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Introduction
On désigne sous le nom d’évolution biologique les phénomènes qui ont permis la
transformation d’organismes primitifs apparus il ya plusieurs centaines de millions d’années
et qui ont conduit, progressivement, à la situation actuelle.
Depuis une cinquantaine d’années, les recherches sur l’évolution sont devenues très
nombreuses et elles se sont encore amplifiées durant l’année 2009.
Plus que jamais la phrase célèbre du généticien et évolutionniste Thodosius Dobzhansky est
d’actualité : « Rien n’a de sens en Biologie, si ce n’est à la lumière de l’évolution ».
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Université Chadli BENDJEDID El TARF
Département de Biologie SNV
Master 1 : Biodiversité, Ecologie & Environnement
Responsable de matière : Mounia AMOURA
Le problème de l’évolution telle que présente Darwin, c’est qu’elle suppose à la fois
l’existence d’un stock, d’une réserve de l’inégalité dans laquelle irait puisait la sélection, et
une pression de sélection mortelle est toujours instable.
La faune et la flore ne sont jamais adaptés à un milieu unique, à une température précise, au
dixième degré près, à une exposition unique au vent et à l’humidité. Chez toutes les espèces, il
y a une capacité d’adaptation comportementale, une plasticité indépendante de l’évolution des
gènes, surtout quand on remonte la chaîne de l’évolution.
Le milieu peut changer légèrement, sans que les espèces aient besoin de changer
génétiquement, même insensiblement. En fait, tout est une question de degré. L’espèce et
l’individu disposent d’un champ d’adaptation comportementale –qui dépend des gènes-- mais
qui leur permet de s’adapter sans savoir à évoluer génétiquement.
2. Théories de l’évolution
3. l’adaptation biologique
3.1. Définition
L’adaptation correspond à la mise en accord d'un organisme vivant avec les conditions qui lui
sont extérieures. Elle perfectionne ses organes, les rend plus aptes au rôle qu’ils semblent
jouer dans la vie de l’individu. Elle met l’organisme tout entier en cohérence avec le milieu.
En biologie évolutive, une adaptation est définie comme la modification d’un caractère
anatomique, d’un processus physiologique ou d’un trait comportemental dans une population
d’individus sous l’effet de la sélection naturelle, le nouvel état de ce caractère améliorant la
survie et le succès reproductif des individus qui en sont porteurs.
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Master 1 : Biodiversité, Ecologie & Environnement
Responsable de matière : Mounia AMOURA
1. Caractéristique d'un organisme qui lui permet de survivre et se reproduire dans son
environnement, mieux que sans cette caractéristique, ou mieux que dans un autre
environnement
2. Le processus évolutif qui produit cette caractéristique, donc acquérir génétiquement des
adaptations : impossible au cours de la vie des individus, mais possible pour une population
au cours des générations
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Responsable de matière : Mounia AMOURA
B. La seconde adaptation est dite écologique. Si un écotype c’est bien accommodé d’un
niveau d’intensité de facteur écologique et si celui-ci vient à perdurer, l’écotype pourra
évoluer vers une nouvelle espèce. Il est probable que des mécanismes de sélection naturelle
vont l’y aider.
Il diffère en sens de l’écotype qui correspond à une modification du génotype par voie de
sélection naturelle (variétés, sous-espèces,….).
Processus par lequel, au cours des générations, les formes qui augmentent en fréquence sont
celles qui survivent et se reproduisent le plus.
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La sélection s'exerce sur le phénotype. En absence de lien entre génotype et phénotype (donc
si les différences entre les phénotypes sont entièrement dus à un environnement variable) il
n'y a pas de sélection naturelle efficace, car il n'y a pas de conséquences sur la descendance.
On dit que le caractère en question n'est pas héritable et il n’évoluera pas.
2. Il faut de la variation dans la valeur sélective de ces individus dans le sens où certains
phénotypes se reproduiront plus que d'autres.
3. Il faut que ces variations soient héritables (ressemblances entre enfants et parents).
Un exemple de polymorphisme chromatique de nature génétique est favori par l’escargot des
haies Capaea nemoralis. Chez cet escargot, la coquille peut être de couleur jaune ou rose et
elle peut présenter de zéro à cinq bandes noirs. La couleur de la coquille et le nombre des
bandes sont sous le contrôle d’une sélection diversifiante. Un autre exemple de
polymorphisme est fourni par le crustacé Isopode Sphaeroma serratum qui montre un
polymorphisme de la couleur qui est sous le contrôle de quatre gènes.