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Thermodynamique classique

Note de cours
William MOUCKEYTOU, enseignant E.N.S.E.T
webmaster@wtvmouckeytou.net

2021
Table des matières

Avant-propos 2

Méthodologie 2
Enseignement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
Évaluation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2

1 Introduction 3
1.1 Qu’est-ce que la Thermodynamique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2 Un peu d’histoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2.1 De l’Antiquité à Lavoisier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.2.2 La science des machines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.2.3 De Boltzmann à nos jours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.3 Quelques exemples . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.3.1 Exemple 1 : Piston et Cylindre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.3.2 Exemple 2 : Moteur à vapeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.3.3 Exemple 3 : Moteur à combustion interne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.3.4 Exemple 4 : Chaudière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.3.5 Exemple 5 : Centrales thermique et nucléaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.3.6 Exemple 6 : Éclairs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.3.7 Exemple 7 : Roue à aubes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.3.8 Exemple 8 : Énergie potentielles vs énergie cinétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

2 Rappels de mathématiques 8
2.1 Symboles et notation scientifique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2.2 Algèbre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2.3 Géometrie et trigonométrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2.3.1 Aires et volumes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2.4 Approximations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.5 Dérivées et primitives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.5.1 Dérivées usuelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.5.2 Primitives usuelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.5.3 Calcul de différentielles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.5.4 Différentielle d’une fonction de plusieurs variables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.5.5 Dérivées de fonctions composées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.5.6 Gradient . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

3 Rappels de Physique 12
3.1 Unités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
3.2 Conversions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
3.3 L’énergie : Conversions et transferts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
3.3.1 L’énergie cinétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
3.3.2 Le travail d’une force . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
3.3.3 Travail d’une force constante . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
3.3.4 Théorème de l’énergie cinétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
Table des matières 2

3.3.5 Forces conservatives ou non conservatives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14


3.3.6 Énergie potentielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
3.3.7 Énergie mécanique et bilans énergétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
Avant-propos

Ce polycopié de thermodynamique, est destiné aux étudiants de la 1ère année Cycle BTS à l’ENSET de
Libreville spécialement ainsi qu’aux des étudiants des cycles courts et cycles longs du domaine sciences et
techniques d’enseignement supérieur.
Le manuscrit est constitué de cours et TD, il est conforme aux programmes de thermodynamique appliquée
agrée par le ministère.
Son contenu résulte de la lecture de nombreux ouvrages et documents dont la plupart sont cités dans les
références bibliographiques.
Vous pouvez envoyer vos critiques et autres, toujours très vivement appréciés, à l’adresse librejili@gmail.com.

W. MOUCKEYTOU
Département Génie Mécanique
École Normale Supérieure de l’Enseignement Technique, Libreville, Gabon.

Méthodologie

Enseignement
❐ Cours : 3 hrs/semaine
❐ TD : 1 hr/semaine

Évaluation
❐ Contrôle périodique : 1 par 4 semaines
❐ Examen final de 2 hrs
Chapitre 1

Introduction

La thermodynamique, science des transferts thermiques, est une discipline assez récente, née au début du
XIXe siècle. Il s’agit de l’étude de la matière et de ses transformations dans tous les cas où intervient
la température. Les objets usuels sont constitués d’un très grand nombre de particules, dont l’évolution
individuelle n’est accessible ni à l’expérience, ni à la prévision théorique. Il est cependant possible d’en
caractériser le comportement collectif au moyen d’un petit nombre de grandeurs mesurables à notre échelle.
Les quelques exemples décrits dans ce chapitre, ainsi qu’un rapide panorama historique, sont destinés à
présenter ce qu’est la thermodynamique.

1.1 Qu’est-ce que la Thermodynamique


La thermodynamique est la branche de la physique dont le principal but est de décrire les transforma-
tions entre deux formes d’énergie. Le travail mécanique et la chaleur. Cette dernière est liée à la notion de
température qui est un paramètre macroscopique que nous connaissons tous.
À notre échelle, le travail et la chaleur sont deux manifestations différentes de l’énergie. Ainsi, lorsque nous
soulevons une valise, nous fournissons un certain travail, alors que si nous chauffons de l’eau dans une cas-
serole, nous fournissons de la chaleur au fluide contenu dans le récipient.
La thermodynamique essaie de décrire les propriétés de ces corps, liées aux transferts d’énergie thermique
ou mécanique, sans faire appel à leur structure microscopique. Cette description utilise des variables ma-
croscopiques, dites aussi thermodynamiques, comme la température T , la pression P , le volume V , etc. La
plupart de ces variables ont été introduites grâce à l’observation de phénomènes physiques et nous en avons
tous une idée qualitative sinon quantitative.
Dans un premier temps, la thermodynamique ne s’intéresse qu’aux phénomènes thermiques (chaleur, tem-
pérature) liés à des propriétés macroscopiques des systèmes étudiés, ainsi qu’à l’explication des machines à
vapeur. Il s’agit de la « Thermodynamique classique » dont plusieurs « principes » sont ainsi établis. Les
propriétés physiques microscopiques de la matière étant par la suite mieux connues, la discipline étend son
étude à des considérations statistiques permettant une meilleure explication des principes ; d’où le nom de
« Thermodynamique statistique ». D’où on peut décrire la thermodynamique de deux aspects différents :
Thermodynamique classique, elle explique le comportement de la matière ou des systèmes en fonction de
leurs variations d’énergie et d’entropie. Elle décrit uniquement les états initiaux et finaux des systèmes
en évolution et dresse le bilan énergétique du système. Le chemin suivi par la transformation du système
peut jouer un rôle (la notion de réversibilité ou d’irréversibilité des transformations).
Thermodynamique statistique , elle cherche à expliquer l’origine et la signification des variables macrosco-
piques (P, T ) et des notions de chaleurs, de travail et l’entropie en les reliant directement au mécanisme
de l’agitation moléculaire. Ainsi on distingue les notions de température, de pression et de chaleur.
Dans ce cours, nous n’aborderons que la thermodynamique classique .

1.2 Un peu d’histoire


L’histoire de la thermodynamique s’articule autour de la compréhension de trois concepts : la température ,
la « chaleur » et l’énergie . Même si la thermodynamique moderne traite de problèmes plus généraux, cette
Un peu d’histoire 5

science ne s’est constituée qu’à partir du moment où ces trois notions ont été correctement perçues.

1.2.1 De l’Antiquité à Lavoisier


1.2.1.1 Repérage de la température
Les débuts de la thermodynamique remontent bien avant que les trois concepts précités ne soient établis :
pendant longtemps il ne s’agissait que de se pencher sur la nature de la chaleur. Autrement dit, que veut dire
« chaud » exactement ? Peut-on le mesurer ? Au Ve siècle av. J.-C, certains philosophes de la Grèce antique,
et notamment Empédocle, plaident pour une décomposition du monde en quatre éléments fondamentaux :
l’eau, la terre, l’air et le feu. Jusqu’au Moyen-Âge, la chaleur, confondue avec la température, est intimement
liée au feu.
À partir de la Renaissance, la physique devient quantitative et les premiers véritables thermomètres appa-
raissent.
En 1953, Galilée (1564-1642) invente un thermomètre à gaz indiquant les variations de température.
Quelques années plus vers 1612, le médecin Santorio(1561-1636), ami de Galilée, met au point le thermo-
mètre à eau qui deviendra le premier thermomètre médical.
En 1645, Mariani, sur indications de Ferdinand II(1610-1670), invente le thermomètre à alcool.
En 1709, Danie Fahrenheit(1686-1636) va, lui aussi, travailler sur un thermomètre à alcool. ce n’est qu’en
1717, qu’il inventera le thermomètre à mercure. IL propose une échelle basée sur la dilatation du mercure
dans une colonne cylindrique. Par convention, il attribue la température 32˚F au point de fusion de la glace,
et 96˚F à la température normale du corps humain. L’échelle Fahrenheit utilisée actuellement fixe à 32˚F
la fusion de la glace et à 212˚F l’ébullition de l’eau sous la pression atmosphérique.
Anders Celsius (1701-1744) propose en 1741 l’échelle centésimale, basée sur la dilatation du mercure. La
Convention,pour une rationalisation des systèmes de mesures, décide, en 1794, que « le degré thermométrique
sera la centième partie de la distance entre le terme de la glace et celui de l’eau bouillante ».

1.2.1.2 Théorie sur la chaleur


Au XVIIIe siècle, des expérimentateurs prennent conscience que la « chaleur » se transmet d’un corps à
l’autre. Ces expériences permettent de définir et de mesurer, pour chaque corps, une chaleur spécifique,
rapport entre la « quantité de chaleur reçue » par une masse unité et l’élévation de température. L’unité
de mesure de la quantité de chaleur est la calorie, définie comme la « chaleur » reçue par un gramme
d’eau liquide lorsque sa température s’élève d’un degré. les théories élaborées de ce siècle ne permettent pas
d’expliquer le comportement thermique des gaz ni du lien entre l’énergie et la chaleur.
Daniel Bernoulli (1700-1782) et Pierre Simon Laplace (1749-1827), considère la « chaleur » comme le résultat
de mouvements microscopiques d’agitation.
Antoine-Laurent de Lavoisier (1743-1794) considère la « chaleur » comme constituée de petits corpuscules,
ou d’un fluide (nommé calorique), qui se répandaient dans les « pores » de la matière :« chaleur » serait un
corps simple.
cette théorie restera majoritaire pendant tout le début du XIXe siècle, jusqu’à l’abandon de la « chaleur »
en tant que grandeur bien définie, contenue dans chaque corps.

1.2.2 La science des machines


1.2.2.1 La machine à vapeur
Les premières machines à vapeur furent construites, au XVIIIe siècle. James Watt (1736-1819) les perfec-
tionna vers 1780.
Les travaux d’ingénieurs, encouragés par les travaux publiques, pour minimiser la dépense de combustible,
ont donné naissance à une nouvelle science : la thermodynamique.

1.2.2.2 Sadi Carnot (1776-1832)


Il publie en 1824 un traité intitulé : «Réflexion sur la puissance motrice du feu et sur les machines propres
à développer cette puissance ». Il énonce dans ce traité : " une machine est un système capable de fournir
du travail mécanique en recevant de la chaleur d’un foyer (« source chaude ») et en cédant de la chaleur à
Quelques exemples 6

un réfrigérant (source froide »)".


Il énonce également les propriétés que devrait avoir une machine pour tirer le meilleur parti de la chaleur
dispensée, indépendamment de considérations techniques. Le rendement (rapport du travail reçu à la chaleur
dépensée dans le foyer) ne devrait, pour des machines idéales, ne dépendre que des tempéra- tures de la
source froide et de la source chaude, et cela quel que soit le mécanisme utilisé.
Il est l’un des premiers à élaborées des lois générales qui font apparaître la température comme une grandeur
essentielle. De plus, il met en parallèle le travail fourni par la machine et la chaleur dépensée.

1.2.2.3 Équivalence entre travail et chaleur


En 1843, James P. Joule (1818-1889) vérifia l’équivalence entre le travail et la chaleur grâce aux progrès
réalisés en électromécanique.
Entre 1850 et 1854, Rudolf Clausius (1822-1888) a énoncé les premières lois de la thermodynamique que
nous étudierons dans ce cours. Dans ces lois, la « chaleur » n’est plus une que grandeur bien définie, contenue
dans chaque corps.

1.2.3 De Boltzmann à nos jours


Ludwig Boltzmann (1844-1906) relia les lois de la thermodynamique aux lois de la mécanique appliquées
aux particules : c’est la naissance de la thermodynamique statique
Hermann Helmholtz et Josiah Gibbs énoncèrent les lois des équilibres chimiques sont des conséquences de
celles de la thermodynamique : c’est la naissance de la thermodynamique chimique.
De nos jours les thermodynamiciens, dont Prigogine, Prix Nobel de chimie 1977, s’intéressent à la thermo-
dynamique du non-équilibre.

1.3 Quelques exemples


1.3.1 Exemple 1 : Piston et Cylindre

1.3.2 Exemple 2 : Moteur à vapeur


Quelques exemples 7

1.3.3 Exemple 3 : Moteur à combustion interne

1.3.4 Exemple 4 : Chaudière

1.3.5 Exemple 5 : Centrales thermique et nucléaire


Quelques exemples 8

1.3.6 Exemple 6 : Éclairs


Les éclairs sont une manifestation de l’énergie électro-
statique : une décharge convertit cette forme d’énergie
potentielle en lumière et en chaleur.

1.3.7 Exemple 7 : Roue à aubes


L’eau qui tombe sur le sommet de la roue à aubes la fait tourner,
son énergie potentielle se transforme en énergie mécanique.

1.3.8 Exemple 8 : Énergie potentielles vs énergie cinétique

Au cours d’un plongeon, l’énergie potentielle du plon-


geur est convertie en énergie cinétique et finalement
en chaleur.
Chapitre 2

Rappels de mathématiques

L’objectif de ce chapitre est d’apporter les principales connaissances mathématiques utiles pour comprendre
des notions de base de la thermodynamique.

2.1 Symboles et notation scientifique


a ≫ b : a est très grand devant b a ≪ b : a est très petit devant b
a ∝ b : a est proportionel à b a ≃ b : a est approximativement égal à b
a ∼ b : a est du meme ordre de grandeur que b, c’est-à-dire a et b sont égaux à un facteur de 10 ou plus
P
xi = x1 + x2 + x3 + . . . + xn
i
10m
10m · 10n = 10m+n 10n = 10m−n x0 = 1 (xn )m = xm·n

2.2 Algèbre
ax + ay + az = a (x + y + z) x2 − y 2 = (x − y) (x + y) x2 + 2xy + y 2 = (x + y)2

−b± b2 −4ac
ax2 + bx + c = 0 =⇒ x1,2 = 2a y = 10x =⇒ x = logy
A
log (AC) = logA + logC log C = logA − logC logAn = nlogA
A
y = ex =⇒ x = lny ln (AC) = lnA + lnC ln C = lnA − lnC
lnAn = nlnA

2.3 Géometrie et trigonométrie


2.3.1 Aires et volumes

(B+b)h
aire = 12 bh aire = a2 aire = πr2 aire = 2
Approximations 10

aire = ab aire = bh aire = 12 D · d

surface latérale = 6a2 surface latérale = 2 (L · l + l · h + L · h) surface latérale = 4πr2


volume = a3 volume L · l · h volume = 43 πr3

surface latérale = 6a2 surface latérale = 2 (L · l + l · h + L · h) surface latérale = 4πr2


volume = a3 volume L · l · h volume = 43 πr3

surface latérale = (périmètre de la base) · h


volume = (aire de la base) · h

2.4 Approximations
Lorsque x ≪ 1 : (1 + x)n ≃ 1 + x (1 + x)−1 = 1
1+x ≃1−x
1 √
(1 + x) 2 ≃ 1+x≃1+ x
2 (1 − x)−1 = 1
1−x ≃1+x
x3 x5 x2 x4
ln (1 ± x) = ±x − 21 x2 ± 21 x3 − . . . sin (x) = x − 3! + 5! − ...− cos (x) = 1 − 2! + 4! − ...−
x2 2x5 π
tan (x) = x + 3 + 15 + ...+ | x |< 2

Si x ≪ 1, sin (x) ≈ x cos (x) ≈ 1 + 21 x2 tan (x) ≈ x

Si x ≪ 1, ex ≈ 1 + x ln (1 ± x) ≈ ±x
Dérivées et primitives 11

2.5 Dérivées et primitives


2.5.1 Dérivées usuelles
dy △y y(x+△x)−y(x)
Dérivée de y (x) : = lim = lim
dx △x→0 △x △x→0 △x

d2 y
 
da dxp d 1 d dy
dx = 0, a un réel dx = pxp−1 , p un entier dx ln (x) = x dx dx = dx2
 
d(ay) dy d 1 d
dx = a dx dx x = − x12 dx (sin x) = cos x

d du dv df df du d
dx (u + v) = dx + dx dx = du dx dx (cos x) = − sin x
 
d
dx (uv) = v du dv
dx + u dx
d
dx ebx = bebx d
dx (tan x) = 1
cos2 x

2.5.2 Primitives usuelles


xn+1 R dx R −1
xn dx = e dx = a1 eax
R R ax
n+1 (si n ̸= −1) x = x dx = ln | x |
R dx R −1 R R dx 1
x = x dx = ln | x | ln axdx = (x ln ax) − x a+bx = b ln (a + bx)
ax
xeax dx = e (ax − 1) dx 1 dx x 1
ln | a + becx |
R R R
a2 (a+bx)2
= − b(a+bx) a+becx = a − ac
 √  √ √
√ dx √ xdx √ xdx
R R R
x2 ±a2
= ln x + x2 ± a2 a2 −x2
= − a2 − x2 x2 ±a2
= x2 ± a2
dx √x dx
= − √a21+x2
R R
=
(a2 +x2 )3/2 a2 a2 +x2 (a2 +x2 )3/2

2.5.3 Calcul de différentielles


d (fg) = fdg + gdf

2.5.4 Différentielle d’une fonction de plusieurs variables


La dérivée partielle de f par rapport, noté ∂f /∂x, est définie par :
∂f f (x+∆x,y)−f (x,y)
∂x = lim ∆x
∆x→0

La dérivée partielle de f par rapport, noté ∂f /∂y, est définie par :

∂f f (x,y+∆y)−f (x,y)
∂y = lim ∆y
∆y→0

la différentielle totale de f s’écrit :


∂f ∂f
df = ∂x dx + ∂y dy

2.5.5 Dérivées de fonctions composées


Dérivée totale :
Soit f (x, y) une fonction de deux variables et soient x = x(t) et y = y(t) deux fonctions de t.
La dérivée totale de f par rapport à t (et sera notée df /dt) s’écrit :
df ∂f dx ∂f dy
dt = ∂x dt + ∂y dt


x = x(u, v)
Dérivées partielles de fonctions composées Soit f (x, y) et .

y = y(u, v)

On notera : f = f (u, v) = f (x(u, v), y(u, v))


Dérivées et primitives 12

∂f ∂f ∂x ∂f ∂y
∂u = ∂x ∂u + ∂y ∂u

∂f ∂f ∂x ∂f ∂y
∂v = ∂x ∂v + ∂y ∂v

2.5.6 Gradient
Soit donnée une fonction f (x, y). 
−−→
Le champ vectoriel gradf = ∂f ∂f
∂x , ∂y est appelé gradient de f
Chapitre 3

Rappels de Physique

3.1 Unités
1 nanomètre = 1 nm = 10−9 m (un peu plus grand que le diamètre d’un atome)
1 micromètre = 1 µm = 10−6 m (une cellule de sang humain est de 7µm environ)
1 millimètre = 1 mm = 10−3 m (une mine de crayon est d’environ 0.5mm)
1 centimètre = 1 cm = 10−2 m (diamètre d’un stylo à bille)
1 kiliomètre = 1 km = 103 m (environ 0,6 miles)

1 microgramme = 1 µg = 10−6 g = 10−9 kg (masse d’une particule de poussière)


1 milligramme = 1 mg = 10−3 g = 10−6 kg (une goutte d’eau a environ 0.2 g)
1 gramme = 1 g = 10−3 kg (la masse d’un centime est de 0.5 g environ)

1 nanoseconde = 1 ns = 10−9 s (temps de parcours de 30 cm par la lumière solaire)


1 microseconde = 1 µs = 10−6 s (temps de parcours d’une balle de fusil sur 1 mm)
1 milliseconde = 1 ms = 10−3 s (environ 14 ms entre deux battements du coeur humain)

3.2 Conversions
Longueur :
1 pied(f t) = 0, 3048 m 1 mile(mi) = 1, 609 km 1 m = 3, 281 f t
 
1 km = 0, 6214 mi 1 angstrom Å = 10−10 m 1 parsec(pc) = 3, 09 · 1016 m
1 année-lumière= 9, 461 · 1015 m 1 unité astronomique (U A) = 1, 496 · 1011 m

Masse :
1 unité de masse atomique unifiée(uma) = 1, 6605 · 10−27 kg

Temps :
1 jour= 24 h = 1, 44 · 103 min = 8, 64 · 104 s 1 année = 365, 24 jours = 3, 156 · 107 s 1 h = 3600 s

Vitesse :
1 mi/h = 1, 609 km/h = 1, 467 f t/s = 0, 4470 m/s
1 km/h = 0, 6214 mi/h = 0, 2778 m/s = 0, 9113 f t/s

Volume
1 litre(L) = 10−3 m3 = 1000 cm3 = 0, 3531 f t3 1 f t3 = 0, 02832 m3
L’énergie : Conversions et transferts 14

Force :
1 livre(lb) = 4, 448 N

Travail et Énergie :
1 joule(J) = 0, 7376 f t · lb 1 kilogramme-calorie(kcal) = 4186 J 1 kilowatt-heure(kW h) = 3, 6M J
1 km = 0, 6214 mi 1 électron-volt(eV ) = 1, 602 · 10−19 J

Angle :
1 radian(rad) = 57, 30◦ 1◦ = 0, 01745 rad

Pression :
1 pascal(P a) = 1 N/m2 1 atmosphère(atm) = 1, 013 · 105 P a = 1, 013 bar = 760 torr = 760 mmHg

Puissance :
1 cheval-vapeur(ch) = 550 f t · lb/s = 745 W 1 watt(W ) = 0, 7376 f t · lb/s

3.3 L’énergie : Conversions et transferts


Dans toute la section, le système considéré est modélisé par son centre d’inertie. L’étude est effectuée dans
le référentiel terrestre.

3.3.1 L’énergie cinétique


Dans un référentiel ou le système, de masse m, a une vitesse de norme v, son énergie cinétique vaut :

v en mètres par seconde (m · s−1 )


1
Ec = 2
mv 2 m en kilogrammes (kg)
Ec en joules (J)

3.3.2 Le travail d’une force


3.3.2.1 Définition

− →

Soit un système se déplaçant d’un point A à un point B en subissant une force F . Il reçoit, du fait de F ,

−  →
− 
une énergie appelée travail de la force F sur le déplacement de A à B, et notée WAB F .

Une force constamment perpendiculaire au mouvement a un travail nul. On dit qu’elle ne travaille pas.

3.3.3 Travail d’une force constante




Le travail de A et B de la force F constante est le produit scalaire de cette dernière et du vecteur déplacement
−−→
AB :
L’énergie : Conversions et transferts 15

− F en newtons (N)
→ −
→ −→
WAB F = F · AB = F × AB × cos α AB en mètres (m)
→
−
WAB F en joules (J)

3.3.3.1 Travail du poids dans le champ de pesanteur uniforme


Lorsque le système de masse m se déplace d’un point A d’altitude yA à un point B d’altitude yB , le travail


de son poids P vaut :

− F en newtons (N)
→
WAB P = mg(yA − yB ) AB en mètres (m)
→
−
WAB P en joules (J)

3.3.3.2 Travail de frottements sur une trajectoire rectiligne




Lorsque le système des frottements f de norme constante lors de son déplacement rectiligne d’un point A
à un point B, le travail des frottements est opposé au produit de leur norme par la distance AB parcourue :

− f en newtons (N)
→
WAB f = −f × AB AB en mètres (m)
→
−
WAB f en joules (J)
− f en newtons (N)
→
WAB f = −f × AB AB en mètres (m)
→
−
WAB f en joules (J)

3.3.4 Théorème de l’énergie cinétique


La variation ∆Ec de l’énergie cinétique d’un système en mouvement d’un point A, oú elle vaut Ec (A),
à un point B, oú elle vaut Ec (B) est la somme des travaux des forces qu’il subit :
−→ −
→ −→
∆Ec = Ec (B) − Ec (A) = WAB F1 + WAB F2 + 6WAB F3 + ...

3.3.5 Forces conservatives ou non conservatives


Une force conservative est une force dont le travail entre deux points est indépendant du chemin suivi
entre ces deux points ne dépend que de leurs positions.
L’énergie : Conversions et transferts 16

Le poids, force électrostatique sont deux exemples de forces conservatives. Une force non conservative

est une force dont le travail dépend du chemin suivi.

3.3.6 Énergie potentielle


3.3.6.1 Définition


Á toute force conservative F est associée une énergie potentielle Ep telle que :
−
→
WAB f = Ep (A) − Ep (B)

3.3.6.2 Énergie potentielle de pesanteur


La variation d’énergie potentielle de pesanteur d’un objet de masse m passant d’un point A d’altitude
yA à un point B d’altitude yB est donc :

∆Epp = Epp (B) − Epp (A) = mg (yB − yA )

Ceci étant valable pour tout point A et B, on en déduit qu’un système de masse m, ramené à un point situé
à une altitude y possède, du fait de son altitude, une énergie potentielle de pesanteur Epp ainsi définie :

m en kilogrammes (kg)
Epp = mgy + constante y en mètres (m)
Epp en joules (J)
g est la norme du champ de pesanteur terrestre.

3.3.7 Énergie mécanique et bilans énergétique


3.3.7.1 Énergie mécanique : définition et variation
Si le poids est la seule force conservative que subit un système, l’énergie mécanique Em du système est
la somme de son énergie cinétique Ec et de son énergie potentielle de pesanteur Epp :

Em = Ec + Epp

3.3.7.2 Théorème de l’énergie mécanique


Soit un système soumis uniquement à son poids et à des forces non conservatives. La variation de l’énergie
mécanique du système est égale à la somme des travaux des forces non conservatives qu’il subit :
P −→
∆Em = WAB Fnc

3.3.7.3 Conservation de l’énergie mécanique


En l’absence de forces non conservatives, ou lorsque les forces non conservatives ne travaillent pas, l’énergie
mécanique se conserve :

∆Em = Em (B) − Em (A) = 0

3.3.7.4 Non-conservation de l’énergie mécanique


En présence de forces non conservatives qui travaillent, l’énergie mécanique ne conserve pas.

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