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A. Préliminaires
1) Soit f ∈ L . Soit ξ ∈ R. La fonction x 7→ f(x)e−2iπxξ est continue par morceaux sur R. De plus, pour tout x ∈ R,
|f(x)e−2iπxξ | = |f(x)|. Puisque f est intégrable sur R, il en est de même de la fonction x 7→ f(x)e−2iπxξ . En particulier,
b existe dans R. On a montré que
f(ξ)
Soit Φ : R2 → R .
(ξ, x) 7→ f(x)e−2iπxξ
• Pour chaque ξ ∈ R, la fonction x 7→ Φ(ξ, x) est continue par morceaux sur R.
• Pour chaque x ∈ R, la fonction ξ 7→ Φ(ξ, x) est continue sur R.
• Pour chaque (ξ, x) ∈ R2 , |Φ(ξ, x)| = |f(x)| = ϕ(x) où ϕ est une fonction continue par morceaux et intégrable sur R.
D’après le théorème de continuité des intégrales à paramètres, fb est continue sur R.
2) Montrons que W (resp. W ∗ ) est un sous-espace vectoriel de l’espace vectoriel L (resp. L ∗ ). On a déjà W ⊂ L (resp.
W ∗ ⊂ L ∗ ).
La fonction nulle est dans L (resp. L ∗ ) et b0 = 0 est dans L (resp. L ∗ ). Donc la fonction nulle est dans W (resp. W ∗ ).
Soient f et g deux éléments de W (resp. W ) et λ et µ deux nombres complexes. Alors, f et g sont dans L (resp. L ∗ ) et
∗
de plus fb et g
b sont dans L (resp. L ∗ ). La fonction λf + µg est encore dans L (resp. L ∗ ) puis par linéarité de l’intégrale
λf\
+ µg = λfb + µb
g.
Soit f ∈ W ∗ . Alors f et fb sont dans L ∗ ou encore f et fb sont continues sur R et sont dominées en +∞ ou −∞ par une
fonction du type x 7→ |x|−α , α > 1. On en déduit que f et fb sont continues par morceaux sur R et intégrables sur R et
donc que f est dans W . On a montré que
W∗⊂W.
3) Soient f ∈ L et α > 0. Soit ξ ∈ R. La fonction x 7→ f(αx)e−2iπxξ est continue par morceaux sur R et en posant
u = αx (l’application x 7→ αx est un C1 -difféomorphisme de R sur lui-même), on obtient l’intégrabilité sur R de la fonction
x 7→ f(αx)e−2iπxξ et de plus
Z +∞ Z
c −2iπxξ 1 +∞ ξ
−2iπu α 1b ξ
fα (ξ) = f(αx)e dx = f(u)e du = f .
−∞ α −∞ α α
1b ξ
∀f ∈ L , ∀α > 0, ∀ξ ∈ R, fc
α (ξ) = f .
α α
Z +∞ Z +∞
fd
y,ν (ξ) = f(x + y)e−2iπ(ν+ξ)x dx = f(u)e−2iπ(ν+ξ)(u−y) du = e2iπy(ν+ξ) fb(ξ + ν) .
−∞ −∞
∀f ∈ L , ∀(y, ν) ∈ R2 , ∀ξ ∈ R, fd
y,ν (ξ) = e
2iπy(ν+ξ) b
f (ξ + ν).
On note en particulier que la transformée de Fourier de la fonction x 7→ f(x + y) est la fonction ξ 7→ e2iπyξ fb(ξ).
Maintenant, si f est dans W (resp. W ∗ ), il est clair que les fonctions fα , α > 0, et fy,ν , (y, ν) ∈ R2 , sont encore dans W
(resp. W ∗ ).
4) La fonction s est dans L et donc b s est définie et continue sur R.
Z 1/2
Soit ξ ∈ R. b
s(0) = dx = 1 et si ξ 6= 0,
−1/2
Z 1/2 x=1/2
−2iπxξ e−2iπxξ eiπξ − e−iπξ sin(πξ)
b
s(ξ) = e dx = = = .
−1/2 −2iπξ x=−1/2 2iπξ πξ
1 si ξ = 0
∀ξ ∈ R, b
s(ξ) = sin(πξ) .
si ξ 6= 0
πξ
∗ b
Z 1 L et même dans L . Donc t est définie et continue sur R.
La fonction s est dans
Soit ξ ∈ R. bt(0) = (1 − |x|) dx = 1 et si ξ 6= 0, une intégration par parties fournit
−1
Z1 Z1 Z1
bt(ξ) = (1 − |x|) cos(2πxξ) dx − i
(1 − |x|) sin(2πxξ) dx = 2 (1 − x) cos(2πxξ) dx (par parité)
−1 −1 0
x=1 Z1 ! x=1
sin(2πxξ) 1 1 cos(2πxξ)
= 2 (1 − x) + sin(2πxξ) dx = −
2πξ x=0 2πξ 0 πξ 2πξ x=0
1 − cos(2πξ)
= .
2π2 ξ2
1 si ξ = 0
∀ξ ∈ R, bt(ξ) = 1 − cos(2πξ) .
2 2
si ξ 6= 0
2π ξ
On note que la fonction ξ 7→ ξ2bt(ξ) est bornée sur R et donc la fonction t est dans W ∗ .
s est continue sur R d’après la question 1). Vérifions que la fonction b
5) La fonction s est dans L . Donc la fonction b s n’est
pas intégrable sur R.
Z +∞ Z +∞ +∞ Z n+1
X
| sin(πξ)| | sin(πξ)|
s(ξ)| dξ >
|b dξ = dξ
−∞ 1 πξ πξ
n=1 n
+∞
X Z n+1 +∞
1 2 X 1
> | sin(πξ)| dξ = 2 = +∞.
(n + 1)π n π n+1
n=1 n=1
Z +∞
Donc, |b s n’est pas intégrable sur R. Ainsi, la fonction s est un élément de L tel
s(ξ)| dξ = +∞ ou encore la fonction b
−∞
que b
s n’est pas un élément de L ou encore s n’est pas dans W . Ceci montre que
W ∗ ⊂ W ⊂ L.
6=
Montrons que fe est continue sur [0, 1]. Pour n ∈ Z et x ∈ [0, 1], posons fn (x) = f(x+n) puis kfn k∞ = sup{|fn (x)|, x ∈ [0, 1]}.
Soit n ∈ N∗ . Avec les notations de la question 7), pour tout x ∈ [0, 1],
M M
|fn (x)| = |f(x + n)| 6 α
6 α,
(x + n) n
M M
et donc kfn k∞ 6 . Puisque la série numérique de terme général α , n ∈ N∗ , converge, la série de fonctions de terme
n∗α n
général fn , n ∈ N , converge normalement et en particulier uniformément sur [0, 1]. Puisque chaque fonction fn est
+∞
X
continue sur [0, 1], il en est de même de la fonction fn .
n=1
+∞
X +∞
X +∞
X
On montre de même que la fonction f−n est continue sur [0, 1] et finalement fe = f−n + f + fn est continue sur
n=1 n=1 n=1
[0, 1] puis sur R par 1-périodicité.
8) Soit n ∈ Z. Avec les notations de la question précédente, pour tout réel x de [0, 1],
X +∞
X +∞
X
e
f(x)e−2iπnx
= fk (x)e−2inπx
= f−k (x)e −2inπx
+ f(x)e −2inπx
+ fk (x)e−2inπx .
k∈Z k=1 k=1
Pour tout k ∈ Z et tout x ∈ [0, 1], fk (x)e−2inπx = |fk (x)|. La question précédente montre alors que les séries de fonctions
de termes généraux respectifs x 7→ fk (x)e−2inπx , k ∈ N∗ , et x 7→ f−k (x)e−2inπx , k ∈ N∗ , convergent uniformément sur le
segment [0, 1]. On peut donc intégrer terme à terme et on obtient
X Z1 X Z k+1
e
cn f = f(x + k)e−2iπnx
dx = f(y)e−2iπn(y−k) dy
k∈Z 0 k∈Z k
X Z k+1 X Z k+1
= e2inkπ f(y)e−2inπy dy = f(y)e−2inπy dy
k∈Z k k∈Z k
Z +∞
= b
f(y)e−2inπy = f(n).
−∞
X X
9) Soit f ∈ W ∗ . Pour x ∈ R, posons S(x) = cn fe e2inπx = b
f(n)e2inπx
.
n∈Z n∈Z
Puisque fb ∈ L ∗ , il existe M > 0 et α > 1 tel que ∀x ∈ R, |x|α |f(x)| 6 M. Pour tout n ∈ Z∗ et tout x ∈ R, on a en
particulier
M
b
cn fe e2inπx = f(n) 6 α.
|n|
Ceci montre que les séries de fonctions de termes généraux respectifs x 7→ cn fe e2inπx , n ∈ N∗ , et x 7→ c−n fe e−2inπx ,
n ∈ N∗ , convergent normalement sur R et en particulier uniformément et simplement sur R. La fonction S est donc définie
sur R. De plus, S est continue sur R en tant que limite uniforme sur R d’une suite de fonctions continues sur R et aussi S
est 1-périodique.
coefficients de Fourier de S. Soitn∈ Z. Encore une fois, les séries de fonctions de termes généraux
On peut calculer les
respectifs x 7→ ck fe e2i(k−n)πx , k ∈ N∗ , et x 7→ c−k fe e2i(−k−n)πx , k ∈ N∗ , convergent uniformément sur le segment
[0, 1]. On peut de nouveau intégrer terme à terme et on obtient
!
Z1 X
cn (S) = ck fe e2ikπx e−2inπx dx
0 k∈Z
X Z1 X
= ck fe e2i(k−n)πx dx = ck fe δk,n
k∈Z 0 k∈Z
= cn fe .
Ainsi, les fonctions fe et S sont continues sur R, 1-périodiques et ont les mêmes coefficients de Fourier. On en déduit que
ces deux fonctions sont égales d’après le rappel de l’énoncé ou encore fe est égale à la somme de sa série de Fourier.
Par suite, pour tout réel x,
X X X
e =
f(x + n) = f(x) cn fe e2inπx = b
f(n)e2inπx
.
n∈Z n∈Z n∈Z
Pour x = 0, on obtient
X X
e =
f(n) = f(0) b
f(n).
n∈Z n∈Z
X X
∀f ∈ W ∗ , f(n) = b
f(n).
n∈Z n∈Z
fd
x,ξ (n) = e
2iπx(ξ+n) b
f(n + ξ).
La formule de Poisson appliquée à la fonction fx,ξ (qui est encore dans W ∗ ) fournit alors pour tout (x, ξ) ∈ R2 ,
X X X X
f(x + n)e−2iπnξ = fx,ξ (n) = fd
x,ξ (n) =
b + ξ)e2iπx(ξ+n) .
f(n
n∈Z n∈Z n∈Z n∈Z
b
Soit x ∈ R. Pour ξ ∈ R, posons Fx (ξ) = f(ξ)e 2iπxξ
. Puisque f est dans W ∗ , fb est continue sur R et dans L ∗ . Puisque
|Fx | = fb, Fx est également dans L ∗ et d’après la partie B, on peut définir sa périodisée : pour tout ξ ∈ R,
X X
Ff
x (ξ) = Fx (ξ + n) = b + ξ)e2iπx(n+ξ) .
f(n
n∈Z n∈Z
Z1 Z1 X
cn Fx = Ff
f x (ξ)e
−2inπξ
dξ = f(x + p)e−2iπpξ e−2inπξ dξ (d’après la formule de Poisson généralisée)
0 0 p∈Z
X Z1 X
= f(x + p) e−2iπ(p+n)ξ dξ = f(x + p)δp,−n
p∈Z 0 p∈Z
= f(x − n).
X X
Le développement de f
Fx en série de Fourier est donc f(x − n)e2iπnξ = f(x + n)e−2iπnξ et f
Fx est égale à la
n∈Z n∈Z
somme de sa série de Fourier.
11) Soit x ∈ R. D’après la question 8), pour tout n ∈ Z,
Z +∞ Z +∞ Z +∞
cn f c
Fx = Fx (n) = Fx (ξ)e−2iπnξ
dξ = b
f(ξ)e2iπxξ −2inπξ
e dξ = b
f(ξ)e2iπ(x−n)ξ
dξ
−∞ −∞ −∞
Soit alors λ ∈ C une valeur propre de la transformation de Fourier dans W ∗ . Donc il existe un élément non nul f0 de
W ∗ tel que fb0 = λf0 . La transformation de Fourier étant linéaire, pour tout réel x,
b
f0 (−x) = fb0 (x) = λfb0 (x) = λ2 f0 (x),
puis f0 (x) = f0 (−(−x)) = λ2 f0 (−x) = λ4 f0 (x). Finalement, f0 = λ4 f0 puis λ4 = 1 car f0 6= 0. On a ainsi montré qu’une
valeur propre de la transformation de Fourier est élément de {1, i, −1, −i}.
Les seules valeurs propres réelles possibles de la transformation de Fourier sont 1 et −1. Maintenant, la fonction t est
dans W ∗ d’après la remarque de la fin de la question 4).
Puisque pour tout réel x, b bt(x) = t(−x), bt est également dans W ∗ . Puisque t et bt sont dans W ∗ , il en est de même de
f1 = t + bt et f2 = t − bt d’après la question 2).
• Pour tout réel x, puisque t est paire
Ainsi, f1 est un élément, clairement non nul, de W ∗ tel que fb1 = f1 . Donc 1 est effectivement une valeur propre réelle de
la transformation de Fourier dans W ∗ .
• De même, pour tout réel x,
Ainsi, f2 est un élément non nul de W ∗ tel que fb2 = f2 . Donc −1 est effectivement une valeur propre réelle de la
transformation de Fourier dans W ∗ .
b 1
(et d’autre part, f(ξ) = 0 si |ξ| > ). Ainsi, la donnée des (f(n))n∈Z détermine fb de manière unique. Mais alors, f est
2
déterminée de manière unique grâce à la formule d’inversion de Fourier :
Z +∞ Z 1/2 !
X
∀x ∈ R, f(x) = b
f(ξ)e2iπxξ
dξ = f(n)e−2iπnξ
e2iπxξ dξ.
−∞ −1/2 n∈Z
! !
1 1
ξ− 2 ξ+ 2
14) Soit ε > 0. Pour ξ ∈ R, posons g(ξ) = t −t . g est dans W ∗ . On peut donc appliquer à g la
ε ε
formule d’inversion de Fourier.
Z +∞ ! !!
1 1
ξ− ξ+
Pour x ∈ R, posons f(x) = t 2
−t 2
e2iπxξ dξ = −b
g(−x).
−∞ ε ε
Pour tout réel x, on a f(x) c
b = −(−(b
g)(−x)) = g(x).
1 ξ + 12 ξ − 21 b = 0 si ξ < − 1 − ε par parité. fb est donc
b = g(ξ) = 0. On a aussi f(ξ)
Si ξ > + ε, alors > > 1 et donc f(ξ)
2 ε ε 2
1 1 ∗
nulle en dehors de − − ε, + ε . D’autre part, f est un élément de l’espace vectoriel W .
2 2
Déterminons maintenant les f(n), n ∈ Z. D’après la question 3), pour tout réel ξ,
f(ξ) = −bg(−ξ) = −ε e−iπξ − eiπξ bt (−εξ) = 2iε sin(πξ)bt (εξ).
Par suite, pour n ∈ Z,
f(n) = 2iε sin(nπ)bt (εn) = 0.
Ainsi, f est un élément de W ∗ qui coïncide avec la fonction nulle sur Z. Mais f n’est pas la fonction nulle car pour ξ 6= 0,
1 − cos(2επξ)
f(ξ) = 2iε sin(πξ) . f n’est donc pas uniquement déterminée par ses valeurs sur Z.
2π2 ε2 ξ2
E. Contre-exemple de Katznelson
15) Puisque la fonction t s’annule en chaque entier non nul, pour tout k ∈ N et tout n ∈ Z∗ , on a uk (n) = 0. D’autre part,
uk (0) = t(0) − t(0) = 0. Ainsi, chaque fonction uk s’annule sur Z. Mais alors, si x est un entier relatif, chaque uk,Nk (x)
est nul. On en déduit que f(x) existe et vaut 0.
1 1 1
On note maintenant que pour k ∈ N, la fonction uk s’annule en dehors de − k , k car si x est un réel tel que |x| > k ,
2 2 2
alors |2k x|
> 1et |2
k+1
x| > 2 > 1 puis uk (x) = 0.
1
Soit ε ∈ 0, puis K ∈ Z. Pour x ∈ [K + ε, K + 1 − ε], on a |x − n| > ε pour tout entier relatif n. Soit alors k0 un entier
2
1 1 1 1
naturel tel que k < ε (par exemple, k0 = log2 + 1). Pour tout entier naturel k > k0 , on a k 6 k < ε et donc
2 0 ε 2 2 0
1
pour tout x de [K + ε, K + 1 − ε] et n ∈ Z, on a |x − n| > k et donc
2
http ://www.maths-france.fr 6 c Jean-Louis Rouget, 2012. Tous droits réservés.
∀k > k0 , ∀x ∈ [K + ε, K + 1 − ε], ∀n ∈ Z, uk (x − n) = 0,
puis
et donc
k0
X
∀x ∈ [K + ε, K + 1 − ε], f(x) = uk,Nk (x).
k=0
k0
X
Ainsi, f/[K+ε,K+1−ε] = uk,Nk /[K+ε,K+1−ε] . Puisque la somme est finie et que chaque uk,Nk est continue sur R, ceci
k=0
1
montre que f est définie et continue sur [K + ε, K + 1 − ε]. Ceci étant vrai pour chaque K ∈ Z et chaque ε ∈ 0, , on a
2
montré que
Z +∞ Z 1/2k Z 1/2k+1 Z1 Z1
1 1 1 1
uk (x) dx = t(2k x) dx − t(2k+1 x) dx = t(u) du − t(u) du = −
−∞ −1/2k −1/2k+1 2k −1 2k+1 −1 2k 2k+1
1
= .
2k+1
Z +∞ Z +∞
1
Ensuite, pour tout k ∈ N et tout n ∈ Z, uk (x − n) dx = uk (t) dt = . Par suite,
−∞ −∞ 2k+1
Z +∞
1 X |n|
Z +∞
1 X |n|
uk,Nk (x) dx = 1− uk (x − n) dx = 1−
−∞ Nk Nk −∞ Nk 2k+1 Nk
n∈Z, n∈Z,
|n|<Nk |n|<Nk
Nk
X !
1 n 1 1
= 1+2 1− = 1 + 2Nk − × Nk (Nk + 1)
Nk 2k+1 Nk Nk 2k+1 Nk
n=1
1
= .
2k+1
Z +∞
On en déduit que la série de terme général uk,Nk (x) dx converge.
−∞
Ainsi,
• Chaque fonction uk,Nk , k ∈ N, est continue par morceaux sur R.
• La série de fonctions de terme général uk,Nk , k ∈ N, converge simplement vers f sur R et f est continue par morceaux
sur R. Z +∞ Z +∞
• La série numérique de terme général |uk,Nk (x)| dx = uk,Nk (x) dx, k ∈ N, converge.
−∞ −∞
D’après un théorème d’intégration terme à terme, f est intégrable sur R et
Z +∞ +∞ Z +∞
X +∞
X 1
f(x) dx = uk,Nk (x) dx = = 1.
−∞ 2k+1
k=0 −∞ k=0
Z +∞ X Z n+1
u[
k,N (ξ) dξ =
u[
k,N (ξ) dξ
−∞ n∈Z n
Z n+1
1 X X |p|
sup |cuk | 1− e2ipπξ
6
N [n,n+1]
N dξ
n∈Z n p∈Z
|p|<N
n+1
1 X X |p| e2ipπξ
= sup |cuk |
1 + 1 −
N [n,n+1] N 2ipπ n
n∈Z ∗
p∈Z
|p|<N
1 X
= sup |cuk | .
N [n,n+1]
n∈Z
Soit maintenant n ∈ Z \ {−1, 0}. Pour ξ ∈ [n, n + 1], d’après les questions 3) et 4),
ξ ξ
1 − cos 2π k 1 − cos 2π k+1
1 ξ 1 ξ
uk (ξ)| = k bt
|c − k+1 bt = 1 2 1
− k+1
2
2 2k 2 2k+1 2k 2
ξ 2 2 2
ξ 2
2π 2k 2π 2k+2
2 2
2k 2k+1 3 × 2k
6 2 2+ 2 2 6 2 2 .
π ξ π ξ π n
3 × 2k X
et donc, pour tout n ∈ Z \ {−1, 0}, sup |c
uk | 6 . Ceci montre que sup |cuk | < +∞.
[n,n+1] π2 n2
n∈Z [n,n+1]
! !
X
18) Pour k ∈ N, on choisit Nk = 2k E sup |c
uk | + 1 . (Nk )k∈N est une suite d’entiers strictement positifs et
n∈Z [n,n+1]
pour tout k ∈ N,
Z +∞
Mais alors la série de terme général u\
k,Nk (ξ) dξ, k ∈ N, converge.
−∞
D’autre part, f est continue par morceaux et intégrable sur R de même que chaque uk,Nk , k ∈ N ou encore f et les uk,Nk
sont dans L . La question 1) permet d’affirmer que fb et les u\
k,Nk , k ∈ N, sont définies et continues sur R.
D’après un théorème d’intégration terme à terme, fb est intégrable sur R puis la série de fonctions de terme général u\
k,Nk ,
b
k ∈ N, converge en moyenne vers f.
Comme chaque fonction u\ b
k,Nk , k ∈ N est dans L de même que f, on en déduit encore que la série de fonctions de terme
b
général u\
\ , k ∈ N, converge uniformément vers fb sur R.
k,Nk
Soi k ∈ N. La fonction uk,Nk est continue sur R et nulle sur un voisinage de ±∞. Donc la fonction uk,Nk est dans L ∗ .
\
Ensuite, uk,Nk est continue sur R puis pour tout réel ξ,
1 X |n|
u\
k,Nk (ξ) = 1− e−2iπnξ
ck (ξ)
u
Nk n∈Z,
Nk
|n|<Nk
X
1 |n| 1 ξ 1 b t
6 1− uk (ξ)| = |c
|c b
uk (ξ)| = k t − kξ .
Nk Nk 2 2k 2 2k
n∈Z,
|n|<Nk
uk,Nk est dans W . La formule d’inversion de Fourier montre alors que pour tout ξ ∈ R, u\
∗
\ (ξ) = uk,Nk (−ξ).
n,Nk
bb
On en déduit que la série de fonction de terme général uk,Nk converge uniformément sur R vers la fonction ξ 7→ f(−ξ)
qui est donc aussi la fonction f. La formule d’inversion de Fourier s’applique donc à la fonction f.
X
19) On a déjà vu que f s’annule sur Z. Par suite, f(n) = 0.
n∈Z
1 X |n|
u\
k,Nk (p) = 1− ck (p)
u
Nk Nk
n∈Z,
|n|<Nk
+∞
X n +∞
X +∞
X
1 + 2S = g = h (n) = b
h(n)
n=−∞
100 n=−∞ n=−∞
+∞ +∞
!
X X
−10000πn2
= 100 g(100n) = 100 1 + 2 e ,
n=−∞ n=1
puis
+∞
X 2
S = 49, 5 + 100 e−10000πn
n=1
et donc
+∞
X 2
|S − 49, 5| = 100 e−10000πn
n=1
+∞ 10000
X
−10000π n 100e−10000π 1 10000
6 100 e = 6 101e−10000π = = (0, 04 . . .)
1 − e−10000π eπ−
ln(101)
10000
n=1
6 0, 110000 = 10−10000 .