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Décembre 2012
(mouture 2 – soumise à validation)
Table de matières
INTRODUCTION
Cadre de Programmation par Pays (CPP) et Plan de Travail par Pays (PTP) 1
ANNEXES
ANNEXE 1 : MATRICES DES RESULTATS DU CPP 28
i
ANNEXE 2: MATRICE DES PRIORITES DU CP 37
ANNEXE 3: RETROSPECTIVE DES ACTIVITES PASSEES ET EN COURS DE LA FAO
EN ALGERIE - LISTE DES PROJETS (INTITULES, OBJECTIFS, ENVELOPPES BUDGETAIRES, PERIODES
REALISATION) 42
ANNEXE 4 : AVANTAGES COMPARATIFS DE LA FAO 61
ANNEXE 5 : PRESENTATION SYNTHETIQUE DES STRATEGIES ET DES PROGRAMMES DES SECTEURS LES
PLUS DIRECTEMENT LIES AUX RESULTATS ATTENDUS DU CPP (SYNTHESE DES NOTES ELABOREES PAR
LES DEPARTEMENTS MINISTERIELS POINTS FOCAUX DU CPP) 64
ANNEXE 7 : ETAT DES LIEUX DES ACTIVITES DE COOPERATION AVEC L'UNION EUROPEENNE : LE CAS
DU PROJET DIVECO
ii
Abréviations
ASAL Agence Spatiale Algérienne
CC Changement climatique
DA Dinar Algérien
iii
INPV Institut National de la Protection des Végétaux
UE Union européenne
iv
UNDAF Cadre des Nations Unies d’Aide au Développement
v
Introduction
En cette fin d’année 2012, pour des raisons à la fois internes, tenant au coût des importations de
produits alimentaires, et au niveau élevé des prix des produits agricoles sur les marchés, et
externes dues à la situation des marchés agricoles sur les marchés mondiaux, rendant plus
aléatoire et complexe l’accès aux importations de produits venant compléter l’offre locale, ainsi
que leur coût, la question de la sécurité alimentaire nationale est revenue et s’est installée au
premier rang des préoccupations. Il apparaît clairement que si des impacts indéniables ont pu
être obtenus grâce à la rénovation des différentes politiques sectorielles concernées, au centre
desquelles celles de l’Agriculture et du Développement rural, de l’Aménagement du territoire et
de l’Environnement, des Ressources hydriques, du Commerce, de l’Industrie, de la Pêche et des
Ressources halieutiques, de la Recherche scientifique et du Développement technologique, et de
la Formation, la consolidation durable de la sécurité alimentaire représente une œuvre de longue
haleine exigeant une continuité et un renforcement conséquent des programmes initiés depuis le
début de la décennie 2000.
Le cadre de programmation par pays (CPP) a été adopté pour définir la réponse commune à
moyen terme du gouvernement et de la FAO aux besoins d’assistance du pays concerné,
conformément aux principes du cadre de programmation par pays, et vise des objectifs de
développement nationaux, les OMD et autres objectifs de développement convenus sur le plan
international au sein du cadre stratégique et des cadres régionaux de priorités de la FAO. Plus
spécifiquement, il définit les domaines prioritaires du pays et les résultats à obtenir avec l’appui
de la FAO sur une période de quatre à cinq ans en faveur des objectifs nationaux liés à
l’agriculture, au développement rural et à la sécurité alimentaire et nutritionnelle exprimés dans
les plans de développement nationaux (documents de stratégie pour la réduction de la pauvreté,
pacte du PDDAA, programmes nationaux pour la sécurité alimentaire, stratégies nationales de
développement agricole, etc.). Il décrit également les types d’intervention et produits prévus
pour obtenir les résultats par le biais des fonctions essentielles de la FAO, qui incarnent le
mandat et les avantages comparatifs de l’Organisation. Le niveau de résultats détaillés le plus
adéquat devrait refléter le consensus existant entre le gouvernement, l’équipe pays des Nations
Unies, et les autres partenaires et la FAO.
Le plan de travail par pays (PTP) opérationnalise sur une période de deux ans les résultats de la
FAO convenus à moyen terme (au sein du cadre de programmation par pays et du processus de
programmation par pays UNDAF/Nations Unies); il conforme au Programme de travail et budget
1
de la FAO et il est révisé parallèlement à l’examen à mi-parcours du cadre de programmation par
pays. Il regroupe officiellement les contributions du bureau de pays et des unités du bureau sous-
régional, du bureau régional et du Siège pour l’obtention de ces résultats. Les plans de travail par
pays fournissent l’obligation redditionnelle pour une utilisation des ressources de la FAO
responsable et axée sur les résultats.
Avec des priorités de soutien de la FAO fondées sur l’évaluation des besoins en matière de
capacités et sur des résultats mesurables, les programmes de pays sont désormais plus axés sur
des priorités convenues conjointement qui sont plus cohérentes au regard du programme
d’action mondial et régional des Etats membres, évitant ainsi l’éparpillement des efforts de
mobilisation de ressources et des approches ponctuelles, et débouchant sur des interventions
plus durables.
Etant défini comme outil de coopération et partenariat, le CPP permet ainsi le renforcement de la
représentation avec les partenaires en matière de développement, y compris les autres
institutions des Nations Unies : le gouvernement, les mécanismes de financement des Nations
Unies y compris le FEM, les donateurs et la FAO peuvent s’accorder sur la manière de prêter
assistance à l’alimentation et à l’agriculture et de mobiliser les ressources nécessaires.
La nouvelle démarche méthodologique adoptée par la FAO sera d’une grande utilité, non
seulement à celle-ci pour améliorer l’efficacité de son intervention, mais également à l’Algérie
pour rendre encore plus significatifs les impacts de la Coopération sur les différents secteurs
concernés. Cette nouvelle approche sera certainement également bénéfique au plan de la
priorisation des activités appelées à être retenues par le programme à moyen terme, en
définissant de façon plus rigoureuse les modalités du processus participatif d’identification des
objectifs et des composantes devant bénéficier en priorité du soutien de la FAO.
Ce document est organisé comme suit : La partie suivante propose une analyse succinte de la
situation de l’Algérie qui inclut un bref aperçu sur le contexte socio-économique et
démographique du pays. La troisième partie du document s’intéresse aux besoins identifiés pour
soutenir les programmes et projets initiés, qui correspondent aux domaines d’action de la FAO
2
en Algérie, tout en tenant compte des avantages comparatifs de la FAO dans le pays. La dernière
partie développe les différents résultats du CPP.
• Indices économiques
Après une première étape marquée à la fin de la décennie 1960, par la définition et la mise en
œuvre d’un projet national de développement économique et social fondé sur les options
d’orientation socialiste, de gestion planifiée, d’un rôle dominant des institutions et des
entreprises étatiques économiques et sociales, dont les résultats furent significatifs en termes de
création d’une base industrielle, de réformes agraires, de prise en charge des besoins sociaux
essentiels des larges couches populaires, mais insuffisants au plan des performances
économiques, vint l’ère des réformes, accélérée pour des raisons à la fois internes et externes,
avec le premier choc qu’a représenté la crise du marché des hydrocarbures de 1986.
Le projet de loi de finances pour 2013 permet de mettre en relief la vision de l’Etat et les
indicateurs clés de la situation actuelle et des perspectives tracées. Les choix opérés se situent
dans la continuité de la mise en œuvre du plan quinquennal 2012-2014, avec la poursuite de la
rationalisation des dépenses budgétaires, le repli des dépenses courantes à moins de 12 %, et la
poursuite des projets d’investissement à caractère prioritaire. Au plan externe, le contexte est
surtout marqué par un relatif redressement des indicateurs de l’économie mondiale, reprise qui
demeure fragile, avec des conséquences éventuelles sur les ventes et les recettes en
hydrocarbures du pays, et l’instabilité des marchés mondiaux de produits agricoles entraînant à
la fois le renchérissement des prix des produits de base, et des risques de difficultés d’accès aux
produits.
Les estimations tablent sur une croissance économique mondiale qui pourrait atteindre 3,9 % en
2013, portée essentiellement par les pays émergents (5,9 %), alors que les niveaux seraient de
seulement 2,3 % aux USA et 0,7 % en zone euro.
3
En Algérie, la croissance du PIB qui atteignait 7 % en 1977/79, a chuté à 0,7 % après le choc
pétrolier de 1986, pour se situer à 2,3 % en 2007/2009, soit un niveau alors deux fois moindre
que celui des voisins Maroc et Tunisie. Au cours de ces dernières années, on constate que les
ressources mobilisées par l’Etat pour soutenir la croissance, évaluées à 500 milliards de dollars,
soit environ trois fois le PIB, ont eu un impact net. La croissance générée s’est élevée à 2,5 % en
2011, 2,6 % en 2012, alors que la loi de finances 2013 affiche une projection égale à 5 %
globalement, et à 5,3 % hors hydrocarbures. Ainsi, les résultats des mesures de remise en ordre
du système économique national et les programmes d’investissement publics, allant en
particulier à la mise à niveau des infrastructures de toutes natures, s’ils ont porté une
dynamique de reprise de l’activité économique et assuré des emplois et des revenus aux
populations, se concrétisent à un rythme qui peut être sensiblement amélioré. Les actions en
cours visent dans ce contexte à permettre au pays de se doter d’une capacité à transformer en
croissance solide et durable l’effort budgétaire consenti aux différents secteurs et les innovations
d’architecture et de mode de fonctionnement du système économique national. On le constate
très bien dans le cas du secteur agricole où les progrès en matière de diversification de la
production et de rendements, réalisés depuis 2009 notamment, ont été supérieurs à ceux fixés
par les Contrats de performances.
Il y a lieu de noter que le secteur agricole a joué un rôle clé reconnu au cours de la période
récente, dans cette dynamique, réalisant des taux de croissance significatifs et de plus
relativement stables, parvenant à tirer la croissance globale, aux côtés notamment de
l’agroalimentaire. La production agricole, en représentant en 2011 8,2 % du PIB global et 12,9 %
du PIB hors hydrocarbures (Rapport Banque de l’Algérie, sept 2012), voit sa contribution dans le
PIB national doubler par rapport à sa valeur moyenne des quatre dernières années soit 5 %, le
niveau ayant été de seulement 4,6 % en 2010. Ainsi, en 2009 et 2011, l’agriculture a enregistré la
plus forte croissance de l’ensemble des secteurs.
L’existence et la mise en place des dispositifs relatifs à la subvention à la consommation des prix
des blés et de la poudre de lait ont certainement eu pour effet de limiter fortement
l’accroissement, pour les années 2010 et 2011, du taux d’inflation moyen global et celui
spécifique aux postes alimentaires.
4
Par ailleurs, la pomme de terre et des produits primeur cultivés sous serres, comme la tomate,
ont connu des perturbations durant le mois de mars et le début d’avril 2012, en raison des
conditions climatiques (pluies et neige) qu’a connues le pays au mois de février. La situation est
retournée à la normale, à partir de fin avril, début du mois de mai.
La fin de l’année 2012 a été par contre marquée par des hausses des prix des produits agricoles,
touchant divers produits agricoles frais : à l’exception des fruits frais (baisse de 7 %), et
également les poissons frais (15,63 %). Il faut noter que cela n’est pas le cas des produits
alimentaires industriels qui ont connu des hausses moindres, allant de 3% à 4,3 %. En sus des
conditions climatiques, des causes structurelles sont à l’œuvre, qui tiennent aux
dysfonctionnements qui caractérisent la sphère des marchés agricoles, entraînant un différentiel
très sensible de prix entre ceux perçus par les exploitants et ceux au niveau du détail, au terme
de circuits longs et d’intervention d’une multiplicité d’intermédiaires, et un partage de la valeur
ajoutée générée au détriment des producteurs, ainsi empêchés de disposer de revenus plus
significatifs et de capacités d’autofinancement tangibles de leurs investissements. Cette situation
est aggravée par la crise des marchés mondiaux de produits agroalimentaires, source d’inflation
importée pour les produits de base.
Ainsi, les produits alimentaires peuvent peser pour une part sensible dans l’inflation globale et,
compte tenu du poids élevé du budget alimentaire dans le budget global des ménages, être en
partie derrière des revendications récurrentes d’augmentations salariales qui peuvent
s’exprimer. Ces effets de l’inflation ont été, outre les revalorisations salariales, qui sont
considérées comme ayant pesé pour une part sensible dans cette évolution des prix, amortis par
les subventions des prix des produits alimentaires de base comme le pain et le lait, et le maintien
des prix de biens essentiels (énergie, ..). Plus largement, l’effort considérable en matière de
transferts sociaux au profit des franges des populations fragiles est appelé à être maintenu et
élargi, de même que celui de soutien à la création d’emplois et de revenus pour les ménages.
Cette situation permet de comprendre l’acuité des préoccupations des secteurs concernés et les
actions soutenues qui sont menées dans le cadre notamment de la politique du Renouveau pour
dépasser ces dysfonctionnements, avec le plan d’action visant à renforcer l’organisation des
filières, et l’attention apportée au fonctionnement efficace du dispositif dénommé SYRPALAC
(Système de régulation des produits agricoles de large consommation), qui a commencé par les
produits stratégiques, en particulier la pomme de terre, a abouti à des résultats très
encourageants, et va être élargi progressivement aux divers produits de base. En outre, un
programme de renforcement conséquent des infrastructures et de modernisation du
management des marchés a été initié par le ministère du Commerce et est en cours de mise en
œuvre (cf en annexe les Rapports de synthèse du MADR et du ministère du Commerce).
• Population
5
L’Algérie, comme les autres pays du Maghreb, a enregistré une croissance démographique
exceptionnelle tout au long de la seconde moitié du XX ème siècle, parallèlement aux
phénomènes d’exode rural et de concentration des populations dans les zones littorales. Cette
explosion démographique est cependant à présent en phase terminale, le pays étant engagé
dans la seconde phase de la transition démographique marquée par un net recul de la fécondité.
Le taux de croissance de la population est ainsi passé de 30 pour mille au cours des décennies
1960 et 1970, à moins de 15 pour mille. Il faut relever deux points essentiels : l’un, que ce
recul n’affecte pas la dynamique de croissance de la population à moyen terme (2030) ;
l’autre, relatif à la croissance des besoins sociaux, particulièrement en matière d’emplois,
dont la création suffisante au cours des deux prochaines décennies est devenue un défi majeur,
et une des causes de l’émigration.
Au total, il faut noter que le ralentissement de la croissance démographique est très récent,
puisqu’il ne s’est amorcé qu’à la fin des années 1980. Sur le court terme (horizon 2030), ce
ralentissement n’entame pas le potentiel de croissance de la population. En fait, un autre
processus est engagé, reposant sur le recul de la fécondité, l’élévation de l’âge au mariage, la
dissolution de l’organisation traditionnelle de type patriarcal, la place de plus en plus
significative de la femme dans les activités économiques et la gestion des institutions de toute
nature, d’où résultent déjà de profonds changements au sein de la société, qui sont appelés à
s’amplifier au cours des prochaines décennies.
6
L’Algérie a accompli des progrès sur nombre d’indicateurs sociaux au cours de ces dix dernières
années. Le seuil de pauvreté a baissé de 14,1 % en 1995 à 12,1 % en 2000, pour atteindre 6,8 %
en 2004, ce qui représente un passage de 4 millions de personnes à 2,2 millions. Ces progrès sont
le résultat de la mise en place d’une stratégie de développement social et de l’augmentation des
dépenses publiques, notamment les transferts sociaux, ces derniers atteignant le montant
considérable de 10 % du PIB entre 2007 et 2009. On constate que l’incidence de la pauvreté est
plus prononcée en milieu rural qu’en zone urbaine, ce qui justifie l’effort conséquent consenti
notamment au travers des projets de développement rural de proximité (PPDRI), ainsi que des
programmes spécifiques au profit des régions steppiques, du Sud et de montagnes, visant la
réhabilitation des milieux naturels, la valorisation et la gestion durable des ressources naturelles,
pour l’amélioration des conditions de vie des populations rurales.
• Emploi
Le taux de chômage est passé de 29 % en 2000, à 23,7 % en 2003, de 17,7 % en2004, puis 15,3 %
en 2005, et à moins de 12 % en 2008/2009. Les enquêtes auprès des ménages réalisées par
l’ONS (dernier semestre 2009, résultats publiés en juillet 2010), semblent révéler une précarité
des emplois, dans le secteur privé, touchant plus les femmes, les salariés permanents
représentant 80 % dans le secteur public, et seulement 8,8 % dans le privé. Les programmes de
soutien initiés par les différents secteurs intervenant en agriculture et dans le développement
rural, ont permis la cristallisation d’une dynamique de croissance générant des créations
d’emplois, au profit en particulier des femmes et des jeunes, dont le nombre se révèle significatif
(cf bilan des impacts de la politique du Renouveau agricole et rural, en annexe).
7
qu’elle assure à hauteur de 70 % en moyenne, taux demeuré stable au cours de la période
récente et qui reflète les impacts des efforts réalisés pour faire face à l’accroissement et à la
diversification de la demande, qu’à celui de protection des ressources naturelles, et de
pourvoyeur d’emplois et de revenus.
En termes de productivité physique, des résultats probants ont été réalisés depuis la rénovation
des politiques agricoles et rurales, en termes de rattrapage des rendements relativement aux
pays de la zone méditerranéenne Sud.
Les systèmes de cultures enregistrent des transformations de grande ampleur, grâce à la relance
des investissements publics offrant notamment des facilités de transport et de désenclavement,
et un accès considérablement accru aux ressources en eau, eaux incitations au renforcement et
modernisation de l’outil de production au sein des exploitations.
La production agricole est dominée par les grandes cultures, en particulier les céréales, le
maraîchage, l’arboriculture, la phoeniciculture, et les productions animales ovines, bovines et
l’aviculture. Les exportations agricoles sont essentiellement représentées par les dattes et l’huile
d’olive, et depuis peu par les produits de l’agroalimentaire (pâtes, ..). Les programmes initiés
visent à donner une impulsion aux produits de terroir, en tablant notamment sur un effort
d’amélioration de la qualité dans le cadre de la mise en place de la labellisation. Les importations
agricoles portent sur des produits de base (céréales, légumes secs, lait, oléagineux, alimentation
fourragère), et on note une amorce de repli au cours de la période récente (automne 2012),
illustrant les progrès de certaines filières (cf infra).
• Ressources en eau
Les ressources en eau jouent un rôle central dans l’amélioration de la sécurité alimentaire, en
raison du climat semi-aride et aride qui caractérise une part prédominante du territoire. Les
ressources en eau superficielles renouvelables internes sont estimées à 10 milliards de m3/an
pour l’ensemble du pays. Les ressources en eau souterraine renouvelable contenues dans les
nappes du nord du pays sont d’environ 02 milliards de m3/an, alimentées irrégulièrement par les
précipitations. Les deux grands aquifères profonds du Continental Intercalaire et du Complexe
terminal au Sud, constituent des réserves importantes, mais faiblement renouvelables. Les
8
études estiment à un potentiel exploitable de 05 milliards/an, sur un total de 40000milliards de
m3.
La stratégie nationale vise à mobiliser et valoriser durablement ces ressources pour faire face aux
besoins des populations, et satisfaire ceux du secteur agricole. Un ambitieux programmes a été
arrêté et mis en œuvre, qui a permis d’atteindre le nombre de 28 grands périmètres en
exploitation en 2011, correspondant à une superficie équipée de 228787 ha. Un accroissement
significatif a ainsi pu être réalisé de la superficie agricole irriguée au cours de la décennie 2000,
celle-ci atteignant 1006198 ha fin 2011. L’objectif 2014 est arrêté à hauteur de 1470000 ha soit
près de + 50 %. Les projets en cours sont appelés à développer les superficies irriguées dans de
nouvelles zones, et de bénéficier de l’appoint devant résulter des projets de traitement des eaux
usées lancés, et de dessalement de l’eau de mer libérant des quantités appréciables pour
l’agriculture.
• Ressources en sols
La réponse aux multiples défis que représentent la sécurité alimentaire et la gestion durable des
ressources naturelles se trouve dans la promotion, la consolidation et la généralisation, avec la
participation des acteurs, d’un nouveau modèle de croissance du secteur agricole. Ce nouveau
modèle doit autoriser la sortie du productivisme et le passage à une intensification durable des
systèmes de production agricole. Il s’agit alors de produire plus, mieux, avec moins de facteurs de
production mobilisés, d’améliorer la productivité rapportée à la même superficie.
C’est ainsi que sera réservée une attention particulière à la ressource en sols, très limitée et qui
diminue avec l’accroissement de la population et les ponctions du fait de l’urbanisation et du
développement des infrastructures. Cet objectif de protection et de valorisation maîtrisée
passera par une meilleure connaissance, la diffusion d’innovations technologiques, l’implication
des exploitants et agropasteurs, la rationalisation de l’utilisation des engrais chimiques et la
protection de la fertilité des sols en favorisant les apports complémentaires de la fertilisation
organique et biologique. L’atténuation des effets des changements climatiques devra bénéficier
des préoccupations à la mesure des risques encourus.
En 2011, le nombre de projets de lutte contre la désertification (PPLCD) inscrits a atteint le chiffre
de 1.792, soit plus de 631 PPLCD par rapport à l’année 2010. Le nombre de PPLCD lancés en
9
2011 est de 713, ce qui représente 71% des 1.009 PPLCD en cours d’exécution, touchant 402
communes et 74 098 ménages. Fort de cette démarche, des réponses sont apportées aux
populations locales vivant dans des zones menacées par la désertification et ce, afin d’améliorer
leurs conditions de vie, la lutte contre la désertification étant également une lutte contre la
pauvreté.
• Forêts
Les objectifs visés du programme extension et gestion du patrimoine forestier, visant à assurer à
ce sous-secteur la place qui doit lui revenir pour garantir l’équilibre agro-sylvo-pastoral du pays,
sont : la protection du patrimoine par la réhabilitation des infrastructures ; l’amélioration de
l’état sanitaire des peuplements par des repeuplements et des techniques sylvicoles ; l’extension
du patrimoine forestier par de nouvelles plantations et l’intégration des terres à vocation
forestière.
• Parcours
Les parcours représentent un patrimoine important qui a fait l’objet de programmes renforcés
depuis 2009, dans le cadre du Renouveau rural, portant les réalisations de mises en défens en
régions steppiques à 33048 ha, avec une recherche active de participation des populations
locales concernées, gage essentiel du succès des projets initiés. Les plantations pastorales ont
atteint une superficie de 3545 ha en 2011.
• Biodiversité
L’inventaire national de la faune et de la flore et des habitats qui consiste à actualiser les
connaissances anciennes, a été finalisée dans sa partie cahier des charges en 2011 en vuE de son
lancement en 2012. Cette étude fera l’inventaire national des connaissances existantes sur la
flore et sur la faune sauvages et déterminera pour la première fois leurs habitats naturels. Les
informations seront insérées dans une base de données cartographique et alphanumérique,
véritable tableau de bord pour les gestionnaires qui seront pourvus d’un plan d’action par wilaya.
Le plan d’action s’insère dans les projets PPDRI initiés, et la mise en œuvre se réalise en étroite
collaboration avec le ministère chargé de l’Environnement, impliquant les diverses parties
prenantes.
10
Une autre composante importante concerne l’activité des parcs nationaux qui comprend quatre
volets : la protection des ressources naturelles, l’éducation environnementale, notamment la
sensibilisation des écoliers et des étudiants, l’intégration des populations riveraines et la
recherche scientifique. Enfin, des projets d’envergure ont été réalisés (Centre de
Biotechnologies/Université de Constantine) ou sont en voie d’achèvement (Station centrale de
Biotechnologies appliquées à l’agriculture et Banque de gènes végétales, à l’INRAAA), et des
projets de recherche engagés, ainsi que des études, avec le soutien notamment de la FAO.
• Pêche
Par ailleurs, un chantier de réflexion a été ouvert par le secteur pour concevoir une vision future
2015-2025, tenant compte des défis à relever et des contextes interne et externe.
Les insuffisances des politiques antérieures, mises en relief lors des bilans et analyses multiples
réalisés depuis la fin des années 1990, expliquent le niveau faible accusé par l’agriculture
nationale. Les performances insuffisantes ont conduit, d’abord en 2000, à l’avènement du PNDA
(Plan national de développement agricole), puis, après une étape d’approfondissement de la
réflexion et de renforcement des capacités, à celui intervenu en 2009 de la politique de la
politique du Renouveau agricole et rural, sur la base des leçons tirées et de l’identification des
diverses composantes du contexte interne et mondial.
La réorientation stratégique de la politique agricole et des autres politiques sectorielles liées, ont
permis des progrès tangibles de la sécurité alimentaire nationale. Le niveau de sécurité peut être
apprécié par la production et les disponibilités alimentaires. Les tableaux montrant l’évolution
de ces deux indicateurs pour la période 2000-2010 sont présentés en annexe.
La croissance de la production agricole, qui a atteint 13,8 % au cours des quatre années de mise
en œuvre de la politique de Renouveau agricole et rural (2009-2012), a été supérieure à l’objectif
initial qui s’élevait à 8,3 %. En valeur, la production totale est passée de près de 500 milliards de
11
dinars en 2001 à 1600 milliards de dinars en 2011, pour atteindre 2223 milliards de dinars en
2012, soit 29,3 milliards de dollars.
La facture des importations alimentaires de l’Algérie devrait s’établir à 8,5 milliards de dollars en
2012, réalisant une baisse par rapport à 2011. Le pays a importé environ 9,75 milliards de dollars
de produits alimentaires en 2011, contre 6,05 milliards en 2010. Selon les chiffres des Douanes
algériennes, les importations de produits alimentaires s’élèvent à 8,1 milliards de dollars pour les
11 premiers mois de 2012, équivalent à une baisse de 9,77 % par rapport à la même période de
2011. Ce recul est dû à une baisse des différents produits, en particulier les céréales, semoules et
farines, dont la facture est passée de 3,75 à 2,92 milliards de dollars (- 22, 19 %), et il en est de
même pour les laits et produits laitiers, reculant de 1,42 milliard à 1,19 milliard de dollars (- 16,21
%). Les mêmes avancées ayant été réalisées pour les autres produits (légumes secs, sucre), le
pays est aujourd’hui parvenu à produire 72 % de ses produits alimentaires. Après avoir d’abord
pu stopper la tendance à l’aggravation du poste importations de produits alimentaires, alors que
cette part était restée jusque là relativement stable, c’est-à-dire autour de 70 %, c’est une
tendance de redressement qui est ainsi amorcée. L'analyse de la composition de ces
importations (blé dur, blé tendre, orge, légumes secs, lait) révèle une nette baisse pour le blé dur
et l’orge ainsi qu’une nette augmentation pour le blé tendre, ce qui confirme les changements
observés à la fois dans le profil de la production animale – grande consommatrice de céréales –
et dans celui du panier alimentaire des ménages. Il faut souligner enfin que la part des
importations alimentaires dans les importations globales est restée relativement inchangée,
fluctuant dans une fourchette de 16 % à 20 % au cours de la période.
Résultats enregistrés :
- 2009 :31,5% ; 2010 : 8,5% ; 2011 : 10,6% ; 2012 :
Les disponibilités alimentaires en kg/calories par habitant et par jour enregistrent une
progression continue :
12
Evolution du nombre de calories totales disponibles par habitant
Les deux dernières années 2011 et 2012 ont été caractérisées par une intense activité dans le
secteur de l’agriculture et du développement rural. L’ampleur de cette activité et sa qualité
tiennent en particulier à la poursuite de la mise en œuvre, sur le terrain, des réformes et des
décisions prises dans le cadre de la politique de Renouveau agricole et rural, annoncées lors des
Assises tenues à Biskra, en février 2009, présidées par le Président de la République, et à
l’exécution de mesures exceptionnelles, imposées par le contexte régional et national qu’a connu
le pays et prises en matière de régulation, d’approvisionnement en produits alimentaires
stratégiques et d’impulsion accentuée en matière d’offre d’emplois, en particulier au profit des
Jeunes.
Il faut noter qu’un bilan d’étape participatif des résultats des réformes multiples et intenses
menées dans le secteur depuis l’avènement de la politique du Renouveau agricole et rural, en
2009, avait permis de tirer des leçons significatives. C’est ainsi qu’ont pu être cernées les
contraintes prioritaires à lever et identifiés les principaux éléments de renforcement des
dynamiques engagées, qu’elles soient de nature institutionnelle, organisationnelle, écologique,
économique et sociale.
Les défis que doit relever le secteur sont essentiellement les suivants :
13
populations, grâce à la revitalisation des territoires ruraux et au développement
local en général.
Priorités de L’Agriculture
14
• La poursuite de l’adaptation et de l’amélioration des conduites culturales et
d’élevage ;
• L’amélioration de la qualité des produits grâce à des programmes spécifiques et
ciblés, visant particulièrement les produits de terroir par leur labellisation ;
• La promotion de l’agriculture biologique ;
• Le renforcement des préoccupations liées à la saisie des opportunités offertes par les
accords commerciaux régionaux ;
• La poursuite des activités liées à la protection des plantes et des animaux, et à la
sécurité des produits ;
• Le renforcement des diverses disciplines concernant la qualité et l’accès aux marchés,
ainsi que leur régulation, dans la valorisation de la qualité (normes de qualité, aspects
juridiques, marketing, plateformes logistiques, ….) ;
Il faut noter l’atout important que représente le fait qu’une volonté politique forte existe et que
des ressources budgétaires relativement très significatives, sont mobilisées pour la mise en
œuvre des programmes et projets affichés pour la période quinquennale en cours. En outre, le
dispositif des Contrats de performances, liant ressources affectées aux programmes (par filières,
régions et communes, par catégories ciblées (cf genre) …) et résultats attendus, assure la
responsabilisation de l’ensemble des parties prenantes et commence à être largement approprié
par les acteurs, notamment des institutions de l’Etat, des Collectivités régionales et de la
Profession, et ce à tous les niveaux.
15
permis une amorce et même une reprise de la croissance économique dans le secteur, ce qui a
nécessité une assistance technique conséquente pour sa mise en ouvre, son suivi et le
renforcement de capacités des cadres en charge de ce programme, notamment avec la FAO.
Les partenaires clés dans le domaine de l’agriculture sont notamment, au niveau multilatéral : la
Banque Mondiale, l’Union Européenne et la FAO. Au niveau bilatéral, en plus des pays du Nord
de la Méditerranée, des pays importants sur la scène internationale accompagnent l’Algérie sur
un certain nombre de thématiques majeures.
La FAO est intervenue à divers degrés dans tous les secteurs relevant de son mandat et a ainsi
apporté un appui continu au Gouvernement Algérien pour faire face aux principaux défis comme
la croissance rapide de la population, l’urbanisation et la migration (exode rural plus
particulièrement), la pauvreté, les maladies des animaux et des plantes, la question de la
volatilité des prix agricoles, le changement climatique, etc.
16
en particulier à travers le programme CODEX, le développement de la gestion des connaissances
et de l’information, etc. La FAO a mis en oeuvre ou soutenu différents projets visant à trouver
rapidement des solutions viables. Son appui est également à noter dans la formulation de
stratégies et de politiques nationales en matière d’agriculture, de développement rural, de forêts
et de gestion de l’eau. Tous les projets incluaient une composante substantielle sur le
renforcement des capacités, et notamment du fait qu’ils étaient exécutés selon une approche
participative, et en impliquant les divers secteurs et parties concernés, ont abouti à des résultats
satisfaisants.
S'appuyant en partie sur les recommandations de ce rapport, et sur les résultats d'un programme
intensif d'enquêtes participatives auprès des populations concernées, le Gouvernement algérien
a alors entrepris, avec le concours de la FAO, une refonte en profondeur du PNDA, avec pour
résultat une Stratégie Nationale de Développement Rural axée sur la sécurité alimentaire et
ayant pour finalité la revitalisation de l'espace rural algérien.
Ainsi, les activités au cours de la période ont principalement porté sur (la liste détaillée des
projets figure en annexe) :
17
le soutien à l’élaboration et à la mise en œuvre des plans et programmes entrant dans le
cadre de la Politique nationale de développement agricole (PNDA), de la Stratégie
nationale de développement rural durable (SNDRD) ;
le soutien à la protection des cultures donnant lieu à l’élaboration de projets régionaux
(Red Palm Wievel) ;
le soutien à lutte contre les maladies animales ;
la contribution à la protection de la santé humaine avec l’appui à la création d’un Comité
national du Codex Alimentarius, comme à l’organisation d’un séminaire national et au
montage d’actions de formation ;
le soutien à la création de deux sites pilotes de développement de l’aquaculture intégrés
et l’élaboration d’un projet de formation des personnels chargés de l’essor de
l’aquaculture ;
l’appui à la mise en place d’un programme national de Petite et Moyenne hydraulique,
constituant un modèle de collaboration intersectorielle, , projet ayant donné lieu à la
réalisation de trois projets pilotes (projet d’Aménagement hydro(agricole à partir d’une
retenue collinaire ; projet de réhabilitation ; projet de mise en place d’une structure de
gestion).
Des expertises nationales et internationales ont été effectuées dans les domaines suivants :
la formation ;
la préparation et la gestion des projets ;
le suivi-évaluation ;
l’informatisation ;
les domaines techniques propres à chaque zone agro-écologique (aménagement pastoral,
agriculture saharienne, forêts) ;
l’hydraulique et les systèmes d’irrigation ;
la communication et ses supports.
Aujourd’hui, l’Algérie a enregistré des avancés remarquables dans différents domaines en dépit
de la crise financière qui n’a épargné aucun pays et qui s’est vite transformée en une crise
économique et sociale. Un montant de 286 milliards de dollars a été alloué au plan quinquennal
2010-2014 avec 1.500 milliards de Dinars à l’appui au développement de l’économie nationale, et
notamment plus de 1.000 milliards de Dinars affectés au plan de développement agricole et
rural.
Une grande partie du budget va au parachèvement des grands projets déjà entamés notamment
dans les secteurs du rail, des routes et de l’eau, pour un montant de 9.700 milliards de Dinars
18
(équivalent à 130 milliards de dollars). Cette mobilisation financière traduit la volonté du pays
d’assurer une impulsion forte au développement économique et social, et ces projets
d’investissements lourds de développement et modernisation des grandes infrastructures
commencent à avoir des effets nets sur les dynamiques économiques dans le monde rural
(désenclavements, facilitations pour les approvisionnements et l’écoulement des productions, ..).
La collaboration technique de la FAO s’inscrit dans ce cadre et vise à apporter un soutien en
prenant en considération les priorités définies par le pays, tout en tenant compte des avantages
comparatifs de l’Organisation, de façon à valoriser au mieux les capacités de cette dernière.
Les domaines stratégiques sur lesquels FAO pourrait concentrer son assistance ont été
identifiés sur la base d’une revue des documents stratégiques et analyse des données, ainsi
que des contributions élaborées par les différents départements ministériels en charge des
secteurs les plus directement concernés, qui ont servi de base à la tenue d’un atelier de
formulation participative du Cadre de Programmation Pays (Algérie) pour identifier les
contraintes et opportunités et dégager les domaines prioritaires du CPP Algérie. Il a ainsi été
possible , en prenant ancrage dans les différentes stratégies nationales concernées (cf
synthèse en annexe), d’aboutir à des propositions de caractère intersectoriel, portant sur les
domaines prioritaires de collaboration entre la FAO et l’Algérie, ainsi que les résultats visés
au cours des quatre années à venir.
19
• La mobilisation de ressources budgétaires conséquentes pour appuyer les acteurs
économiques ;
• La grande diversité des zones naturelles et des vocations productives correspondantes ;
• La richesse des ressources naturelles biologiques (végétales et animales) ;
• La diversification et la croissance rapide de la demande locale en produits agricoles de
qualité ;
• Le potentiel d’exportation de produits agricoles correspondant à une demande spécifique
de produits bio et de terroir largement disponibles ;
• La ressource humaine jeune et formée ;
• L’intérêt marqué de partenaires étrangers intéressés pour contribuer à la concrétisation
des programmes ambitieux de développement agricole, agroalimentaire et rural ;
• La dynamique engagée bénéficie pour son élargissement de l’atout que représentent les
exemples multiples de succès d’investisseurs dans les diverses filières et régions du pays.
Les Priorités nationales de l’Algérie qui se dégagent des documents stratégiques sont les
suivantes :
20
Dans ce contexte, les domaines prioritaires du CPP ont été identifiés comme suit :
Le contexte détaillé de chacun des trois Résultats figure en annexe. Pour le 1er Résultat, celui-ci
est marqué d’abord par la volonté politique de poursuivre les efforts engagés pour améliorer
durablement les performances de la production agricole, pour garantir d’abord la sécurité
alimentaire du pays, et par là même contribuer à la préservation de sa souveraineté. Il s’agit
ensuite de permettre au secteur d’assumer le rôle qui lui est dévolu dans la croissance
économique nationale. Comme pour les autres Résultats, les effets attendus seront le fait
d’activités conjointes et synergiques des divers secteurs concernés, en impliquant et mobilisant
les diverses parties prenantes, en premier lieu les véritables créateurs de richesses que sont les
opérateurs économiques (agriculteurs, éleveurs, entreprises de transformation, …), et leurs
organisations professionnelles et interprofessionnelles. Les effets et les produits ont été dégagés
comme suit :
21
Produit 1 .4.1 : Référentiels pour la promotion de la qualité sont définis et mis en place
Ces nouvelles politiques sectorielles, et les avancées réalisées en matière de mise en cohérence
et en synergie de celles-ci, ont donné des résultats tangibles. Il s’agit à présent d’assurer la
généralisation et l’appropriation des innovations technologiques et institutionnelles introduites,
d’élargir les impacts et de renforcer l’efficacité des programmes.
Produit 2.1.4 : Gouvernance technique, sociale et locale de gestion de l’eau améliorée à travers
des incitations adaptées
Produit 2.1.5 : Promotion réalisée de la valorisation des eaux usées traitées en agriculture
22
Produit 2.2.1 : Connaissance améliorée des sols algériens
Produit 2.2.2 : Diffusion et appropriation réalisées des bonnes pratiques de gestion des sols par
les exploitants
Produit 2.3.4 : Appui scientifique et technique pour la réalisation des inventaires des ressources
biologiques assuré
Produit 2.3.6 : Appui scientifique et technique pour la caractérisation des ressources biologiques,
dont notamment l’évaluation de la biomasse des plans d’eau continental
Produit 2.3.7 : Valorisation des ressources biologiques, notamment des produits de terroirs et
ceux à faible valeur marchande, assurée
Produit 2.3.8 : Valorisation des ressources biologiques, notamment par des programmes
d’amélioration génétique (outils biotechnologiques), assurée
Produit 2.3.9 : Appui scientifique et appui à la conservation ex situ et in situ des ressources
biologiques, assuré
Produit 2.3.10 : Amélioration des revenus des ménages, par la valorisation des ressources
biologiques (produits de terroirs, plantes à intérêt alimentaire et médicinal, pêche artisanale et
aquaculture rurale), assurée
La rapidité avec laquelle s’est accrue la dimension des programmes d’investissements et accéléré
le rythme d’adaptation des cadres, dispositifs, approches et procédures d’élaboration et
d’implémentation de ceux-ci, quels que soient les secteurs concernés, a révélé l’exigence d’un
renforcement urgent des capacités des acteurs, aux différents niveaux. Les composantes
détaillées de ce contexte figurent en annexe, qui montrent les efforts et les résultats significatifs
obtenus, qui restent à élargir pour permettre une meilleure efficacité des politiques publiques
intervenant en matière de sécurité alimentaire, et de gestion et valorisation des ressources
naturelles, au profit du développement humain dans le monde rural en particulier, et plus
23
largement de développement économique et social national. La FAO, compte tenu de son
mandat et de ses avantages comparatifs, a un rôle tout à fait particulier à jouer, quelle accomplit
déjà et qui a été décisif, - par exemple en matière de renforcement des statistiques agricoles,
avec la réalisation du Recensement Général de l’Agriculture dont une nouvelle édition est sur le
point d’être lancée, en ce début 2013, ou de préservation, connaissance et gestion durable des
ressources naturelles - pour apporter le soutien en expertise, en formation et en
accompagnement indispensable pour l’adaptation du cadre institutionnel et de gouvernance.
Effet 3.1 : Observatoire national des prix des produits agroalimentaires (Agriculture et Pêche), mis
en place
Produit 3.1.2 : Base de données portant prix, quantités et qualité des produits agricoles,
agroalimentaires et de la pêche, conforme aux normes, est disponible
Produit 3.1.3 : Réseau national intersectoriel d’information des flux et prix des produits agricoles,
agroalimentaires et de la pêche, mis en place
Produit 3.3.1 : Marchés existants et nouveaux marchés créé dotés de modèles d’organisation et
de modes de fonctionnement modernes
24
5. Implémentation, suivi et évaluation du CPP
Dans un tel contexte extérieur de crise mondiale, incluant un risque tangible sur les niveaux de
demande en énergie et de prix de celle-ci, dont pourrait découler une diminution des ressources
budgétaires, et d’un contexte interne enregistrant de profondes transformations sociales et de
défis nombreux à relever en matière de satisfaction des besoins sociaux de base (alimentation,
santé, enseignement et formation, habitat, ..), l’enjeu sécurité alimentaire revêt une acuité
nouvelle comme déterminant essentiel de la cohésion sociale indispensable à la poursuite du
processus de reconstruction et de développement du pays. La prise de conscience qui s’avère à
présent très forte pour l’ensemble des acteurs, y compris les larges couches de la population, de
cette situation, est de toute évidence salutaire pour la poursuite de la mise en œuvre du projet
national partagé de soutien au secteur agricole et alimentaire, pour à la fois garantir la
souveraineté du pays et concrétiser le potentiel de contribution du secteur au développement
socioéconomique national.
Au plan opérationnel, le dispositif de suivi-évaluation qui devra être mis en place, sera défini de
manière participative, en étroite collaboration entre la FAO et les institutions locales du pays, en
faisant appel à la contribution des diverses parties prenantes. La qualité du suivi-évaluation
pourra tirer parti de la réflexion approfondie et de l’expérience capitalisée au sein des différents
secteurs et d’autres institutions nationales, telle notamment celle du CNES, acquises lors de
l’élaboration du Rapport national sur le Développement humain, Algérie 2007, en coopération
avec le PNUD. D’autres facteurs sont favorables, comme les activités actuellement conduites par
le MADR en collaboration avec la Banque mondiale pour améliorer le système de suivi-évaluation
de la mise en œuvre des programmes de Renouveau agricole et rural.
25
ANNEXES
26
27
ANNEXE 1
Matrices des résultats
28
29
Domaine prioritaire 1 : Amélioration durable des performances techniques, économiques et sociales
Effet 1.1 :Systèmes Produit 1.1.1 : Offre en - Nombre de modèles améliorés de - Documents d’enquêtes - Système d’information mis à niveau
alimentaires mis à produits diversifiée et systèmes de production mis au statistiques - Coordination améliorée et mise en synergie
niveau et améliorés durablement améliorée point - Bilans périodiques DSA réalisée entre secteurs et entre divers
- Nombre de missions d’experts - Rapports de conjoncture acteurs économiques concernés
réalisées Observatoires filières - Participation active des organisations
- Nombre d’ateliers de formation - Rapports bilans sectoriels professionnelles et des associations de la
tenus et de participants - Rapports de missions société civile
experts
- Résultats de travaux de
recherche
27
Produit 1.2.1 : Institutions - Nombre de sessions de formation - Rapports d’évaluation des - La politique actuelle de développement des
Effet 1.2 : de Recherche, de Formation réalisées répondant aux besoins de DSA et Instituts institutions de recherche, de formation et de
Renforcement des et d’Appui au l’activité - Enquêtes développement est maintenue et renforcée
capacités humaines Développement sont - Nombre de missions d’experts - Rapports des organes des - Les conditions sont réunies pour valoriser
d’encadrement renforcées et répondent au réalisé organisations pleinement les actions de soutien par la FAO
technique. mieux aux besoins des - Niveau de satisfaction selon les professionnelles (adhésion et participation active des acteurs,
acteurs de la filière bénéficiaires - Bilans périodiques des planification participative et rigoureuse de
- Nombre d’innovations diffusées institutions l’implémentation des activités de soutien de
et appropriées - Listes des participants l’Organisation
- Nombre de brevets délivrés en - Indicateurs de production
termes d’innovation. scientifique.
Effet 1.3 :Filières Produit 1.3.1 :Organisations - Evolution des effectifs et du poids - Nombre d’ateliers de - Les organisations professionnelles sont
mieux organisées et professionnelles et économique des acteurs formation réalisés volontaires et disponibles pour collaborer
intégrées interprofessionnelles mieux structurés aux activités identifiées en mobilisant leurs
structurées et - Evolution du niveau de adhérents
représentatives. représentativité
28
Produit 1.3.3 :Circuits de - Evolution du nombre de contrats - Liste de textes législatifs et - Concertation et collaboration améliorée
commercialisation sont entre différents acteurs d’une réglementaires adaptés et entre administrations et représentants de la
correctement organisés et même filière. promulgués Profession pour définir les options les plus
régulés - Nombre d’infrastructures de - Bilans périodiques des DSA adéquates
commercialisation modernisées et - Rapports des organes des - Entreprise publique créée à cet effet
mises aux normes. Associations opérationnelle et efficace
professionnelles et - Coordination et collaboration renforcée
Interprofessionnelles dans la conception et la mise en œuvre des
différentes politiques sectorielles concernées
Effet 1.4 : Promotion Produit 1.4.1 : Référentiels - Nombre désignés de qualité des - Rapports des DSA - Implication forte des différentes parties
de la qualité et pour la promotion de la produits concernés - Bilans et Rapports des prenantes (Administration, Profession,
valorisation des qualité sont définis et mis - Nombre d’ateliers de formation Associations Recherche, Développement, ..)
produits mieux en place - Nombre de participants professionnelles et
assurées interprofessionnelles
- Résultats des travaux de
recherche entrepris
Produit 1.4.2 :Mesures de - Nombre d’acteurs ayant - Rapports périodiques des - Les organisations professionnelles sont
Traçabilité, Etiquetage et bénéficié d’un accompagnement DSA mobilisées pour participer à l’élaboration des
Labellisation, élaborées et en matière de mesures de qualité - Rapports des organisations plans d’action et veillent au respect des
appliquées professionnelles et règles édictées
interprofessionnelles - Les infrastructures (laboratoires, ..) et les
Rapports et Notes de équipes spécialisées sont renforcées
conjoncture produits par les
Observatoires réhabilités et
renforcés des filières
29
Domaine prioritaire 2 : Amélioration de la gestion des ressources naturelles physiques (sols, eau) et biologiques (végétales et animales
Effet 2.1 :Besoins en eau sont Produit 2.1.1 : Connaissance - Cartes des ressources en - Cartes produites - Système d’information mis à niveau
durablement assurés améliorée des ressources eau souterraine élaborées et - Coordination améliorée et mise en synergie
hydriques superficielles diffusées réalisée entre secteurs et entre divers acteurs
économiques concernés
Produit 2.1.2 : Programme de - SNAT - Document SNAT - Participation active des organisations
transferts d’eau mis en œuvre de - Indicateurs d’avancement professionnelles et des associations de la
manière efficace du programme société civile
Produit 2.1.3 : Capacités de - Nombre d’ouvrages de - Rapports des ateliers - Contribution significative de la Recherche
mobilisation des acteurs en milieu captage et de mobilisation de de formation - Les collectivités locales contribuent à
rural renforcées la ressource en eau - Bilans périodiques des l’implication des communautés rurales
(barrages, forages, captage structures MRE, MADR - Ensemble des institutions et compétences
de sources, ..) (DSA et CF) nationales rassemblées dans un réseau
- Rapports d’évaluation national pour monter et mettre en œuvre le
des experts plan d’action
- Enquêtes (ANRH/INSID/NRAA/Universités/Profession…)
- Rapports
Produit 2.1.4 : Gouvernance - Nombre de cadres de Schéma de traitement - Promotion assurée de la contribution de la
technique, sociale et locale de gestion participative créés des Bassins versants Cartographie et de l’Imagerie satellitaire à
gestion de l’eau améliorée à - Nombre de projets pilotes - PNAEDD l’implémentation efficace des plans et
travers des incitations adaptées initiés - Rapport national de programmes initiés
- Nombre de sessions et l’état de
ateliers de formation réalisés l’environnement
- Indicateurs d’accès à la
30
ressource eau des différentes
catégories d’acteurs
Effet 2.2 :Protection et gestion Produit 2.2.1 : Connaissance - Nombre de cartes élaborées - Rapports d’enquêtes - Plan d’action à moyen terme élaboré de
durables des sols assurées améliorée des sols algériens - Taux de couverture du pays d’évaluation manière participative par l’ensemble des
réalisé participative (avec parties prenantes et adopté
- Nombre de cadres et ensemble parties - Moyens financiers mobilisés
techniciens formés prenantes) - Soutien scientifique et technique FAO assuré
- Cartes élaborées et
validées
- Rapports d’expertise
31
Produit 2.2.2 : Diffusion et - Nombre d’innovations - Rapports bilans des - Programmes d’intervention coordonné et
appropriation réalisées des bonnes technologiques diffusées activités de formation cohérent des diverses institutions de soutien
pratiques de gestion des sols par - Taux d’appropriation et d’accompagnement concernées
les exploitants - Nombre d’ateliers initiés et (DSA, organisations
de participants sensibilisés professionnelles, - Dispositif de subventions maintenu et
associations, résultats renforcé
de recherche)
Produit 2.2.3 :Renforcement et - Cellules de veille en matière - Rapports et bilans - Programme national continue à bénéficier
consolidation des programmes de de lutte contre la périodiques du degré actuel élevé de priorité
Lutte contre la désertification désertification multipliées et
renforcées
Produit 2.3.1 : Inventaire national - Document d’inventaire - Rapports d’expertise - Plan d’action à moyen terme élaboré de
Effet 2.3 :Ressources biologiques des ressources biologiques élaboré et validé - Rapport final de manière participative par l’ensemble des
sont inventoriées, préservées, consolidé - Base de données aux validation participative parties prenantes et adopté
conservées et valorisées Produit 2.3.2 :Base de données de normes opérationnelle avec soutien expertise - Partenariat Institutions nationales et
l’agro-biodiversité, foresterie, - Nombre de missions et FAO diverses parties prenantes locales
micro-organismes et halieutiques, ateliers de formation réalisés - Rapports de mission concernées/FAO renforcé dans cadre CPP et
mise en place - Nombre de cadres et des experts fonctionne de manière efficace
Produit 2.3.3 :Harmonisation de la techniciens formés - Rapports et bilans des - Cadre en vigueur facilité implication des
base de données biodiversité - Nombre de projets de structures nationales et organisations professionnelles et des
réalisée labellisation bénéficiant de associations populations rurales dans la gestion et la
Produit 2.3.4 : Appui scientifique et l’expertise - Rapports d’enquêtes valorisation durables des ressources
technique pour la réalisation des - Banque de gènes mise en ciblées sur le terrain naturelles
inventaires des ressources place et fonctionnelle - Institutions de recherche sont renforcées et
biologiques assuré - Réseau visant la dynamisées
Produit 2.3.5 :Harmonisation de la préservation des ressources
caractérisation de la biologiques créé et
biodiversitéAssuré opérationnel
32
Produit 2.3.6 : Appui scientifique - Nombre de programmes et
et technique pour la projets ayant bénéficié du
caractérisation des ressources soutien et accompagnement
biologiques, dont notamment d’experts FAO
l’évaluation de la biomasse des - Nombre de projets de
plans d’eau continental recherche et de
Produit 2.3.7 : Valorisation des développement pilotes
ressources biologiques, soutenus
notamment des produits de
terroirs et ceux à faible valeur
marchande, assurée
Produit 2.3.8 : Appui à la
valorisation des ressources
biologiques, notamment par des
programmes d’amélioration
génétique (outils
biotechnologiques), assuré
Produit 2.3.9 : Appui scientifique et
technique à la conservation ex situ
et in situ des ressources
biologiques, assuré
Produit 2.3.10 : Amélioration des
revenus des ménages, par la
valorisation des ressources
biologiques (produits de terroirs,
plantes à intérêt alimentaire et
médicinal, pêche artisanale et
aquaculture rurale), assurée
33
Domaine prioritaire 3 : Adaptation du cadre institutionnel et renforcement des capacités
Effets Produits Indicateurs, données de références et Moyens et sources de Hypothèses
objectifs vérification
Effet 3.1 : Observatoire national Produit 3.1.1 : Observatoire de - Nombre de sessions et ateliers de - Documents d’études réalisées - Plan global de mise à
des prix des produits suivi et régulation des produits formation réalisés - Rapports de mission des niveau du Système
agroalimentaires (agriculture et agricoles, agroalimentaires et - Nombre de personnes formées experts d’information adopté et mis
pêche) mis en place de la pêche, est opérationnel en œuvre
- Adhésion et synergie
réalisée entre secteurs et
entre divers acteurs
économiques concernés
Produit 3.1.2 : Base de - Nature, nombre et qualité des produits - Bilans et rapports périodiques - Participation active des
données portant prix, de l’Observatoire accessibles des structures administratives et organisations
quantités et qualité des - Niveau de diffusion des données des organisations professionnelles et des
produits agricoles, - Degré de facilité d’accès des acteurs aux professionnelles associations de la société
agroalimentaires et de la données civile
pêche, conforme aux normes,
est disponible
Produit 3.1.3 : Réseau national - Nombre d’études réalisées - Etudes - Projet de création du
intersectoriel d’information - Taux de parties prenantes sensibilisées - Rapports d’évaluation des Réseau partagé élaboré et
des flux et prix des produits ayant intégré le réseau experts mis en œuvre
agricoles, agroalimentaires et - Niveau réalisé de mise aux normes - Enquêtes et rapports
de la pêche est mis en place - Nombre de projets initié et réalisé d’évaluation participative du - Structures et institutions
- Niveau réalisé de mise aux normes niveau d’amélioration des impliquées et mobilisées
capacités de mobilisation
- Bilans des structures et
associations professionnelles
34
Effet 3.2 : Capacités des Produit 3.2.1 : Organisations - Nombre de projets initié et réalisé
organisations professionnelles et professionnelles et
interprofessionnelles renforcées interprofessionnelles par
filière, sont organisées et
intégrées
Produit 3.2.2 :Management - Niveau réalisé de mise aux normes - Rapports restitution des - Plan d’action à moyen
des organisations sessions et ateliers de formation terme élaboré de manière
professionnelles et réalisés participative par l’ensemble
interprofessionnelles - Rapports et PV des réunions des parties prenantes et
modernisées des organes des organisations adopté
professionnelles - Moyens financiers
- Rapports d’évaluation mobilisés
qualitative des experts - Soutien scientifique et
-Bilans périodiques des technique FAO assuré
structures MRE, MADR (DSA et
CF)
- Id des acteurs locaux
Effet 3.3 : Organisation et Produit 3.3.1 : Marchés - Nombre de modèles mis au point et - Bilans des structures MRE et - Programmes d’intervention
régulation des marchés de existants et nouveaux marchés adaptés aux conditions locales introduits MADR coordonné et cohérent des
produits agricoles, créés dotés de modèles - Taux d’appropriation - Rapports de mission des diverses institutions de
agroalimentaires et de la pêche d’organisation et de modes de - Nombre de cadres formés experts FAO soutien concernées
durablement améliorées fonctionnement modernes - Rapports d’enquêtes - Dispositif incitatif
qualitatives maintenu et renforcé
- Programme national
continue à bénéficier du
degré actuel élevé de
priorité
35
Effet 3.4 :Capacités des Produit 3.4.1 : Configuration - Nombre de structures et institutions - Etudes et Rapports de
institutions de recherche, institutionnelledu système étudiées propositions
formation et vulgarisation d’appui évaluée et adaptée - Nombre de missions d’expertise et - Rapports de restitution des
renforcées accompagnement ateliers organisés
- Nombre de textes (organigrammes, ..) - Rapports des structures et
élaborés et promulgués organisations professionnelles
- Nombre de projets pilotes initiés et
appuyés
36
ANNEXE 2
Matrice des priorités
37
Annexe 2 : Matrice des priorités du CPP
Alignement avec les priorités globales, régionales, Amélioration Amélioration de la Adaptation du cadre
durable des gestion des ressources institutionnel et
nationales et de la FAO performances naturelles physiques renforcement des
techniques, (sols, eau) et capacités
économiques et biologiques (végétales
sociales et animales)
38
- Promotion d’une gouvernance démocratique X
39
A- Intensification durable de la production X x X
40
Annexe 3
Rétrospective des activités passées et en cours de la FAO en
Algérie
(Source : Document FAO/Représentation en Algérie)
41
Annexe 3
Rétrospective des activités passées et en cours de la FAO en Algérie
(Source : Document FAO/Représentation en Algérie)
Les activités conduites l’ont été dans le cadre des projets ci-après :
42
TCP/ALG/0168 – « Appui à la mise en oeuvre des actions d’urgence dans le
cadre du Plan national de développement agricole (PNDA)
Bénéficiaire : Ministère de l’Agriculture
Budget : 315 000 dollars E.U
EOD : Novembre 2001
NTE : Octobre 2002
TCP/INT/3004Formation
à la lutte contre l’orobanche dans les cultures
légumineuses
Bénéficiaire : Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural (Institut
technique des Grandes Cultures)
Budget : 395 330 dollars E.U
EOD : Mai 2004
NTE : Avril 2006
45
TCP/RAB/3201-« Formation sur certains organismes nuisibles de quarantaine
dans les pays du Maghreb»
Bénéficiaire : Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural (Institut
national de la Protection des Végétaux)
Budget : 48 526 dollars E.U
EOD : Juin 2008
NTE : Mai 2009
’Institut Nationale de la Protection des Végétaux s’est chargée, quant à elle, de
l’organisation de l’atelier régional de formation sur les maladies du Bayoud et des
feuilles cassantes dans les pays du Maghreb. Cet événement s’est tenu à Ghardaia
du 9 au 14 mai 2009 et a connu la participation de représentants des pays de
l’Afrique du Nord et un nombre important de collègues algériens en Protection des
végétaux et conférenciers.
GCP/REM/057- COPEMED
GCP/INT/006/EC –”COPEMED - Phase II”
Bénéficiaire : Ministère de la Pêche et des Ressources Halieutiques (Centre National
de Recherche et de Développement de la Pêche et l'Aquaculture)
Ce projet a permis de renforcer les capacités techniques
du CNRDPA à travers leur participation à plusieurs
ateliers de formation et réunions sur divers domaines
sachant que l’objectif voulu est d'assurer un
développement durable de la pêche et la protection des
écosystèmes marins, en prenant en considération les
aspects environnementaux, biologiques, économiques,
sociaux et institutionnels.
A travers ce projet, l’Algérie a pu également prendre
part aux travaux de la Commission Générale des
Pêches en Méditerranée (CGPM) et de son Comité
Scientifique Consultatif (CSC).
L. Pêche et aquaculture
TCP/ALG/3103-«Support à l’aquaculture saharienne et valorisation des étangs
salés»
Bénéficiaire : Ministère de la Pêche et des Ressources Halieutiques
Budget : 304 903 dollars E.U
EOD : Mars 2008
NTE : Août 2009
TCP/ALG/3301-« Assistance pour la mise en place d’un Observatoire
Socioéconomique
et Statistique National des Pêches»
Bénéficiaire : Ministère de la Pêche et des Ressources Halieutiques
Budget : 298 000 dollars E.U
EOD : Septembre 2010
NTE : Août 2012
61
Annexe 4
Avantages comparatifs de la FAO
62
Annexe 4 - Avantages comparatifs de la FAO
L’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) joue le rôle de Chef
de file dans les efforts internationaux pour l'amélioration de la sécurité alimentaire et sanitaire
dans le monde. Elle aide les pays en développement et les pays en transition à moderniser et à
améliorer les pratiques agricoles, forestières et halieutiques, et à garantir une bonne nutrition
pour tous.
Depuis sa création en 1945, elle a consacré une attention particulière au développement des
zones rurales de la planète, où vivent 70 pour cent des populations pauvres ou en situation
d’insécurité alimentaire.
La FAO transforme le savoir en action. En tant qu’Organisation détentrice de savoirs, la FAO crée
et partage des informations déterminantes concernant l’alimentation, l’agriculture et les
ressources naturelles qui font partie des biens publics mondiaux.
Par ailleurs, la FAO a la capacité d'aider le pays à concevoir et mettre en œuvre des projets de
développement par l'intermédiaire de fonds fiduciaires unilatéraux (UTF). Ces projets peuvent
être financés par les propres ressources du Maroc ou par une tierce partie (institutions
financières internationales, donateurs bilatéraux et multilatéraux, ou institutions des Nations
Unies).
Durant les quatre années du CPP, les interventions de la FAO auront pour ambition majeure de
contribuer à améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle, à accroître les revenus des
populations notamment les plus vulnérables en appuyant les stratégies nationales en cours de
mise en œuvre dans le pays. Les programmes et projets du CPP s’inscrivirent dans le cadre des
priorités nationales définies de manière participative avec les partenaires nationaux et
s’inscrivent également dans le cadre des cinq objectifs stratégiques de la FAO, à savoir :
64
65
Annexe 5
Présentation synthétique des stratégies et des programmes des
secteurs les plus directement liés aux défis de la sécurité
alimentaire et de la gestion durable des ressources naturelles,
et donc à l’atteinte des Résultats prioritaires du CPP
(Source : Notes de présentation élaborées par les Départements ministériels
Points Focaux concernés ; Synthèse élaborée remise aux participants de l’Atelier
de formulation)
66
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Document de synthèse
des Notes élaborées par les Ministères Points Focaux
dans le cadre de la préparation de la tenue de l’Atelier
67
En application des décisions prises lors des réunions regroupant les
différents départements ministériels retenus comme Points Focaux dans le
cadre de l’élaboration initiée par la FAO dans chacun des pays de la région, ces
Points Focaux ont procédé à l’élaboration de Notes de synthèse.
Ces Notes visent à présenter d’une manière concise l’état des lieux, la
vision, la stratégie de développement du secteur, pour ce qui a trait aux
activités liées à la promotion de la sécurité alimentaire et du développement
rural, les contraintes à lever, de sorte à cibler les domaines et axes stratégiques
à inscrire dans la programmation de la coopération de l’Algérie avec la FAO.
Il faut noter que les séances de travail tenues avec les Points Focaux et
la FAO, ont permis des échanges qui ont permis de cerner les problématiques
essentielles et en particulier :
69
Agriculture et développement rural
Développement certain enregistré ces dernières années ;
Impacts ont montré l’étendue de la marge de progrès à
accomplir ;
Avancement des réformes structurelles ont permis délestage de
l’Etat du rôle de producteur direct, et prise en charge par
acteurs directs ;
Dynamique de professionnalisation appelée à se renforcer avec
la dynamique d’investissement et de soutien de l’Etat ;
Atouts tangibles en termes de RN physiques et biologiques, de
ressource humaine jeune et formée, la consécration de la place
centrale dévolue à l’Agriculture (Rencontre sur le Renouveau
agricole et rural, Biskra, février 2009) ;
1er Grand Objectif : Amélioration continue et durable de la
sécurité alimentaire du pays, devenue un enjeu de sécurité
nationale et de souveraineté ;
2ème Grand Objectif : contribuer efficacement aux exigences d’un
développement harmonieux, équilibré et durable des territoires
ruraux, par leur revitalisation, par la mise en œuvre des projets
de proximité et de développement ruraux intégré (PPDRI),
permettant une amélioration durable des conditions de vie ;
Vision et stratégie : approche de développement intégré,
participatif et décentralisé, reposant sur une nouvelle forme de
gouvernance avec recentrage du rôle de l’Etat, promotion de
nouvelles relations entre acteurs du monde agricole et rural,
construction d’un véritable partenariat public/privé ;
Grands Axes consacrés à l’issue des 1ères Assises de l’Agriculture
de Biskra : 1- une agriculture au service de la croissance, de la
sécurité alimentaire et de la sécurité nationale ; 2- un cadre
législatif et réglementaire adapté aux exigences du nouveau
contexte ; 3- des acteurs mieux mobilisés et mieux impliqués ; 4-
une mise à niveau et un développement conséquent de l’agro-
industrie en amont et en aval ; 5- une régulation économique
plus efficace ; 6- un appareil d’encadrement et de recherche-
formation-développement plus performant ; 7- une
commercialisation assurant une meilleure valorisation de la
production ; 8- une mobilisation et une valorisation durables de
la ressource hydrique ; 9- un renforcement nécessaire de la
fonction de contrôle ;
Renforcement des capacités techniques et de l’Appui technique :
modernisation des méthodes de l’administration agricole ;
70
investissement plus conséquent en R-F et V, pour assurer une
production et une diffusion d’innovations technologiques en
milieu producteur ;
Renforcement des capacités matérielles et humaines de toutes
les institutions et organismes chargés de l’appui aux
agriculteurs et opérateurs du secteur ;
Renforcement des services de contrôle et de protection
phytosanitaires et vétérinaires, de certification de semences et
plants, de contrôle technique et de lutte contre les incendies de
forêts ;
73
• Maîtrise des techniques d’irrigation et de drainage ;
74
• Les PME à caractère industriel sont au nombre de 63.890 entités en
2011, contre 61.228 en 2010, soit une progression de 4,35%,
croissance bien en deçà du niveau global de croissance des PME (A
fin 2011, il a été dénombré 19.172 entreprises et plus de 120 000
travailleurs, dans le domaine de l’agroalimentaire) ;
• Une valeur ajoutée des IAA évaluée à 197 milliards de DA, dont 86
% provenant du secteur privé ;
• Objectifs stratégiques
a. Accroître la contribution des IAA au PIB
industriel :
Un plan de relance concerté des activités sera mis en œuvre dans
le cadre du PNDIAA et qui se traduira notamment par la
rentabilisation et l’extension des capacités existantes, des
créations d’entreprises au sein des technopoles et l’amélioration
de la productivité au regard des actions de mise à niveau
75
projetées. Il est attendu un accroissement sensible de la
contribution des IAA dont la part dans le PIB passera de 50%
actuellement à 60% en 2014 ; Objectif fixé d’accroissement de la
contribution des IAA au PIB industriel de 10% à 2014 ;
b. Densifier le tissu des IAA, avec un objectif de création
de 500 entreprises au sein de technopoles entre 2010 et 2014,
chaque entreprise disposant à échéance d’une moyenne de 200
travailleurs, soit une création globale de 100.000 emplois à 2014 ;
c. Intégration de la production nationale et
substitution aux importations ;
L’un des problèmes majeurs de l’agro-alimentaire est celui d’un
ajustement optimal entre la production de matières premières
(assurée par le secteur agricole) et les exigences des
consommateurs en termes de caractéristiques et de prix des
produits. Véritable “ point noir ” pour les industriels,
l’approvisionnement en matières premières en quantité et
qualité dans des délais satisfaisants semble bien constituer la
priorité majeure des entreprises. Cette régulation ne peut être
réalisée que par une bonne coordination entre acteurs au sein
des filières et par la mise en œuvre de contrats incluant des
cahiers des charges techniques et des clauses économiques. La
création d’un Agropole devrait faciliter l’interfaçage
agriculture/industrie/commerce. L’objectif d’intégration visé est
variable et évoluera de 10 à 80% selon les filières ;
d. Mise à niveau des entreprises de l’IAA aux normes
internationales (amélioration des process, des équipements,
gestion de la qualité totale) et son environnement administratif
(normes et contrôles officiels) technique (par exemple chaîne du
froid) et d’appui (expertise), et l’amélioration ou le maintien du
niveau de qualité
e. Renforcer les capacités d’exportation des IAA
Il s’agit de créer 5 consortiums d’exportation devant arriver à
l’horizon 2014 à multiplier par 10 le volume des exportations de
produits agroalimentaires.
Il s’agit tout d’abord d’aider les entreprises à repérer les
opportunités de couples produits-marchés à l’étranger
(information et appui), de développer une mentalité favorable à
l’exportation (formation/sensibilisation), de mettre en place des
conseils pour l’adaptation des produits et de favoriser les
partenariats avec des entreprises étrangères. Il reste que nos
principaux compétiteurs étrangers ont des coûts mieux maîtrisés
et bénéficient de systèmes de production et de transformation
intégrés ; L’objectif attendu est de passer de 120 millions à 1,2
milliard de $ d’exportation à 2014 ;
76
f. Renforcer les compétences managériales et
qualifier les ressources humaines : L’objectif visé est de relever le
niveau d’encadrement des entreprises IAA de 5 à 10 % à
l’horizon 2014, grâce à :
1. La mise à niveau des acteurs de base
La mise à niveau n’est pas à limiter aux seuls segments internes
de l’entreprise (équipement, formation, management,
certification) ou de l’exploitation agricole car les réformes se
présentent en un package où tous les facteurs interagissent ;
- l’élaboration de programmes de
formation continue spécifique;
En même temps, ont été mis en place les jalons d’une aquaculture
naissante, à travers un programme de développement ayant
78
bénéficié du soutien financier de l’Etat et ayant abouti à la
réalisation d’un certain nombre de projets à caractère productif ;
79
Trois grands Objectifs opérationnels
80
Annexe 6
Etat des lieux des activités de coopération en soutien à la mise
en œuvre de la politique du Renouveau agricole et rural
(Source : MADR/DPIEE)
81
RADP
MADR
INTRODUCTION
• centré sur la prise en charge des besoins liés à la mise en œuvre et à l’efficience des
instruments de la politique de Renouveau agricole et rural en termes d’expertise,
de formation et de transfert technologique ;
L’année 2011 a été également marquée par l’organisation à Alger de plusieurs événements
importants, notamment :
82
- Localisé dans la wilaya de Tiaret ;
• La 2ème phase a été lancée le 31 mars 2011 pour une durée de quatre (4) ans : elle
permettra de développer la technologie et de renforcer les capacités des ressources
humaines dans le domaine de la production des semences de pomme de terre
83
5. Projet Algéro-Français «Développement de la filière laitière en Algérie»
• 1ère phase : Réalisation d’une étude de faisabilité pour la mise en place d’une ferme
de démonstration et de formation pour l’amélioration de la filière laitière ;
• Structures chargées de la mise en œuvre: DFRV-ONIL-SGP/SGDA-SGP/PRODA-DSA
Guelma
1.1 Projet de coopération avec l’Union Européenne « Programme d’Appui au Plan National de
Développement Agricole et Rural – Proximité Rurale»
1.3 Projet de coopération avec l’UE «Programme d’appui à la mise en œuvre de l’Accord
d’association avec l’Union Européenne « P3A », -Volet Agriculture-«
• Démarrage : 2010
85
• Trois (03) projets techniques (2 TCP et 1 UTF), ont été réalisés au titre de l’année
2011 pour un montant estimé à 170 000 US$. Le secteur a bénéficié des activités de
sept (07) projets régionaux dont le montant global est de l’ordre de 7 418 049 US$.
• Les domaines d’intervention : Lutte anti- aviaire ; Appui à la lutte biologique contre
les parasites nuisibles ; Renforcement institutionnel en matière de négociation ;
Appui aux populations rurales pauvres par le programme de Télé-Food.
Projets UTF : Initiation par le MADR de deux projets UTF en collaboration avec la
FAO :
- La formation des formateurs des cadres de la Direction Générale des Forêts, en
particulier pour les aspects liés aux outils de communication, à la chasse et au
développement cynégétique, la conservation des eaux et des sols ainsi que la lutte
contre la désertification ;
- Projet UTF/013/ALG : Appui technique et formation dans la mise en œuvre des
engagements d’adhésion à la Zone de Libre- Échange Euro Méditerranéenne
(ZLEEM) et Renforcement des capacités institutionnelles du Ministère de
l’Agriculture et du Développement Rural (MADR) en matière de négociations pour
l’adhésion à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC).
Le secteur a donné son accord pour l’apport de son appui technique en termes de
participation des cadres dans l’exécution d’un projet inscrit dans l’initiative de
coopération Sud-Sud entre l’Algérie et le Togo au titre du PSSA/FAO.
3. Coopération avec le Centre Arabe d’Etudes des Zones Arides et Terres Sèches
(ACSAD)
• Trois (3) projets techniques et six (6) programmes exécutifs sont en cours de
réalisation.
86
5. Coopération avec l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA)
• Six (06) projets dont certains ont démarré en 2007, sont toujours en cours de
réalisation et couvrent plusieurs domaines (Hydraulique agricole, Filière céréale,
Ressources naturelles, Protection phytosanitaire et sanitaire vétérinaire).
Principaux acquis:
• Renforcement des capacités techniques des cadres du secteur par les formations et
les stages visant notamment à certaines techniques notamment moléculaires;
• Trois projets sont en cours avec la Banque Mondiale dans le cadre de l’Assistance
Technique Remboursable (ATR) :
87
II. CADRES JURIDIQUES DE COOPÉRATION
• Recherche agronomique
- Convention de coopération avec le Maroc signée le 18 juin 2011 à Alger
(Convention signée entre l’INRAA et l’Institut National de la Recherche agronomique du
Maroc)
88
• Hongrie : 04 projets (Irrigation agricole, Biotechnologies et génie génétique, Filière
avicole, forêt)
1.1 CONCLUSION
Des efforts sont déployés pour recentrer le programme de coopération autour des besoins
spécifiques générés par la mise en œuvre des programmes de Renouveau agricole et rural,
notamment dans les domaines pour lesquels l’assistance étrangère est indispensable.
89
90
Annexe 7
Etat des lieux des activités de coopération avec l’Union
Européenne : Le Projet DIVECO
91
Annexe 7 : Etat des activités de coopération internationale
92
l'appui au développement de la formation et de la gestion des ressources humaines
dans les domaines de l’agriculture, l’agro-alimentaire et du tourisme en terme
d'ingénierie de formation et de formation des formateurs.
Les résultats attendus sont répartis entre des composantes qui reflètent les spécificités des
activités de chaque bénéficiaire.
COMPOSANTE 1 : AGRICULTURE
RÉSULTAT 1 : Les capacités institutionnelles du Ministère de l’Agriculture et du
Développement Rural ainsi que celles des organismes liés sont renforcées.
RÉSULTAT 2 : La promotion et la valorisation des filières agricoles sont améliorées
durablement.
RÉSULTAT 3 : Les capacités de gestion et de conseil des organisations professionnelles sont
renforcées.
entre organisations professionnelles de l’agriculture et de l’industrie alimentaire.
RÉSULTAT 4 : La formation et la gestion des ressources humaines sont consolidées
spécifiquement par :
la formation des acteurs et des bénéficiaires aux signes de qualité.
la formation des bénéficiaires aux normes de l’UE en matière de qualité, traçabilité,
labellisation et certification.
la formation aux aspects d’environnement et de genre dans les filières agricoles
identifiées
COMPOSANTE 2 : INDUSTRIE ALIMENTAIRE
RÉSULTAT 1 : Les capacités institutionnelles des ministère chargés de l’Industrie, de la Petite
et Moyenne Entreprise et de la Promotion de l’Investissement ainsi que celles des
organismes liés sont renforcées.
RÉSULTAT 2 : Le Centre technique de l’Agro-alimentaire est constitué et opérationnel.
RESULTAT 3: Les capacités de gestion et de conseil des organisations professionnelles de l’agro-
alimentaire sont renforcées.
RÉSULTAT 4 : La formation et la gestion des ressources humaines sont durablement
améliorées
COMPOSANTE 3 : TOURISME
RÉSULTAT 1 : Les capacités institutionnelles des ministères chargés du Tourisme et de
l’Artisanat ainsi que celles des organismes liés sont renforcées.
94
ANNEXE 8
Compte rendu de l’Atelier FAO/Points Focaux tenu le 08
Novembre 2012
95
96
97
Annexe 9
Compte rendu de l’Atelier de formulation ayant regroupé la
FAO, les Points focaux et les diverses catégories de parties
prenantes, les 16 et 17 Décembre 2012
98
Compte rendu de l’Atelier de formulation ayant regroupé la FAO,
les Points focaux et les diverses catégories de parties prenantes,
les 16 et 17 Décembre 2012
Atelier
de formulation participative du Cadre de
Programmation Pays (Algérie)
Compte-rendu
99
Plan
2. Objectifs de l’Atelier
3. Déroulement de l’Atelier
a. Cérémonie d’ouverture
b. Travaux de la matinée
c. Travaux en Groupes thématiques
d. Présentation des résultats des travaux en Groupes et débat
e. Séance de clôture
Annexes
100
1. Introduction et rappel des activités de préparation en
amont
La tenue de l’Atelier de formulation participative avait été préparée en amont par des
activités menées par les différents départements ministériels retenus comme Points focaux,
coordonnées par le Consultant national et l’équipe de la Représentation de la FAO en Algérie.
102
3. Restitution du déroulement
a. Cérémonie d’ouverture
b. Travaux de la matinée
Ils ont donné lieu aux communications ci-après :
Mme Aysan Tanyeri-Abur, FAO Tunis, ‘’Introduction au concept
de Cadre de Programmation Pays (CPP)’’ ;
Mr Idir Baïs, Directeur d’études, SGMMADR, ‘’La politique de
Renouveau agricole et rural – Premiers résultats 2009-2012’’ ;
Mr Nabil Assaf, Représentant de la FAO en Algérie, ’’Axes
d’intervention de la FAO en Algérie’’ ;
103
Mr Mohammed Larbi Cherfaoui, MADR/INRAA Division
Economie agricole, agro-alimentaire et rurale, Consultant national,
‘’Introduction au CPP Algérie’’.
Ces communications ont suscité des demandes de clarifications et
commentaires des participants, et surtout de demandes de précisions sur la
méthodologie d’élaboration des matrices, qui ont conduit les organisateurs à
ajouter une intervention de Mme Aysen Tanyeri-Abur, portant sur la
terminologie et les séquences d’élaboration des matrices, en début d’après
midi, avant le démarrage des travaux en Groupes.
c. Travaux en Groupes
Trois Groupes thématiques ont été mis en place, leurs composantes ayant été
arrêtées au préalable sur la base des vœux exprimés par les participants qui
avaient renseigné les Formulaires d’enregistrement qui leur avaient été
adressés. L’après midi de la 1ère Journée et la matinée de la 2ème Journée ont été
consacrés à ces travaux en Groupes, ces derniers ayant dégagé eux-mêmes
leurs Présidents et Rapporteurs.
e. Séance de clôture
----------
107
Annexes du Compte rendu
de l’Atelier de
formulation
108
Annexe A
Programme de l’Atelier de formulation du CPP Algérie
109
Annexe B
Synthèse de l’intervention de Monsieur
le Représentant du ministère des Affaires Etrangères
110
Annexe C
Synthèse de l’intervention de Monsieur Ferroukhi,
Secrétaire général du ministère de l’Agriculture et du Développement rural
111
Annexe D
Présentation de Mme Aysen Tanyeri-Abur, Expert , FAO
Tunis
112
Annexe E
Présentation de Mr Idir Baïs, Directeur d’études, SG/MADR
113
Annexe F
Présentation de Mr Mohammed Larbi Cherfaoui, INRAA,
Division Economie Agricole, Agro-Alimentaire et Rurale,
Consultant national
114
Annexe G
Liste des participants aux travaux de l’Atelier de
formulation
115
Annexe 10
Annexes statistiques : Evolution des paramètres clés
116
Iindicateurs 2011 Filière CEREALES
117
Indicateurs 2011 Filière DATTES
118
Indicateurs 2011 Filière VIANDES BLANCHES
119
120