HOutDynFluidM1 2

Objectifs
Chapitre deux : écoulements visqueux ..... simples ?

I Différences entre fluides parfaits et fluides réels.
I Écoulements conduisants aux solutions exactes des équations de
Navier–Stokes : écoulements unidirectionnels.
I Écoulements à faible nombre de Reynolds : la loi de Darcy.
I L’écoulement de Stokes sur une sphère.
I Lubrification hydrodynamique.
I L’expérience de Reynolds
Ridha ( GM3N, LmnO - Université de Caen) Dynamique des fluides réels 2009 1 / 44
Fluides réels Équations de mouvement
Fluides réels
I Tout fluide réel est un fluide visqueux : µ 6= 0.
I Lors de son mouvement, toute particule est soumise aux forces de frottement
et (en régime turbulent) à la turbulence.
I Pour vaincre ces forces d’énergie cinétique est dissipée et transformée en
énergie thermique traduit par une perte de charge.
Fluides réels Équations de mouvement
∂~v
ρ + ρ(~v · ∇)~v = −∇p + ρ~f +
| ∂t {z } | {z }
forces de pression
|{z}
forces volumiques
force d’inertie
1
µ 4 ~v + η + µ ∇(∇ · ~v )
3
| {z }
forces visqueuses
Le nombre de Reynolds Re
U et L : vitesse et longueur Fluide newtonien
caractéristiques Forces d’inertie convectives par unité de
volume, ρ~v · ∇~v
Force de viscosité, µ∇2~v
force d’inertie ρU 2 UL
≈ = = Re
forces de viscosité µU/L ν
Écoulements unidirectionnels
Écoulement unidirectionnel =⇒ lignes de courant sont des droites parallèles à la

direction de l’écoulement, ∀t.
Exemple : ~u = (u, v , w ) ≡ u(y , z, t)~x
∂u ∂v ∂w
+ + =0 Eq. Continuité
∂x ∂y ∂z
∂u
~u = u(y , z, t)~x =⇒ v = w = 0=⇒ =0
∂x
D’où u ne dépend pas de x.
Alors les équations de Navier–Stokes se réduisent alors à
„ 2
∂2u
«
∂u ∂ u 1 ∂p
= ν + − ,
∂t ∂y 2 ∂z 2 ρ ∂x
∂p ∂p
= 0, = −ρg .
∂y ∂z
2ème éq. =⇒ p ≡ p(x, z, t). 3ème éq =⇒ p(z, x, t) = −ρgz + P(x) D’où
0
∂p/∂x = P (x) = dp/dx.
Écoulement entre deux plaques planes
∂p dp
Hypothèses : u = u(y ), v = 0, p = p(x). D’où = = Cte.
∂x dx
Équations
∂u ∂v
+ = 0
∂x ∂y
∂p ∂2u
0 = − +µ 2
∂x ∂y
Solution
1 dp y 2
u= + C1 y + C2
µ dx 2
u(y = 0) = 0 =⇒ C2 = 0
1 dp d
u(y = d) = Up =⇒ C1 = Up /d −
µ dx 2
D’où : „ «
dp y (d − y ) “y ”
u=− + Up
dx 2µ d
Profiles de vitesse
dp
Quand < 0 et Up = 0, cet écoulement est appelé écoulement de Poiseuille plan
dx
(Up = 0)
et est obtenu éxperimentalement pour un nombre de Reynolds Re = (dUp /ν) ≤ 1200.
Vitesse umax obtenue dans la plan y = d/2 :
dp d 2
„ «
umax = −
dx 8µ
Débit volumique Q, par unité de largeur du canal :

Z d „ « 3
dp d
Q= u(y )dy = −
0 dx 12µ
Vitesse moyenne U :
d2
„ «
Q dp 2
U= = − = umax
S dx 12µ 3
Chute de pression : „ «
∆p dp 12µU
= − =
∆` dx d2
Écoulement dans une conduite cylindrique
écoulement Couche
non-visqueux limite
u(r)
u(x, r)
Écoulement unidirectionnel,
δ ro r
incompressible et stationnaire
δ
x
dans une conduite horizontale de
ℓe
écoulement
rayon R. Fluide non-pesant.
Longueur
d’entrée entièrement établi
I Vitesse (u, vr , vθ ), système de coordonnées cylindriques (x, r , θ).

I Symétrie de révolution =⇒ (vr , vθ ) = (0, 0).
I u fonction de r (r 2 = y 2 + z 2 ) seulement.
I Écoulement parallèle à l’axe des x.
Équations
∂p
0 = − ,
∂r
1 ∂p
0 = − ,
r ∂θ
∂p 1 ∂ ∂u
0 = +µ r .
∂x r ∂r ∂r
Conséquences :
I Les Premières deux éqs. conduisent à p ≡ p(x).
∂p dp
I (Troisième éq. + u(r )) =⇒ = = constante.
∂x dx
Conditions aux limites

∂u
I Condition du symétrie : u(r = 0) = umax =⇒ = 0.
∂r r =0
I Condition de non-glissement : u(r = R) = 0.
Solution
ditede Hagen-Poiseuille
1 dp r 2
u= + C1 ln r + C2
µ dx 4
I Condition du symétrie en r = 0 conduit à C1 = 0.
1 dp R 2

I Condition de non-glissement conduit à C2 = −
µ dx 4

1 dp
I Solution : u = − (R 2 − r 2 ).
4µ dx

1 dp
I umax = − R2
4µ dx
Z R
π dp
I Q= u(2πr dr ) = − R4 =
0 8µ dx
π dp
− D4
128µ dx
I Vitesse moyenne :
π dp
− R4
Q 8µ dx
U= = =
S πR 2
1 dp 1
− R 2 = umax
8µ dx 2
Chute de pression et perte de charge
I Chute de pression :
∆p dp 8µU 32 µ U
=− = =
∆` dx R2 D2
∆p 32 µ U
I hr = = 2
=
ρg ρgD 2
64 ∆` U
=
U D/ν D 2g
U2

64 ∆`
× × =
Re D 2g
| {z } | {z }
coefficient de énergie cinétique
frottement par unité de volume
2
∆` U
f
D 2g
Chute de pression, contrainte de cisaillement τ

du
I τ =µ
dr
I r = 0, τ = 0

dp R
I r = R, τ = = τo
dx 2
I Force de frottement, F :
F = (2πR × ∆`)(−τo )

dp R
= (2πR × ∆`) −
dx 2
∆p
= πR 2 ∆`
∆`
2
= πR ∆p
Écoulement dans un tube annulaire
Écoulement dans un tube annulaire

1 dp 2
I Solution : u = − (r2 − r 2 )+
4µ dx
2 ln(r /r2 )
I Écoulement unidirectionnel (r2 − r1 )
2
ln(r2 /r1 )
avec symétrie de révolution Z r2
Solution Débit : Q = I u(2πr dr ) =
générale :
I
1 dp r 2 r1

(r22 − r12 )2

u= +C1 ln r +C2 π dp
µ dx 4 − (r 4
2 − r1
4
) −
8µ dx ln(r2 /r1 )
I Conitions aux limites :
u(r = r1 ) = u(r = r2 ) = 0
Écoulement dans un tube annulaire Écoulement de couette cylindrique
Écoulement de couette cylindrique

Hypothèses
I Écoulement incompressible entre deux

cylindres coaxiaux induit par leurs
rotations.
I Système (r , θ, x) avec ~v = (vr , vθ , vx ).
I Écoulement avec ~v ≡ ~v (r ) et p ≡ p(r )
observé expérimentalement à faible vitesse.
Équations
∂vr vr 1 ∂(rvr )
Continuité : + = = 0 =⇒ rvr = C = constante
∂r r r ∂r
vr (r = R1 ) = vr (r = R2 ) = 0 =⇒ vr = 0, ∀r
Équations de mouvement :
vθ2 1 ∂p
= −
r ρ ∂r
2
∂ vθ 1 ∂vθ vθ
0 = ν + −
∂r 2 r ∂r r2
Solution
Intégrant deux fois par rapport à r :
∂vθ vθ ∂(rvθ )
+ = C1 soit = rC1
∂r r ∂r
1 1 C2
C1 r 2 + C2 soit vθ = C1 r +
rvθ =
2 2 r
Conditions aux limites : vθ (r = R1 ) = R1 Ω1 , vθ (r = R2 ) = R2 Ω2
(Ω2 R22 − Ω1 R12 ) (Ω2 − Ω1 ) R12 R22 1

Solution : vθ = r− .
R2 − R1
2 2 R22 − R12 r
Cas particuliers
I R1 → ∞, R2 → ∞ t.q. R2 − R1 = constante = d : Résultat : écoulement

plan de Couette : vθ = (Ω2 − Ω1 )R1 (y /d)
I Ω1 = Ω2 =⇒ répartition linéaire de vitesse :
vθ = Ω1 r
Résultat : un mouvement de rotation en bloc.
Forces et moments, base (−

→
er , −
→
eθ , −
→
ex ) associée à (r , θ, x)

1 ∂vr ∂vθ vθ 2C2 µ
I Contraintes tangentielles : σθr = µ + − =−
r ∂θ ∂r r r2
→
−
I Force de frottement : F frottement = (2πR1 × 1) × (−σθr ) →
−
eθ
| {z } | {z }
surface du cylindre contrainte de
par unité de longueur 2C2 µ
frottement visqueux=
R12
→
− →
− (Ω2 − Ω1 ) R12 R22 →
I Moment : M = R1 → −
er ∧ F frottement = 4πµ −
ex
R22 − R12
R1
I Si R2 = ∆R + R1 , M ≈ 2πR12 `µ (Ω2 − Ω1 )
∆R
Écoulement dans un tube annulaire Le viscomètre
Le Viscomètre de Couette
I ∆R R2 , R = (R1 + R2 )/2,
` = hauteur du liquide,
ωo = vitesse angulaire
M
I Contrainte de cisaillement : σ =
2πR 2 `
R
I Taux de de cisaillement : γ̇ = ωo
∆R
Écoulement à faible vitesse ou faible nombre de Reynolds
Écoulement à faible vitesse ou faible nombre de Reynolds

) (
Forces d’inertie Forces de pression

(forces d’accélération) ou forces de viscosité
Éq. de Navier-Stokes : ∇p + ρg −→
ez = ∇(p + ρgz) = ∇p ∗ = µ∇2~v
∂u ∂v ∂w
Éq. continuité : ∇ · ~v = + + = 0.
∂x ∂y ∂z
∗ 2 2 ∗
∇ · (∇p ) = µ∇ (∇ · ~v ) =⇒ ∇ p = 0
ou ∇ × (∇p ∗ ) = ∇ × (µ∇2 −
→
v ) =⇒ ∇2 −
→
ω =0
(faible −
→
v et/ou faible Re) + (∇2 p ∗ = 0 ou ∇2 −
→
ω = 0)
=⇒ Écoulement rampant
Écoulement à faible vitesse ou faible nombre de Reynolds Écoulement dans les milieux poreux – Loi de Darcy
Charactéristiques
Milieu poreux
I Un milieux englobant des cavités/pores
communiquants
I Écoulement à faible vitesse ; faible Re basé sur la
taille des pores : Re 1
I Loi de Darcy
„ : Vitesse moyenne :
∂p ∗
«
K
Vx = −
µ ∂x
I K coefficient intrinsèque de perméabilité
I Calcaire : K = 2 × 10−15 –5 × 10−14 m2
I Sable : K = 12 × 10−11 –2 × 10−12 m2
I l’Unité Darcy = 1 (µm)2 = 1 × 10−12 m2
∆Q
Vitesse de Darcy, vitesse moyenne Vx =
∆S
I Débit ∆Q, section ∆S

1 ∆Q
I Vitesse de Darcy : Vx∗ =
φ ∆S
volume des pores (espace vide)
I Porosité φ =
volume total
L’écoulement de Stokes (écoulement rampant) autour d’une sphère
I Système sphérique (r , φ, θ) associé au

FD
vecteur vitesse (vr , vϕ , vθ )
I Écoulement axisymétrique,
z
ϕ r I composante de vitesse azimuthale nulle,
y vθ = 0,
I Éq. de continuité se réduit à :
θ
x

1 ∂ r 2 vr 1 ∂ (sin ϕvϕ )
+ = 0,
Fg r 2 ∂r r sin ϕ ∂ϕ
I fonction de courant Ψ :
U 1 ∂Ψ 1 ∂Ψ
vr = , vϕ = −
r2 sin ϕ ∂ϕ r sin ϕ ∂r
−
→
Écoulement rampant : ∇ · −
→
v = 0, ∇2 −
→
ω = 0
→
−
FD I Écoulement axisymétrique avec ∇ · →−
v = 0 ⇒∃ Ψ t.q
→
−v = ∇ × (→ −e θ Ψ),
→
− →
−
v = ∇ × ( e θ Ψ) =
z I
→
ϕ r − →
− →
−
e r r e ϕ r sin ϕ e θ
1 ∂ ∂ ∂
y
r 2 sin ϕ ∂r ∂ϕ ∂θ

0 0 Ψ
θ
x I ω =∇×→
Alors : →
− −
v = ∇ × (∇ × (→
−
e θ Ψ)) =
∇(∇ · (→−
e θ Ψ)) − ∇2 (→
−
e θ Ψ)
Fg
I Compte tenu de l’axisymétrie Ψ ≡ Ψ(r , ϕ)
⇒∇ · (→
−
e θ Ψ) = 0
U I ω = −∇2 (→
→
− −e Ψ) ⇒∇4 (→ −e Ψ) = 0
θ θ
I Sphère fixe du rayon R = D/2,

I écoulement uniforme loin de la sphère à vitesse U constante
I en coordonnées sphériques (r , ϕ, θ), en r → ∞ :
vr = U cos ϕ, vϕ = −U sin ϕ
I Solution de Ψ :
" #
3
1 2 2 1 R 3 R
Ψ = r sin ϕU − +1
2 2 r 2 r
I Solution de vitesse :
" #
3
1 R R
vr = cos ϕU−3 +2 ,
2 r r
" #
3
1 R R
vϕ = − sin ϕU − −3 +4
4 r r
Solution : contraintes
3 cos ϕ
I pression : p = p∞ − µRU 2
2 r
I contraintes : 4
3 µU R
σr ϕ = −
sin ϕ ,
2 R r
" 4 #
2
µU R R
σrr = −p + 3 cos ϕ − ,
R r r
" 4 #
2
3 µU R R
σϕϕ = −p − cos ϕ −
2 R r r
Force de traı̂née =−
→
z FD
1. Force de traı̂née par unité de surface dans la direction de l’écoulement :

→
−
z δFD = σrr →−e r + σr ϕ −
e→
ϕ
z
σrr −
→
er
I δFD = σrr −
→
z ·−→
er + σr ϕ −
→
z ·−e→ϕ ϕ
er + σrϕ−
z · [σrr −
−
→ → →
eϕ ]
I δFD = σrr cos ϕ + σr ϕ sin ϕ,
2. y
I δFD = −p cos ϕ + σr ϕ sin ϕ,
x σrϕ−
→
eϕ
en r = R,
3 µU 3 µU 3Uµ
3. δFD = cos2 ϕ + sin2 ϕ =
2 R 2 R 2R
4. Force de traı̂née : FD = (surface de sphère) × δFD = 6πµRU
FD /S 24 UD
6.
5. Coefficient de traı̂née : CD = 1 2
= , Re =
2 ρU
Re ν
S = πR 2 : section maı̂tre couple
Lubrification Hydrodynamique Problème
Lubrification Hydrodynamique
I Problème : frottement/glissement entre deux surfaces en mouvement relatif
I Exemples : joints, roulement à billes, piston-cylindre ou essieu–logement, tête de
lecture/écriture de disque dur, l’aquaplaning
parti flexible de bras : patin distance

tête de lecture de vol
plateau du disque dur : glissière

À gauche : une tête de lecture, à droite : un arbre cylindrique tournant à l’intérieur d’un
cylindre de diamètre légèrement plus grand, les deux cylindres ne sont pas coaxiaux.
Une réduction importante de frottement est réalisée lorsque les deux surfaces en regard
sont prèsque parallèles et séparées par un film mince de fluide visqueux
Pourquoi ? : Augmentation importante de pression entre les deux surfaces en regard
Lubrification Hydrodynamique Exemple et justification
Rapport de forces
Exemple et justification
forces d’origine inertielle
forces d’origine visqueuse
u∂u/∂x
=
ν∂ 2 u/∂y 2
Grandeurs caractéristiques : U 2 /L
=
I U vitesse, U = 10 m/s νU/H 2
2
UL H
I H espacement, H = 0.2 mm = ·
ν L
I L longueur, L = 10 cm = Re ε2
2
I ν viscosité cinématique, = 0.25 × 105 × 2 × 10−3
ν = 4 × 10−5 m2 /s = 0.1 1
où ε = H/L = 2 × 10−3
Lubrification Hydrodynamique Modélisation
Équations et Conditions aux limites
dp ∂2u
= µ 2.
dx ∂y
Conditions aux limites
x = 0, p = p1 ,
x = `, p = p2 ,
y = 0, u = U,
y = h, u = 0
Z h
Débit volumique par unité de largeur Q = udy
0
Solution
dp h2 y “
„ «
“ y” y”
u(x, y ) = U 1 − + − 1− .
h dx 2µ h h
Z h „ «
1 1 dp
Le débit par unité de largeur : Q= udy = hU + − h3
0 2 12µ dx
dp
En pratique, p1 = p2 =⇒ = 0 si les 2 surface sont parallèles
dx
En l’absence de fuit : Q = Constante
„ «
dp Q U
= −12µ −
dx h3 2h2
Solution

dp Q U
= −12µ 3
− 2
dx h 2h
„ «
dp dp dh dp Q U dh
Or : = . D’où : = −12µ − 2 /( )
dx dh dx dh h3 2h dx
dh
Mais : = Constante = − tan θ ≈ −θ = −(h1 − h2 )/`
dx
Intégration par rapport à h :
Z p(x)
12µ h(x) Q
Z „ «
U
dp = − dh
p1 θ h1 h3 2h2
(» –h(x) » –h(x) )
12µ Q 1 1
p(x) − p1 = − 2 − U −
θ 2h h1 2 h h1
Solution
» „ « „ «–
6µ 1 1 1 1
p(x) = p1 + Q − − U −
θ h12 h2 (x) h1 h(x)
Avec p(`) = p1 , on trouve
h1 h2
Q= U
h1 + h2
6µU (h − h2 )(h1 − h)
Finalement : p(x) = p1 +
θ h2 (h1 + h2 )
Lubrification Hydrodynamique Distribution de pression
Solution : distribution de pression
2500
2000
1500
(p(x) − p1 ) N/m2
1000
500
0
0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.1
xm
Distribution de (p(x) − p(x = 0)) pour U = 10 m/s, µ = 10−4 kg/m.s, ` = 10 cm,

h1 = 0.2 mm, h2 = 0.1 mm.
Lubrification Hydrodynamique Forces de pression
Force de pression s’exerçant sur le patin

Force de pression sur le patin par unité de largeur :
Z x=` „ «
6µU h1 h1 − h2
F = pdx = 2 ln −2
x=0 θ h2 h1 + h2
Force de portance du patin : F cos θ ≈ F car θ 1

Pour les données utilisées :
F ≈ 159 N
Expérience de Reynolds
Expérience de Reynolds 1883
Observations
Resumé, Re = UD/ν
Visualisations
I Écoulement laminaire
I Écoulement turbulent
Classification des écoulements Écoulement laminaire
Écoulement laminaire
On dit qu’un écoulement d’un fluide réel est laminaire s’il se

déplace en formant des lames ou couches sans se mélangeant
entre elles.
Classification des écoulements Écoulement turbulent
Écoulement turbulent
On dit qu’un écoulement d’un fluide réel est turbulent s’il est
désordonné et se déplace en formant des bouffées ou tour-
billons de tailles différentes accompagnés d’un mélange ou
brassage intensif des particules fluides.
Décomposition de l’écoulement turbulent
I La vitesse en tout point est caractérisée par des fluctuations aléatoires de haute
fréquence, (u 0 , v 0 , w 0 ) superposées à des vitesses moyennes temporelles, (u, v , w ).
I Décomposition :
u + u0
0 1 0 1 0 1 0 1
u u0 0
~v = @ v A = @ v + v 0 A
B 0 C B
avec @ v A=@ 0 A
B C B C C
w w + w0 w0 0
I Les écoulements turbulents =⇒ structures cohérentes.

Exemples : tourbillons et filaments.
I La diffusion de la quantité de mouvement, de l’énergie cinétique, de la masse et de
la chaleur devient importante dans un écoulement turbulent.
I Le nombre de Reynolds, Re = UL/ν est plus grand que celui associé à l’écoulement
laminaire correspondant.
I Le temps de diffusion > le temps caractéristique par convection :
temps caractéristique de diffusion L2 /ν UL

= = = Re.
temps caractéristique de convection L/U ν

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Objectifs

Chapitre deux : écoulements visqueux ..... simples ?

Écoulement unidirectionnel =⇒ lignes de courant sont des droites parallèles à la

Débit volumique Q, par unité de largeur du canal :

I Vitesse (u, vr , vθ ), système de coordonnées cylindriques (x, r , θ).

Conditions aux limites

Chute de pression et perte de charge

Chute de pression, contrainte de cisaillement τ

Écoulement dans un tube annulaire

Écoulement de couette cylindrique

I Écoulement incompressible entre deux

(Ω2 R22 − Ω1 R12 ) (Ω2 − Ω1 ) R12 R22 1

I R1 → ∞, R2 → ∞ t.q. R2 − R1 = constante = d : Résultat : écoulement

Résultat : un mouvement de rotation en bloc.

Forces et moments, base (−

Écoulement à faible vitesse ou faible nombre de Reynolds

I Débit ∆Q, section ∆S

L’écoulement de Stokes (écoulement rampant) autour d’une sphère

I Système sphérique (r , φ, θ) associé au

I Sphère fixe du rayon R = D/2,

1. Force de traı̂née par unité de surface dans la direction de l’écoulement :

parti flexible de bras : patin distance

plateau du disque dur : glissière

où ε = H/L = 2 × 10−3

Équations et Conditions aux limites

Solution : distribution de pression

Distribution de (p(x) − p(x = 0)) pour U = 10 m/s, µ = 10−4 kg/m.s, ` = 10 cm,

Force de pression s’exerçant sur le patin

Force de portance du patin : F cos θ ≈ F car θ  1

Expérience de Reynolds 1883

On dit qu’un écoulement d’un fluide réel est laminaire s’il se

Décomposition de l’écoulement turbulent

Décomposition de l’écoulement turbulent

I Les écoulements turbulents =⇒ structures cohérentes.

temps caractéristique de diffusion L2 /ν UL

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Force de portance du patin : F cos θ ≈ F car θ 1