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« 

Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs » (Hébreux 3:7)

Divinité de Jésus-Christ

Certaines personnes et/ou groupes disent croire dans le canon Biblique, tel TJ, des Mormons, &
autres, et cependant refusent la divinité de Jésus-Christ. Peu de personnes aujourd’hui refusent de
croire en la pleine humanité de Jésus-Christ. En effet, les hérésies contemporaines concernent
souvent sa pleine divinité. Cependant, dans la personne de Jésus-Christ sont unis, sans changement,
ni mélange ni confusion, la nature divine et la nature humaine. C’est pourquoi, nous exposerons ici la
pleine et entière divinité de Jésus-Christ. Nous verrons que Jésus-Christ a lui-même affirmer et
revendiquer sa nature divine. Et nous verrons également d’autres témoignages de l’Ecriture qui
attestent sa divinité.

Les titres
Dans l’Ancien Testament, Dieu présente plusieurs Titres/Noms souvent assimilés à ses compétences,
ses attributs. Nous verrons dans cette partie que beaucoup des Titres/Noms utilisés pour évoquer
Dieu dans l’Ancien Testament sont également utilisés pour nommer Jésus-Christ dans le Nouveau
Testament.

Celui qui Est : ‘’Je Suis’’


« Dieu dit à Moïse  : Je suis celui qui suis. Et il ajouta  : C’est ainsi que tu répondras, aux enfants
d’Israël  : Celui qui s’appelle ‘’Je Suis’’ m’a envoyé vers vous » (Exode 3:14)
« Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham fût, je suis » (Jean 8:58) <= On
peut remarquer ici que Jésus-Christ n’utilise pas le passé et ne dit pas « j’étais  » mais utilise en effet
le présent « je suis  » pour dévoiler sa divinité, et se présentait sous le même nom que lorsque Dieu
s’était révélé à Moïse. Ce nom est représentatif de l’Eternité de Dieu. Dieu est.

Eternel
« Ainsi parle l’Eternel, roi d’Israël et son rédempteur, l’Eternel des armées  : Je suis le premier et le
dernier » (Isaïe 44:6)
« Et il me dit  : C’est fait  ! Je suis l’alpha et l’oméga, le commencement et la fin. » (Apocalypse 21:6)

Le Créateur
« Au commencement Dieu créa les cieux et la terre » (Genèse 1:1)
« C’est toi, Eternel, toi seul, qui as fait les cieux, les cieux des cieux et toute leur armée, la terre et
tout ce qui est sur elle, les mers et tout ce qu’elles renferment. Tu donnes la vie à toutes ces choses,
et l’armée des cieux se prosterne devant toi » (Néhémie 9:6)
« Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle » (Jean 1:3) <=
Ici le terme elle désigne la Parole de Dieu qui est Jésus-Christ.
« Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les
invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant
toutes choses, et toutes choses subsistent en lui. » (Colossiens 1:16-17)

Le Seigneur des seigneurs


« Car l’Eternel, votre Dieu, est le Dieu des dieux, le Seigneur des seigneurs » (Deutéronome 10:17)
« Ils combattront contre l'agneau, et l'agneau les vaincra, parce qu'il est le Seigneur des seigneurs
et  le Roi des rois » (Apocalypse 17:14)

Le Sauveur – Le Rédempteur
« C’est toi, Eternel, qui es notre père, qui, dès l’éternité, t’appelles notre sauveur » (Isaïe 63:16)
« Tu sauras que je suis l’Eternel, ton sauveur, ton rédempteur, le puissant de Jacob » (Isaïe 60:16)
« Et nous savons qu'il est vraiment le Sauveur du monde » (Jean 4:42)
« En lui nous avons la rédemption par son sang » (Ephésiens 1:7)

Le Juge – Le Législateur
« Car l’Eternel est notre juge, L’Eternel est notre législateur» (Isaïe 33:22)
« Un seul est législateur et juge, c'est celui qui peut sauver et perdre » (Jacques 4:12)

Le Roi
« L’Eternel est notre roi » (Isaïe 33:22)
« Ils combattront contre l'agneau, et l'agneau les vaincra, parce qu'il est le Seigneur des seigneurs
et  le Roi des rois » (Apocalypse 17:14)

La Lumière
« L’Eternel est ma lumière et mon salut » (Psaumes 27:1)
« Je suis la lumière du monde » (Jean 8:12)

Le Saint
« Pourtant tu es le Saint » (Psaumes 22:4)
« Et nous avons cru et nous avons connu que tu es le Christ, le Saint de Dieu » (Jean 6:69)

Le Miséricordieux
« Car l’Eternel, ton Dieu, est un Dieu de miséricorde » (Deutéronome 4:31)
« Car le Seigneur est plein de miséricorde et de compassion » (Jacques 5:11)

La Vérité
« Dieu n’est point un homme pour mentir » (Nombres 23:19)
« Je suis le chemin, la vérité et la vie » (Jean 14:6)

Le Berger
« L’Eternel est mon berger  : je ne manquerai de rien » (Psaumes 23:1)
« Je suis le bon berger » (Jean 10:11,14)

Le Rocher
« Eternel, mon rocher, ma forteresse, mon libérateur » (Psaumes 18:3)
« Et qu'ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les
suivait, et ce rocher était Christ » (1 Corinthiens 10:4)

Tous ces noms n’appellent que très peu de commentaires je trouve, car ils sont très parlants et
représentatifs. Quand on les met en parallèle on ne peut que percevoir la divinité de Jésus. Nous
voyons que ce qui est attribué à Dieu dans l’Ancien Testament est attribué à Jésus-Christ dans le
Nouveau Testament.

Revenons un bref instant sur le Titre/Nom de Sauveur :

Nous l’avons vu lorsque nous parlions de l’Expiation : Celui qui meurt sur la croix doit être un
homme. Mais, Celui qui meurt sur la croix doit être également Dieu, bien que ce ne soit pas la nature
divine qui meurt. Pourquoi ? Pourquoi Celui qui meurt sur la croix doit être également Dieu ?
Car, comme le dit le prophète Jonas : le Salut vient de l’Eternel. Et c’est Dieu Seul qui est notre
Sauveur. Donc si notre Sauveur est pleinement humain il est également nécessaire qu’Il soit
pleinement Divin car Notre Sauveur est Dieu.

Nous l’avons dit : ce n’est pas Dieu qui meurt sur la croix, mais c’est l’homme qui meurt sur la croix,
c’est la nature humaine qui meurt sur la croix. Mais pourquoi doit-il être pleinement Dieu ? Car Celui
qui nous rachète de nos péchés et rachète notre dette doit être un être avec une valeur infinie et
inestimable. Et Seul Dieu possède une telle valeur : infinie et inestimable.

De plus, notre Sauveur doit être pleinement Dieu car Celui qui meurt sur la croix doit donner Sa Vie.
Est-ce qu’un homme peut le faire ? Non. Est-ce qu’un ange peut le faire ? Non. Pourquoi ? Est-ce que
les hommes ou les anges ont la vie inhérente en eux-mêmes ? Non. Si c’est un ange ou un homme
qui donne sa vie, il donne une vie qu’il ne vient pas de lui-même, mais qui vient de Dieu. Seul Dieu a
la vie en lui-même. Celui qui donne sa vie doit être Dieu car Seul Dieu a autorité sur la Vie car Il est la
Vie et c’est Lui qui communique et donne la vie.

Enfin, notre Sauveur doit être pleinement Dieu car Celui qui meurt sur la croix doit pouvoir supporter
dans son humanité tout le poids et toute la force de la colère de Dieu et y résister. Qui peut
supporter le poids infini de la colère et du châtiment de Dieu et y résister et s’en relever ? Seul Dieu
peut résister à la colère de Dieu et survivre.

Dieu Unique : un seul Dieu a adoré, a glorifié, a honoré


Dieu est un Dieu jaloux ! C'est-à-dire qu’il ne veut pas que nous aimions de faux dieux, des idoles. Les
idoles d’un point de vue général (et selon les Ecritures) c’est ce qu’il nous empêche d’être en
communion avec Dieu. On en vient alors a adoré, vénéré cette chose plutôt que Dieu lui-même. On
en vient a adoré une création (d’homme) plutôt que le Créateur. Les exemples d’idolâtrie dans la
Bible sont nombreux, en voici quelques-uns : l’or, l’argent, les amulettes, les talismans, les statues et
images taillées, les pierres ornées de figures, etc. Outre les adorations envers des objets, l’idolâtrie
peut prendre aussi la forme d’adoration envers des personnes (vivantes ou mortes), ou envers des
êtres strictement spirituels (anges & démons), ainsi que ce qui se rapporte à l’occultisme, la
divination, l’astrologie, la magie, ou simplement également des idéologies, des doctrines, des
habitudes de vie, etc. Tout ce qui prend la première place dans notre vie et qui n’est pas Dieu est une
idole.

Tout ceci empêche/compromet l’adoration envers Dieu.

Tout ceci pour dire que Dieu n’agréé pas que l’on adore et que l’on voue un culte à quelconque idole
(objet et/ou personne) : « Je suis l’Eternel, c’est là mon nom  ; et Je ne donnerai pas ma gloire à un
autre, ni mon honneur aux idoles » (Isaïe 42:8)

Et nous voyons que dans le Nouveau Testament la gloire et l’honneur sont sur la personne de Jésus-
Christ : « Ils disaient d’une voix forte  : L’agneau qui a été immolé est digne de recevoir la
puissance, la richesse, la sagesse, la force, l’honneur, la gloire, et la louange » (Apocalypse 5:12)
Le culte et l’adoration de la personne de Jésus-Christ dans le Christianisme (authentique) affirme la
divinité de Jésus-Christ, car Dieu ne permet pas que l’on adore quelque chose ou quelqu’un qui n’est
pas Dieu.

Jésus-Christ, défend ses disciples de se faire appeler Maître (Rabbi), Père, Directeur : « Mais vous, ne
vous faites pas appeler Rabbi […] Et n’appelez personne sur la terre votre père […] Ne vous faites
pas appeler directeurs » (Matthieu 23:8-10). Et nous pouvons voir que dans les 4 évangiles, il accepte
lui-même les titres de Rabbi, de Seigneur, et n’empêche personne de l’adorer ou de le vénérer.

Nous voyons en effet dans le Nouveau Testament que Jésus-Christ est digne d’adoration. Les Auteurs
inspirés nous disent que Jésus-Christ est digne de recevoir l’adoration c’est-à-dire de recevoir ce qui
ne revient qu’à Dieu Seul, ils nous disent que Jésus-Christ est Dieu :

«  Et lorsqu’il introduit de nouveau dans le monde le premier-né, il dit  : Que tous les anges de Dieu
l’adorent  !  » (Hébreux 1:6)

Relisons : «  Ils disaient d’une voix forte  : L’agneau qui a été immolé est digne de recevoir la
puissance, la richesse, la sagesse, la force, l’honneur, la gloire, et la louange.  » (Apocalypse 5:12)

Nous voyons dans Isaïe que Dieu annonce qu’à la fin des temps, tout le monde (même ceux qui l’ont
nié, rejeté, oublié, etc.), plieront le genou devant lui et confesseront qu’il est Dieu. Cette affirmation
est répétée pour Jésus-Christ dans le Nouveau Testament :

« Car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre. Je le jure par moi-même, la vérité sort de ma bouche
et ma parole ne sera point révoquée  : Tout genou fléchira devant moi, toute langue jurera par
moi » (Isaïe 45:22-23)

« Afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que
toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:10-
11)

Paul ici fait une application très claire concernant la prophétie d’Esaïe : Celui devant lequel les
genoux fléchiront et Celui par lequel les langues jureront est Jésus-Christ.

Revenons maintenant sur le contexte de cette citation de Paul en Philippiens :

«  Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, lequel, existant en forme de Dieu, n’a point
regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais s’est dépouillé lui-même, en prenant
une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes  ; et ayant paru comme un simple
homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la
croix. C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de
tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et
que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père.  » (Philippiens 2:5-
11)

- Jésus-Christ existant en forme de Dieu.


Le texte grec dit : existant en «  μορφη/morphe » de Dieu. Nous retrouvons la racine du mot morphe
dans des mots français tel que morphologie. L’Ecriture déclare donc que Jésus-Christ existait déjà en
«  morphologie  » de Dieu. C’est-à-dire que celui qui est appelé ici Dieu (c’est-à-dire le Père) et Jésus-
Christ ont la même «  morphologie  ».

C’est-à-dire qu’ils sont de la même nature, de la même essence, de la même substance.

Pour vous donner un exemple : j’ai la même «  morphe  » que mon père. Il est un homme, je suis un
homme. Nous avons tous les deux la même nature humaine. Nous sommes de mêmes substances.

Il en est de même dans ce texte-ci, Paul déclare que Jésus-Christ, avant son incarnation, existait déjà
et il existait en même substance/nature que Dieu. Le Fils de Dieu est de même substance/essence
divine que Dieu le Père. Le Fils de Dieu est pleinement Dieu. C’est d’ailleurs ce que révèle l’utilisation
du terme « Le Fils de Dieu » lorsque l’Ecriture parle de Jésus-Christ. Dans la pensée hébraïque dire de
quelqu’un qu’il est « le fils de » signifie qu’il est de la même nature/essence. C’est ce que nous
voyons en Jean 5:18 : « il appelait Dieu, son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu. » (Jean
5:18).

Revenons-en à Phillipiens.

- […] d’être égal avec Dieu.

Voilà pourquoi Paul poursuit en disant que Jésus-Christ est égal avec Dieu (ici le Père). Car, comme
nous l’avons dit plus haut Le Père et le Fils sont de mêmes substance/nature divine. L’Ecriture ici
nous enseigne que d’un point de vue la nature/substance de deux (Père et Fils) ils sont égaux. Alors
que, ailleurs l’Ecriture enseigne une différence de position entre le Père et le Fils. Cette différence
n’est pas de l’ordre de la nature/substance mais de l’ordre relationnel. Bien que le Père et le Fils (et
également le Saint-Esprit mais ici ce n’est pas le sujet direct) sont de même nature/substance divine.
Ils sont de mêmes «  morphe  » et, donc sont de même valeur. Il y a cependant une distinction
relationnelle entre Le Père et le Fils (et également entre le Saint-Esprit et le Père et le Fils).

Pour reprendre l’analogie avec mon père je dirais que mon père et moi nous sommes égaux en
nature/substance. Et ainsi nous avons la même valeur intrinsèque. Cependant mon père a une
position hiérarchique au-dessus de la mienne. Cette position est d’ordre relationnel et non
substantiel.

Il ne s’agit pas non plus d’un ordre chronologique, mais d’un ordre relationnel.

Nous disons que le Père engendre éternellement le Fils ou que le Fils est éternellement engendré du
Père. Mais est-ce que cela pose problème ?

Regardons une analogie humaine :

Si je suis père, c'est que mon fils existe déjà.

Et si je suis fils, c'est que mon père existe déjà.

Je ne suis pas fils, si je n'ai pas de père.


Et je ne suis pas père, si je n'ai pas de fils.

Le lien père/fils n'est pas un lien chronologique, mais un lien relationnel.

J'existe en tant que père à partir du moment où mon fils existe en tant que fils.

Il en est de même pour la Trinité : le Père n'a pas commencé à être Père, Il est Père de toute Eternité.
De même, le Fils n'a pas commencé à être Fils, Il est Fils de toute Eternité.

Le Père n’a pas commencé à engendré le Fils. Le Père engendre le Fils de toute éternité

Et de même, Le Fils n’a pas commencé à être engendré par le Père. Le Fils est engendré du Père de
toute éternité. Et ce n’est pas un ordre chronologique, mais relationnel.

Continuons Phillipiens.

- n’a point regardé comme une proie à arracher […] mais s’est dépouillé lui-même.

Paul ici nous apprend que l’abaissement de Jésus-Christ était entièrement volontaire. Jésus-Christ n’a
pas cessé d’être pleinement Dieu. Mais il s’est abaissé lui-même. Comment ? En quoi consiste ce
dépouillement ? En la perte de sa divinité ? Loin de là ! Il s’est abaissé en prenant une forme de
serviteur nous dit Paul. Il s’est humilié et abaissé volontairement en devant homme pour accomplir
joyeusement la Volonté de Son Père. Il ne s’est pas dépouillé de sa divinité et n’a pas perdu sa
divinité pour un temps, mais il s’est humilié en devant un homme. Lui le Dieu Eternel de Gloire s’est
humilié en se faisant homme. Et Il n’a pas regardé cet abaissement comme une perte mais plutôt
comme un sujet de joie. «  C’est pourquoi Christ, entrant dans le monde, dit  : […] voici je viens […]
pour faire, ô Dieu, ta volonté.  » (Hébreux 10:5-7)

- en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes.

Il s’est dépouillé/s’est abaissé en prenant une forme de serviteur. Le texte grec ici utilise encore le
même mot de «  μορφη/morphe ». Jésus-Christ, ayant une «  morphe  » de Dieu, étant lui-même 100%
de nature divine a prit une «  morphe  » d’homme. Paul au fil de ce passage nous décrit ce que
certains appelleront plus tard : l’Union hypostatique. En Jésus-Christ sont unis deux natures
complètes, parfaites, inséparables et distinctes. En Jésus-Christ ces deux natures sont unies sans
changement ni mélange ni confusion. Jésus-Christ est 100% Dieu et 100% homme. Voilà pourquoi il
est le médiateur parfait entre Dieu et les hommes.

Chacune des deux natures communiquent à Jésus-Christ ce qui lui est propre, sans changement, ni
mélange, confusion ou division, car ces deux natures sont Unies en Jésus-Christ. Chacune des natures
communiquent à Jésus-Christ ce qui lui est propre.

L’affirmation que fait Paul ici est de la plus haute importance. Car il ne dit pas seulement que Jésus-
Christ est pleinement Dieu, il affirme également que Jésus-Christ est aussi pleinement homme. Il
possède une « morphe » 100% divine de toute éternité, et s’est Unis à la nature humaine en se
faisant chair possédant ainsi également une « morphe » 100% humaine.

- et ayant paru comme un simple homme.


Ici le mot traduit par «  simple  » aurait aussi pu se traduire par « forme ». Cependant ce mot n’est en
rien semblable à «  morphe  » utilisait précédemment. Il s’agit ici du mot «  σχημα/schema  ». Il s’agit
ici, non plus d’une affirmation quant à la «  morphe  » de Jésus-Christ, c’est-à-dire de sa nature
intrinsèque (qui était divine et qui a pris la nature humaine). Paul nous explique ici comment Jésus-
Christ a paru/s’est manifesté.

Reprenons :

Jésus-Christ existait en «  morphe  » de Dieu, c’est-à-dire de nature égale avec Dieu.

Et Jésus-Christ a revêtu la «  morphe  » humaine.

Et ainsi, en Jésus-Christ sont Unies deux «  morphes  » : la «  morphe  » Divine et la «  morphe  »
humaine.

Et cette Union en Jésus-Christ, de la nature divine et de la nature humaine, s’est manifestée par un
«  schéma  » d’homme. C’est-à-dire que Jésus-Christ, quant il a revêtu la nature humaine et qu’il s’est
Unis parfaitement à elle, est apparu avec un «  schéma  » d’homme : c’est-à-dire que d’un point de
vue extérieur/extrinsèque Il était en tout point semblable aux hommes. (excepté le péché).

- il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix.

Ici Paul revient sur l’exhortation principale qu’il était en train de faire quelques versets plus hauts
(v.5). En fait ici il exhorte les chrétiens qui sont à Philippes à s’humilier. Et il donne un argument de
taille ! Son argument c’est de dire : «  Notre Sauveur, Jésus-Christ, 100% Dieu, s’est humilié lui-même,
volontairement, pour nous, avec joie, et sans contrainte, dans une parfaite obéissance au Père. Jésus-
Christ, celui qui existe de toute éternité dans la Gloire céleste, parfaite et d’une Lumière inaccessible
et tellement magnifique, s’est dépouillé lui-même en prenant notre nature humaine et en vivant
parmi nous. Son humiliation est telle qu’il s’est même humilié jusqu’à être fouetté, tapé, craché au
visage, et à mourir sur une croix pour nous, alors que nous étions des pécheurs condamnées à
l’enfer  : prenez exemple sur Lui, soyez humbles.  »

- C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout
nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que
toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. 

Ici Paul, nous explique qu’à cause de son abaissement volontaire et de sa parfaite obéissance, Dieu
lui a tout mis sous ses pieds et qu’Il est l’Héritier : le premier-né de toute la Création. Pour étayer son
propos et nous montrer la Gloire de Jésus-Christ et le privilège qu’il a acquis Paul utilise un texte de
l’Ancien Testament qui est attribué à l’Eternel ( ‫יהוה‬/YHWH) :

«  Je le jure par moi-même, La vérité sort de ma bouche et ma parole ne sera point révoquée  : Tout
genou fléchira devant moi, Toute langue jurera par moi.  » (Esaïe 45:23)

Je voudrai conclure cet extrait en faisant le lien avec un autre passage du Nouveau Testament qui
nous parle du fléchissement de genou devant Jésus-Christ et qui manifeste pleinement, encore une
fois, sa divinité.

Il s’agit ici de :


«  Lorsque Jésus leur eut dit  : ‘C’est moi’, ils reculèrent et tombèrent par terre.  » (Jean 18:6)

Lorsque nous regardons cette traduction, la majesté divine de notre Seigneur Jésus-Christ n’est guère
apparente. Mais allons regarder légèrement dans le grec pour voir ce que ce passage nous révèle :

Lorsque Jésus-Christ dit l’expression : «  Ἐγώ εἰμι / Egō eimi  » traduit par ‘c’est moi’ il s’agit en réalité
de l’expression qui signifie littéralement ‘Je Suis’. Qui est la traduction grecque de l’expression par
laquelle se révèle L’Eternel à Moïse en Exode 3:14. Jésus leur dit donc, exactement la même
expression que Moïse avait entendue venant du buisson, c’est-à-dire : «  Je Suis  ».

Et quelles furent leurs réactions ? Quand nous lisons cette traduction nous pensons que les
personnes en présences sont tombées à la renverse. Les 4 fers en l’air comme on dit. Sauf que, ce
n’est point le cas. Littéralement elles se sont prosternées en adoration.

En effet c’est exactement la traduction du mot «  ἔπεσαν / epesan  » utilisé ici. Il s’agit du verbe pipto
conjugué, qui signifie se prosterner.

Nous retrouvons ce même verbe ailleurs dans l’Ecriture où il signifie exactement cette action. Pour
rester dans la bouche du même auteur nous citerons : Apocalypse 5:8, 5:14, 7:11, 11:16, 19:4.

Ainsi, ce qui s’est passé ici, lors de l’arrestation de notre Seigneur et Sauveur, c’est qu’il a pleinement
manifesté sa pleine divinité à ceux qui venaient l’arrêter. Il leur a révélé son Nom : «  Je Suis  » et leur
a fait plier le genou en prosternation par sa Puissance. Tel un avant-gout de la prophétie d’Esaïe : Ils
se sont inclinés en prosternation devant le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs. Devant celui qui
est «  l’alpha et l’oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin.  » (Apocalypse 22:13)

Affirmation par Jésus-Christ lui-même


Jésus-Christ, dans son humilité, aimait à s’appeler lui-même « le Fils de l’homme ». Outre l’humilité à
laquelle ce terme fait référence, il renvoie également au livre prophétique de Daniel. Jésus-Christ
s’attribue la prophétie de Daniel 7:13-14 où nous lisons que Sa souveraineté est éternelle, qu’elle ne
passera jamais, et que son royaume ne sera jamais détruit. Jésus-Christ, le Fils de l’homme a une
Souveraineté Eternelle.

Beaucoup de personnes de nos jours reconnaissent l’existence de Jésus de Nazareth. Cependant il est
souvent vu et présenté comme un homme, et juste un homme.

Ainsi, en omettant cette nature divine, on le présente/voit souvent comme simplement un "diseur de
vérités", un "opposant au système", un "dissident", un "anticapitaliste", un « homme politique »,
etc.

Non. Jésus-Christ est 100% homme et 100% Dieu.

Voyons maintenant des affirmations explicites de Jésus-Christ :

Nous avons déjà vu, en première partie, sa proclamation « Je Suis » dans Jean 8:58 :

Relisons : « Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham fût, je suis » (Jean
8:58) <= Jésus-Christ se présente sous le nom « Je Suis », le nom de l’Eternel révélé en Exode 3:14.
Nous avons également vu la notion de « Je suis le fils de Dieu » :

« Je suis le Fils de Dieu. » (Jean 10:36)  « il appelait Dieu, son propre Père, se faisant lui-même
égal à Dieu. » (Jean 5:18)

Jésus déclare également sa parfaite Unité avec le Père :

« Moi et le Père nous sommes un » (Jean 10:30)

« Celui qui m'a vu a vu le Père » (Jean 14:9)

« Croyez-moi, je suis dans le Père et le Père est en moi » (Jean 14:11)

Nous pouvons également discerner sa divinité dans les 7 ‘’Je suis le/la…’’ présent dans l’évangile de
Jean. Notons d’abord cette utilisation symbolique du chiffre 7, très récurrentes dans les écrits de
Jean. Un symbolisme qui renvoie à la divinité. Ces 7 affirmations sur sa personne ne laissent pas de
doute quant à sa nature et à ce qu’il disait être :

 « Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim et celui qui croit en moi
n’aura jamais soif. » (Jean 6:35)
 « Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il
aura la lumière de la vie. » (Jean 8:12)
 « Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et il sortira, et il
trouvera des pâturages. » (Jean 10:9)
 « Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. » (Jean 10:11)
 « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort. »
(Jean 11:25)
 « Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. » (Jean 14:6)
 « Je suis le cep. Vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure
porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. » (Jean 15:5)

En considérant ces affirmations, personne ne peut nier que Jésus-Christ affirmait sa divinité (et au
passage il disait aussi que le seul moyen pour être sauvé c’était de venir à lui et de croire en lui !).

Après sa résurrection et avant son ascension, Jésus-Christ établit se commandement auprès de ses
apôtres : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au Nom du Père, du Fils et
du Saint-Esprit  » (Matthieu 28:19). Nous pouvons remarquer qu’il n’utilise pas un pluriel mais un
singulier, spécifiant ainsi que le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont un.

Outre ces affirmations, nous pouvons également relever que Jésus-Christ demande à ses disciples des
choses que seul Dieu peut demander à quelqu’un :

Être prêt à perdre sa vie pour Christ, préférer Christ à sa propre vie : « Celui qui conservera sa vie la
perdra, et celui qui perdra sa vie à cause de moi la retrouvera. » (Matthieu 10:39 et Matthieu 16:25)
L’aimer et le préférer à tout ce qui existe d’autres : « Celui qui aime son père ou sa mère plus que
moi n'est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de
moi » (Matthieu 10:37)  ce qui renvoie au premier et au plus grand de tous les commandements :
« Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée »
(Matthieu 22:37)

Aussi, le Seigneur affirme qu’il pardonne les péchés et/ou que les péchés d’untel sont pardonnés. Or
il n’y a que Dieu qui pardonne les péchés, ce que certains Juifs de l’époque ne manquèrent pas de lui
rappeler.

C’est d’ailleurs parce que Jésus-Christ affirmait clairement sa divinité que certains Juifs le lapidèrent,
voulurent le faire mourir et qu’il fût crucifié : « Les Juifs lui répondirent  : ce n’est point pour une
bonne œuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème, et parce que toi, qui es un homme, tu
te fais Dieu » (Jean 10:33).

D’autres l’ont affirmé aussi


Lorsque Jésus-Christ ressuscite et qu’il se présente aux apôtres, Thomas n’était pas là la première
fois. Refusant de croire aux témoignages des autres disciples, car il ne l’avait pas vu (le fameux
‘’comme Saint-Thomas je ne crois que ce que je vois’’). Lorsqu’il eut enfin vu Jésus-Christ ressuscité
en chair et en os il s’exclama : « Mon Seigneur et Mon Dieu » (Jean 20:28)

Jean l’évangéliste dans une de ses lettres l’appelle le Dieu Véritable : « Nous savons aussi que le Fils
de Dieu est venu, et qu'il nous a donné l'intelligence pour connaître le Véritable; et nous sommes
dans le Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C'est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle.  » (1
Jean 5:20)

Le même Jean, dans l’évangile qu’il a écrit, explique que Jésus-Christ est la Parole de Dieu, que la
Parole est une partie intrinsèque de Dieu et qu’elle s’est faite chair (c’est-à-dire s’est incarné) :

« Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu […] Et la
Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité  ; et nous avons
contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père » (Jean 1:1,14)

Paul dans ses épîtres affirme également clairement sa divinité :

« Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité » (Colossiens 2:9)

« le Christ, qui est au-dessus de toutes choses, Dieu béni éternellement. Amen ! » (Romains 9:5)

Son Nom
Plusieurs prophéties de l’Ancien Testament annonce l’arrivé du Messie. Parmi ces prophéties nous
pouvons percevoir la généalogie du Messie par exemple, mais surtout son but (Sauveur de
l’humanité !). Parmi toutes ces prophéties, il y en a plusieurs qui expriment la divinité du Messie. Les
noms messianiques sous lesquelles il est annoncé permettent d’annoncer ses attributs, ses titres.
« Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule  ; On
l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. » (Isaïe 9:5)

« C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe, Voici la jeune fille deviendra
enceinte, elle enfantera un fils, Et elle lui donnera le nom d’Emmanuel. » (Isaïe 7:14)

Revenons un instant sur le nom messianique d’Emmanuel : en hébreux ce nom signifie ‘’Dieu avec
nous’’. Nous retrouvons cette explication dans l’évangile de Matthieu lorsqu’il relate l’histoire de
l’ange venu visiter Joseph :

« Elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus  ; c’est lui qui sauvera son peuple de ses
péchés. Tout cela arriva afin que s’accomplît ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète  :
Voici, la vierge sera enceinte, elle enfantera un fils, et on lui donnera le nom d’Emmanuel, ce qui
signifie Dieu avec nous. » (Matthieu 1:21-23)

Son nom messianique d’Emmanuel traduit bien que Dieu sera avec les êtres humains (avec nous)
mais son nom de naissance (post-circoncision en fait) est Jésus. Un nom qui révèle également que
Jésus-Christ est Dieu. Car Jésus vient de l’hébreux Yeshouah qui signifie ‘’ YHWH sauve ’’.

Incarnation et Toute puissance


Parmi les 3 religions monothéistes, tous reconnaissent ce fait : Dieu est Tout-Puissant. Il est d’ailleurs
LE Tout-Puissant. Mais arrêtons-nous quelques instants sur ce terme. Que signifie-t-il donc ? Qu’il
peut TOUT. Rien ne lui est impossible et rien ne lui est inaccessible. Il peut tout faire comme il le veut
et s’il le veut.

Refuser la possibilité que Dieu puisse s’incarner en homme c’est refuser sa toute puissance, car s’il ne
peut pas s’incarner il n’est pas Tout-Puissant, et s’il n’est pas Tout-Puissant il n’est pas Dieu. Du fait
même que Dieu est Dieu, il peut s’incarner.

Toutes (sauf une !) les religions & philosophies spiritualistes vont dans ce sens : c’est au grès d’efforts
personnels (d’œuvres particulières ou de transcendance personnelle via la médiation) que nous
pouvons avoir accès au divin, au royaume céleste, au ‘paradis’, au ‘nirvana’, etc. Elles prétendent que
par le biais d’efforts humains, l’humain peut avoir accès au divin. (Notez bien que ceci est la cause de
la chute de l’homme « vos yeux s’ouvriront et vous serez comme des dieux » Genèse 3:5)

Toutes, sauf une : le Christianisme (authentique bien sûr !) explique qu’il n’y a rien que l’on puisse
faire pour se rapprocher de Dieu, ni y avoir accès. Nous ne le méritons pas et nous n’arriverons
jamais par le biais d’efforts personnels. Car en tant qu’être fini et corrompu, nous ne pouvons avoir
accès à un Être infini, Saint et Parfait. C’est nécessairement lui qui vient nous chercher et qui nous
offre gratuitement sa Paix.

C’est pour cela que Dieu fût obligé de s’incarner : c’est pour sauver sa créature. Par Amour pour nous
il s’est abaissé à notre condition, s’est fait homme, a souffert pour nos péchés et nous accorde une
place auprès de lui.

« Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pêcheurs,
Christ est mort pour nous » (Romains 5:8)
Si Jésus-Christ n’est pas Dieu incarné cela veut dire que Dieu aurait créé une créature, et que c’est
cette créature qui aurait souffert et payé pour les fautes de tous les hommes. Cela pose plusieurs
problèmes et notamment et surtout le problème de la justice. Qu’est-ce qui est le plus juste : qu’une
créature innocente souffre et paye le prix ou que le Créateur lui-même souffre et paye le prix ?

« Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à
Dieu, ayant été mis à mort quant à la chair, mais ayant été rendu vivant quant à l’Esprit » (1 Pierre
3:18)

« Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en
lui justice de Dieu » (2 Corinthiens 5:16)

Quel parent ne donnerait-il pas sa vie pour sauver son enfant ?

« Lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous
vivions pour la justice  ; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris » (1 Pierre 2:24)

Comme expliqué dans le verset de 2 Corinthiens 5:16, ainsi que dans d’autres passages de la Bible,
Jésus-Christ n’a pas connu le péché. Dans le verset de Jean 17:5 Jésus-Christ nous dit qu’il avait
auprès du Père une gloire avant que le monde fût.

Or la Bible dépeint un très mauvais tableau des hommes et dit que « tous ont péchés et tous sont
privés de la gloire de Dieu » (Romains 3:23). Si Jésus-Christ n’était qu’un homme comment aurait-il
pu ne pas pécher ? Et comment aurait-il pu connaître la gloire auprès du Père avant que le monde
fût ?

Jésus-Christ est 100% Dieu et 100% homme et c’est pour cela qu’il sauve parfaitement tout homme
qui se repent et s’approche à lui. Ce sont ces deux conditions réunies qui font qu’il est le seul chemin,
la vérité, la vie, la porte, le berger, la lumière, la résurrection.

« Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés, afin que des temps
de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur » (Actes 3:19)

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