l’ordre juridique.
Zlzedzefrferfzfzef
Paragraphe 2. Les doctrines positivistes
Il convient de voir le contenu des doctrines positivistes (A) et la critique des
doctrines positivistes (B).
1. Le positivisme étatique
Le positivisme étatique va relier le caractère contraignant de la règle de droit à
l’autorité de l’état, ce mouvement s’exprime par l’expression classique du
positivisme (a) puis par une l’expression moderne (b).
Ce que l’on peut observer, c’est qu’il en résulte deux séries de conséquences :
• Première conséquence : seules les règles exprimées par l'É tat peuvent
être qualifiées de règles de droit, en d’autres termes il n’y a pas de place
pour d’autres sources.
• Seconde conséquence : toutes les règles exprimées par l'É tat doivent être
respectées. dans cette conception, il n’y a pas de place pour un quelconque
besoin de désobéissance, en l’occurrence une loi injuste doit être
respectée.
Mais c’est aussi le moment où s’est affirmé le pouvoir absolu de l'É tat sous
l’influence de certains auteurs :
• Machiavel, 16ème siècle : pour lui, le pouvoir compte avant toute légitimité,
en d’autres termes tous les moyens sont bons pour conquérir le pouvoir et le
droit doit être au service de cette conquête du pouvoir.
Page 15
ème
• Auteurs allemands, 19 siècle : réaction contre les doctrines du droit
naturel apportées par le siècle des Lumières, contre la philosophie
individualiste de la Révolution française et du Code Civil français. - Hegel : il
donne une structure poussée au positivisme étatique. Selon lui, l’individu
serait la thèse, la société serait l’antithèse et le droit serait ici pour faire la
synthèse. C’est le droit qui va permettre la vie entre les hommes. Le droit
doit s’identifier à l'É tat parce que l'É tat représente la force.
Ce qui caractérise toutes ces théories, c’est que la règle de droit repose sur
l’idée d’un É tat fort.
• Seconde étape : Le droit doit combattre cet état premier par une phase
appelée le socialisme. Dans cette phase, il faut supprimer la propriété
privée pour la remplacer par la propriété collective. Cela aboutirait
aujourd’hui à des nationalisations, tout les biens deviennent la propriété de
l’Etat. Grâ ce à ces nationalisations, l'É tat aurait les moyens de redistribuer
justement les biens entre les individus.
i. L’école économique
Pour ses auteurs, c’est l’économie qui doit être le guide du droit. On retrouve ici
une philosophie à l’opposé de celle de Marx. Cette thèse n’a pas beaucoup
percé en France, à l’inverse des É tats-Unis.
Page 16
ii. L’école historique
On retrouve ici des philosophes et juristes allemands au XIXème siècle,
notamment l’auteur Savigny, qui selon lui le droit est le produit exclusif de
l’histoire, il ne fait qu’exprimer l’évolution historique d’un pays.
Page 17
Zlzedzefrferfzfzef
Page 18
Chapitre 2. Le système juridique
Le système juridique c’est un ensemble organisé de règles de droit. En effet il
va présenter trois caractères majeurs, il est relatif, c’est-à-dire qu’il peut varier
dans le temps et dans l’espace (Section 1), puis il est complexe, c’est-à-dire
que la cohérence de chaque système dépend de plusieurs facteurs (Section 2)
et enfin il est organisé judiciairement (Section 3).
A. Le système romano-germaniques
Le système romano-germanique auquel appartient le droit français et la
plupart des pays européens va puiser ses racines dans le droit romain et dans
les coutumes germaniques. Dans ces pays, les règles de droit ne sont pas
strictement identiques, mais elles vont toutes se fonder sur la même origine. Le
vocabulaire et les catégories juridiques seront très proches, mais surtout la
source essentielle de la règle de droit c’est la loi.
C’est ce qui explique que dans ces pays il y a eu un phénomène que codification
du droit. Le premier code c’est le Code civil de 1804, puis le Code de commerce
de 1807, le Code pénal de 1810 et enfin le Code de procédure civile en 1807.
De nos jours il existe 73 Codes qui contrô le la vie juridique des français.
C. Le système socialiste
Ce système existe assez peu de nos jours, c’était le système retenu dans l’ex-
URSS et dans les pays de l’est avant la chute du mur de Berlin en 1989. L’idée
générale était de mettre en application les thèses marxistes.
Ces systèmes sont en net recul depuis l’effondrement du bloc soviétique.
Aujourd’hui les anciens pays de l’est se sont soumis au système romano-
germanique.
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D. Les systèmes philosophiques ou religieux
Cette famille de système juridique va regrouper des pays, dont les droits ont
pour point commun de ne pas distinguer clairement la règle de droit de la
règle morale ou religieuse. Finalement le droit révèle les règles religieuses et
morales. On va trouver plusieurs famille de pays, notamment les pays de droit
islamique et les pays de droit hindou
ESPACE
Paragraphe 2. L’évolution du système juridique français
On observe que les sociétés, même les plus anciennes avaient leur système
juridique avec une organisation. On dit très souvent que les civilisation antique
du moyen-orient aurais inventer le droit sous sa forme écrite, à cet égard on
cite très souvent le code d’Hammourabi pour illustrer ces propos. C’est un code
exposé au musée du livre, c’est un code primitif qui a été ordonné par le roi de
Babylonne vers 1750 avant J.-C. Il s’agit de stèle de pierre ou sont gravé le
droit babylonien. Ainsi même dans les sociétés extrêmement ancienne il y
avait cette idée de retranscrire le droit par écrit.
Les civilisations grecques et romaines sont à l’origine de notre droit moderne.
Concernant le fonctionnement de l’Etat et des relations entre l’Etat et les
citoyens, c’est-à-dire le droit public, on trouve des règles extrêmement
élaborée dans l’antiquité grecque et romaine. On observe que les romains était
un peuple de juriste, tandis que les grecs était un peuple de philosophe.
Aujourd’hui le droit romain a très largement influencé les règles applicables et
les institutions de nos jours.
A. L’Ancien Droit
L’Ancien Droit désigne une période qui s’écoule entre la chute de l’Empire
romain (476) et la Revolution française (1789). Le droit romain avait réalisé
une unité du droit, cependant la période de l’Ancien Droit est caractérisée par
une diversité des droits (1) mais aussi on observe que l’évolution s’est tourné
vers une volonté d’unification du droit au fil du temps (2).
1. Diversité
À la chute de l’Empire romain d’Occident on assiste à des invasions barbares,
ou chaque peuples apporte leurs dominance et leurs cultures. Ainsi chaque
peuple avaient leurs propres coutumes, sur le plan du droit est apparu le
système de la personnalité des lois, c’est-à -dire que chaque peuple est régi par
ses propres coutumes.
Cependant ce système est abandonner petit à petit, puis il est remplacé par le
système de territorialité des lois, c’est à dire que les lois s’appliquent sur un
territoire, qu’importe les origines des peuples vivants sur ce territoire. C’est
une bonne chose, car cela évite les problèmes juridiques. Les peuples ont
utilisés ce système de territorialité des lois jusque’à la fin du XIIème siècle.
Ce double système est resté intact jusqu’à la fin XVème siècle, puis à partir de la
Renaissance, c’est là qu’est apparu la volonté d’une certaine unification du
droit français.
Page 20
2. Facteurs d’unification
Il y a quatre facteurs qui ont tenté d’unifier le droit français :
• La redécouverte du droit romain : au XIVème - XVème siècle, le droit romain
est étudier dans les grandes universités européennes, donc réservé à une
élite, car alphabète (notamment l’Université de Montpellier, l’une des plus
ancienne d’Europe).
1. Primauté de l’individu
L’individu est au centre du système, pour y parvenir il y a deux idées mise en
avant, d’une part l’idée d’une liberté (a), puis d’autre part l’idée d’une égalité
(b).
a. La liberté
Cette liberté a vocation a s’exprimer à plusieurs niveaux, on relève
principalement deux niveaux :
• Le domaine économique : la loi Chapelier de 1791 est venue supprimer le
système de corporation, de compagnonnage, qui organisé l’activité
économique française. Chaque professions étaient organisé dans un cadre
extrêmement rigide, laissant peu de place à la liberté, ainsi l’idée est
d’instaurer un système libéral, ce qui explique que soit affirmée durant
cette période le principe de la liberté du commerce et de l’industrie. Un
grand principe de la vie économique.
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b. L’égalité
La Révolution française est venu supprimer les privilèges des différentes
classes de la population (nuit du 04/08/1789), cette surpression va traduire la
manifestation la plus éclatante de l’égalité.
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2. Primauté de la loi
La loi est au centre du système juridique, les révolutionnaires veulent instaurer
un ordre nouveau, ainsi pour le faire efficacement, la loi devient leurs outils
principal. C’est donc grâ ce à la loi que la métamorphose de la société est
intervenu, ce qui explique aujourd’hui que la loi est la source de droit
principale en France.
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C. La codification napoléonienne
Napoléon Bonaparte a adopté plusieurs codes, notamment le Code civil. Cette
idée d’élaborer le Code civil ou plus précisément les codes était déjà dans
l’esprit des révolutionnaires, mais sans succès les révolutionnaire n’avaient
pas réussi à mettre en place ce projet, notamment à cause des troubles de
l’époque. Deux questions se pose alors, la question de l’élaboration du Code
civil (1) puis l’esprit qui irrigue le Code civil (2).
• Portalis : ancien avocat, il est considéré comme le père du Code civil, car
c’est lui qui a prononcé le discours préliminaire pour présenter le projet
du Code civil.
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• Seconde observation : le Code civil est une oeuvre pratique, c’est-à -dire
que ses rédacteurs se sont interdits d’exprimer des principes
philosophique, donc il n’y à aucune référence au droit naturel dans le Code
civil. Cela signifie toutefois que les rédacteurs du Code civil sont rester sur
l’idée d’une oeuvre pratique et facilement utilisable, ce qui les a conduit à
ne pas entrer dans les détails.
Postérieurement au Code civil, d’autres codes ont été adopté durant le Ier
Empire, mais ils ont été modifié : • En 1806 : le Code de procédure civil.
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• À la fin du XIXème siècle la famille à également profondément évoluée,
certaines femmes commencent à travailler et le modèle patriarcal du Code
civil d’affaiblit.
Même si le Code civil a connu des profondes réformes, de nos jours il existe
encore de très nombreux articles qui datent de 1804. À l’époque
Napoléonienne plusieurs codes ont émergés, mais seulement le Code civil a
survécu, cependant le Code de commerce de 1807 est remplacé intégralement
en 2000, le Code pénal de 1810 est remplacé en 1992, le Code de procédure
civile de 1806 est remplacé en 1975 et enfin le Code d’instruction criminelles
de 1912 est remplacé en 1959 par le Code de procédure pénal. De nos jours il y
a un phénomène de multiplication des codes, en effet il y a de nos jours 75
codes différents.
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Section 2. La complexité du système juridique
Cette complexité se traduit en droit français par différentes branches du droit,
la distinction entre le droit public et le droit privé (Paragraphe 1), puis
comprendre la portée de cette distinction (Paragraphe 2).
A. Un domaine différent
Pour comprendre la différence de domaine il faut poser la définitions de ces
deux matières :
• Le droit public : il se défini comme l’ensemble des règles qui dans un É tat
donné préside à l’organisation de cet É tat et qui gouverne les rapports de
l’É tat et de ses agents avec les particuliers.
Exemple : droit constitutionnel, droit administratif, etc.
• Le droit privé : il se défini comme l’ensemble des règles qui gouvernent les
rapports des particuliers entre-eux ou avec des groupement privés tels que
les sociétés ou les associations.
Exemple : droit civil, droit des affaires, etc.
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D. Des sanctions différentes
Ces différences de sanction s’exprime de deux manières :
• Première différence : les tribunaux compétant ne sont pas les même en
droit public et en droit privé. - En droit public : en première instance c’est le
Tribunal administratif, ensuite l’interjection d’appel c’est la Cour
administrative d’appel, puis enfin le pourvoi se passe devant le Conseil d’É tat.
A. La classification traditionnelle
Il convient de voir cette classification dans le droit privé (1), puis dans le droit
public (2).
1. Droit privé
Distinction faite selon que le droit privé intéresse les rapports internes (a) ou
des rapports internationaux (b).
i. Le droit civil
Il constitue ce que l’on nomme le droit commun, c’est le droit qui s’applique en
l’absence de solution particulière. Le droit civil comporte le droit des
personnes (nom, prénom, domicile, état des personnes, etc.), le droit de la
famille (filiation, mariage, divorce, pacs, etc.). De plus il comporte le droit des
contrats et le droit de la responsabilité civile, le droit des biens, le droit des
sû retés, les régimes matrimoniaux et les successions.
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commercial on retrouve le droit des société, le droit bancaire, le droit de la
concurrence, le droit des entreprises en difficultés, le droit des brevet, le droit
des marques, le droit de la consommation.
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b. Le Droit privé international
Le droit international privé est une matière qui permet de régler les conflits de
juridiction ou les conflits de loi. Il s’applique quand on as une situation qui
comporte un élément étranger.
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2. Droit public
Il comporte le droit public interne (a) et le droit public international (b).
a. Le droit pénal
Il définie les infractions dont les individus peuvent se rendre coupable et les
sanctions maximales qui pourrons s’appliquer.
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Les infractions sont classer en fonction de leurs gravité :
• Le crime : jugé par la Cour d’assises avec des jurés populaires.
Il est question de personnes donc droit privé, mais les sanctions sont dictées
par l’É tat donc droit public.
b. Le droit judiciaire
On retrouve ici les règles de procédure civiles (délais d’interjection d’appel,
délais du pourvoi en cassation, les règles relatives à la prise de parole de
l’avocat devant une juridiction, etc.) et les règles de procédure pénale (règle de
fonctionnement du procès pénal, la garde à vue, règle de l’interrogatoire, etc.).
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Section 3. L’organisation judiciaire
Annonce de plan : En réalité dans le l’ordre judiciaire on retrouve le procès
pénal et le procès civil
a. Organisation
Le tribunal judiciaire compte quatre juges :
• Procureur de la République : il est le représentant de l’É tat, il incarne le
suppléer si nécessaire
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Toutes les audiences du tribunal judiciaire sont publiques, cependant dans
certain cas le Tribunal judiciaire va rendre des décisions en huit-clos, on dit
alors qu’il statut en chambre du conseil.
Le Président du Tribunal judiciaire est lui aussi compétent pour traiter certains
litiges, en effet lors d’une procédure d’urgence ou plus communément appelé
procédure de référés. Le président est alors saisi pour une affaire urgente et
doit rendre sa décision sous 8 jours.
b. Compétence
Le Tribunal Judiciaire est compétent pour juger toutes les affaires civiles dont
la compétence n’est pas attribué à une autre juridiction, à la condition que le
montant de la demande soit supérieur à 10.000€. Dans certain cas le Tribunal
Judiciaire sera compétent qu’importe le montant de la demande, c’est
notamment le cas en matière de divorce, de succession, de nationalité ou
encore en matière d’adoption.
Les décisions du Tribunal Judiciaire sont susceptibles d’appel si la demande est
supérieure à 4000€, si le montant est inférieur le plaideur peut former
directement un pourvoi devant la Cour de cassation.
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2. Les juridictions d’exception
Voici la liste des premières juridictions d’exception :
• Tribunal de proximité : depuis le 1er janvier 2020 il remplace le Tribunal
d’instance (TI), il statut à juge unique sur les petits procès civils inférieure
à 10.000€. Depuis la loi de 2019 il est aussi compétent pour les affaires
(qu’importe le prix) de bails d’habitation ou pour les affaires de crédits à la
consommation.
• Ses décisions sont susceptibles d’appel lorsque les intérêts présents sont
supérieur 4000€.
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B. Les juridictions du second degré
La Cour d’appel est composé de juges professionnels, ce sont les conseillers à la
Cour d’appel. Il y a toujours un représentant du ministère public qui incarne
l’É tat, cependant c’est le Procureur général. En principe la Cour d’appel rend
ses décision par par trois conseillers (Président de chambre + deux
assesseurs). Dans certains cas, en audience solennel elle est rendu par cinq
juges (Président de chambre + quatre assesseurs).
Les décisions de la Cour d’appel se nomme des ARRÊ TS, ainsi la Cour d’appel
rend deux type d’arrêt, soit un arrêt confirmatif à la première instance, soit un
arrêt infirmatif, c’est-à -dire sa propre décision.
C. La Cour de cassation
La cour de cassation est unique, elle se trouve à Paris. Elle assure l’unification
du droit au niveau national au point de vue de l’interprétation du droit. En
effet elle s’assure de la bonne application du droit des juridictions précédentes.
Elle ne revient pas sur les faits, mais sur la correcte application du droit par les
juges. Pour saisir la cour de cassation il faut FORMER UN POURVOIS EN
CASSATION.
• Chambre criminelle
• Chambre comerciale
• Chambre sociale
Les présidents des chambres ont des conseillers, parce que la décision est
rendue en principes par cinq juges.
1. Les magistrats
On distingue parmi les magistrats ceux du siège (a) et ceux du ministère public
(b).
• Avocat : profession libérale, pour être avocat il faut passer le CAPA, etc. Les
avocats n’ont pas de numérus clausus, ainsi l’avocat peut exercer librement
la profession. Sa fonction est de défendre les intérêts de ses clients, parfois
à l’occasion des procès et ils donnent des conseils sans aller au tribunal.
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Titre 2. Les sources du droit
Chaque système juridique va developper sa propre théorie des sources du
droit, en France nous sommes dans un système romano germanique, ou la
source principal est la loi, qui on trouve autour de la loi une autre source du
droit, la coutume. Ainsi ils forment les sources formelles du droit (Chapitre 1).
À cô té de deux présentes sources il existe deux autres sources qui sont la
jurisprudence et la doctrine, formant alors les sources informelles du droit
(Chapitre 2).
• Sens large ou matériel : désigne toutes les règles de droit écrites, qu’il
agissent d’une loi votée par le pouvoir législatif ou d’une constitution, d’un
traité international, une ordonnance, etc.
a. La promulgation de la loi
C’est un acte par lequel le Président de la République constate que la loi a été
régulièrement votée et en ordonne sa publication et sa mise a exécution. On
parle ici de décret de promulgation, cette date est important parce qu’elle sera
donnée à la loi.
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b. La publication de la loi
C’est l’insertion dans le journal officiel de la loi promulguée par le Président de
la République, depuis 2004 cette publication se fait simultanément sur un
support papier et un support électronique. La loi doit être publiée pour être
porter à la connaissance de tous, ce n’est d’ailleurs qu’à partir de la publication
que les lois vont entrer en vigueur
L’article 1 du Code civil dispose que « Les lois et, lorsqu'ils sont publiés au
Journal officiel de la République française, les actes administratifs entrent en
vigueur à la date qu'ils fixent ou, à défaut, le lendemain de leur publication.
Toutefois, l'entrée en vigueur de celles de leurs dispositions dont l'exécution
nécessite des mesures d'application est reportée à la date d'entrée en vigueur de
ces mesures.
En cas d'urgence, entrent en vigueur dès leur publication les lois dont le décret de
promulgation le prescrit et les actes administratifs pour lesquels le
Gouvernement l'ordonne par une disposition spéciale.
Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux actes individuels ».
À partir de l’entrée en vigueur de la loi va jouer l’adage « nul n’est sensé ignoré
la loi », ainsi tous le monde est sensé connaître la loi, donc personne ne peut se
défendre en invoquant la méconnaissance du texte.
La publication des lois au journal officiel soulève un problème, celui de ses
erreurs matérielles. En effet parfois les textes de lois possèdent des erreurs
matérielles, ce qui compromet le sens de la loi. Pour corriger ses erreurs il y a
la procédure des erratas, c’est une procédure spécifique qui permet au
législateur de corriger ces erreurs matérielles, le gouvernement fait paraitre
au journal officiel une rectification de texte.
c. L'abrogation de la loi
La règle de droit est permanente, cependant cela ne veut pas dire perpétuelle,
parce que très souvent la loi sera abrogée. En effet l’abrogation est le mode
d’extinction de la loi.
• Abrogation tacite : la loi nouvelle ne dit rien sur la loi antérieure, mais elle
contient des dispositions qui sont manifestement incompatibles avec la loi
ancienne.
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Parfois législateur lui-même précise à qui et à quoi la loi s’applique, on parle
alors de dispositions transitoires. Cependant très souvent le législateur ne
règle pas ce problème, c’est là que vont naître les difficultés.
L’article 2 du Code civil dispose que « La loi ne dispose que pour l’avenir, elle n'a
point d'effet rétroactif ». C’est à partir de cet article, que l’on dégage très tô t le
principe de la non rétroactivité de la loi nouvelle, c’est-à -dire que la loi
nouvelle ne s’applique pas dans les faits antérieure à sa propre entrée en
vigueur.
Selon cette thèse, on dégage à partir de l’article 2 du Code Civil, deux principes :
• Premier principe : le principe de non-rétroactivité de la loi nouvelle (a).
Ce qui signifie que la loi adoptée avant une éventuelle modification de la loi
(qui s’y applique), on applique la loi ancienne, on y retrouve le principe de
non-rétroactivité, pour le futur, la loi nouvelle s’applique, on est alors en
présence du principe de l’application directe de la loi.
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ii. Les atteintes au principe de non-rétroactivité
Il y a cependant des exceptions qui vont permettre d’appliquer à des situations
passés la loi nouvelle.
Il y a trois exceptions au principe de non-rétroactivité de la loi nouvelle :
• Première exception : parfois le législateur prévoit que la loi est
expressément rétroactive. C’est une solution qui se trouve souvent en
matière de droit fiscal.
• Seconde exception : les lois interprétatives sont des lois adoptés pour
préciser le sens d’une loi précédente, en effet il arrive que le législateur
ponde une loi « imparfaite ». Ainsi il y a une sorte de rétroactivité par la
force des choses qui permet alors à la loi interprétatives d’avoir des effets
rétroactifs.
Cette solution est appliqué, parce qu’au moment de la conclusion d’un contrat,
les partis signataires appliquent le droit en vigueur à ce moment là, donc en
toute logique s’il n’y avait pas cette sécurité juridique les contrats changeraient
constamment à chaque application d’une loi nouvelle, appliquant alors une
certaine injustice envers l’un des partis.
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Il y a des cas d’exception à l’exception permettant l’application de loi
nouvelle à un contrat en cours : • Premier cas : c’est lorsque la loi
elle même prévoit cette application au contrat en cours.
• Second cas : lorsqu’il s’agit d’une loi d’ordre publique portant sur un motif
impérieux.
Exemple : le législateur adopte la baisse du temps de travail à 32h. Ainsi si l’on
applique seulement l’exception, les contrats de travails antérieure à cette loi
nouvelle continueront a appliquer le régime du temps de travail à 35h. Cela
fracture la société et créer alors de l’injustice, c’est donc la raison pour laquelle
la diminution du temps de travail est une règle d’ordre publique qui porte sur
un motif impérieux, ce qui permet alors l’application de la loi nouvelle à tous
les contrats antérieures et postérieures à son entrée en vigueur.
• La personnalité des lois : repose sur l’idée que chaque individu reste
soumis à sa loi nationale, donc en l’occurence la loi nationale s’applique en
dehors de ses frontières à l’étranger.
• En France ce système s’applique en matière de statut personnel,
notamment en ce qui concerne la capacité de la personne à conclure des
contrats, ainsi un étranger reste régit par son système de majorité.
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Paragraphe 2. La hiérarchie des lois
On parle de la loi au sens large, c’est-à -dire une diversité de textes, de décrets,
de lois, d’ordonnances, de constitutions, de traités qu’i l’a falloir hiérarchiser
parce que tous n’ont pas la même valeur. Les normes juridiques peuvent être
édictés d’autorités différentes et vont de ce fait avoir une autorité différente, il
existe donc une hiérarchie entre les normes juridiques qu’il faut préciser.
Cette hiérarchie a été systématisé par Hans Kelsen, il organise les normes selon
une pyramide où les normes supérieures ont une supériorité juridique sur les
normes inférieures. L’utilité de la hiérarchie des normes est essentielle, parce
qu’une règle de niveau inférieur ne peut pas contredire une norme de niveau
supérieur. En cas de contradiction la norme supérieure doit s’imposer et la
norme inférieure disparaître, ce qui mène donc vers un contrô le de cette
hiérarchie des normes
Pour comprendre la hiérarchie des normes il faut voir son contenu (A), puis
voir comment elle est contrô lée (B) et enfin voir comment ce système peut
être critiqué (C).
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A. Contenu de la hiérarchie des lois
La hiérarchie des lois est divisée en sept parties, on retrouve donc au sommet
la Constitution (1), puis ensuite les traités internationaux (2), puis les loirs
organiques (3), mais aussi les normes à caractère législatif ou réglementaire
(4), puis les décrets d'application des lois (5) enfin les arrêtés (6) et enfin les
textes en dehors de la hiérarchie des ormes (7).
priori
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b. Protection du domaine législatif contre les empiétements
réglementaires
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5. Les décrets d'application des lois
6. Les arrêtés
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a. Les circulaires ministérielles
c. Les avis
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B. Respect de la hiérarchie des lois
1. Le contrôle a priori
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2. Le contrôle a posteriori
a. Le contrôle des règlements
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b. Le contrôle de la loi
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c. Le contrôle des traités internationaux
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C. La crise de la hiérarchie
1. Les incertitudes
b. L'ineffectivité de l’ordre
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Section 2. La source non écrite : la coutume
A. Définition
B. Manifestations
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Paragraphe 2. Le rôle de la coutume
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Chapitre 2. Les sources informelles du droit
Section 1. La jurisprudence
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A. Arguments contre
B. Arguments pour
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Paragraphe 2. Les manifestations du rôle de la jurisprudence
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B. Fonction d'incitation législative
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Section 2. La doctrine
Paragraphe 1. Influence de la doctrine sur le législateur
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Paragraphe 2. Classification fondée sur l'objet des droits
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A. Les droits réels
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Section 2. Le rassemblement des droits subjectifs
B. Un attribut de la personnalité
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Paragraphe 2. La théorie moderne du patrimoine
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Chapitre 1. La charge de la preuve
Section 1. Le principe
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Chapitre 2. Les modes de preuve
1. L’écrit
2. La signature
a. La signature en général
b. La signature électronique
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B. La diversité des preuves littérales
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1. L’acte authentique
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2. L'acte sous signature privé
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C. Les diminutifs des actes sous signature privée
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Paragraphe 2. Les autres modes de preuve :
a. L’aveu judiciaire
b. Le serment décisoire
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2. Procédés de preuve imparfaits émanant des tiers
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B. Les preuves indirectes
1. La commune renommée
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Section 2. La recevabilité des modes de preuve
A. Le principe
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1. La preuve de l’acte
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B. Les exceptions
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Paragraphe 2. La preuve des faits juridiques
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